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Title:
CONCRETE BLOCK, PARTICULARLY ACCESS-DENIAL BOLLARD, WITH ADDITIONAL FUNCTIONALITIES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/138276
Kind Code:
A1
Abstract:
The subject of the invention is a concrete block (1), preferably made of fibre-reinforced concrete, comprising a body (10) and anchor means (2) intended for lifting the block, and characterized in that the anchor means (2) are secured to the body and arranged in blind cavities without protruding out of these cavities, particularly arranged at the level of one of the faces of the body of the block such as the upper face of the block when the block is in the installed position on the ground, and in that the body comprises reservations (14) and/or attachment/association means, the said reservations and the attachment/association means being intended for attaching, preferably removably, or associating, technical equipment that is to be associated with the block. The concrete block (1) is intended to constitute an access-denial bollard and, as a secondary function, a block for supporting and to which to fix technical equipment.

Inventors:
FEGHOUL ABDLA (FR)
Application Number:
PCT/EP2018/051979
Publication Date:
August 02, 2018
Filing Date:
January 26, 2018
Export Citation:
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Assignee:
FEGHOUL ABDLA (FR)
International Classes:
E01F13/00; E01F9/692; E01F13/02; E01F13/12
Domestic Patent References:
WO1988008057A11988-10-20
Foreign References:
US20030086761A12003-05-08
DE9004489U11990-06-28
EP2230356A22010-09-22
US5752691A1998-05-19
GB2493199A2013-01-30
US6382869B12002-05-07
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
CENATIEMPO, Julie (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Bloc de béton (1), de préférence en béton fibré, comportant un corps (10) et des moyens d'ancrage (2) destinés au levage du bloc, caractérisé en ce que les moyens d'ancrage (2) sont solidaires du corps et agencés dans des cavités borgnes (12A) sans faire saillie hors de ces cavités, en particulier agencés au niveau de l'une des faces du corps du bloc telle que la face supérieure du bloc en position installée du bloc sur le sol, et en ce que le corps comporte des réservations (14, 4, 5, 6, 7) et/ou des moyens de fixation/d'association (3), lesdites réservations et les moyens de fixation/d'association étant destinés à la fixation, de préférence de manière amovible, ou à l'association, d'équipements techniques à associer au bloc.

2. Bloc de béton selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'ancrage (2) sont configurés pour coopérer avec des moyens de coopération de levage spéciaux, les moyens d'ancrage (2) ne pouvant coopérer mutuellement qu'avec un seul type de moyens de levage qui sont spécifiquement dédiés au type de moyens d'ancrage, de sorte que les moyens d'ancrage ne puissent coopérer avec un système universel de levage ou un système de levage commun du type crochet commun.

3. Bloc de béton selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le corps (10) du bloc présente des arêtes qui sont biseautées, en particulier le corps possédant une forme générale parallélépipédique et au moins ses arêtes dites verticales en position installée du bloc et celles de la face supérieure et éventuellement les arêtes de tout décrochement de surface, étant biseautées.

4. Bloc de béton selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps (10) comporte au moins deux faces opposées dites inférieure (11) et supérieure (12), et une paroi périphérique (13) dite paroi latérale reliant les deux faces opposées (11, 12), la surface externe de la paroi latérale comportant, de préférence sur l'ensemble de sa périphérie et de préférence dans sa partie médiane, une réservation (14) formant un décrochement de la surface externe pour ménager une gorge, ladite gorge étant notamment destinée à servir de surface de fixation.

5. Bloc de béton selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps (10) comporte au moins deux faces opposées dites inférieure (11) et supérieure (12), et une paroi périphérique (13) dite paroi latérale reliant les deux faces opposées, la surface externe de la paroi latérale comprenant au moins une platine de fixation en tant que moyens de fixation (3), ladite platine de fixation étant dotée d'un ou plusieurs organes de fixation/d'association (32, 38) qui sont destinés à coopérer avec au moins un équipement à associer au bloc tel que pour associer au moins une barrière, en particulier une barrière à barreaudages du type de police ou dite barrière Vauban, notamment l'organe de fixation étant une barre (38) ou un organe (32, 33) apte à coopérer par engagement mutuel avec l'équipement à associer, ou l'organe d'association étant au moins une paire de rouleaux de guidage entre lesquels est destinée à coulisser une barrière.

6. Bloc de béton selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps (10), qui comporte au moins deux faces opposées dites inférieure (11) et supérieure (12), et une paroi périphérique (13) dite paroi latérale reliant les deux faces opposées, constitue une embase/un socle pour la fixation sur sa face supérieure (12) et/ou sa paroi latérale (13) d'au moins un équipement technique, de préférence sa face inférieure étant plate en continue depuis ou à proximité d'un bord jusqu'au bord ou à proximité du bord opposé.

7. Bloc de béton selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps, en particulier sur la face dotée des moyens d'ancrage, comporte, en tant que réservation, un orifice central (4) qui est destiné à accueillir un mât (40) ou un poteau, et/ou en tant que moyens de fixation (3), une platine d'interface de fixation (30), et/ou des organes de fixation (31, 32) du type tiges filetées (31), notamment la platine ou les organes de fixation étant destinés à la fixation d'au moins une jambe de force (92) ou d'un poteau (8) tel qu'un poteau de signalisation, ou un feu, ou un poteau pour panneau publicitaire, ou un poteau pour portique, de préférence le poteau étant doté de moyens de réglage en hauteur pour l'équipement coopérant avec ledit poteau.

8. Bloc de béton selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il constitue une embase/un socle pour la fixation sur sa face supérieure (12) d'une armoire (16) de distribution électrique, ou d'au moins une jambe de force (92) pour la fixation à la jambe de force d'un équipement tel qu'une palissade (90), une clôture(91).

9. Bloc de béton selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des panneaux (90a, 90b, 90c) articulés et dépliables dont au moins un est fixé sur une paroi latérale (13) du bloc (1), de préférence les panneaux, en position repliée, étant rangés autour du bloc.

10. Bloc de béton selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un système d'éclairage (S), notamment un catadioptre, en particulier positionné en partie inférieure du bloc en position installée du bloc et apte à éclairer vers le haut, de préférence apte à éclairer avec un angle d'éclairage qui correspond aux deux angles supérieurs du bloc pour identifier le volume du bloc dans la nuit.

11. Bloc de béton selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une réservation (7) dans laquelle est destinée à être fixée une herse, de préférence une herse pliable qui est rangée à l'état plié dans ladite réservation (7).

12. Bloc de béton selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte d'une part une première réservation (5) qui traverse la totalité du corps (10) du bloc, en particulier selon toute la hauteur du bloc, et qui est destinée à loger une barre (50) de longueur inférieure à celle de la réservation, et d'autre part une seconde réservation (6) constituant un passage d'accès jusqu'à la première réservation (5), la barre (50) étant destinée à coopérer avec un élément de liaison (60) destiné à être introduit jusqu'au niveau de la première réservation (5) via la seconde réservation (7).

13. Utilisation d'au moins un bloc de béton (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, en tant que bloc anti-franchissement qui cumule au moins une autre fonction, celle de fournir une embase et/ou un support de fixation/d'association d'au moins un équipement technique tel qu'un mât, un poteau, un portique, une jambe de force, une armoire de distribution électrique, une signalétique, une barre d'accrochage, une barrière, une clôture, une palissade, une herse d'anti-franchissement, et notamment utilisation de plusieurs blocs de béton (1) reliés par des éléments de liaison (60) associés solidairement aux blocs de sorte à agencer un chapelet de blocs de béton espacés et reliés solidairement les uns aux autres, ou encore utilisation d'au moins deux blocs de béton (1) espacés et reliés l'un à l'autre par au moins une herse (70) fixée aux blocs et apte à se déplier.

Description:
BLOC DE BETON, EN PARTICULIER BLOC ANTI-FRANCHISSEMENT AVEC FONCTIONNALITES

SUPPLEMENTAIRES

L'invention concerne un bloc de béton, notamment utilisé en tant que dispositif de protection et d'anti-intrusion/anti-franchissement, et/ou embase de support pour éléments fonctionnels ou de signalétique, à installer en particulier de manière provisoire sur la voie publique ou dans des lieux de manifestations.

Le bloc de béton de l'invention n'est pas en particulier destiné à de la construction.

L'invention sera plus particulièrement décrite, sans toutefois y être limitée, en regard d'une utilisation pour la protection civile en tant que dispositifs de protection et d'anti- franchissement à installer en périphérie de lieux susceptibles d'accueillir de nombreuses personnes, tel que lors de manifestations temporaires, pour stopper tous véhicules tentant de foncer dans les lieux. Avantageusement, le dispositif de l'invention vise à lui associer d'autres fonctions techniques, tel que de support et d'agencement temporaire d'éléments fonctionnels, de manière fiable et sécurisée, dans des lieux de passage, de stationnement. Sans être exhaustif, le bloc de béton de l'invention est destiné à être utilisé pour soutenir des mâts, des poteaux, des portiques, des barrières, des palissades, des clôtures de chantier, des armoires de distribution électrique.

Aujourd'hui, la protection de manifestations ou l'interdiction d'entrée en des lieux, se fait par l'agencement de barrières et/ou de blocs en béton disposés à des endroits stratégiques de risque de passage de véhicules. Cependant, les barrières ne constituent pas des systèmes de protection efficaces car ne résistant pas au franchissement d'un véhicule.

Quant aux blocs en béton de type connu en voirie, bien que protecteurs, ils sont soit de mise en œuvre fastidieuse, en particulier pour être agencés temporairement en un endroit, car n'étant dotés d'aucune prise pour les décharger, les installer et les reprendre, soit déplaçables trop aisément car notamment pourvus d'une embase évidée configurée pour le passage des griffes d'un chariot élévateur.

Certains blocs sont néanmoins dotés de ferraillages formant des arceaux en saillie de leur surface supérieure pour être accrochés et soulevés. Cependant, ces arceaux dépassant ne sont pas totalement sécuritaires et restent de fabrication artisanale sans aucun calcul de résistance mécanique, notamment pour les passants lorsque ces blocs sont disposés dans des lieux de passage.

L'invention a donc pour but de proposer un bloc de béton, en particulier, à fonction anti- franchissement, qui ne présente pas les inconvénients précités, en évitant tout risque de déplacement trop aisé par des engins courants, tout en autorisant une mise en place et un levage aisés grâce à des engins de levage adaptés et munis de moyens d'accrochage peu usuels, et tout en procurant d'autres fonctions telles que celles d'embase ou de support pour des équipements techniques notamment à installer temporairement, de manière fiable et sécuritaire.

On entend par bloc à fonction anti-franchissement, un bloc qui possède une masse conséquente pour n'être mise en place et désinstaller que par des engins de levage, un tel bloc peut présenter en particulier une masse de l'ordre d'au moins 500 kg.

Selon l'invention, le bloc de béton comporte un corps, de préférence de forme générale parallélépipédique, et des moyens d'ancrage destinés au levage du bloc, et est caractérisé en ce que les moyens d'ancrage sont solidaires du corps et agencés dans des cavités borgnes sans faire saillie hors de ces cavités, en particulier agencés au niveau de l'une des faces du corps du bloc telle que la face supérieure du bloc en position installée du bloc sur le sol, et en ce que le corps comporte des réservations (évidements) et/ou des moyens de fixation ou d'association, lesdites réservations et les moyens de fixation/d'association étant destinés à la fixation, de préférence une fixation de manière amovible, ou l'association, d'équipements techniques à associer au bloc.

On entend « sans faire saillie hors de ces cavités », le fait que les moyens d'ancrage s'étendent depuis le fond de la cavité en étant au plus coplanaires au plan de la face externe du corps comprenant les cavités.

Dans la suite de la description, les termes « horizontal », « vertical », « supérieur », « inférieur », « haut », « bas », « hauteur » sont utilisés dans le cadre d'une installation normale du bloc, c'est-à-dire relatif à une notion verticale par rapport à un sol plat horizontal sur lequel serait posé le bloc.

De préférence, le bloc de béton est un bloc à fonction anti-franchissement.

Ainsi, le bloc de béton de l'invention possède différentes fonctionnalités ajoutées à sa fonction d'anti-franchissement. Le bloc est fabriqué et livré prêt à son installation et son emploi, les réservations spécifiques et/ou moyens de fixation permettant de rapporter et monter sur le bloc, directement sur place des équipements techniques.

Avantageusement, le béton est fibré, en comportant des fibres de renforcement.

Selon une caractéristique, les moyens d'ancrage sont configurés pour coopérer avec des moyens de coopération de levage spéciaux, les moyens d'ancrage ne pouvant coopérer mutuellement qu'avec un seul type de moyens de levage qui sont spécifiquement dédiés au type de moyens d'ancrage, de sorte que les moyens d'ancrage ne puissent coopérer avec un système universel de levage/d'accrochage ou un système de levage très commun du type crochet très commun. Ainsi, seuls des moyens de levage/d'accrochage spécifiques, peu courants, peuvent lever le bloc de béton de l'invention. Même si les blocs sont sur la voie publique, il est impossible de les déplacer sans faire appel à des tiers spécialisés ayant à disposition des grues de levage dotées de crochets/outils de levage spécifiques à la coopération avec les moyens d'ancrage du bloc. A titre d'exemple, les moyens d'ancrage sont en forme de sphères ou champignons, du type ceux commercialisés par la société ARTEON. Selon une autre caractéristique, le corps du bloc présente des arêtes qui sont biseautées, en particulier le corps possédant une forme générale parallélépipédique et au moins ses arêtes dites verticales en position installée du bloc et celles de la face supérieure et éventuellement les arêtes de tout décrochement de surface, étant biseautées.

Selon encore une autre caractéristique, le corps du bloc de béton comporte au moins deux faces opposées dites inférieure et supérieure, et une paroi périphérique dite paroi latérale reliant les deux faces opposées, la surface externe de la paroi latérale comportant, de préférence sur l'ensemble de sa périphérie et de préférence dans sa partie médiane, une réservation formant un décrochement de la surface externe (vers l'intérieur du corps) pour ménager une gorge, ladite gorge étant notamment destinée à servir de surface de fixation. Selon une autre caractéristique, le corps, qui comporte au moins deux faces opposées dites inférieure et supérieure, et une paroi périphérique dite paroi latérale reliant les deux faces opposées, est tel que la surface externe de la paroi latérale comprend au moins une platine de fixation en tant que moyens de fixation, la platine de fixation étant dotée d'un ou plusieurs organes de fixation/d'association qui sont destinés à coopérer avec au moins un équipement à associer au bloc tel que pour associer au moins une barrière, en particulier une barrière à barreaudages du type de police ou dite barrière Vauban, notamment l'organe de fixation étant une barre ou un organe apte à coopérer par engagement mutuel avec l'équipement à associer, ou l'organe d'association étant au moins une paire de rouleaux de guidage entre lesquels est destinée à coulisser une barrière.

Dans un mode de réalisation, l'organe de fixation est télescopique ; il est réglable en longueur dans un plan horizontal lorsque la platine est fixée sur le bloc de manière à permettre un réglage de la distance qui sépare le bloc de l'équipement technique à associer. En particulier, l'organe de fixation comporte un crochet solidaire d'un coulisseau qui est apte à être mobile dans un tube via un vis de réglage coopérant avec le coulisseau dont la tête de réglage fait saillie hors du tube à l'opposé du crochet.

De préférence, le corps du bloc de béton est de forme parallélépipédique et la ou les platines de fixation sont en équerre et sont solidarisées contre un angle du corps parallélépipédique. Avantageusement, le corps qui comporte au moins deux faces opposées dites inférieure et supérieure, et une paroi périphérique dite paroi latérale reliant les deux faces opposées, constitue une embase/un socle pour la fixation sur sa face supérieure et/ou sa paroi latérale d'au moins un équipement technique, de préférence sa face inférieure étant plate en continue depuis ou à proximité d'un bord jusqu'au bord ou à proximité du bord opposé. Cette continuité de surface au niveau de la face inférieure permet non seulement d'assurer une stabilité au bloc mais surtout fournit une sécurité sans possibilité de levage par-dessous à l'aide de moyens du type chariot élévateur.

Le corps peut comporter, en particulier sur la face dotée des moyens d'ancrage, en tant que réservation, un orifice central, ledit orifice étant destiné à accueillir un mât ou un poteau, et/ou en tant que moyens de fixation, une platine d'interface de fixation, et/ou des organes de fixation du type tiges filetées, notamment la platine ou les organes de fixation étant destinés à la fixation d'au moins une jambe de force ou d'un poteau tel qu'un poteau de signalisation, ou un feu, ou un poteau pour panneau publicitaire, ou un poteau pour portique, de préférence le poteau étant doté de moyens de réglage en hauteur pour l'équipement coopérant avec ledit poteau.

Le bloc de béton peut constituer une embase/un socle pour la fixation sur sa face supérieure d'une armoire de distribution électrique, ou d'au moins une jambe de force pour la fixation à la jambe de force d'un équipement tel qu'une palissade, une clôture.

Le bloc de béton peut comporter des panneaux articulés et dépliables dont au moins un est fixé sur une paroi latérale du bloc, de préférence les panneaux, en position repliée, étant rangés autour du bloc, ce qui minimise l'encombrement du bloc de béton fonctionnel avec ses panneaux. Les panneaux peuvent par exemple constituer à l'état déplié une palissade.

Avantageusement, le bloc de béton comporte au moins un système d'éclairage, notamment un catadioptre, en particulier positionné en partie inférieure du bloc en position installée du bloc et apte à éclairer vers le haut, de préférence apte à éclairer avec un angle d'éclairage qui correspond aux deux angles (coins) supérieurs (d'extrémité supérieure) du bloc pour identifier le volume du bloc dans la nuit.

Dans un mode de réalisation supplémentaire, le bloc de béton comporte au moins une réservation dans laquelle est destinée à être fixée une herse, de préférence une herse pliable qui est rangée à l'état plié dans ladite réservation.

Dans encore un mode de réalisation supplémentaire, le bloc de béton comporte d'une part une première réservation qui traverse la totalité du corps du bloc, en particulier selon toute la hauteur du bloc, et qui est destinée à loger une barre de longueur inférieure à celle de la réservation, et d'autre part une seconde réservation constituant un passage d'accès jusqu'à la première réservation, la barre étant destinée à coopérer avec un élément de liaison destiné à être introduit jusqu'au niveau de la première réservation via la seconde réservation.

L'invention est également relative à l'utilisation d'au moins un bloc de béton de l'invention en tant que bloc anti-franchissement qui cumule au moins une autre fonction, en fournissant une embase et/ou un support de fixation/d'association d'au moins un équipement technique tel qu'un mât, un poteau, un portique, une jambe de force, une armoire de distribution électrique, une signalétique, une barre d'accrochage, une barrière, une clôture, une palissade, une herse d'anti-franchissement, et notamment utilisation de plusieurs blocs de béton de l'invention reliés par des éléments de liaison associés solidairement aux blocs de sorte à agencer un chapelet de blocs de béton espacés et reliés solidairement les uns aux autres, ou encore utilisation d'au moins deux blocs de béton espacés et reliés l'un à l'autre par au moins une herse fixée aux blocs et apte à se déplier.

La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l'invention, et à partir des illustrations ci-jointes, dans lesquelles :

- La figure 1 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation du bloc de béton selon l'invention ;

La figure 2 est une variante de réalisation de la figure 1 ; La figure 3 est une en perspective partielle et de dessus du bloc de l'invention doté de moyens de fixation destinés à la fixation d'au moins un équipement technique ;

Les figures 4 et 5A sont des vues en perspective partielle et de dessus de variante de réalisation du bloc ;

- La figure 5B est un exemple d'utilisation du bloc de la figure 5A équipé d'un mât ;

La figure 6 est une vue en perspective du bloc de l'invention selon une autre variante de réalisation et destiné à la fixation d'un élément de liaison ;

Les figures 7A et 7B illustrent un autre exemple d'utilisation du bloc en tant que socle de support d'une armoire de distribution électrique, respectivement avec la porte fermée et ouverte de l'armoire ;

La figure 8 montre l'utilisation de deux blocs de l'invention en tant que supports d'un portique ;

Les figures 9 à 12 illustrent d'autres exemples d'utilisation du bloc de l'invention en tant que support d'équipement technique, respectivement, support d'un panneau en hauteur, support d'une bannière, d'un panneau de signalisation, et d'un équipement publicitaire ;

La figure 13A illustre une vue en perspective d'un bloc de l'invention utilisé pour supporter une barrière ;

La figure 13B est une vue de détail de la figure 13A ;

- La figure 13C est un exemple de réalisation selon l'invention de moyens de fixation pour associer au bloc un équipement ;

La figure 14 est une vue en perspective du bloc de l'invention montrant différents moyens de fixation ;

La figure 15 est un exemple supplémentaire de moyens de fixation ;

- La figure 16A montre un bloc équipé d'une palissade dans un état plié et rangé ;

La figure 16B correspond à la figure 16A avec la palissade dépliée ;

La figure 16C est une vue schématique de face de deux blocs de l'invention associés à une palissade continue entre les deux blocs ;

La figure 17 est une vue en perspective arrière d'un bloc de l'invention équipé d'une clôture ;

La figure 18A est une vue en perspective partielle d'un exemple de réalisation du bloc de l'invention auquel est associée une herse ; La figure 18B est une vue de dessus schématique, du dessous de deux blocs de la figure 18A qui sont espacés et reliés entre eux par deux herses, chacune des herses étant repliée sous une réservation de chaque bloc ;

La figure 18C représente une vue schématique de la figure 18B en position dépliée des herses, les blocs ayant été déplacés.

Le bloc de béton 1 de l'invention illustré sur les figures est un bloc de béton plein, de masse conséquente, en particulier de l'ordre de 500 kg jusqu'au-delà d'une tonne, destiné avant tout à constituer un bloc anti-franchissement pour les véhicules.

Le bloc de béton est de préférence constitué de béton fibré.

Selon l'invention, le bloc 1 est doté d'autres fonctions techniques, et en particulier destiné à constituer une embase ou un support de fixation de divers équipements techniques, notamment pour des équipements techniques qui ont vocation à rester temporairement à un emplacement. Les figures 6A à 18C illustrent de manière non exhaustive différents exemples d'utilisation du bloc de béton de l'invention avec divers équipements techniques.

En regard des figures 1 et 2, le bloc de béton 1 comporte un corps 10 cylindrique, et comprenant une face inférieure 11, une face opposée supérieure 12, et une paroi latérale périphérique verticale 13 reliant les deux faces 11 et 12. La base du corps cylindrique est de préférence polygonale mais pourrait être ronde, ovale...Selon un exemple préféré, le corps est de forme parallélépipédique à base carrée ou rectangulaire, la paroi périphérique 13 comprenant quatre faces verticales.

De préférence, le corps 10 du bloc comporte sur sa paroi latérale 13 en la ceinturant et dans sa partie médiane, une réservation 14 formant une gorge périphérique. Cette gorge périphérique 14 comprend un fond 14A qui est donc situé dans un plan parallèle et décalé par rapport au plan externe de la paroi latérale 13.

La réservation 14 peut servir par exemple de support à une signalétique, telle qu'une plaque 15, la plaque pouvant notamment être recouverte d'un film à micro prismes et à très forte rétro réflectivité. La réservation 14 est avantageusement à, ou sensiblement à, la hauteur correspondante d'une plaque d'immatriculation pour voiture. Ainsi, les blocs 1 de l'invention sont aisément repérables dans la nuit par l'éclairage des véhicules automobiles circulant. Avantageusement, la face inférieure 11 est totalement plate de sorte qu'en position installée sur le sol, il est impossible de soulever le bloc à partir de sa base. Comme visible dans le mode de réalisation illustré, le bloc est parallélépipédique à base carrée et est symétrique par rapport à au plan horizontal médian.

De préférence, les arêtes du corps 10, délimitant les faces inférieure 10 et supérieure 11, les faces verticales de la paroi latérale 13, et la gorge 14, sont biseautées (à pans inclinés) et/ou arrondies de manière à éviter des arêtes vives qui sinon risqueraient de blesser, d'autant plus que le bloc peut présenter une hauteur de presque à hauteur d'homme.

De préférence, les dimensions du bloc 1 sont prévues pour pouvoir maximiser leur nombre dans un camion de transport de 10 tonnes.

A titre d'exemple nullement limitatif, les dimensions d'un bloc 1 de l'invention parallélépipédique à base carrée ou rectangulaire, sont les suivantes :

Hauteur : 900 ou 950 mm

Largeur et longueur : 900 ou 950 mm x 900 mm ou 950 mm pour une basse carrée, et

600 mm x 900 mm pour une base rectangulaire,

Hauteur de la gorge 13 : 200 ou 210 mm,

- Profondeur de la gorge (dimension dans un plan horizontal) : de l'ordre de 50 mm.

En regard des figures 3 et 4, le bloc 1 comporte selon l'invention des moyens d'ancrage 2 solidaires du corps 10 destinés au levage du bloc, des moyens de fixation 3 solidaires du bloc et/ou au moins une réservation 14 et/ou 4 et/ou 5 et/ou 6 et/ou 7 (figures 1, 5A, 6, et 18A), les moyens de fixation 3 et la ou les réservations 14, 4, 5, 6 et 7 étant destinées à coopérer avec au moins un équipement à monter sur/contre le bloc, ou à associer à proximité immédiate du bloc.

Les moyens d'ancrage 2 sont avantageusement agencés sur la face supérieure 12 du corps dans des cavités borgnes 12A. De préférence, ils sont au nombre de deux et agencés symétriquement opposés, ici selon une diagonale.

Selon l'invention, les moyens d'ancrage 2 ne dépassent pas du plan constitué par la face supérieure 12. Ils sont donc intégrés au corps 10 sans faire saillie.

De préférence, les moyens d'ancrage 2 sont configurés pour ne pas pouvoir coopérer avec des moyens de levage standard, mais pour coopérer avec des moyens de levage spécifiques peu courants, tels que des systèmes d'ancrage du type ceux commercialisés par la société ARTEON. Ainsi, les moyens d'ancrage ne présentent de préférence pas une forme en anneau ou en pont. Ils possèdent par exemple une géométrie générale en sphère ou en champignon. Selon l'utilisation du bloc, les moyens de fixation 3 sont agencés sur la face supérieure 12 et/ou sur la paroi périphérique 13.

Les moyens de fixation 3 sont à titre d'exemple, des tiges filetées 30 (figure 3), ici au nombre de quatre dont les entraxes correspondent à des platines de fixation standard pour des pieds de poteaux.

Dans la variante de réalisation de la figure 4, les moyens de fixation 3 sont une platine d'interface de fixation 31, cette platine étant adaptée en fonction du type d'équipement à recevoir et y fixer. La platine est de préférence en acier galvanisé.

La réservation 4 illustrée à titre d'exemple sur la figure 5A forme un orifice central dans le corps du bloc au niveau de la face supérieure 12, ce qui permet d'y loger un mât 40 comme illustré sur la figure 5B.

La figure 6 illustre une autre variante de réalisation du bloc de béton 1, dont les détails seront décrits plus loin. Le bloc de cette variante comporte la réservation 14 constituant la gorge périphérique, une réservation 5 formant un alésage oblong d'axe longitudinal selon la hauteur du bloc, et une réservation 6 dénommée ci-après réservation transversale. Cette réservation est agencée dans la paroi latérale sur au moins l'une des faces verticales et de préférence dans la partie basse du bloc ou dans la partie médiane.

D'autres emplacements de réservations peuvent être envisagés en fonction de l'utilisation du bloc de béton et des équipements fonctionnels à lui associer. La figure 18A montre encore un autre exemple de réalisation pour lequel le bloc de béton 1 présente deux réservations en partie basse, dont une seule réservation 7 est visible. Cette variante de réalisation au regard de son utilisation sera décrite plus loin.

Les réservations 14, 4, 5, 6 et 7 sont réalisées lors de la fabrication par moulage des blocs. De préférence, tous les blocs comportent systématiquement la gorge périphérique 14. Les autres réservations tels que l'orifice central 4, l'alésage 5, ou les réservations transversale 6 et inférieures 7 sont fabriquées (lors du moulage du bloc) en fonction de la destination/l'utilisation finale du bloc de l'invention.

De préférence, le bloc de béton 1 comporte en regard de la figure 2, un système d'éclairage S, notamment un catadioptre, qui est en particulier positionné en partie inférieure du bloc et est apte à éclairer vers le haut de façon à éclairer avec un angle d'éclairage correspondant à deux coins supérieurs 13A et 13B du bloc pour identifier le volume du bloc dans la nuit. Différents exemples de réalisation et d'utilisation, nullement limitatifs sont à présents décrits en regard des figures 6 à 18C.

En regard à nouveau de la figure 6, celle-ci illustre un bloc de béton 1 de l'invention utilisé pour y attacher un élément de liaison 60 destiné à relier à distance deux blocs de béton 1. De préférence, un dispositif de sécurité pourrait comporter un chapelet de blocs de béton de l'invention, reliés entre eux par des éléments de liaison. Cet élément de liaison 60 est de préférence souple et solide mécaniquement, telle qu'une sangle, un câble. L'élément de liaison est destiné à être tendu entre deux blocs de béton 1 pour déporter un camion qui foncerait sur ledit élément et les blocs, obligeant le camion percutant un bloc, à dévier de sa trajectoire et finalement à être stoppé par le chapelet de blocs. De préférence, les blocs de béton 1 seraient espacés d'environ 1400 mm, l'élément de liaison 60 présentant une longueur correspondante de séparation.

L'élément de liaison 60 est rendu solidaire d'un bloc de béton 1 de façon à ne pouvoir être désolidarisé du bloc que lors du levage du bloc au moment de déplacer, désinstaller le bloc de l'endroit où il a été posé au regard de sa fonction anti-franchissement.

A cette fin, le corps 10 du bloc 1 comporte au moins une réservation 5 verticale s'étendant selon toute la hauteur du bloc et à distance de la paroi périphérique 13, une barre de blocage 50 qui est destinée à être introduite et coulisser dans la réservation 5 ainsi qu'à coopérer avec l'élément de liaison 60 à rapporter, et au moins un passage transversal d'accès 6 (réservation transversale) s'étendant depuis la paroi périphérique 13 jusqu'à la réservation 5 verticale.

La réservation verticale 5 forme un alésage oblong d'axe longitudinal selon la hauteur du bloc, et est traversant selon toute la hauteur du bloc en débouchant sur les deux faces opposées inférieure 11 et supérieure 12. La section de l'alésage est sensiblement supérieure à celle de la barre de blocage 50 afin que cette dernière puisse coulisser. A titre d'exemple, la section de la réservation est de 40 mm tandis que celle de la barre est de 34 mm.

La barre de blocage 50 est rigide, de préférence métallique. Elle possède une longueur inférieure à la hauteur du bloc de béton 1. Ainsi, en position totalement introduite dans la réservation verticale 5, elle ne peut pas faire saillie hors de la face supérieure 12, la rendant inaccessible. A titre d'exemple, pour un corps de bloc de béton de hauteur 950 mm, la barre de blocage présente une longueur de 750 mm.

Le passage d'accès 6 permet d'introduire l'élément de liaison 60 au niveau de la réservation verticale 5 pour ensuite y associer la barre de blocage 50. Le passage est limité en volume pour optimiser le poids du bloc. Il présente de préférence une section selon un plan vertical qui est juste adaptée à l'engagement d'une main et de l'extrémité de l'élément de liaison. A titre d'exemple, le passage présente une section de 150 mm par 150 mm.

L'élément de liaison 60 comporte à ses deux extrémités libres opposées 61 et 62 une boucle fermée qui est inamovible du reste de l'élément de liaison.

L'association d'un élément de liaison sur un bloc de béton 1 de l'invention est la suivante : le bloc est mis en place sur le sol. L'une des extrémités libre 61 de l'élément de liaison 60 est introduite dans le passage 6 jusqu'à la réservation verticale 5, la boucle 61 étant mise en regard de l'axe vertical de la réservation. Puis, la barre de blocage 50 est introduite dans la réservation verticale 5 depuis la face supérieure 12 du bloc, en la faisant glisser à travers la boucle 61 de l'élément de liaison, jusqu'en bas du bloc, la barre venant en butée contre le sol. Ainsi, l'élément de liaison 60 est associé au bloc 1 sans pouvoir en être désolidarisé.

Pour dissocier l'élément de liaison 60 du bloc et le retirer, il est nécessaire de soulever le bloc de béton 1, d'au moins la hauteur de la barre 50, pour faire tomber ladite barre de blocage depuis la face inférieure 11 du bloc. La boucle 61 de l'élément de liaison est alors libérée de la barre ; en tirant sur l'élément de liaison 60 depuis le passage 6, on retire l'élément de liaison du bloc.

Les figures 7A et 7B illustrent le bloc 1 utilisé en tant qu'embase de fixation et de support d'une armoire électrique 16. Il est effet usuel lors de manifestations temporaires d'avoir à installer des armoires de distribution électrique. Le bloc de béton de l'invention permet d'installer l'armoire en hauteur et non au sol comme habituellement, l'embase en béton permettant une assise solide, sans risque de renverser l'armoire, par exemple en cas de heurt par inadvertance par un véhicule, en cas de vent ou de mouvement de foule, et facilitant l'accès à l'armoire à hauteur d'homme.

L'armoire électrique 16 est fixée sur la face supérieure 12 du corps du bloc, par exemple en fixant de manière amovible son fond 17 aux moyens de fixation 3 du bloc (ici non visibles) qui sont adaptés en conséquence.

La figure 8 illustre deux blocs de béton 1 de l'invention, espacés. Chacun supporte un poteau 8 solidaire d'une platine de fixation 80 qui est fixée à la face supérieure 12 du bloc via les moyens de fixation 3. Chacun des poteaux 8 permet la fixation d'un portique 81, généralement fait en deux parties 81A et 81B pour adapter la longueur du portique. Avantageusement, les poteaux 8 comportent des moyens de réglage 82 de la hauteur du portique. La figure 9 montre un autre exemple d'utilisation du bloc de béton 1 de l'invention, permettant de supporter en hauteur un panneau d'affichage 83, en particulier à installer provisoirement en un lieu. Le panneau 83 est agencé en disposant de manière espacée deux blocs de béton 1 de l'invention constituant, outre des blocs anti-franchissement, des blocs de lestage, et chacun supportant un poteau 8 auquel est fixé le panneau 83.

La figure 10 illustre encore un autre exemple d'utilisation du bloc de béton 1 équipé du mât 40 de la figure 5B de manière à soutenir une bannière 41.

La figure 11 montre le bloc de béton 1 utilisé en tant que support d'un équipement de signalisation 84, par exemple à installer provisoirement lors de travaux, pour supporter un panneau de signalisation ou un feu de travaux. L'équipement de signalisation 84 est fixé via les moyens de fixation 3 qui sont du type platine de fixation.

La figure 12 montre le bloc de béton 1 utilisé en tant que support d'un équipement publicitaire 85, ledit équipement étant constitué d'un panneau cylindrique creux de hauteur correspondant à celle du bloc, et dont la géométrie périphérique correspond à celle du contour périphérique du bloc, ici un panneau polygonale multifacettes pour correspondre au nombre de faces du bloc.

La figure 13A montre l'utilisation du bloc 1 en tant que support de fixation amovible d'une barrière 9, par exemple d'une barrière à barreaudages type Vauban. Dans cette configuration, le bloc 1 comporte les moyens de fixation 3 qui sont disposés sur la paroi latérale 13, de préférence dans la gorge périphérique 14. Les moyens de fixation 3 se présentent ici sous la forme d'une platine en équerre rendue solidaire (par exemple par boulonnage, ici non illustré) d'un angle du bloc.

Dans ce mode de réalisation, les moyens de fixation 3 sont configurés pour ne pas faire saillie au-delà de la face latérale 13 hors utilisation, de sorte que, hors utilisation du bloc, on ne risque pas de s'accrocher accidentellement aux moyens de fixation, et les blocs peuvent être aboutés les uns aux autres sans gêne, pour leur rangement par exemple lors de leur transport. Les moyens de fixation 3 comportent un organe de fixation 32 apte à coopérer mutuellement avec la barrière 9, tel que visible sur la vue de détail de la figure 13B, notamment en comprenant une patte fixée à la platine 3 et un crochet 33 coopérant par crochetage avec le barreau d'extrémité de la barrière 9. L'organe de fixation 32 assurant la liaison entre le bloc 1 et la barrière est conçu pour résister au renversement de plusieurs barrières aboutées par crochetage. La figure 13C illustre une platine de fixation 3 dotée d'au moins un trou de fixation 3a pour la solidarisation de la platine au bloc 1 par boutonnage, et d'un organe de fixation 32 selon un mode de réalisation préféré de l'invention. L'organe de fixation 32 est télescopique en étant réglable en longueur dans un plan horizontal lorsque la platine est fixée sur le bloc de manière à permettre un réglage de la distance de séparation du bloc 1 de l'équipement technique à associer tel que la barrière 9. L'organe de fixation 32 comporte un crochet 33 solidaire d'un coulisseau 34 qui est apte à être mobile dans un tube 35 via un vis de réglage 36 coopérant avec le coulisseau 34 et dont la tête de réglage 37 fait saillie hors du tube 35 à l'opposé du crochet 33.

La figure 14 montre un exemple supplémentaire de réalisation du bloc quant au positionnement des moyens de fixation 3. Nullement limitatif, le bloc 1 est pourvu de platines de fixation 3 agencées dans deux angles opposés du bloc, respectivement dans la gorge 14 et en parties basse et haute du bloc, symétriquement à la gorge périphérique 14. De plus, les platines de fixation 3 basse et haute présentent un organe de fixation 32 de forme différente qu'en crochet, ici sous forme d'anneau.

Dans le cadre de l'utilisation d'une barrière, un autre exemple de fixation ou d'association d'équipement technique est celui permettant une association coulissante de la barrière par rapport au bloc de béton (non illustré sur les figures). Ainsi, le corps du bloc comprend des moyens de fixation/d'association qui constituent des moyens de guidage pour la barrière coulissante. Ces moyens d'association permettent de faire coulisser la barrière parallèlement au bloc. Le bloc et la barrière coulissante peuvent par exemple assurer la fermeture/l'ouverture d'un accès d'une voie publique pour notamment filtrer cet accès, l'une des extrémités de la barrière étant associée à l'un des côtés/bords du bloc en position fermée de la barrière tandis que l'autre extrémité de la barrière coopère avec une butée positionnée sur un autre bloc de l'invention espacé de la longueur de la barrière, ou toute autre butée. Les moyens d'association fixés au corps du bloc sont par exemple deux paires de rouleaux de guidage tels des rouleaux de guidage usuels pour portail, les paires de rouleaux étant fixées à l'une des faces verticales du corps du bloc, et de préférence disposées respectivement en partie basse et en partie haute du bloc ; la barrière est dotée de roulettes et est apte à coulisser entre les deux rouleaux de guidage de chaque paire de rouleaux.

Le bloc de béton de l'invention présentera ses moyens de fixation 3 avec un équipement à rapporter, qui seront agencés en fonction du type d'équipement et de l'utilisation. La figure 15 illustre le bloc 1 de l'invention doté d'une barre 38 d'accrochage en tant qu'organe de fixation solidaire d'une platine de fixation 3. La barre 38 est métallique, par exemple en acier galvanisé. Elle s'étend parallèlement à une face latérale du bloc et en saillie de celle-ci. Elle est fixée via les moyens de fixation 3, telle qu'une platine rendue solidaire de la face latérale du bloc, plus particulièrement au niveau de la gorge 14, via des moyens de fixation ancrés dans le bloc. La barre 38 peut avoir diverses fonctionnalités, telles que permettre la fixation d'une barrière, d'une banderole...

Les figures 16A et 16B illustrent encore une autre utilisation du bloc de béton de l'invention. Le bloc de béton 1 constitue le support de fixation d'une palissade 90, et avantageusement de rangement de la palissade hors utilisation. La palissade 90 est pliable/dépliable et comporte au moins trois panneaux 90a, 90b, et 90c verticaux, de préférence métalliques tels qu'en acier galvanisé, qui sont articulés entre eux pour présenter à l'état plié de la palissade (figure 16A), une forme en U entourant au moins trois des faces verticales de la paroi latérale 13 du bloc, et à l'état déplié (figure 16B), une extension linéaire et (sensiblement) coplanaire à l'une des faces verticales du bloc.

En regard de la figure 16A, la largeur de chaque panneau 90a à 90c correspond à la largeur de chacune des faces latérales du bloc à laquelle un panneau est associé en position pliée de la palissade. Les panneaux d'extrémité 90a et 90c de la palissade sont fixés par les moyens de fixation 3, telles que des platines de fixation solidaires au moins de l'une des faces verticales de la paroi latérale 13, face opposée à celle associée au panneau médian, et à proximité des quatre coins bas et haut de ladite face. Un quatrième panneau 90d, visible sur la figure 16B, peut être prévu en sus en étant monté de manière amovible sur la face verticale du bloc dotée des moyens de fixation 3, de sorte notamment à cacher le bloc de béton. L'attache des panneaux aux moyens de fixation 3 peut par exemple se faire via des crochets solidaires des panneaux avec des anneaux solidaires des moyens de fixation 3.

La figure 16C illustre le jumelage de deux palissades 90 dépliables en positionnant deux blocs de béton 1 de l'invention espacés et dotés chacun d'une palissade 90 à l'état déplié fournissant un mur métallique continu.

La hauteur du bloc de béton 1 sera adaptée à la hauteur de la palissade 90 pour fournir une fixation suffisamment haute du panneau d'extrémité et de départ de la palissade, afin d'assurer une rigidité suffisante en hauteur à la palissade dans son état développé/déplié. La figure 17 montre encore une variante supplémentaire du bloc 1 pour soutenir une palissade ou clôture 91. Le bloc 1 comporte au moins une jambe de force 92 qui est fixée sur la face supérieure 12 du bloc. La solidarisation de la jambe de force est de préférence faite grâce aux moyens de fixation 3 prévus sur la face supérieure du bloc lors de sa fabrication.

La jambe de force 92 comporte un montant 93 s'étendant verticalement à proximité d'un des bords périphériques de la face supérieure 12 et de manière sensiblement coplanaire à l'une des faces verticales de la paroi périphérique 13, de sorte à permettre la fixation amovible de la clôture 91 dans le prolongement de ladite face verticale. Avantageusement, selon le type de clôture à installer, la jambe de force 92, plus particulièrement le montant 93, sera pourvue de moyens d'attache et de coopération adaptés avec le type de clôture. A titre d'exemple, le montant 93 comporte des moyens d'attache adaptés aux clôtures de chantier du type celles commercialisées par la société Heras ® .

Enfin, les figures 18A à 18C illustrent encore un exemple supplémentaire de réalisation et d'utilisation du bloc de béton 1 de l'invention dans un dispositif anti-franchissement comprenant deux blocs de béton 1 de l'invention et des herses.

Le bloc de béton 1 est configuré pour recevoir en partie basse (figure 18A) une herse 70 dépliante de barrage routier avec pics . A cet effet, le corps 10 du bloc 1 comporte une réservation inférieure 7, au moins sur l'un de ses côtés, selon un décrochement en L sur sa face inférieure 11 et depuis la paroi latérale périphérique 13. Le décrochement est ménagé sur une hauteur supérieure à la hauteur des pics de la herse.

Le décrochement 7 possède en outre une glissière 71 d'axe longitudinal s'étendant parallèlement au bord de la paroi latérale, de longueur inférieure au décrochement 7 (par exemple de 700 mm pour une longueur de décrochement de 950 mm), et débouchant en regard de la face inférieure 11. Cette glissière est destinée à recevoir un axe 72 perpendiculaire à ladite glissière 71 et solidaire de la herse 70, de manière à associer la herse au corps du bloc 1. L'axe 72 de la herse constitue également un axe de pivotement pour la herse, dans un plan horizontal, permettant à la herse 70 de se déplier et si besoin de coulisser dans la glissière 71.

En position d'utilisation (figures 18B et 18C), le dispositif anti-franchissement présente deux blocs de béton 1 espacés et dotés chacun d'une herse 70 dépliable, les deux herses étant d'une part dans leur état replié (figure 18B) et chacune rangée dans le décrochement 7 du bloc associé, et d'autre part reliées l'une à l'autre par un longeron rigide 73, le longeron correspondant à la longueur de séparation des deux blocs 1, en particulier de 1400 mm. En cas de volonté d'intrusion, si un camion percute l'un des blocs 1, ce dernier en se déplaçant, engendrera le déploiement des deux herses (figure 18C) avec un écartement des deux blocs 1 jusqu'à une longueur de 4200 mm, conduisant nécessairement le camion à être déporté ou à rouler sur la herse, quelle que soit la position des trains de roues, le stoppant fatalement. Par conséquent, le bloc de béton 1 proposé par l'invention constitue à sa sortie de fabrication outre un système anti-franchissement, un bloc fonctionnel auquel peuvent être associés divers équipements techniques grâce à ses réservations et/ou moyens de fixation intégrés au corps du bloc, et de façon à être livré prêt à être installé et à son emploi.