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Patent Searching and Data


Title:
CLOSURE SYSTEM HAVING DIFFERENT BREAKING STRENGTHS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/166454
Kind Code:
A1
Abstract:
Closure system comprising - a first assembly (100) comprising a base (110) having two opposite faces, a first retaining element (120) disposed on the first face (112) of the base (110), and an adhesive layer (130) disposed on the second face (114) of the base (110), - a second assembly (200) comprising a base (210) having two opposite faces, a second retaining element (220) disposed on the first face (212) of the base (210) and designed to engage with the first retaining element (120), and an adhesive layer (230) disposed on the second face (214) of the base (210), the system being characterized in that the adhesive layer (130, 230) of at least one of said assemblies (100, 200) comprises two adhesive portions that have different breaking strengths.

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Inventors:
LINOT PIERRE-YVES (FR)
MARCHE THIERRY (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/050817
Publication Date:
October 20, 2016
Filing Date:
April 08, 2016
Export Citation:
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Assignee:
APLIX SA (FR)
International Classes:
B65D33/25
Domestic Patent References:
WO2009025755A22009-02-26
Foreign References:
EP1982610A12008-10-22
CN202284008U2012-06-27
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
GILBEY, Vincent et al. (FR)
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Claims:
Revendications

1. Système de fermeture comprenant

- un premier ensemble (100) comprenant une base (110) présentant une première (112) et une seconde (114) faces opposées, un premier élément de retenue (120) disposé sur la première face (112) de la base (110), et une couche adhésive (130) disposée sur la seconde face (114) de la base (110) et adaptée pour permettre de solidariser le premier ensemble (100) sur une surface support, - un second ensemble (200) comprenant une base (210) présentant une première (212) et une seconde (214) faces opposées, un second élément de retenue (220) disposé sur la première face (212) de la base (210), et une couche adhésive (230) disposée sur la seconde face (214) de la base (210) et adaptée pour permettre de solidariser le second ensemble (200) sur une surface support, les premier et second éléments de retenue (120, 220) étant configurés pour s'engager de manière à réaliser une liaison refermable,

le système étant caractérisé en ce que la couche adhésive (130, 230) d'au moins un desdits ensembles (100, 200) comprend deux portions adhésives configurées chacune pour solidariser ledit ensemble (100, 200) sur une surface support, et présentant des forces de rupture distinctes.

2. Système selon la revendication 1, dans lequel la couche adhésive (130, 230) d'au moins un desdits ensembles (100, 200) comprend des portions évidées de sorte que tout ou partie des portions adhésives dudit au moins un ensemble sont disjointes.

3. Système selon la revendication 2, dans lequel au moins une des portions évidées définit une cavité fermée, comprenant un marqueur sensoriel.

4. Système selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel chaque ensemble (100, 200) comprend en outre une semelle (140, 240) formant surface support, chaque base (110, 210) étant solidarisée sur une première face de la semelle (140, 240) associée au moyen de leurs couches adhésives (130, 230).

5. Système selon la revendication 4, dans lequel lesdites couches adhésives (130, 230) sont réalisées par soudage desdits ensembles (100, 200) sur les semelles (140, 240).

6. Système selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel

- pour ledit au moins un ensemble (100, 200) comprenant deux portions adhésives (132 et 134 ou 232 et 234) présentant des forces de rupture distinctes, les portions adhésives (132 et 134 ou 232 et 234) définissent deux forces de rupture Frl et Fr2 distinctes,

- les éléments de retenue (120, 220) définissent une force d'ouverture F,

lesdites forces étant telles que Frl < F < Fr2. 7. Système selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel lesdits éléments de retenue (120, 220) sont chacun formés en une seule pièce avec la base (110, 210) associée.

8. Système selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel lesdits éléments de retenue (120, 220), sont chacun formés en une seule pièce avec la base (110, 210) et la couche adhésive (130, 230) associée.

9. Système selon l'une des revendications 1 à 8, dans lequel lesdits éléments de retenue (120, 220) comprennent des champs d'élément de retenue, au moins un desdits éléments de retenue (120, 220) comprenant des crochets.

10. Système selon l'une des revendications 1 à 9, dans lequel l'un au moins desdits éléments de retenue (120, 220) comprend un profilé s'étendant selon une direction longitudinale. 11. Système selon l'une des revendications 1 à 10, dans lequel le premier et le second ensemble (100, 200) sont joints, et forment un seul ensemble.

12. Système selon l'une des revendications 1 à 11, dans lequel la couche adhésive (130, 230) de chacun desdits ensembles (100, 200) comprend deux portions adhésives (132 et 134, 232 et 234) présentant des forces de rupture distinctes.

13. Récipient comprenant deux parois latérales (1, 2) définissant une ouverture (4) permettant d'accéder à un volume interne (3), ledit récipient comprenant un système de fermeture tel que défini selon l'une des revendications 1 à 12 disposé sur ses parois latérales (1, 2) de manière à former une ouverture refermable. 14. Récipient selon la revendication 13, dans lequel chaque ensemble (100, 200) comprend une bordure interne et une bordure externe, la bordure interne étant disposée dans le volume interne (4) du récipient, et la bordure externe étant disposée à l'extérieur du volume interne (4) du récipient,

la couche adhésive (130) d'au moins un des ensembles (100) comprend une portion interne (134) et une portion externe (132) présentant des forces de rupture distinctes, et est configurée de manière à ce que sa portion interne (134) présente une force de rupture inférieure à la force de rupture de sa portion externe (132).

15. Récipient selon la revendication 13, dans lequel chaque ensemble (100, 200) comprend une bordure interne et une bordure externe, la bordure interne étant disposée dans le volume interne (4) du récipient, et la bordure externe étant disposée à l'extérieur du volume interne (4) du récipient,

la couche adhésive (230) d'au moins un des ensembles (200) comprend une portion interne (232) et une portion externe (234) présentant des forces de rupture distinctes, et est configurée de manière à ce que sa portion externe (234) présente une force de rupture inférieure à la force de rupture de sa portion interne (232).

Description:
Système de fermeture à forces de rupture distinctes

DOMAINE TECHNIQUE GENERAL La présente invention concerne le domaine des systèmes de fermeture, trouvant notamment application pour la réalisation de sachets refermables ou plus généralement pour des produits nécessitant un système d'accroché ou de fermeture réutilisable, notamment dans l'agro-alimentaire, ainsi que le domaine médical ou de l'hygiène.

ETAT DE L'ART

Les fermetures réutilisables sont communément utilisées dans de nombreux domaines, et peuvent être réalisées de plusieurs manières. On connaît ainsi par exemple les fermetures réalisées au moyen de profilés complémentaires disposés sur deux éléments destinés à être assemblés, ou les fermetures réalisées au moyen de systèmes de type boucles/crochets ou encore crochets/crochets, qui forment des ensembles communément appelés auto-agrippant, c'est-à-dire des ensembles pour lesquels une mise au contact entraine une accroche réversible des boucles/crochets.

Une problématique récurrente dans de telles fermetures est d'assurer un bon maintien à l'état fermé, tout en étant faciles à ouvrir et fermer par un utilisateur.

Plusieurs types d'éléments de fermeture ont ainsi été proposés, afin de réaliser des liaisons à profil asymétrique ; la force requise pour séparer une telle liaison dépendant notamment du type d'effort exercé.

Par ailleurs, les systèmes de fermeture doivent pouvoir être assemblés sur les produits visés, ce qui entraine des exigences importantes en termes de guidage et de résistance à l'assemblage sur un article. Enfin, les systèmes de fermeture doivent être fournis exempts de toutes contamination, en particulier dans le domaine de l'hygiène et de l'agro- alimentaire, notamment au regard de certaines normes, telle que la norme BRC/IOP pour l'agroalimentaire.

PRESENTATION DE L'INVENTION

La présente invention vise à proposer un système de fermeture répondant au moins partiellement à ces différentes problématiques, et propose ainsi un système de fermeture comprenant

- un premier ensemble comprenant une base présentant une première et une seconde faces opposées, un premier élément de retenue disposé sur la première face de la base, et une couche adhésive, disposée sur la seconde face de la base et adaptée pour permettre de solidariser le premier ensemble sur une surface support,

- un second ensemble comprenant une base présentant une première et une seconde faces opposées, un second élément de retenue disposé sur la première face de la base, et une couche adhésive, disposée sur la seconde face de la base et adaptée pour permettre de solidariser le second ensemble sur une surface support, les premier et second éléments de retenue étant configurés pour s'engager de manière à réaliser une liaison refermable,

le système étant caractérisé en ce que la couche adhésive d'au moins un desdits ensembles comprend deux portions adhésives configurées chacune pour solidariser ledit ensemble sur une surface support, et présentant des forces de rupture distinctes,

Le système présente de manière optionnelle une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises indépendamment ou en combinaison :

- La couche adhésive d'au moins un desdits ensembles comprend des portions évidées de sorte que tout ou partie des portions adhésives dudit au moins un ensemble sont disjointes ; au moins une des portions évidées peut alors définir une cavité fermée, comprenant un marqueur sensoriel.

- Chaque ensemble comprend en outre une semelle formant surface support, chaque base étant solidarisée sur une première face de la semelle associée au moyen de leurs couches adhésives ; lesdites couches adhésives sont alors par exemple réalisées par soudage desdits ensembles sur les semelles.

- En variante des caractéristiques précédentes, ladite au moins une cavité fermée est délimitée par la base, la semelle, et des portions adhésives de l'ensemble considéré.

- Pour ledit au moins un ensemble comprenant deux portions adhésives présentant des forces de rupture distinctes, les portions adhésives définissent deux forces de rupture Frl et Fr2 distinctes, les éléments de retenue définissent une force d'ouverture F, lesdites forces étant telles que Frl < F < Fr2.

- Lesdits éléments de retenue sont chacun formés en une seule pièce avec la base associée, et le cas échéant également avec la couche adhésive associée.

- Lesdits éléments de retenue comprennent des champs d'élément de retenue, au moins un desdits éléments de retenue comprenant des crochets.

- L'un au moins desdits éléments de retenue comprend un profilé s'étendant selon une direction longitudinale.

- Le premier et le second ensemble sont joints, et forment un seul ensemble.

- La couche adhésive de chacun desdits ensembles comprend au moins deux portions adhésives présentant des forces de rupture distinctes.

L'invention concerne également un récipient comprenant deux parois latérales définissant une ouverture permettant d'accéder à un volume interne, ledit récipient comprenant un système de fermeture tel que défini précédemment disposé sur ses parois latérales de manière à former une ouverture refermable. Selon un mode de réalisation particulier, chaque ensemble comprend une bordure interne et une bordure externe, la bordure interne étant disposée dans le volume interne du récipient, et la bordure externe étant disposée à l'extérieur du volume interne du récipient,

la couche adhésive d'au moins un des ensembles comprend une portion interne et une portion externe présentant des forces de rupture distinctes, et est configurée de manière à ce que sa portion interne présente une force de rupture inférieure à la force de rupture de sa portion externe.

Selon un autre mode de réalisation particulier, chaque ensemble comprend une bordure interne et une bordure externe, la bordure interne étant disposée dans le volume interne du récipient, et la bordure externe étant disposée à l'extérieur du volume interne du récipient, la couche adhésive d'au moins un des ensembles comprend une portion interne et une portion externe présentant des forces de rupture distinctes, et est configurée de manière à ce que sa portion externe présente une force de rupture inférieure à la force de rupture de sa portion interne.

Selon encore un autre mode de réalisation particulier, chaque ensemble comprend une bordure interne et une bordure externe, la bordure interne étant disposée dans le volume interne du récipient, et la bordure externe étant disposée à l'extérieur du volume interne du récipient, la couche adhésive de chacun des ensembles comprend une portion interne et une portion externe présentant des forces de rupture distinctes,

la couche adhésive de l'un des ensembles est configurée de manière à ce que sa portion externe présente une force de rupture inférieure à la force de rupture de sa portion interne, et

la couche adhésive de l'autre des ensembles est configurée de manière à ce que sa portion interne présente une force de rupture inférieure à la force de rupture de sa portion externe. Plus particulièrement, la portion adhésive présentant une force de rupture inférieure est localisée au moins en partie dans une zone définie par le projeté des premiers et/ou second éléments de retenue. PRESENTATION DES FIGURES

D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés, sur lesquels :

- La figure 1 présente un exemple de système selon un aspect de l'invention,

- La figure 2 présente un autre exemple de système selon un aspect de l'invention,

- Les figures 3 à 10 présentent plusieurs autres exemples de systèmes selon un aspect de l'invention, associés à un récipient tel qu'un sachet,

- Les figures 11 et 12 sont deux graphes illustrant l'effet du système tel que présenté. Sur l'ensemble des figures, les éléments en commun sont repérés par des références numériques identiques.

DESCRIPTION DETAILLEE La figure 1 présente un exemple de système selon un aspect de l'invention.

On représente sur cette figure un système de fermeture comprenant deux ensembles 100 et 200 adaptés pour réaliser une liaison refermable.

Chaque ensemble comprend une base présentant une première et une seconde faces opposées, un élément de retenue disposé sur la première face de la base, et une couche adhésive, disposée sur la seconde face de la base et adaptée pour permettre de solidariser l'ensemble sur une surface support.

On définit ainsi pour le premier ensemble 100 une base 110 présentant une première face 112 et une seconde face 114 opposées, un élément de retenue 120 disposé sur la première face 112 de la base 110, et une couche adhésive 130 disposée sur la seconde face 114 de la base 110 adaptée pour permettre de solidariser le premier ensemble 100 sur une surface support, non représentée sur cette figure.

De même, on définit pour le second ensemble 200 une base 210 présentant une première face 212 et une seconde face 214 opposées, un élément de retenue 220 disposé sur la première face 212 de la base 210, et une couche adhésive 230 disposée sur la seconde face 214 de la base 210 adaptée pour permettre de solidariser le premier ensemble 200 sur une surface support, non représentée sur cette figure.

Les couches adhésives 130 et 230 peuvent être de tous types, et notamment réalisées par collage ou soudage avec ajout de matière ou sans ajout de matière.

Les éléments de retenue 120 et 220 du premier et second ensemble respectivement sont configurés pour s'engager de manière à réaliser une liaison refermable, par exemple du type auto-agrippante ou fermeture contact.

Dans l'exemple illustré, les éléments de retenue 120 et 220 sont des champs de crochets ou équivalents, réalisant ainsi une liaison de type mâle-mâle, dans laquelle le fait de mettre au contact les deux éléments de retenue 120 et 220 et éventuellement d'y appliquer une pression entraine leur engagement. Les éléments de retenue 120 et 220 pourront indépendamment s'étendre sur toutes la largeur de la base 110 et 210, comporter plusieurs champs d'éléments de retenue ou encore un seul champ d'élément de retenue comme représenté sur les figures.

Les éléments de retenue 120 et 220 peuvent être de tous types, notamment des ensembles continus réalisés par extrusion, des champs d'éléments discrets pouvant s'étendre selon des lignes longitudinales parallèles ou encore agencés en quinconce, ou une combinaison d'ensembles continus et de champs d'éléments discrets. On représentera par la suite plusieurs autres exemples de réalisation. Les éléments de retenue 120 et 220 peuvent être formés en une seule pièce avec la base associée.

Les premier et second ensembles 100 et 200 peuvent par ailleurs former un unique ensemble, comme on le verra par la suite en référence à la figure 10. Les éléments de retenue 120 et 220 définissent alors typiquement une portion de cet unique ensemble adaptée pour se rompre lors de l'application d'une force externe ou interne en fonction de l'application.

Un tel mode de réalisation est notamment avantageux par exemple dans le cas d'une application à un sachet, et plus particulièrement pour un bec verseur ou encore lorsque l'ensemble est appliqué de manière continue sur tout le pourtour du sachet.

Comme représentée sur la figure 1, la couche adhésive d'au moins un des ensembles 100 et 200 comprend deux portions adhésives présentant des forces de rupture distinctes.

Dans l'exemple représenté, la couche adhésive 130 du premier ensemble 100 comprend ici deux portions adhésives distinctes 132 et 134, présentant des forces de rupture distinctes. Chacune de ces portions adhésives 132 et 134 est disposée entre le premier ensemble 100 et la surface support, de manière à réaliser une liaison entre la seconde face 114 de la base 110 du premier ensemble 100 et la surface support. Ces deux portions adhésives 132 et 134 sont disjointes ; elles s'étendent en regard de surfaces distinctes de la base 110 du premier ensemble 100. Par « en regard de surfaces distinctes », on entend que les projections des portions adhésives 132 et 134 sur la base 110 selon une direction normale à la seconde surface 114 de la base 110 sont distinctes, et ne se recouvrent pas.

Par forces de rupture distinctes, on entend que ces deux portions adhésives 132 et 134 sont adaptées pour solidariser un ensemble, ici le premier ensemble 100, sur une surface support, cette solidarisation opposant une résistance donnée à une force qui lui est appliquée.

Les deux portions adhésives 132 et 134 sont ici configurées de manière à réaliser des liaisons présentant des forces de rupture distinctes, c'est- à-dire que pour une force donnée appliquée au premier ensemble, l'une des portions adhésives 132 ou 134 peut se rompre, alors que l'autre 134 ou 132 demeure en l'état et maintien la liaison entre l'ensemble 100 et la surface support.

Les différentes portions adhésives d'une même couche adhésive peuvent être réalisées au moyen de matériaux et procédés identiques ou distincts.

Les portions adhésives d'une même couche adhésive peuvent être formées d'une seule pièce avec la base associée. Comme indiqué, les figures représentent l'invention de manière schématique. En effet, les bordures (l'interface entre deux portions adhésives définissant des forces de rupture distinctes ou bordures extérieures/intérieures (si présence d'une cavité scellée)) pourraient, en coupe, présenter par exemple une forme inclinée, une forme en U tournée à 90° ; la largeur de la couche adhésive pourrait être inférieure à celle de la base, ou encore l'une au moins des extrémités opposées de la seconde face 114 de la base 110 du premier ensemble pourrait définir une portion dépourvue d'un matériau adhésif (ou liaison/zone adhésive). Dans l'exemple représenté sur la figure 1, le second ensemble 200 présente une couche adhésive 230 sensiblement uniforme, présentant une force de rupture également uniforme.

Comme on le verra par la suite, d'autres modes de réalisation sont possibles ; la couche adhésive 230 du second ensemble peut également présenter plusieurs portions adhésives présentant des forces de rupture distinctes.

Les portions adhésives 130 et 230 peuvent être réalisées selon différentes méthodes ; par exemple par application d'un matériau adhésif ou fusible, par soudage, collage, diffusion, ou tout autre procédé adapté.

Afin d'illustrer le fonctionnement du système présenté sur la figure 1, on considère que la portion adhésive 134 réalise une solidarisation présentant une force de rupture inférieure à celle réalisée par la portion adhésive 132, et également inférieure à celle réalisée par la couche adhésive 230. Une fois les deux ensembles 100 et 200 solidarisés à des surfaces support, un utilisateur va engager les éléments de retenue 120 et 220 de manière à lier les deux ensembles 100 et 200. On peut notamment citer comme exemples d'applications des sachets dans le domaine de l'agro-alimentaire, ou des articles d'hygiène tels que des couches.

Une fois les éléments de retenue 120 et 220 engagés, cette liaison va être soumise à diverses contraintes, résultant notamment de l'utilisation de l'article considéré.

Les éléments de retenue 120 et 220 définissent une résistance de la liaison réalisée, que l'on désigne par F, au-delà de laquelle les éléments de retenue 120 et 220 se séparent l'un de l'autre. Or, comme vu précédemment, au moins un des ensembles 100 et 200 comprend une couche adhésive comprenant deux portions définissant deux forces de rupture distinctes de l'ensemble considéré avec sa surface support.

Ainsi, si on considère par exemple que ces deux portions définissent deux forces de rupture Frl et Fr2 distinctes, avec Frl < Fr2, on peut alors distinguer plusieurs cas particuliers d'application. Selon une première configuration, les forces Frl, Fr2 et F sont telles que Frl < F < Fr2.

Ainsi, après une première fermeture le système est tel que lors de la première ouverture, l'effort appliqué va dans un premier temps entraîner la rupture de l'une des portions de la couche adhésive (lors de l'application d'une force au moins égale à Frl) avant de désolidariser les ensembles 100 et 200 (lors de l'application d'une force au moins égale à F).

Ainsi, lors de la première utilisation, les propriétés du système de fermeture sont modifiées, et la rupture de l'une des portions de la couche adhésive provoque la création d'une structure de type charnière pour l'un au moins des ensembles, comme on le représentera sur les figures décrites par la suite.

En considérant alors que la portion adhésive 134 réalise une solidarisation présentant une force de rupture (Frl) inférieure à celle (Fr2) réalisée par la portion adhésive 132, lors de la première ouverture du système, la portion adhésive 134 va alors se rompre. La portion de la base 110 initialement solidarisée par la portion adhésive 134 sur une surface support est alors désolidarisée, formant une portion charnière. A titre d'exemple, la portion adhésive 132 peut être réalisée par soudage, tandis que la portion adhésive 134 peut être réalisée par collage. En variante, les deux portions adhésives 132 et 134 peuvent être réalisées toutes les deux par soudage, les matériaux et procédés utilisés définissant alors des résistances distinctes, par exemple des températures de soudure différentes, des pressions différentes, des temps de contacts différents ou encore une combinaison de plusieurs de ces paramètres. En variante, les deux portions adhésives 132 et 134 peuvent être réalisées par collage, les matériaux et procédés utilisés définissant alors des résistances distinctes.

La couche adhésive 230 définit quant à elle une force de rupture supérieure à la force F, assurant ainsi la solidarisation du second ensemble 200 sur un support lors de l'utilisation du système de fermeture. En variante, la force de rupture de couche adhésive 230 et la force de rupture de la portion adhésive 132 peuvent être similaires.

Une telle configuration présente plusieurs avantages.

Elle permet ainsi de former un système de fermeture ayant des propriétés asymétriques, par exemple afin que la force nécessaire pour ouvrir ce système de fermeture soit distincte en fonction du point d'application. Par exemple, dans le cas d'un tel système de fermeture agencé sur un sachet, la force à l'ouverture depuis l'intérieur du sachet est différente, par exemple supérieure, à celle depuis l'extérieur du sachet.

De plus, une telle configuration permet de réaliser un témoin indiquant si le système de fermeture a déjà été ouvert ou non.

En outre, modifier ainsi les propriétés du système de fermeture lors de sa première utilisation, et non pas dès l'origine permet d'en simplifier la fabrication et l'intégration sur un produit.

Selon une seconde configuration, les forces Frl, Fr2 et F sont telles que Frl < Fr2 < F.

Dans une telle configuration, lors de la première utilisation du système de fermeture, les portions adhésives vont rompre successivement avant que les éléments de retenue 120 et 220 ne se séparent. Ainsi, le système proposé fournit une fermeture du type inviolable, qui est rompue lors de sa première ouverture.

La présence de deux portions adhésives 132 et 134 ayant des forces de rupture distinctes permet à la fois d'échelonner l'ouverture du système, et également de proposer des propriétés asymétriques, par exemple afin que le système présente des résistances distinctes en fonction du point d'application de la force appliquée.

La figure 2 présente un mode de réalisation particulier du système illustré précédemment sur la figure 1.

On décrira ici uniquement les éléments distinguant le mode de réalisation de la figure 2 de celui de la figure 1.

Dans ce mode de réalisation, la couche adhésive 130 de la base 110 du premier ensemble 100 définit une portion évidée entre les portions adhésives 132 et 134.

Plus précisément, dans le mode de réalisation représenté, les portions adhésives 132 et 134 forment des bandes disposées le long de deux extrémités opposées de la seconde face 114 de la base 110 du premier ensemble 100, ces deux bandes étant disjointes, et définissant ainsi une portion dépourvue de matériau adhésif.

Ainsi, lors de la rupture de l'une des portions adhésives, le premier ensemble 100 ne sera maintenu sur une surface support que par une bande adhésive correspondant à la portion adhésive 132, formant ainsi une charnière ayant une amplitude plus importante que dans le mode de réalisation illustré précédemment.

Les figures 3 à 10 présentent plusieurs exemples d'application d'un système de fermeture selon un aspect de l'invention.

Les figures 3 et 4 présentent un exemple de récipient muni d'un système de fermeture tel que décrit précédemment. Le récipient tel que présenté est du type sachet, et comprend deux parois 1 et 2 reliées, définissant un volume interne 3 et une ouverture 4, le système de fermeture étant disposé de manière à obturer cette ouverture 4. Dans cet exemple, les ensembles 100 et 200 sont similaires à ceux déjà présentés en référence à la figure 1.

Les deux ensembles 100 et 200 sont ici chacun solidarisés aux parois 1 et 2 du récipient, via leurs couches adhésives respectives 130 et 230. Comme représenté sur la figure 3, l'un des ensembles, ici l'ensemble 100, comprend une couche adhésive 130 présentant deux portions adhésives 132 et 134 définissant des forces de rupture distinctes, comme déjà décrit précédemment en référence à la figure 1. La couche adhésive 230 définit quant à elle une force de rupture supérieure à la force F, assurant ainsi la solidarisation du second ensemble 200 sur un support, en l'occurrence la paroi 2 du récipient, lors de l'utilisation du système de fermeture. On considère ici que la portion adhésive 134 définit une force de rupture Frl et la portion adhésive 132 définit une force de rupture Fr2, telles que Frl < Fr2.

On considère également que les éléments de retenue 120 et 220 définissent une liaison entre les deux ensembles 100 et 200 configurée pour résister à une force F, telle que Frl < F < Fr2.

Le système peut être assemblé sur le récipient avant ou après son remplissage. On peut par exemple remplir le récipient, puis y solidariser le système, avec ses deux ensembles 100 et 200 engagés ou non, ou bien solidariser les deux ensembles 100 et 200 indépendamment au récipient, remplir le récipient, puis engager les deux ensembles pour fermer le récipient. On décrit ci-après l'utilisation d'un tel récipient.

Préalablement à la première ouverture, les deux ensembles 100 et 200 sont solidarisés respectivement aux parois 1 et 2 du récipient via leurs couches adhésives 130 et 230.

On distingue alors plusieurs cas de figure.

Lorsque l'utilisateur souhaite ouvrir le récipient pour accéder à son contenu, il applique une force sur les parois 1 et 2 du récipient, tendant à les écarter, afin de désengager les éléments de retenue 120 et 220. Cette force est usuellement appliquée via les extrémités libres du récipient, c'est-à-dire les extrémités des parois 1 et 2 du récipient définissant son ouverture 4. Ces extrémités peuvent comporter des moyens d'aide à la préhension (non représentés) pour l'utilisateur, par exemple des stries. Ainsi, si la force appliquée est supérieure à la force F, les éléments de retenue 120 et 220 se désengagent, et le récipient est ouvert. Le cas échéant, lors du désengagement des éléments de retenue 120 disposés au droit de la portion adhésive 134, cette dernière se rompt totalement ou partiellement.

A l'inverse, si une force est appliquée sur le système de fermeture depuis l'intérieur du récipient, par exemple du fait d'une chute du récipient d'une hauteur d'un mètre, la force appliquée va dans un premier temps rompre la portion adhésive 134, et ainsi désolidariser une partie de la base 110 de la paroi 1, de manière à former une structure du type charnière telle que représentée sur la figure 4. Une telle structure du type charnière augmente la résistance du système de fermeture à une sollicitation exercée depuis l'intérieur du récipient, et réduit par conséquent les risques d'ouverture accidentelle du récipient.

Un tel récipient présente ainsi une résistance à l'ouverture supérieure depuis l'intérieur du récipient que depuis son extérieur, tout en permettant une ouverture simplifiée depuis l'extérieur du récipient. Les figures 5 et 6 présentent une variante du mode de réalisation décrit précédemment en référence aux figures 3 et 4, dans laquelle les deux ensembles 100 et 200 sont chacun solidarisés à une semelle, respectivement 140 et 240, formant un support pour les ensembles 100 et 200. Ces deux semelles 140 et 240 sont elles-mêmes solidarisées aux parois 1 et 2 du récipient, par exemple par soudage, collage, ou par tout autre moyen adapté.

Dans le mode de réalisation représenté, les semelles 140 et 240 s'étendent au-delà des ensembles 100 et 200, et les semelles 140 et 240 sont ainsi solidarisées aux parois 1 et 2 via des liaisons réalisées de part et d'autre des ensembles 100 et 200, décalées par rapport aux ensembles 100 et 200.

Ainsi, lors de la solidarisation des semelles 140 et 240 munies des ensembles 100 et 200 sur les parois 1 et 2, il est possible d'appliquer par exemple un effort de pression ou de chauffage pour former ces liaisons, sans endommager les ensembles 100 et 200 et notamment les éléments de retenue 120 et 220.

Le système de fermeture peut donc être fourni équipé de telles semelles 140 et 240, afin d'en faciliter l'assemblage sur un produit tel qu'un récipient ou un article d'hygiène et avec une vitesse d'assemblage importante.

Comme représenté sur la figure 5, l'un des ensembles, ici l'ensemble 100, comprend une couche adhésive 130 présentant deux portions adhésives 132 et 134 définissant des forces de rupture distinctes, comme déjà décrit précédemment en référence à la figure 1.

La couche adhésive 230 définit quant à elle une force de rupture supérieure à la force F, assurant ainsi la solidarisation du second ensemble 200 sur un support lors de l'utilisation du système de fermeture. On considère ici que la portion adhésive 134 définit une force de rupture Frl et la portion adhésive 132 définit une force de rupture Fr2, telle que Frl < Fr2.

On considère également que les éléments de retenue 120 et 220 définissent une liaison entre les deux ensembles 100 et 200 configurée pour résister à une force F, telle que Frl < F < Fr2.

Les semelles 140 et 240 sont solidarisées aux parois 1 et 2 du récipient de manière à présenter une résistance strictement supérieure aux couches adhésives des ensembles 100 et 200, et à la liaison définie par les éléments de retenue 120 et 220, de sorte que les semelles 140 et 240 demeurent solidaires des parois 1 et 2 lors de l'utilisation du système. Dans le cas où le système comprend des semelles 140 et 240 formant des supports pour les ensembles 100 et 200, le système peut être assemblé sur le récipient avant ou après son remplissage. On peut par exemple remplir le récipient, puis y solidariser le système, avec ses deux ensembles 100 et 200 engagés ou non, ou bien solidariser les deux ensembles 100 et 200 indépendamment au récipient, remplir le récipient, puis engager les deux ensembles pour fermer le récipient.

On décrit ci-après l'utilisation d'un tel récipient.

Préalablement à la première ouverture, les deux ensembles 100 et 200 sont solidarisés à leurs semelles respectives 140 et 240 via leurs couches adhésives 130 et 230.

On distingue alors plusieurs cas de figure. Lorsque l'utilisateur souhaite ouvrir le récipient pour accéder à son contenu, il applique une force sur les parois 1 et 2 du récipient, tendant à les écarter, afin de désengager les éléments de retenue 120 et 220. Cette force est usuellement appliquée via les extrémités libres du récipient, c'est-à-dire les extrémités des parois 1 et 2 du récipient définissant son ouverture 4. Ainsi, si la force appliquée est supérieure à la force F, les éléments de retenue 120 et 220 se désengagent, et le récipient est ouvert. Le cas échéant, lors du désengagement des éléments de retenue 120 disposés au droit de la portion adhésive 134, cette dernière se rompt totalement ou partiellement.

A l'inverse, si une force est appliquée sur le système de fermeture depuis l'intérieur du récipient, par exemple du fait d'une chute du récipient d'une hauteur d'un mètre, la force appliquée va dans un premier temps rompre la portion adhésive 134, et ainsi désolidariser une partie de la base 110 de la semelle 140, de manière à former une structure du type charnière telle que représentée sur la figure 6. Une telle structure du type charnière augmente la résistance du système de fermeture à une sollicitation exercée depuis l'intérieur du récipient, et réduit par conséquent les risques d'ouvertures accidentelles du récipient.

Un tel récipient présente ainsi une résistance à l'ouverture supérieure depuis l'intérieur du récipient que depuis son extérieur, tout en permettant une ouverture simplifiée depuis l'extérieur du récipient, et en présentant un assemblage simplifié.

La figure 7 présente un autre mode de réalisation de récipient comprenant un système de fermeture selon un aspect de l'invention.

Dans ce mode de réalisation tel qu'illustré, les éléments de retenue 120 et 220 des deux ensembles 100 et 200 sont des profilés ayant des formes complémentaires. On comprend bien que des champs d'éléments discrets tels que présentés sur les figures 5 et 6, ou tous autres types d'éléments de retenue peuvent être utilisés. Dans ce mode de réalisation, les deux ensembles 100 et 200 sont solidarisés aux semelles 140 et 240 via des bandes adhésives disposées le long des bords internes et externes des bases 110 et 210 des ensembles 100 et 200. Ces bandes adhésives définissent ainsi une portion évidée entre chaque base et sa semelle associée, comme décrit précédemment en référence au premier ensemble 100 présenté sur la figure 2.

Dans l'exemple illustré, les deux portions adhésives 132 et 134 reliant la première base 110 à la semelle 140 sont distinctes, comme déjà décrites en référence à la figure 2. Les deux portions adhésives 232 et 234 reliant la seconde base 210 à la semelle 240 sont également distinctes, et définissent des forces de ruptures distinctes, respectivement Fr3 et Fr4 pour les portions adhésives 234 et 232, telle que Fr3 < F < Fr4, où F est la force nécessaire pour désengager les éléments de retenue 120 et 220. Les forces Frl et Fr3 sont typiquement identiques, de même que les forces Fr2 et Fr4, dès lors que les portions adhésives 132 et 134 sont identiques aux portions adhésives 232 et 234 respectivement.

On remarque que la portion adhésive 234 présentant une résistance moindre est ici disposée vers l'extérieur du récipient.

Ainsi, lors de l'application d'une force d'ouverture du récipient par un utilisateur via les bordures libres du récipient, cette portion adhésive 234 va se rompre, et permet ainsi notamment de former un témoin d'ouverture du récipient, ou encore d'augmenter la résistance à l'ouverture du système de fermeture tout en simplifiant son assemblage par exemple sur les parois d'un récipient, ou sur tout autre produit. La portion adhésive 134 va quant à elle se rompre en cas d'application d'un effort supérieur à Frl depuis l'intérieur du récipient, et ainsi protéger le récipient contre les risques d'ouvertures accidentelles, comme déjà indiqué précédemment. La structure proposée va donc permettre de former une structure en double charnière, l'un 100 des ensembles étant relié au récipient par sa bordure externe, tandis que l'autre 200 des ensembles est relié au récipient par sa bordure interne.

Les portions évidées formées entre les bases et les semelles peuvent alors être entièrement fermées, de manière à former des cavités scellées. Dans le mode de réalisation représenté, on comprend que la rupture de la portion adhésive 134 entraine l'ouverture de la cavité scellée formée entre la base 110 et la semelle 140. De même, la rupture de la portion adhésive 234 entraine l'ouverture de la cavité scellée formée entre la base 210 et la semelle 240.

On peut alors par exemple disposer un marqueur sensoriel dans de telles portions évidées, par exemple un marqueur visuel ou olfactif, qui serait alors libéré lors de la première utilisation du système de fermeture, pour fournir un témoin d'usage additionnel.

La figure 8 présente encore un autre mode de réalisation de récipient comprenant un système de fermeture selon un aspect de l'invention.

Dans le mode de réalisation illustré, les éléments de retenue 120 et 220 sont du type boucles et crochets. Comme précédemment, on comprend bien que des champs d'éléments discrets tels que présentés sur les figures 5 et 6, ou tout autre type d'éléments de retenue peuvent être utilisés, et que cet exemple particulier d'éléments de retenue n'est qu'illustratif.

Dans ce mode de réalisation, le premier ensemble 100 est solidarisé à la semelle 140 via une couche adhésive 130 uniforme, assurant le maintien du premier ensemble 100 sur la semelle 140 lors de l'utilisation du système.

Le second ensemble 200 est quant à lui solidarisé à la semelle 240 via une couche adhésive 230 comprenant deux portions adhésives 232 et 234 distinctes, similaires à celles présentées précédemment en référence à la figure 7.

Les deux portions adhésives 232 et 234 définissent ainsi des forces de rupture distinctes, respectivement Fr3 et Fr4 pour les portions adhésives 234 et 232, telle que Fr3 < F < Fr4, où F est la force nécessaire pour désengager les éléments de retenue 120 et 220.

Ainsi, lors de l'application d'une force d'ouverture du récipient par un utilisateur via les bordures libres du récipient, cette portion adhésive 234 va se rompre, et former un témoin d'ouverture du récipient.

On note que les différents exemples de réalisation présentés sur les figures 1 à 8 définissent uniquement deux portions adhésives distinctes. On comprend bien que de tels exemples ne sont pas limitatifs, et que de multiples portions adhésives définissant des forces de rupture distinctes peuvent être réalisées, dès lors qu'au moins une des couches adhésives de l'un des ensembles 100 et 200 comprend au moins deux portions adhésives définissant des forces de rupture distinctes.

La figure 9 présente ainsi un autre exemple de réalisation de récipient comprenant un système de fermeture selon un aspect de l'invention.

Ce mode de réalisation est similaire à celui présenté précédemment en référence à la figure 5, et s'en distingue par le fait que la couche adhésive 130 comprend ici trois portions distinctes, respectivement 132, 134 et 136, adaptées pour réaliser une solidarisation du premier ensemble 100 sur un support en définissant au moins deux forces de rupture distinctes.

Ainsi, on considère ici que la portion adhésive 132 disposé entre les portions adhésives 134 et 136 définit une force de rupture Fr5, la portion adhésive 134 disposée selon le bord interne de l'ensemble 100 définit une force de rupture Fr6, et la portion adhésive 136 disposée selon le bord externe de l'ensemble 100 définit une force de rupture Fr7. Ces forces de rupture sont par exemple configurées de sorte que Fr6 < F < Fr5, et Fr7 < F < Fr5.

Ainsi, lors de la première utilisation du système d'ouverture, la portion adhésive 136 va se rompre pour former un témoin d'usage du récipient. La portion adhésive 134 permet quant à elle également de réduire les risques d'ouverture accidentelle du récipient, comme déjà détaillé précédemment en référence à la figure 5. Les forces Fr6 et Fr7 peuvent par exemple être égales ou distinctes. En variante, les forces de rupture peuvent être configurées de sorte que Fr6 < Fr5 < F < Fr7.

Selon un tel mode de réalisation, les portions adhésives 134 et 132 vont rompre successivement lors de l'application d'un effort depuis l'intérieur du récipient. La portion adhésive 136 permet quant à elle de maintenir la liaison entre la base 110 et la semelle 140, selon une liaison de type charnière similaire à celle illustrée sur la figure 6.

La configuration inverse est possible, par exemple en configurant les forces de rupture telles que Fr7 < Fr5 < F < Fr6.

Les portions adhésives 136 et 132 définissent alors deux témoins d'ouverture successifs du système, tandis que la portion adhésive 134 permet quant à elle de maintenir la liaison entre la base 110 et la semelle 140, selon une liaison de type charnière. La figure 10 présente un autre exemple de réalisation de récipient comprenant un système de fermeture selon un aspect de l'invention.

Dans le mode de réalisation illustré, le récipient comprend une ouverture 4 définissant un bec verseur, pouvant être sélectivement ouvert ou fermé au moyen du système de fermeture comprenant les ensembles 100 et 200 aménagés sur les parois 1 et 2 du récipient. Les deux ensembles 100 et 200 forment ici un unique ensemble continu, et sont typiquement identiques. Le système de fermeture proposé permet ici d'améliorer le contrôle de la résistance à l'ouverture du bec verseur ainsi formé, et d'améliorer sa résistance à une ouverture accidentelle, par exemple en cas de chute du récipient. Le système de fermeture tel que représenté sur la figure 10 est ici dépourvu d'une semelle. En variante de réalisation, ce système de fermeture pourrait comporter une semelle telle que décrite précédemment.

Le système de fermeture présente un intérêt similaire dans le cas où les ensembles 100 et 200 sont appliqués de manière continue sur tout le pourtour de l'ouverture d'un récipient.

Dans les différents modes de réalisation, on entend par soudage, par exemple, une soudure par diffusion macromoléculaire du type par ultrasons, thermique, ou encore par ultra fréquence.

Dans les différents modes de réalisation, la force F d'ouverture du sachet est par exemple comprise entre 0.1N et 200 N, plus particulièrement entre 0.5N et 100N, et encore plus particulièrement entre IN et 60N.

Dans les différents modes de réalisation, la base, les éléments de retenue et la semelle des ensembles 100 et 200 sont préférentiellement constitués d'une (ou plusieurs) matière(s) polymère(s) ou matière(s) plastique(s), par exemple, LLDPE (Linear Low Density PolyEthylène ou polyéthylène linéaire de faible densité), LDPE (Low Density PolyEthylène ou polyéthylène de faible densité), m-PE (Métallocène PolyEthylène), HDPE (High Density PolyEthylène ou polyéthylène de haute densité), EVA (Éthylène Acétate de Vinyle) et PP (PolyPropylène), comprenant une distribution de poids moléculaire monomodale ou multimodale (par exemple bimodale), en particulier une composition comprenant du LLDPE et d'un plastomère, notamment d'un plastomère base polyéthylène. On entend par, la base et/ou la semelle des ensembles 100 et 200 sont préférentiellement constituées de plusieurs matière(s) polymère(s) ou matière(s) plastique(s), que les différentes matières dans la base et/ou la semelle peuvent être réparties de manière homogène ou non homogène (par exemple sous forme de différentes couches comportant chacune une recette de matières différentes).

Dans les différents modes de réalisation, la base, les éléments de retenue et la semelle peuvent comporter un même et unique matériaux ou au moins deux matériaux ayant des températures de fusion différentes, en particulier, des températures de fusion différentes d'au moins 5°C, encore plus particulièrement, des températures de fusion différentes d'au moins 20°C. La température de fusion des matériaux composant la base, les éléments de retenue et la semelle peuvent être différents ou identiques et peuvent être compris entre 50°C et 250°C, encore plus particulièrement compris entre 60°C et 170 °C.

Dans les différents modes de réalisation, on entend par portions adhésives définissant des forces de ruptures distinctes le fait que la différence de force de rupture est d'au moins 5%, plus particulièrement d'au moins 10%, préférentiellement d'au moins 20% de la force de rupture la plus faible.

Dans les exemples représentés, les portions adhésives sont continues dans la direction longitudinale dans laquelle s'étendent les éléments de retenue 120 et 220 en direction machine ou « MD - Machine Direction », c'est-à-dire la direction dans laquelle les éléments de retenue sont transportés à issue de leur fabrication ou en direction transverse ou « CD - Cross Direction », c'est-à-dire la direction perpendiculaire à la direction machine selon le procédé de fabrication utilisé. En variante de réalisation, les portions adhésives peuvent être réalisées de manière discontinue selon cette direction longitudinale et/ou selon une direction latérale perpendiculaire à la direction longitudinale. Les figures 11 et 12 sont deux graphes mettant en évidence l'effet du système tel que présenté.

On repère sur ces deux graphes l'évolution au cours du déplacement (en abscisse, en millimètres) de la force (en newton) appliquée à deux parois opposées munies d'un système de fermeture. La figure 11 présente les résultats obtenus avec un système de fermeture tel que décrit précédemment, tandis que la figure 12 présente les résultats obtenus avec un système de fermeture selon l'art antérieur.

Ces mesures sont effectuées en fixant les deux ensembles formant chacun des systèmes de fermeture sur deux surfaces supports, typiquement des parois d'un récipient tel qu'un sachet plastique.

Ces deux surfaces supports sont ensuite disposées dans deux mors d'une machine de traction, qui applique un effort de traction visant à séparer les deux ensembles du système de fermeture, simulant donc une ouverture d'un récipient muni d'un tel système de fermeture.

La figure 11 présente deux tracés, représentant deux « ouvertures » successives d'un même système de fermeture selon un aspect de l'invention.

Le tracé Cl représente ainsi la première ouverture du système, et le tracé C2 la seconde ouverture du système.

L'effort est appliqué de manière à simuler un effort d'ouverture s'appliquant sur le système de fermeture selon une direction « non désirée », correspondant par exemple à un effort d'ouverture appliqué depuis l'intérieur d'un sachet, comme déjà décrit en référence aux figures 3 et 4 présentées précédemment.

Comme on le voit clairement sur la figure 11, les deux tracé Cl et C2 présentent un pic principal allant jusqu'à une force d'environs 35 N. A la différence du tracé C2, le tracé courbe Cl présente quant à lui un premier pic d'amplitude plus faible (de l'ordre de 10 N) légèrement avant le pic principal.

Ce premier pic correspond à l'application d'un effort puis à la rupture de l'une des portions adhésives du système de fermeture.

Le pic principal correspond à l'ouverture du système de fermeture après rupture de l'une des portions adhésives du système de fermeture.

On observe ainsi un comportement différent du système de fermeture lors de sa première utilisation (tracé Cl) et lors de ses utilisations ultérieures (tracé C2) ; seule la première utilisation présente le premier pic correspondant à la rupture d'une portion adhésive.

La figure 12 présente deux tracés Dl et D2, représentant deux « ouvertures » successives d'un même système de fermeture comprenant des éléments de retenue identiques à ceux utilisés pour la réalisation des graphes de la figure 11, mais fixés de manière conventionnelle aux surface support, c'est-à-dire avec une couche adhésive uniforme et configurée pour ne pas se rompre à l'utilisation du système de fermeture.

Comme on le voit sur cette figure, les deux tracés Dl et D2 ont des profils similaires, et présentent chacun une succession de pics d'intensité réduite (entre 1 et 7 N environs) traduisant la séparation progressive des éléments de retenue jusqu'à l'ouverture complète.

On constate en premier lieu qu'à la différence des tracés présentés sur la figure 11, les deux tracés Dl et D2 ont des profils similaires, et donc que le système de fermeture présente des propriétés sensiblement constantes lors de la première ouverture et lors des ouvertures ultérieures, par opposition au système selon l'invention qui présente des propriétés distinctes lors de la première ouverture par rapport aux ouvertures ultérieures. On constate de plus que les pics des tracés Dl et D2 ont une amplitude nettement inférieure à l'amplitude des pics des tracés Cl et C2, et ce bien que les éléments de retenue utilisés soient identiques.

Le système selon l'invention permet donc d'obtenir des propriétés de résistance à l'ouverture fortement augmentées selon une direction prédéterminée. On note de plus qu'une ouverture d'un système selon l'invention par application d'un effort selon une direction « désirée », par exemple depuis l'extérieur d'un sachet, conduira à des tracés similaires aux tracés Dl et D2 selon les modes de réalisation des figures 3 à 6. Le système tel que présenté permet donc de fortement augmenter la résistance à l'ouverture du système de fermeture lors de l'application d'un effort selon une première direction correspondant par exemple à une utilisation non souhaitée du système de fermeture susceptible de conduire à une ouverture accidentelle, tout en maintenant une résistance à l'ouverture sensiblement inchangée fermeture lors de l'application d'un effort selon une seconde direction correspondant par exemple à l'utilisation « normale » et souhaitée du système de fermeture. Le système de fermeture proposé permet de réaliser une fermeture ayant des propriétés asymétriques, mais dont la réalisation et l'assemblage sur un support est facilité.

De plus, le système proposé est avantageux en termes d'hygiène par rapport aux systèmes de fermetures asymétriques conventionnels ; la portion adhésive configurée pour se rompre à l'utilisation permettant en effet d'éviter une accumulation d'impuretés par rapport à un système où une telle portion adhésive ne serait pas présente et où une liaison asymétrique du type charnière serait formée dès l'origine, qui formerait ainsi un recoin dans lequel des impuretés pourraient s'accumuler.

Le système proposé est de plus très flexible en termes d'applications, et permet de réaliser des systèmes de fermetures asymétriques, présentant des témoins d'ouverture, voire d'inviolabilité. La portion adhésive configurée pour se rompre lors de l'ouverture peut par exemple être configurée de manière à laisser des marques résiduelles (par exemple une rugosité augmentée localement, des aspérités en surface ou un blanchiment en surface lorsque la matière est transparente) sur au moins une des faces formées à l'issue de la rupture de cette portion adhésive, formant ainsi un témoin d'ouverture.