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Title:
CLEANING DEVICE FOR AN OPTICAL SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/170322
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a device (4) for cleaning a glazed surface (41) of an optical system, comprising a plurality of electrodes (5) extending along the glazed surface (41) and being able to receive a signal (44) originating from a control module (42), each of the signals (44) being generated separately and intended for at least one electrode (5), said control module (42) being able to generate a sequence (45) comprising a plurality of signals (44) in order to generate a movement of a fluid present on the glazed surface (41), characterised in that the control module (42) is configured to receive a plurality of aerodynamic data (9), the sequence (45) of signals (44) that is generated by the control module (42) and intended for the electrodes (5) being dependent on the aerodynamic data (9) that are received by the control module (42).

Inventors:
BRETAGNOL FRÉDÉRIC (FR)
PERET ADRIEN (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/051609
Publication Date:
September 02, 2021
Filing Date:
January 25, 2021
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYSTEMES DESSUYAGE (FR)
International Classes:
G02B27/00; G02B26/00
Foreign References:
US20180113297A12018-04-26
US20180369880A12018-12-27
Attorney, Agent or Firm:
VALEO VISIBILITY (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1- Dispositif de nettoyage (4) d’une surface vitrée (41) d’un système optique (2) apte à être embarqué sur un véhicule (1), comprenant un module de commande (42) et une pluralité d’électrodes (5), les électrodes s’étendant sur la surface vitrée (41) et étant aptes à recevoir chacune un signal (44) provenant du module de commande (42), chacun des signaux (44) étant générés distinctement à destination d’au moins une électrode (5), ledit module de commande (42) étant apte à générer au moins une séquence (45) comprenant une pluralité de signaux (44) émis successivement à des électrodes ou à des groupes d’électrodes adjacents afin de générer un mouvement d’un fluide présent sur la surface vitrée (41), caractérisé en ce que le module de commande (42) est configuré pour recevoir une pluralité de données aérodynamiques (9), la séquence (45) de signaux (44) générée par le module de commande (42) et à destination des électrodes (5) étant dépendante des données aérodynamiques (9) reçues par le module de commande (42).

2- Dispositif de nettoyage (4) selon la revendication 1, dans lequel le module de commande (42) est configuré pour émettre une séquence de signaux selon une orientation donnée dans un mode de fonctionnement standard dans lequel aucune donnée aérodynamique n’est prise en compte et pour émettre, dans un mode de fonctionnement original dans lequel au moins une donnée aérodynamique (9) est prise en compte, une séquence de signaux originaux selon une orientation différente de celle du mode de fonctionnement standard. .

3- Dispositif de nettoyage (4) selon la revendication précédente, dans lequel la séquence de signaux originaux émis dans le mode de fonctionnement original diffère de la séquence de signaux émis dans le mode de fonctionnement standard par le sens de ces séquences, la direction restant la même d’un mode de fonctionnement à l’autre. 4- Dispositif de nettoyage (4) selon l’une quelconque des revendications 2 ou 3, dans lequel la séquence de signaux originaux émis dans le mode de fonctionnement original diffère de la séquence de signaux émis dans le mode de fonctionnement standard par la position de la première électrode ou du premier groupe d’électrodes alimenté électriquement au début de la séquence de signaux.

5- Dispositif de nettoyage (4) selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, dans lequel l’orientation de la séquence (45) de signaux (44) générée dans le mode de fonctionnement standard est selon une première direction axiale ou une deuxième direction axiale perpendiculaires entre elles, et dans lequel l’orientation de la séquence de signaux générée dans le mode de fonctionnement original est inclinée par rapport à la première direction axiale et par rapport à la deuxième direction axiale.

6- Dispositif de nettoyage (4) selon l’une quelconque des revendications 2 à 5, dans lequel le module de commande (42) est configuré pour comparer les données aérodynamiques (9) reçues à des valeurs seuils correspondantes, le mode de fonctionnement original étant mis en œuvre en fonction du dépassement ou non d’une de ces valeurs seuils.

7- Dispositif de nettoyage (4) selon la revendication précédente, dans lequel les électrodes (5) se présentent sous la forme de motifs (51) ponctuels formant une matrice de colonnes et de rangées d’électrodes (5), la première direction axiale étant parallèle à la direction des colonnes d’électrodes et la deuxième direction axiale étant parallèle à la direction des rangées d’électrodes.

8- Dispositif de nettoyage (4) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel chacun des signaux (44) de la séquence (45) de signaux (44) est adressé à un groupe d’électrodes formant une ligne (11) d’électrodes (5) les différentes lignes (11) d’électrodes (5) relatives à une même séquence (45) de signaux (44) étant parallèles entre elles.

9- Dispositif de nettoyage (4) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la séquence (45) de signaux (44) est répétée cycliquement sur une période définie ou jusqu’à une instruction de fin de nettoyage issue du module de commande (42).

10- Dispositif de nettoyage (4) selon la revendication précédente, dans lequel le module de commande (42) est configuré pour redéfinir la séquence (45) de signaux (44) en fonction des données aérodynamiques (9) reçues à chaque début de cycle.

11- Procédé de nettoyage d’une surface vitrée (41) d’un système optique (2), ledit procédé de nettoyage étant mis en œuvre par un dispositif de nettoyage (4) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant :

- une étape de réception des données aérodynamiques (9) par le module de commande (42),

- une étape de génération d’une séquence (45) de signaux (44) en fonction des données aérodynamiques (9) reçues,

- une étape d’envoi de la séquence (45) de signaux (44) à une pluralité d’électrodes s’étendant sur la surface vitrée, chaque signal (44) de la séquence (45) de signaux (44) étant adressé à au moins une électrode (5).

12- Procédé de nettoyage selon la revendication précédente, répétable par itérations successives d’au moins une des étapes dudit procédé sur une période définie ou jusqu’à une instruction de fin de nettoyage issue du module de commande (42).

Description:
DESCRIPTION

Titre de l'invention : Dispositif de nettoyage pour système optique

La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs de nettoyage d’un véhicule, et concerne plus spécifiquement les dispositifs de nettoyage des systèmes optiques intégrés au véhicule.

Au sein d’une industrie automobile de plus en plus innovante, les systèmes optiques tels que les radars, les caméras de recul ou plus récemment les systèmes LIDAR, ou bien les systèmes électromagnétiques tels que des systèmes RADAR, sont en plein développement, notamment pour les véhicules autonomes.

La question du nettoyage de tels systèmes optiques s’est rapidement posée, ces derniers étant généralement disposés sur des zones du véhicule exposées par exemple aux intempéries. En effet, en cas de temps pluvieux, des gouttes de pluies se déposent sur la surface vitrée desdits systèmes optiques et obstruent le champ de vision de ces derniers. Or, il est essentiel que les surfaces optiques de ces systèmes soient correctement nettoyées pour que les données acquises soient fiables et puissent être exploitées par un système d’assistance à la conduite du véhicule.

Une solution technique consiste à disposer une surface vitrée pourvue d’électrodes sur le système optique, les électrodes étant alimentées en courant électrique pour attirer vers elles les gouttes de pluie. L’alimentation électrique des électrodes est réalisée de manière séquencée afin que les gouttes de pluie puissent être entraînées de proche en proche d’une électrode à l’autre selon un sens de déplacement déterminé par le sens du séquençage et permettant leur évacuation. Il est notamment connu de configurer la séquence de l’alimentation électrique des électrodes pour que ces électrodes soient alimentées les unes après les autres selon un sens défini en direction d’un bord de la surface vitrée où l’on souhaite évacuer les gouttes de pluie.

La présente invention s’inscrit dans ce contexte en proposant un dispositif de nettoyage d’une surface vitrée d’un système optique apte à être embarqué sur un véhicule, comprenant un module de commande et une pluralité d’électrodes, les électrodes s’étendant sur la surface vitrée et étant aptes à recevoir chacune un signal provenant du module de commande, chacun des signaux étant générés distinctement à destination d’au moins une électrode, ledit module de commande étant apte à générer au moins une séquence comprenant une pluralité de signaux émis successivement à des électrodes ou à des groupes d’électrodes adjacents afin de générer un mouvement d’un fluide présent sur la surface vitrée, caractérisé en ce que le module de commande est configuré pour recevoir une pluralité de données aérodynamiques, la séquence de signaux générée par le module de commande et à destination des électrodes étant dépendante des données aérodynamiques reçues par le module de commande.

Le système optique peut prendre la forme par exemple d’un capteur optique de prise de vues tel qu’une caméra. Il peut s’agir d’un capteur CCD (acronyme anglais pour « charged coupled device » signifiant dispositif de transfert de charge) ou bien d’un capteur CMOS comportant une matrice de photodiodes miniatures. Le système optique peut selon un autre exemple prendre la forme par exemple d’un capteur de rayonnement infrarouge tel qu’une caméra infrarouge. Le système optique peut également prendre la forme par exemple d’un émetteur lumineux tel qu’un phare ou un dispositif optoélectronique comme une diode électroluminescente.

Alternativement, le système optique peut prendre la forme par exemple d’un émetteur-récepteur de rayonnement électromagnétique, comme un Radar (« Radio, Détection And Ranging ») pour l’émission et la réception d’ondes radio ou comme un LIDAR, acronyme en anglais de “light détection and ranging” pour la télédétection laser, ou comme un capteur/ émetteur Infrarouge pour l’émission et la réception d’ondes infrarouges.

La surface vitrée peut être directement intégrée au système optique, par exemple la lentille d’une caméra, ou bien être un support adaptable sur le système optique, par exemple un cadre maintenant la surface vitrée. La surface vitrée peut par exemple être en verre ou en plexiglas.

Le module de commande est configuré pour émettre un signal à destination d’une ou plusieurs électrodes. Lorsque le signal associé à l’une des électrodes est émis par le module de commande, la branche du circuit électrique sur laquelle est disposée l’électrode correspondante est traversée par un courant électrique. Le courant électrique passant dans l’électrode permet d’attirer vers cette dernière, tout fluide s’étant déposé sur la surface vitrée et situé à proximité de l’électrode traversée par le courant électrique, par exemple des gouttes de pluie en cas d’intempérie. L’attirance des gouttes vers une électrode traversée par un courant électrique est due à une polarité opposée entre les gouttes et l’électrode traversé par le courant électrique, qui conduit à un plaquage des gouttes à l’aplomb de l’électrode. Afin de générer un tel phénomène, le courant traversant l’électrode présente une tension comprise entre o et 1000V.

Les signaux sont regroupés en une séquence de signaux émis successivement les uns après les autres, à des électrodes ou des groupes d’électrodes adjacents. La séquence de signaux est ainsi divisée en plusieurs signaux, chacun de ces derniers étant destinés à au moins une électrode distincte. Autrement dit la séquence de signaux émise par le module de commande est configurée pour entraîner une traversée de courant électrique au niveau d’au moins une première électrode puis au niveau d’au moins une deuxième électrode adjacente. Le fluide situé à proximité desdites électrodes va ainsi se déplacer vers la première électrode lorsque celle-ci est traversée par le courant électrique, puis de la première électrode vers la deuxième électrode lorsque cette dernière est à son tour traversée par le courant électrique alors que la première électrode n’est plus traversée par un courant électrique. Pour qu’un tel phénomène soit possible, les signaux de la séquence de signaux doivent être émis de manière différée l’un par rapport à l’autre. Dans ce cas, la séquence de signaux est orientée dans le sens allant de la première électrode à la deuxième électrode, et on comprend que l’orientation de cette séquence de signaux, et donc l’ordre dans lequel les électrodes sont successivement alimentées, influence la génération de courant successif à travers les électrodes et donc le sens de déplacement des gouttes de proche en proche.

Dans le même temps, le module de commande reçoit en temps réel une pluralité de données aérodynamiques. De telles données aérodynamiques sont relatives à des facteurs aérodynamiques pouvant avoir une influence sur le dispositif de nettoyage, que ce soit des facteurs liés aux caractéristiques du véhicule, comme par exemple la vitesse du véhicule, ou encore des facteurs de type météorologique comme la direction du vent ou la vitesse du vent.

Avantageusement, le dispositif de nettoyage selon l’invention permet de prendre en compte ces différents facteurs aérodynamiques, qui peuvent avoir une influence sur le trajet des gouttes de pluie en forçant celles-ci à se diriger préférentiellement vers l’un des bords de la surface vitrée à nettoyer, de manière à accompagner le mouvement des gouttes dans le sens de déplacement des gouttes initié par ces facteurs aérodynamiques. En d’autres termes, le module de commande peut ainsi adapter la séquence de signaux à destination des électrodes afin d’amplifier l’action sur les gouttes en les dirigeant hors de la surface vitrée selon un sens de déplacement défini et ce de manière complémentaire aux facteurs aérodynamiques susceptibles d’entraîner un mouvement dudit fluide. Ce dernier est ainsi évacué de manière plus rapide et plus efficace.

Les données aérodynamiques peuvent par exemple être relevées par un dispositif de mesure externe au dispositif de nettoyage. Lesdites données sont ensuite transmises au module de commande qui peut alors adapter la séquence de signaux en fonction des données aérodynamiques reçues. Afin de mesurer les données aérodynamiques, le dispositif de mesure peut par exemple être pourvu d’un accéléromètre, d’une girouette, d’un anémomètre, ou tout autre instrument de mesure permettant de relever des données aérodynamiques pertinentes pour le dispositif de nettoyage.

Selon une caractéristique de l’invention, le module de commande est configuré pour émettre une séquence de signaux selon une orientation donnée dans un mode de fonctionnement standard dans lequel aucune donnée aérodynamique n’est prise en compte et pour émettre, dans un mode de fonctionnement original dans lequel au moins une donnée aérodynamique est prise en compte, une séquence de signaux originaux selon une orientation différente de celle du mode de fonctionnement standard. En d’autres termes, selon l’invention, une orientation de la séquence de signaux peut être modifiée en fonction des données aérodynamiques reçues par le module de commande. L’orientation de la séquence de signaux dépend de quelles électrodes sont concernées par chacun des signaux, ce qui implique une forme définie du groupe d’électrodes alimentée à une étape donnée de la séquence, et/ ou dépend de l’ordre dans lequel les électrodes ou groupes d’électrodes sont activés successivement l’un après l’autre, ce qui définit un sens à la séquence. La séquence de signaux permet d’entraîner le fluide présent sur la surface vitrée selon une direction et selon un sens de déplacement spécifiques à ladite séquence de signaux. Modifier l’orientation de la séquence de signaux revient donc à modifier la direction et/ ou le sens de déplacement du fluide lorsque celui-ci est mis en mouvement sous l’influence des électrodes. Notamment, le module de commande peut être configuré pour émettre une séquence de signaux orientée dans le même sens que le sens d’entraînement du fluide par les facteurs aérodynamiques.

Selon une caractéristique de l’invention, la séquence de signaux originaux émis dans le mode de fonctionnement original diffère de la séquence de signaux émis dans le mode de fonctionnement standard par le sens de ces séquences, la direction restant la même d’un mode de fonctionnement à l’autre.

Selon une caractéristique de l’invention, la séquence de signaux originaux émis dans le mode de fonctionnement original diffère de la séquence de signaux émis dans le mode de fonctionnement standard par la position de la première électrode ou du premier groupe d’électrodes alimenté électriquement au début de la séquence de signaux.

Selon une caractéristique de l’invention, l’orientation de la séquence de signaux générée dans le mode de fonctionnement standard est selon une première direction axiale ou une deuxième direction axiale perpendiculaires entre elles, et dans lequel l’orientation de la séquence de signaux générée dans le mode de fonctionnement original est inclinée par rapport à la première direction axiale et par rapport à la deuxième direction axiale. Selon une caractéristique de l’invention, le module de commande est configuré pour comparer les données aérodynamiques reçues à des valeurs seuils correspondantes, le mode de fonctionnement original étant mis en œuvre en fonction du dépassement ou non d’une de ces valeurs seuils. Dans le contexte précédemment évoqué où les données aérodynamiques peuvent consister en la vitesse du véhicule, la direction du vent ou la vitesse de ce dernier, on comprend que le module de commande pourra être paramétré de sorte que le mode de fonctionnement original ne sera mis en œuvre que si la vitesse du véhicule est au-delà d’une vitesse standard, et/ou si la vitesse du vent est au-delà d’une vitesse standard. De manière alternative ou complémentaire, le module de commande pourra être paramétré de sorte que le mode de fonctionnement original ne sera mis en œuvre que si la direction du vent présente un angle par rapport à la direction d’avancement du véhicule qui va au-delà d’une valeur d’angle définie.

Selon une caractéristique de l’invention, les électrodes se présentent sous la forme de motifs ponctuels formant une matrice de colonnes et de rangées d’électrodes, la première direction axiale étant parallèle à la direction des colonnes d’électrodes et la deuxième direction axiale étant parallèle à la direction des rangées d’électrodes. De tels motifs ponctuels peuvent présenter une forme rectangulaire, circulaire ou tout autre forme assurant un bon fonctionnement du dispositif de nettoyage. Les électrodes sont réparties au niveau de la surface vitrée de manière ordonnée, formant ainsi des rangées et des colonnes d’électrodes.

Selon une caractéristique de l’invention, chacun des signaux de la séquence de signaux est adressé à un groupe d’électrodes formant une ligne d’électrodes, les différentes lignes d’électrodes relatives à une même séquence de signaux étant parallèles entre elles. Autrement dit, un seul signal émis par le module de commande peut être adressé à plusieurs électrodes. La séquence de signaux consiste ainsi à activer successivement autant de lignes d’électrodes qu’il y a de signaux.

Toutes les lignes d’électrodes activés par l’ensemble des signaux de la séquence de signaux sont parallèles entre elles. Le fluide, attiré par chacune des lignes d’électrodes, est ainsi mis en mouvement selon un seul sens de déplacement lors de l’ensemble de la séquence de signaux. Le sens de déplacement du fluide sous l’influence de la séquence de signaux est perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire aux lignes d’électrodes activées lors de l’émission de la séquence de signaux.

Comme cela a été évoqué précédemment, les lignes d’électrodes peuvent présenter n’importe quelle orientation. Les lignes d’électrodes peuvent par exemple être des rangées horizontales, des colonnes verticales, ou bien être obliques par rapport aux rangées horizontales et aux colonnes verticales, selon que le module de commande tient compte ou non des facteurs aérodynamiques.

Chaque ligne d’électrodes peut être activé partiellement ou entièrement. Autrement dit il est possible qu’un signal n’active pas la totalité des électrodes d’une ligne d’électrodes. Il est également possible que le nombre d’électrodes par ligne d’électrodes varie d’une ligne d’électrodes à une autre lors de l’émission d’une seule et même séquence de signaux. C’est notamment le cas lorsque les lignes d’électrodes relative à une séquence de signaux sont obliques, dans le mode de fonctionnement original mis en œuvre lorsque des facteurs aérodynamiques sont considérés, et que ces lignes diffèrent donc l’une par rapport à l’autre en termes de longueur.

Selon une caractéristique de l’invention, l’ensemble de lignes est divisé en sections, chacune des sections comprenant une pluralité d’électrodes et recevant au moins une séquence de signaux générant le mouvement du fluide selon un sens de déplacement spécifique. Lorsqu’aucun facteur aérodynamique n’influe sur l’évacuation du fluide hors de la surface vitrée, seule l’émission de séquence de signaux est efficiente. Dans cette situation, procéder à l’évacuation du fluide de manière unidirectionnelle grâce à une seule séquence de signaux n’est pas la méthode la plus rapide. D’une manière générale, en l’absence de facteurs aérodynamiques, il convient d’éliminer le fluide en le dirigeant vers un bord de la surface vitrée le plus proche de sa position. C’est pourquoi l’ensemble de lignes d’électrodes est virtuellement divisé en une pluralité de sections. Le découpage de la surface vitrée en plusieurs sections et le pilotage distinct de l’alimentation électrique des électrodes d’une section à l’autre permet le déplacement du fluide vers le bord de la surface vitrée situé à proximité de ladite section. Le fluide a ainsi moins de distance à parcourir sur la surface vitrée avant d’être évacué, ce qui réduit le délai d’évacuation du fluide de manière considérable.

Selon une caractéristique de l’invention, le module de commande est apte à émettre une séquence de signaux à chacune des sections de manière simultanée. Le module de commande émet ainsi plusieurs séquences de signaux à la fois, à raison d’une séquence de signaux par section. Chacune des séquences de signaux permet l’évacuation du fluide hors de la section qui lui est propre. En émettant les séquences de signaux de manière simultanée, le fluide est évacué de toutes les sections de l’ensemble de lignes d’électrodes de manière simultanée également. Le fluide est ainsi éliminé de l’entièreté de la surface vitrée afin d’assurer un champ de vision libre pour le système optique, et ce le plus rapidement possible en l’absence de facteurs aérodynamiques, c’est-à-dire dans le mode de fonctionnement standard.

Selon une caractéristique de l’invention, la séquence de signaux est répétée cycliquement sur une période définie ou jusqu’à une instruction de fin de nettoyage issue du module de commande. Le cycle peut notamment être d’une durée de l’ordre de la dizaine de millisecondes. En d’autres termes, entre l’émission d’un premier signal de la séquence de signaux à destination d’une première ligne d’électrodes et l’émission d’un dernier signal de la séquence de signaux émis à destination d’une dernière ligne d’électrodes, il peut se passer une ou plusieurs dizaines de millisecondes, par exemple 10 à 50 millisecondes. La séquence de signaux est donc rapide et elle peut être répétée à de multiples reprises. Avantageusement, et tel qu’évoqué précédemment, la durée d’une séquence de signaux est significativement inférieure au temps d’acquisition de données du système optique. Les données acquises par ce dernier ne sont ainsi pas affectées par la présence du fluide sur la surface vitrée, étant donné que l’évacuation de celui-ci se fait à une vitesse plus élevée que l’acquisition du système optique. Les séquences de signaux peuvent par exemple être émis par le module de commande suite à l’envoi d’une information au module de commande par un détecteur de fluide, et être désactivées lorsqu’aucune trace de fluide n’est détectée pendant un certain laps de temps.

Selon une caractéristique de l’invention, le module de commande est configuré pour redéfinir la séquence de signaux en fonction des données aérodynamiques reçues à chaque début de cycle. Il est possible que le module de commande génère une ou plusieurs séquences de signaux qui, au cours du cycle de répétition de ces derniers, ne soient plus en adéquation avec les données aérodynamiques reçues. Une telle situation peut survenir par exemple suite à un changement conséquent de la vitesse du véhicule, un changement de la vitesse et/ou de la direction du vent, ou un arrêt du véhicule. Dans ce cas, le module de commande reçoit de nouvelles données aérodynamiques et est apte à interrompre le cycle de répétition de la séquence de signaux qu’il émettait jusqu’alors. Une nouvelle séquence de signaux est par la suite émise et répétée de manière cyclique si nécessaire. Cette nouvelle séquence de signaux vient remplacer la séquence de signaux précédente et est adaptée aux nouvelles données aérodynamiques reçues. On comprend ainsi que le module de commande peut adapter la ou les séquences de signaux en temps réel par rapport aux données aérodynamiques reçues au cours du temps. Le dispositif de nettoyage est ainsi apte à faire évacuer le fluide de manière rapide et efficace, y compris en cas de changement de données aérodynamiques.

Selon une caractéristique de l’invention, la surface vitrée est hydrophobe. On comprend que pour une évacuation optimale des gouttes de la surface vitrée, cette dernière ne doit pas retenir les gouttes ou exercer une force de frottement trop conséquente vis-à-vis de celles-ci. La surface vitrée est donc traitée pour être hydrophobe, soit directement dans la matière de la surface vitrée, soit par le biais d’un revêtement hydrophobe disposé sur toute la surface vitrée. L’invention couvre également un procédé de nettoyage d’une surface vitrée d’un système optique, ledit procédé de nettoyage étant mis en œuvre par un dispositif de nettoyage tel que décrit précédemment, comprenant : une étape de réception des données aérodynamiques par le module de commande, une étape de génération d’une séquence de signaux en fonction des données aérodynamiques reçues, une étape d’envoi de la séquence de signaux à une pluralité d’électrodes s’étendant sur la surface vitrée, chaque signal de la séquence de signaux étant adressé à au moins une électrode.

Comme cela a été décrit précédemment, le module de commande tient compte des données aérodynamiques reçues pour générer la séquence de signaux. La mise en œuvre d’un mode de fonctionnement original du dispositif de nettoyage est effective dès réception de ces données aérodynamiques dès lors qu’elles sont significatives. En l’absence de réception de données aérodynamiques, ou en cas de réception de données aérodynamiques non pertinentes pour la mise en œuvre du mode de fonctionnement original, le module de commande génère alors une ou plusieurs séquences de signaux relatives au mode de fonctionnement standard du dispositif de nettoyage. On comprend que la mise en œuvre du mode de fonctionnement original, c’est-à-dire d’un mode dans lequel les signaux envoyés aux électrodes tiennent compte des données aérodynamiques, peut avoir lieu au démarrage du véhicule, avant qu’un mode de fonctionnement standard ne soit mis en œuvre, ou au cours du roulage du véhicule, lorsque les conditions aérodynamiques ont évolué et nécessitent un passage d’un mode de fonctionnement standard à un mode de fonctionnement original.

Une fois la séquence de signaux générée, celle-ci est alors émise par le module de commande vers les électrodes concernées. L’ensemble du procédé se déroule durant un laps de temps de l’ordre de quelques dizaines de millisecondes. Selon une caractéristique de l’invention, le procédé de nettoyage est répétable par itérations successives d’au moins une des étapes dudit procédé sur une période définie ou jusqu’à une instruction de fin de nettoyage issue du module de commande. Chaque répétition du procédé de nettoyage correspond à un cycle d’émission tel que décrit précédemment. Ainsi, lors des répétitions du procédé, seule l’étape d’envoi de la séquence de signaux est nécessairement répétée. En effet, si les données aérodynamiques reçues lors d’une itération du procédé sont identiques ou sensiblement identiques aux données aérodynamiques obtenues lors de l’itération précédente, il n’est pas nécessaire de générer une séquence de signaux étant donné que celle-ci a déjà été générée lors de l’itération précédente. La séquence de signaux peut ainsi être émise dès réception des données aérodynamiques.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels : figure î est une vue générale d’un véhicule comprenant un système optique, figure 2 est une vue rapprochée du système optique embarqué dans le véhicule, figure 3 est une représentation schématique d’un dispositif de nettoyage selon l’invention, figure 4 est une représentation schématique d’une surface vitrée du dispositif de nettoyage permettant d’illustrer le fonctionnement du dispositif de nettoyage dans un mode de fonctionnement standard, en l’absence de facteurs aérodynamiques, figure 5 est une représentation schématique de la surface vitrée du dispositif de nettoyage permettant d’illustrer le fonctionnement du dispositif de nettoyage dans un mode de fonctionnement original, en présence de facteurs aérodynamiques.

Les caractéristiques, variantes et les différentes formes de réalisation de l’invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes aux autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite de manière isolée des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieur.

Un véhicule automobile 1, visible à la figure 1, est équipé d’un système optique 2 pouvant notamment faire partie d’un système d’assistance à la conduite du véhicule. A titre d’exemple non limitatif, ce système d’assistance à la conduite du véhicule peut consister en des systèmes de freinage adaptatif, des systèmes de maintien du véhicule dans la file de circulation, des systèmes d’assistance au parking ou encore des systèmes de conduite automatisée. Le système optique 2 est notamment équipé d’un dispositif de nettoyage selon l’invention, ici non visible, qui permet de conserver propre le système optique 2 pour que les données acquises exploitées par le système d’assistance soient fiables.

Dans l’exemple illustré, il est plus particulièrement rendu visible le système optique 2 disposé dans une calandre 3 du véhicule automobile 1, mais on comprendra de ce qui va suivre qu’un tel système optique 2 pourra être mis en œuvre également ou alternativement à l’arrière ou latéralement par rapport au véhicule automobile 1.

La figure 2 est une vue rapprochée du système optique 2. Ici, le système optique 2 représenté est un système LIDAR, mais l’invention peut s’appliquer sur tout système optique embarqué dans le véhicule. Le système optique 2 est divisé en une zone d’émission 21 et une zone de réception 22, l’ensemble étant recouvert par une surface vitrée 41. Les rayons du système optique 2, ici des rayons lumineux, sont émis à travers la surface vitrée 41 par le biais de la zone d’émission 21 et la zone de réception 22 est configurée pour récupérer les rayons lumineux réfléchis par les éléments de la scène de route. La surface vitrée 41 est équipée d’une pluralité d’électrodes 5, tel que cela est décrit plus en détails par la suite, dont l’alimentation électrique est pilotée pour évacuer, en cas d’intempérie, les gouttes de pluie amenées à se déposer sur la surface vitrée 41 perturbant l’acquisition d’images. Sans que cela soit limitatif de l’invention, la surface vitrée 41 peut être directement intégrée au système optique 2 ou bien être une surface apte à être disposée contre le système optique 2.

Sur la figure 2, la surface vitrée est équipée d’une matrice d’électrodes, dans laquelle les rangées et les colonnes sont respectivement formées par une pluralité d’électrodes se présentant sous la forme de motifs 51 ponctuels. Les motifs 51 tel que représentés sur la figure 2 sont de forme rectangulaire, mais il est tout à fait envisageable d’équiper la surface vitrée 41 de motifs 51 de forme circulaire ou de tout autre forme apte à assurer l’évacuation des gouttes de pluie de manière efficace. Les électrodes 5 s’étendent ici sur toute la surface vitrée 41 afin d’assurer l’évacuation des gouttes de pluie sur l’ensemble de la zone d’émission 21 et de la zone de réception 22 du système optique 2.

La figure 3 est une représentation schématique du dispositif de nettoyage 4 selon l’invention. Le dispositif de nettoyage 4 est apte à agir sur la surface vitrée 41 qui est transparente ou translucide de manière à laisser passer les rayons émis et reçus par le système optique. La surface vitrée 41 peut par exemple être du verre ou du plexiglas. Par ailleurs, la surface vitrée 41 est hydrophobe, soit par traitement direct dans la matière, soit par recouvrement d’un revêtement hydrophobe.

La surface vitrée peut être une partie intégrante du système optique ou un élément rapporté sur ce dernier D’une manière avantageuse, si la surface vitrée 41 ne fait pas partie intégrante du système optique, la surface vitrée 41 est configurée pour que ses dimensions soient identiques ou sensiblement identiques aux dimensions du système optique, par exemple aux dimensions de la surface des zones d’émission et de réception du système optique. Sur la figure 3, la surface vitrée 41 se présente sous une forme rectangulaire, toute forme différente est envisageable. D’une manière générale, que la surface vitrée 41 fasse partie du système optique ou bien soit un élément rapporté sur le système optique, la surface vitrée 41 est avantageusement adaptée à une forme du système optique.

L’agencement de la surface vitrée du système optique est tel qu’elle est tournée vers l’extérieur du véhicule et donc exposée aux projections d’eau ou de liquide de nettoyage. Un fluide, ici schématiquement illustré par des gouttes 8, peut ainsi être présente sur la surface vitrée 41. Le fluide peut par exemple correspondre à des gouttes 8 de pluie en cas d’intempéries. La quantité de gouttes 8 peut ainsi être variable, par exemple selon la météo, et elle est répartie de manière aléatoire sur la surface vitrée 41. Le dispositif de nettoyage 4 a pour fonction d’évacuer ces gouttes 8 hors de la surface vitrée 41 afin de ne pas gêner l’acquisition de données par le système optique à travers la surface vitrée.

Les électrodes 5 sont disposées au sein de la surface vitrée 41. Les électrodes 5 sont déposées sur un substrat et recouvertes d’une couche de matériau diélectrique, le cas échéant recouverte d’un revêtement hydrophobe tel qu’évoqué précédemment. Toutes ces couches, ainsi que les électrodes 5, sont transparentes ou sensiblement transparentes afin de ne pas occulter le champ de vision du système optique.

Les électrodes 5 sont agencées les unes à côté des autres en formant une matrice s’étendant sur sensiblement toute la surface vitrée. Dans l’exemple illustré, la matrice ainsi formée est une matrice régulière de rangées et de colonnes respectivement formées par un alignement d’électrodes.

Tel que cela va être décrit plus en détails ci-après, les électrodes 5 sont alimentées électriquement selon des séquences spécifiques pour attirer les gouttes de liquide dans la direction souhaitée par des déplacements de proche en proche, d’une électrode alimentée dans une première étape de la séquence vers une électrode voisine alimentée dans une deuxième étape de la séquence.

Plus particulièrement, une pluralité d’électrodes 5 est alimentée simultanément à chaque étape de la séquence, de manière à réaliser des alimentations successives de lignes 11 d’électrodes en lignes 11 d’électrodes. Le dispositif de nettoyage 4 comprend également un module de commande 42. Le module de commande 42 est configuré pour créer des instructions de commande de signaux 44 d’alimentation électrique à destination de chacune des électrodes 5, ou de chacune des lignes 11 d’électrodes. Un unique signal 44 est ainsi destiné à une électrode 5 ou une ligne 11 d’électrodes 5. Lorsque l’électrode 5 ou la ligne 11 d’électrodes 5 est traversée par le courant électrique généré suite à ce signal, les gouttes 8 situées à proximité de ladite électrode 5 ou de ladite ligne 11 sont attirées par cette ou ces électrode(s).

La présence de gouttes 8 sur la surface vitrée 41 peut par exemple être détectée par un capteur, non représenté sur la figure 3, qui envoie une information de détection 43 au module de commande 42. Le module de commande 42 a donc pour fonction d’émettre les signaux 44 vers les électrodes 5, plus précisément vers un composant électronique autorisant ou non le passage du courant électrique à travers les électrodes 5, suite à la réception de l’information de détection 43.

Le module de commande 42 est configuré pour créer des séquences 45 de signaux, c’est-à-dire différents signaux 44 temporaires successifs, qui génèrent une traversée de courant électrique successivement au sein d’électrodes voisines 5 ou de lignes 11 d’électrodes 5 voisines auxquelles chacun des signaux 44 est destiné. Le courant électrique traversant l’électrode 5 ou la ligne 11 d’électrodes 5 est dit temporaire en ce que l’alimentation électrique de l’électrode 5 ou de la ligne 11 d’électrodes 5 est réalisée pendant un bref laps de temps puis coupée de manière quasiment immédiate. On génère ainsi une séquence 45 lors de laquelle du courant électrique passe de manière séquencée dans des électrodes ou des lignes d’électrodes voisines, et les gouttes 8 peuvent être ainsi attirées d’une électrode 5 vers une autre ou d’une ligne 11 d’électrodes 5 vers une autre, afin de générer de proche en proche un mouvement des gouttes 8 en direction d’un bord de la surface vitrée.

Le sens du déplacement des gouttes mis en œuvre grâce à l’alimentation électrique successive d’électrodes voisines ou de lignes d’électrodes voisines est défini par l’orientation de la séquence de signaux, ou en d’autres termes par l’orientation de la droite reliant les deux électrodes voisines successivement allumées, ou par l’orientation de la droite perpendiculaire aux deux lignes voisines d’électrodes successivement allumées.

Il convient de noter que dans la description, une ligne 11 d’électrodes 5, c’est- à-dire le motif formé par la pluralité d’électrodes alimentées simultanément, peut présenter des orientations diverses. A titre d’exemples spécifiques, et tel que représenté sur la figure 3, les lignes 11 d’électrodes 5 peuvent être des colonnes 12 d’électrodes 5, des rangées 13 d’électrodes 5 ou encore des diagonales 14 d’électrodes 5. Les colonnes 12 d’électrodes 5 et les rangées 13 d’électrodes 5 sont orientées de telle sorte à être perpendiculaire entre elles de manière à former la matrice d’électrodes préalablement évoquée. Les diagonales 14 d’électrodes 5 quant à elle sont orientées de manière oblique. L’oblicité des diagonales 14 d’électrodes 5 est variable mais est établie de sorte à ce que les diagonales 14 d’électrodes 5 ne soient ni parallèles aux colonnes 12 d’électrodes 5, ni parallèles aux rangées 13 d’électrodes 5.

Comme cela est représenté sur la figure 3, une électrode 5 peut faire partie de plusieurs lignes 11 d’électrodes 5.

A titre d’exemple illustré sur la figure 3, le module de commande émet une séquence 45 de signaux 44, chacun des signaux 44 étant adressé à l’une parmi une suite de colonnes 12 d’électrodes parallèles entre elles. Un premier signal est adressé à une colonne 12 de cette suite de colonnes, puis un deuxième signal est adressé à la colonne 12 d’électrodes 5 adjacente, et ainsi de suite. L’activation successive des colonnes 12 d’électrodes entraîne les gouttes 8 en mouvement selon un sens de déplacement 7, perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire à la direction des colonnes 12 d’électrodes 5. L’émission de chacun des signaux 44 de la séquence 45 est différé dans le temps l’un par rapport à l’autre afin que les colonnes 12 d’électrodes 5 adjacentes soient traversées par un courant électrique également de manière différée et que le mouvement des gouttes 8 puisse être généré d’une colonne électrode à l’autre.

On va décrire par la suite les différentes modes de fonctionnement de l’invention pouvant être mis en œuvre par le module de commande du dispositif de nettoyage selon l’invention, et notamment un mode de fonctionnement standard en référence à la figure 4 et un mode de fonctionnement original, fonction de la prise en compte de données aérodynamiques en référence à la figure 5. Le dispositif de nettoyage selon l’invention est particulier en ce que l’on passe d’un mode de fonctionnement à l’autre en modifiant le sens du déplacement des gouttes par une modification de l’orientation de la séquence, et plus particulièrement par une modification de l’orientation des lignes d’électrodes qui sont simultanément alimentées électriquement.

Selon l’invention, le dispositif de nettoyage est tel que le module de commande 42 est configuré pour recevoir une pluralité de données aérodynamiques 9, en plus de l’information de détection 43, susceptibles d’être prises en compte pour adapter le mode de fonctionnement et générer un mode de fonctionnement original. Les données aérodynamiques 9 peuvent correspondre à des informations propres à la dynamique du véhicule, et par exemple la vitesse du véhicule si celui-ci est en déplacement, et/ou consister en des données météorologiques, par exemple une direction et/ou une vitesse du vent. Les données aérodynamiques 9 peuvent notamment être mesurées par un dispositif de mesure 90, externe au dispositif de nettoyage 4. Pour mesurer les données aérodynamiques 9, et notamment les données aérodynamiques présentées ci-dessus, le dispositif de mesure 90 peut par exemple comprendre un accéléromètre, une girouette et/ou un anémomètre. Il convient de noter que le dispositif de nettoyage selon l’invention peut comporter un capteur spécifique destiné à récupérer de telles données aérodynamiques, ou bien prévoir la récupération de ces données sur le réseau embarqué du véhicule sur lequel cette information est disponible.

Les données aérodynamiques 9 sont transmises au module de commande 42 en temps réel. Le module de commande 42 peut ainsi adapter les instructions de commande relative à la séquence 45 de signaux 44 d’alimentation électrique appropriée en fonction des données aérodynamiques 9 reçues, dans le but d’optimiser la vitesse d’évacuation des gouttes 8 hors de la surface vitrée. D’une manière avantageuse, le module de commande 42 peut par exemple générer une séquence 45 de signaux 44 de sorte à générer un mouvement selon un sens de déplacement 7 des gouttes 8 identique ou sensiblement identique à la direction du vent. Ainsi, les gouttes 8 sont mises en mouvement à la fois via la séquence 45 de signaux 44 créant la succession de courant électriques traversant les électrodes 5, et via la force du vent exercée sur les gouttes 8. Ces dernières sont évacuées plus rapidement que grâce à seulement la séquence 45 de signaux 44 émise par le module de commande 42. Cela permet également d’éviter une potentielle évacuation des gouttes 8 selon un sens de déplacement 7 contraire à la direction du vent qui peut rendre difficile l’évacuation des gouttes 8 si la vitesse du vent est significative.

La prise en compte de la vitesse du véhicule comme donnée aérodynamique 9 peut également s’avérer utile lorsque la surface vitrée n’est pas disposée perpendiculairement à la direction d’avancement du véhicule. Par exemple, ceci peut être le cas lorsque le système optique, et par analogie la surface vitrée 41, est disposé latéralement par rapport au véhicule. Lorsque le véhicule est en mouvement, les gouttes 8 ont alors tendance à effectuer naturellement un mouvement le long de la surface vitrée 41 dont le sens est opposé à un sens de déplacement du véhicule. Ainsi, si le module de commande 42 reçoit une donnée aérodynamique 9 indiquant une vitesse significative du véhicule, le module de commande 42 peut alors modifier le mode de fonctionnement et prévoir un mode de fonctionnement original dans lequel il émet une séquence 45 de signaux 44 appropriée permettant de générer l’évacuation des gouttes 8 selon le même sens de déplacement que le mouvement naturel de ces dernières dû au déplacement du véhicule.

D’après les différents exemples décrits ci-dessus, le module de commande 42 peut donc adapter la séquence 45 de signaux 44 émise en fonction des données aérodynamiques 9 reçues. Ainsi, s’il peut sembler logique d’évacuer une goutte 8 présente sur la surface vitrée 41 selon le sens de déplacement 7 orienté vers un bord de la surface vitrée 41 le plus proche d’une position de la goutte 8, tel que cela peut notamment être mis en œuvre dans un fonctionnement standard, il a été conçu par les inventeurs qu’il peut ne pas s’agir de la méthode la plus rapide pour évacuer ladite goutte 8 en fonction des données aérodynamiques 9 et le mode de fonctionnement original évoqué et décrit plus en détails ci-après permet cette évacuation rapide.

Par ailleurs, selon les données aérodynamiques 9 reçues, il peut être envisagé que le module de commande 42 génère une séquence 45 de signaux 44 destinée à des lignes 11 d’électrodes 5 n’étant pas nécessairement adjacentes l’une par rapport à l’autre. En d’autres termes, une ligne d’électrodes non alimentée peut être interposée entre deux lignes d’électrodes qui vont être successivement alimentées par la séquence 45 de signaux 44 instruite par le module de commande. Ceci permet de limiter la consommation électrique nécessaire au déplacement des gouttes 8, ces dernières étant entraînées par un facteur lié aux données aérodynamiques 9 selon une force suffisante pour compenser le fait qu’une ligne 11 d’électrodes 5 sur laquelle passent les gouttes ne soit pas alimentée et ne participe pas à l’attraction de proche en proche des gouttes.

Après l’émission d’une séquence 45 de signaux 44 vers les électrodes 5, le module de commande 42 est apte à émettre à plusieurs reprises au moins une nouvelle séquence 45 de signaux 44 pour évacuer d’autres gouttes 8 qui se sont déposées entre temps sur la surface vitrée 41. L’émission d’une nouvelle séquence 45 de signaux 44 forme un cycle d’émission, configuré pour être répétable. Le cycle d’émission dure entre 10 millisecondes et 50 millisecondes. Un tel laps de temps est largement inférieur au temps d’acquisition moyen du système optique qui est d’environ 200 millisecondes. L’image transmise par le système optique est donc maintenue nette au vu de la rapidité d’évacuation des gouttes 8 de la surface vitrée 41. Le module de commande 42 répète le cycle d’émission des séquences 45 de signaux 44, tant que le capteur détecte des gouttes 8 qui se déposent sur la surface vitrée 41.

Le module de commande 42 stoppe les émissions de séquences 45 de signaux 44 lorsqu’il ne reçoit plus l’information de détection 43.

Lors de la répétition du cycle d’émission de la séquence 45 de signaux 44, il est possible qu’un facteur aérodynamique varie, par exemple suite à une accélération ou un ralentissement du véhicule, ou bien à un changement de direction du vent. Une telle variation est mesurée en temps réel par le dispositif de mesure 90 et les données aérodynamiques 9 correspondantes sont alors transmises au module de commande 42. Suite à la réception des données aérodynamiques 9, le module de commande 42 peut alors modifier la séquence 45 de signaux 44 afin de former une nouvelle séquence 45 de signaux 44 plus adaptée que la séquence 45 répétée jusqu’alors, et ce en fonction des données aérodynamiques 9 nouvellement reçues.

La figure 4 représente la surface vitrée 41 et permet de décrire l’évacuation des gouttes selon un mode de fonctionnement standard, c’est-à-dire lorsqu’aucun facteur aérodynamique n’est à considérer, par exemple lorsque le véhicule est à l’arrêt ou roule très lentement et/ou que le vent est faible ou inexistant. Sur la figure 4, la surface vitrée 41 est en deux dimensions. Les lignes 11 d’électrodes 5 forment alors une matrice d’électrodes 5 en deux dimensions, la matrice d’électrodes 5 étant confondu avec un plan d’allongement de la surface vitrée 41.

Dans un tel fonctionnement standard, l’évacuation des gouttes se fait par un déplacement de chaque goutte depuis la zone de la surface vitrée sur laquelle elle est tombée jusqu’au bord ou l’un des bords de la surface vitrée 41 le plus proche de la position de cette goutte.

Sur la figure 4, les électrodes 5 forment une matrice de douze rangées 13 d’électrodes 5 par seize colonnes 12 d’électrodes 5. Afin de favoriser la rapidité d’évacuation des gouttes en l’absence de facteurs aérodynamiques, dans un fonctionnement standard, la matrice d’électrodes 5 est divisée en quatre sections représentées en pointillés, chacune des sections impliquant une orientation particulière de la séquence de signaux et donc un sens de déplacement spécifique des gouttes vers l’un des bords de la surface vitrée. Au cours de la description de la figure 4, les termes « gauche », « droite »,

« supérieur » et « inférieur » correspondront à des indications relatives à la géométrie de la matrice d’électrodes telle que représentée dans le plan de la figure 4, étant entendu que ces termes ne sont pas limitatifs d’une implantation du système optique sur le véhicule.

La matrice d’électrodes 5 comprend ainsi une première section 101 composée des trois rangées 13 d’électrodes 5 supérieures de la matrice d’électrodes 5. Les électrodes 5 de la première section 101 sont alimentées selon une séquence de signaux permettant d’entraîner les gouttes vers un premier bord

411 de la surface vitrée 41 et selon un premier sens de déplacement 7a, à savoir un premier signal commun à toutes les électrodes de la rangée la plus proche du centre de la surface vitrée, puis un deuxième signal commun à toutes les électrodes de la rangée voisine, puis un troisième signal commun à toutes les électrodes de la rangée la plus proche du bord supérieur, ou premier bord 411 de la surface vitrée. Les gouttes situées à proximité ou au sein de la première section 101 sont ainsi évacuées via le premier bord 411 en se déplaçant selon le premier sens de déplacement 7a.

La matrice d’électrodes 5 comprend une deuxième section 102 composée des trois rangées 13 d’électrodes 5 inférieures de la matrice d’électrodes 5. La deuxième section 102 assure le mouvement des gouttes selon un deuxième sens de déplacement 7b, en direction d’un deuxième bord 412 de la surface vitrée 41. Le principe de séquences de signaux émis par le module de commande est identique à celui de la première section 101, la traversée du courant électrique au sein de chaque rangée d’électrodes se faisant successivement de la rangée d’électrodes la plus éloignée du deuxième bord

412 à la rangée d’électrodes directement voisine de ce deuxième bord 412, les gouttes situées au niveau ou à proximité de la deuxième section 102 étant donc évacuées de la surface vitrée 41 via le deuxième bord 412 en se déplaçant selon le deuxième sens de déplacement 7b.

Les six rangées 13 d’électrodes 5 centrales sont divisées en une troisième section 103 et en une quatrième section 104. L’ensemble des électrodes 5 de la troisième section 103 regroupe les huit colonnes 12 d’électrodes 5 les plus à gauche de la matrice d’électrodes 5, à l’exception des électrodes 5 présentes dans la première section 101 et dans la deuxième section 102. L’ensemble d’électrodes 5 de la quatrième section 104 regroupe les huit colonnes d’électrodes 5 les plus à droite de la matrice d’électrodes 5, à l’exception des électrodes 5 présentes dans la première section 101 et dans la deuxième section 102. Les électrodes 5 de la troisième section 103 sont soumises à une séquence de signaux entraînant le déplacement des gouttes vers un troisième bord 413 de la surface vitrée 41, selon un troisième sens de déplacement 7c. Là encore les séquences de signaux sont telles que le courant électrique traverse d’abord une colonne d’électrodes 5 de la troisième section 103 les plus éloignées du troisième bord 413 puis de proche en proche des colonnes d’électrodes jusqu’à une colonne d’électrodes les plus proches de ce troisième bord 413. Il est à noter que seule une partie de chaque colonne 12 d’électrodes 5 est activée par la séquence de signaux adressée à la troisième section 103.

Le processus est identique pour la quatrième section 104, en mode miroir par rapport à la troisième section 103, de sorte que la séquence de signaux adressée aux électrodes 5 de la quatrième section 104 entraîne les gouttes selon un quatrième sens de déplacement 7d, en direction d’un quatrième bord 414.

Les séquences de signaux adressées à chacune des sections de la matrice d’électrodes 5 peuvent être émises de manière simultanée. En émettant les séquences de signaux adressées aux quatre sections de la matrice d’électrodes 5, le module de commande assure ainsi l’évacuation de l’ensemble des gouttes qui se déposent sur la surface vitrée 41. Comme cela a été décrit précédemment, les séquences de signaux peuvent se répéter de manière cyclique en cas de dépôt récurrent de gouttes sur la surface vitrée 41, par exemple durant une intempérie.

La division de la matrice d’électrodes 5 en sections telle que représentée sur la figure 4 ne constitue qu’un exemple non exhaustif de processus d’évacuation des gouttes en mode de fonctionnement standard, c’est-à-dire en l’absence de facteurs aérodynamiques à considérer. Il est possible d’imaginer d’autres exemples, l’essentiel étant d’assurer une évacuation des gouttes la plus rapide possible.

La figure 5 représente la surface vitrée 41 comprenant une matrice d’électrodes 5 identique à celle présentée en figure 4. La figure 5 permet de décrire l’évacuation des gouttes dans un mode de fonctionnement original tel qu’il peut être mis en œuvre selon l’invention, c’est-à-dire lorsqu’au moins un facteur aérodynamique pouvant influencer l’évacuation des gouttes hors de la surface vitrée 41 est pris en compte. Tel que cela a été décrit en figure 3, les facteurs aérodynamiques sont mesurés par le dispositif de mesure 90, et les données aérodynamiques 9 qui résultent de telles mesures sont transmises au module de commande qui est apte à adapter les séquences de signaux afin d’évacuer les gouttes hors de la surface vitrée 41 de manière cohérente par rapport aux données aérodynamiques 9 reçues. En d’autres termes, et tel que cela a pu être évoqué précédemment, le module de commande 42 est configuré pour modifier ses instructions de commande et passer d’un mode de fonctionnement standard à un mode de fonctionnement original dès lors que des facteurs aérodynamiques sont estimés suffisamment importants pour être considérés. A titre d’exemple, et tel qu’illustré sur la figure 5, les données aérodynamiques 9 correspondent à un déplacement des gouttes sur la surface vitrée par un vent puissant dont la direction est symbolisée par une flèche.

Les données aérodynamiques, à savoir l’orientation du vent, sont telles que les gouttes présentes sur la surface vitrée 41 ont tendance à globalement se déplacer selon le sens d’orientation de la flèche symbolisant le vent.

Les facteurs aérodynamiques relatifs aux données aérodynamiques 9 ont donc tendance à naturellement entraîner les gouttes selon un cinquième sens de déplacement 7e. La séquence de signaux émise par le module de commande lorsque le dispositif de nettoyage selon l’invention fonctionne selon le mode de fonctionnement original doit donc être adaptée pour entraîner les gouttes également selon le cinquième sens de déplacement 7e. Comme cela a été décrit précédemment, l’adaptation du mode de fonctionnement aux facteurs aérodynamiques peut survenir par exemple lors du démarrage du dispositif de nettoyage, ou bien en plein cycle de répétition de séquences de signaux d’un mode de fonctionnement standard, par exemple les séquences de signaux décrites en figure 4, si les facteurs aérodynamiques apparaissent de manière soudaine.

On va décrire plus particulièrement le cas où les facteurs aérodynamiques, et notamment le sens du vent par rapport à l’orientation du véhicule, sont tels que le cinquième sens de déplacement est oblique, c’est-à-dire ni parallèle ni perpendiculaire, par rapport aux rangées ou colonnes d’électrodes 5. L’adaptation du mode de fonctionnement standard pour mettre en œuvre le mode de fonctionnement original vise donc à générer une séquence de signaux dans laquelle l’orientation de la séquence de signaux, et donc l’orientation des lignes d’électrodes lorsque ce sont des lignes d’électrodes qui sont alimentées les unes après les autres lors de la séquence de signaux, est inclinée par rapport à une rangée ou une colonne d’électrodes. Pour reprendre la terminologie évoquée en référence à la figure 3, le module de commande va alors générer une instruction de commande pour l’émission d’une séquence de signaux adressés à des diagonales 14 d’électrodes 5. Il peut notamment être prévu, en fonction des données aérodynamiques 9 analysées, qu’une unique séquence de signaux soit active dans ce mode de fonctionnement original.

Chaque signal de la séquence de signaux est émis en direction d’une diagonale 14 d’électrodes 5, la séquence étant telle qu’un signal successif à un précédent signal permet l’alimentation électrique d’une diagonale 14 d’électrodes 5 adjacente à la diagonale 14 d’électrodes 5 alimentée électriquement au pas précédent. Toutes les diagonales 14 d’électrodes 5 activées lors de l’émission de la séquence de signaux sont parallèles entre elles et perpendiculaires ou sensiblement perpendiculaires au cinquième sens de déplacement 7e.

Afin de s’assurer que l’ensemble des gouttes présentes sur la surface vitrée 41 soit dirigé hors de cette surface vitrée, toutes les électrodes présentes sur cette diagonale sont alimentées et l’on comprend que lors de la séquence de signaux, le nombre d’électrodes 5 activées par diagonale 14 d’électrodes va varier selon la diagonale 14 d’électrodes 5 impliquée. En effet, du fait de l’orientation oblique de la séquence de signaux et des dimensions ici rectangulaires de la matrice d’électrodes 5, les diagonales 14 d’électrodes 5 n’ont pas toutes une même longueur et ne comprennent pas toutes un même nombre d’électrodes 5.

Pour illustrer cela, trois exemples de signaux, faisant partie d’une séquence de signaux émise par le module de commande dans un mode de fonctionnement original, et de ce fait impliquant l’alimentation électrique d’une des diagonales 14 d’électrodes 5, sont illustrés par des segments pointillés sur la figure 5.

Chaque électrode 5 d’une des diagonales représentées par l’un des segments pointillés est activée lors de l’émission du signal qui lui est relatif. Il est ainsi possible d’observer un premier signal original 441, ledit signal étant chronologiquement l’un des premiers signaux de la séquence de signaux du mode de fonctionnement original. Le premier signal original 441 implique une diagonale 14 d’électrodes 5 située à proximité d’un coin de la surface vitrée 41, faisant ici la jonction entre le premier bord 411 et le troisième bord 413. Le premier signal original 441 n’implique ici que trois électrodes 5.

Dans l’exemple illustré, l’orientation de la diagonale 14 d’électrodes est telle que cette diagonale forme une bissectrice d’un angle droit agencé entre une rangée et une colonne. Il convient de noter que cet exemple n’est pas limitatif et que l’orientation du vent pourrait impliquer une orientation angulaire de la diagonale d’électrodes différente.

Par ailleurs, dans l’exemple illustré, le premier signal original 441 est envoyé à une des diagonales d’électrodes la plus proche du coin approprié de la matrice, mais il conviendra de noter que le module de commande pourrait choisir, par exemple en fonction de la force du vent et de l’importance d’avoir une zone centrale de la surface vitrée parfaitement propre, d’envoyer le premier signal original 441 à une diagonale d’électrodes située plus au centre de la surface vitrée.

La séquence de signaux dans ce mode de fonctionnement original se poursuit avec l’émission d’un deuxième signal original 442. Ce dernier est envoyé en direction des électrodes formant une deuxième diagonale 14 voisine de celle précédemment alimentée, cette deuxième diagonale contenant un nombre plus important d’électrodes 5 que la diagonale 14 alimentée par le premier signal original 441. Le deuxième exemple 442 de signal implique ici une diagonale 14 composée de douze électrodes 5, ce qui constitue un maximum pour les dimensions de la matrice d’électrodes 5 et l’orientation de la séquence de signaux tel qu’illustré à titre d’exemple sur la figure 5. Le mode de fonctionnement original se poursuit encore avec un troisième signal original 443. D’un point de vue de succession chronologique de la séquence de signaux, le troisième signal original 443 est postérieur au premier signal original 441 et au deuxième signal original 442. On peut constater qu’en se rapprochant de la fin de séquence, les diagonales 14 d’électrodes 5 alimentées électriquement sont de plus en plus rapprochées d’un coin diagonalement opposé au coin près duquel le premier signal de la séquence a été initiée, ici le coin faisant la jonction entre le deuxième bord 412 et le quatrième bord 414. Le nombre d’électrodes 5 de la diagonale 14 d’électrodes 5 impliquée par le troisième signal original 443 est ainsi ici inférieur au nombre d’électrodes 5 de la diagonale 14 d’électrodes 5 impliquée par le deuxième signal original 442. La diagonale 14 d’électrodes 5 impliquée par le troisième signal original 443 comporte en effet huit électrodes.

D’une manière générale, la mise en œuvre d’un mode de fonctionnement original, modifiant le mode de fonctionnement standard sur la base d’une prise en compte de données aérodynamiques, implique une modification de l’orientation des lignes d’électrodes activées successivement lors d’une séquence 45 de signaux 44, et notamment une inclinaison de ces lignes par rapport aux rangées et colonnes de la matrice. On comprend que c’est l’alimentation électrique de chacune des électrodes qui est pilotée spécifiquement pour qu’une ligne d’électrodes activées sélectivement dans le mode de fonctionnement original prenne la forme d’une diagonale, inclinée par rapport aux agencements physiques des électrodes de la matrice en rangées et colonnes.

Tel que cela se comprend de la description qui précède, le mode de fonctionnement standard est tel que le nombre d’électrodes allumées simultanément lors de chaque étape d’une séquence est sensiblement constant au cours de la séquence, tandis que le mode de fonctionnement original est tel que chaque diagonale 14 d’électrodes 5 alimentée électriquement par chaque signal de la séquence de signaux comprend un nombre variable d’électrodes 5 au cours du déroulé de la séquence. Lorsque le dispositif de nettoyage fonctionne en mode original, les gouttes sont mises en mouvement selon le cinquième sens de déplacement 7e à la fois par le biais de l’orientation et de la force des facteurs aérodynamiques et par le biais de la séquence de signaux originaux adressée à la matrice d’électrodes 5. Tout comme décrit précédemment, la séquence de signaux peut être répétée de manière cyclique, jusqu’à une instruction de fin de nettoyage, où en cas de réception de données aérodynamiques 9 différentes entraînant un changement de l’orientation de la séquence de signaux émise par le module de commande.

Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention.

L’invention, telle qu’elle vient d’être décrite, atteint bien le but qu’elle s’était fixée, et permet de proposer un dispositif de nettoyage d’un système optique comprenant une pluralité d’électrodes dont l’alimentation électrique est pilotée pour assurer l’évacuation d’un fluide s’étant déposé sur une surface vitrée de manière adaptée à certaines conditions aérodynamiques. Des variantes non décrites ici pourraient être mises en œuvre sans sortir du contexte de l’invention, dès lors qu’elles comprennent un dispositif de nettoyage conforme à l’invention. Par exemple, l’invention pourrait s’étendre à tout type de capteurs/émetteurs tels que des capteurs/émetteurs acoustiques ou électromagnétiques.