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Title:
CLOCKWORK MOVEMENT INDICATING MECHANISM THAT ACTS IN RESPONSE TO A REQUEST FOR INFORMATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/104802
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a clockwork movement indicating mechanism that acts in response to a request for information, comprising a control lever (6, 26, 46) for controlling an indicating member (20, 40, 44, 60) and which can co-operate with the latter in order to indicate information in response to a pre-defined trigger event. The control lever (6, 26, 46) is mobile so that it can occupy a plurality of indicating positions, between a rest position and a maximum indicating position, and, in the rest position, the lever co-operates with a rest surface (104, 204) which can be retracted in response to the trigger event. The control lever is intended to co-operate with a first cam (8, 28, 47) having a movement representative of the information and a periphery of variable radius, representative of the information, of which a minimum radius portion is associated with the maximum indicating position. In the rest position, the control lever co-operates with a second cam (10, 30, 48), on the periphery of which the rest surface is arranged. The second cam is intended to be driven by a gear-train (64) in response to the trigger event in order to have a decreasing radius at the control lever and to allow the latter to co-operate with the first cam so as to occupy an indicating position.

Inventors:
WIEDERRECHT JEAN-MARC (CH)
STALDER NICOLAS (FR)
DUBOIS-FERRIERE GUY (FR)
DI BLASI MAXIMILIEN (CH)
WIEDERRECHT LAURENT (CH)
Application Number:
PCT/EP2013/050600
Publication Date:
July 18, 2013
Filing Date:
January 14, 2013
Export Citation:
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Assignee:
AGENHOR SA (CH)
International Classes:
G04B19/02; G04B21/04; G04B21/12
Foreign References:
CH14007A1897-09-30
EP1475681A12004-11-10
EP2159652A12010-03-03
EP1708050A12006-10-04
EP2159652A12010-03-03
EP1215112A22002-06-19
Attorney, Agent or Firm:
RICHARD, François-Régis (CH)
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Claims:
Mécanisme d'indication à la demande d'une information pour mouvement horloger, comprenant

un levier de commande (6, 26, 46) d'un organe d'indication (20, 40, 44, 60) de ladite information, susceptible de coopérer au moins indirectement avec ce dernier pour indiquer ladite information en réponse à un événement de déclenchement prédéfini, ledit levier de commande (6, 26, 46) étant destiné à être monté mobile sur un élément de bâti du mouvement horloger pour prendre une pluralité de positions d'indication, entre une position de repos et une position d'indication maximale,

une surface de repos (104, 204), susceptible d'être escamotée en réponse audit événement de déclenchement, avec laquelle ledit levier de commande (6, 26, 46) est destiné à coopérer dans sa position de repos, sous l'effet de l'action d'un organe élastique (14, 34, 54), et

une première came (8, 28, 47), destinée à être montée pivotante sur un élément de bâti du mouvement horloger et à être entraînée par un premier mobile du mouvement horloger présentant un mouvement représentatif de ladite information, ladite première came présentant une périphérie de rayon variable représentatif de ladite information dont une portion de rayon minimal associée à ladite position d'indication maximale,

ledit levier de commande (6, 26, 46) présentant un premier bec (101 , 201 , 221) destiné à coopérer avec la périphérie de ladite première came (8, 28, 47) pour prendre une position d'indication, sous l'effet de l'action dudit organe élastique (14, 34, 54), en réponse audit événement de déclenchement, ainsi qu'un second bec (102, 202, 222) agencé pour coopérer avec ladite surface de repos (104, 204) dans sa position de repos,

caractérisé en ce que ladite surface de repos (104, 204) est agencée sur une périphérie de rayon variable d'une seconde came (10, 30, 48), cette dernière étant destinée à être montée pivotante sur un élément de bâti du mouvement horloger et à être entraînée par un rouage d'entraînement (64), et en ce que ledit rouage d'entraînement (64) et ladite seconde came (10, 30, 48) sont agencés de telle manière que, en réponse audit événement de déclenchement, ladite seconde came est entraînée en rotation pour présenter un rayon d'indication maximale en regard dudit second bec (102, 202, 222) tel que la course nécessaire à ce dernier pour passer de ladite surface de repos (104, 204) audit rayon d'indication maximale correspond à un déplacement dudit levier de commande (6, 26, 46) égal ou supérieur au déplacement qu'il présente pour passer de sa position de repos à sa position d'indication maximale.

2. Mécanisme selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la périphérie de ladite seconde came ( 10, 30, 48) présente un rayon dont la variation est sensiblement continue entre ladite surface de repos (104, 204) et ledit rayon d'indication maximale.

3. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit rouage d'entraînement (64) et la variation du rayon de la périphérie de ladite seconde came ( 1 0, 30, 48) sont agencés de telle manière que la vitesse de déplacement dudit levier de commande (6, 26, 46) pour passer de sa position de repos à sa position d'indication est sensiblement constante.

4. Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit rouage d'entraînement (64) est agencé pour entraîner ladite seconde came (10, 30, 48) en rotation à vitesse sensiblement constante et pour parcourir un angle prédéfini.

5. Mécanisme selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit angle prédéfini est de 360 degrés.

6. Mécanisme selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite seconde came est symétrique suivant un axe passant par ladite surface de repos et ledit rayon d'indication maximale.

7. Mécanisme selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite seconde came (30, 48) présente une portion étendue présentant une valeur de rayon sensiblement égale ou inférieure à celle dudit rayon d'indication maximale, ledit axe de symétrie de ladite seconde came passant sensiblement par le milieu de ladite portion étendue.

8. Mécanisme selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite portion étendue et ledit rouage d'entraînement (64) sont agencés de telle manière que ledit levier de commande (6, 26, 46) est susceptible de rester dans sa position d'indication maximale pendant au moins 3 secondes, préférablement au moins 5 secondes, après y avoir été conduit en réponse audit événement de déclenchement.

9. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit levier de commande (6, 26, 46) est destiné à être monté rotatif sur un élément de bâti du mouvement horloger.

10. Mécanisme selon la revendication 9, caractérisé

en ce que ledit levier de commande (26, 46) présente un axe de pivotement (32, 52) en référence auquel il est destiné à pivoter ainsi qu'au moins une surface de butée (36, 56), située à une première distance prédéfinie dudit axe de pivotement et, agencée de manière à subir l'effet de l'action dudit organe élastique (34, 54) visant à appliquer ledit levier de commande contre ladite surface de repos (204),

en ce que, d'u ne part, lad ite surface de butée (36, 56) et, d'autre part, lesdits premier et second becs (201 , 202, 221 , 222) sont agencés de part et d'autre dudit axe de pivotement (32, 52), et

en ce que ledit second bec (202, 222) est situé à une distance dudit axe de pivotement (32, 52) supérieure à ladite première distance prédéfinie.

1 1 . Mécanisme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la vitesse de rotation de ladite seconde came (10, 30, 48) est supérieure à celle de ladite première came (8, 28, 47), préférablement d'au moins un facteur 1 0, encore plus préférablement d'au moins un facteur 100 ou 150.

12. Mouvement horloger comportant un mécanisme d'indication à la demande selon l'une quelconque des revendications précédentes agencé pour entraîner un organe d'indication visuelle ( 1 , 2, 4) et/ou un organe d'indication sonore

(44) d'une information.

13. Mouvement horloger selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit levier de commande (6, 26, 46) comprend une première denture ( 16, 36, 56) présentant une liaison cinématique avec un organe d'indication visuelle (1 , 2, 4) d'une information.

14. Mouvement selon la revendication 13, caractérisé en ce que ledit levier de commande (6, 26) comprend une seconde denture ( 18, 38) présentant une liaison cinématique avec un organe d'indication sonore (44) de ladite information.

15. Pièce d'horlogerie comportant un mouvement horloger selon l'une quelconque des revendications 12 à 14.

Description:
Description

MECANISME D'INDICATION A LA DEMANDE D'UNE INFORMATION

POUR MOUVEMENT HORLOGER

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un mécanisme d'indication à la demande d'une information pour mouvement horloger, comprenant un levier de commande d'un organe d'indication de cette information, susceptible de coopérer au moins indirectement avec ce dernier pour indiquer l'information en réponse à un événement de déclenchement prédéfini. Le levier de commande est destiné à être monté mobile sur un élément de bâti du mouvement horloger pour prendre une pluralité de positions d'ind ication, entre une position de repos et une position d'indication maximale. Le mécanisme comporte également une surface de repos, susceptible d'être escamotée en réponse à l'événement de déclenchement et avec laquelle le levier de commande est destiné à coopérer dans sa position de repos, sous l'effet de l'action d'un organe élastique. Le mécanisme comprend en outre une première came, destinée à être montée pivotante sur un élément de bâti du mouvement horloger et à être entraînée par un premier mobile du mouvement horloger présentant un mouvement représentatif de l'information à indiquer, cette première came présentant une périphérie de rayon variable, représentatif de l'information à indiquer, dont une portion de rayon minimal associée à la position d'indication maximale. I l est par ailleurs prévu que le levier de commande présente un premier bec destiné à coopérer avec la périphérie de la première came pour prendre une position d'indication, sous l'effet de l'action d e l 'organe élastique, en réponse à l'événement de déclenchement, ainsi qu'un second bec agencé pour coopérer avec la surface de repos dans sa position de repos.

[0002] Plus précisément, l'invention a pour objet un tel mécanisme d'indication permettant d'indiquer l'information concernée de manière visuelle et / ou sonore. [0003] Par ailleurs, l'invention concerne également un mouvement horloger comportant un tel mécanisme d'indication ainsi qu'une pièce d'horlogerie munie d'un tel mouvement horloger.

[0004] Par indication à la demande, on comprendra que l'indication est réalisée en réponse à une action d'un utilisateur, mais elle pourra également être réalisée en réponse à la survenue d'un événement prédéfini lié au fonctionnement normal du mouvement horloger par exemple, à l'instar d'une sonnerie au passage.

Etat de la technique

[0005] Des mécanismes similaires sont déjà mis en œuvre dans des mouvements horlogers de type à sonnerie.

[0006] La demande EP 1708050 A1 décrit un mouvement horloger de type à répétition minutes qui comporte un mécanisme répondant aux caractéristiques énoncées ci-dessus. Ce mécanisme comprend en particulier une pièce de sonnerie présentant une position de repos et susceptible d'être déplacée en rotation pour prendre une pluralité de positions d'indication, en relation avec une came appelée limaçon des heures, sous l'effet d'un ressort. A cet effet, la pièce de sonnerie présente un premier bec destiné à coopérer avec la périphérie du limaçon des heures pour prendre une position d'indication, en réponse par exemple à une action d'un utilisateur sur un organe de commande externe de la pièce d'horlogerie. La pièce de sonnerie présente un second bec coopérant avec une surface de repos escamotable, portée par une commande des quarts, contre laquelle elle est maintenue en appui par le ressort dans sa position de repos. En réponse à l'action de l'utilisateur, le second bec échappe à la surface de repos pour permettre à la pièce de sonnerie d'aller prendre sa position d'indication, avant d'être ramenée jusqu'en position de repos en fin de cycle d'indication, par une roue entraîneuse, tout en actionnant une levée des heures agencée pour commander un marteau frappant sur un timbre pour indiquer l'heure correspondante.

[0007] On notera que la roue entraîneuse est elle-même entraînée à partir du dévidage d'un barillet, libéré par l'action de l'utilisateur, dont la durée ou l'angle de dévidage est contrôlé par une roue de comptage, également entraînée à partir du même barillet et, agencée pour faire un demi-tour avant d'être verrouillée.

[0008] Ces mécanismes de sonnerie comprennent généralement un régulateur de vitesse contrôlant la vitesse de dévidage du barillet à partir de laquelle est défin i le rythme des frappes du marteau sur le timbre qu i, bien entendu, doit être le plus régulier possible.

[0009] H orm is la com plexité élevée que présentent généralement ces mouvements, les composants mis en œuvre sont parfois fragiles et peuvent être endommagés par des chocs, soit de fonctionnement, soit accidentels, lorsque la montre tombe par exemple. On notera également le risque d'usure rapide de certains composants du fait de frottements parfois importants intervenant dans le fonctionnement de ces mécanismes, qui peut se traduire en une perte de précision intolérable pour la gamme de montres concernée.

[0010] Par ailleurs, le ressort du barillet utilisé pour entraîner le levier de commande doit être suffisamment fort pour surmonter la force du ressort agissant sur ce dernier et permettre son retour à sa position de repos, ce qui peut poser des problèmes supplémentaires liés à l'encombrement global du mécanisme.

[001 1] La demande EP 2159652 A1 , déposée au nom de la Demanderesse, décrit également un mécanisme d'indication à la demande répondant aux caractéristiques mentionnées plus haut.

[0012] Plus précisément, ce mécanisme comprend deux parties fonctionnant de manière similaire, l'une pour afficher la minute et l'autre pour afficher l'heure, à la demande. Chaque partie comprend un levier présentant un premier bec destiné à coopérer avec la périphérie d'une came, dans une position d'indication, d ont la position angulaire est représentative de l'information à afficher. Chaque levier présente par ailleurs un second bec destiné à coopérer avec une bascule susceptible d'occuper deux positions angulaires différentes, en fonction de l'état d'une roue à colonnes avec laquelle elle coopère. Dans une première position de la bascule, d'indication, le levier est libre de prendre appui sur la première came pour indiquer l'heure, respectivement la minute. Dans une seconde position de la bascule, de repos, celle-ci exerce une pression sur le levier pour l'éloigner de la came, de telle manière que l'heure courante n'est plus affichée. Un même organe élastique est destiné à appliquer le levier de commande contre la périphérie de la came ou, en alternative, contre la bascule.

[0013] Un poussoir permet de commander la roue à colonnes pour faire basculer l'affichage de la position de repos à la position d'indication et inversement.

[0014] Une roue à colonnes est prévue pour chacune des indications à afficher à la demande. Ce mécanisme requiert une grande précision dans la synchronisation des roues à colonnes qui sont actionnées simultanément par un poussoir double. Ce mécanisme est prévu pour réaliser une permutation rapide de l'affichage de sa position de repos vers sa position d'indication et inversement. La vitesse de permutation dépend notamment de la vitesse d'actionnement par un utilisateur et peut éventuellement être ajustée dans une plage très limitée en modifiant la forme des colonnes des roues à colonnes ou la forme de leur denture coopérant avec des sautoirs pour définir leurs positions stables.

[0015] Il convient également de noter que ce mécanisme ne permet pas la mise en œuvre d'une indication sonore de l'heure courante du fait de sa vitesse de permutation élevée.

Divulgation de l'invention

[0016] Un but principal de la présente invention est de présenter une alternative aux mécanismes d'indication à la demande connus de l'art antérieur, en proposant un tel mécanisme dans lequel les contraintes subies par les composants mobiles sont diminuées, leur garantissant notamment une meilleure durabilité, du fait notamment d'une cinématique de fonctionnement plus douce. Un but supplémentaire de la présente invention est de proposer un tel mécanisme dans lequel la vitesse de déplacement du levier de commande, lorsqu'il est déplacé entre ses positions de repos et d'indication, peut être ajustée par construction dans une certaine mesure. [0017] A cet effet, la présente invention concerne plus particulièrement un mécanisme du type mentionné plus haut, caractérisé par le fait

que la surface de repos est agencée sur une périphérie de rayon variable d'une seconde came, cette dernière étant destinée à être montée pivotante sur un élément de bâti du mouvement horloger et à être entraînée par un rouage d'entraînement, et

que le rouage d'entraînement et la seconde came sont agencés de telle manière que, en réponse à l'événement de déclenchement, la seconde came est entraînée en rotation pour présenter un rayon d'indication maximale en regard du second bec tel que la course nécessaire à ce dernier pour passer de la surface de repos au rayon d'indication maximale correspond à un déplacement du levier de commande égal ou supérieur au déplacement qu'il présente pour passer de sa position de repos à sa position d'indication maximale.

[0018] Grâce à ces caractéristiques, le décrochement du mécanisme, à savoir le déverrouillage du levier de commande, est réalisé de manière plus douce que dans les mécanismes de l'art antérieur et garantit une meilleure durabilité des composants en jeu.

[0019] En outre, contrairement au mécanisme développé antérieurement par la Demanderesse, tel q ue décrit plus haut, la surface de repos est ici agencée sur la périphérie d'une came entraînée par un rouage d'entraînement, rendant ainsi possible un ajustement de la vitesse avec laquelle la surface de repos libère le levier de commande, dans une plage plus importante.

[0020] Grâce à ces caractéristiques, il est possible de mettre en œuvre une animation lors des changements de position du levier de commande, ce qui n'est pas possible avec le mécanisme antérieur, étant donné que le principe de fonctionnement de la roue à colonnes est de passer rapidement d'un état à l'autre.

[0021] De manière préférée, la périphérie de la seconde came présente un rayon dont la variation est sensiblement continue entre la surface de repos et le rayon d'indication maximale. Ainsi, la douceur du décrochement est encore améliorée. En outre, le levier de commande est retenu dans sa chute vers la première came et, l'établissement du contact entre son premier bec et la périphérie de cette dernière est moins brutal que dans les mécanismes de l'art antérieur.

[0022] Selon un mode de réalisation préféré, le rouage d'entraînement et la variation du rayon de la périphérie de la seconde came sont agencés de telle manière que la vitesse de déplacement du levier de commande pour passer de sa position de repos à sa position d'indication est sensiblement constante.

[0023] Grâce à cette caractéristique particulière, le déplacement du levier de commande peut être mis à profit pour actionner un marteau de sonnerie pour frapper un timbre avec une fréquence régulière, de manière similaire à ce qui est mis en œuvre dans les mécanismes à sonnerie connus.

[0024] Par ailleurs, de manière avantageuse, on peut prévoir que le rouage d'entraînement est agencé pour entraîner la seconde came en rotation à vitesse sensiblement constante et pour parcourir un angle prédéfini, par exemple 360 degrés.

[0025] Dans ce cas, la surface de repos est replacée dans sa position de fonction en fin de cycle de fonctionnement, c'est-à-dire lorsque la seconde came a effectué un tour complet sur elle-même. Ainsi, la seconde came guide les déplacements du levier de commande, en douceur, dans les sens de la descente et de la montée.

[0026] De manière préférée, la seconde came est alors symétrique suivant un axe passant par la surface de repos et le rayon d'indication maximale.

[0027] En outre, on peut prévoir que la seconde came présente une portion étendue présentant une valeur de rayon égale au rayon d'indication maximale, l'axe de symétrie de la seconde came passant sensiblement par le milieu de la portion étendue.

[0028] Suivant des variantes de réalisation préférées, on peut prévoir que la portion étendue et le rouage d'entraînement sont agencés de telle manière que le levier de commande est susceptible de rester dans sa position d'indication maximale pendant au moins 3 secondes, préférablement au moins 5 secondes, après y avoir été conduit en réponse à l'événement de déclenchement. [0029] On notera que le rouage d'entraînement pourra avantageusement être alimenté en énergie mécanique par un ressort de barillet qui pourra être calibré de manière relativement précise et ne nécessitera pas forcément de délivrer en sortie un couple aussi important que dans les mécanismes connus de ce type, en fonction de la forme donnée à la périphérie de la seconde came et de son rayon.

[0030] En outre, le levier de commande est préférablement destiné à être monté rotatif sur un élément de bâti du mouvement horloger. Dans ce cas, on peut prévoir

qu'il présente avantageusement un axe de pivotement en référence auquel il est destiné à pivoter ainsi qu'au moins une surface de butée, située à une première distance prédéfinie de l'axe de pivotement et, agencée de manière à subir l'effet de l'action de l'organe élastique visant à appliquer le levier de commande contre la surface de repos,

que, d'une part, la surface de butée et, d'autre part, les premier et second becs sont agencés de part et d'autre de l'axe de pivotement du levier de commande, et

que le second bec est situé à une distance de l'axe de pivotement supérieure à la première distance prédéfinie.

[0031] Grâce à ces caractéristiques supplémentaires, un bras de levier est obtenu pour l'application de la force fournie par le rouage d'entraînement permettant de surmonter la force exercée par l'organe élastique sur le levier de commande. Ainsi, l'encombrement du barillet éventuellement utilisé pour entraîner le rouage d'entraînement peut être limité en référence aux mécanismes connus dans l'état de la technique.

[0032] On pourra avantageusement prévoir que la vitesse de rotation de la seconde came est supérieure à celle de la première came, préférablement d'au moins un facteur 10, encore plus préférablement d'au moins un facteur 100. Ainsi, l'indication de l'information peut être effectuée avec une durée telle qu'une variation éventuelle de la valeur de cette information ne nuit pas à son indication.

[0033] L'invention concerne également un mouvement horloger comportant un mécanisme d'indication du type qui vient d'être décrit, agencé pour entraîner un organe d'indication visuelle et/ou un organe d'indication sonore d'une information, ainsi qu'une pièce d'horlogerie munie d'un tel mouvement horloger.

Brève description des dessins

[0034] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation préféré qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs et dans lesquels:

[0035] - la figure 1 représente une vue générale en perspective d'une partie d'un mouvement horloger comportant plusieurs mécanismes d'indication selon un mode de réalisation préféré de la présente invention;

[0036] - la figure 2 représente une vue de dessus simplifiée d'un premier mécanisme d'indication de la figure 1 , dans une première configuration;

[0037] - la figure 3 représente une vue de dessus simplifiée du premier mécanisme d'indication de la figure 2, dans une seconde configuration;

[0038] - la figure 4 représente une vue de dessus simplifiée du premier mécanisme d'indication de la figure 2, dans une troisième configuration;

[0039] - la figure 5 représente une vue de dessus simplifiée du premier mécanisme d'indication de la figure 2, dans une quatrième configuration;

[0040] - la figure 6 représente une vue de dessus simplifiée d'un second mécanisme d'indication de la figure 1 ;

[0041] - la figure 7 représente une vue de dessus simplifiée d'un troisième mécanisme d'indication de la figure 1 , et

[0042] - la figure 8 représente une vue en perspective simplifiée d'un quatrième détail de construction du mouvement horloger de la figure 1 , selon une variante de réalisation préférée.

Mode(s) de réalisation de l'invention

[0043] La figure 1 représente une vue générale en perspective d'une partie d'un mouvement horloger comportant plusieurs mécanismes d'indication selon un mode de réalisation préféré de la présente invention.

[0044] Le mouvement horloger illustré sur la figure 1 permet d'illustrer une partie des innombrables possibilités offertes par le mécanisme d'indication selon la présente invention puisqu'en réalité il combine trois mécanismes de ce type, fonctionnant de manières similaires.

[0045] Plus précisément, le mouvement horloger de la figure 1 est destiné à assurer l'entraînement de premier et second organes d'affichage des heures courantes 1 , 2, d'un organe d'indication sonore des heures courantes (référence numérique 3 sur la figure 8) ainsi que d'un organe d'affichage des minutes courantes 4 et d'un organe d'indication sonore des minutes courantes (non représenté).

[0046] Dans ce but, le mouvement comporte un premier levier de commande 6, des minutes, associé à une première came des minutes 8 destinée à être entraînée à partir d'un mobile du mouvement horloger (non représenté) pour faire un tour sur elle-même en une heure, de manière connue.

[0047] Le levier de commande des minutes 6 est également associé à une seconde came des minutes 10 dont la fonction sera exposée plus loin.

[0048] Le levier de commande des minutes 6 est destiné à être monté pivotant, en référence à un arbre 12, sur un élément de bâti du mouvement horloger non représenté pour plus de clarté.

[0049] Un ressort des minutes 14 est agencé de manière à exercer une force sur le levier de commande des minutes 6 et tendre à le faire tourner dans le sens de rotation horaire sur la figure 1.

[0050] Par ailleurs, le levier de commande des minutes 6 comporte des première et seconde dentures 16, 18 agencées en prise, respectivement, avec un mobile d'affichage des minutes 20, destiné à porter l'organe d'affichage des minutes 4, et un mobile d'indication sonore des minutes destiné à actionner un marteau de sonnerie des minutes (non représenté).

[0051] De manière similaire, le mouvement horloger comporte un premier levier de commande des heures 26, associé à une première came des heures 28 destinée à être entraînée à partir d'un mobile du mouvement horloger (non représenté) pour faire un tour sur elle-même en douze heures, de manière connue.

[0052] Le premier levier de commande des heures 26 est également associé à une seconde came des heures 30 dont la fonction sera exposée plus loin. [0053] Le premier levier de commande des heures 26 est destiné à être monté pivotant, en référence à un arbre 32, sur un élément de bâti du mouvement horloger non représenté pour plus de clarté.

[0054] Un premier ressort des heures 34 est agencé de manière à exercer une force sur le premier levier de commande des heures 26 et tendre à le faire tourner dans le sens de rotation horaire sur la figure 1.

[0055] Par ailleurs, le premier levier de commande des heures 26 comporte des première et seconde dentures 36, 38 agencées en prise, respectivement, avec un premier mobile d'affichage des heures 40, destiné à entraîner le premier organe d'affichage des heures 1 , et un mobile d'indication sonore des heures 44 destiné à actionner un marteau de sonnerie des heures (référence numérique 3 sur la figure 8).

[0056] On notera qu'ici, à titre illustratif non limitatif, le premier ressort des heures 34 ag it s u r le prem i er levier de commande des heures 26 par l'intermédiaire du premier mobile d'affichage des heures 40.

[0057] En outre, de manière optionnelle, le mouvement horloger illustré à titre d'exemple comporte un second levier de commande des heures 46, associé à une première came des heures supplémentaire 47, coaxiale à la première came des heures 28 et solidaire en rotation de cette dernière, ainsi qu'à une seconde came des heures supplémentaire 48, coaxiale à la seconde came des heures 30 et solidaire en rotation de cette dernière.

[0058] Le second levier de commande des heures 46 est destiné à être monté pivotant, en référence à un arbre 52, sur un élément de bâti du mouvement horloger non représenté pour plus de clarté.

[0059] Un second ressort des heures 54 est agencé de manière à exercer une force sur le second levier de commande des heures 46 et tendre à le faire tourner dans le sens de rotation anti-horaire sur la figure 1.

[0060] Par ailleurs, le second levier de commande des heures 46 comporte une denture 56 agencée en prise avec un second mobile d'affichage des heures 60 destiné à entraîner le second organe d'affichage des heures 2.

[0061] On notera également que le second ressort des heures 54 agit sur le second levier de commande des heures 46 par l'intermédiaire du second mobile d'affichage des heures 60. [0062] Le mouvement horloger illustré sur la figure 1 comporte également un rouage d'entraînement 64 destiné à entraîner les secondes cames des minutes 10 et des heures 30 ainsi que la seconde came des heures supplémentaire 48 en rotation.

[0063] Le rouage d'entraînement comprend une première roue 66, maîtresse, qui est destinée à être entraînée en réponse à un événement de déclenchement, comme par exemple une pression d'un utilisateur sur un poussoir de commande externe prévu sur la pièce d'horlogerie correspondante. En alternative, il est possible de prévoir que l'événement de déclenchement est d'une autre nature, comme par exemple un déclenchement qui serait initié automatiquement par le mouvement horloger, sans sortir d u cad re de l' invention , comme c'est le cas notamment dans les mécanismes de sonnerie au passage.

[0064] En ce qui concerne l'entraînement de la première roue 66, il est réalisé ici, de manière préférée, à vitesse constante et à partir d'une source d'énergie mécanique, comme par exemple un ressort de barillet (non représenté), celle-ci étant commandée de telle manière que la première roue 66 effectue un tour complet sur elle-même en réponse à chaque événement de déclenchement. Les éléments permettant d'obtenir un tel résultat ne faisant pas directement partie de la présente invention, ils ne seront pas décrits en détail ici. L'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour les mettre en œuvre. Il pourra notamment s'inspirer de l'enseignement de la demande EP 1708050 A1 citée plus haut, ou encore de la demande déposée le 13 janvier 2012 sous le No EP12151 128.1 au nom de la Demanderesse.

[0065] D'une part, le rouage d'entraînement 64 comprend une série de renvois 68, 70 et 72, dont le premier 68 est en prise avec la première roue 66 et le dernier 72 avec une roue de minutes 74, coaxiale à la seconde came des minutes 10 dont elle est solidaire en rotation.

[0066] D'autre part, le rouage d'entraînement 64 comprend un renvoi supplémentaire 76 en prise directe avec la première roue 66 et avec une roue des heures 78, coaxiale aux seconde came des heures 30 et seconde came des heures supplémentaire 48, et solidaire de celles-ci en rotation.

[0067] Les trois leviers de commande 6, 26 et 46 présentent des comportements respectifs similaires en réponse à un événement de déclenchement.

[0068] Le comportement du levier de commande des minutes 6 va être décrit plus en détail en relation avec les figures 2 à 5, qui illustrent la partie correspondante et pertinente du mécanisme d'indication selon la présente invention dans plusieurs configurations successives.

[0069] La figure 2 illustre le mécanisme d'indication selon la présente invention lorsqu'il est dans sa configuration de repos, schématisée par une échelle de graduations 100 qui peut être prévue sur un cadran de pièce d'horlogerie, l'organe d'indication des minutes courantes 4 étant situé en regard d'une indication R, hors échelle des minutes, mais qui pourrait aussi bien coïncider avec l'indication zéro par exemple, sans sortir du cadre de l'invention.

[0070] Il ressort plus clairement de la figure 2 que le levier de commande 6 porte des premier et second becs 101 et 102 destinés à coopérer, respectivement, avec les première et seconde cames des minutes 8 et 10.

[0071] Dans cette configuration de repos, le levier est maintenu en position de repos, sous l'effet de l'action du ressort 14, par coopération de son second bec 102 avec la périphérie de la seconde came des minutes 10.

[0072] Cette dernière présente une forme à symétrie axiale dont l'axe passe par des points correspondant respectivement au plus petit rayon de la came ou à un rayon d'indication maximale, associé à la position d'indication maximale du levier de commande 6, et à son plus grand rayon. Le point de la seconde came contre lequel le second bec 102 est en appui fait partie d'une portion étendue 104 de la périphérie de la came 10 définissant une surface de repos.

[0073] On constate que dans cette position de repos du levier de commande 6, la périphérie de la première came 8 est située hors de portée du premier bec 101. Ainsi, la position du levier de commande 6 est uniquement définie par la seconde came 10. [0074] On notera que la périphérie de la première came 8 illustrée ici présente douze paliers à rayons respectifs constants. Ainsi, chaque palier correspond à l'indication d'une plage de cinq minutes.

[0075] En réponse à un événement de déclenchement, la première roue 66 est entraînée pour effectuer un tour complet sur elle-même, dans le sens de rotation horaire, selon le présent mode de réalisation préféré de l'invention, à titre non limitatif.

[0076] Le rouage d'entraînement 64 est réalisé de telle manière que la roue des minutes 74 effectue également un tour complet sur elle-même dans le même temps.

[0077] Ainsi, la cinématique du levier de commande des minutes 6 présente quatre phases successives liées au fait que la seconde came 10 présente trois portions successives en regard du second bec 102, à savoir la surface de repos 104, une portion à rayon décroissant 106, puis une portion à rayon croissant 108 rejoignant l'autre extrémité de la surface de repos. Ces trois portions de la came 10 recouvrent ici des angles égaux.

[0078] La figure 3 illustre la configuration de la partie du mécanisme de la figure 2, dans la seconde phase de fonctionnement.

[0079] Tant que le second bec 102 reste en appui contre la surface de repos 104, le levier de commande 6 reste immobile.

[0080] Lorsque la seconde came 10 présente sa portion à rayon décroissant 106, le levier de commande 6 est amené à tourner sous l'effet de l'action du ressort 14 pour suivre la périphérie de la came.

[0081] Dans le même temps, le premier bec 101 se rapproche de la première came 8 q u i a pu tourner entretemps puisqu'elle est entraînée par le mouvement horloger dans le présent cas de figure.

[0082] Toutefois, dans la configuration de la figure 3, la came 8 est toujours hors de portée du premier bec 101 , la position angulaire du levier de commande 6 restant contrôlée par la seconde came 10.

[0083] La roue des minutes poursuivant sa rotation, le premier bec 101 finit par arriver en butée contre la périphérie de la première came 8 qui limite alors le mouvement de rotation du levier de commande 6, toujours entraîné par le ressort 14, pour prendre une position d'indication correspondant aux minutes courantes à afficher par l'organe d'affichage des minutes 4, ici trente.

[0084] En effet, dans le même temps, la coopération de la denture 16 du levier de commande 6 avec le mobile d'indication des minutes 20 entraîne une rotation de l'organe d'affichage des minutes 4.

[0085] La seconde came 10 poursuit sa rotation quand bien même le second bec 102 n'est plus à son contact, le levier de commande restant immobile dans cette troisième phase de fonctionnement.

[0086] La fin de la seconde portion 106 de la seconde came 10 passe en regard du second bec 102 sans qu'il n'y ait de contact, puis il en va de même avec le début de la troisième portion 108 de la came, à rayon croissant, jusqu'au moment où le rayon de cette troisième portion 108 est à nouveau suffisant pour que le second bec 102 reprenne contact avec la seconde came 10, pour entrer dans la quatrième phase de fonctionnement.

[0087] La périphérie de la seconde came 10 repousse alors le levier de commande 6 dans le sens de rotation anti-horaire sur les figures, en s'opposant à la force du ressort 14, tel qu'illustré sur la figure 5. La position du levier de commande 6 est alors à nouveau définie par le rayon de la seconde came 10 dans toute la phase de retour.

[0088] La roue des minutes 74 cesse sa rotation lorsque le second bec 102 se trouve en regard du début de la surface de repos 104, après un tour complet, et le mécanisme reprend sa configuration de la figure 2.

[0089] En admettant, à titre d'exemple, que la roue des minutes 74 effectue un tour complet en 24 secondes, le cycle de fonctionnement du mécanisme se compose ainsi en quatre phases successives: une première phase de repos du levier de commande 6 de 8 secondes, suivie d'une seconde phase de descente du levier de commande jusqu'à entrer au contact de la première came 8 de durée inférieure à 8 secondes, une phase d'indication pendant laquelle le levier de commande reste immobile et enfin, une phase de remontée de même durée que la phase de descente. Ainsi, la phase d'indication présente une durée variable en fonction de la valeur des minutes courantes à indiquer, qui est de 16 secondes moins la somme des durées des phases de descente et de montée. [0090] De manière avantageuse, le mécanisme d'indication peut être agencé pour que la durée minimale d'indication pendant laquelle le levier de commande reste immobile est égale ou supérieure à 3 secondes, voire à 5 secondes.

[0091] Pour que le mécanisme fonctionne correctement, il convient de prévoir que le premier bec 101 du levier de commande 6 puisse entrer en contact avec tout point de la première came 8, en particulier, avec son palier présentant le rayon le plus faible, ce qui correspond à une position d'indication maximale. Dans ce cas, il faut que le déplacement hypothétique que devrait parcourir le levier de commande pour que son second bec 102 passe de la surface de repos 104 au point de la seconde came présentant le rayon le plus faible ou rayon d'indication maximale, soit supérieur au déplacement qu'il présente en passant de sa position de repos à sa position d'indication maximale, faute de quoi le premier bec ne pourrait jamais atteindre la périphérie de la première came.

[0092] On notera que, dans le cas préféré décrit à titre illustratif non limitatif, la vitesse de rotation de la seconde came 10 est nettement plus importante que celle de la première came 8, environ 150 fois ici, ce qui permet d'afficher une valeur stable à un instant donné pour en assurer une lecture fiable. Bien entendu, l'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière à adapter les vitesses relatives des deux cames en fonction de ses propres besoins et sans sortir du cadre de l'invention. En effet, un facteur 10 ou 100 pourrait être suffisant en fonction des besoins.

[0093] Par ailleurs, la forme de la périphérie de la première came 8 n'est pas limitative. Il est possible de prévoir qu'elle est continue plutôt que par paliers sans sortir du cadre de l'invention. Dans le cas illustré, il peut être avantageux de prévoir que le premier bec 101 présente une certaine flexibilité pour prévenir tout dommage qu'il pourrait subir si l'événement de déclenchement devait coïncider avec son entrée en contact avec la fin d'un palier de la première came.

[0094] La fonction de la denture 18 du levier de commande des minutes 6 sera mieux comprise à la présentation de la fonction d'une denture similaire portée par le premier levier de commande des heures 26, en relation avec la description détaillée des figures 6 et 8 qui va suivre.

[0095] La figure 6 représente une vue similaire à celles des figures 2 à 5 pour une autre partie du mouvement horloger de la figure 1 , à savoir une partie relative à l'indication des heures. On a schématisé une échelle de graduations des heures 200 qui pourrait être prévue sur le cadran d'une pièce d'horlogerie correspondante.

[0096] Cette partie du mécanisme fonctionne de la même manière que ce qui vient d'être décrit pour l'indication des minutes.

[0097] En effet, le premier levier de commande des heures 26 tend à tourner dans le sens horaire sous l'effet de l'action du ressort 34 par l'intermédiaire du premier mobile d'indication des heures 40.

[0098] Il comprend des premier et second becs 201 , 202 destinés à coopérer, respectivement, avec les première et seconde cames des heures 28, 30.

[0099] La première came des heures 28 comprend douze portions à rayons respectifs constants dont chacun est associé à l'indication d'une heure donnée.

[00100] Au repos, le second bec 202 est disposé en appui contre une surface de repos 204 de la seconde came 30 pour définir la position de repos du levier de commande 26.

[00101] Après un événement de déclenchement, la première roue 66 tourne et entraîne la seconde came 30 en rotation dans le sens horaire. La seconde came 30 présente alors un rayon décroissant en regard du second bec 202, ayant pour effet de faire pivoter le levier de commande dans le sens de rotation horaire.

[00102] Ainsi, pendant la rotation de la seconde came, la position du levier de commande 26 est définie par le rayon de la seconde came aussi longtemps que le premier bec 201 n'est pas entré au contact de la première came 28. A partir de ce moment, le levier conserve une position fixe, d'indication, pendant une durée d'indication qui dépend de la valeur des heures courantes à un instant donné, comme décrit plus haut en relation avec les minutes courantes. [00103] Après un demi-tour, le rayon de la seconde came 30 recommence à croître et, au bout d'un certain temps, la périphérie de la seconde came reprend contact avec le second bec 202 pour exercer sur le levier une force allant à rencontre de celle qu'il subit du ressort 34, pour le faire remonter dans le sens anti-horaire, jusqu'à sa position de repos initiale.

[00104] Les mouvements du levier de commande 26 entraînent une rotation du premier mobile d'indication des heures 40 et donc un déplacement du premier organe d'affichage des heures 1.

[00105] L'échelle de graduations 200 est rectiligne ici. Aussi, le mobile d'indication 40 comprend une fourchette 210 à son extrémité libre dans laquelle est engagé le pied 212 de l'organe d'affichage 1 qui peut être guidé en translation rectiligne dans une fente ménagée dans le cadran (non visibles), par exemple.

[00106] Comme signalé plus haut, le premier levier de commande des heures 26 comprend une denture 38 destinée à entraîner un mobile d'indication sonore des heures 44, tel que cela ressortira plus clairement de la description détaillée de la figure 8.

[00107] La figure 7 illustre, dans une vue similaire à celle de la figure 6, le fonctionnement du second levier de commande des heures 46 pour assurer l'entraînement du second organe d'affichage des heures 2 en regard de l'échelle de graduations 200.

[00108] Le second levier de commande des heures 46 comporte des premier et second becs 221 , 222 destinés à coopérer, respectivement, avec des première et seconde cames supplémentaires 47, 48, de manière similaire à ce qui vient d'être décrit.

[00109] Les cames 47 et 48 sont respectivement coaxiales aux cames 28 et 30, en étant solidaires d'elles en rotation. Elles sont toutefois déphasées par rapport à ces dernières pour prendre en compte les géométries et positions relatives des deux leviers de commande des heures 6 et 26, ainsi que pour assurer un entraînement complémentaire du second organe d'affichage des heures 2 par rapport au premier organe d'affichage 1 sur l'échelle de graduations 200, soit sur douze pas. [001 10] En effet, il ressort d'une comparaison des figures 6 et 7 que la position de repos du premier organe d'affichage des heures 1 est située avant une première graduation correspondant à douze heures, tandis que celle du second organe d'affichage des heures 2 est située après une dernière graduation correspondant également à douze heures. De ce fait, le déplacement de l'un de ces organes d'affichage est le complément de celui de l'autre, sur douze pas.

[001 1 1] De manière similaire à l'organe d'affichage 1 , l'organe d'affichage 2 peut comporter un pied 224 engagé dans la fente du cadran qui en assure ainsi le guidage rectiligne.

[001 12] La figure 8 représente une vue en perspective d'un détail supplémentaire de construction du mouvement horloger de la figure 1.

[001 13] Plus précisément, la figure 8 illustre comment le mobile d'indication sonore 44 permet de réaliser une indication sonore de l'heure courante, simultanément à son affichage tel qu'il vient d'être décrit.

[001 14] A titre d'exemple non limitatif, on peut prévoir que le mobile d'indication sonore 44 porte une denture à dents 230 asymétriques destinées à agir sur une levée de marteau 3, par l'intermédiaire d'un cliquet de marteau (non visible), de manière connue. Ainsi, lors de la descente du premier levier de commande des heures 26, les dents 230 entraînent les levées et le marteau 3 est pivoté un nombre de fois correspondant aux heures à indiquer par sonnerie pour frapper un timbre (non visible), tandis que lors du retour du levier de commande vers sa position de repos, les dents 230 actionnent le cliquet de marteau, ce qui a pour effet de ne pas entraîner le pivotement de ce dernier et donc de sonnerie.

[001 15] Un marteau de sonnerie des minutes courantes est prévu de manière similaire pour être actionné par le mobile d'indication sonore (non visible).

[001 16] On notera que, tandis que la surface de repos 104 de la seconde came des minutes 10 est étendue, celles des cames des heures 30 et 48 sont très courtes. Ainsi, en considérant le fonctionnement du mouvement dans son ensemble, il ressort qu'en réponse à un événement de déclenchement, les organes d'affichage des heures courantes sont immédiatement entraînés pour indiquer les heures courantes, tandis que les organes d'affichage des minutes restent immobiles. Une fois seulement que les organes d'affichage des heures ont atteint leurs positions d'indication, l'organe d'affichage des minutes est entraîné vers sa position d'indication. Enfin, les trois organes d'affichage remontent simultanément vers leurs positions de repos respectives.

[001 17] Dans le même temps, les organes d'indication sonore sont actionnés pour sonner les heures et les minutes, respectivement, lors du déplacement des organes d'affichage des heures et lors du déplacement de l'organe d'affichage des minutes vers leurs positions d'indication, donnant ainsi lieu à un ensemble d'actions particulièrement harmonieux et ludique pour l'utilisateur.

[001 18] La description qui précède s'attache à décrire un mode de réalisation particulier à titre d'illustration non limitative et, l'invention n'est pas limitée à la mise en œuvre de certaines caractéristiques particulières qui viennent d'être décrites, comme par exemple le fait que plusieurs mécanismes d'indication selon la présente invention soient combinés dans un même mouvement horloger. En effet, on peut se contenter de ne mettre en œuvre qu'un seul mécanisme de ce type, sans sortir du cadre de la présente invention.

[001 19] Par ailleurs, on notera que, de manière générale, chaque levier de commande peut être monté en translation rectiligne sur le mouvement horloger plutôt qu'en rotation, sans sortir du cadre de la présente invention.

[00120] On notera que les leviers de commande 6 et 26 sont préférablement pivotés à vitesse constante, par la seconde came correspondante, pour assurer une fréquence stable des indications sonores correspondantes. Toutefois, la mise en œuvre du mécanisme selon la présente invention n'est pas nécessairement limitée à une telle caractéristique particulière.

[00121] La présente invention n'est pas non plus limitée à la nature des organes élastiques prévus pour agir sur les leviers de commande pour les positionner dans leurs positions de repos respectives, ni aux moyens par lesquels leur force est transmise au levier de commande correspondant. En effet, il apparaît des figures que, d'une part, le levier de commande 6 subit une action directe de son ressort 14, via une surface de butée adaptée ménagée dans l'une de ses extrémités, tandis que les leviers de commande 26 et 46 subissent la force de leur ressort par l'intermédiaire du mobile d'indication correspondant, via un engrènement.

[00122] Bien entendu, le mécanisme qui a été décrit et illustré pourra également être mis en œuvre avec toute autre information à indiquer que l'heure courante sans sortir du cadre de la présente invention.

[00123] L'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu de la présente divulgation à ses propres besoins et mettre en œuvre un mécanisme d'indication à la demande du type qui a été décrit dans la présente demande comportant un levier de commande d'un organe d'indication maintenue en position de repos contre une surface de repos et dans lequel cette dernière est agencée de manière à être escamotable pour assurer une opération de décrochement en douceur entre le levier la surface de repos, en ménageant cette dernière sur la périphérie d'une came.