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Title:
COMPACT DEVICE FOR COVERING A SURFACE COMPRISING TWO AXLES FOR DEPLOYING AND REMOVING THE COVER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/011789
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a device for covering a surface, comprising: (a) a cover, each longitudinal edge of which is provided with a protruding element; (b) a drum mounted so as to rotate on frames and capable of winding the cover in or out; (c) a translation system for translatably moving the drum on rails that are placed on either side of the surface; (d) a system for continuously locking/unlocking the protruding element into/from the rails during the translation of the drum, wherein the translation system comprises: - a first rotation means (M1) for activating the rotation of a closing axle that winds a pull cord (21) enabling the drum to be pulled in an opening direction (Do) along the rails and wherein: - the drum (2) is translatably mounted so as to also be moved in translation along a component perpendicular to the plane (X, Y) so that the drum always rests on the surface or on the rails.

Inventors:
COENRAETS BENOÎT (BE)
Application Number:
PCT/EP2022/066212
Publication Date:
February 09, 2023
Filing Date:
June 14, 2022
Export Citation:
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Assignee:
BECOFLEX (BE)
International Classes:
E04H4/10; A63C19/12
Domestic Patent References:
WO2010054960A12010-05-20
WO2005026473A12005-03-24
WO2010010152A12010-01-28
WO2010054960A12010-05-20
WO2014064138A12014-05-01
Foreign References:
FR2893651A12007-05-25
BE1027806A12021-06-22
US6691334B22004-02-17
GB2379163A2003-03-05
FR2652373A11991-03-29
US3574979A1971-04-13
GB2199741A1988-07-20
US20050097834A12005-05-12
CA2115113A11995-08-08
US20010023506A12001-09-27
US5930848A1999-08-03
US0400190A1889-03-26
FR2900951A12007-11-16
DE2257231A11974-05-30
FR2893651A12007-05-25
FR2789425A12000-08-11
FR2743502A11997-07-18
EP1719858A22006-11-08
FR2803769A12001-07-20
Attorney, Agent or Firm:
CONNOR, Marco et al. (BE)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (1) de couverture d’une surface (3) comprise dans un rectangle comprenant première et seconde longueurs s’étendant parallèles à un axe longitudinal (X) et première et seconde largeurs s’étendant parallèles à un axe transversal (Y), normal à l’axe longitudinal (X), et définissant avec celui-ci un plan (X, Y), le dispositif comprenant :

(a) une couverture (10) sensiblement rectangulaire de dimensions égales à celles du rectangle et ayant premier et second bords longitudinaux opposés l’un à l’autre et premier et second bords transversaux opposés l’un à l’autre, le second bord transversal (1 Of) étant fixé à la seconde largeur du rectangle dans lequel est inscrite la surface (3) et chaque bord longitudinal étant muni d’un élément (12) en saillie s’étendant le long du bord longitudinal correspondant définissant un profile en coupe normale au bord longitudinal correspondant ayant un diamètre minimum (d),

(b) deux rails (6) placés de part et d’autre de ladite surface (3) parallèles à l’axe longitudinal

(X), chaque rail étant constitué d’un profilé ayant une ouverture (14) sur une de ses faces et orientée à l’opposé de la surface à couvrir, l’ouverture donnant accès à un espace (14e) dans le rail définissant avec l’ouverture une rainure s’étendant tout le long de chaque rail,

(c) un tambour (2) formé d’un essieu (2e) et d’au moins une portion de la couverture (10) qui est au moins partiellement enroulée autour de l’essieu et dont le premier bord transversal est fixé à l’essieu, dans lequel,

• le tambour (2) s’étend au-dessus de la surface parallèlement à l’axe transversal (Y), dans lequel l’essieu (2e) est monté à chacune d’une première et seconde extrémités sur premier et second châssis (23), d’une part, à rotation permettant d’enrouler et dérouler la couverture (10) et, d’autre part, en translation permettant une translation du tambour parallèle à l’axe longitudinal (X) le long des deux rails (6), d’une part, dans un sens de fermeture (De) et, d’autre part, dans un sens d’ouverture (Do),

• l’essieu (2e) est muni d’un second moyen de rotation (M2) permettant de tourner le tambour dans un sens pour enrouler la couverture (10) sur le tambour et en même temps entraîner la translation longitudinale du tambour dans le sens d’ouverture (Do) entraînant le retrait de la couverture de la surface (3),

• un système d’insertion adjacent au tambour (2) sur chacun des premier et second châssis (23) de chaque côté de la surface à couvrir et permettant de guider, positionner et insérer l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal de la couverture dans l’espace (14e) à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant lors de la translation dans le sens de fermeture (De) du tambour, le système d’insertion comprenant une poulie d’insertion de couverture (32) dans lequel l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal et la rainure des rails correspondants sont configurés pour qu’une fois inséré dans l’espace (14e) par le système d’insertion, l’élément en saillie occupant seul l’espace (14e) ;

• ne puisse en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle à l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir, et

• puisse en ressortir lors de l’enroulement de la couverture (10) sur le tambour (2) se déplaçant dans le sens d’ouverture (Do) entraînant le retrait de la couverture, caractérisé en ce que, le tambour (2) est monté en translation permettant une translation également selon une composante perpendiculaire au plan (X, Y) afin que le tambour repose en permanence,

• soit sur une portion de couverture comprise entre le second bord transversal (1 Of) et la poulie d’insertion de couverture (32) du système d’insertion pourvu en aval du tambour (2), pour toute valeur d’un rayon (R) du tambour qui dépend de la longueur de couverture enroulée sur l’essieu (2e) du tambour,

• soit sur les rails ou sur les surfaces adjacentes aux rails comprises entre chaque rail et la surface, en aval de la poulie d’insertion de couverture (32) du système d’insertion, dans lequel le terme « aval » est défini relatif au sens de fermeture (De), et en ce que, le dispositif comprend,

• premier et second cordons de traction (21), comprenant chacun une extrémité mobile (21 m) couplée de sorte à se déplacer avec les premier et second châssis (23) et une extrémité fixe (21 f) couplée à un premier et second coins de la surface, respectivement, de sorte à rester sensiblement immobiles dans la direction de l’axe longitudinale (X), les premier et second coins étant définis par l’intersection entre la première largeur de la surface et les première et seconde longueurs, respectivement, et

• un essieu de fermeture (1) s’étendant parallèle à l’axe transversal (Y) et comprenant première et seconde extrémités fixées chacune à rotation permettant l’enroulement et le déroulement des premier et second cordons de traction (21), l’essieu de fermeture (1) étant muni d’un premier moyen de rotation d’axe (M1) permettant de tourner l’essieu de fermeture dans un sens pour enrouler les premier et second cordons de traction (21) sur l’essieu de fermeture (1) et en même temps entraîner la translation longitudinale des châssis (23) et du tambour (2) le long des deux rails dans le sens de fermeture (De), en entraînant la rotation du tambour (2) et le déploiement de la couverture sur la surface (3).

2. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel,

• l’extrémité fixe (21 f) de chaque cordon de traction (21) est couplée au premier ou second coins de la surface correspondant,

• l’extrémité mobile (21 m) de chaque cordon de traction (21) est couplée à l’essieu de fermeture (1) et

• l’essieu de fermeture (1) est couplé aux premier et second châssis (23) en aval du tambour (2).

3. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel,

• l’extrémité fixe (21 f) de chaque cordon de traction (21) est couplée au premier ou second coins de la surface correspondant,

• l’extrémité mobile (21 m) de chaque cordon de traction (23) est couplée à l’essieu de fermeture (1) et

• l’essieu de fermeture (1) est couplé aux premier et second châssis (23) et est positionné à l’intérieur du et coaxialement à l’essieu (2e) du tambour (2).

4. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel,

• l’essieu de fermeture (1) est positionné au niveau de la première largeur de la surface,

• l’extrémité fixe (21f) de chaque cordon de traction (21) est couplée à l’essieu de fermeture (1) au premier ou second coins de la surface correspondant,

• l’extrémité mobile (21 m) de chaque cordon de traction (21) est fixée au châssis (23) correspondant.

5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant première et seconde poulies de renvoi (31) pourvues sur le premier et second châssis (23) de chaque côté de la surface à couvrir permettant de guider, positionner et insérer le cordon de traction (21) correspondant dans l’espace (14e) à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant lors de la translation dans le sens d’ouverture (Do) du tambour.

6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le tambour (2) est monté sur chacun des premier et second châssis (23) par l’intermédiaire, soit

• d’un bras de levier (2L) comprenant une première extrémité couplée à un châssis respectif, et une seconde extrémité couplée à rotation au tambour, les bras de levier étant configurés pour pivoter par rapport aux châssis respectifs autour d’un axe parallèle à l’axe transversal (Y), soit d’un guide (2r) s’étendant selon au moins une composante normale au plan (X,Y), la rotation du bras de levier (2L) ou le guide (2r) permettant aux première et seconde extrémités du tambour de reposer en permanence sur les rails ou sur les surfaces adjacentes aux rails comprises entre chaque rail et la surface, y compris pendant les déplacements du tambour (2) dans les sens d’ouverture (Do) et de fermeture (De).

7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier moyen de rotation (M1) et le second moyen de rotation (M2) comprennent un moteur ou une manivelle.

8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel,

• dans une coupe normale à chaque bord longitudinal de la couverture, l’élément en saillie (12) correspondant définit une géométrie généralement convexe,

• dans une coupe transversale, normale à l’axe longitudinal (X), l’ouverture (14) de la rainure a une largeur maximale (Lo), et l’espace (14e) a une largeur maximale (Le) supérieure à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) (Lo < Le), où les largeurs maximales (Lo, Le) sont mesurées parallèles à l’axe transversal (Y), et,

• l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal et la rainure du rail correspondant sont configurés pour qu’une fois inséré dans l’espace (14e) par la poulie d’insertion de couverture (32), l’élément en saillie occupant seul l’espace (14e) ne puisse en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle à l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir.

9. Dispositif selon la revendication 8, dans lequel,

• le diamètre minimum (d) de l’élément en saillie est inférieur à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) (d < Lo),

• l’élément en saillie a un diamètre maximum (D) supérieur à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) (Lo < D), et dans lequel

• la poulie d’insertion de couverture (32) est configurée pour orienter l’élément en saillie (12) à travers l’ouverture (14) du rail correspondant en présentant un diamètre compris entre d et D et inférieur à Lo, l’élément en saillie changeant d’orientation une fois que l’élément en sailliese trouve dans l’espace (14e).

10. Dispositif selon la revendication 8, dans lequel l’élément en saillie de chaque bord longitudinal est compressible tel que, • dans une configuration de repos, le diamètre minimum (d) est égal a dO qui est compris entre la largeurs maximales (Lo, Le) de l’ouverture (14) et de l’espace (14e) du rail correspondant (Le., Lo < dO < Le), et

• dans une configuration comprimée, le diamètre minimum est égal à d1 , qui est inférieur ou égal à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) du rail correspondant (Le., d1 < Lo), et dans lequel la poulie d’insertion de couverture (32) permet de comprimer l’élément en saillie (12) dans sa configuration comprimée lors de son insertion à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant, l’élément en saillie (12) recouvrant sa configuration de d’alignement une fois que l’élément en saillie se trouve dans l’espace (14e).

11. Dispositif selon la revendication 8, dans lequel l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal est un câble en forme de spires consécutives formant un ressort hélicoïdal, dont l’axe est parallèle au bord longitudinal correspondant de la couverture (10), dans lequel les spires sont définies telles que,

• dans une configuration de repos, le diamètre minimum (d) mesuré parallèle à l’axe transversal (Y) de chaque spire au repos est égal à dO qui est compris entre la largeurs maximales (Lo, Le) de l’ouverture (14) et de l’espace (14e) du rail correspondant (Lo < dO < Le), et

• dans une configuration déformée, l’angle formé par des spires déformées avec l’axe longitudinal (X) est modifié de sorte que le diamètre minimum (d) mesuré dans un plan normal à l’axe longitudinal (X) de chaque spire déformée est égal à d1 qui est inférieur ou égal à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) du rail correspondant (d1 < Lo), et dans lequel le système d’insertion permet de déformer localement des spires dans leur configuration déformée lors de leur insertion à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant, les spires recouvrant leur configuration de repos une fois qu’elles se trouvent dans l’espace (14e).

12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal comprend une pluralité de crochets placés côte à côte et ayant un profil en « L » ou en « j », ayant

• une portion alignée en continu avec la surface de la couverture et fixée au bord longitudinal correspondant de la couverture, et une portion transverse formant le crochet, s’étendant transversalement par rapport à la portion alignée, et dans lequel chaque rail comprend une aile (6a) fermant partiellement le côté de l’ouverture (14) de chaque rail (6) adjacent à la surface à couvrir et apte à recevoir la portion transverse des crochets.

13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins premier et second guides anti-soulèvement (25) comprenant une portion externe couplée au premier et second châssis correspondants et une portion interne couplée au rail correspondant, de sorte à pouvoir coulisser librement le long des rails parallèlement à l’axe longitudinal (X) et ne pouvant s’extraire des rails (14) par l’application d’une force perpendiculaire à l’axe longitudinal (X).

14. Utilisation d’un dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes pour couvrir une surface (3) sélectionnée parmi :

• un bassin rempli ou non d’un liquide; ou

• un terrain de sports, ou

• une caisse de véhicule, ou

• une surface vitrée ; • une ouverture dans une paroi.

Description:
DISPOSITIF COMPACT DE COUVERTURE D’UNE SURFACE COMPRENANT DEUX ESSIEUX POUR LE DEPLOIEMENT ET LE RETRAIT DE LA COUVERTURE

DOMAINE DE L’INVENTION

[0001] L’invention se rapporte à un dispositif de couverture d’une surface, aisé à mettre en œuvre et répondant au mieux aux exigences de l’application concernée. En particulier, la présente invention concerne un dispositif de couverture dans lequel la couverture est enroulée autour d’un essieu du tambour formant avec ce dernier un tambour configuré pour se déplacer,

• dans un sens de fermeture permettant le déploiement de la couverture au-dessus de la surface et activé par l’enroulement de premier et second cordons de traction autour d’un essieu de fermeture par la rotation de ce dernier, et

• dans un sens d’ouverture permettant le retrait de la couverture de la surface et activé par l’enroulement de la couverture autour de l’essieu du tambour par la rotation de ce dernier

[0002] La couverture comprend un élément en saillie de fixation permettant l’ancrage réversible des bords longitudinaux de la couverture lors de son déploiement. Le dispositif de couverture de la présente invention est particulièrement simple et robuste.

ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE

[0003] On applique des couvertures sur des surfaces pour des raisons qui dépendent de la nature de ces surfaces. Ainsi, dans le cas d’un bassin tel qu’une piscine la couverture peut éviter la pollution par des feuilles ou des animaux, peut faire économiser de l'énergie, de l’eau et des réactifs et peut ou doit assurer la sécurité des personnes en particulier des enfants. Dans un bassin de dessalement ou d’autres traitements d’un fluide, une couverture permet d’éviter la dilution de liquide due à la pluie ou l’évaporation excessive due à la chaleur.

[0004] Lorsqu'il s'agit d'un terrain de sport tel qu'un terrain de tennis externe en terre battue ou gazon, une couverture permet de le protéger contre les intempéries, et en particulier une pluie intermittente. Par ailleurs, une caisse de véhicule est couverte notamment pour assurer la stabilité de la charge à la dépression causée par le déplacement du véhicule et la protéger contre les intempéries. On utilise également des couvertures en tant que stores pour serres, jardins d’hiver ou fenêtres de véhicules afin d’éviter toute surchauffe à l’intérieur, et en tant que protection solaire pour auvents de terrasse.

[0005] Dans tous les cas de figure, on recherche généralement un dispositif de couverture économique permettant une mise à couvert et à découvert aisée, sûre, reproductible et rapide, nécessitant un minimum d’intervention humaine et, surtout, ayant une duree de vie aussi longue que possible. De nombreux dispositifs de recouvrement d’une surface ont été développés, allant des modèles basiques aux plus sophistiqués, Par exemple, un premier dispositif tout à fait basique utilisé dans le cas d’une piscine comprend une couverture gonflable ou non que l’on déroule, étend et fixe manuellement sur les bords de la piscine. Ce type de dispositif est illustré par exemple dans les documents US6691334, GB2379163 et FR2652373. Il est clair qu’ici compte tenu de la manutention et du stockage, seules des piscines d’assez petite taille sont concernées.

[0006] Beaucoup de dispositifs utilisent un tambour rotatif pour enrouler et stocker la couverture lorsque la surface est découverte. On peut classer les dispositifs de couverture d’une surface utilisant un tambour rotatif en deux catégories.

(a) Dispositifs comprenant un tambour fixé à l’une des extrémités transversales de la surface à protéger. La couverture est déployée par traction, en se déroulant du tambour et est traînée le long de la surface lors de son déploiement et aussi de son retrait. Ceci génère des frictions importantes qui augmentent la force nécessaire aux déploiement et retrait de la couverture, et accélère l’usure de la couverture. Des dispositifs de couverture automatiques sont illustrés notamment dans les documents suivants : US3574979, GB2199741 , US2005/0097834, CA2115113, US2001/0023506, US5930848, US400190..

(b) Dispositifs dans lesquels le tambour est monté sur un mécanisme de translation longitudinale motorisé ou manuel. Celui-ci déplace le tambour au-dessus de la surface à couvrir ce qui permet littéralement de « poser » la couverture sur la surface, lors de son déploiement, en la déroulant simultanément du tambour pendant son déplacement longitudinal, puis de la soulever, lors de son retrait, en l’enroulant simultanément sur le tambour. La couverture ne glisse donc pas sur la surface ni lors de son déploiement ni lors de son retrait. Des exemples de dispositifs automatiques de ce type sont divulgués par exemple dans les documents suivants: W02005/026473, FR2900951 , DE2257231 , FR2893651 , FR2789425, FR2743502, EP1719858.

[0007] La présente invention concerne les dispositifs (b) dans lesquels le tambour est configuré pour se déplacer en translation longitudinale pour les avantages qu’ils présentent par rapport aux dispositifs (a) comprenant un tambour fixé à une extrémité transversale de la surface.

[0008] Dans la présente demande, les termes « longitudinal » « transversal » et leurs dérivés se réfèrent respectivement à la direction de déplacement du tambour, qui est parallèle à un axe longitudinal (X) et à la direction de l’axe de révolution du tambour, qui est parallèle à un axe transversal (Y). [0009] Dans beaucoup d applications, il est avantageux de verrouiller les bords longitudinaux de la couverture au fur et à mesure qu’elle se déploie. Ceci est particulièrement intéressant dans le cas de piscines, car cela permet d’éviter que des personnes s’engageant sur la couverture ne soient précipitées dans l’eau à travers un espace entre le bord longitudinal de la couverture et la margelle de la piscine. En outre, étanchéifier la zone de contact périphérique entre la couverture et les bords longitudinaux de la surface peut éviter l’introduction dans la piscine de saletés, feuilles mortes et brindilles ainsi que de petits animaux tels que des souris ou des serpents. Cela ouvre aussi la possibilité de pressuriser le volume d’air se trouvant entre la surface de l’eau et la surface inférieure de la couverture, afin de gonfler celle-ci. Des dispositifs plus sophistiques ont été proposés permettant de fixer de manière réversible les bords longitudinaux de la couverture lors de son déploiement, tel que dans le document FR2803769 qui prévoit un système de fixation des bords longitudinaux de la couverture constitué de tronçons de grilles se soulevant puis se rabattant tronçon par tronçon sur lesdits bords longitudinaux de la couverture en maintenant ces bords à l’intérieur d’un caniveau au fur à mesure du déroulement de celle-ci. Dans cette conception, les bords longitudinaux de la couverture sont pincés sans être verrouillés, ce qui procure une moindre sécurité en particulier dans le cas de piscines.

[0010] Un système avantageux permettant simultanément de fixer les bords longitudinaux de la couverture lors de son déploiement et d’exercer une force de traction transversale sur celle-ci pour la tendre parfaitement a été divulgué dans W02010/010152, WO2010054960 et dans WO2014064138. Dans ces dispositifs, les bords longitudinaux de la couverture sont munis d’un jonc ou bourrelet continu qui est introduit dans l’ouverture orientée vers le haut d’un rail en forme de profilé de section en « U », avec une ou deux ailettes refermant partiellement ladite ouverture. Le bourrelet venant se glisser sous une ailette et retenue dans cette position par des moyens de fixations adéquats, permet de fixer solidement les bords longitudinaux de la couverture.

[0011] Le système de déplacement du tambour décrit dans WO2010054960 comprend d’une part, un chariot comprenant à chacune de ses extrémités :

• une roue d'entraînement dont l'axe de rotation est parallèle à celui du tambour, qui est de préférence motorisée ;

• au moins deux roulettes reposant sur les rails et permettant la translation longitudinale du chariot), et étant montées de part et d'autre de la roue d'entraînement, et constituant avec celle-ci un triangle dont la roue d'entraînement forme le sommet supérieur et, d’autre part deux courroies flexibles fixées uniquement à chacune de leurs extrémités aux quatre coins de la surface à couvrir, chacune des deux courroies, étant disposée dans l'ouverture des rails dans des sections latérales comprises entre un point de fixation et la roulette la plus proche dudit point de fixation, et

• coiffant sans glissement la roue d'entraînement dans la section centrale comprise entre les deux roulettes

[0012] La rotation des roues d'entraînement qui accrochent sans glissement les courroies flexibles qui sont fixes, entraine la translation du tambour le long des rails. La translation du tambour dans le sens de fermeture depuis une seconde largeur de la surface vers une première largeur de la surface entraine également automatiquement la rotation du tambour qui déroule spontanément la couverture par la force exercée sur la couverture par une extrémité fixée à la seconde largeur de la surface. La rotation du tambour permet également de bander un ressort à torsion qui atteint son point maximum de bandage lorsque le tambour atteint la première largeur de la surface et que la couverture recouvre complètement la surface. Lorsque le tambour se déplace dans le sens (inverse) d’ouverture, le ressort à torsion se détend entraînant la rotation du tambour permettant d’enrouler la couverture autour de l’essieu du tambour.

[0013] . Ce système de translation donne d’excellents résultats et a été implémenté dans de nombreuses réalisations, en particulier pour des couvertures de piscines. Cependant, le bandage du ressort à torsion nécessaire à la rotation du tambour permettant l’enroulement de la couverture lorsque celle-ci est retirée de la surface requiert une énergie supplémentaire au moteur entrainant la rotation de la roue d’entrainement lors du déploiement de la couverture lorsque le tambour se déplace dans le sens de fermeture. De plus, une certaine précision dans l’alignement des composants du système de verrouillage et de translation est nécessaire à un fonctionnement optimal ce qui rend le système moins robuste en cas de conditions extrêmes d’utilisations ou de mauvaise utilisation.

[0014] Il serait intéressant d’avoir un dispositif de couverture donnant les mêmes avantages que celui décrit dans WO2010054960, et qui soit plus simple et plus robuste aux conditions extrêmes d’utilisation. La présente invention propose un tel dispositif dont le système de translation comprend un essieu de fermeture, dont la rotation permet d’activer la translation du tambour dans le sens de fermeture lors du déploiement de la couverture et un essieu du tambour dont la rotation permet d’activer la translation du tambour dans le sens d’ouverture lors du retrait de la couverture. Ces avantages et autres avantages sont décrits plus en détails dans les sections suivantes.

RÉSUMÉ DE L’INVENTION

[0015] L’invention est telle que définie dans la revendication principale et des variantes préférées sont définies dans les revendications dépendantes. La présente invention comporte notamment un dispositif de couverture d’une surface comprise dans un rectangle comprenant premiere et seconde longueurs s’étendant parallèles a un axe longitudinal (X) et premiere et seconde largeurs s’étendant parallèles à un axe transversal (Y), normal à l’axe longitudinal (X), et définissant avec celui-ci un plan (X, Y). Le dispositif comprend les éléments suivants.

[0016] Le dispositif comprend une couverture sensiblement rectangulaire de dimensions égales à celles du rectangle et ayant premier et second bords longitudinaux opposés l’un à l’autre et premier et second bords transversaux opposés l’un à l’autre. Le second bord transversal est fixé à la seconde largeur du rectangle dans lequel est inscrite la surface. Chaque bord longitudinal est muni d’un élément en saillie s’étendant le long du bord longitudinal correspondant définissant un profile en coupe normale au bord longitudinal correspondant ayant un diamètre minimum (d).

[0017] Deux rails sont placés de part et d’autre de la surface, parallèles à l’axe longitudinal (X). Chaque rail est constitué d’un profilé ayant une ouverture sur une de ses faces et orientée à l’opposé de la surface à couvrir. L’ouverture donne accès à un espace dans le rail définissant avec l’ouverture une rainure s’étendant tout le long de chaque rail.

[0018] Un tambour est formé d’un essieu et d’au moins une portion de la couverture qui est au moins partiellement enroulée autour de l’essieu et dont le premier bord transversal est fixé à l’essieu, dans lequel,

• le tambour s’étend au-dessus de la surface parallèlement à l’axe transversal (Y), dans lequel l’essieu est monté à chacune d’une première et seconde extrémités sur premier et second châssis, d’une part, à rotation permettant d’enrouler et dérouler la couverture et, d’autre part, en translation permettant une translation du tambour parallèle à l’axe longitudinal (X) le long des deux rails, d’une part, dans un sens de fermeture (De) et, d’autre part, dans un sens d’ouverture (Do),

• l’essieu est muni d’un second moyen de rotation (M2) de tambour permettant de tourner le tambour dans un sens pour enrouler la couverture sur le tambour et en même temps entraîner la translation longitudinale du tambour dans le sens d’ouverture (Do) entraînant le retrait de la couverture de la surface,

• un système d’insertion comprenant une poulie d’insertion de couverture adjacent au tambour sur chacun des premier et second châssis de chaque côté de la surface à couvrir et permettant de guider, positionner et insérer l’élément en saillie de chaque bord longitudinal de la couverture dans l’espace à travers l’ouverture du rail correspondant lors de la translation dans le sens de fermeture (De) du tambour, le système d’insertion comprenant une poulie d’insertion de couverture. [0019] L’element en saillie de chaque bord longitudinal et la rainure des rails correspondants sont configurés pour qu’une fois inséré dans l’espace par le système d’insertion, l’élément en saillie occupant seul l’espace;

• ne puisse en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle à l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir, et

• puisse en ressortir lors de l’enroulement de la couverture sur le tambour se déplaçant dans le sens d’ouverture (Do) entraînant le retrait de la couverture,

[0020] Selon la présente invention, le tambour est monté en translation permettant une translation également selon une composante perpendiculaire au plan (X, Y) afin que le tambour repose en permanence,

• soit sur une portion de couverture comprise entre le second bord transversal et la poulie d’insertion de couverture du système d’insertion pourvu en aval du tambour, pour toute valeur d’un rayon du tambour qui dépend de la longueur de couverture enroulée sur l’essieu du tambour,

• soit sur les rails ou sur les surfaces adjacentes aux rails comprises entre chaque rail et la surface, en aval de la poulie d’insertion de couverture du système d’insertion, dans lequel le terme « aval » est défini relatif au sens de fermeture (De).

[0021] Le dispositif comprend premier et second cordons de traction, comprenant chacun une extrémité mobile couplée de sorte à se déplacer avec les premier et second châssis et une extrémité fixe couplée à un premier et second coins de la surface, respectivement, de sorte à rester sensiblement immobiles dans la direction de l’axe longitudinale (X). Les premier et second coins sont définis par l’intersection entre la première largeur de la surface et la première et seconde longueurs, respectivement.

[0022] Le dispositif comprend également un essieu de fermeture s’étendant parallèle à l’axe transversal (Y) et comprenant première et seconde extrémités fixées chacune à rotation permettant l’enroulement et le déroulement des premier et second cordons de traction. L’essieu de fermeture est muni d’un premier moyen de rotation d’axe permettant de tourner l’essieu de fermeture dans un sens pour enrouler les premier et second cordons de traction sur l’essieu de fermeture et en même temps entraîner la translation longitudinale des châssis et du tambour le long des deux rails dans le sens de fermeture (De), en entraînant la rotation du tambour et le déploiement de la couverture sur la surface.

[0023] Dans une variante de l’invention, l’extrémité fixe de chaque cordon de traction est couplée au premier ou second coins de la surface correspondant. L’extrémité mobile de chaque cordon de traction est couplee a l’essieu de fermeture. Enfin, l’essieu de fermeture est couple aux premier et second châssis en aval du tambour.

[0024] Dans une variante alternative de l’invention, l’extrémité fixe de chaque cordon de traction est couplée au premier ou second coins de la surface correspondant. L’extrémité mobile de chaque cordon de traction est couplée à l’essieu de fermeture. Enfin, l’essieu de fermeture est couplé aux premier et second châssis et est positionné à l’intérieur du et coaxialement à l’essieu du tambour.

[0025] Dans une autre variante alternative, l’essieu de fermeture est positionné au niveau de la première largeur de la surface. L’extrémité fixe de chaque cordon de traction est couplée à l’essieu de fermeture au premier ou second coins de la surface correspondant. Enfin, l’extrémité mobile de chaque cordon de traction (est fixée au châssis correspondant.

[0026] Il est préférable que le dispositif comprenne première et seconde poulies de renvoi pourvues sur le premier et second châssis de chaque côté de la surface à couvrir permettant de guider, positionner et insérer le cordon de traction correspondant dans l’espace à travers l’ouverture du rail correspondant lors de la translation dans le sens d’ouverture du tambour.

[0027] La translation selon la composante perpendiculaire au plan (X, Y) peut être rendue possible en montant le tambour sur chacun des premier et second châssis par l’intermédiaire, soit

• d’un bras de levier comprenant une première extrémité couplée à un châssis respectif, et une seconde extrémité couplée à rotation au tambour, les bras de levier étant configurés pour pivoter par rapport aux châssis respectifs autour d’un axe parallèle à l’axe transversal (Y), soit

• d’un guide s’étendant selon au moins une composante normale au plan (X,Y).

[0028] Le guide ou la rotation du bras de levier permet aux première et seconde extrémités du tambour de reposer en permanence sur les rails ou sur les surfaces adjacentes aux rails comprises entre chaque rail et la surface, y compris pendant les déplacements du tambour dans les sens d’ouverture (Do) et de fermeture (De).

[0029] Le premier moyen de rotation d’axe et le second moyen de rotation de tambour comprennent de préférence un moteur ou une manivelle.

[0030] Dans un premier mode de réalisation préféré de l’invention, l’élément en saillie de chaque bord longitudinal et la rainure des rails correspondants sont configurés tels que,

• L’élément en saillie s’étend de préférence de manière continue le long de chaque bord longitudinal de la couverture, • dans une coupe normale a chaque bord longitudinal de la couverture, l’element en saillie correspondant définit une géométrie généralement convexe, dans laquelle une géométrie convexe est définie comme une géométrie plane définie par un périmètre fermé qu’une ligne droite quelconque ne peut traverser plus de deux fois. Une géométrie « généralement complexe » n’exclue pas une indentation de petite taille relative à la dimension de la coupe, tant que la coupe a une géométrie générale qui est convexe.

• dans une coupe transversale, normale à l’axe longitudinal (X), l’ouverture de la rainure a une largeur maximale (Lo), et l’espace a une largeur maximale (Le) supérieure à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (Lo < Le), où les largeurs maximales (Lo, Le) sont mesurées parallèles à l’axe transversal (Y), et,

• l’élément en saillie de chaque bord longitudinal et la rainure du rail correspondant sont configurés pour qu’une fois inséré dans l’espace par la poulie d’insertion de couverture, l’élément en saillie occupant seul l’espace ne puisse en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle à l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir.

[0031] Dans une variante du premier mode de réalisation de l’invention défini supra, l’élément en saillie de chaque bord longitudinal et la rainure des rails correspondants sont configurés tels que,

• L’élément en saillie s’étend de préférence de manière continue le long de chaque bord longitudinal de la couverture,

• le diamètre minimum (d) de l’élément en saillie est inférieur à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (d < Lo),

• l’élément en saillie a un diamètre maximum (D) supérieur à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (Lo < D), et dans lequel

• la poulie d’insertion de couverture est configurée pour orienter l’élément en saillie à travers l’ouverture du rail correspondant en présentant un diamètre compris entre d et D et inférieur à Lo, l’élément en saillie changeant d’orientation une fois que l’élément en sailliese trouve dans l’espace.

[0032] Dans une variante alternative du premier mode de réalisation de l’invention défini supra, l’élément en saillie de chaque bord longitudinal et la rainure des rails correspondants sont configurés tels que l’élément en saillie de chaque bord longitudinal, d’une part, est de préférence continu et, d’autre part, est compressible tel que, • dans une configuration de repos, le diamètre minimum (d) est égal a dO qui est compris entre la largeurs maximales (Lo, Le) de l’ouverture et de l’espace du rail correspondant (Le., Lo < dO < Le), et

• dans une configuration comprimée, le diamètre minimum est égal à d1 , qui est inférieur ou égal à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture du rail correspondant (Le., d1 < Lo),

[0033] La poulie d’insertion de couverture permet de comprimer l’élément en saillie dans sa configuration comprimée lors de son insertion à travers l’ouverture du rail correspondant, l’élément en saillie recouvrant sa configuration de d’alignement de une fois que l’élément en saillie se trouve dans l’espace.

[0034] Dans une autre variante alternative du premier mode de réalisation de l’invention défini supra, l’élément en saillie de chaque bord longitudinal est un câble en forme de spires consécutives formant un ressort hélicoïdal, dont l’axe est parallèle au bord longitudinal correspondant de la couverture, dans lequel les spires sont définies telles que,

• dans une configuration de repos, le diamètre minimum (d) mesuré parallèle à l’axe transversal (Y) de chaque spire au repos est égal à dO qui est compris entre la largeurs maximales (Lo, Le) de l’ouverture et de l’espace du rail correspondant (Lo < dO < Le), et

• dans une configuration déformée, l’angle formé par des spires déformées avec l’axe longitudinal (X) est modifié de sorte que le diamètre minimum (d) mesuré dans un plan normal à l’axe longitudinal (X) de chaque spire déformée est égal à d1 qui est inférieur ou égal à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture du rail correspondant (d1 < Lo).

[0035] Le système d’insertion permet de déformer localement des spires dans leur configuration déformée lors de leur insertion à travers l’ouverture du rail correspondant, les spires recouvrant leur configuration de repos une fois qu’elles se trouvent dans l’espace.

[0036] Dans un second mode de réalisation de la présente invention, l’élément en saillie de chaque bord longitudinal comprend une pluralité de crochets placés côte à côte et ayant un profil en « L » ou en « j », ayant

• une portion alignée en continu avec la surface de la couverture et fixée au bord longitudinal correspondant de la couverture, et

• une portion transverse formant le crochet, s’étendant transversalement par rapport à la portion alignée.

[0037] Chaque rail comprend une aile fermant partiellement le côté de l’ouverture de chaque rail adjacent à la surface à couvrir et apte à recevoir la portion transverse des crochets. [0038] Le dispositif de la présente invention comprend de preference au moins premier et second guides anti-soulèvement comprenant une portion externe couplée au premier et second châssis correspondants et une portion interne couplée au rail correspondant, de sorte à pouvoir coulisser librement le long des rails parallèlement à l’axe longitudinal (X) et ne pouvant s’extraire des rails par l’application d’une force perpendiculaire à l’axe longitudinal (X).

[0039] Le dispositif de la présente invention peut être utilisé pour couvrir une surface sélectionnée parmi :

• un bassin rempli ou non d’un liquide; ou

• un terrain de sports, ou

• une caisse de véhicule, ou

• une surface vitrée ;

• une ouverture dans une paroi.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0040] Ces aspects ainsi que d’autres aspects de l’invention seront clarifiés dans la description détaillée de modes de réalisation particuliers de l’invention, référence étant faite aux dessins des figures, dans lesquelles :

Fig.1 vue d’ensemble d’un dispositif de couverture d’une surface formée par une piscine.

Fig.2(a) vue d’une première variante de système de translation du tambour en position fermée.

Fig.2(b) vue de la première variante de système de translation du tambour de la Figure 2(a) en position ouverte.

Fig.2(c) vue d’une seconde variante de système de translation du tambour en position fermée.

Fig.2(d) vue de le seconde variante de système de translation du tambour de la Figure 2(c) en position ouverte.

Fig.3(a) vue d’une troisième variante de système de translation du tambour en position fermée.

Fig.3(b) vue de la troisième variante de système de translation du tambour de la Figure 3(a) en position ouverte.

Fig.3(c) vue d’une quatrième variante de système de translation du tambour en position fermée. Fig.3(d) vue de le quatrième variante de système de translation du tambour de la Figure 3(c) en position ouverte.

Fig.4(a) vue d’une variante du système de translation du dispositif de couverture.

Fig.4(b) vue d’une variante alternative du système de translation du dispositif de couverture.

Fig.4(c) vue d’une autre variante alternative du système de translation du dispositif de couverture.

Fig.4(d) vue d’une autre variante alternative du système de translation du dispositif de couverture.

Fig.5(a) vue d’une variante du dispositif de couverture en position ouverte.

Fig.5(b) vue de la variante de la Figure 5(a) du dispositif de couverture avec le tambour en translation dans le sens de fermeture, déployant la couverture au-dessus de la surface.

Fig.5(c) vue de la variante de la Figure 5(a) du dispositif de couverture en position fermée.

Fig.5(d) vue de la variante de la Figure 5(a) du dispositif de couverture avec le tambour en translation dans la direction d’ouverture, retirant la couverture de la surface.

Fig.6(a) vue d’une variante du dispositif de couverture en position ouverte.

Fig.6(b) vue de la variante de la Figure 6(a) du dispositif de couverture avec le tambour en translation dans le sens de fermeture, déployant la couverture au-dessus de la surface.

Fig.6(c) vue de la variante de la Figure 6(a) du dispositif de couverture en position fermée.

Fig.6(d) vue de la variante de la Figure 6(a) du dispositif de couverture avec le tambour en translation dans la direction d’ouverture, retirant la couverture de la surface.

Fig.7(a) vue d’une variante du dispositif de couverture en position ouverte.

Fig.7(b) vue de la variante de la Figure 7(a) du dispositif de couverture avec le tambour en translation dans le sens de fermeture, déployant la couverture au-dessus de la surface.

Fig.7(c) vue de la variante de la Figure 7(a) du dispositif de couverture en position fermée.

Fig.7(d) vue de la variante de la Figure 7(a) du dispositif de couverture avec le tambour en translation dans la direction d’ouverture, retirant la couverture de la surface.

Fig.8(a) vue en coupe d’une variante d’élément en saillie hors du rail. Fig.8(b) vue en coupe de la variante de la Figure 8(a) de l’element en saillie introduit dans l’ouverture du rail.

Fig.8(c) vue en coupe de la variante de la Figure 8(a) de l’élément en saillie verrouillé dans l’ouverture du rail.

Fig.8(d) vue en perspective de la variante de la Figure 8(a) de l’élément en saillie verrouillé dans l’ouverture du rail.

Fig.9(a) vue en coupe d’une autre variante d’élément en saillie hors du rail.

Fig.9(b) vue en coupe de la variante de la Figure 9(a) de l’élément en saillie alors qu’il est introduit dans l’ouverture du rail.

Fig.9(c) vue en coupe de la variante de la Figure 9(a) de l’élément en saillie verrouillé dans l’ouverture du rail.

Fig.10(a) vue en coupe d’une autre variante d’élément en saillie hors du rail.

Fig.10(b) vue en coupe de la variante de la Figure 10(a) de l’élément en saillie alors qu’il est introduit dans l’ouverture du rail.

Fig.10(c) vue en coupe de la variante de la Figure 10(a) de l’élément en saillie verrouillé dans l’ouverture du rail.

Fig.10(d) vue du dessus de la variante de la Figure 10(a) de l’élément en saillie verrouillé dans l’ouverture du rail.

Fig.10(e) vue llatérale de la variante de la Figure 10(a) de l’élément en saillie verrouillé dans l’ouverture du rail.

Fig.11 (a) vue en coupe d’une autre variante d’élément en saillie hors du rail.

Fig.11(b) vue en coupe de la variante de la Figure 11 (a) de l’élément en saillie verrouillé dans l’ouverture du rail.

Fig.11(c) vue en perspective de la variante de la Figure 11 (a) de l’élément en saillie verrouillé dans l’ouverture du rail.

Fig.12 vue en coupe d’un élément d’anti-soulèvement monté sur un rail.

Fig.13 vue latérale d’une variante de système d’insertion de l’élément en saillie.

Fig.14 vue en perspective du tambour avec système d’insertion et guide sous forme d’une ouverture allongée dans le châssis. Fig.15(a) vue d’une premiere variante de système d’insertion de l’element en saillie et de translation du tambour en position fermée (Le., la couverture n’est pas ou peu enroulée sur l’essieu du tambour), avec un guide en forme d’ouverture allongée s’étendant perpendiculairement au plan (X,Y).

Fig.15(b) vue de la première variante de la Figure 15(a) en position ouverte (Le., la couverture est enroulée sur l’essieu du tambour).

Fig.15(c) vue d’une seconde variante de système d’insertion de l’élément en saillie et de translation du tambour en position fermée (Le., la couverture n’est pas ou peu enroulée sur l’essieu du tambour), avec un guide en forme d’ouverture curviligne.

Fig.15(d) vue de la seconde variante de la Figure 15(c) en position ouverte (Le., la couverture est enroulée sur l’essieu du tambour).

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L’INVENTION

[0041] Tel que représenté à la Figure 1 , le dispositif (automatique) de couverture (1) d’une surface (3) selon l’invention comprend une couverture (10) destinée à protéger ladite surface (3). La surface (3) est comprise dans un rectangle comprenant première et seconde longueurs s’étendant parallèles à un axe longitudinal (X) et première et seconde largeurs s’étendant parallèles à un axe transversal (Y), normal à l’axe longitudinal (X), et définissant avec celui-ci un plan (X, Y). Le dispositif (1) permet de couvrir notamment des surfaces définies par le contour d'un bassin d'eau tel qu’une piscine, bassin de traitement d'eau, station d'épuration d'eaux usées, bassin de rétention, station de désalinisation etc. Cependant, l’invention pourra être mise en œuvre dans tout domaine nécessitant la couverture d’une surface, comme par exemple un terrain de sport, tel qu’un terrain de tennis en terre battue ou en gazon, une caisse de véhicule, une surface vitrée par exemple de serre, de fenêtre de véhicule tel que train ou bus, ou de jardin d’hiver, ou une ouverture dans une paroi, etc. D’une manière générale, on entend donc dans la présente demande par « surface » toute zone délimitée par un périmètre sensiblement rectangulaire.

[0042] Le dispositif (1) comprend une couverture (10) sensiblement rectangulaire de dimensions égales à celle du rectangle et ayant premier et second bords longitudinaux opposés l’un à l’autre et premier et second bords transversaux (10m, 10f) opposés l’un à l’autre. Comme illustrés aux Figures 8 à 11 et 14, chaque bord longitudinal est muni d’un élément (12) en saillie s’étendant le long du bord longitudinal correspondant définissant un profile en coupe normale au bord longitudinal correspondant ayant un diamètre minimum (d).

[0043] Le second bord transversal (1 Of) de la couverture est fixé à la seconde largeur de la surface (3). Tout type de système de fixation connu et convenant aux critères de contraintes, de sécurité et, le cas échéant d’étanchéité, selon l’application peut être utilisé pour fixer le second bord transversal (1 Of) a la seconde largeur de la surface. Par exemple, le système de fixation peut comprendre une pluralité de sangles solidaires du second bord transversal de la couverture (10), lesdites sangles étant par exemple munies de crochets d’ancrage qui se fixent à le long de la seconde largeur de la surface à couvrir (3). De manière alternative, on peut munir le second bord transversal de la couverture d’œillets qui viennent se fixer à la seconde largeur de la surface par l’intermédiaire d’une série de pitons, de vis, d’un câble ou corde, ou tout autre moyen. Une autre variante est de coincer le second bord transversal de la couverture sous une plaque de longueur correspondant à la largeur de la couverture, plaque état fixée à la surface par des vis traversant la couverture. Ces moyens d’ancrage et autres trop nombreux pour être tous mentionnés, maintiennent immobilisé le second bord transversal (1 Of) de la couverture (10).

[0044] Le dispositif comprend deux rails (6) placés de part et d’autre de ladite surface (3) parallèles à l’axe longitudinal (X). Chaque rail est constitué d’un profilé ayant une ouverture (14) sur une de ses faces et orientée à l’opposé de la surface à couvrir. L’ouverture donne accès à un espace (14e) dans le rail définissant avec l’ouverture une rainure s’étendant tout le long de chaque rail, dont certains exemples sont illustrés aux Figures 8 à 12.

[0045] Un tambour (2) est formé d’un essieu (2e) et d’au moins une portion de la couverture (10) dont le premier bord transversal (10m) est fixé à l’essieu (2e), et qui est au moins partiellement enroulée autour de l’essieu. Le tambour (2) s’étend au-dessus de la surface parallèlement à l’axe transversal (Y). Comme illustré aux Figures 4 à 7, l’essieu (2e) est monté à chacune d’une première et seconde extrémités sur premier et second châssis (23), d’une part,

• à rotation permettant d’enrouler et dérouler la couverture (10) afin de retirer la couverture et de la déployer sur la surface, respectivement et, d’autre part,

• en translation permettant une translation du tambour parallèle à l’axe longitudinal (X) le long des deux rails (6), d’une part, dans un sens de fermeture (De) pour déployer la couverture sur la surface et, d’autre part, dans un sens d’ouverture (Do) pour retirer la couverture de la surface.

[0046] Un système d’insertion comprend une poulie d’insertion (32) de la couverture adjacente au tambour (2) sur chacun des premier et second châssis (23) de chaque côté de la surface à couvrir. Le système d’insertion permet de guider, positionner et insérer l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal de la couverture dans l’espace (14e) à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant lors de la translation dans le sens de fermeture (De) du tambour et de le désenclencher lors de la translation dans le sens d’ouverture (Do). Comme illustré dans les Figures 8 à 11 , l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal et la rainure des rails correspondants sont configures pour qu’une fois inséré dans l’espace (14e) par le système d’insertion, l’élément en saillie occupant seul l’espace (14e),

• ne puisse en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle à l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir (cf. Figure 1), et

• puisse en ressortir lors de l’enroulement de la couverture (10) sur le tambour (2) se déplaçant dans le sens d’ouverture (Do) entraînant le retrait de la couverture.

[0047] L’essentiel de la présente invention est le système de translation du tambour dans les deux directions (De, Do) de fermeture et d’ouverture, qui est compatible avec le système d’insertion / désinsertion de l’élément en saillie (12) de la couverture dans l’ouverture et l’espace du rail (14, 14e). Le système de translation du tambour de la présente invention combine la rotation de l’essieu (2e) du tambour et la rotation d’un second essieu — l’essieu de fermeture (1) — ainsi qu’une liberté de mouvement du tambour (2) dans la direction perpendiculaire au plan (X,Y).

[0048] Afin d’activer la translation du tambour dans le sens d’ouverture (Do), l’essieu (2e) est muni d’un second moyen de rotation (M2) de tambour permettant de tourner le tambour dans un sens pour enrouler la couverture (10) sur le tambour. Comme le second bord longitudinal (1 Of) est fixé à la seconde largeur de la surface, la rotation du tambour dans le bon sens crée une traction parallèle à l’axe longitudinal (X) sur la couverture qui tire le tambour, entraînant ainsi la translation longitudinale du tambour dans le sens d’ouverture (Do) permettant le retrait de la couverture de la surface (3). Le second moyen de rotation (M2) de tambour peut comprendre un moteur ou une manivelle. Le moteur (M2) est de préférence un moteur électrique et il est avantageusement alimenté par des batteries connectées à des cellules photovoltaïques. L’essieu (2e) du tambour peut tourner librement dans l’autre sens de rotation, Le., dans le sens de déroulement de la couverture lorsque le tambour se déplace dans le sens de fermeture (De).

[0049] Afin d’activer la translation du tambour dans le sens de fermeture (De), le dispositif comprend, premier et second cordons de traction (21), comprenant chacun une extrémité mobile (21 m) couplée de sorte à se déplacer avec les premier et second châssis (23) et une extrémité fixe (21 f) couplée à un premier et second coins de la surface, respectivement, de sorte à rester sensiblement immobiles dans la direction de l’axe longitudinale (X). Les premier et second coins sont définis par l’intersection entre la première largeur de la surface et la première et seconde longueurs, respectivement.

[0050] Un essieu de fermeture (1) s’étendant parallèle à l’axe transversal (Y) et comprenant première et seconde extrémités fixées chacune à rotation permet l’enroulement et le déroulement des premier et second cordons de traction (21). L’essieu de fermeture (1) est muni d un premier moyen de rotation (M1) de ressieu (1) permettant de tourner ressieu de fermeture dans un sens pour enrouler les premier et second cordons de traction (21) sur l’axe d’ouverture (1) et en même temps entraîner la translation longitudinale des châssis (23) et du tambour (2) le long des deux rails dans le sens de fermeture (De). Comme le second bord longitudinal (1 Of) est fixé à la seconde largeur de la surface, la translation du tambour dans le sens de fermeture (De) éloigne le tambour de la seconde largeur et crée une tension sur la couverture parallèle à l’axe longitudinal (X) qui entraîne la rotation libre du tambour (2) et le déploiement de la couverture sur la surface (3) alors que le tambour se déplace. L’essieu (1) de fermeture peut tourner librement dans l’autre sens de rotation, Le., dans le sens de déroulement des cordons de traction (21) lorsque le tambour se déplace dans le sens d’ouverture (Do).

[0051] Le tambour (2) est monté en translation permettant une translation également selon une composante perpendiculaire au plan (X, Y) afin que le tambour repose en permanence,

• soit sur une portion de couverture comprise entre le second bord transversal (1 Of) et la poulie d’insertion (32) de couverture du système d’insertion pourvu en aval du tambour (2), pour toute valeur d’un rayon (R) du tambour qui dépend de la longueur de couverture enroulée sur l’essieu (2e) du tambour,

• soit sur les rails ou sur les surfaces adjacentes aux rails comprises entre chaque rail et la surface, en aval de la poulie d’insertion de couverture (32) du système d’insertion.

[0052] Le terme « aval » est défini relatif au sens de fermeture (De).

ESSIEU DE FERMETURE (1) ET CORDONS DE TRACTION (21)

[0053] Dans une première variante illustrée dans les Figures 4(a), 4(d), 5(a) à 5(d), et 7(a) à 7(d), l’extrémité fixe (21 f) de chaque cordon de traction (21) est couplée au premier et second coins de la surface correspondant. L’extrémité mobile (21 m) de chaque cordon de traction (21) est couplée à l’essieu de fermeture (1) et l’essieu de fermeture (1) est couplé aux premier et second châssis (23) en aval du tambour (2). La rotation de l’essieu de fermeture (1) dans le bon sens enroule les cordons de traction (21), appliquant une traction sur ceux-ci dans une direction parallèle à l’axe longitudinal (X) activant la translation du tambour dans le sens de fermeture (De).

[0054] Dans une seconde variante, illustrée dans la Figure 4(c), l’extrémité fixe (21f) de chaque cordon de traction (21) est couplée au premier ou second coins de la surface correspondant. Comme dans la première variante, l’extrémité mobile (21 m) de chaque cordon de traction (21) est couplée à l’essieu de fermeture (1). L’essieu de fermeture (1) est également couplé aux premier et second châssis (23) mais non pas en aval du tambour, mais est positionné à l’intérieur du et coaxialement à l’essieu (2e) du tambour (2). Cette variante permet de réduire la taille de la structure formée par les chassis (23) et par les essieux du tambour et de fermeture (1 , 2e).

[0055] Dans une troisième variante, illustrée dans les Figures 4(b) et 6(a) à 6(d), l’essieu de fermeture (1) n’est pas couplé aux châssis (23) mais est positionné au niveau de la première largeur de la surface. Par soucis d’esthétique et pour minimiser l’encombrement, comme illustré fans les Figures précédentes, il est préféré que l’essieu de fermeture (1) soit positionné dans une tranchée en-dessous du niveau du plan (X,Y) au niveau de la couverture. L’extrémité fixe (21 f) de chaque cordon de traction (21) est couplée à l’essieu de fermeture (1) au premier et second coins de la surface correspondants. Alors que dans les première et seconde variantes précédentes l’extrémité fixe (21 f) fixée chacune à un coin de la surface étaient parfaitement immobiles, dans la présente variante, elles ne sont que sensiblement immobiles dans la direction de l’axe longitudinale (X), car elles peuvent osciller d’une amplitude égale au rayon de l’essieu de fermeture (1) lors de la rotation de ce dernier. L’amplitude d’oscillation est cependant négligeable par rapport à la longueur de la surface (3) et on peut donc considérer que les extrémités fixes (21 f) restent sensiblement immobiles dans la direction de l’axe longitudinale (X) relativement à la distance parcourue par les extrémités mobiles (21 m) qui précèdent le tambour (2) le long de la longueur de la surface (3) dans le sens de fermeture (De). L’extrémité mobile (21 m) de chaque cordon de traction (21) est fixée au châssis (23) correspondant. Comme dans les variantes précédentes, la rotation de l’essieu de fermeture applique une traction sur les cordons de traction (21) qui tirent le tambour dans le sens de fermeture (De). Cette variante, comme la seconde variante, est très compacte et donne de plus un accès facile à l’essieu de fermeture pour la manutention.

[0056] Dans tous les cas, lorsque le tambour se déplace dans le sens d’ouverture (Do) activé par la rotation du tambour par le second moyen de rotation (M2), les cordons de traction (21) se déroulent spontanément de l’essieu de fermeture (1) qui tourne librement dans ce sens. Il est préféré que, lors du déplacement du tambour dans le sens d’ouverture (Do), les cordons de traction (21) s’insèrent dans l’ouverture (14) des rails (6) sur la longueur séparant le premier bord transversal de la surface au tambour au fur et à mesure qu’ils se déroulent de l’essieu de fermeture (1). Si les cordons de traction (21) sont dimensionnés correctement, obstruant l’ouverture (14), cela permet d’éviter que des corps étrangers, tels que graviers, poussières, feuilles mortes, boues, etc. n’entrent par l’ouverture et ne remplissent l’espace (14e). Pour permettre de guider, positionner et insérer le cordon de traction (21) correspondant dans l’espace (14e) à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant lors de la translation dans le sens d’ouverture (Do) du tambour, le dispositif peut être équipé de première et seconde poulies de renvoi (31) pourvues sur le premier et second châssis (23) de chaque côté de la surface à couvrir, tel qu’illustré dans les Figures 2 à 4. [0057] Comme l’element en saillie de la couverture (10) est inséré dans l’espace (14e) entre le tambour (2) et la seconde largeur de la surface, l’ouverture est constamment obstruée et protégée sur pratiquement toute la longueur des rails, à l’exception de la portion de rails proche ou au niveau du tambour. Ceci facilite énormément l’entretien du dispositif.

[0058] Le premier moyen de rotation d’axe (M1) peut comprendre un moteur ou une manivelle. Le moteur est de préférence un moteur électrique et il est avantageusement alimenté par des batteries connectées à des cellules photovoltaïques.

LIBERTÉ DE MOUVEMENT DU TAMBOUR PERPENDICULAIRE AU PLAN (X,Y)

[0059] Le tambour (2) est couplé aux premier et second châssis (23) permettant une translation également selon une composante perpendiculaire au plan (X, Y). De cette manière, le tambour repose en permanence sur les rails ou sur les surfaces adjacentes aux rails comprises entre chaque rail et la surface, y compris pendant les déplacements du tambour (2) dans les sens d’ouverture (Do) et de fermeture (De). Si l’essieu du tambour (2e) est entouré d’une portion de couverture, le tambour repose sur cette portion de couverture. Si par contre la couverture est complètement déroulée de l’essieu, cela peut être le cas lorsque la surface est complètement recouverte, alors c’est l’essieu du tambour (2e) qui repose sur les rails ou surface adjacente. Selon que la poulie d’insertion (32) se trouve en amont ou en aval du tambour (dans le sens de fermeture (De)), le tambour repose directement sur les rails et / ou au moins une portion de la surface comprise entre les rails, ou il repose sur une portion de couverture déjà verrouillée couvrant une portion de la surface comprise entre les rails directement en aval du tambour, respectivement (comparer e.g., les Figures 2(a) et 2(b) avec les Figures 2(c) et 2(d)).

[0060] Dans une première variante illustrée dans les Figures 1 , 2(a) à 2(d), 4(a) à 4(d) et 13, la liberté de mouvement du tambour perpendiculaire au plan (X,Y) est rendue possible par un bras de levier (2L) comprenant une première extrémité couplée à un châssis respectif, et une seconde extrémité couplée à rotation au tambour, les bras de levier étant configurés pour pivoter par rapport aux châssis respectifs autour d’un axe parallèle à l’axe transversal (Y). Le tambour peut donc se déplacer sur un plan normal au plan (X,Y) et parallèle à l’axe longitudinal (X) sur une trajectoire d’arc de cercle. Si le plan (X,Y) est sensiblement horizontal, le tambour repose spontanément sur les rails par gravité. Si le plan (X,Y) a une composante verticale importante, le bras de levier (2L) peut être muni d’un ressort qui pousse le tambour contre les rails.

[0061] Dans une seconde variante illustrée dans les Figures 3(a) à 3(d), 14 et 15(a) à 15(d), la liberté de mouvement du tambour perpendiculaire au plan (X,Y) est rendue possible par un guide (2r) s’étendant selon au moins une composante normale au plan (X,Y). Le guide peut être formé par une ouverture allongée percée dans chaque châssis comme illustré à la Figure 14. Alternativement, un rail, une rigole, un canal, ou une protrusion peuvent former le guide. Le guide (2r) doit de préférence s’étendre le long de la direction perpendiculaire au plan (X,Y) sur une hauteur au moins égale à la différence de rayon (R) du tambour lorsqu’il se trouve à la position totalement ouverte (= maximum de R) et à la position totalement fermée (= minimum de R). Dans une variante, le guide (2r) est rectiligne et normal au plan (X,Y) comme illustré dans les Figures 3(a) à 3(d), 14, 15(a) et 15(b). De manière alternative, le guide (2r) peut s’étendre également selon une composante parallèle à l’axe longitudinal (X). Par exemple, le guide (2r) peut être rectiligne et s’étendre transversalement mais pas perpendiculairement au plan (X,Y) ou peut être curviligne comme illustré dans les Figures 15(c) et 15(d).

[0062] Comme pour le bras de levier (2L) discuté supra, si le plan (X,Y) est sensiblement horizontal, le tambour repose spontanément sur les rails par gravité. Si le plan (X,Y) a une composante verticale importante, le guide (2r) peut être muni d’un ressort qui pousse le tambour contre les rails.

POSITION DU TAMBOUR (2) PAR RAPPORT A LA COUVERTURE (10)

[0063] La couverture (10) peut être agencée sur l’essieu (2e) du tambour de deux manières. La couverture peut entrer en contact avec les rails,

• soit en aval du tambour qui est donc posé sur la portion de couverture déjà déployée (cf. e.g., Figures 2(a) & 2(b)),

• soit en amont du tambour qui repose donc directement sur les rails ou la surface adjacente (cf. e.g., Figures 2(c) & 2(d)).

[0064] Les termes « amont » et « aval » sont définis relatifs au sens de fermeture (De) de la translation du tambour (2).

Point de contact couverture / rails en aval du tambour

[0065] Comme illustré dans les Figures 2(a), 2(b), 3(a), 3(b), et 4(a) à 4(c), 5 et 6, la couverture (10) peut entrer en contact avec les rails et la surface en aval du tambour (2) dans le sens de fermeture (De). Le système d’insertion, comprenant la poulie d’insertion (32) doit également être positionné en aval du tambour afin de permettre à la couverture de coiffer la poulie d’insertion (32) et ainsi insérer les éléments en saillie dans l’ouverture (14) des rails (6) correspondants avant que le tambour (2) ne roule sur la portion de couverture s’étalant ainsi en aval. Cette configuration est avantageuse dans le cas où la surface comprend une cavité telle une piscine car, comme le tambour repose sur la couverture déjà posée et tendue, la portion de couverture enroulée sur l’essieu (2e) du tambour ne peut pendre librement et le cas échéant, contacter l’eau dans la piscine avant de déployer ou de retirer la couverture. Cela protège aussi les bords de la couverture (10) qui ne repose pas directement sur la margelle ou sur les rails. Point de contact couverture / rails en amont du tambour

[0066] Comme illustré dans les Figures 2(c), 2(d), 3(c), 3(d), 4(d), 7 et 13 à 15, la couverture (10) peut entrer en contact avec les rails et la surface en amont du tambour (2) dans le sens de fermeture (De). Le système d’insertion est donc positionné en amont du tambour (2) afin d’insérer ou désenclencher les éléments en saillie (12) dans l’ouverture des rails au fur que le tambour se déplace. Cette variante a l’avantage de simplifier l’installation de la couverture dans le système d’insertion de l’élément en saillie dans l’ouverture du rail. Le tambour repose directement sur les rails et / ou sur une portion ou sur toute la largeur de la surface comprise entre les deux rails selon que la surface comprenne ou pas une cavité.

SYSTÈME D’INSERTION

[0067] Le système d’insertion du dispositif sert à enclencher et désenclencher les éléments en saillie (12) au fur et à mesure que le tambour se déplace. Il comprend au moins une poulie d’insertion (32) qui permet d’insérer l’élément en saillie à travers l’ouverture (14) jusque dans l’espace (14e). La poulie d’insertion est une poulie fixée à rotation à un châssis (23) permettant la rotation de la poulie autour d’un axe de rotation de préférence sensiblement parallèle à l’axe transversal (Y). La poulie est sensiblement alignée sur l’ouverture (14) du rail correspondant et peut de préférence pénétrer partiellement dans l’ouverture.

[0068] Si la couverture déployée doit être tendue dans le sens de la largeur, il faut appliquer une tension sur la couverture afin d’aligner l’élément en saillie avec l’ouverture (14) avant que la poulie d’insertion ne l’insère dans l’ouverture. Pour ce faire, le système d’insertion peut comprendre un tendeur (36) de l’élément en saillie. Tel qu’illustré dans les Figures 13 à 15, le tendeur (36) peut se présenter comme une paire de poulies parallèles, séparées l’une de l’autre par une distance supérieure à l’épaisseur de la couverture (10) et inférieure au diamètre minimum de l’élément en saillie (12). Ainsi, lorsque la couverture est insérée dans le tendeur, la couverture peut glisser librement entre les deux poulies, mais on ne peut sortir l’élément en saillie entre les deux poulies. Les deux poulies de chaque tendeur (36) sont couplées à un châssis correspondant, tel que les axes de rotations des poulies du tendeur soient coaxiaux et généralement orientés sur un plan normal au plan (X,Y) et parallèle à l’axe transversal (Y) et est transversal, non normal au plan (X,Y). En général, les axes de rotation forment un angle compris entre 20 et 70°, de préférence entre 30 et 60° avec le plan (X,Y) (cf. Figure 14).

[0069] Le système d’insertion peut également comprendre des poulies supplémentaires permettant d’amener au mieux l’élément en saillie (12) en position pour être inséré dans l’ouverture (14) du rail correspondant. Par exemple, comme illustré à la Figure 13, une poulie d’alignement (34) permet de positionner l’élément en saillie en alignement avec les autres éléments du système d’insertion et d’orienter l’élément en saillie lors de son insertion à travers l’ouverture (14), comme illustré dans les Figures 2(c), 2(d), 3(c), 3(d), 8(b), 13 à 15. Le système d’insertion peut egalement comprendre une roulette d’alignement (38) qui permet de contrôler la trajectoire de l’élément en saillie (12) pour pénétrer à travers l’ouverture (14) dans l’espace (14e) dans les meilleurs conditions. Un exemple est illustré à la Figure 13. La configuration exacte du système d’insertion dépend du type d’élément en saillie (12), de la géométrie de l’ouverture (14), ainsi que de la tension requise dans la direction de l’axe transversal (Y) sur la couverture lorsque les deux bords sont insérés dans les ouvertures (14) des rails respectifs.

ÉLÉMENTS EN SAILLIE (12)

[0070] La fonction des éléments en saillie (12) est de permettre l’enclenchement et le verrouillage réversibles des bords longitudinaux de la couverture (10) dans l’ouverture (14) et l’espace (14e) des rails (6) correspondants. L’élément en saillie (12) peut être sous forme d’un bourrelet continu (cf. Figures 8, 9 et 14) ou d’un ressort hélicoïdal (cf. Figure 10), s’étendant le long des longueurs de la couverture (10). Alternativement, l’élément en saillie (12) peut être formé d’une succession d’éléments discrets (12d) alignés sur chaque bord longitudinal de la couverture (cf. Figure 11).

[0071] Le verrouillage est rendu possible par un système de verrouillage composé de l’élément en saillie (12) et de l’ouverture (14) et espace (14e) des rails, dont les géométries respectives permettent l’enclenchement et le verrouillage des bords longitudinaux de la couverture (10) dans l’ouverture (14) et espace (14e) des rails lorsque le tambour se déplace dans le sens de fermeture (De), et le déverrouillage et le retrait des bords longitudinaux de la couverture (10) de l’ouverture (14) et espace (14e) des rails lorsque le tambour se déplace dans le sens d’ouverture (Do). Un bord longitudinal de la couverture est considéré comme verrouillé dans l’ouverture d’un rail s’il ne peut en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle à l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir (cf. Figure 1).

[0072] Un bourrelet continu a de préférence une géométrie caractérisée comme suit,

• dans une coupe normale à chaque bord longitudinal de la couverture, l’élément en saillie (12) correspondant définit une géométrie convexe, dans laquelle une géométrie convexe est définie comme une géométrie plane définie par un périmètre fermé qu’une ligne droite quelconque ne peut traverser plus de deux fois

• dans une coupe transversale, normale à l’axe longitudinal (X), l’ouverture (14) du rail (6) a une largeur maximale (Lo), et l’espace (14e) a une largeur maximale (Le) supérieure à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) (Lo < Le), où les largeurs maximales (Lo, Le) sont mesurées parallèles à l’axe transversal (Y), et, l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal et la rainure du rail correspondant sont configurés pour qu’une fois inséré dans l’espace (14e) par la poulie d’insertion (32), l’élément en saillie occupant seul l’espace (14e) ne puisse en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle a l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir.

[0073] Des configurations d’éléments en saillie particuliers sont décrites ci-dessous. La présente invention n’est pas restreinte à ces seules configurations qui sont données à titre illustratif.

Éléments en saillie = bourrelet continu caractérisé par D / d

[0074] Dans une variante de l’invention, l’élément en saillie (12) est formé par un bourrelet continu s’étendant le long des bords longitudinaux de la couverture. Un exemple de bourrelet continu est décrit dans WO2014064138. Cependant, ce bourrelet nécessite l’insertion d’une courroie dans l’espace (14e) du rail pour verrouiller le bourrelet dans le rail. Il est préféré dans la présente invention que le bourrelet soit auto-verrouillable, en ce qu’il ne nécessite pas d’éléments extérieurs pour être verrouillé de manière réversible dans l’ouverture et espace du rail.

[0075] Dans la variante représentée dans les Figures 8(a) à 8(d), le système d’insertion comprend une poulie d’insertion (32), ainsi qu’une poulie d’alignement (34) illustrée à la Figure 8(b), sur laquelle vient s’appuyer la surface intérieure de la couverture. Les actions conjuguées de la poulie d’insertion (32) et de la poulie d’alignement (34) permettent de donner une orientation désirée précise à l’élément en saillie. La poulie d’alignement (34) est également fixée à rotation au châssis (23) et se déplace avec celui-ci. L’axe de rotation de la poulie d’alignement (34) est de préférence normal à l’axe longitudinal (X), afin de permettre à la poulie de « rouler » sur la surface intérieure de la couverture lorsque le chariot se déplace et ainsi limiter l’usure de la couverture par frottements. L’axe de rotation est aussi de préférence transverse à l’axe transversal (Y).

[0076] Lors de la translation du chariot dans le sens de fermeture (De) pour déployer la couverture sur la surface (3), le système d’insertion comprenant la poulie d’insertion (32) et, optionnellement, la poulie d’alignement (34) permet d’insérer l’élément en saillie à travers l’ouverture (14) en orientant adéquatement l’élément en saillie par rapport à l’ouverture (14) et de l’introduire dans l’espace (14e) dans lequel il est verrouillé en s’appuyant sur les parois internes de l’espace. Lors de la translation du chariot dans le sens d’ouverture (Do) pour recueillir la couverture et la retirer de la surface, le même système d’insertion permet de réorienter l’élément en saillie de sorte à ce qu’il puisse sortir par l’ouverture (14).

[0077] Cette variante jouant sur le rapport longueur / largeur (D / d) de l’élément en saillie (12), dans lequel la longueur (D) est la dimension maximale de la coupe transversale de l’élément en saillie (12) et la largeur (d) est la dimension minimale de celui-ci, est simple à mettre en œuvre et permet de verrouiller de manière réversible et reproductible les bords longitudinaux de la couverture dans l’ouverture des rails (6) correspondants. L’absence de d’elements mobiles (a part les poulies rotatives), augmente la durabilité du système de verrouillage.

Éléments en saillie = bourrelet continu compressible

[0078] Dans une variante alternative illustrée dans les Figure 9(a) à 9(c), l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal est compressible tel qu’il peut passer d’une configuration de repos à une configuration comprimée. Comme illustré dans la Figure 9(a), dans la configuration de repos, le diamètre minimum (d) de l’élément en saillie est égal à dû qui est compris entre la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) et la largeur maximale (Le) de l’espace (14e) du rail correspondant (Lo < dû < Le). Comme illustré à la Figure 9(b), dans sa configuration de repos, l’élément en saillie (12) ne peut donc pas passer à travers l’ouverture (14). Dans la configuration comprimée, le diamètre minimum (d) de l’élément en saillie est égal à d1 , qui est inférieur ou égale à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) du rail correspondant (d1 < Lo < dû), L’élément en saillie peut donc passer à travers l’ouverture dans sa configuration comprimée (cf. Figure 9(b).

[0079] Le système d’insertion permet de comprimer l’élément en saillie (12) dans sa configuration comprimée lors de son insertion à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant. Comme illustré dans les Figures 9(a) et 9(b), le système d’insertion comprend une poulie d’insertion (32) montée à rotation autour d’un axe parallèle à l’axe transversal (Y) sur le châssis (23) correspondant. La poulie d’insertion (32) est positionnée dans l’axe de l’ouverture (14), adjacente à, ou même pénétrant partiellement dans l’ouverture (14) et se déplace avec le tambour (2). La poulie d’insertion (32) s’appuie sur l’élément en saillie (12) de la couverture et le force à pénétrer dans l’ouverture (14). Par l’action conjuguée de la poulie d’insertion (32) qui appuie l’élément en saillie contre l’ouverture du rail, et de la larguer (Lo) de l’ouverture du rail qui est insuffisante pour laisser passer un élément en saillie de diamètre (dû > Lo), l’élément en saillie est comprimé. Son diamètre diminue jusqu’à devenir suffisamment petit pour passer dans l’ouverture (14) lorsque d1 = Lo, tel qu’illustré à la Figure 9(b). Une fois que l’élément en saillie se trouve dans l’espace (14e), il recouvre sa configuration de repos par résilience. Le bord longitudinal de la couverture est ainsi verrouillé dans la rainure du rail comme illustré dans la Figure 9(c).

[0080] L’élément en saillie (12) peut être retiré de l’espace de la rainure à travers l’ouverture (14) en le déformant par l’application d’une force de traction sur la couverture dans une direction transverse, de préférence sensiblement normale au plan (X,Y) pour le sortir de l’espace (14e) en forçant son passage à travers l’ouverture (14). En rencontrant la résistance offerte par l’ouverture de largeur maximale (Lo) au passage de sections de l’élément en saillie ayant un diamètre supérieur à Lo, l’élément en saillie est comprimé jusqu’à ce que le diamètre (d1) de ladite section soit au plus égal à Lo et puisse ainsi passer à travers l’ouverture (14). L’application de la force de traction peut etre obtenue par une poulie d’alignement (34) telle que discutée supra en rapport avec la Figure 8(b). La sortie de l’élément en saillie de la rainure par compression peut être facilitée en donnant à l’élément en saillie une géométrie évasée à son point d’attache à la couverture, comme illustrée à la Figure 9, c’est-à-dire ne formant pas d’angle aigu avec la couverture.

[0081] L’élément en saillie (12) compressible forme un bourrelet convexe qui peut être monolithique et plein ou, comme représenté à la Figure 9, peut avoir un cœur entouré par une enveloppe. Le cœur peut être vide ou rempli d’un matériau différent de celui de l’enveloppe. L’enveloppe peut être formée d’un polymère extrudé, de préférence un élastomère. Alternativement, l’enveloppe peut être sous forme d’un tissu. Dans ce cas, le cœur n’est de préférence pas vide, mais comprend un élastomère ou une mousse compressible.

[0082] Comme la variante illustrée à la Figure 8, la présente variante ne comprend pas de pièces mobiles et est simple à réaliser. Elle permet de verrouiller de manière réversible et reproductible les bords longitudinaux de la couverture dans l’espace (14e) des rails (6) correspondants.

Éléments en saillie = ressort hélicoïdal

[0083] Dans une variante illustrée dans les Figures 10(a) à 10(e), l’élément en saillie de chaque bord longitudinal est un câble en forme de spires consécutives formant un ressort hélicoïdal, dont l’axe est parallèle au bord longitudinal correspondant de la couverture (10). Les spires peuvent passer d’une configuration de repos à une configuration déformée. Comme illustré aux Figures 10(a), 10(c) et 10(d), dans la configuration de repos, le diamètre minimum (d) mesuré parallèle à l’axe transversal (Y) de chaque spire au repos est égal à dO qui est compris entre la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) et la largeur maximale (Le) de l’espace (14e) du rail correspondant (Lo < dO < Le). Dans sa configuration de repos, une spire de l’élément en saillie ne peut passer à travers l’ouverture (14) de la rainure.

[0084] Comme illustré aux Figures 10(b) et 10(d), dans la configuration déformée, l’angle formé par des spires déformées avec l’axe longitudinal (X) est modifié de sorte que le diamètre minimum (d1) mesuré dans un plan normal à l’axe longitudinal (X) de chaque spire déformée est inférieur ou égal à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) du rail correspondant (d1 < Lo < dO). Ceci est illustré par la vue du dessus de la Figure 10(d) montrant les spires du milieu qui sont déformées en changeant leur orientation, de sorte que la projection des spires ainsi déformées sur un plan normal à l’axe longitudinal (X) a un diamètre minimum (d1) inférieur ou égal à la largeur (Lo) de l’ouverture du rail. Les spires dans leur configuration déformées peuvent donc pénétrer à travers l’ouverture (14) du rail correspondant. [0085] Lors de la translation dans le sens de fermeture (De), le système d’insertion permet de déformer localement des spires dans leur configuration déformée lors de leur insertion à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant. Le système d’insertion peut comprendre une poulie d’insertion (32) qui, comme dans les variantes illustrées aux Figures 8 et 9, peut être montée à rotation autour d’un axe parallèle à l’axe transversal (Y) sur le châssis (23) correspondant. La poulie d’insertion (32) est positionnée dans l’axe de l’ouverture, adjacente à, ou même pénétrant partiellement dans l’ouverture (14) du rail et se déplace avec le tambour (2). La poulie d’insertion (32) s’appuie sur des spires de l’élément en saillie (12) de la couverture en les déformant dans leur configuration déformée et les force à pénétrer dans l’ouverture (14). Alors que les poulies d’insertion (32) discutées en rapport avec les variantes illustrées dans les Figures 8 et 9 forment de préférence une jante arrondie convexe afin de limiter l’usure de l’élément en saillie de la couverture sur lequel elle appuie, la poulie d’insertion (32) pour changer l’orientation des spires jusqu’à atteindre la configuration déformée de la présente variante, a de préférence une jante biseautée telle qu’illustrée dans les Figures 10(a) et 10(b). La tranche aigüe formée par la jante biseautée de la poulie d’insertion (32) pénètre entre les spires et les déforme en les tournant sur un axe normal au plan (X, Y). Comme illustré à la Figure 10(d) les spires ainsi déformées peuvent entrer dans l’espace (14e) de la rainure par l’ouverture (14). La Figure 10(e) montre une vue latérale de l’introduction spire par spire du ressort hélicoïdal dans l’espace (14e) d’un rail (6).

[0086] Une fois qu’elles se trouvent dans l’espace (14e) les spires recouvrent leur configuration de repos et le diamètre minimum (dO) correspondant, qui ne permet pas le passage des spires à travers l’ouverture (14). Les bords longitudinaux de la couverture sont ainsi verrouillés dans les rails correspondants.

[0087] Le déverrouillage se fait de la même façon. Lors de la translation du tambour dans le sens d’ouverture (Do) pour récupérer et enrouler la couverture sur l’essieu (2e) de tambour, la poulie d’insertion (32) pénètre entre les spires logées dans l’espace (14e) et les fait pivoter dans la configuration déformée. La traction appliquée sur la couverture par le tambour en rotation suffit pour sortir les spires déformées à travers l’ouverture (14) et ainsi libérer progressivement les bords longitudinaux de la couverture des rails correspondants.

[0088] Le câble en forme de spires consécutives formant un ressort hélicoïdal peut être fait de différents matériaux. Par exemple, le câble peut être fait de métal, tel que de l’acier inoxydable, ou un alliage d’aluminium. Le métal et, en particulier, l’acier est de préférence trempé ou en tout cas suffisamment rigide pour ne pas être déformé plastiquement à la moindre contrainte, en marchant dessus ou similaire. Une fois déformées plastiquement, les spires ne peuvent plus servir à verrouiller convenablement les bords longitudinaux de la couverture. Le câble peut être fait en polymère ou en polymère renforcé de fibres de renfort, telles que des fibres de verre, de carbone, de fibres naturelles ou de fibres aramides (e.g., Kevlar®, Twaron®). Elements en saillie = crochets discrets

[0089] Dans une variante, illustrée dans les Figures 11 (a) à 11 (c), l’élément de verrouillage comprend une aile (6a) fermant partiellement le côté de l’ouverture (14) de chaque rail (6) adjacent à la surface à couvrir. L’élément en saillie (12) est formé d’une succession d’éléments discrets (12d). Ceux-ci forment des crochets ayant de préférence un profil en « L » ou, de préférence en « j » (avec un retour dans le bas du « j »). Le profile comprend une portion alignée en continu avec la surface de la couverture et fixée au bord longitudinal correspondant de la couverture, et une portion transverse formant le crochet, s’étendant transversalement par rapport à la portion alignée.

[0090] Le crochet est configuré pour s’accrocher à l’aile (6a) du rail correspondant une fois que la tension transversale appliquée sur la couverture par le système d’insertion est relâchée. Dans le cas où la portion transverse des éléments discrets (12d) formant le crochet comprend un renvoi, tel qu’illustré dans les Figures 11 (a) à 11 (c), le verrouillage est assuré. Dans le cas d’un profil en « L », l’angle entre la portion alignée et la portion transverse peut être légèrement inférieure à 90° afin d’assurer un ancrage avec le rail.

OUVERTURE ET FERMETURE DE LA SURFACE

[0091] Comme illustré dans les Figures 2, 3 et 5 à 7, la translation du tambour nécessite d’activer la rotation de l’essieu (2e) du tambour (2) pour déplacer le tambour dans le sens d’ouverture (Do) en permettant l’essieu de fermeture (1) de tourner librement, afin de retirer la couverture de la surface. L’activation de la rotation de l’essieu de fermeture (1) est nécessaire pour déplacer le tambour dans le sens de fermeture (De) en permettant la rotation libre de l’essieu (2e) de tambour afin de déployer la couverture sur la surface. Les moyens de rotation (M1 , M2) des essieux de tambour (2e) et de fermeture (1) sont de préférence des moteurs électriques. Ils peuvent cependant être des moyens manuels comprenant par exemple une manivelle. Dans les Figures 5 à 7, lorsqu’un moyen de rotation (M1 , M2) est activé, il est représenté avec un éclair à côté. Les Figures 5 à 7 représentent trois variantes discutées plus haut.

• La Figure 5 représente la variante dans laquelle l’essieu de fermeture (1) est monté sur les châssis (23) en aval du tambour (2) ; les éléments en saillies (12) sont introduits dans l’ouverture des rails en aval du tambour (2), qui roule sur une portion de couverture déjà déployée en aval du tambour.

• La Figure 6 représente la variante dans laquelle l’essieu de fermeture (1) est monté sur le premier bord longitudinal de la surface (inséré dans une rigole sous le niveau des bords adjacents à la surface ; les éléments en saillies (12) sont introduits dans l’ouverture des rails en aval du tambour (2), qui roule sur une portion de couverture déjà déployée en aval du tambour

• La Figure 7 représente la variante dans laquelle l’essieu de fermeture (1) est monté sur les châssis (23) en aval du tambour (2) ; les éléments en saillies (12) sont introduits dans l’ouverture des rails en amont du tambour (2), qui roule sur les rails, déployant la couverture en amont du tambour.

[0092] La variante dans laquelle l’essieu de fermeture (1) est inséré à l’intérieur de l’essieu du tambour (2e), discuté plus haut en rapport à la Figure 4(c), n’est pas représentée car le principe de fonctionnement est équivalent à celui des variantes représentées dans les Figures 5 et 7.

[0093] Les Figures 5(a), 6(a) et 7(a) représentent la couverture (10) entièrement enroulée sur le tambour (2), exposant la surface (3), représentée par la cavité d’une piscine. Le tambour (2) est à l’arrêt, stationné au niveau de la seconde largeur de la surface.

[0094] Afin de recouvrir la surface (3), il faut déplacer le tambour (2) dans le sens de fermeture (De) comme représenté dans les Figures 5(b), 6(b) et 7(b). Le premier moyen de rotation (M1) est activé (cf. éclairs à côté du moteur (M1) sur les Figures 5(b), 6(b) et 7(b)). La rotation de l’essieu de fermeture (1) enroule les premier et second cordons de traction (21) autour de celui-ci entraînant la translation du tambour (2) dans le sens de fermeture (De). Comme le tambour s’éloigne de la seconde largeur de la surface, où le second bord transversal de la couverture est fixé, la couverture en amont du tambour se tend et crée une force de traction activant spontanément la rotation du tambour qui est libre dans ce sens de rotation et déroule ainsi la couverture (10) au fur et à mesure que le tambour se déplace dans le sens de fermeture (De). Dans les Figures 5 et 7, l’essieu de fermeture (1) est monté sur les châssis (23) et les extrémités fixes (21 f) des cordons de traction (21) sont fixées aux coins de la surface au niveau de la première largeur de celle-ci. Dans la Figure 6 les extrémités fixes (21 f) des cordons de traction (21) sont fixées aux châssis (23) et l’essieu de fermeture se trouve au niveau de la première largeur. L’effet de la rotation de l’essieu de fermeture (1) est le même dans toutes les variantes, puisqu’une force de traction se crée sur les cordons de traction qui entraîne la translation du tambour dans le sens de fermeture. La rotation libre du tambour permet le déroulement de la couverture.

[0095] Les Figures 5(c), 6(c) et 7(c) représentent la couverture (10) entièrement déroulée du tambour (2), recouvrant la surface (3). Le tambour (2) est à l’arrêt, stationné au niveau de la première largeur de la surface (du côté opposé de la seconde largeur).

[0096] Afin de découvrir la surface (3), il faut déplacer le tambour (2) dans le sens d’ouverture (Do) comme représenté dans les Figures 5(d), 6(d) et 7(d). Le second moyen de rotation (M2) est activé (cf. éclairs à côté du moteur (M2) sur les Figures 5(d), 6(d) et 7(d)). La rotation de l’essieu (2e) du tambour entraîne l’enroulement de la couverture autour de l’essieu (2e) ce qui crée une traction sur la couverture dont le second bord transversal est fixé à la seconde largeur. Le tambour est donc tiré dans le sens d’ouverture (Do) au fur et à mesure que la couverture s’enroule autour de l’essieu (2e). L’essieu de fermeture (1) tourne librement dans ce sens de rotation et déroule les cordons de traction (21) qui s’insèrent dans les ouvertures (14) des rails au fur et à mesure que le tambour se déplace.

[0097] Comme illustré dans les Figures 2, 3, 12, 13 et 15, le dispositif peut comprendre au moins premier et second guides anti-soulèvement (25) comprenant une portion externe couplée au premier et second châssis correspondants et une portion interne insérée dans l’espace de rail correspondant, de sorte à pouvoir coulisser librement le long des rails parallèlement à l’axe longitudinal (X) et ne pouvant s’extraire des rails (14) par l’application d’une force perpendiculaire à l’axe longitudinal (X). Afin de diminuer les frottements lors de la translation des guides anti-soulèvement sur les rails, les guides peuvent comprendre des roulettes (25r) permettant de rouler sur les rails. Comme illustré dans la Figure 12, les roulettes peuvent reposer sur des surfaces externes des rails. Dans une variante alternative, les roulettes peuvent être dans l’espace (14e) des rails. Les guides anti-soulèvement sont utiles si le plan (X,Y) n’est pas horizontal, voir est sensiblement vertical. Mais ils sont utiles également dans le cas où le plan (X,Y) est horizontal car si le vent s’engouffre sous la couverture lors de la translation du tambour, il peut soulever le tambour et désaligner le dispositif.

REMARQUES CONCLUSIVES

[0098] L’utilisation de deux moteurs (M1 , M2) semble intuitivement plus contraignante que l’utilisation d’un moteur unique tel que décrit dans WO2010054960. En réalité ce n’est pas le cas. Un moteur est bon marché et peut être inséré à l’intérieur des essieux de fermeture (1) et du tambour (2e) ne prenant aucune place supplémentaire. L’utilisation de deux moteurs (M1 , M2) permet de se passer d’un ressort de torsion indispensable dans le cas d’un moteur unique pour activer la rotation du tambour et le déroulement de la couverture lors du déploiement de la couverture au fur et à mesure que le tambour se déplace dans le sens de fermeture (De). Le ressort de torsion a certains inconvénients. D’une part, le ressort de torsion augmente considérablement le travail du moteur lors du retrait de la couverture, puisque le moteur doit non seulement déplacer le tambour et enrouler la couverture, mais aussi tendre le ressort de torsion. D’autre part, le montage et réglage du ressort de torsion demande une certaine expérience et ne peut être effectué pour la première fois par l’acquéreur d’un dispositif de couverture.

[0099] Le dispositif de la présente invention peut donc utiliser des moteurs moins puissants que dans le cas d’un système avec un ressort de torsion. Un tel dispositif comprend moins de pièces mobiles et est donc meilleur marché. Il est également plus facile à installer et on peut imaginer un utilisateur installant le dispositif lui-même. En même temps avec le système d’insertion permettant le verrouillage des bords longitudinaux dans les ouvertures des rails, sans l’utilisation pour effectuer le verrouillage de pièces mobiles ou de tiers composants, tels que des courroies flexibles s’insérant dans l’ouverture des rails, le dispositif de la présente invention offre une solution simple et robuste pour couvrir et découvrir une surface avec sécurisation de la couverture sur ses quatre côtés, ce qui est avantageux et, dans certains pays, légalement contraignant dans le cas de piscines.