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Title:
CHRONOGRAPH WITH TWO ROTATIONAL DIRECTIONS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/077725
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a chronograph mechanism capable of functioning either in the direct standard direction, or in the reverse direction to operate a countdown. The second timer (80) has a control finger (85) for incrementing and decrementing the minute timer (11). In order to prevent the control finger from operating at the start of a cycle of the second timer during a countdown operation, it is pivotally mounted on a disc (91) of said timer. Two indexable pins (95, 96) fixed on said disc are urged to abut against the respective flanks of the control finger to drive it only at the end of a cycle, respectively in one direction or the other. A spring (97) maintains the finger disengaged from the transmission wheel (84) while the duration of the countdown is being preselected.

Inventors:
SCHMIEDCHEN CHRISTIAN (DE)
STREUBEL PATRICK (DE)
Application Number:
PCT/EP2001/003349
Publication Date:
October 03, 2002
Filing Date:
March 21, 2001
Export Citation:
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Assignee:
GLASHUETTER UHRENBETRIEB GMBH (DE)
SCHMIEDCHEN CHRISTIAN (DE)
STREUBEL PATRICK (DE)
International Classes:
G04F7/00; G04F7/08; G04F10/00; (IPC1-7): G04F7/08
Foreign References:
CH32459A1905-07-31
US2028452A1936-01-21
CH207A1889-02-08
CH571741B51976-01-15
CH678911A1991-11-29
US5113382A1992-05-12
Attorney, Agent or Firm:
I, C. B. (rue des Sors Marin, CH)
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Description:
CHRONOGRAPHE A DEUX SENS DE ROTATION La présente invention concerne un chronographe comportant un dispositif d'entraînement d'un deuxième compteur par un premier compteur, le deuxième compteur étant agencé pour compter les tours effectués par le premier compteur à partir d'une position zéro du premier compteur, le dispositif d'entraînement comportant un doigt de commande monté sur le premier compteur et capable de s'engrener sur une roue de transmission associée au deuxième compteur pour entraîner ce dernier.

Dans la plupart des cas, le compteur appelé ci-dessus le premier compteur est un compteur de secondes et le deuxième compteur est un compteur de minutes, par exemple comme le prévoit le brevet CH 571 741. Toutefois un dispositif d'entraînement analogue est utilisable avec des compteurs différents, par exemple pour entraîner un compteur d'heures à partir d'un compteur de minutes.

Lors de la remise à zéro des compteurs d'un chronographe mécanique, les mobiles rotatifs des compteurs doivent pouvoir tourner facilement et rapidement. Le doigt de commande mentionné plus haut risque alors d'interférer avec la denture de la roue de transmission. Pour éviter ce problème, il est connu de déplacer la roue de transmission pour qu'elle soit hors d'atteinte du doigt pendant que le premier compteur revient à sa position zéro. Par exemple dans le brevet CH 678 911 (correspondant au brevet US 5 113 382), le doigt de commande s'engrène sur une roue intermédiaire qui est en prise permanente avec une roue du compteur de minutes. Cette roue intermédiaire est soulevée axialement par la commande de remise à zéro, afin de sortir de la trajectoire du doigt de commande.

La présente invention perfectionne le dispositif d'entraînement du deuxième compteur par le premier de façon à lui permettre de fonctionner dans deux sens opposés, à savoir un sens direct où le chronographe additionne le temps de manière classique, et un sens inverse où le chronographe effectue un compte à rebours, en particulier d'une durée que l'utilisateur a présélectionnée en mettant au moins l'un des compteurs dans une position de départ qui définit cette durée.

Ce double sens de rotation crée un nouveau problème lié à l'engrènement du doigt de commande sur la roue de transmission. Admettons pour simplifier que le compteur de secondes est initialement à sa position zéro aussi bien pour un compte à rebours que pour un comptage classique par addition. Si le doigt de commande est fixé au compteur de secondes comme dans les brevets susmentionnés, sa position initiale doit tre telle qu'il fera avancer la roue de transmission et donc incrémenter le compteur de minutes au moment où le compteur de secondes et le doigt achèveront un tour complet en avant, qui correspond à 60 secondes. Mais cette position ne conviendrait pas dans le cas d'un compte à rebours, car le doigt attaquerait alors la

roue de transmission peu après le début de sa rotation en arrière, c'est-à-dire déjà après quelques secondes, ce qui produirait une indication erronée du compteur de minutes.

La présente invention a pour objet un chronographe à deux sens de rotation, dans lequel le dispositif d'entraînement mentionné plus haut est réalisé de façon à actionner le deuxième compteur à un instant précis à la fin d'un tour du premier compteur, aussi bien dans un sens que dans l'autre. Un but additionnel est de permettre un indexage angulaire précis du doigt de commande par rapport aux autres éléments du dispositif, afin de régler avec précision l'instant où il va attaquer la denture de la roue de transmission. Un autre but additionnel consiste à agencer le dispositif de transmission de façon à éviter des interférences entre le doigt de commande et la roue de transmission lors de la présélection de la durée du compte à rebours. On cherche à remplir ces buts au moyen d'une construction simple et peu encombrante.

Selon l'invention, il est prévu un chronographe du genre indiqué en préambule ci-dessus, caractérisé en ce que le premier et le deuxième compteur sont susceptibles de tourner dans les deux sens, respectivement dans un mode d'addition et dans un mode de compte à rebours, le deuxième compteur étant entraîné en avant ou en arrière selon le sens de rotation du premier compteur, en ce que le doigt de commande est monté de manière pivotante sur un disque lié à un arbre rotatif du premier compteur et en ce que le disque et le doigt de commande sont couplés l'un à l'autre par des moyens entraîneurs permettant au doigt de commande de pivoter sur le disque entre deux positions de butée espacées d'un angle proche de 360°.

Ceci permet au doigt de commande d'occuper l'une ou l'autre des deux positions de butée, selon le sens de rotation, à l'instant où il doit commencer à entraîner la roue de transmission à la fin d'un tour complet du premier compteur. Les moyens entraîneurs qui définissent ces deux positions de butée peuvent avantageusement tre agencés pour permettre un indexage précis de ces positions.

De préférence, le disque est fixé sur l'arbre du premier compteur dans une position angulaire indexée par rapport à un coeur de mise à zéro, au moyen duquel ladite position zéro est définie, et le disque est muni d'un ressort agencé pour maintenir le doigt de commande dégagé de la roue de transmission quand le premier compteur est en position zéro. Avec cette construction, les moyens entraîneurs susmentionnés sont de préférence réglables pour indexer lesdites positions de butée par rapport au coeur de mise à zéro.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description suivante d'un mode de réalisation préféré, présenté à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente une montre-bracelet comprenant un garde-temps et un chronographe à deux sens de rotation selon l'invention, - la figure 2 représente le mécanisme destiné à enclencher le compte à rebours, - la figure 3 représente des éléments des compteurs de secondes et de minutes du chronographe, vus du côté opposé au cadran de la montre, - la figure 4 est une vue latérale du compteur de secondes, - la figure 5 est une vue en plan d'un disque du compteur de secondes, - la figure 6 est une vue en coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 5, - la figure 7 est une vue en plan d'un autre élément du compteur de secondes, - la figure 8 est une vue latérale en coupe partielle de l'élément de la figure 7, - la figure 9 est une vue en plan d'un ressort du compteur de secondes, et - la figure 10 est une vue latérale du ressort de la figure 10.

La figure 1 est une vue de face d'une pièce d'horlogerie formée par une montre-bracelet 10 pourvue d'un mouvement d'horlogerie mécanique comprenant un garde-temps et un chronographe. Cette montre comporte des aiguilles de garde- temps, soit une aiguille des heures 30, une aiguille des minutes 31 et une aiguille de petite seconde 32. Un calendrier à grand guichet 33 complète le garde-temps. Le chronographe comporte un compteur de secondes pourvu d'une aiguille 34 et un compteur de minutes 11. La mise en marche puis l'arrt du chronographe, pour mesurer un temps de manière classique, sont réalisés au moyen d'un premier poussoir 35. Un deuxième poussoir 36 permet la remise à zéro des compteurs de minutes et de secondes. Une couronne 37 fixée à une tige de commande permet, suivant les positions axiales auxquelles elle est amenée, de remonter la montre, de mettre le calendrier au jour et de mettre à l'heure les aiguilles du garde-temps.

Dans la montre 10, le chronographe est également utilisé comme temporisateur ou compteur à rebours, la présélection de la durée à décompter étant effectuée par l'utilisateur au moyen de la couronne 37 de façon à faire tourner le compteur de minutes 11 jusqu'à ce qu'il indique la durée voulue, exprimée par un nombre entier de minutes. Le démarrage du compte à rebours et le remontage d'un barillet à ressort actionnant une sonnerie indiquant la fin du compte à rebours sont effectués en pressant sur un troisième poussoir 38. Comme le montre la figure 1, le compteur de minutes 11 comporte un cadran 13 situé derrière un guichet et comportant trois échelles concentriques de dix minutes chacune, qui s'étendent

chacune sur 120°. Devant le cadran 13, l'arbre du compteur de minutes 11 porte trois aiguilles de longueurs différentes, disposées à 120° les unes des autres et associées respectivement aux trois échelles. Une seule de ces aiguilles, désignée par la référence 20, est visible dans la figure 1 où elle indique actuellement 14 minutes.

La montre 10 comprend en outre un mécanisme de sonnerie entraîné par un barillet auxiliaire et commandé par le chronographe, la sonnerie étant actionnée à la fin d'un intervalle de temps présélectionné qui est décompté par le chronographe, lequel est alors entraîné dans le sens opposé au sens habituel. Le barillet auxiliaire fournit donc l'énergie mécanique nécessaire à l'actionnement des marteaux du mécanisme de sonnerie, qui ne sera pas décrit ici plus en détail, tandis que le barillet principal fournit l'énergie mécanique nécessaire à l'entraînement du mouvement d'horlogerie et du chronographe.

La figure 2 montre des moyens de commande mécaniques MC actionnés par le poussoir 38 et agencés pour simultanément mettre en marche le compte à rebours et armer le barillet auxiliaire 39. A cet effet, les moyens de commande MC comportent une bascule de commande 40 pivotée en A sur la platine du mouvement (non représentée), pour l'enclenchement du compte à rebours, et une barre d'armage 42 qui s'étend à travers le mouvement entre le poussoir 38 et le barillet auxiliaire 39 pour armer ce dernier. Le poussoir 38, lorsqu'il est pressé, effectue une course L et agit simultanément sur la bascule 40 et sur la barre d'armage 42 par l'intermédiaire d'un levier 43 articulé en B, pourvu de goupilles 44,45 et 46 et associé à un ressort de rappel 47.

La barre d'armage 42 présente à son extrémité distale une crémaillère 42a qui engrène avec un pignon 48 relié à l'arbre du barillet auxiliaire 39, tandis que son extrémité proximale coopère avec la goupille 45 du levier articulé 43. La barre d'armage est guidée en translation sur des tétons 52 solidaires de la platine du mouvement. Un déplacement en translation de la barre d'armage 42 sous l'action du poussoir 38 via le levier 43 entraîne le pignon 48, ce qui arme le ressort du barillet auxiliaire 39. Lorsque le barillet auxiliaire tourne pour entraîner la sonnerie, il ramène la barre 42 à sa position initiale avec l'aide d'un ressort de rappel 55 qui agit sur une goupille 49 de la barre.

La bascule 40 comprend un corps à partir duquel s'étendent quatre bras 57, 58,59 et 60. La bascule 40 est articulée de façon classique à l'extrémité de son premier bras 57 sur la platine du mouvement. L'extrémité libre du deuxième bras 58 s'étend en regard de la goupille 44 du levier 43. Le troisième bras 59 coopère avec une roue à colonnes 61 commandée par un dispositif (non représenté) relié aux poussoirs 35 et 37 (figure 1). Le quatrième bras 60 coopère par son extrémité libre

avec un ressort sautoir 62 qui permet d'indexer deux positions prédéfinies de la bascule 40. Pour réaliser cet indexage, l'extrémité libre du quatrième bras comprend deux encoches 63 et 64 dans lesquelles l'extrémité du sautoir 62 vient s'engager. La tension du sautoir 62 et sa position par rapport aux encoches 63 et 64 sont réglables au moyen d'une vis 65 et d'un excentrique 66 coopérant respectivement avec deux trous oblongs ménagés dans une extrémité du ressort 62.

On notera que les extrémités libres des bras 58 et 60 comportent chacune un trou oblong engagé sur un téton correspondant 75,76 afin d'assurer un guidage précis de la bascule 40 ainsi qu'un maintien de celle-ci contre la platine.

Le bras 60 porte en outre une roue inverseuse 69 en prise permanente avec une roue de chronographe 70 qui est portée par une bascule de chronographe 77 pivotée en C. La roue 70 s'engrène en permanence avec une roue 71 dont l'axe porte l'aiguille de petite seconde 32, cette roue 71 étant entraînée par le mouvement d'horlogerie. Selon la position de la bascule 40, la roue inverseuse est engagée sur ou dégagée d'une roue 72 du compteur de secondes, qui entraîne l'aiguille de secondes 34 du chronographe.

La roue à colonnes 61 est agencée, d'une part, pour bloquer la bascule 40 dans une position dans laquelle la roue inverseuse 69 est dégagée de la roue 72 lorsque la fonction de comptage par addition du chronographe est enclenchée, et d'autre part pour bloquer la bascule de chronographe 77 dans une position dans laquelle la roue 70 est dégagée de la roue 72 lorsque la fonction de compte à rebours du chronographe est enclenchée. La bascule 40 coopère avec une butée excentrique 78 qui permet de régler la profondeur de pénétration des dents de la roue d'inversion 69 dans la denture de la roue 72 du compteur de secondes du chronographe.

On décrira maintenant les compteurs de minutes 11 et de secondes 80 du chronographe en se référant plus particulièrement aux figures 3 à 10. Dans la figure 3, on voit que la roue 81 du compteur de minutes 11 est une roue à 30 dents, munie d'un coeur de mise à zéro 81 a et associée à un sautoir 82 fixé à la platine par un support 83. Cette roue s'engrène sur une roue intermédiaire de transmission 84 qui est entraînée par un doigt de commande 85 du compteur de secondes 80. La roue de transmission 84 est portée par une bascule 86 montée sur un pivot 87, pour tre sélectivement dégagée de la roue 81 et de la trajectoire du doigt 85 par un mouvement de la bascule. Ce mouvement est produit par une pression suivant la flèche Z lors de la remise à zéro du chronographe.

La roue 72 du compteur de secondes 80 est fixée à un arbre 88 portant l'aiguille des secondes 34 du chronographe. Un coeur de mise à zéro 90 est fixé sur la roue 72 pour définir sa position zéro de manière classique, grâce à un marteau 79. De

l'autre côté de la roue 72, un disque 91 ayant un moyeu central 92 est ajusté sur une portée cylindrique 93 de l'arbre 88, de telle façon qu'on puisse le faire tourner à force pour indexer sa position angulaire par rapport à celle du coeur 90. Cet indexage est opéré au moyen d'une clé s'engageant dans deux trous 91a du disque 91.

Entre le disque 91 et la roue 72, un anneau 94 pourvu du doigt de commande 85 est monté de façon librement pivotante autour du moyeu 92 du disque 91. Pour coopérer avec le doigt de commande 85, le disque 91 est muni de moyens entraîneurs, formés dans cet exemple par deux chevilles 95 et 96, et d'un ressort de maintien 97 destiné à tenir le doigt 85 hors de prise de la roue 84 quand le compteur de secondes est en position zéro. Ce ressort, représenté séparément dans les figures 9 et 10, est formé par un fil d'acier incurvé en arc de cercle, guidé par une gorge périphérique 98 du disque 91 et ayant une première extrémité 99 fixée dans cette gorge, par exemple par collage. L'autre extrémité du ressort 97 est coudée à angle droit, comme le montrent les figures 9 et 10, pour former une tige axiale 100 par rapport au disque. A la base de cette tige, le ressort forme un nez 101 destiné à s'engager dans la gorge 98. Au repos, le ressort 97 s'appuie légèrement au fond de la gorge 98.

Les deux chevilles 95 et 96 sont sensiblement parallèles à l'arbre 88 et sont situées sensiblement sur une mme ligne radiale du disque 91, mais à des distances différentes de l'axe 103 du disque et de l'arbre. Ces chevilles sont chassées dans des trous respectifs du disque, à partir duquel elles sont proéminentes à côté de l'anneau 94. Elles sont réalisées de préférence en laiton, de sorte qu'on peut les déformer par pliage. La cheville 95 est destinée à buter contre un premier flanc 104 (voir figure 7) du doigt 85, et l'autre cheville 96 est destinée à buter contre le flanc opposé 105 du doigt 85. On notera aussi que le doigt 85 présente un évidement latéral 106 destiné à recevoir la tige 100 du ressort 97.

Les chevilles 95 et 96 définissent ainsi des positions de butée du doigt de commande 85, positions dans lesquelles ce doigt se trouve respectivement d'un côté ou de l'autre des moyens d'entraînement formés par les deux chevilles. Ces positions sont indexées par rapport au coeur 90 du compteur de secondes, d'abord par le positionnement du plateau 91, puis d'une manière fine par pliage latéral de chaque cheville 95 et 96 s'il le faut. On définit ainsi deux positions très précises P1 et P2 (voir figure 5) du doigt 85, espacées angulairement d'un angle A légèrement inférieur à 360°, cet angle étant déterminé par les positions relatives des chevilles 95 et 96 d'une part, et des flancs 104 et 105 du doigt d'autre part. L'angle B représenté en figure 5 est égal à 360° moins A. Sa valeur est de préférence égale à l'angle qui produit une rotation correspondant à une minute sur le compteur de minutes. Avec le compteur de

30 minutes utilisé dans le présent exemple, cet angle B est sensiblement égal à 12°, de sorte que A = 348°.

Grâce à cet agencement, la course active du doigt 85 dans le sens arrière pour décrémenter le compteur de minutes s'effectue après le mme angle de rotation du compteur de secondes, à partir de la position zéro, que la course active du doigt dans le sens avant pour incrémenter le compteur de minutes.

On notera que les deux chevilles 95 et 96 pourraient tre remplacées par un seul élément d'entraînement. Toutefois l'utilisation de deux chevilles est avantageuse à deux titres. D'une part, elle permet un indexage très précis des deux positions de butée du doigt de commande, par pliage des chevilles comme expliqué plus haut.

D'autre part, elle permet de réduire l'angle B à une valeur très petite, voir nulle, si l'on donne à la partie de base 107 du doigt 85 une forme sinueuse telle que ses flancs 104 et 105, qui sont décalés radialement l'un par rapport à l'autre, puissent tre plus rapprochés en direction circonférentielle que dans la figure 7. Si la base 107 avait une forme en Z, le flanc 105 pourrait mme se trouver plus haut que le flanc 104 dans la figure 7, si bien que les deux positions de butée du doigt pourraient tre identiques, c'est-à-dire décalées de 360° exactement.

Dans une variante, les chevilles 95 et 96 pourraient tre fixées à l'anneau 94 et engagées dans des rainures respectives du disque 91. Toutefois l'exécution représentée dans les dessins est plus avantageuse parce qu'elle permet d'accéder facilement aux chevilles 95 et 96 à travers des ouvertures de la roue 72 pour les régler par pliage.

On notera en outre que dans certaines variantes, le disque 91 pourrait tre intégré soit à la roue 72, soit au coeur 90. Le ressort périphérique 97 devrait alors tre remplacé par un ressort disposé dans une cavité du disque.

Le mécanisme de chronographe représenté aux figures 3 et 4 fonctionne de la manière suivante, le compteur de secondes 80 étant initialement à sa position zéro représentée à la figure. 3.

Dans le mode classique de chronométrage par addition, tout l'ensemble représenté à la figure 4 tourne en avant dans le sens de la flèche F de la figure 3, la roue 72 du compteur 80 étant entraînée par la roue de chronographe 70 représentée en figure 2. Le doigt d'entraînement 85 est entraîné en rotation par le ressort 97 jusqu'à ce qu'il s'appuie contre une dent de la roue de transmission 84, laquelle est maintenue à l'arrt par la roue 81 du compteur de minutes et par le sautoir 82. Le ressort 97, trop faible pour vaincre l'effet du sautoir 82, fléchit vers l'extérieur. Dès que la cheville 96 bute contre le flanc correspondant du doigt 85, elle entraîne positivement celui-ci et le force à faire avancer d'une dent (soit 12° dans le présent

exemple) les roues 84 et 81 à la fin d'un tour complet du compteur de secondes 80, c'est-à-dire pendant la soixantième seconde, ce qui incrémente d'une minute le compteur de minutes 11. Cette opération se répète à chaque tour du compteur de secondes 80.

Dans le mode de compte à rebours, le compteur de secondes 80 est entraîné dans le sens de la flèche R par la roue inverseuse 69 représentée en figure 2. Le doigt de commande 85 n'est alors plus appuyé par le ressort 97 et peut pivoter sous l'effet des frottements jusqu'à s'appuyer contre une dent de la roue de transmission 84. Peu avant la fin d'un tour complet du compteur de secondes 80, la cheville 95 va buter contre le flanc correspondant du doigt 85 et forcer celui-ci à faire reculer d'une dent les roues 84 et 81 en surmontant la force du sautoir 82, de sorte que le compteur de minutes 11 est décrémenté d'une minute à chaque soixantième seconde du compte à rebours.

La remise à zéro du chronographe est commandée par pression sur le poussoir 36, ce qui fait d'abord pivoter la bascule 86 pour dégager la roue de transmission 84 des deux compteurs 11 et 80, puis appuyer de manière classique le marteau 79 sur les coeurs 81 a et 90 des deux compteurs et ramener ceux-ci à leur position zéro. Pendant cette opération, le doigt de commande 85 peut occuper n'importe quelle position.

La description qui précède montre que la présente invention permet, grâce à une construction perfectionnée, mais simple et peu encombrante, du compteur de secondes, de réaliser un chronographe capable d'opérer non seulement de la manière classique par addition, mais aussi par soustraction pour effectuer un compte à rebours.

REVENDICATIONS 1. Chronographe comportant un dispositif d'entraînement d'un deuxième compteur (11) par un premier compteur (80), le deuxième compteur étant agencé pour compter les tours effectués par le premier compteur à partir d'une position zéro du premier compteur, le dispositif d'entraînement comportant un doigt de commande (85) monté sur le premier compteur et capable de s'engrener sur une roue de transmission (84) associée au deuxième compteur, caractérisé en ce que le premier (80) et le deuxième compteur (11) sont susceptibles de tourner dans les deux sens, respectivement dans un mode d'addition et dans un mode de compte à rebours, le deuxième compteur étant entraîné en avant ou en arrière selon le sens de rotation du premier compteur, en ce que le doigt de commande (85) est monté de manière pivotante sur un disque (91) lié à un arbre rotatif (88) du premier compteur (80) et en ce que le disque (91) et le doigt de commande (85) sont couplés l'un à l'autre par des moyens d'entraînement (95,96) permettant au doigt de commande de pivoter sur le disque (91) entre deux positions de butée espacées d'un angle (A) proche de 360°.

2. Chronographe selon la revendication 1, caractérisé en ce que le disque (91) est fixé sur l'arbre (88) du premier compteur dans une position angulaire indexée par rapport à un coeur de mise à zéro (90), au moyen duquel ladite position zéro est définie, et en ce que le disque est muni d'un ressort (97) agencé pour maintenir le doigt de commande (85) dégagé de la roue de transmission quand le premier compteur est en position zéro.

3. Chronographe selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'entraînement (95,96) sont réglables pour indexer lesdites positions de butée par rapport au coeur de mise à zéro.

4. Chronographe selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux positions de butée sont espacées d'un angle (A) égal à 360° moins un angle prédéfini (B) correspondant sensiblement à un nombre donné d'unités du premier compteur.

5. Chronographe selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit nombre donné d'unités est égal à un.

6. Chronographe selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit angle prédéfini (B) est compris entre zéro et douze degrés.

7. Chronographe selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens entraîneurs comportent deux chevilles (95,96) fixées sur le disque et agencées pour buter respectivement contre des flancs opposés (104,105) du doigt de commande.

8. Chronographe selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdites chevilles (95,96) sont sensiblement parallèles audit arbre (88) et sont décalées radialement l'une par rapport à l'autre.

9. Chronographe selon les revendications 3 et 7, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement sont réglables par déformation desdites chevilles (95,96).

10. Chronographe selon la revendication 2, caractérisé en ce que le doigt de commande (85) est solidaire d'un anneau (94) disposé entre le disque (91) et une roue (72) fixée à l'arbre du premier compteur, le coeur de mise à zéro (90) étant disposé sur ladite roue du côté opposé à l'anneau.

11. Chronographe selon les revendications 7 et 10, caractérisé en ce que lesdites chevilles (95,96) sont accessibles à travers ladite roue (72) à partir du côté du coeur de mise à zéro.

12. Chronographe selon la revendication 2, caractérisé en ce que le ressort (97) s'étend sur un arc de cercle autour de la périphérie du disque, auquel une première extrémité (99) du ressort est fixée, son autre extrémité ayant une tige axiale (100) pour pouvoir s'appuyer latéralement contre le doigt de commande (85).

13. Chronographe selon la revendication 1, caractérisé en ce que la roue de transmission (84) est une roue intermédiaire montée sur une bascule (86) de façon à tre sélectivement engrenée sur une roue (81) du deuxième compteur (11) et dégagée de celle-ci par un mouvement de la bascule.

14. Chronographe selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier compteur (80) est un compteur de secondes et le deuxième compteur (11) est un compteur de minutes.