Si le préservatif a fait d'énormes progrès quant à son efficacité ainsi que son confort, son usage, avec tous les risques que cela comporte aujourd'hui, n'en demeure pas moins insuffisamment répandu. Il y a plusieurs raisons à cela dont certaines ne sont pas maîtrisables car elles sont inhérentes à un manque de volonté, un rejet total de l'objet ou bien de l'isolement qu'il produit. Mais il est d'autres raisons qui elles sont la conséquence d'une imperfection du produit et que nous nous proposons de supprimer. En effet, l'un des inconvénient majeurs du préservatif réside dans la difficulté de son application, difficulté pratique et entraînant une difficulté psychologique. L'acte de pénétration est bien souvent la continuité de caresses. Le fait de devoir interrompre, ne serait-ce que trente secondes, ces caresses gâche pour beaucoup l'acte d'amour et pour certains le rende impossible. D'autre part il y a la peur de proposer le préservatif, alors qu'on aimerait bien rendre sa pose la plus discrète possible et ainsi ne pas avoir à demander l'avis à l'autre dans la crainte d'une réponse défavorable. Sur le nombre de gens n'utilisant pas le préservatif et faisant l'amour à risque, on peut estimer à 20% au moins ceux pour qui la raison en est tout simplement le fait d'avoir à interrompre les caresses et devoir appliquer le préservatif en se servant des deux mains. U y a en outre ceux qui ne savent pas le mettre et enfin ceux qui le mettent mal (à l'envers, en le cisaillant avec les ongles, etc.). Nous proposons ici un applicateur de préservatif remédiant à tous ces inconvénients et par là même susceptible d'éviter nombre de contaminations et, hélas, de morts. Cet applicateur permet la pose du préservatif à l'aide d'une seule main, chose quasiment impossible jusqu'à présent. Il rend cette pose facile et faisable par n'importe qui, ce qui n'est là encore pas le cas malgré toutes les campagnes tâchant de faire croire le contraire. Enfin, il évite toutes les erreurs de pose et assure une sécurité maximale.

Le présent dispositif est constitué d'une lamelle faite d'un matériau rigide deformable comportant ou non une élasticité tel que plastique PVC. Cette lamelle est enroulée en spirale (indice 1 ), ladite spirale comporte un ou des renflements (3) que l'on peut additionner à une encoche sur l'un de ses tronçon. On pose le préservatif sur cette spirale, préservatif maintenu sur la spirale par le ou les renflements ou logé dans l'encoche. En écartant la spirale en poussant sur ses extrémités ou sur des poussoirs (indice 4a et 4 b) placés contre la spirale, on élargit le préservatif que l'on peut appliquer ensuite en le faisant coulisser sur la verge. Les poussoirs pourront être séparés de la spirale elle-même par des tiges démultiplicatrices (6, 7) dont l'une d'elles au moins est susceptible de se plier selon le plan de la spirale et donc de s'enrouler autour d'elle en étant maintenue par un guide sous la forme d'une encoche (8) dans laquelle vient coulisser la tige. Le guide est lui-même situé sur l'autre extrémité de la spirale et solidaire de ce guide, on peut y fixer l'autre tige portant le poussoir indice 4d.

La forme de l'encoche (indice 8) est légèrement plus grande que la section de la tige et cette forme peut ne pas posséder de symétrie par rapport à sa médiane horizontale. L'une des largeurs (indice 9 sur la figure 9) - celle du bas ou celle du haut - est alors plus étroite et d'une largeur inférieure ou égale à l'épaisseur de la tige de sorte qu'une poussée de celle-ci vers le bas ou vers le haut selon où l'on place la plus petite largeur de l'encoche entraînera un blocage de la tige en l'empêchant de coulisser dans l'encoche et ainsi maintiendra l'écartement de la spirale que l'on désire.

Il suffit de faire coulisser le préservatif le long de la verge, après avoir élargit la spirale de manière à pouvoir y introduire la verge. Le préservatif va ainsi se dérouler le long de celle-ci. Pour libérer ledit préservatif de l'applicateur, bien qu'éventuellement on puisse conserver ce dernier en bas de la verge, nous proposons plusieurs solutions dont l'une consiste à ce que le préservatif se libère automatiquement de l'applicateur en se déroulant. En effet, associé au ou à

plusieurs premiers renflements situés sur un tronçon de la spirale, on place sur un autre tronçon parallèle au précédent un ou plusieurs autres renflements (indice 5 figure 5) de telle sorte qu'entre ces deux tronçons il va se constituer une encoche dans laquelle sera enfermé le préservatif (indice 2) encore enroulé et ainsi maintenu sur l'applicateur. En se déroulant, le préservatif tient de moins en moins de place dans l'encoche, le nombre de spires diminuant. Ainsi, à un certain moment, une fois le préservatif suffisamment déroulé, l'espace entre les deux renflements est trop large pour maintenir le préservatif et celui-ci peut se libérer de l'applicateur. Pour ôter ce dernier de la verge, on peut par exemple le faire coulisser vers le bout de la verge et ainsi s'en séparer.

Avec une seule encoche le principe pour libérer le préservatif de l'applicateur demeure le même. Avec un seul tronçon comportant un ou des renflements, arrivé en bout de course, le préservatif se séparera automatiquement de l'applicateur. Une autre solution pour séparer le préservatif de l'applicateur est de faire porter aux renflements situés sur le tronçon inférieur des poussoirs (indice 10 figure 9) de telle sorte qu'une poussée perpendiculaire au plan du dit tronçon sur ces poussoirs tendra à écarter les renflements porté par ce tronçon des renflements portés par le premier tronçon au plus près du bout de la verge, ainsi, l'espace entre les deux séries de renflements s'élargissant, on peut libérer le préservatif de son applicateur.

Pour introduire le préservatif encore enroulé et inutilisé dans l'encoche, on peut par exemple procéder à la fixation du préservatif sur l'applicateur au moment de la fabrication de ce dernier. En effet, selon le matériau utilisé lors de sa conception, le dit matériau tel que plastique demeure souple avant refroidissement ou polymérisation complète. On positionne à ce moment le préservatif sur l'applicateur et on resserre les deux séries de -renflements entre elles pour diminuer l'espace les séparant et maintenir le préservatif.

D'autres solutions existent comme l'utilisation d'un matériau deformable élastique ou non (plastique, étain etc.) où on écarte les renflements entre eux, pour y introduire le préservatif et ensuite resserrer les deux séries des dits renflements qui emprisonneront ainsi le préservatif.

La plupart des solutions décrites précédemment exigent qu'à un applicateur on ne puisse y placer qu'un préservatif et ce de préférence au moment de la fabrication de l'applicateur et de préférence avant emballage du tout. On suggère donc que le préservatif et son applicateur sur lequel il est placé soient emballés ensemble et pourquoi pas profitent du même lubrifiant contenu au cas où dans le sachet contenant le tout. Cette solution présente plusieurs avantages: Le premier est qu'il garantit une non utilisation et donc altération ou contamination antérieure de l'applicateur. Le second est qu'il fait profiter le préservatif et l'applicateur du même lubrifiant. Enfin un troisième avantage bien qu'il puisse paraître superflu est qu'il garantit une non utilisation antérieure du préservatif dans la mesure où il est impossible pour l'utilisateur de positionner le préservatif sur l'applicateur.

Tout cela assure une hygiène et une sécurité supplémentaire.

On peut éventuellement associer à une seule série de renflements un élastique servant à maintenir le préservatif sur l'applicateur bien que cette solution ne représente que peu d'intérêt.

Entre l'un des poussoirs (indice 4a , figure 1) posé contre l'une des extrémités de la spirale et servant à élargir la spirale et la paroi de la dite spirale, on peut prévoir un espace constituant une encoche qui enferme et guide le çpulissement de l'autre extrémité de la spirale le long de la

première extrémité de la spirale. En bas de cette encoche, en contact avec l'autre extrémité coulissant dans celle-ci, on peut encore prévoir une surface crantée (indice 11, figure 10), elle même en contact avec une autre surface crantée située sur l'autre extrémité coulissant dans l'encoche. Les deux surfaces crantées appartenant aux deux extrémités coulissant l'un dans l'autre ont donc leur surface crantée respective en contact. Ainsi les crans empêchent le coulissement de l'une des extrémités dans l'encoche et bloque la position et l'écartement de la spirale. Pour permettre ce coulissement et la variation de diamètre de la spirale, il faut donc appliquer sur l'une ou l'autre des extrémités une poussée vers le bas ou le haut afin de séparer les deux surfaces crantées et autoriser le coulissement.

On peut encore imaginer que le préservatif qui est posé sur la bague applicatrice soit déroulé de quelques centimètres avant son conditionnement et donc avant usage. Dans ce cas, le préservatif n'a pas besoin de se dérouler sur la bague mais l'introduction des premiers centimètres sur la verge suffit pour le maintenir sur celle-ci. L'usager n'a plus qu'à séparer la bague applicatrice du préservatif puis du sexe pour enfin dérouler à la main ce dernier sur le sexe.

On prévoit une ou plusieurs languettes (12 ) situées sur l'applicateur dont une extrémité est fixée sur cette bague et est recouverte par le préservatif enroulé. L'autre extrémité est éloignée de la bague applicatrice de sorte qu'en tirant celle-ci vers le haut c'est-à-dire l'extrémité de la verge la languette fait levier et facilite la séparation du préservatif et de l'applicateur. Enfin cette languette favorise également la préhension et la poussée de l'applicateur vers le bas de la verge. Une version de l'applicateur de préservatif prévoit l'existence de billes serties sur cet applicateur et en contact avec le préservatif afin de faciliter le déroulement de ce dernier par un effet de roulement à billes.

L'un des poussoirs de la spirale ou bague applicatrice peut également passer à travers un orifice de la dite spirale dans lequel il peut coulisser afin d'élargir ou rétrécir la spirale

On pourra prévoir d'autres variantes du dispositif sans pour cela s'éloigner du cadre de l'invention. La planche 1/6 et 2/6 montrent en figures 1 et 2 deux vues d'une même version de l'applicateur avec le préservatif indice 2 posé dessus. Dans cette version l'applicateur comporte des poussoirs (indices 4a et 4b). Entre le poussoir 4a et l'extrémité de l'applicateur il y a une encoche dans laquelle vient coulisser l'autre extrémité de l'applicateur. En figure 10 de la planche 5/6 cette version de l'applicateur comporte en plus des surfaces crantées (11) portées respectivement par l'une et par l'autre extrémité et en contact l'une avec l'autre. Ainsi on bloque la spirale dans l'écartement qu'on désire et pour faire à nouveau coulisser l'extrémité dans l'encoche et varier le dit écartement, il suffit d'appliquer une presssion vers le bas ici sur le poussoir indice 4a ou bien vers le haut sur le poussoir indice 4b.

La planche 3/6 montre la version la plus simple de l'applicateur. Les figures 3 et 4 décrivent le même dispositif, l'applicateur étant plus ou moins écarté. En figure 5, nous avons sur cette version, ajoutés aux renflements indice 3 situés sur le premier tronçon de la spirale un ou d'autres renflements (5) situés sur un tronçon parallèle au précédent de sorte qu'il soient superposés aux premiers renflements et que le préservatif (2) soit enroulé, l'enroulement

enfermé dans l'espace séparant les deux rangées de renflements. En faisant coulisser le préservatif le long de la verge, on déroule celui-ci et on diminue l'encombrement du préservatif enfermé dans l'espace entre les renflements de sotre que le dit préservatif puisse sortir de cet espace et se séparer de l'applicateur.

La plache 4/6 figures 7 et 8 montre une version où les poussoirs 4c et 4d sont séparés de l'applicateur lui-même (1) par des tiges indices 6 et 7. La figure 9 montre une coupe du dispositif faite selon le tracé en pointillés de la figure 8. On retrouve en indice 1 à droite comme à gauche la spirale. En 8 nous trouvons décrite en coupe l'encoche qui insère la tige indice 7 et dans laquelle cette dernière coulisse. La largeur de cette encoche est inférieure ou égale à celle de la tige en indice 9 de sorte que pour bloquer cette tige et l'écartement de l'applicateur il suffit de lui appliquer ici une poussée vers le haut.

La figure 9 décrit la version de la figure 5 où on ajoute aux renflements (ou au seul renflement) situés sur la section inférieure du préservatif des poussoirs (indice 10) sur lesquels on applique une poussée vers le bas afin d'augmenter l'écartement entre les renflements superposés et libérer le préservatif.

La planche 6/6 montre deux vues différentes d'une même version du dispositif qui comporte ici deux languettes (12) facilitant la séparation du préservatif d'avec l'applicateur grâce à une poussée exercée sur ces languettes dans le sens des flèches.