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Title:
COMPACT DEVICE FOR COVERING A SURFACE COMPRISING A SAFETY SYSTEM IN THE EVENT OF INCORRECT LOCKING OF THE COVER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/144062
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for covering a surface, comprising: (a) a cover, each longitudinal edge of which is provided with a protruding element; (b) rails located on either side of said surface; (c) a system for continuously locking/unlocking the protruding element in a groove of the cover-deployment rails, comprising an insertion pulley which forces the protruding element into the groove when the drum is moved; (d) a safety mechanism comprising the insertion pulley, coupled to a resilient element and a sensor, the resilient element allowing the insertion pulley to exit the groove of the corresponding rail in the event that a force greater than a predefined force prevents the protruding element from entering the groove of the corresponding rail; and (e) a sensor triggering an action if the insertion pulley exits the groove by more than a predefined distance.

Inventors:
COENRAETS BENOÎT (BE)
Application Number:
PCT/EP2023/051494
Publication Date:
August 03, 2023
Filing Date:
January 23, 2023
Export Citation:
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Assignee:
BECOFLEX (BE)
International Classes:
E04H4/10; A63C19/12; B60J7/06
Domestic Patent References:
WO2021170500A12021-09-02
WO2017130053A12017-08-03
WO2005026473A12005-03-24
WO2010010152A12010-01-28
WO2010054960A12010-05-20
WO2014064138A12014-05-01
WO2021170500A12021-09-02
WO2017130053A12017-08-03
Foreign References:
BE1021565B12015-12-14
US3574979A1971-04-13
GB2199741A1988-07-20
US20050097834A12005-05-12
CA2115113A11995-08-08
US20010023506A12001-09-27
US5930848A1999-08-03
US0400190A1889-03-26
FR2900951A12007-11-16
DE2257221A11973-05-30
FR2893651A12007-05-25
FR2789425A12000-08-11
FR2743502A11997-07-18
EP1719858A22006-11-08
FR2803769A12001-07-20
BE1021565B12015-12-14
Attorney, Agent or Firm:
CONNOR, Marco et al. (BE)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (1) de couverture d’une surface (3) comprise dans un rectangle comprenant première et seconde longueurs s’étendant parallèles à un axe longitudinal (X) et première et seconde largeurs s’étendant parallèles à un axe transversal (Y), normal à l’axe longitudinal (X), et définissant avec celui-ci un plan (X, Y), le dispositif comprenant :

(a) une couverture (10) sensiblement rectangulaire de dimensions égales à celle du rectangle et ayant premier (10m) et second (1 Of) bords longitudinaux opposés l’un à l’autre et premier et second bords transversaux opposés l’un à l’autre, le second bord transversal (1 Of) étant fixé à la seconde largeur du rectangle dans lequel est inscrite la surface (3) et chaque bord longitudinal étant muni d’un élément (12) en saillie s’étendant le long du bord longitudinal correspondant définissant un profile en coupe normale au bord longitudinal correspondant ayant un diamètre minimum (d),

(b) deux rails (6) placés de part et d’autre de la surface (3) parallèles à l’axe longitudinal

(X), chaque rail étant constitué d’un profilé ayant une ouverture (14) sur une de ses faces et orientée à l’opposé de la surface à couvrir, l’ouverture donnant accès à un espace (14e) dans le rail définissant avec l’ouverture une rainure s’étendant tout le long de chaque rail,

(c) un tambour (2) monté sur un mécanisme de translation longitudinale le long des deux rails, permettant la translation longitudinale du tambour dans un sens de fermeture (De) entraînant le déroulement de la couverture et son déploiement au-dessus de la surface à couvrir (3) et, dans un sens d’ouverture (Do), entraînant l’enroulement de la couverture et son retrait de ladite surface (3), le tambour (2) étant formé d’un essieu (2e) s’étendant parallèle à l’axe transversal (Y) entre une première et seconde extrémités chacune montée sur un châssis (23), dans lequel le premier bord transversal de la couverture est fixé à l’essieu,

(d) un système d’insertion comprenant une poulie d’insertion (32) de la couverture adjacent au tambour (2) sur chacun des premier et second châssis (23) de chaque côté de la surface à couvrir et permettant de guider, positionner et insérer l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal de la couverture dans l’espace (14e) à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant lors de la translation dans le sens de fermeture (De) du tambour, dans lequel l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal et la rainure des rails correspondants sont configurés pour qu’une fois inséré dans l’espace (14e) par le système d’insertion, l’élément en saillie occupant l’espace (14e), • ne puisse en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle à l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir, et

• puisse en ressortir lors de l’enroulement de la couverture (10) sur le tambour (2) se déplaçant dans le sens d’ouverture (Do) entraînant le retrait de la couverture, caractérisé en ce que, la poulie d’insertion (32) de la couverture est couplée au châssis (23) par l’intermédiaire d’un mécanisme de sécurité comprenant,

• un élément résilient (37) configuré de sorte que, d’une part, o la poulie d’insertion (32) appuie avec une force prédéfinie (Fi) sur le rail (6) correspondant de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à une profondeur prédéfinie et, d’autre part, o la poulie d’insertion (32) puisse se déplacer selon un second axe transversal (Z), perpendiculaire au plan (X,Y) dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion (32) de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie,

• Un capteur (39) configuré pour déclencher une action visant à interrompre la translation longitudinale du tambour dans le sens de la fermeture (De) dans le cas où la poulie d’insertion (32) se déplace dans le sens de sortie le long du second axe transversal (Z) de plus d’une distance prédéfinie.

2. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel,

• Le mécanisme de translation longitudinale comprend un moteur (M1) configuré pour actionner la translation longitudinale du tambour au moins dans le sens de fermeture (De), et

• L’action visant à interrompre la translation longitudinale du tambour comprend une coupure du moteur (M1) et, de préférence, un déclenchement d’une alarme sonore et / ou lumineuse.

3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel le capteur (39) est un capteur de contact physique, électrique, optique, ou magnétique, qui entre ou sort de contact avec un élément solidaire qui se déplace en fonction des mouvements de la poulie d’insertion le long du second axe transversal (Z), tel que, soit

• le capteur est en contact avec l’élément solidaire tant que la poulie d’insertion (32) est engagée dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie et le moteur (M1) actionne la translation longitudinale du tambour au moins dans le sens de fermeture (De), et perd le contact avec l’élément solidaire dès que la poulie d’insertion se déplace le long du second axe transversal (Z) de plus d’une distance prédéfinie, dans le sens de sortie de la poulie d’insertion de la rainure, et la perte de contact entre le capteur et l’élément solidaire coupe le moteur et interrompt la translation longitudinale du tambour, soit

• le capteur n’est pas en contact avec l’élément solidaire tant que la poulie d’insertion est engagée dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie et le moteur (M1) actionne la translation longitudinale du tambour au moins dans le sens de fermeture (De), et entre en contact avec l’élément solidaire dès que la poulie d’insertion se déplace le long du second axe transversal (Z) de plus de la distance prédéfinie, dans le sens de sortie de la poulie d’insertion de la rainure, et l’entrée en contact du capteur avec l’élément solidaire coupe le moteur et interrompt la translation longitudinale du tambour,

4. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel,

• Le mécanisme de translation longitudinale comprend un système manuel configuré pour actionner la translation longitudinale du tambour au moins dans le sens de fermeture (De), et

• L’action visant à interrompre la translation du tambour comprend un déclenchement d’une alarme sonore et / ou lumineuse et alternativement ou conjointement, le déclenchement d’un frein empêchant la translation longitudinale du tambour.

5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel l’élément résilient (37) est configuré pour permettre à la poulie d’insertion (32) de se déplacer selon le second axe transversal (Z) par l’un des mécanismes suivants,

• par élongation de l’élément résilient (37) appelé « élément résilient par élongation » qui est de préférence un ressort extensible ou une bande extensible en élastomère, ou

• par compression de l’élément résilient (37) appelé « élément résilient par compression », qui est de préférence un ressort compressible, un piston hydraulique ou pneumatique compressible, ou un élément en élastomère compressible, ou

• par flexion de l’élément résilient (37) appelé « élément résilient par flexion », qui est de préférence une lame de préférence courbée et de préférence en acier ou en un matériau composite renforcé de fibres ou un ressort à torsion.

6. Dispositif selon la revendication 5, dans lequel l’élément résilient (37) est l’élément résilient par élongation et dans lequel le mécanisme de sécurité comprend,

• un levier (35) allongé s’étendant entre une première et une seconde extrémité, monté sur le châssis (23) correspondant à rotation autour d’un axe de rotation (35r) situé entre les première et seconde extrémités, et sur lequel la poulie d’insertion (32) est montée à rotation adjacente à la première extrémité du levier (35), et • l’élément résilient, dont une première portion est fixée adjacente à la seconde extrémité du levier (35) et une seconde portion est fixée au châssis, dans lequel l’élément résilient d’une part, o est sollicité pour pivoter le levier (35) dans un sens d’entrée autour de l’axe de rotation (35r) de sorte à ce que la poulie d’insertion (32) appuie avec la force prédéfinie (Fi) sur le rail (6) correspondant de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à la profondeur prédéfinie et, d’autre part, o est extensible, permettant par élongation de l’élément résilient la rotation du levier (35) dans un sens de sortie autour de son axe de rotation (35r) dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion (32) de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie, la rotation dans le sens de sortie du levier (35) au-dessus d’un angle prédéfini actionnant le capteur (39).

7. Dispositif selon la revendication 5, dans lequel l’élément résilient (37) est l’élément résilient par compression et dans lequel le mécanisme de sécurité comprend,

• un levier (35) allongé s’étendant entre une première et une seconde extrémité, monté sur le châssis (23) correspondant à rotation autour d’un axe de rotation (35r) situé entre les première et seconde extrémités, et sur lequel la poulie d’insertion (32) est montée à rotation adjacente à la première extrémité du levier (35), et

• l’élément résilient, dont une première portion est fixée adjacente à la seconde extrémité du levier (35) et une seconde portion est fixée au châssis, dans lequel l’élément résilient d’une part, o est sollicité pour pivoter le levier (35) dans un sens d’entrée autour de l’axe de rotation (35r) de sorte à ce que la poulie d’insertion (32) appuie avec la force prédéfinie (Fi) sur le rail (6) correspondant de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à la profondeur prédéfinie et, d’autre part, o est compressible, permettant par compression de l’élément résilient la rotation du levier (35) dans un sens de sortie autour de son axe de rotation (35r) dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion (32) de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie, la rotation dans le sens de sortie du levier (35) au-dessus d’un angle prédéfini actionnant le capteur (39).

8. Dispositif selon la revendication 5, dans lequel l’élément résilient (37) est l’élément résilient par flexion et dans lequel le mécanisme de sécurité comprend, • un levier (35) allongé s’étendant entre une première et une seconde extrémité, monté sur le châssis (23) correspondant à rotation autour d’un axe de rotation (35r) situé entre les première et seconde extrémités, et sur lequel la poulie d’insertion (32) est montée à rotation adjacente à la première extrémité du levier (35), et

• l’élément résilient est formé d’une ou plusieurs lames flexibles superposées comprenant première et seconde extrémités, l’une au moins des première et seconde extrémités de l’élément résilient étant couplées au châssis (23) et une section comprise entre les première et seconde extrémités de l’élément résilient étant en contact avec la seconde extrémité du levier (35), dans lequel l’élément résilient d’une part, o est sollicité pour pivoter le levier (35) dans un sens d’entrée autour de l’axe de rotation (35r) de sorte à ce que la poulie d’insertion (32) appuie avec la force prédéfinie (Fi) sur le rail (6) correspondant de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à la profondeur prédéfinie et, d’autre part, o est flexible, permettant la rotation du levier (35) dans un sens de sortie autour de son axe de rotation (35r) par flexion de la section de l’élément résilient en contact avec la seconde extrémité du levier (35), dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion (32) de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie, la rotation dans le sens de sortie du levier (35) au-dessus d’un angle prédéfini actionnant le capteur (39).

9. Dispositif selon la revendication 5, dans lequel l’élément résilient (37) est l’élément résilient par flexion et dans lequel l’élément résilient qui comprend une première et une seconde extrémités séparées l’une de l’autre par une section résiliente, dans lequel la première extrémité est couplée rigidement au châssis (23) correspondant, et la seconde extrémité est couplée à rotation à la poulie d’insertion (32), et dans lequel la section résiliente est formée, soit

• par une ou plusieurs lames ou une barre, qui sont élastiquement flexibles, droites ou courbes avec un diamètre de courbure plus grand ou égal à une distance séparant la première extrémité de la seconde extrémité, soit

• par une tige formant une ou plusieurs spires formant avec les première et seconde extrémités un ressort à torsion.

10. Dispositif selon la revendication 5, dans lequel la libre translation de la poulie d’insertion (32) est limitée uniquement le long du second axe transversal (Z), de préférence par un ou plusieurs guides (38) et dans lequel l’élément résilient (37) est couplé à la poulie d’insertion de sorte à limiter la libre translation de la poulie d’insertion (32) le long du second axe transversal (Z) dans le sens de sortie de la rainure que dans le cas où une force supérieure ou égale à la force prédéfinie (Fi) est appliquée sur la poulie d’insertion dans le sens de sortie.

11 . Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel,

• dans une coupe normale à chaque bord longitudinal de la couverture, l’élément en saillie (12) correspondant définit une géométrie convexe, dans laquelle une géométrie convexe est définie comme une géométrie plane définie par un périmètre fermé qu’une ligne droite quelconque ne peut traverser plus de deux fois

• dans une coupe transversale, normale à l’axe longitudinal (X), l’ouverture (14) de la rainure a une largeur maximale (Lo), et l’espace (14e) a une largeur maximale (Le) supérieure à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) (Lo < Le), où les largeurs maximales (Lo, Le) sont mesurées parallèles à l’axe transversal (Y), et,

• l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal et la rainure du rail correspondant sont configurés pour qu’une fois inséré dans l’espace (14e) par la poulie d’insertion (32), l’élément en saillie occupant seul l’espace (14e) ne puisse en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle à l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir.

12. Dispositif selon la revendication 12, dans lequel,

• le diamètre minimum (d) de l’élément en saillie dans la coupe transversale est inférieur à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) (d < Lo),

• l’élément en saillie dans la coupe transversale a un diamètre maximum (D) supérieur à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) (Lo < D), et dans lequel

• la poulie d’insertion (32) est configurée pour insérer l’élément en saillie (12) à travers l’ouverture (14) du rail correspondant en l’orientant de sorte à présenter un diamètre compris entre d et D et inférieur à Lo, l’élément en saillie changeant d’orientation une fois que l’élément en saillie se trouve dans l’espace (14e) et qu’il perd contact avec la poulie d’insertion (32).

13. Dispositif selon la revendication 12, dans lequel l’élément en saillie de chaque bord longitudinal est compressible tel que,

• dans une configuration de repos, le diamètre minimum (d) est égal à dû qui est compris entre la largeurs maximales (Lo, Le) de l’ouverture (14) et de l’espace (14e) du rail correspondant (Le., Lo < dû < Le), et dans une configuration comprimée, le diamètre minimum est égal à d1 , qui est inférieur ou égal à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) du rail correspondant (Le., d1 < Lo), et dans lequel la poulie d’insertion (32) permet de comprimer l’élément en saillie (12) dans sa configuration comprimée lors de son insertion à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant, l’élément en saillie (12) recouvrant sa configuration de repos une fois que l’élément en saillie se trouve dans l’espace (14e) et qu’il perd contact avec la poulie d’insertion (32).

14. Dispositif selon la revendication 12, dans lequel l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal est un câble en forme de spires consécutives formant un ressort hélicoïdal, dont l’axe est parallèle au bord longitudinal correspondant de la couverture (10), dans lequel les spires sont définies telles que,

• dans une configuration de repos, le diamètre minimum (d) mesuré parallèle à l’axe transversal (Y) de chaque spire au repos est égal à dO qui est compris entre la largeurs maximales (Lo, Le) de l’ouverture (14) et de l’espace (14e) du rail correspondant (Lo < dO < Le), et

• dans une configuration déformée, l’angle formé par des spires déformées avec l’axe longitudinal (X) est modifié de sorte que le diamètre minimum (d1) mesuré dans un plan normal à l’axe longitudinal (X) de chaque spire déformée est inférieur ou égal à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) du rail correspondant (d1 < Lo), et dans lequel la poulie d’insertion (32) permet de déformer localement des spires dans leur configuration déformée lors de leur insertion à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant, les spires recouvrant leur configuration de repos une fois qu’elles se trouvent dans l’espace (14e) et qu’elles perdent contact avec la poulie d’insertion (32).

15. Utilisation d’un dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes pour couvrir une surface (3) sélectionnée parmi :

• un bassin rempli ou non d’un liquide; ou

• un terrain de sports, ou

• une caisse de véhicule, ou

• une surface vitrée ; ou

• une ouverture dans une paroi.

Description:
DISPOSITIF COMPACT DE COUVERTURE D’UNE SURFACE COMPRENANT UN SYSTÈME DE SECURITE EN CAS DE MAUVAIS VERROUILLAGE DE LA COUVERTURE

DOMAINE DE L’INVENTION

[0001] L’invention se rapporte à un dispositif de couverture d’une surface aisé à mettre en œuvre, sécurisé et évitant un endommagement précoce de la couverture. En particulier, la présente invention concerne un dispositif de couverture dans lequel la couverture est enroulée autour d’un essieu formant avec ce dernier un tambour monté en translation sur des rails et configuré pour se déplacer,

• dans un sens de fermeture permettant le déroulement de la couverture du tambour et son déploiement au-dessus de la surface, et

• dans un sens d’ouverture permettant le retrait de la couverture de la surface et son enroulement sur le tambour

[0002] Les deux bords longitudinaux de la couverture comprennent un élément en saillie de fixation permettant le verrouillage réversible des bords longitudinaux de la couverture dans des rainures dans les rails correspondants lors de son déploiement, grâce à un système d’insertion comprenant une poulie d’insertion de la couverture permettant de guider, positionner et insérer l’élément en saillie de chaque bord longitudinal de la couverture dans la rainure du rail correspondant.

[0003] Le dispositif de couverture de la présente invention comprend un mécanisme de sécurité déclenchant une alarme et / ou arrêtant le déplacement du tambour dans le sens de fermeture dans le cas où l’élément en saillie ne peut être verrouillé convenablement dans la rainure du rail correspondant.

ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE

[0004] On applique des couvertures sur des surfaces pour des raisons qui dépendent de la nature de ces surfaces. Ainsi, dans le cas d’un bassin tel qu’une piscine la couverture peut éviter la pollution par des feuilles ou des animaux, peut faire économiser de l'énergie, de l’eau et des réactifs et peut ou doit assurer la sécurité des personnes en particulier des enfants. Dans un bassin de dessalement ou d’autres traitements d’un fluide, une couverture permet d’éviter la dilution de liquide due à la pluie ou l’évaporation excessive due à la chaleur.

[0005] Lorsqu'il s'agit d'un terrain de sport tel qu'un terrain de tennis externe en terre battue ou gazon, une couverture permet de le protéger contre les intempéries, et en particulier une pluie intermittente. Par ailleurs, une caisse de véhicule est couverte notamment pour assurer la stabilité de la charge à la dépression causée par le déplacement du véhicule et la protéger contre les intempéries. On utilise également des couvertures en tant que stores pour serres, jardins d’hiver ou fenêtres de véhicules afin d’éviter toute surchauffe à l’intérieur, et en tant que protection solaire pour auvents de terrasse.

[0006] Dans tous les cas de figure, on recherche généralement un dispositif de couverture économique permettant une mise à couvert et à découvert aisée, sûre, reproductible et rapide, nécessitant un minimum d’intervention humaine et, surtout, ayant une durée de vie aussi longue que possible. De nombreux dispositifs de recouvrement d’une surface ont été développés, allant des modèles basiques aux plus sophistiqués,

[0007] Beaucoup de dispositifs utilisent un tambour rotatif pour enrouler et stocker la couverture lorsque la surface est découverte. On peut classer les dispositifs de couverture d’une surface utilisant un tambour rotatif en deux catégories.

(a) Dispositifs comprenant un tambour fixé à l’une des extrémités transversales de la surface à protéger. La couverture est déployée par traction, en se déroulant du tambour et est traînée le long de la surface lors de son déploiement et aussi de son retrait. Ceci génère des frictions importantes qui augmentent la force nécessaire aux déploiement et retrait de la couverture, et accélère l’usure de la couverture. Des dispositifs de couverture automatiques sont illustrés notamment dans les documents suivants : US3574979, GB2199741 , US2005/0097834, CA2115113, US2001/0023506, US5930848, US400190.

(b) Dispositifs dans lesquels le tambour est monté sur un mécanisme de translation longitudinale motorisé ou manuel. Celui-ci déplace le tambour au-dessus de la surface à couvrir ce qui permet littéralement de « poser » la couverture sur la surface, lors de son déploiement, en la déroulant simultanément du tambour pendant son déplacement longitudinal, puis de la soulever, lors de son retrait, en l’enroulant simultanément sur le tambour. La couverture ne glisse donc pas sur la surface ni lors de son déploiement ni lors de son retrait. Des exemples de dispositifs automatiques de ce type sont divulgués par exemple dans les documents suivants: W02005/026473, FR2900951 , DE2257221 , FR2893651 , FR2789425, FR2743502, EP1719858.

[0008] La présente invention concerne les dispositifs (b) dans lesquels le tambour est configuré pour se déplacer en translation longitudinale pour les avantages qu’ils présentent par rapport aux dispositifs (a) comprenant un tambour fixé à une extrémité transversale de la surface.

[0009] Dans la présente demande, les termes « longitudinal » « transversal » et leurs dérivés se réfèrent respectivement à la direction de déplacement du tambour, qui est parallèle à un axe longitudinal (X) et à la direction de l’axe de révolution du tambour, qui est parallèle à un axe transversal (Y).

[0010] Dans beaucoup d’applications, il est avantageux de verrouiller les bords longitudinaux de la couverture au fur et à mesure qu’elle se déploie. Ceci est particulièrement intéressant dans le cas de stores, de couvertures de caisses de véhicule et surtout de piscines, car dans ce dernier cas, cela permet d’éviter que des personnes s’engageant sur la couverture ne soient précipitées dans l’eau à travers un espace entre le bord longitudinal de la couverture et la margelle de la piscine. En outre, étanchéifier la zone de contact périphérique entre la couverture et les bords longitudinaux de la surface peut éviter l’introduction dans la piscine de saletés, feuilles mortes et brindilles ainsi que de petits animaux tels que des souris ou des serpents. Cela ouvre aussi la possibilité de pressuriser le volume d’air se trouvant entre la surface de l’eau et la surface inférieure de la couverture, afin de gonfler celle-ci. Des dispositifs plus sophistiques ont été proposés permettant de fixer de manière réversible les bords longitudinaux de la couverture lors de son déploiement, tel que dans le document FR2803769 qui prévoit un système de fixation des bords longitudinaux de la couverture constitué de tronçons de grilles se soulevant puis se rabattant tronçon par tronçon sur lesdits bords longitudinaux de la couverture en maintenant ces bords à l’intérieur d’un caniveau au fur à mesure du déroulement de celle-ci. Dans cette conception, les bords longitudinaux de la couverture sont pincés sans être verrouillés, ce qui procure une moindre sécurité en particulier dans le cas de piscines.

[0011] Un système avantageux permettant simultanément de fixer les bords longitudinaux de la couverture lors de son déploiement et d’exercer une force de traction transversale sur celle-ci pour la tendre parfaitement a été divulgué dans W02010/010152, WO2010054960, WO2014064138 et dans WO2021170500 et WO2017130053. Dans ces dispositifs, les bords longitudinaux de la couverture sont munis d’un élément en saillie continu formant un jonc ou bourrelet qui est introduit dans la rainure d’un rail. Le rail est en forme de profilé de section en « U », avec une ou deux ailettes refermant partiellement une ouverture de la rainure. L’élément en saillie venant se glisser sous une ailette et retenue dans cette position par la géométrie de l’élément en saillie et de la rainure et, dans certains cas, par des moyens de fixations adéquats, permettant ainsi de fixer solidement les bords longitudinaux de la couverture.

[0012] Au fur et à mesure du déplacement du tambour dans le sens de fermeture, le tambour déroule la couverture. Un système d’insertion comprenant diverses poulies d’alignement qui guident l’élément en saillie de chaque bord longitudinal de la couverture vis-à-vis de l’ouverture de la rainure du rail correspondant. Le système d’insertion comprend en outre une poulie d’insertion, située adjacente au tambour qui applique une pression sur l’élément en saillie pour forcer son passage à travers l’ouverture pour rejoindre le fond de la rainure, afin de verrouiller les bords longitudinaux de la couverture au fur et à mesure que la couverture se déploie sur la surface. BE1021565B1 décrit un tel système muni de roulettes de renvoi montées par l’intermédiaire d’un levier configuré pour pivoter autour d’une charnière positionnée à une certaine distance de l’axe de rotation de la roulette de renvoi correspondante. Le levier est muni d’un ressort tendu afin de le faire pivoter autour de la charnière permettant d’appliquer en permanence sur la couverture une tension qui permet d’éviter une accumulation de couverture détendue sous le tambour pendant son déplacement au-dessus de la surface à (dé-)couvrir.

[0013] Dans certains cas, l’élément en saillie ne peut entrer facilement jusqu’au fond de la rainure. Par exemple, ceci peut être dû à des corps étrangers, tels que du sable, gravillons, terre, qui auraient sédimenté au fond de la rainure. Cela peut aussi être provoqué par un coup qui aurait déformé une ailette fermant partiellement l’ouverture de la rainure, de sorte que l’ouverture n’est plus assez grande pour permettre le passage de l’élément en saillie. Un autre exemple peut aussi impliquer un déplacement ou affaissement du sol supportant les rails, qui provoquera un désalignement de ceux-ci. Si cela se passe, il peut se produire l’un des évènements suivants.

• L’élément en saillie entre finalement dans la rainure par l’application d’une force importante, provoquant une déformation plastique de celui-ci. Soit la déformation plastique est importante et l’élément en saillie ainsi déformé ne permet plus le verrouillage de la couverture qui doit alors être remplacée, ce qui représente un coût important pour l’utilisateur. Soit la déformation plastique est légère, mais se répétera à chaque recouvrement de la surface et l’élément en saillie finira avec le temps par être déformé au point de ne plus permettre le verrouillage de la couverture qui doit alors être remplacée.

• Alternativement, l’élément en saillie n’entre pas convenablement dans la rainure malgré l’application d’une force importante par la poulie d’insertion pour l’y forcer. Ce cas de figure est très dangereux, car l’utilisateur pense à tort que la surface est sécurisée avec les bords longitudinaux verrouillés dans les rainures des rails correspondants, alors qu’il n’en est rien.

[0014] Une telle situation est donc, au mieux, déplaisante et coûteuse et, au pire, dangereuse. Il y a donc un besoin pour un dispositif de couverture permettant d’éviter une telle situation de se produire. La présente invention propose un tel dispositif incluant un mécanisme de sécurité déclenchant une alarme et / ou arrêtant le déplacement du tambour dans le sens de fermeture dans le cas où l’élément en saillie ne peut être verrouillé convenablement dans la rainure du rail correspondant. Ces avantages et d’autres avantages de la présente invention sont décrits plus en détails dans la description qui suit. RÉSUMÉ DE L’INVENTION

[0015] L’invention est telle que définie dans la revendication principale et des variantes préférées sont définies dans les revendications dépendantes. La présente invention comporte notamment un dispositif de couverture d’une surface comprise dans un rectangle comprenant première et seconde longueurs s’étendant parallèles à un axe longitudinal (X) et première et seconde largeurs s’étendant parallèles à un axe transversal (Y), normal à l’axe longitudinal (X), et définissant avec celui-ci un plan (X, Y). Le dispositif comprend (a) une couverture, (b) deux rails, (c) un tambour et (d) un système d’insertion.

[0016] La couverture est sensiblement rectangulaire de dimensions égales à celle du rectangle et a premier et second bords longitudinaux opposés l’un à l’autre et premier et second bords transversaux opposés l’un à l’autre. Le second bord transversal est fixé à la seconde largeur du rectangle dans lequel est inscrite la surface. Chaque bord longitudinal est muni d’un élément en saillie s’étendant le long du bord longitudinal correspondant définissant un profile en coupe normale au bord longitudinal correspondant ayant un diamètre minimum (d).

[0017] Les deux rails sont placés de part et d’autre de la surface parallèles à l’axe longitudinal (X) ? Chaque rail est constitué d’un profilé ayant une ouverture sur une de ses faces et orientée à l’opposé de la surface à couvrir, l’ouverture donnant accès à un espace dans le rail définissant avec l’ouverture une rainure s’étendant tout le long de chaque rail.

[0018] Le un tambour est monté sur un mécanisme de translation longitudinale le long des deux rails, permettant la translation longitudinale du tambour,

• dans un sens de fermeture (De) entraînant le déroulement de la couverture et son déploiement au-dessus de la surface à couvrir et,

• dans un sens d’ouverture (Do), entraînant l’enroulement de la couverture et son retrait de ladite surface,

[0019] Le tambour est formé d’un essieu s’étendant parallèle à l’axe transversal (Y) entre des première et seconde extrémités chacune montée sur un châssis. Le premier bord transversal de la couverture est fixé à l’essieu.

[0020] Le système d’insertion comprend une poulie d’insertion de la couverture adjacent au tambour sur chacun des premier et second châssis de chaque côté de la surface à couvrir. Le système d’insertion permet de guider, positionner et insérer l’élément en saillie de chaque bord longitudinal de la couverture dans l’espace à travers l’ouverture du rail correspondant lors de la translation dans le sens de fermeture (De) du tambour. [0021] L’élément en saillie de chaque bord longitudinal et la rainure des rails correspondants sont configurés pour qu’une fois inséré dans l’espace par le système d’insertion, l’élément en saillie occupant l’espace,

• ne puisse en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle à l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir, et

• puisse en ressortir lors de l’enroulement de la couverture sur le tambour se déplaçant dans le sens d’ouverture (Do) entraînant le retrait de la couverture,

[0022] Le dispositif de la présente invention se distingue par le fait que la poulie d’insertion de la couverture est couplée au châssis par l’intermédiaire d’un mécanisme de sécurité comprenant un élément résilient et un capteur.

[0023] L’élément résilient est configuré de sorte que, d’une part,

• la poulie d’insertion appuie avec une force prédéfinie (Fi) sur le rail correspondant de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à une profondeur prédéfinie et, d’autre part,

• la poulie d’insertion puisse se déplacer selon un second axe transversal (Z), perpendiculaire au plan (X,Y) dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie.

[0024] Le capteur est configuré pour déclencher une action visant à interrompre la translation longitudinale du tambour dans le sens de la fermeture (De) dans le cas où la poulie d’insertion se déplace dans le sens de sortie le long du second axe transversal (Z) de plus d’une distance prédéfinie.

[0025] Le capteur est de préférence un capteur de contact physique, électrique, optique, ou magnétique, solidairement appelé « capteur de contact », qui entre en ou sort de contact avec un élément solidaire qui se déplace en fonction des mouvements de la poulie d’insertion le long du second axe transversal (Z).

[0026] Dans une première variante de l’invention, le mécanisme de translation longitudinale comprend un moteur configuré pour actionner la translation longitudinale du tambour au moins dans le sens de fermeture (De). Ainsi, l’action visant à interrompre la translation longitudinale du tambour peut comprendre une coupure du moteur et, de préférence, un déclenchement d’une alarme sonore et / ou lumineuse.

[0027] Dans une première réalisation de cette variante, le capteur est en contact avec l’élément solidaire tant que la poulie d’insertion est engagée dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie et le moteur actionne la translation longitudinale du tambour au moins dans le sens de fermeture (De). Le capteur perd le contact avec l’élément solidaire dès que la poulie d’insertion se déplace le long du second axe transversal (Z) de plus d’une distance prédéfinie, dans le sens de sortie de la poulie d’insertion de la rainure. La perte de contact entre le capteur et l’élément solidaire coupe le moteur et interrompt la translation longitudinale du tambour.

[0028] Dans une seconde réalisation de cette variante, le capteur n’est pas en contact avec l’élément solidaire tant que la poulie d’insertion est engagée dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie et le moteur actionne la translation longitudinale du tambour au moins dans le sens de fermeture (De). Le capteur entre en contact avec l’élément solidaire dès que la poulie d’insertion se déplace le long du second axe transversal (Z) de plus de la distance prédéfinie, dans le sens de sortie de la poulie d’insertion de la rainure. L’entrée en contact du capteur avec l’élément solidaire coupe le moteur et interrompt la translation longitudinale du tambour.

[0029] Dans une seconde variante de l’invention, le mécanisme de translation longitudinale comprend un système manuel configuré pour actionner la translation longitudinale du tambour au moins dans le sens de fermeture (De). Ainsi, l’action visant à interrompre la translation du tambour peut comprendre un déclenchement d’une alarme sonore et / ou lumineuse et / ou le déclenchement d’un frein empêchant la translation longitudinale du tambour.

[0030] Il est préféré que l’élément résilient soit configuré pour permettre à la poulie d’insertion de se déplacer selon le second axe transversal (Z) par l’un des mécanismes suivants,

• par élongation de l’élément résilient appelé « élément résilient par élongation » qui est de préférence un ressort extensible ou une bande extensible en élastomère, ou

• par compression de l’élément résilient appelé « élément résilient par compression », qui est de préférence un ressort compressible, un piston hydraulique ou pneumatique compressible, ou un élément en élastomère compressible, ou

• par flexion de l’élément résilient appelé « élément résilient par flexion », qui est de préférence une lame de préférence courbée et de préférence en acier ou en un matériau composite renforcé de fibres ou un ressort à torsion.

[0031] Dans une variante de l’invention dans lequel l’élément résilient est l’élément résilient par élongation, mécanisme de sécurité comprend un levier un levier allongé s’étendant entre une première et une seconde extrémité, monté sur le châssis correspondant à rotation autour d’un axe de rotation situé entre les première et seconde extrémités. La poulie d’insertion est montée à rotation adjacente à la première extrémité du levier. L’élément résilient, comprend une première portion fixée adjacente à la seconde extrémité du levier et une seconde portion fixée au châssis. L’élément résilient est d’une part, sollicité pour pivoter le levier dans un sens d’entrée autour de l’axe de rotation de sorte à ce que la poulie d’insertion appuie avec la force prédéfinie (Fi) sur le rail correspondant. La poulie d’insertion pénètre ainsi partiellement dans la rainure à la profondeur prédéfinie. D’autre part, l’élément résilient est extensible, permettant par élongation de l’élément résilient la rotation du levier dans un sens de sortie autour de son axe de rotation dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie. La rotation dans le sens de sortie du levier au-dessus d’un angle prédéfini actionne le capteur qui déclenche l’action.

[0032] Dans une variante alternative de l’invention dans lequel l’élément résilient est l’élément résilient par compression, le mécanisme de sécurité comprend un levier allongé s’étendant entre une première et une seconde extrémité, monté sur le châssis correspondant à rotation autour d’un axe de rotation situé entre les première et seconde extrémités. La poulie d’insertion est montée à rotation adjacente à la première extrémité du levier. L’élément résilient comprend une première portion fixée adjacente à la seconde extrémité du levier et une seconde portion fixée au châssis. L’élément résilient est, d’une part, sollicité pour pivoter le levier dans un sens d’entrée autour de l’axe de rotation de sorte à ce que la poulie d’insertion appuie avec la force prédéfinie (Fi) sur le rail correspondant de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à la profondeur prédéfinie. D’autre part, I ’élément résilient est compressible, permettant par compression de l’élément résilient la rotation du levier dans un sens de sortie autour de son axe de rotation dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie. La rotation dans le sens de sortie du levier au-dessus d’un angle prédéfini actionne le capteur et déclenche l’action.

[0033] Dans une variante alternative de l’invention dans lequel l’élément résilient est l’élément résilient par flexion, le mécanisme de sécurité comprend un levier allongé s’étendant entre une première et une seconde extrémité, monté sur le châssis correspondant à rotation autour d’un axe de rotation situé entre les première et seconde extrémités. La poulie d’insertion est montée à rotation adjacente à la première extrémité du levier. L’élément résilient est formé d’une ou plusieurs lames flexibles superposées comprenant première et seconde extrémités. L’une au moins des première et seconde extrémités de l’élément résilient est couplée au châssis et une section comprise entre les première et seconde extrémités de l’élément résilient est en contact avec la seconde extrémité du levier. L’élément résilient est, d’une part, sollicité pour pivoter le levier dans un sens d’entrée autour de l’axe de rotation de sorte à ce que la poulie d’insertion appuie avec la force prédéfinie (Fi) sur le rail correspondant. La poulie d’insertion pénètre ainsi partiellement dans la rainure à la profondeur prédéfinie. D’autre part, l’élément résilient est flexible, permettant la rotation du levier dans un sens de sortie autour de son axe de rotation par flexion de la section de l’élément résilient en contact avec la seconde extrémité du levier, dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie. La rotation dans le sens de sortie du levier au-dessus d’un angle prédéfini actionne le capteur et déclenche l’action. [0034] Dans une variante alternative de l’invention dans lequel l’élément résilient est l’élément résilient par flexion, celui-ci comprend une première et une seconde extrémités séparées l’une de l’autre par une section résiliente. La première extrémité de l’élément résilient est couplée rigidement au châssis correspondant, et la seconde extrémité de l’élément résilient est couplée à rotation à la poulie d’insertion. La section résiliente de l’élément résilient peut être formée, soit

• par une ou plusieurs lames ou une barre, qui sont élastiquement flexibles, celles-ci peuvent être droites ou courbes avec un diamètre de courbure plus grand ou égal à une distance séparant la première extrémité de la seconde extrémité, soit

• par une tige formant une ou plusieurs spires formant avec les première et seconde extrémités un ressort à torsion.

[0035] Le mécanisme de sécurité peut ne pas comprendre de levier tel que défini dans les variantes précédentes. Par exemple, dans une variante ne comprenant pas de levier, la libre translation de la poulie d’insertion peut être limitée uniquement le long du second axe transversal (Z), de préférence par un ou plusieurs guides. L’élément résilient est couplé à la poulie d’insertion de sorte à limiter la libre translation de la poulie d’insertion le long du second axe transversal (Z) dans le sens de sortie de la rainure que dans le cas où une force supérieure ou égale à la force prédéfinie (Fi) est appliquée sur la poulie d’insertion dans le sens de sortie. Cette variante peut être implémentée aussi bien par un élément résilient par élongation, par compression que par flexion.

[0036] Dans une réalisation de l’invention, dans une coupe normale à chaque bord longitudinal de la couverture, l’élément en saillie correspondant définit une géométrie convexe. Une géométrie convexe est définie comme une géométrie plane définie par un périmètre fermé qu’une ligne droite quelconque ne peut traverser plus de deux fois. Dans une coupe transversale, normale à l’axe longitudinal (X), l’ouverture de la rainure a une largeur maximale (Lo), et l’espace a une largeur maximale (Le) supérieure à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (Lo < Le), où les largeurs maximales (Lo, Le) sont mesurées parallèles à l’axe transversal (Y). L’élément en saillie de chaque bord longitudinal et la rainure du rail correspondant sont configurés pour qu’une fois inséré dans l’espace par la poulie d’insertion, l’élément en saillie occupant seul l’espace ne puisse en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle à l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir.

[0037] Dans une première implémentation de cette réalisation, le diamètre minimum (d) de l’élément en saillie dans la coupe transversale est inférieur à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (d < Lo). L’élément en saillie dans la coupe transversale a un diamètre maximum (D) supérieur à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (Lo < D). Ainsi, la poulie d’insertion est configurée pour insérer l’élément en saillie à travers l’ouverture du rail correspondant en l’orientant de sorte à présenter un diamètre compris entre d et D et inférieur à Lo. L’élément en saillie change d’orientation une fois que l’élément en saillie se trouve dans l’espace et qu’il perd contact avec la poulie d’insertion.

[0038] Dans une seconde implémentation de cette réalisation, l’élément en saillie de chaque bord longitudinal est compressible tel que,

• dans une configuration de repos, le diamètre minimum (d) est égal à dO qui est compris entre la largeurs maximales (Lo, Le) de l’ouverture et de l’espace) du rail correspondant (Le., Lo < dO < Le), et

• dans une configuration comprimée, le diamètre minimum est égal à d1 , qui est inférieur ou égal à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture. du rail correspondant (Le., d1 < Lo),

[0039] Ainsi, la poulie d’insertion permet de comprimer l’élément en saillie dans sa configuration comprimée lors de son insertion à travers l’ouverture du rail correspondant, l’élément en saillie recouvrant sa configuration de repos une fois que l’élément en saillie se trouve dans l’espace et qu’il perd contact avec la poulie d’insertion.

[0040] Dans une troisième implémentation de cette réalisation, l’élément en saillie de chaque bord longitudinal est un câble en forme de spires consécutives formant un ressort hélicoïdal, dont l’axe est parallèle au bord longitudinal correspondant de la couverture. Les spires sont définies telles que,

• dans une configuration de repos, le diamètre minimum (d) mesuré parallèle à l’axe transversal (Y) de chaque spire au repos est égal à dO qui est compris entre la largeurs maximales (Lo, Le) de l’ouverture et de l’espace du rail correspondant (Lo < dO < Le), et

• dans une configuration déformée, l’angle formé par des spires déformées avec l’axe longitudinal (X) est modifié de sorte que le diamètre minimum (d1) mesuré dans un plan normal à l’axe longitudinal (X) de chaque spire déformée est inférieur ou égal à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture du rail correspondant (d1 < Lo).

[0041] Ainsi, la poulie d’insertion permet de déformer localement des spires dans leur configuration déformée lors de leur insertion à travers l’ouverture du rail correspondant, les spires recouvrant leur configuration de repos une fois qu’elles se trouvent dans l’espace et qu’elles perdent contact avec la poulie d’insertion.

[0042] Le dispositif de la présente invention peut être utilisé pour couvrir une surface sélectionnée parmi : un bassin rempli ou non d’un liquide; ou un terrain de sports, ou une caisse de véhicule, ou une surface vitrée ; ou une ouverture dans une paroi.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0043] Ces aspects ainsi que d’autres aspects de l’invention seront clarifiés dans la description détaillée de l’invention, référence étant faite aux dessins des figures, dans lesquelles :

Fig.1(a) à 1(c) vues d’ensemble de différents dispositifs de couverture d’une surface formée par une piscine, qui diffèrent l’un de l’autre par le mécanisme de translation du tambour et ont en commun le verrouillage des bords longitudinaux de la couverture dans les rainures des rails correspondants.

Fig.2(a) vue latérale d’une variante de châssis supportant le tambour et comprenant un système d’insertion selon la présente invention et un système de translation du tambour en position fermée, correspondant à la variante de la Figure 1 (a).

Fig.2(b) vue de la variante de châssis de la Figure 2(a) en position ouverte.

Fig.3(a) vue latérale d’une variante de système d’insertion selon la présente invention, dans le cas où l’élément en saillie est introduit correctement dans la rainure.

Fig.3(b) vue de face de la variante de la Figure 3(a) montrant l’élément en saillie correctement introduit dans la rainure.

Fig.4(a) vue latérale de la variante de la Figure 3(a) dans le cas où l’élément en saillie n’est pas introduit correctement dans la rainure.

Fig.4(b) vue de face de la variante de la Figure 4(a) montrant l’élément en saillie incorrectement introduit dans la rainure qui est rempli de débris étrangers.

Fig.4(c) vue de face de la variante de la Figure 4(a) montrant l’élément en saillie incorrectement introduit dans la rainure à cause d’une ailette déformée de la rainure qui réduit l’amplitude de l’ouverture de la rainure.

Fig.4(d) vue de face de la variante de la Figure 4(a) montrant l’élément en saillie incorrectement introduit dans la rainure à cause d’un affaissement du support du rail qui l’a désaligné le rail.

Fig.5(a) vue d’une variante du système d’insertion selon la présente invention.

Fig.5(b) vue d’un exemple de mécanisme de sécurité de la variante de la Figure 5(a).

Fig.6(a) vue d’une variante alternative du système d’insertion selon la présente invention. Fig.6(b) vue d’un premier exemple de mécanisme de sécurité de la variante de la Figure 6(a).

Fig.6(c) vue d’un second exemple de mécanisme de sécurité de la variante de la Figure 6(a).

Fig.6(d) vue d’un troisième exemple de mécanisme de sécurité de la variante de la Figure 6(a).

Fig.7(a) vue d’une variante alternative du système d’insertion selon la présente invention.

Fig.7(b) vue latérale d’un premier exemple de mécanisme de sécurité de la variante de la Figure 7(a).

Fig.7(c) vue de haut du premier exemple de mécanisme de sécurité de la Figure 7(b).

Fig.7(d) vue latérale d’un second exemple de mécanisme de sécurité de la variante de la

Figure 7(a).

Fig.8(a) vue d’une variante alternative du système d’insertion selon la présente invention.

Fig.8(b) vue d’un exemple de mécanisme de sécurité de la variante de la Figure 8(a).

Fig.9(a) vue d’une variante alternative du système d’insertion selon la présente invention.

Fig.9(b) vue d’un exemple de mécanisme de sécurité de la variante de la Figure 9(a).

Fig.10(a) vue d’une variante alternative du système d’insertion selon la présente invention.

Fig.10(b) vue latérale d’un premier exemple de mécanisme de sécurité de la variante de la Figure 10(a).

Fig.10(c) vue de face du premier exemple de mécanisme de sécurité de la Figure 10(b).

Fig.10(d) vue latérale d’un second exemple de mécanisme de sécurité de la variante de la Figure 10(a).

Fig.10(e) vue de face du second exemple de mécanisme de sécurité de la Figure 10(d).

Fig.11 différents exemples d’éléments résilients 11 (a) ressort hélicoïdal en traction, 11 (b) bande élastique en traction, 11 (c) ressort hélicoïdal en compression, 11 (d) piston hydraulique ou pneumatique en compression, 11 (e) élément en matière élastomère compressible, 11 (f) lame flexible supportée en 2 points, 11 (g) lame flexible en porte-à-faux, (h) ressort à torsion.

Fig.12(a) à 12(c) vues des étapes d’insertion et verrouillage de l’élément en saillie dans la rainure d’un rail selon une première variante de l’invention. Fig.13(a) à 13(c) vues des étapes d’insertion et verrouillage de l’élément en saillie dans la rainure d’un rail selon une seconde variante de l’invention.

Fig.13(d) vue en perspective de l’élément en saillie verrouillé dans la rainure du rail avec une courroie d’entraînement logée dans une rainure différente.

Fig.14(a) à 14(c) Vues des étapes d’insertion et verrouillage de l’élément en saillie dans la rainure d’un rail selon une troisième variante de l’invention,

Fig.14(d) vue de haut de la déformation du ressort hélicoïdal,

Fig.14(e) vue latérale de l’élément en saillie lors de son insertion dans la rainure du rail.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L’INVENTION

[0044] Tel que représenté aux Figures 1 (a) à 1 (c), le dispositif de couverture d’une surface (3) selon l’invention comprend une couverture (10) destinée à protéger la surface (3). La surface (3) est comprise dans un rectangle comprenant première et seconde longueurs s’étendant parallèles à un axe longitudinal (X) et première et seconde largeurs s’étendant parallèles à un axe transversal (Y), normal à l’axe longitudinal (X), et définissant avec celui-ci un plan (X, Y). Le dispositif permet de couvrir notamment des surfaces définies par le contour d'un bassin d'eau tel qu’une piscine, bassin de traitement d'eau, station d'épuration d'eaux usées, bassin de rétention, station de désalinisation etc. Cependant, l’invention pourra être mise en œuvre dans tout domaine nécessitant la couverture d’une surface, comme par exemple un terrain de sport, tel qu’un terrain de tennis en terre battue ou en gazon, une caisse de véhicule, une surface vitrée par exemple de serre, de fenêtre de véhicule tel que train ou bus, ou de jardin d’hiver, ou une ouverture dans une paroi, etc. D’une manière générale, on entend donc dans la présente demande par « surface » toute zone délimitée par un périmètre sensiblement rectangulaire. Il faut noter que si le plan (X, Y) est horizontal dans le cas d’une piscine ou autre plan d’eau et d’un terrain de sport, ce n’est pas nécessairement le cas. Notamment, un store pour une serre, une fenêtre ou un véhicule ne sont pas nécessairement horizontaux.

[0045] Le dispositif (1) comprend une couverture (10) sensiblement rectangulaire de dimensions égales à celle du rectangle et ayant premier et second bords longitudinaux opposés l’un à l’autre et premier et second bords transversaux (10m, 10f) opposés l’un à l’autre. Comme illustré aux Figures 3(b), 4(b) à 4(d) et 12 à 14, chaque bord longitudinal est muni d’un élément (12) en saillie s’étendant le long du bord longitudinal correspondant définissant un profile en coupe normale au bord longitudinal correspondant ayant un diamètre minimum (d).

[0046] Il est préférable, mais pas indispensable dans le cadre de la présente invention, que le second bord transversal (1 Of) de la couverture soit fixé à la seconde largeur de la surface (3). Tout type de système de fixation connu et convenant aux critères de contraintes, de sécurité et, le cas échéant d’étanchéité, selon l’application peut être utilisé pour fixer le second bord transversal (1 Of) à la seconde largeur de la surface. Par exemple, le système de fixation peut comprendre une pluralité de sangles solidaires du second bord transversal de la couverture (10), lesdites sangles étant par exemple munies de crochets d’ancrage qui se fixent à le long de la seconde largeur de la surface à couvrir (3). De manière alternative, on peut munir le second bord transversal de la couverture d’œillets qui viennent se fixer à la seconde largeur de la surface par l’intermédiaire d’une série de pitons, de vis, d’un câble ou corde, ou tout autre moyen. Une autre variante est de coincer le second bord transversal de la couverture sous une plaque de longueur correspondant à la largeur de la couverture, plaque état fixée à la surface par des vis traversant la couverture. Ces moyens d’ancrage et autres trop nombreux pour être tous mentionnés, maintiennent immobilisé le second bord transversal (1 Of) de la couverture (10), ce qui rend le déploiement de la couverture plus facile et assure la sécurité sur ce second bord transversal (1 Of). .

[0047] Le dispositif comprend deux rails (6) placés de part et d’autre de ladite surface (3) et parallèles à l’axe longitudinal (X). Chaque rail est constitué d’un profilé ayant une ouverture (14) sur une de ses faces et orientée à l’opposé de la surface à couvrir. L’ouverture donne accès à un espace (14e) dans le rail définissant avec l’ouverture une rainure s’étendant tout le long de chaque rail, dont certains exemples sont illustrés aux Figures 3(b), 4(b) à 4(d), 10(c), 10(e) et 12 à 14.

[0048] Un tambour (2) est monté sur un mécanisme de translation longitudinale le long des deux rails, permettant la translation longitudinale du tambour dans un sens de fermeture (De) entraînant le déroulement de la couverture et son déploiement au-dessus de la surface à couvrir (3) et, dans un sens d’ouverture (Do), entraînant l’enroulement de la couverture et son retrait de ladite surface (3). Le tambour (2) est formé d’un essieu (2e) s’étendant parallèle à l’axe transversal (Y) entre une première et seconde extrémités chacune montée à rotation sur un châssis (23) permettant d’enrouler et dérouler la couverture (10) afin de retirer la couverture et de la déployer sur la surface, respectivement. Le premier bord transversal (10m) de la couverture est fixé à une longueur de l’essieu.

[0049] Les châssis (23) sont couplés aux rails (6) correspondants en translation permettant une translation des châssis et du tambour parallèle à l’axe longitudinal (X) le long des deux rails (6) dans les sens de fermeture (De) et d’ouverture (Do).

[0050] Un système d’insertion adjacent au tambour (2) sur chacun des premier et second châssis (23) de chaque côté de la surface à couvrir permet de guider, positionner et insérer l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal de la couverture dans l’espace (14e) à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant lors de la translation dans le sens de fermeture (De) du tambour et de le désenclencher lors de la translation dans le sens d’ouverture (Do). Le système d’insertion comprend en particulier une poulie d’insertion (32) de la couverture pénétrant partiellement à travers l’ouverture (14) dans la rainure. La poulie d’insertion (32) a pour tâche d’appliquer une pression sur l’élément en saillie (12) déjà guidé et aligné sur l’ouverture par d’autres composants du système d’insertion, afin de forcer l’élément en saillie à pénétrer à travers l’ouverture et dans la rainure jusqu’à une profondeur prédéfinie.

[0051] Comme illustré dans les Figures 12 à 14, l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal et la rainure des rails correspondants sont configurés pour qu’une fois inséré dans l’espace (14e) par le système d’insertion, l’élément en saillie occupant seul l’espace (14e),

• ne puisse en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle à l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir (cf. Figure 1 (a)), et

• puisse en ressortir lors de l’enroulement de la couverture (10) sur le tambour (2) se déplaçant dans le sens d’ouverture (Do) entraînant le retrait de la couverture.

[0052] L’essentiel de la présente invention est que la poulie d’insertion (32) est couplée au châssis (23) par l’intermédiaire d’un mécanisme de sécurité comprenant un élément résilient (37) configuré de sorte que, d’une part,

• la poulie d’insertion (32) appuie avec une force prédéfinie (Fi) sur le rail (6) correspondant de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à la profondeur prédéfinie et, d’autre part,

• la poulie d’insertion (32) puisse se déplacer selon une composante parallèle à un second axe transversal (Z), perpendiculaire au plan (X,Y) dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion (32) de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie.

[0053] Le mécanisme de sécurité comprend de plus un capteur (39) configuré pour déclencher une action visant à interrompre la translation longitudinale du tambour dans le sens de la fermeture (De) dans le cas où la poulie d’insertion (32) se déplace dans le sens de sortie le long du second axe transversal (Z) de plus d’une distance prédéfinie et est incapable de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie.

[0054] Grâce au mécanisme de sécurité de la présente invention, la poulie d’insertion (32) ne peut appliquer une force supérieure à la force prédéfinie (Fi). Ainsi, si la poulie d’insertion ne parvient pas à insérer l’élément en saillie (12) de la couverture (10) dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie en appliquant la force prédéfinie (Fi), la poulie d’insertion ressort partiellement de la rainure par l’action de l’élément résilient (37). Si la poulie d’insertion se déplace de plus qu’une distance prédéfinie, le capteur (39) est activé et déclenche une action visant à interrompre la translation longitudinale du tambour dans le sens de la fermeture (De). [0055] En cas de problème d’insertion de l’élément en saillie (12), la translation du tambour est interrompue et / ou l’utilisateur est informé immédiatement par l’action déclenchée par le capteur (39) et l’élément en saillie n’est pas déformé plastiquement car la force appliquée par la poulie d’insertion sur l’élément en saillie ne dépasse jamais la force prédéfinie (Fi).

SYSTÈME DE VERROUILLAGE

[0056] L’élément en saillie (12) (ou bourrelet convexe) de chaque bord longitudinal et la rainure du rail correspondant sont configurés pour qu’une fois inséré dans l’espace (14e) par le système d’insertion (32), l’élément en saillie (12) occupant l’espace (14e) ne puisse en ressortir par la seule action d’une force (F) appliquée parallèle à l’axe transversal (Y) dans la direction de la surface à couvrir. Si l’élément en saillie occupe seul l’espace (14e), on forme un verrouillage autonome des bords longitudinaux de la couverture (10). Un verrouillage autonome est un verrouillage ne nécessitant pas l’insertion d’un élément autre que l’élément en saillie dans ou à proximité de la rainure, telle que des courroies flexibles décrites dans WO2010054960 et WO2014064138 ou une portion de grillage décrite dans FR2803769. Afin de permettre un tel verrouillage autonome d’un tel bourrelet convexe, l’élément en saillie (bourrelet convexe) (12) et la rainure doivent respecter certains critères.

[0057] Tel qu’illustré aux Figures 12(a)-12(c), 13(a)-13(d) et 14(a)-14(c), dans une coupe transversale, normale à l’axe longitudinal (X), l’ouverture (14) de la rainure a une largeur maximale (Lo), et l’espace (14e) a une largeur maximale (Le) supérieure à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) (Lo < Le), où les largeurs maximales (Lo, Le) sont mesurées parallèles à l’axe transversal (Y). De préférence, l’espace (14e) s’étend au-delà de l’ouverture dans une direction parallèle à l’axe transversal (Y), formant une ailette externe du côté opposé à la surface (3) à couvrir. De manière alternative ou cumulative, il est également préféré que l’espace (14e) s’étende au-delà de l’ouverture dans une direction parallèle à l’axe transversal (Y), formant une ailette interne (6a) du côté adjacent à la surface (3) à couvrir. Si la rainure ne comprend qu’une seule ailette du côté opposé ou adjacent à la surface à couvrir, la rainure forme un « L » en coupe, d’orientations miroir selon que l’ailette soit externe ou interne (Le., du côté opposé ou adjacent à la surface). Si la rainure comprend une ailette de chaque côté de l’ouverture (14), la rainure forme un « T » à l’envers en coupe.

[0058] De manière alternative, le système de verrouillage des bords longitudinaux de la couverture (10) peut nécessiter l’application d’un élément extérieur pour verrouiller l’élément en saillie (12). On parle alors de verrouillage assisté. Par exemple, tel que décrit dans W02010054960 et WO2014064138 et illustré à la Figure 1 (b), deux courroies flexibles (21) fixées uniquement à chacune de leurs extrémités aux quatre coins de la surface à couvrir et disposées le long des deux longueurs du périmètre de la surface (3) à couvrir; Chacun des châssis (23) comprend une roue d’entraînement (9) dont l’axe de rotation est parallèle à celui dudit tambour (2) et reposant sur au moins deux roulettes (22) reposant sur la surface directement adjacente à la surface (3) à couvrir et permettant la translation longitudinale du tambour (2). Les roulettes sont montées de part et d’autre de la roue d’entraînement (9), et constituent avec celle-ci un triangle dont la roue d’entraînement (9) forme le sommet supérieur.

[0059] Chaque courroie flexible (21) comprend première et seconde sections externes (21 a) comprises entre leurs points de fixation et les roulettes (22), qui sont insérées dans la rainure du rail correspondant, et une section centrale (21 b) comprise entre les au moins deux roulettes (22) venant coiffer sans glissement la roue d’entraînement (9). En activant sa rotation, la roue d’entrainement (9) « roule » le long de la courroie flexible (21) provoquant ainsi le déplacement longitudinal du tambour (2). Alors que le tambour se déplace dans le sens de fermeture, la poulie d’insertion introduit l’élément en saillie dans la rainure, dans laquelle vient s’insérer également la section externe (21a) avale de la courroie flexible (21), ce qui permet de verrouiller l’élément en saillie dans la rainure, d’où il ne peut plus sortir tant que la courroie s’y trouve également.

[0060] La présente invention n’est pas limitée à un type particulier de verrouillage autonome ou assisté. Un verrouillage autonome est cependant préféré car il nécessite moins de pièces et moins de coordinations et collaborations entre différentes pièces. Différentes variantes de verrouillages autonomes de la couverture adaptées à la présente invention sont présentées à titre d’exemple.

Verrouillage Autonome - Orientation de (’Elément en Saillie (12)

[0061] Dans une première variante de verrouillage autonome illustrée aux Figures 12(a) à 12(c), dans une coupe transversale normale à l’axe longitudinal (X), l’élément en saillie a un diamètre minimum (d) inférieur à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) (d < Lo), et un diamètre maximum (D) supérieur à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) (Lo < D). La poulie d’insertion (32) est configurée pour insérer l’élément en saillie (12) à travers l’ouverture (14) du rail correspondant en l’orientant de sorte à présenter un diamètre compris entre d et D et inférieur à Lo. Pour assister à l’orientation de l’élément en saillie, le système d’insertion peut comprendre une ou plusieurs poulies d’alignement (34) tel qu’illustré à la Figure 12(b). Une fois inséré dans l’espace (14e) et perdu le contact avec la poulie d’insertion (32), l’élément en saillie (12) change d’orientation sous l’action de la traction parallèle à l’axe transversal (Y) appliqué par la tension sur la couverture (10) de sorte qu’il s’auto-verrouille ne pouvant plus ressortir de la rainure sans changer d’orientation (cf. Figure 12(c)).

Verrouillage Autonome - Elément en Saillie (12) Déformable

[0062] . Dans une seconde variante de verrouillage autonome illustrée aux Figures 13(a) à 13(d), l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal est compressible tel que, • dans une configuration de repos, le diamètre minimum (d) est égal à dO qui est compris entre la largeurs maximales (Lo, Le) de l’ouverture (14) et de l’espace (14e) du rail correspondant (Le., Lo < dO < Le), et

• dans une configuration comprimée, le diamètre minimum est égal à d1 , qui est inférieur ou égal à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) du rail correspondant (Le., d1 < Lo).

[0063] Tel qu’illustré à la Figure 13(b), la poulie d’insertion (32) permet de comprimer l’élément en saillie (12) dans sa configuration comprimée lors de son insertion à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant. L’élément en saillie (12) recouvre sa configuration de repos une fois que l’élément en saillie se trouve dans l’espace (14e) et qu’elle perd contact avec la poulie d’insertion (32), de sorte qu’il s’auto-verrouille ne pouvant plus ressortir de la rainure sans en tirant dessus le long de l’axe transversal (Y) (cf. Figures 13(c) et 13(d)).

Verrouillage Autonome - Elément en Saillie (12) = Ressort Hélicoïdal

[0064] Dans une troisième variante de verrouillage autonome illustrée aux Figures 14(a) à 14(e), l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal est un câble en forme de spires consécutives formant un ressort hélicoïdal, dont l’axe est parallèle au bord longitudinal correspondant de la couverture (10), dans lequel les spires sont définies telles que,

• dans une configuration de repos, le diamètre minimum (d) mesuré parallèle à l’axe transversal (Y) de chaque spire au repos est égal à dO qui est compris entre la largeurs maximales (Lo, Le) de l’ouverture (14) et de l’espace (14e) du rail correspondant (Lo < dO < Le), et

• dans une configuration déformée, l’angle formé par des spires déformées avec l’axe longitudinal (X) est modifié de sorte que le diamètre minimum (d1) mesuré dans un plan normal à l’axe longitudinal (X) de chaque spire déformée est inférieur ou égal à la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14) du rail correspondant (d1 < Lo).

[0065] La poulie d’insertion (32) permet de déformer localement des spires dans leur configuration déformée lors de leur insertion à travers l’ouverture (14) du rail (6) correspondant. Les spires recouvrent leur configuration de repos une fois qu’elles se trouvent dans l’espace (14e) et qu’elles perdent contact avec la poulie d’insertion (32).

Guides Anti-Soulèvement (25)

[0066] Afin de garantir que les châssis restent bien à tout moment solidaires des rails, il est préférable de prévoir des guides anti-soulèvement (25) fixés au châssis (23) correspondant, et couplés aux rails (6) de sorte à permettre la libre translation longitudinale des châssis le long des rails (6) mais d’empêcher une translation du chariot dans la direction du second axe transversal (Z). Comme illustré aux Figures 3 et 4, les guides anti-soulèvement (25) peuvent comprendre une ou plusieurs roulettes ayant un profile complémentaire à un profile des rails, dans lequel les roulettes peuvent s’enclencher. Les guides anti-soulèvement (25) peuvent aussi être couplés aux rails en pénétrant dans la rainure. Ceci peut avoir l’avantage de nettoyer l’intérieur de la rainure chaque fois que les châssis se déplacent le long des rails, entraînant les guides anti-soulèvement (25).

SYSTÈME D’INSERTION

[0067] Le système d’insertion sert à verrouiller l’élément en saillie (12) de chaque bord longitudinal dans la rainure du rail correspondant au fur et à mesure que la couverture (10) est déroulée du tambour (2) qui se déplace dans le sens de fermeture (De). Le système d’insertion comprend des poulies (32, 34, 36) qui mettent la couverture sous tension, alignent l’élément en saillie (12) vis-à-vis de la rainure du rail correspondant, le cas échéant l’orientent convenablement et le forcent à pénétrer à travers l’ouverture (14) dans l’espace (14e). Les éléments du système d’insertion sont donc positionnés adjacents au tambour, en aval de celui-ci relatif au sens de fermeture (De).

[0068] Lorsqu’elle est enroulée autour de l’essieu (2e), la couverture (10) n’est pas sous tension dans la direction de l’axe transversal (Y). Dans le cas où la couverture déployée doit être tendue, permettant qu’on marche dessus (bien que ce ne soit pas conseillé), la tension dans la direction de l’axe transversal (Y) est appliquée sur la couverture en contrôlant l’écartement séparant les rainures des deux rails (6), de sorte qu’il soit égal à la largeur de la couverture lorsque mise sous tension à la force désirée dans la direction de l’axe transversal (Y). L’écartement est légèrement supérieur à la largeur de la couverture lorsqu’elle est enroulée autour de l’essieu. Dans ce cas, le système d’insertion peut comprendre un tendeur (36) de la couverture. Par exemple, le tendeur peut être formé, tel qu’illustré au Figures 2(a) et 2(b) et 5(a) à 10(a), par deux poulies situées face à face, soit parallèles l’une à l’autre et séparées par une distance minimum, soit non-parallèles avec les deux roulettes étant séparées l’une de l’autre par une distance, dont la distance minimum se situe à l’opposé de la surface (3) à couvrir. La distance minimum est supérieure à l’épaisseur de la couverture (10), afin qu’elle puisse librement coulisser entre les deux poulies mais inférieure à l’épaisseur de l’élément en saillie (dans une projection sur un plan normal à l’axe longitudinal (X)) empêchant le passage de l’élément en saillie à travers l’espace séparant les deux poulies. Chaque bord longitudinal de la couverture est guidé dans l’espace entre les deux roulettes du tendeur (36) correspondant, avec l’élément en saillie dépassant hors de l’espace au niveau de l’épaisseur minimum afin qu’il ne puisse pas pénétrer dans l’espace. La couverture peut ainsi être mise sous tension dans la direction de l’axe transversal (Y), et atteindre une largeur correspondant à l’écartement des rainures des deux rails (6). Il est clair que si la couverture ne doit pas être tendue lorsque déployée, tel que par exemple une couverture flottante, le tendeur (36) peut être omis ou néanmoins utilisé pour assurer l’alignement des éléments en saillie (12) avec les rainures des rails correspondants.

[0069] Le système d’insertion comprend une poulie d’insertion (32) montée à rotation autour d’un axe parallèle à l’axe transversal (Y). La poulie d’insertion est configurée pour forcer l’insertion de l’élément en saillie (12) correspondant dans la rainure du rail au fur et à mesure que la couverture est déroulée. Pour ce faire, la poulie d’insertion pénètre dans la rainure jusqu’à une profondeur prédéfinie, comme illustré aux Figures 3(b), 12(b) à 14(b). La jante de la poulie d’insertion (32) peut avoir différents profils selon le type d’élément en saillie à faire pénétrer dans la rainure. En général, un profil arrondi permet d’éviter d’entailler la couverture au niveau de l’interface entre la couverture et l’élément en saillie. Dans le cas d’un élément en saillie en forme de ressort hélicoïdal tel qu’illustré à la Figure 14, la poulie d’insertion peut comprendre un profile en biseau pour permettre d’orienter les spires afin de les faire passer à travers l’ouverture (14).

[0070] Le système d’insertion peut comprendre une ou plusieurs poulies d’alignement (34) permettant d’aligner ou orienter l’élément en saillie (12) pour faciliter son introduction dans la rainure par la poulie d’insertion (32) (cf. Figures 2 et 12(b)).

[0071] Il est important que la poulie d’insertion (32) introduise convenablement l’élément en saillie (12) dans la rainure et que le verrouillage soit effectif. Si pour une raison quelconque, l’élément en saillie ne devait pas être convenablement introduit dans la rainure, la couverture ne serait pas verrouillée à l’insu de l’utilisateur qui croirait faussement que par exemple sa piscine est fermée et sécurisée alors qu’elle est fermée mais pas sécurisée. Un autre problème qui peut apparaitre est si la poulie d’insertion doit appliquer une force importante sur l’élément en saillie pour forcer son introduction dans la rainure, l’élément en saillie peut être déformé plastiquement au point de ne plus être utilisable. C’est alors toute la couverture qu’il faut changer à grands frais.

[0072] L’élément en saillie (12) peut ne pas pénétrer dans la rainure pour différentes raisons. Les Figures 4(b) à 4(c) illustrent quelques exemples non-exhaustifs de cas où l’élément en saillie pourrait ne pas pouvoir être introduit correctement dans la rainure. Par exemple, comme illustré à la Figure 4(b), la rainure peut être remplie de débris, graviers ou poussières qui remplissent partiellement la rainure, ne laissant plus de place suffisante pour que l’élément en saillie pénètre suffisamment dans l’espace (14e) de la rainure. La Figure 4(c) illustre le cas où une ailette (6a) définissant l’ouverture (14) de la rainure a reçu un coup et est déformée, réduisant la largeur maximale (Lo) de l’ouverture (14), ne permettant plus à l’élément en saillie de pénétrer dans la rainure dans de bonnes conditions. Un autre exemple, illustré à la Figure 4(d) est si le support des rails (6) a bougé. Par exemple, dans le cas d’une piscine, si la margelle a bougé, que ce soit un deck en bois, ou une terrasse dallée, les planches ou les dalles peuvent bouger avec le temps, déformant ou déplaçant les rails. Même quelques millimètres de déplacement peuvent suffire à rendre difficile, voire impossible l’introduction de l’élément en saillie dans la rainure. Enfin, une ou plusieurs poulies (32, 34, 36) du système d’insertion peuvent avoir bougé et ne plus aligner correctement l’élément en saillie (12) avec l’ouverture (14) de la rainure. Si un de ces cas (ou autres) devaient se présenter, il est important,

(1) d’identifier qu’il y a un problème dans le verrouillage des bords longitudinaux de la couverture

(2) d’interrompre la translation du tambour dans le sens de fermeture (De),

(3) d’avertir l’utilisateur du problème de verrouillage de la couverture,

(4) de nettoyer les rainures des rails ou réparer ou changer les éléments défectueux responsable du problème de verrouillage.

[0073] Pour éviter ces inconvénients majeurs, le dispositif de couverture de la présente invention comprend un mécanisme de sécurité qui évite, d’une part, que la couverture soit mal verrouillée à l’insu de l’utilisateur et, d’autre part, que l’élément en saillie (12) soit écrasé et irréversiblement déformé plastiquement par la force appliquée par la poulie d’insertion en cas de désalignement avec l’ouverture (14) de la rainure.

MÉCANISME DE SÉCURITÉ

[0074] Dans le dispositif de couverture de la présente invention, la poulie d’insertion (32) de la couverture est couplée au châssis (23) par l’intermédiaire d’un mécanisme de sécurité. Le mécanisme de sécurité comprend un élément résilient (37) couplé à la poulie d’insertion (32) et un capteur (39).

Elément Résilient (37)

[0075] L’élément résilient (37) est configuré pour que la poulie d’insertion (32) appuie avec une force prédéfinie (Fi) sur le rail (6) correspondant de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à une profondeur prédéfinie. Dans le cas où la poulie d’insertion (32) doit exercer une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) pour pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie, la poulie d’insertion (32) peut, grâce à l’élément résilient (37) se déplacer selon un second axe transversal (Z), perpendiculaire au plan (X,Y) et sortir partiellement ou entièrement de la rainure. Ainsi, l’élément en saillie (12) n’est jamais comprimé avec une force supérieure à la force prédéfinie (Fi). L’élément résilient (37) est configuré pour appliquer constamment une force sur la poulie d’insertion (32) selon le second axe transversal (Z) dans le direction du rail correspondant, afin de la ramener dans la rainure à la profondeur prédéfinie dès que possible. Ainsi, si des débris encombraient l’espace (14e) de la rainure, causant la sortie (partielle) de la poulie d’insertion de la rainure, une fois ces débris retirés, la poulie d’insertion (32) retourne spontanément dans la rainure avec la force prédéfinie (Fi).

[0076] L’élément résilient (37) est de préférence configuré pour permettre à la poulie d’insertion (32) de se déplacer selon une composante parallèle au second axe transversal (Z) par l’un des mécanismes suivants. Dans une première variante illustrée aux Figures 11 (a) et 11 (b), l’élément résilient permet le déplacement de la poulie d’insertion le long de l’axe Z par élongation de l’élément résilient (37). On parle alors d’un « élément résilient par élongation ». L’élément résilient par élongation est de préférence un ressort extensible (cf. Figure 11 (a)) ou une bande extensible en élastomère (cf. Figure 11 (b)).

[0077] Dans une seconde variante illustrée aux Figures 11 (c) à 11 (e), l’élément résilient permet le déplacement de la poulie d’insertion le long de l’axe Z par compression de l’élément résilient (37). On parle d’un « élément résilient par compression ». L’élément résilient par compression est de préférence un ressort compressible (cf. Figure 11 (c)), un piston hydraulique ou pneumatique compressible (cf. Figure 11 (d)), ou un élément en élastomère compressible (cf. Figure 11 (e)).

[0078] Dans une troisième variante illustrée aux Figures 11 (f) à 11 (h), l’élément résilient permet le déplacement de la poulie d’insertion le long de l’axe Z par flexion de l’élément résilient (37) appelé « élément résilient par flexion ». L’élément résilient par flexion comprend de préférence une lame ou une tige de préférence courbée et de préférence en acier ou en un matériau composite renforcé de fibres, fixé à un point (en porte-à-faux, cf. Figure 11 (g)), à deux points (cf. Figure 11 (f)) ou formant un ressort à torsion (cf. Figure 11 (h)).

Capteur (39)

[0079] Le capteur (39) est configuré pour déclencher une action visant à interrompre la translation longitudinale du tambour dans le sens de la fermeture (De) dans le cas où la poulie d’insertion (32) se déplace dans le sens de sortie le long du second axe transversal (Z) de plus d’une distance prédéfinie. L’action déclenchée par le capteur (39) peut varier et dépend de si le dispositif est motorisé ou pas. Dans tous les cas, l’action peut comprendre une alarme sonore et / ou lumineuse.

[0080] Si le mécanisme de translation longitudinale comprend un moteur (M1) configuré pour actionner la translation longitudinale du tambour au moins dans le sens de fermeture (De), l’action visant à interrompre la translation longitudinale du tambour peut comprendre une coupure du moteur (M1). Dans le cas d’un mécanisme de translation longitudinale manuel(par exemple avec une manivelle), l’action peut ne comprendre qu’une alarme ou elle peut aussi comprendre le déclenchement d’un frein empêchant la progression du tambour dans le sens de fermeture (De).

[0081] Le capteur (39) peut être un capteur de contact physique, de contact électrique, de contact optique, ou de contact magnétique, collectivement dénommés « contact ». Le capteur (39) est configuré pour entrer ou sortir de contact avec un élément solidaire qui se déplace en fonction des mouvements de la poulie d’insertion le long du second axe transversal (Z). Dans une première variante l’action est déclenchée lorsque le capteur (39) sort de contact avec l’élément solidaire, alors que dans une variante alternative, l’action est déclenchée lorsque le capteur (39) entre en contact avec l’élément solidaire.

[0082] Ainsi dans la première variante, le capteur est en contact avec l’élément solidaire tant que la poulie d’insertion (32) est engagée dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie. Dans le cas d’un mécanisme de translation motorisé, le moteur (M1) actionne la translation longitudinale du tambour au moins dans le sens de fermeture (De). Le capteur (39) perd le contact avec l’élément solidaire dès que la poulie d’insertion se déplace le long du second axe transversal (Z) de plus d’une distance prédéfinie, dans le sens de sortie de la poulie d’insertion de la rainure. La perte de contact entre le capteur et l’élément solidaire déclenche l’action. Dans le cas d’un mécanisme de translation motorisé, l’action peut comprendre la coupure du moteur (M1) qui entraîne l’interruption de la translation longitudinale du tambour. Si le mécanisme de translation est manuel, l’action peut comprendre le déclenchement d’un frein. Dans tous les cas, l’action peut comprendre le déclenchement d’une alarme.

[0083] Dans la variante alternative, le capteur n’est pas en contact avec l’élément solidaire tant que la poulie d’insertion est engagée dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie. Dans le cas d’un mécanisme de translation motorisé, le moteur (M1) actionne la translation longitudinale du tambour au moins dans le sens de fermeture (De). Le capteur (29) entre en contact avec l’élément solidaire dès que la poulie d’insertion (32) se déplace le long du second axe transversal (Z) de plus de la distance prédéfinie, dans le sens de sortie de la poulie d’insertion de la rainure. L’entrée en contact du capteur avec l’élément solidaire déclenche l’action qui peut, comme dans la première variante comprendre le déclenchement d’une alarme ou d’un frein, ou la coupure du moteur dans le cas d’un mécanisme de translation motorisé, qui entraîne l’interruption de la translation longitudinale du tambour,

[0084] Le déclenchement de l’action par le capteur (39) évite que les bords longitudinaux de la couverture soient mal verrouillés à l’insu de l’utilisateur, qui est immédiatement informé par l’interruption de la translation longitudinale du tambour (par arrêt du moteur ou déclenchement d’un frein) et / ou par le déclenchement d’une alarme sonore et / ou lumineuse.

[0085] Différentes variantes de mécanismes de sécurité selon la présente invention sont présentées dans la suite. Dans une première variante illustrée aux Figures 5 à 7, le mécanisme de sécurité comprend un levier permettant un déplacement de la poulie d’insertion (32) par rotation comprenant une composante majoritairement selon le second axe transversal (Z). Dans une seconde variante illustrée aux Figures 8 à 10, le mécanisme de sécurité comprend des guides (38) confinant les déplacements de la poulie d’insertion le long du second axe transversal (Z). Chacune des première et seconde variantes peut être implémentée avec un élément résilient par élongation, un élément résilient par compression, et par un élément résilient par flexion.

MÉCANISME DE SÉCURITÉ - LEVIER (35)

[0086] Dans une première variante illustrée aux Figures 5 à 7, le mécanisme de sécurité comprend un levier (35) allongé s’étendant entre une première extrémité et une seconde extrémité, monté sur le châssis (23) correspondant à rotation autour d’un axe de rotation (35r) situé entre les première et seconde extrémités. La poulie d’insertion (32) est montée à rotation sur le levier (35) adjacente à la première extrémité du levier (35), La rotation du levier (35) autour de son axe de rotation (35r) entraîne la poulie d’insertion sur une course circulaire de rayon égale à la distance séparant l’axe de rotation (35r) du levier, de l’axe de rotation de la poulie d’insertion (32). Les distances (AL) de déplacements circulaires de la poulie d’insertion (32) sont courtes d’à peine quelques millimètres et comprennent majoritairement une composante parallèle au second axe transversal (Z).

Levier (35) + l’élément résilient (37) par élongation

[0087] Dans un premier exemple d’implémentation illustré dans les Figures 3(a), 4(a) et 5(a) & 5(b), l’élément résilient (37) est l’élément résilient par élongation, par exemple un ressort hélicoïdal ou une bande élastomère. Une première portion de l’élément résilient par élongation est fixée adjacente à la seconde extrémité du levier (35). Une seconde portion est fixée au châssis. L’élément résilient est ainsi monté de sorte qu’il soit sollicité pour pivoter le levier (35) dans un sens d’entrée autour de l’axe de rotation (35r) de sorte que la poulie d’insertion (35) appuie et pénètre partiellement dans la rainure du rail (6) correspondant jusqu’à la profondeur prédéfinie avec la force prédéfinie (Fi).

[0088] L’élément résilient par élongation est extensible, permettant par élongation de l’élément résilient la rotation du levier (35) dans un sens de sortie autour de son axe de rotation (35r) dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion (35) de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie. La rotation dans le sens de sortie du levier (35) au-dessus d’un angle prédéfini actionne le capteur (39) qui déclenche l’action. Levier (35) + l’élément résilient (37) par compression

[0089] Dans un second exemple d’implémentation illustré dans les Figures 6(a) à 6(c), l’élément résilient (37) est l’élément résilient par compression, par exemple un ressort compressible, un piston hydraulique ou pneumatique compressible, ou un élément en élastomère compressible. Une première portion de l’élément résilient par compression est fixée adjacente à la seconde extrémité du levier (35) et une seconde portion est fixée au châssis. Si nécessaire les points de fixation au levier et au châssis peuvent permettre une rotation de l’élément résilient afin de compenser la rotation du levier.

[0090] L’élément résilient (37) est sollicité pour pivoter le levier (35) dans un sens d’entrée autour de l’axe de rotation (35r) de sorte que la poulie d’insertion (35) appuie avec la force prédéfinie (Fi) sur le rail (6) correspondant de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à la profondeur prédéfinie.

[0091] L’élément résilient (37) est compressible, permettant par compression de l’élément résilient la rotation du levier (35) dans le sens de sortie autour de son axe de rotation (35r) dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion (35) de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie. La rotation dans le sens de sortie du levier (35) au-dessus d’un angle prédéfini actionne le capteur (39) qui déclenche l’action.

Levier (35) + l’élément résilient (37) par flexion

[0092] Dans un troisième exemple d’implémentation illustré dans la Figure 6(d), l’élément résilient (37) est l’élément résilient par flexion. Par exemple l’élément résilient peut être formé d’une ou plusieurs lames flexibles superposées comprenant première et seconde extrémités, l’une au moins des première et seconde extrémités de l’élément résilient étant couplées au châssis (23). Une section comprise entre les première et seconde extrémités de l’élément résilient est couplée par un point de contact à la seconde extrémité du levier (35).

[0093] L’élément résilient par flexion est sollicité pour appliquer une force sur le levier (35) au point de contact faisant pivoter le levier (35) dans un sens d’entrée autour de l’axe de rotation (35r) de sorte que la poulie d’insertion (35) appuie avec la force prédéfinie (Fi) sur le rail (6) correspondant de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à la profondeur prédéfinie.

[0094] L’élément résilient (35) est flexible, permettant la rotation du levier (35) dans le sens de sortie autour de son axe de rotation (35r) par flexion de la section de l’élément résilient en contact avec le point de contact de la seconde extrémité du levier (35), dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion (35) de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie. La rotation dans le sens de sortie du levier (35) au- dessus d’un angle prédéfini actionne le capteur (39) et déclenche l’action. Levier (35) flexible formant l’élément résilient (37) par flexion

[0095] Dans un quatrième exemple d’implémentation illustré dans les Figures 7(a) à 7(d), l’élément résilient (37) est l’élément résilient par flexion. Dans cette variante, le levier n’est pas monté à rotation autour de l’axe de rotation (35r) sur le châssis correspondant, et l’élément résilient forme une partie du levier (35). L’élément résilient (37) comprend une première extrémité et une seconde extrémité séparées l’une de l’autre par une section résiliente. La première extrémité est couplée rigidement au châssis (23) correspondant, et la seconde extrémité est couplée à rotation à la poulie d’insertion (32). La section résiliente forme l’élément résilient (37) qui est intégré au levier (35). La section résiliente peut avoir différentes géométries.

[0096] Dans une première configuration illustrée dans les Figures 7(a) à 7(c), la section résiliente est formée par une ou plusieurs lames ou une barre, qui sont élastiquement flexibles et sont montées en porte-à-faux sur le châssis (23) correspondant au niveau de la première extrémité. Si une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) est appliquée sur la poulie d’insertion (32) dans le sens de sortie, la section centrale se déforme par flexion, permettant à la poulie d’insertion de sortir (partiellement) de la rainure du rail (6) correspondant. La ou les lames ou barre peuvent être droites ou elles peuvent être courbes avec un diamètre de courbure plus grand ou égal à une distance séparant la première extrémité de la seconde extrémité.

[0097] Dans une seconde configuration illustrée dans les Figures 7(d) et 11 (h), la section résiliente est formée par une tige formant une ou plusieurs spires formant avec les première et seconde extrémités un ressort à torsion.

MÉCANISME DE SÉCURITÉ - GUIDE (38) SELON LE SECOND AXE TRANSVERSAL (Z)

[0098] Dans une seconde variante illustrée aux Figures 8 à 10, la libre translation de la poulie d’insertion (32) par rapport au châssis (23) est limitée uniquement le long du second axe transversal (Z). La libre translation de la poulie peut être limitée le long du second axe transversal (Z), soit par la géométrie de l’élément résilient, tel qu’illustré à la Figure 10, soit par un ou plusieurs guides (38) comme illustré aux Figures 8 et 9. Le ou les plusieurs guides (38) peuvent être formés par des roulettes (cf. Figures 8(b) et 9(b)), ou par un ou plusieurs rails de guidage (cf. Figures 8(a) et 9(a)), ou par un manchon entourant un axe, ou par un axe entouré d’un manchon.

[0099] La poulie d’insertion (32) peut être montée à rotation sur une fourche à une ou deux branches, et la fourche est directement fixée à une seconde extrémité de l’élément résilient (cf. Figure (10) ou à un élément de rallonge s’étendant le long du second axe transversal (Z), qui est lui couplé à l’élément résilient comme illustré dans les Figures 8 et 9. L’élément de rallonge est configuré pour collaborer avec les guides (38) pour limiter la libre translation de la poulie d’insertion le long du seul second axe transversal (Z).

[00100] L’élément résilient (37) est couplé à la poulie d’insertion, soit à travers la fourche, soit par l’élément de rallonge de sorte à empêcher la libre translation de la poulie d’insertion (32) le long du second axe transversal (Z) dans le sens de sortie de la rainure tant que qu’une force inférieure à la force prédéfinie (Fi) n’est pas appliquée, et à permettre cette libre translation dans le cas où une force supérieure ou égale à la force prédéfinie (Fi) est appliquée sur la poulie d’insertion (32) dans le sens de sortie.

Translation selon l’axe Z + l’élément résilient (37) par élongation

[00101] Dans un premier exemple d’implémentation illustré dans les Figures 8(a) & 8(b), l’élément résilient (37) est l’élément résilient par élongation, par exemple un ressort hélicoïdal ou une bande élastomère. Une première portion de l’élément résilient par élongation est fixée à une extrémité de l’élément de rallonge, solidaire des mouvements de translation de la poulie d’insertion. Une seconde portion est fixée au châssis. L’élément résilient est ainsi monté de sorte qu’il soit sollicité pour presser la poulie d’insertion contre le rail (6) correspondant avec la force prédéfinie (Fi) de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à la profondeur prédéfinie.

[00102] L’élément résilient par élongation est extensible, permettant par élongation de l’élément résilient la translation de l’élément de rallonge et de la poulie d’insertion (32) le long du second axe transversal (Z) dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion (32) de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie. La translation dans le sens de sortie de la poulie d’insertion (32) au-dessus d’une distance prédéfinie actionne le capteur (39) qui déclenche l’action.

Translation selon l’axe Z + l’élément résilient (37) par compression

[00103] Dans un second exemple d’implémentation illustré dans les Figures 10(a) à 10(e), l’élément résilient (37) est l’élément résilient par compression, par exemple un ressort compressible, un piston hydraulique ou pneumatique compressible, ou un élément en élastomère compressible. Une première portion de l’élément résilient par compression est fixée à la fourche ou à une extrémité de l’élément de rallonge, solidaire des mouvements de translation de la poulie d’insertion. Une seconde portion de l’élément résilient (35) est fixée au châssis (23). L’élément résilient est ainsi monté de sorte qu’il soit sollicité pour presser la poulie d’insertion contre le rail (6) correspondant avec la force prédéfinie (Fi) de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à la profondeur prédéfinie.

[00104] L’élément résilient par compression est compressible, permettant par compression de l’élément résilient la translation de la poulie d’insertion (32) le long du second axe transversal (Z) dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion (32) de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie. La translation dans le sens de sortie de la poulie d’insertion (32) au-dessus d’une distance prédéfinie actionne le capteur (39) qui déclenche l’action.

Translation selon l’axe Z + l’élément résilient (37) par flexion

[00105] Dans un troisième exemple d’implémentation illustré dans les Figures 9(a) et 9(b), l’élément résilient (37) est l’élément résilient par flexion. Par exemple l’élément résilient peut être formé d’une ou plusieurs lames flexibles superposées comprenant première et seconde extrémités, l’une au moins des première et seconde extrémités de l’élément résilient étant couplées au châssis (23). Une section comprise entre les première et seconde extrémités de l’élément résilient est couplée par un point de contact à la fourche ou à l’élément de rallonge, solidaire des mouvements de translation de la poulie d’insertion.

[00106] L’élément résilient est ainsi monté de sorte qu’il soit sollicité pour presser la poulie d’insertion contre le rail (6) correspondant avec la force prédéfinie (Fi) de sorte que la poulie d’insertion pénètre partiellement dans la rainure à la profondeur prédéfinie.

[00107] L’élément résilient par flexion est élastiquement flexible, permettant par flexion de l’élément résilient la translation de la poulie d’insertion (32) le long du second axe transversal (Z) dans le cas où une force supérieure à la force prédéfinie (Fi) empêche la poulie d’insertion (32) de pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie. La translation dans le sens de sortie de la poulie d’insertion (32) au-dessus d’une distance prédéfinie actionne le capteur (39) qui déclenche l’action.

MECANISME DE TRANSLATION DU TAMBOUR (2)

[00108] Le tambour peut se déplacer au-dessus de la surface (3) à couvrir grâce au mécanisme de translation. La présente invention n’est pas limitée à un type particulier de mécanisme de translation. Par exemple, le mécanisme de translation peut être motorisé, comprenant un ou deux moteurs (M1 , M2), ou manuel, comprenant par exemple une manivelle. Il peut comprendre des courroies flexibles telles que décrites plus haut en référence à WO2010054960 et WO2014064138 et à la Figure 1 (b). Il peut également comprendre une crémaillère avec une bande dentée s’étendant dans et le long des deux rails, et une roue dentée ou une courroie dentée, telle qu’illustrée à la Figure 1 (c) couplée à rotation à l’essieu (2e) du tambour, et collaborant avec les bandes dentées. L’avantage d’une courroie dentée telle qu’illustrée à la Figure 1 (c) par rapport à une roue dentée est que la surface de contact entre les dents des bandes dentées et les dents des courroies dentées est plus grande qu’avec une roue dentée, limitant le risque de glissements. [00109] Dans un mécanisme de translation préféré illustré aux Figures 1 (a), 2(a) et 2(b), dont un exemple est décrit dans la demande BE20215619, le dispositif comprend un mécanisme de translation dans le sens d’ouverture (Do) et un mécanisme distinct de translation dans le sens de fermeture (De). Le mécanisme de translation dans le sens d’ouverture (Do) comprend un moyen de rotation du tambour (M2) permettant de tourner le tambour dans un sens pour enrouler la couverture (10) sur le tambour. Le moyen de rotation (M2) est typiquement un moteur ou une manivelle manuelle. Comme elle est fixée à la seconde largeur de la surface au niveau de son second bord transversal (1 Of), en s’enroulant sur le tambour (2), la couverture (10) applique une force de traction sur la couverture qui déplace le tambour dans le sens de l’ouverture (Do), vers la seconde largeur.

[00110] Le mécanisme de translation dans le sens de fermeture (De) comprend premier et second cordons de traction (21c), comprenant chacun une extrémité mobile (21 m) couplée de sorte à se déplacer avec les premier et second châssis (23) et une extrémité fixe (21 f) couplée à un premier et second coins de la surface, respectivement, de sorte à rester sensiblement immobiles dans la direction de l’axe longitudinale (X). Les premier et second coins sont définis par l’intersection entre la première largeur de la surface et la première et seconde longueurs, respectivement.

[00111] Le mécanisme de translation dans le sens de fermeture (De) comprend également un essieu de fermeture (1) s’étendant parallèle à l’axe transversal (Y) et comprenant première et seconde extrémités fixées chacune à rotation au châssis (23) correspondant, permettant l’enroulement et le déroulement des premier et second cordons de traction (21c). L’essieu de fermeture (1) est muni d’un moyen de rotation d’axe (M1) permettant de tourner l’essieu de fermeture dans un sens pour enrouler les premier et second cordons de traction (21c) sur l’axe d’ouverture (1). Le moyen de rotation (M1) est typiquement un moteur ou une manivelle manuelle et est distinct du moyen de rotation (M2) du tambour. Comme ils sont fixés à la première largeur de la surface au niveau de leur extrémité fixe (21 f), les cordons (21c) appliquent en s’enroulant autour de l’essieu de fermeture (1) une force de traction sur les cordons qui déplace le tambour dans le sens de fermeture (De), vers la première largeur, entraînant ainsi le déploiement de la couverture sur la surface (3).

[00112] Dans une variante préférée de ce mécanisme de translation, le tambour (2) est monté en translation permettant une translation également selon une composante perpendiculaire au plan (X, Y) afin que le tambour repose en permanence,

• soit sur une portion de couverture comprise entre le second bord transversal (1 Of) et la poulie d’insertion de couverture (32) du système d’insertion pourvu en aval du tambour (2), pour toute valeur d’un rayon (R) du tambour qui dépend de la longueur de couverture enroulée sur l’essieu (2e) du tambour, • soit sur les rails ou sur les surfaces adjacentes aux rails comprises entre chaque rail et la surface, en aval de la poulie d’insertion de couverture (32) du système d’insertion, dans lequel le terme « aval » est défini relatif au sens de fermeture (De).

REMARQUES CONCLUSIVES

[00113] Le système de sécurité du dispositif de la présente invention est facile à installer, sûr et durable. Le système de sécurité permet, dans le cas où l’élément en saillie (12) ne pouvait pénétrer dans la rainure jusqu’à la profondeur prédéfinie dans des conditions « normales » d’utilisation (Le., par l’application d’une force ne dépassant pas la force prédéfinie (Fi)), d’éviter, d’une part,

• la dégradation irréversible par déformation plastique de l’élément en saillie en cas de l’application d’une force de compression (Fc > Fi) trop importante par la poulie d’insertion (32), ce qui peut nécessiter le remplacement de la couverture (10) et, d’autre part,

• un verrouillage défaillant des bords longitudinaux de la couverture (10) sans que l’utilisateur n’en soit informé.

[00114] Ces problèmes sont évités en montant la poulie d’insertion (32) avec un élément résilient (37). L’élément résilient est sollicité de sorte que la poulie d’insertion applique la force prédéfinie (Fi) sur l’élément en saillie (12) pour l’introduire dans la rainure du rail (6) correspondant jusqu’à la profondeur prédéfinie. Si pour une raison quelconque, l’élément en saillie (12) ne peut être introduit à la profondeur prédéfinie dans la rainure par la force prédéfinie (Fi), la poulie d’insertion peut sortir de la rainure en déformant l’élément résilient (37).

[00115] Grâce au capteur (39) qui détecte les mouvements de translation de la poulie d’insertion, une action est déclenchée, dès qu’un mouvement dépasse une amplitude donnée. L’action peut comprendre l’un ou plusieurs parmi, l’arrêt du moteur (M1), le déclenchement d’un frein, et le déclenchement d’une alarme sonore et / ou lumineuse.

[00116] Le dispositif de la présente invention est donc beaucoup plus sûr que les dispositifs du même genre de l’art antérieur.