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Title:
COMPACT HIGH PERFORMANCE ELECTRIC SOLDERING IRON
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/000214
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an electric soldering iron wherein the heating resistor (15), and two conductors (16, 17) supplying the current thereto, are formed by a coating (12) deposited by screen process printing on one of the surfaces of a bit (11) cut out from a stainless steel sheet. The bit (11) and the coating (12) form a compact single-piece component wherein is provided optimum heat transmission between the resistor and the bit.

Inventors:
LE MARCHAND ALAIN (FR)
GUILLOU YVES (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/001296
Publication Date:
January 07, 1999
Filing Date:
June 19, 1998
Export Citation:
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Assignee:
GUILBERT EXPRESS SA (FR)
LE MARCHAND ALAIN (FR)
GUILLOU YVES (FR)
International Classes:
B23K3/03; (IPC1-7): B23K3/03
Foreign References:
US4571482A1986-02-18
EP0499734A11992-08-26
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 13, no. 141 (P - 853) 7 April 1989 (1989-04-07)
Attorney, Agent or Firm:
Rousset, Jean-claude (40 rue Vignon, Paris, FR)
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Claims:
Revendications
1. Fer à souder électrique comprenant un corps (13) définissant des moyens de préhension, une panne (11), une résistance chauffante (15) en contact thermique avec la panne et des moyens de raccordement électrique (40,4143,16,17) pour l'alimentation en courant de la résistance, caractérisé en ce que la panne et la résistance chauffante sont intime ment liées par cuisson pour former un composant unitaire (10).
2. Fer à souder selon la revendication 1, dans lequel lesdits moyens de raccordement comprennent au moins un conducteur de liaison (16,17) amenant le courant à une borne de la résistance, incorporé audit composant unitaire (10) et intimement lié à la panne et à la résistance électrique par cuisson.
3. Fer à souder selon l'une des revendications 1 et 2, dans lequel la panne est sous forme d'une plaque plane d'épaisseur sensiblement uniforme.
4. Fer à souder selon la revendication 3, dans lequel le rapport entre la largeur de la panne, dans la région de sa longueur où elle est liée à la résistance, et son épaisseur est supérieur à 4.
5. Fer à souder selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la résistance et le cas échéant ledit conducteur de liaison sont sous forme d'un revtement (12) déposé, notamment par sérigraphie, sur au moins une face de la panne.
6. Fer à souder selon la revendication 5, dans lequel ledit revtement comprend : une première couche électriquement isolante d'une épaisseur adaptée à la tension d'isolement voulue ; une couche conductrice définissant au moins deux conducteurs de liaison (16,17) terminés chacun par un plot de contact amont (18) et un plot de contact aval (19), et une couche résistive définissant ladite résistance chauffante (15), déposées dans un ordre quelconque sur la première couche de manière que la couche résistive soit en contact avec les plots aval (19) des conducteurs de liaison ; et optionnellement une quatrième couche électriquement isolante recouvrant les seconde et troisième couches à l'exception desdits plots amont (18).
7. Fer a souder selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le matériau de la panne a un coefficient de dilatation thermique linéaire compris entre 5.106 et 15.106 K1 dans l'intervalle de température de 20 à 400 °C.
8. Fer à souder selon la revendication 7, dans lequel le matériau de la panne est un acier inoxydable ferritique.
9. Fer à souder selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la résistance a un coefficient de température positif supérieur à 2 Q. K1 dans l'intervalle de température de 20 à 400 °C.
10. Fer à souder selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ledit composant unitaire est fixé audit corps par une partie arrière et porte la résistance chauffante sur une partie avant en porteàfaux.
11. Fer à souder selon la revendication 10, dans lequel le corps présente des orifices de ventilation (60) en regard de la partie en porteàfaux du composant unitaire.
12. Fer à souder selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le corps recouvre à distance la résistance.
13. Fer à souder selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le corps présente deux lèvres (7,8) en saillie vers l'avant en regard des deux faces principales du compo sant unitaire respectivement.
14. Fer à souder selon l'une des revendications précédentes, dans lequel les moyens de raccordement électrique comprennent au moins deux éléments de connexion (41,42,43) logés dans le corps, reliant le composant unitaire à un câble d'alimen tation (40).
15. Fer à souder selon la revendication 14, dans lequel les éléments de connexion exercent une pression de contact élastique sur le composant unitaire.
16. Fer à souder selon la revendication 15, dans lequel chaque élément de connexion est une lame élastique divisée en deux branches, symétriques l'une de l'autre par rapport à un plan orienté dans la direction longitudinale du fer et perpendiculaire à une face principale plane du composant unitaire, par une fente longitudinale (53) débouchant à une première extrémité, la lame étant pliée selon une ligne transversale (50) de manière que chaque branche, au voisinage de ladite première extrémité, soit propre à s'appuyer élastiquement sur ladite face principale plane, tandis que la région (51) de la lame comprise entre sa seconde extrémité et la ligne de pliage est fixée de manière à s'étendre selon un plan perpendiculaire à ladite direction longitudinale, l'âme conductrice (4446) d'un fil gainé du câble d'alimentation traversant la fente, dont les bords viennent en contact avec l'âme en incisant la gaine.
17. Fer a souder selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la panne présente des moyens de butée (23) permettant de l'immobiliser dans la direction longitudinale du fer.
18. Fer à souder selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le corps comprend deux demicoquilles (1,2) raccordées entre elles sensiblement dans le plan principal du composant unitaire.
19. Fer à souder selon la revendication 18, dans lequel les deux demicoquilles sont mutuellement assemblées avec accrochage rigide à l'arrière et avec encliquetage à l'avant.
20. Fer à souder selon l'une des revendications précédentes, dans lequel un appendice séparable (70), venu de moulage avec le corps, présente des moyens de suspension (73) et/ou une surface de réception d'informations pour la présentation du fer sur un lieu de vente ou d'exposition.
21. Composant unitaire (10) pour un fer à souder selon l'une des revendications précédentes, comprenant au moins une panne (11) et une résistance chauffante (15) intimement liées par cuisson.
22. Procédé pour réaliser un composant unitaire selon la revendication 21, dans lequel on dépose, notamment par sérigraphie, la résistance et le cas échéant des conducteurs de liaison sous forme d'un revtement (12) sur au moins une face de la panne.
23. Procédé selon la revendication 22, dans lequel on dépose un revtement comportant des résistances (15) et le cas échéant des conducteurs de liaison (16,17) disposés en différentes zones de la surface d'une plaque (80) et on découpe la plaque ainsi revtue, notamment au moyen d'un rayon laser, selon des lignes (84) passant chacune entre deux résistances, pour obtenir une multiplicité de composants unitaires.
24. Procédé selon la revendication 23, dans lequel la plaque présente, sur l'un et/ou l'autre de deux bords opposés (81, 82), des saillies (83) destinées chacune à former une pointe de travail d'une panne, qu'on trempe dans un bain d'étamage avant de découper la plaaue selon des lignes allant de l'un à l'autre desdits bords opposés.
Description:
Fer à souder électrique compact à haut rendement L'invention concerne un fer à souder électrique comprenant un corps définissant des moyens de préhension, une panne, une résistance chauffante en contact thermique avec la panne et des moyens de raccordement électrique pour l'alimentation en courant de la résistance.

Dans les fers à souder connus de ce genre, la résistance chauffante est montée sur un support disposé au voisinage de la panne, le support pouvant entourer la panne ou inverse- ment. Cette disposition implique un encombrement relativement élevé. De plus, la résistance est séparée de la panne par un intervalle d'air et/ou par des pièces distinctes, ce qui nuit à la transmission de chaleur de la résistance à la panne et limite le rendement énergétique du fer.

Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients.

L'invention vise notamment un fer à souder du genre défini en introduction, et prévoit que la panne et la résistance chauf- fante sont intimement liées par cuisson pour former un composant unitaire.

Un tel composant unitaire est beaucoup moins encombrant que l'ensemble formé par la panne, la résistance et son support dans les fers connus, et permet une transmission de chaleur directe et plus efficace.

Des caractéristiques optionnelles de l'invention, complémen- taires ou alternatives, sont énoncées ci-après : -Lesdits moyens de raccordement comprennent au moins un conducteur de liaison amenant le courant à une borne de la résistance, incorporé audit composant unitaire et intimement lié à la panne et à la résistance chauffante par cuisson.

-La panne est sous forme d'une plaque plane d'épaisseur sensiblement uniforme.

-Le rapport entre la largeur de la panne, dans la région de sa longueur où elle est liée à la résistance, et son épais- seur est supérieur à 4.

-La résistance et le cas échéant ledit conducteur de liaison sont sous forme d'un revtement déposé, notamment par sérigraphie, sur au moins une face de la panne.

-Ledit revtement comprend : -une première couche électriquement isolante d'une épaisseur adaptée à la tension d'isolement voulue ; -une couche conductrice définissant au moins deux conducteurs de liaison terminés chacun par un plot de contact amont et un plot de contact aval, et une couche résistive définissant ladite résistance chauffante, déposées dans un ordre quelconque sur la première couche de manière que la couche résistive soit en contact avec les plots aval des conducteurs de liaison ; et optionnellement -une quatrième couche électriquement isolante recouvrant les seconde et troisième couches à l'exception desdits plots amont.

-Le matériau de la panne a un coefficient de dilatation thermique linéaire compris entre 5.10-6 et 15.10-6 K-1 dans l'intervalle de température de 20 à 400 °C.

-Le matériau de la panne est un acier inoxydable ferritique.

-La résistance a un coefficient de température positif supérieur à 2 Q. K-1 dans l'intervalle de température de 20 à 400 °C. La résistance peut également avoir une valeur fixe.

-Ledit composant unitaire est fixé audit corps par une partie arrière et porte la résistance chauffante sur une partie avant en porte-à-faux.

-Le corps présente des orifices de ventilation en regard de la partie en porte-à-faux du composant unitaire.

-Le corps recouvre à distance la résistance.

-Le corps présente deux lèvres en saillie vers l'avant en regard des deux faces principales du composant unitaire respectivement.

-Les moyens de raccordement électrique comprennent au moins deux éléments de connexion logés dans le corps, reliant le composant unitaire à un câble d'alimentation.

-Les éléments de connexion exercent une pression de contact élastique sur le composant unitaire.

-Chaque élément de connexion est une lame élastique divisée en deux branches, symétriques l'une de l'autre par rapport à un plan orienté dans la direction longitudinale du fer et perpendiculaire à une face principale plane du composant unitaire, par une fente longitudinale débouchant à une première extrémité, la lame étant pliée selon une ligne transversale de manière que chaque branche, au voisinage de ladite première extrémité, soit propre à s'appuyer élastique- ment sur ladite face principale plane, tandis que la région de la lame comprise entre sa seconde extrémité et la ligne de pliage est fixée de manière à s'étendre selon un plan perpen- diculaire à ladite direction longitudinale, l'âme conductrice d'un fil gainé du câble d'alimentation traversant la fente, dont les bords viennent en contact avec l'âme en incisant la gaine.

-La panne présente des moyens de butée permettant de l'immobiliser dans la direction longitudinale du fer.

-Le corps comprend deux demi-coquilles raccordées entre elles sensiblement dans le plan principal du composant unitaire.

-Les deux demi-coquilles sont mutuellement assemblées avec accrochage rigide à l'arrière et avec encliquetage à l'avant.

-Un appendice séparable, venu de moulage avec le corps, présente des moyens de suspension et/ou une surface de réception d'informations pour la présentation du fer sur un lieu de vente ou d'exposition.

L'invention a également pour objet un composant unitaire pour un fer à souder tel que défini ci-dessus, comprenant au moins une panne et une résistance chauffante intimement liées par cuisson, ainsi qu'un procédé pour réaliser un tel composant unitaire.

Dans le procédé selon l'invention, on dépose, notamment par sérigraphie, la résistance et le cas échéant un conducteur de liaison sous forme d'un revtement sur au moins une face de la panne.

Selon un mode de réalisation du procédé, on dépose un revtement comportant des résistances et le cas échéant des conducteurs de liaison disposés en différentes zones de la surface d'une plaque et on découpe la plaque ainsi revtue, notamment au moyen d'un rayon laser, selon des lignes passant chacune entre deux résistances, pour obtenir une multiplicité de composants unitaires.

Avantageusement, la plaque présente, sur l'un et/ou l'autre de deux bords opposés, des saillies destinées chacune à former une pointe de travail d'une panne, qu'on trempe dans un bain d'étamage avant de découper la plaque selon des lignes allant de l'un à l'autre desdits bords opposés.

Les caractéristiques et avantages de l'invention seront exposés plus en détail dans la description ci-après, en se référant aux dessins annexés, où des éléments identiques ou analogues sont désignés dans toutes les figures par les mmes numéros de référence. Sur ces dessins :

-la figure 1 est une vue de côté en coupe longitudinale d'un fer à souder selon l'invention ; -la figure 2 est une vue de dessus de la demi-coquille inférieure sur laquelle sont montés les éléments de connexion reliés au câble d'alimentation électrique ; -la figure 3 est une vue de dessous de la demi-coquille supérieure sur laquelle est montée la partie commune du câble d'alimentation ; -la figure 4 est une vue analogue à la figure 3, faisant apparaître en outre le composant unitaire formé par la panne et la résistance chauffante ; -les figures 5 à 8 sont des vues en coupe transversale du fer, selon les lignes V-V, VI-VI, VII-VII et VIII-VIII respectivement de la figure 1 ; -les figures 9 et 10 sont des vues partielles en coupe selon les lignes IX-IX et X-X respectivement de la figure 7 ; -la figure 11 est une vue de dessous d'une variante du fer à souder ; et -la figure 12 représente une plaque revtue et découpée en une multiplicité de composants unitaires selon l'invention.

Le fer à souder électrique représenté sur les figures 1 à 10 comprend un corps tubulaire allongé formé de trois pièces mutuellement assemblées, à savoir une demi-coquille supé- rieure 1 et une demi-coquille inférieure 2 en matière plastique moulée, et un manchon 3 en élastomère. Les demi- coquilles 1 et 2 se raccordent mutuellement selon un plan médian horizontal, l'ensemble ainsi formé ayant sensiblement une surface extérieure de révolution de diamètre généralement croissant depuis l'extrémité arrière, à droite sur les figures 1 à 4, jusqu'à une bride 4 faisant saillie radiale- ment vers l'extérieur. Le manchon 3 est sensiblement de

révolution et son diamètre va généralement en croissant de l'arrière vers l'avant. Il entoure étroitement les demi- coquilles et s'étend longitudinalement entre la bride 4 à l'avant et un épaulement 5 des demi-coquilles à l'arrière. En avant de la bride 4, l'ensemble formé par les demi-coquilles présente une région tubulaire 6 de profil non circulaire allongée horizontalement, au-delà de laquelle font saillie une lèvre supérieure 7 et une lèvre inférieure 8 formées respectivement par les pièces 1 et 2.

Dans le corps est fixé, selon l'invention, un composant unitaire 10 comprenant une panne plate 11 et un revtement 12 déposé par sérigraphie sur la face inférieure de la panne. La panne est découpée dans une tôle d'acier inoxydable ferriti- que d'une épaisseur supérieure à 0,5 mm et avantageusement voisine de 1,5 mm. Elle comprend une partie rectangulaire 13 allongée dans la direction longitudinale du fer, d'une largeur supérieure à 5 mm et avantageusement voisine de 13 mm, prolongée par une partie 14 en forme de triangle isocèle à sommet arrondi, dont la base est confondue avec l'un des petits côtés de la partie rectangulaire 13. Le revtement 12 comprend, électriquement isolée par rapport à la panne 11, une résistance chauffante 15 sous forme d'un trajet conducteur, disposée dans le tiers avant de la partie rectangulaire 13, et deux conducteurs de liaison 16,17 sous forme de trajets conducteurs, allongés dans la direction longitudinale de la panne et terminés chacun par un plot de contact amont 18 proche de l'extrémité arrière de la panne et par un plot de contact aval 19, les deux plots 19 étant en contact respectivement avec les deux extrémités de la résistance 15.

Le revtement 12 peut tre déposé par les techniques habi- tuelles de sérigraphie, en utilisant des matériaux ayant des propriétés électriques et thermiques appropriées. De préfé- rence, on dépose d'abord sur la panne une première couche électriquement isolante d'une épaisseur appropriée, en particulier supérieure à 50 pm pour une tension de claquage de 1000 V, qui dans l'exemple illustré s'étend sur une

surface rectangulaire 20 représentant la majeure partie de la longueur et de la largeur de la partie rectangulaire 13 de la panne. Sur cette couche isolante on dépose une couche conductrice définissant les conducteurs 16 et 17, puis une couche conductrice définissant la résistance 15, les extrémi- tés du trajet de la couche 15 étant déposées sur les plots 19 et le reste de ce trajet directement sur la couche isolante.

L'ordre de ces deux couches peut tre inversé. Enfin, une autre couche isolante facultative recouvre les deux couches conductrices à l'exception des plots 18, et sert notamment à la protection contre la pollution. Une cuisson individuelle peut tre réalisée après le dépôt de chaque couche, ou bien des couches successives peuvent tre cuites ensemble. Le conducteur formant les trajets 16 et 17 peut tre également déposé, en mme temps, sur la partie avant de la panne non revtue par la première couche isolante, de manière à améliorer la conduction de chaleur vers la pointe de travail de la panne et à faciliter l'étamage de celle-ci.

La panne et le revtement 12 ont des coefficients de dilata- tion voisins, celui du revtement étant avantageusement légèrement supérieur à celui de la panne de façon à soumettre le revtement à une contrainte de compression lors de l'échauffement. En particulier, la panne peut avoir un coefficient de dilatation thermique linéaire, dans le domaine utile de 20 à 400°C, compris entre 5.10-6 et 15.10-6 K-1. Elle est avantageusement en acier inoxydable ferritique par exemple Z8C17. Elle peut également tre en céramique auquel cas la première couche isolante est superflue.

Le composant 10 est fixé à l'arrière dans la région de révolution du corps, et se prolonge vers l'avant en porte-à- faux, sans contact avec le corps, dans la région aplatie 6 de celui-ci, entre les lèvres 7 et 8 et au-delà de celles-ci.

Plus précisément, la partie du composant comportant le revtement 12, et son extrémité arrière, sont disposées à l'intérieur du corps et entre les lèvres 7 et 8, tandis que l'extrémité avant de la partie rectangulaire 13 et la partie triangulaire 14 sont disposées en avant des lèvres. La

fixation du composant 10 est obtenue au moyen de nervures appartenant aux demi-coquilles 1 et 2 et s'étendant vertica- lement vers le bas et vers le haut à partir des parois des demi-coquilles 1 et 2 respectivement. Certaines de ces nervures, indiquées collectivement par la référence 21, sont sous forme de voiles s'étendant selon des plans verticaux longitudinaux ou transversaux et venant en appui sur la face supérieure ou la face inférieure et/ou sur le bord arrière du composant 10 pour l'immobiliser dans la direction verticale et dans le sens avant-arrière. Une nervure cylindrique de révolution 22 de la demi-coquille 2 traverse pratiquement sans jeu un trou circulaire 23 du composant 10 de façonà immobiliser celui-ci en translation dans un plan horizontal.

La nervure 22 s'engage par ailleurs, au-dessus du composant 10, dans un alésage axial traversant d'une nervure 25 de la demi-coquille 1, dont l'extrémité vient également en appui sur la face supérieure du composant 10. Le diamètre de l'alésage 24 est localement réduit pour définir une colle- rette intérieure 26 sur laquelle s'appuie axialement la tte d'une vis 27 qui se visse dans un alésage axial taraudé 28 de la nervure 22, réalisant l'assemblage mutuel des deux demi- coquilles au voisinage de l'extrémité avant de la partie de révolution du corps. La tte de la vis est noyée dans l'alésage 24 et recouverte par le manchon 3. L'immobilisation du composant 10 est complétée par des nervures 30 qui descendent verticalement depuis la paroi de la demi-coquille 1 pour venir s'appuyer sur les bords latéraux dudit composant et sont repliées en L pour soutenir les régions marginales de celui-ci.

A son extrémité arrière, la demi-coquille supérieure 1 présente une anse 31 qui soutient l'extrémité arrière 32 de la demi-coquille inférieure 2 et vient en butée vers l'avant sur un épaulement extérieur 33 de celle-ci, réalisant l'immobilisation mutuelle des deux demi-coquilles à leur partie arrière. Enfin, de chaque côté de la nervure cylindri- que 22, la demi-coquille 2 possède deux pattes élastiques d'encliquetage 34 présentant à leur extrémité des saillies 35 tournées latéralement vers l'extérieur qui viennent s'accro-

cher sur les bords inférieurs d'ouvertures respectives 36 ménagées dans la paroi de la demi-coquille 1. Les ouvertures 36, ainsi que des ouvertures liées à la présence des pattes 30, sont masquées par le manchon 3.

La résistance 15 est alimentée en courant électrique par l'intermédiaire d'un câble d'alimentation 40 qui dans l'exemple illustré comporte trois fils. Trois lames élasti- ques de connexion 41,42 et 43 relient respectivement les plots amont 18 des trajets conducteurs 16 et 17 et la masse de la panne aux fils de polarité 44 et 45 et au fil de terre 46 du câble 40. Le câble 40 pénètre dans le corps par l'extrémité arrière de celui-ci et est immobilisé axialement par pincement entre des nervures latérales 47 de la demi- coquille supérieure 1. Les extrémités avant des trois fils gainés font saillie au-delà de la gaine extérieure du câble et sont logées dans des canaux horizontaux longitudinaux définis par des nervures 48 formées sur le fond de la demi- coquille 2. Les trois lames de connexion 41-43 sont identi- ques, chacune d'elles étant pliée selon une ligne horizontale pour former un premier volet 51 s'étendant selon un plan vertical transversal, vers le bas à partir de la ligne 50, et s'engageant dans une fente correspondante ménagées dans les nervures 48, où il est immobilisé, et un second volet 52 qui au repos est orienté obliquement vers le haut et vers l'avant à partir de la ligne 50. Chaque lame est divisée en une branche gauche et une branche droite par une fente longitudi- nale médiane 53 qui s'étend depuis l'extrémité avant de la lame jusqu'au voisinage de son extrémité inférieure. La largeur de la fente est légèrement inférieure au diamètre de l'âme conductrice des fils 44-46 dans sa partie verticale 51, et s'évase dans la partie 52 pour atteindre une valeur supérieure au diamètre de la gaine isolante de ces mmes fils. Le volet 52 est séparé par la fente 53 en deux demi- volets 54 et 55 qui peuvent pivoter indépendamment autour de la ligne de pliage 50. Lorsque le fer est assemblé, les deux demi-volets 54 et 55 de la lame 43 s'appuient élastiquement, symétriquement l'un de l'autre par rapport à un plan longitu- dinal de symétrie P du fer, sur la face inférieure de la

panne 11, en arrière du revtement 12. Pour les lames 41 et 42, qui sont décalées vers l'avant par rapport à la lame 43 et disposées symétriquement l'une de l'autre de part et d'autre du plan P, seul le demi-volet le plus proche de celui-ci s'appuie sur le plot 18 du trajet conducteur correspondant, le demi-volet placé vers l'extérieur étant rabattu vers le bas par la face inférieure de l'une des nervures 30 de la demi-coquille supérieure 1.

Des ouvertures de ventilation 60 sont ménagées dans la région aplatie 6 du corps, en regard des faces principales et des bords latéraux du composant 10.

L'assemblage du fer s'effectue comme suit. Si le câble 40 est muni d'une prise de raccordement au secteur, on le fait passer d'arrière en avant à travers l'extrémité arrière de la demi-coquille 1, au-dessus de l'anse 31. On engage les extrémités des fils 44-45, non dénudées et faisant saillie de la longueur voulue par rapport à la gaine extérieure du câble, dans la partie large des fentes 53 des lames de connexion correspondantes, préalablement mises en place dans la demi-coquille inférieure 2, et on les fait glisser vers le bas, le long des fentes, jusqu'à ce qu'elles reposent dans leur logement, les bords des fentes 53, dans la partie étroite de celles-ci, incisant alors les gaines individuelles des fils pour venir en contact avec les âmes conductrices de ceux-ci. On introduit par ailleurs le composant 10 dans la demi-coquille 1, de l'avant vers l'arrière, de manière qu'il s'insère latéralement entre les branches verticales des nervures 30 et verticalement entre les nervures 21 et 25 d'une part et les retours horizontaux des nervures 30 d'autre part, jusqu'à ce que son bord arrière vienne buter contre l'une des nervures longitudinales 21, le trou 23 étant alors en regard de l'alésage 24. Les deux demi-coquilles étant ainsi équipées, on fait coulisser la demi-coquille 1 vers l'avant le long du câble jusqu'à ce que l'extrémité arrière 32 de la demi-coquille 2 pénètre au-dessus de l'anse 31 et que l'épaulement 33 vienne en butée sur cette dernière, les deux demi-coquilles s'écartant verticalement l'une de l'autre

vers l'avant. On les referme alors l'une sur l'autre, la nervure 22 traversant le trou 23 et s'engageant dans l'alé- sage 24 de la nervure 25, jusqu'à ce qu'une nervure longitu- dinale 21 de la demi-coquille 2 vienne s'appuyer sur la face inférieure du composant 10 et que les saillies 35 des pattes 34 viennent s'encliqueter dans les ouvertures 36. On visse alors la vis 27 pour rendre l'assemblage parfaitement stable, et on met en place le manchon 3 autour des deux demi-coquil- les. Une nervure transversale verticale 21a de la demi- coquille 1 vient fermer les logements des fils 44-46, empchant qu'ils se soulèvent et se dégagent des fentes des lames de connexion. Les demi-volets 54-55 des lames de connexion fléchissent élastiquement vers le bas pour assurer un contact sous pression avec les plots 18, les nervures 30 et la surface nue de la panne.

Le fer à souder représenté sur la figure 11 diffère de celui décrit précédemment par la suppression des parties 6,7 et 8 du corps. Le revtement définissant la résistance chauffante 15 et les conducteurs de liaison 16 et 17 est donc en grande partie apparent. Par ailleurs, la demi-coquille supérieure, située en arrière du plan de la figure, est formée de moulage avec une étiquette plane 70 qui lui est rattachée par deux pattes 71 au niveau de la bride 4 et qui s'étend parallèle- ment au plan du composant 10, celui-ci recouvrant une petite partie de l'une des faces de l'étiquette, tournée vers l'avant de la figure. Le câble 40 est muni d'une prise 72 pour le raccordement au secteur, dont les fiches mâles s'engagent dans des orifices ménagés dans l'étiquette 70.

Celle-ci présente également une ouverture 73 permettant de la suspendre verticalement à un présentoir, le corps 1 du fer et le câble 40 étant eux-mmes suspendus entre les pattes 71 et la prise 72. L'étiquette 70 porte des informations utiles pour les acheteurs éventuels du fer à souder sur un lieu de vente. Elle doit tre retirée avant la mise en service du fer, par rupture des pattes minces 71.

Bien entendu, une étiquette analogue à celle qui vient d'tre décrite peut tre associée au fer des figures 1 à 10, en

étant par exemple attachée par des pattes à l'extrémité de l'une des lèvres 7 et 8 du corps.

Le matériau de la résistance 15 est avantageusement choisi de manière à lui conférer un coefficient de température positif supérieur à 2 Q. K-1 dans l'intervalle de température utile de 20 à 400°C, assurant ainsi une montée en température rapide de la panne et une régulation automatique de la température de travail. Dans un exemple de réalisation, les matériaux mis en oeuvre et les températures de cuisson sont les suivants : -première couche isolante : pâte à base d'oxydes d'aluminium, de cobalt et de baryum dans un verre fritte de silice ; cuisson à partir de 700 °C ; -résistance : pâte à base d'oxyde de cuivre et de silicate de zirconium ; cuisson à partir de 650 °C ; -conducteurs : pâte à base d'argent ou d'alliage argent- palladium et de verre fritte ; cuisson à partir de 600 °C ; -seconde couche isolante : pâte de verre fritte ; cuisson à partir de 550 °C.

Les constituants des pâtes ci-dessus sont dispersés dans un liant organique qui se vaporise lors de la cuisson. Pour toutes les couches, la température de cuisson peut tre portée à 850 °C.

La figure 12 illustre le procédé selon l'invention pour la réalisation de plusieurs composants unitaires à partir d'une mme plaque. On part d'une plaque plane 80 en acier inoxyda- ble convenant pour les pannes. Cette plaque présente la forme d'un rectangle à partir des deux grands côtés 81,82 duquel font saillie des appendices 83 qui sont effilés en forme de trapèzes isocèles. Les appendices 83 sont disposés en quinconce, c'est-à-dire que chaque appendice adjacent à l'un des côtés du rectangle se trouve en regard de l'intervalle entre deux appendices voisins de l'autre côté.

La plaque 80 est découpée, au moyen d'un rayon laser, selon des lignes transversales 84 s'étendant de l'un à l'autre des côtés 80 et 82 pour former des pannes, chaque panne compre- nant l'un des appendices 83, qui constitue la partie,

désignée ci-dessus par la référence 14, qui fait saillie en avant du corps du fer à souder, et la portion de rectangle de la plaque 80 située en regard de l'appendice 83 dans la direction latérale, qui forme la partie interne 13 de la panne.

Avant de découper la plaque selon les lignes 84, on y dépose les couches décrites plus haut sur chacune des bandes délimitées par ces lignes de découpe. Avant découpage également, on réalise les trous 23 de fixation des composants unitaires, et on met en place des couches d'étamage 85 sur les pointes des pannes, par trempage simultané des appendices 83 situés d'un mme côté de la plaque. Pour alléger les pannes, les trous circulaires 23 peuvent tre prolongés par des fentes longitudinales 86 disposées chacune entre les conducteurs 16 et 17 du composant correspondant, et les lignes de découpe 84 peuvent tre non rectilignes de manière à obtenir des pannes de largeur variable. En variante, les appendices 83 peuvent tre disposés tous sur le mme côté de la plaque.

Au lieu d'une résistance unique déposée sur l'une des faces de la panne, le composant unitaire selon l'invention peut comporter une résistance déposée sur les deux faces de celle- ci, ou deux résistances ou plus alimentées séparément et déposées sur les deux faces ou sur l'une d'elles seulement.

Bien que le dépôt par sérigraphie soit plus facile à réaliser sur les faces planes d'une tôle, la panne peut avoir une forme différente de celle d'une tôle plane.