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Title:
CONDUIT ELEMENT, METHOD FOR MAKING SAME AND ASSEMBLY COMPONENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/058560
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a U-shaped thermoplastic conduit element, sloping in the direction of water flow, or for a buried cable trough, whereof the branches extending vertically receive on their ends a check (10) for maintaining a grille. The invention is characterised in that the body (1) of the conduit consists of an extruded double wall, namely a smooth wall, with rigid U shape for allowing the water to flow, integral with a ringed, corrugated or ribbed wall, the rings (4-4') being vertically arranged over part of the height of the outer branches (2-2') of the conduit except for a support zone forming a base plate (5) for said conduit element. The invention is useful for producing sloping conduits.

Inventors:
BLANDIN JEAN-CLAUDE (FR)
BENESTEAU CLAUDE (FR)
PICHON DANIEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2000/000791
Publication Date:
October 05, 2000
Filing Date:
March 30, 2000
Export Citation:
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Assignee:
ETEX DE RECH TECH S E R T SOC (FR)
BLANDIN JEAN CLAUDE (FR)
BENESTEAU CLAUDE (FR)
PICHON DANIEL (FR)
International Classes:
B29C49/00; B29C69/00; E01C11/22; E03F3/04; E03F5/06; H02G9/04; (IPC1-7): E01C11/22; E03F3/04; B29C49/00; B29C69/00; H02G9/04
Domestic Patent References:
WO1997025481A11997-07-17
Foreign References:
DE29808197U11998-08-20
DE19725976A11998-12-24
US4357190A1982-11-02
FR2735506A11996-12-20
Attorney, Agent or Firm:
Dawidowicz, Armand (boulevard Péreire Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Elément de caniveau en mat ère thermoplastique, à pente selon l'écoulement des eaux, ou pour chemin de câbles enterré, de forme en"U"don les branches qui s'étendent verticalement reçoivent sur leurs extrémités une feuillure (10) de maintien d'une grille {27), caractérisé en ce que le corps (1) du caniveau est constitué d'une double paroi extrudée, à savoir une paroi lisse, rigide en"U"pour l'ecoulement des eaux, solidaire d'une paroi annelée, ondulée ou nervurée, les annelures (44') étant disposées verticalement sur une partie de la hauteur des branches extérieures (22') du caniveau et à l'exception d'une zone d'appui formant semelle (55') dudit élément de caniveau.
2. Elément de caniveau selon la revendication 1, caractérisé en ce que la paroi annelée comporte des annelures de type rectangulaire présentant une alternance de parties planes et ondulées, ladite paroi ayant une épaisseur comprise entre 12 et 20 mm, le pas des annelures étant compris entre 25 et 45 mm et la largeur d'une annelure étant comprise entre 20 et 35 mm.
3. Elément de caniveau selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la zone d'appui formant semelle (55') de l'élément de caniveau s'étend sous toute la longueur du corps (1) dépourvue d'annelures (44') et forme avec les parois inférieures des branches verticales (22') deux embrèvement latéraux (88').
4. Elément de caniveau selon la revendication 3, caractérisé en ce que la zone d'appui formant semelle (55') est constituée de deux extrémités saillantes (66') comprenant chacune une nervure de rigidification (1616') partant en oblique du dessous de la partie inférieure des branches verticales (22') du"U"et jusqu'a une paroi horizontale (7) formant appui au sol.
5. Elément de caniveau selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que des entretoises (17,17') relient le fond (3) du caniveau à la paroi horizontale (7) d'appui au sol.
6. Elément de caniveau selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'extrémité supérieure des branches verticales (22') est recouverte d'une feuillure longitudinale (10), de préférence en forme de"h", qui vient pincer l'extrémité supérieure de la branche verticale (22') et enserrer par un pli longitudinal (12) les parties saillantes vers l'extérieur des annelures (44').
7. Elément de caniveau selon la revendication 6, caractérisé en ce que la feuillure (10) est ondulée sur au moins l'une des ailes inférieures (11).
8. Elément de caniveau selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ses parois verticales sont découpées longitudinalement pour que la hauteur requise des deux branche (22') soit selon le cas égale ou différente entre leurs extrémités d'entrée (E1) et de sortie (E2), la différence dans le cas d'une pente étant de 0,5 à 0,8%.
9. Elément de caniveau selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les branches verticales (22') de l'élément de caniveau (1) sont dotées, côté annelures externes (4), d'une rainure longitudinale (15) pour l'encliquetage d'un pli longitudinal (12) ménagé sur l'extrémité inférieure côté annelures de la feuillure (10), et en ce que des séries de trous ou lumières traversants (9 9') sont prévus sur chaque branche (22') au débouché de certaines des ouvertures réalisées dans les annelures (4) lors du rainurage longitudinal, lesdits trous ou lumières étant disposés ponctuellement et en vis à vis afin d'accueillir une barrette (19) de fixation verrouillable mécaniquement à la grille de surface (27).
10. Elément de caniveau selon la revendication 9, caractérisé en ce que les rainures longitudinales (15) sont obtenues par un train de scies dont les deux lames effectuant le rainurage sont disposées de part et d'autre d'une lame traversante réalisant le sciage longitudinal de l'extrémité des branches du caniveau.
11. Elément de caniveau selon l'une des revendications 9 et 10, caractérisé en ce que les trous ou lumières traversants (9 9') sont obtenus par poinçonnage, à partir de l'extérieur du conduit, de la paroi interne de l'élément de caniveau et à travers le rainurage (15) préalablement réalisé sur les annelures (4).
12. Elément de caniveau selon la revendication 11, caractérisé en ce que les feuillures (10) comportent une aile (24) côté intérieur au conduit, plus large que l'aile (25) côté extérieur, et qui est munie de séries de trous ou lumières (2626') correspondant aux trous ou lumières (99') ménagés sur la branche (22').
13. Elément de caniveau selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisé en ce que la barrette de fixation (19) est constituée d'un plat métallique muni sur ses extrémités transversales d'ergots jumelés (2020') et (2222'), disposés dans un mme plan en prolongement de la barrette (19), et dont les dimensions et écartements correspondent à ceux des trous ou lumières (99e) prévus sur les branches (22w).
14. Elément de caniveau selon la revendication 13, caractérisé en ce que les deux ergots jumelés (2222') présentent un pliage d'extrémité (2323') à 90° vers le haut, alors que les deux ergots (2020') de l'autre extrémité de la barrette (19) sont droits.
15. Elément de caniveau selon la revendication 13, caractérisé en ce que les quatre ergots d'une mme barrette (19) présentent un pliage d'extrémité à 90° vers le haut.
16. Elément de caniveau selon l'une des revendications 13 et 14, caractérisé en ce que des bossages remplacent les pliages d'extrémité (2323') des ergots.
17. Elément de caniveau selon l'une quelconque des revendications 13 à 16, caractérisé en ce que les ergots jumelés (2222') de l'un des côtés de la barrette (19) sont introduits côté conduit, dans une série de trous ou lumières (99') prévus dans l'une des branches (2') du caniveau, puis la barrette (19) est ramenée par rotation en position horizontale de sorte que les ergots jumelés (2020') du côté opposé de la barrette (19) puissent tre introduits par translation horizontale dans la série de trous ou lumières (99') prévus en vis à vis dans l'autre branche (2) du caniveau.
18. Elément de caniveau selon l'une des revendications 12 et 16, caractérisé en ce que la barrette (19) comporte un trou taraudé (21) et la grille de surface (27) un trou lisse (29) disposés en leur milieu pour recevoir une vis centrale de fixation (28).
19. Procédé de fabrication d'un élément de caniveau selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on forme par extrusion un profilé fermé (13) sensiblement de forme ovale, muni en partie supérieure et inférieure d'une zone d'appui adjacente formant semelle (55') du caniveau.
20. Procédé de fabrication d'un élément de caniveau selon la revendication 19, caractérisé en ce que l'ensemble profilé fermé (13), zone d'appui formant semelle (55'), est obtenu par extrusion, puis annelé en sortie de l'extrudeuse à l'aide d'une chenille sur au moins une partie de ses côtés latéraux, puis découpé longitudinalement en deux éléments de caniveau (1414') qui sont alors coupés transversalement à la longueur souhaitée.
21. Procédé de fabrication d'un élément de caniveau selon la revendication 20, caractérisé en ce qu'après découpe longitudinale, les branches (22') des deux éléments de caniveau (1414') présentent une hauteur constante.
22. Procédé de fabrication d'un élément de caniveau selon la revendication 20, caractérisé en ce qu'une scie est asservie à la vitesse d'extrusion du profilé fermé (13) et se déplace latéralement d'une position médiane (CC) vers une position optimale (B B).
23. Procédé de fabrication d'un élément de caniveau selon l'une des revendications 20 et 22, caractérisé en ce qu'après découpe longitudinale, les branches (22') des deux éléments de caniveau (1414') présentent une différence de hauteur entre leurs extrémités d'entrée (E1) et leurs extrémités de sortie (E2).
24. Procédé d'assemblage d'éléments de caniveau selon l'une des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que l'extrémité de la double paroi externe annelée de chaque paroi verticale (22') est coupée transversalement pour désolidariser la paroi externe annelée (4) de la paroi interne du caniveau, en ce que les extrémités des nervures de rigidification (16,16') de la zone d'appui formant semelle (5) du caniveau et de la partie inférieure des annelures d'extrémité (4) contiguë à la semelle sont évidées, et en ce qu'une pièce d'assemblage (32) munie d'au moins une série de bossages (33,33') est introduite dans les coupes et évidements ménagés sur les extrémités d'un élément de caniveau (1).
25. Procédé d'assemblage selon la revendication 24, caractérisé en ce que la coupe transversale pratiquée par sciage crée une ouverture donnant accès à une chambre creuse (30) ménagée à l'intérieur de la double paroi, dans laquelle vient s'encliqueter l'un des bossages (33,33') de la pièce d'assemblage (32).
26. Procédé d'assemblage selon l'une des revendications 24 et 25, caractérisé en ce que les évidements des extrémités des nervures de rigidification (16,16') et de la partie inférieure des annelures d'extrémité (4) sont obtenus par un détourage extérieur à l'aide d'une scie de la paroi interne en U sur chaque face sciée transversalement et écartée.
27. Pièce d'assemblage pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 24 à 26, caractérisée en ce qu'elle présente une forme complémentaire de la paroi lisse côté extérieur de la paroi interne de l'élément de caniveau pour son collage éventuel contre cette paroi.
28. Pièce d'assemblage selon la revendication 27, caractérisée en ce que son épaisseur correspond sensiblement à celle de l'ouverture (29) ménagée par sciage dans les annelures (4) lors de la coupe transversale de l'élément de caniveau.
29. Pièce d'assemblage selon la revendication 28, caractérisée en ce qu'elle comporte en partie inférieure et au milieu de sa paroi externe, deux excroissances latérales (35,35') en forme d'oreilles, complémentaires de celles des extrémités des nervures de rigidification (16,16') de la zone d'appui formant semelle (5), et qui font office d'obturateur des parties évidées.
30. Pièce d'assemblage selon la revendication 29, caractérisée en ce qu'elle comporte un double bossage (33, 33') droit et gauche de forme complémentaire à celle des annelures d'extrémité (4), ménagé sur le côté extérieur de la forme en"U"sensiblement sur la moitié supérieure des parties verticales.
31. Pièce d'assemblage selon la revendication 30, caractérisée en ce que les bossages (33,33') présentent dans leur hauteur toute une série d'encoches horizontales (39) découpant à intervalles réguliers chacun des deux bossages en multiples sections (40).
32. Pièce d'assemblage selon l'une des revendications 30 et 31, caractérisée en ce qu'elle comporte une butée centrale médiane (36) issue de sa paroi interne en « U ».
33. Pièce d'assemblage selon l'une des revendications 30 et 31, caractérisée en ce qu'elle comporte un joint élastomère (38) encastré dans une rainure centrale (37) ménagée au centre de la paroi interne en"U".
34. Pièce d'assemblage selon l'une quelconque des revendications 27 à 33, caractérisée en ce que l'écartement entre les bossages (33, 33') est agrandi afin d'accueillir latéralement ou verticalement l'orifice d'une canalisation d'évacuation des eaux (42) ou un passage dérivé de câbles.
35. Pièce d'assemblage selon l'une quelconque des revendications 27 à 33, caractérisée en ce que deux bossages (33,33') sont issus de la face côté conduit d'une plaque (45) reprenant sensiblement le profil du caniveau avec sa zone d'appui formant semelle (5), les bossages (33,33') étant encliquetés dans les deux annelures (4) d'extrémité de l'élément de caniveau à obturer.
Description:
ELEMENT DE CANIVEAU, PROCEDE DE FABRICATION ET PIECE D'ASSEMBLAGE : La présente invention concerne un élément de caniveau à pente selon l'écoulement des eaux, ou pour chemin de câbles enterré, obtenu par extrusion d'au moins un polymère thermoplastique du type PVC, ABS, Polypropylène, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel élément, ainsi qu'un procédé et une pièce d'assemblage de tels éléments de caniveau.

Un tel élément de caniveau est couramment utilisé pour le drainage dans le bâtiment et les travaux publics ou pour l'enfouissement des câbles le long des voies de communication.

Pour la réalisation de caniveaux de drainage on fait appel le plus souvent à des éléments de caniveau en béton ou en béton de polymère de forme en"U"qui sont mutuellement alignés par leurs faces d'extrémité, et dont les branches qui s'étendent verticalement servent d'appui en partie supérieure pour une grille.

De tels éléments présentent un certain nombre d'inconvénients inhérents à leur constitution : ils s'avèrent lents à fabriquer du fait de leur technique de fabrication par moulage de pièces unitaires. Leur poids élevé implique une limitation de leur longueur car, dans le cas contraire, ils seraient difficiles à mettre en oeuvre sur le terrain. Enfin, la multiplicité des éléments requis pour la réalisation du conduit de drainage ou du chemin de câbles pose des problèmes d'étanchéité des raccordements entre les différents éléments.

Ces inconvénients grèvent sensiblement le coût du conduit posé sur le chantier et surtout lorsqu'il s'agit de réaliser un caniveau de drainage à pente pour compenser l'absence de pente naturelle du sol. En effet, dans ce cas, il convient de prévoir tout une série d'éléments de caniveau différents, de l'ordre de 20 a 30 pièces présentant des hauteurs différentes, pour obtenir une pente d'écoulement de fond de caniveau alors que la surface du sol est plane. Le nombre important des pièces requises implique pour le fabricant la réalisation de tout une série de moules et le stockage d'un nombre important de pièces différentes.

Dans le brevet EP-A-0 206 996, on s'est efforcé de diminuer le nombre d'éléments de caniveau requis pour l'obtention d'une pente d'écoulement des eaux, par l'adjonction de réhausses sur l'extrémité des branches latérales verticales du caniveau en"U". Il n'en demeure pas moins, que si ces rehausses sont plus aisées à fabriquer que les éléments de caniveau en"U", elles requièrent encore tout un jeu de pièces de hauteurs différentes avec tous les inconvénients précédemment cités.

Dans les brevets PCT WO 90/11405 et US 5 735 637, on a recréé une pente d'écoulement en faisant reposer le caniveau sur une armature métallique formant suspente ou assise réglable. Mais ce type de réalisation implique outre la nécessité d'un sol

fini, une tringlerie délicate à mettre en oeuvre et à régler qui renchérit d'autant le coût du produit fini.

De manière à améliorer les caractéristiques de résistance mécanique des caniveaux en matières plastiques on a proposé de renforcer la paroi de ceux-ci.

Dans les documents DE-U-29808197 et WO-A-9401907, on a proposé un caniveau de drainage constitué d'une paroi simple, renforcé par des nervures et obtenu par injection de matières plastiques. Cependant, la structure d'un tel caniveau ne peut tre utilisée pour réaliser un caniveau à pente, son mode de fabrication par injection interdisant d'envisager des pièces de longueur telles que celles qui sont réalisables par extrusion.

Aucun de ces caniveaux à simple paroi ne permet de combiner un renforcement suffisant et un mode de mise en oeuvre économiquement intéressant.

Dans le document WO-A-9725481, on a proposé un revtement à simple ou à double paroi à rapporter sur un caniveau neuf ou a rénover déjà existant. Cette deuxième paroi du revtement définit avec la première paroi des chambres de rétention pour des liquides qui auraient pu franchir accidentellement ladite paroi ; cette double paroi sert donc à définir ces chambres de rétention et joue le rôle de compensateur de dilatation et non un rôle de renforcement.

La présente invention a pour but principal de remédier à ces différents inconvénients et permet d'obtenir un élément de caniveau en matière thermoplastique, enterrable, rigide, pouvant tre fabriqué en grande longueur, d'une grande résistance mécanique, mais demeurant néanmoins manipulable du fait de sa légèreté. Selon un autre objet de l'invention, un tel élément de caniveau utilisé pour le drainage évite la multiplicité des pièces requises pour créer une pente

d'écoulement des eaux et diminue le risque de fuite au niveau de la jonction entre éléments.

A cet effet, l'invention concerne un élément de caniveau en matière thermoplastique, à pente selon l'écoulement des eaux, ou pour chemin de câbles enterré, de forme en"U"dont les branches qui s'étendent verticalement reçoivent sur leurs extrémités une feuillure de maintien d'une grille, caractérisé en ce que le corps du caniveau est constitué d'une double paroi extrudée, à savoir une paroi lisse rigide en"U"pour l'écoulement des eaux, solidaire d'une paroi annelée, ondulée ou nervurée, les annelures étant disposées verticalement sur une partie de la hauteur des branches extérieures du caniveau et à l'exception d'une zone d'appui formant semelle dudit élément de caniveau.

On obtient ainsi un élément de caniveau particulièrement léger et résistant qui associe les fonctions mécaniques et hydrauliques recherchées.

Les annelures renforcent les branches du caniveau et participent à l'accroissement de la résistance mécanique requise pour que le caniveau, une fois enterré et noyé dans un lit de béton, puisse supporter les contraintes engendrées à partir de la surface du sol par les véhicules roulants.

Selon une caractéristique de l'invention, une zone d'appui formant semelle pour l'élément de caniveau s'étend sous toute la longueur du corps dépourvue d'annelures et ménage avec les parois inférieures des branches verticales dudit corps deux embrèvements latéraux. Cette disposition favorise une bonne assise du caniveau lors de sa mise en place dans une tranchée et son maintien dans un lit de béton venant emprisonner les extrémités saillantes de la zone d'appui.

Après annelage, les parois verticales des branches de l'élément de caniveau sont découpées longitudinalement pour

que la hauteur requise des deux branches, soit, selon le cas, égale ou différente entre les extrémités d'entrée et de sortie du caniveau.

Dans le cas d'une pente souhaitée, l'on prévoira une différence de 0,5 à 0,8 % entre les hauteurs d'entrée et de sortie du caniveau de sorte qu'une fois les extrémités des branches réglées sur le niveau du sol, le canal d'écoulement entraine les liquides véhiculés en direction d'une sortie d'évacuation.

Pour assurer un grand moment d'inertie, donc une rigidité élevée des parois verticales, avec un minimum de matière, on préfère des annelures de type rectangulaire présentant une alternance de parties planes et ondulées. En particulier, pour une épaisseur de paroi de 12 à 20 mm, le pas des annelures se situe entre 25 et 45 mm et la largeur d'une annelure est préférentiellement comprise entre 20 et 35 mm.

En effet, si la largeur dépasse 35 mm, il peut se produire une déformation de 1'annelure par application d'une force (poussée du béton, du sol,..) amenant une diminution du moment d'inertie de la paroi du caniveau. A l'inverse, si la largeur est inférieure à 20 mm, 1'annelure se déforme moins, mais le moment d'inertie global de la paroi est insuffisant en raison de la présence en plus grand nombre de zones en creux formant simple point de soudure.

De plus, le pas est choisi de telle façon que les contraintes mécaniques dans les zones formant soudures demeurent inférieures à la résistance pratique admissible par le matériau.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'extrémité supérieure des branches verticales de l'élément de caniveau est recouverte d'une feuillure longitudinale, de préférence métallique, en"h"qui rigidifie cette partie et maintient la

grille de surface. Cette feuillure peut tre ondulée ou nervurée sur au moins l'une de ses ailes inférieures et reprendre sur une certaine hauteur de branche verticale les efforts de flambage induits par les sollicitations mécaniques du produit in situ. Elle peut également tre du type classique et vient alors pincer l'extrémité supérieure de la branche verticale et enserrer par un pli longitudinal les parties saillantes vers l'extérieur des annelures.

Une fois positionnée sur les branches verticales, la feuillure constitue un appui horizontal pour la grille de surface et contribue au maintien de cette dernière sur le caniveau.

Pour la fixation de la grille sur les deux feuillures de l'élément de caniveau, on connaît dans les brevets EP-A- 081741, EP-A-0248427, EP-A-0578445 des caniveaux en béton ou en béton de résine dont la grille repose sur une feuillure métallique constituant surface d'appui sur le caniveau. La grille se trouve verrouillée au corps du caniveau par un verrou central en prise avec des évidements ménagés dans les branches verticales. En variante et comme décrit dans les brevets EP 112287, EP 151684, PCT WO 97/20993 notamment, des caissons de retenue sont insérés dans lesdites branches. L'ensemble ainsi formé est verrouillable à partir de la surface du sol de sorte qu'il puisse tre aisément démonté tout en supportant les contraintes engendrées ultérieurement par la circulation des personnes et des véhicules qui tendent à déplacer voir a désolidariser à terme la grille de son logement.

Une telle conception de la fixation d'une grille de surface sur un caniveau annelé présente un certain nombre d'inconvénients qui découlent essentiellement du fait que le verrou central est introduit par rotation selon un plan horizontal dans des évidements ménagés en vis à vis dans la masse des branches verticales. Il s'ensuit que les évidements requis sont relativement importants et tendent à fragiliser

les parois du caniveau avec parfois nécessité de mise en oeuvre dans les évidements de caissons de retenue faisant office de renfort. Cette technique certes adaptée aux éléments de caniveau obtenus par moulage de béton ou de béton de résine s'avère toutefois difficile à exécuter dès lors que l'on fait appel aux éléments extrudés de caniveau selon l'invention. En effet, l'obtention de tels évidements sur les branches verticales impliquerait après fabrication une reprise du produit par un fraisage ponctuel, solution économiquement peu viable et fragilisant de surcroit les branches du caniveau.

Selon une forme de réalisation préférée de fixation d'une grille selon l'invention, les branches verticales de l'élément de caniveau sont dotées, côté annelures externes, d'une rainure longitudinale pour l'encliquetage d'un pli longitudinal ménagé sur l'extrémité inférieure côté annelures de la feuillure. Par ailleurs, des séries de trous ou lumières traversants sont prévus sur chaque branche au débouché de certaines des ouvertures réalisées dans les annelures lors du rainurage longitudinal, lesdits trous ou lumières étant disposés ponctuellement et en vis à vis afin d'accueillir une barrette de fixation verrouillable mécaniquement à une grille de surface.

Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, la barrette de fixation est constituée d'un plat métallique muni sur ses extrémités transversales d'ergots jumelés, disposés dans le mme plan en prolongement de la barrette, et dont les dimensions et écartements correspondent à ceux des trous ou lumières prévus sur les branches.

Pour la mise en oeuvre de la barrette de fixation sur les branches du caniveau, les ergots jumelés de l'un des côtés de la barrette sont introduits, côté écoulement, dans une série de trous ou lumières prévus dans l'une des branches du

caniveau. La barrette est ensuite ramenée par rotation en position horizontale de sorte que les ergots jumelés, du côté opposé de la barrette, puissent tre introduits par translation horizontale dans la série de trous ou lumières prévus en vis à vis dans l'autre branche du caniveau.

L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un élément de caniveau tel que précédemment décrit. Le procédé est caractérisé en ce qu'on forme par extrusion un profilé fermé sensiblement de forme ovale, muni en partie supérieure et inférieure d'une zone d'appui adjacente formant semelle du caniveau. L'ensemble est obtenu par extrusion, puis annelé en sortie de l'extrudeuse à l'aide d'une chenille sur au moins une partie de ses côtés latéraux, puis découpé longitudinalement en deux éléments de caniveau identiques pour un écoulement sans pente ou complémentaires pour un écoulement à pente dans un système complet.

On obtient ainsi, en une opération continue d'extrusion, deux profilés annelés qui peuvent tre ensuite coupés transversalement aux dimensions souhaitées.

La découpe longitudinale peut s'effectuer en continu par tout moyen approprié et notamment par un trait de scie grâce à un asservissement de la scie de découpe en fonction de la vitesse d'extrusion du profilé. Il est ainsi possible de prévoir en continu la production d'éléments de caniveau dont les branches présentent une hauteur constante, la scie étant alors fixe. Mais l'on peut prévoir un déplacement latéral de celle-ci d'une position médiane sur le profilé fermé vers une position optimale à droite ou à gauche du profilé fermé si ce profilé est extrudé en allure horizontale ou vers une position optimale supérieure ou inférieure si ce profilé est extrudé en allure verticale. La vitesse de déplacement de la scie longitudinale asservie à la vitesse de tirage du profilé fermé caractérise alors la pente du système complet de caniveau à pente.

La présente invention vise également un procédé d'assemblage d'éléments de caniveau selon l'invention.

Elle concerne en outre des pièces d'assemblage entre les différents éléments de caniveau ainsi que toute pièce accessoire mettant en oeuvre le dit procédé.

De manière générale, les éléments de caniveau de l'art antérieur réalisés en béton ou en béton de polyester, en petites longueurs du fait de leur poids, sont mutuellement alignés par leurs faces extrmes à l'intérieur d'une tranchée. Ces éléments comportent pour leur assemblage sur l'une des extrémités, une dépouille dans laquelle pénètre, par concordance de formes, une saillie façonnée sur l'extrémité opposée de l'élément constitutif voisin. Si une étanchéité est requise, une rainure en"U"ménagée au niveau de l'emboîture est comblée à l'aide d'une masse d'étanchement ou, comme dans FR-A-2.735.506, à l'aide d'une pièce d'étanchement en caoutchouc ou en matière plastique destinée à tre encastrée ou collée dans la rainure de la dépouille.

Tous ces modes de fixation et d'étanchement d'éléments de caniveau s'avèrent malheureusement inadaptés dès lors que les faces verticales externes du caniveau sont annelées.

Ainsi, le procédé d'assemblage selon l'invention vise à raccorder de manière aisée les différents éléments d'un caniveau annelé, à permettre leur raccordement à joint ou à coller au choix, à obtenir une étanchéité du raccordement tant vis à vis des eaux canalisées (caniveau de drainage) que des eaux pénétrantes (chemin de câbles enterré).

A cet effet, le procédé d'assemblage est caractérisé en ce que l'extrémité de la double paroi annelée de chaque branche verticale de l'élément de caniveau est coupée transversalement pour désolidariser la paroi externe annelée

de la paroi interne, en ce que les extrémités des nervures de rigidification de la zone d'appui formant semelle de l'élément de caniveau et de la partie inférieure des annelures contiguë à la semelle sont évidées, et en ce qu'une pièce d'assemblage munie d'au moins une série de bossages est introduite dans les coupes et évidements ménagés sur les extrémités de l'élément de caniveau.

La coupe transversale pratiquée par sciage effectue une désolidarisation de l'annelure d'extrémité par rapport à la paroi interne du caniveau, et crée ainsi une ouverture donnant accès à une chambre creuse ménagée à l'intérieur de la double paroi, dans laquelle viendra s'encliqueter l'un des bossages d'une pièce d'assemblage.

Les évidements des extrémités des nervures de rigidification et de la partie inférieure des annelures d'extrémité sont obtenus par un détourage extérieur de la paroi interne sur chaque face sciée transversalement et écartée. Une deuxième scie réalise ce détourage sur une profondeur requise.

La pièce d'assemblage présente une forme en"U" complémentaire de la paroi lisse côté extérieur de la paroi interne de l'élément de caniveau pour faciliter le collage éventuel contre cette paroi. Dans ce cas, la pièce d'assemblage fait appel à un polymère thermoplastique du type PVC, ABS, polypropylène compatible avec la matière thermoplastique de l'élément de caniveau. L'épaisseur de la pièce d'assemblage correspond sensiblement à celle de l'ouverture ménagée par sciage dans les annelures lors de la coupe transversale de l'élément de caniveau.

La pièce d'assemblage comporte de préférence un double bossage droit et gauche, de forme complémentaire à celle des annelures d'extrémité, ménagé sur le côté extérieur de la forme en"U", sensiblement sur la moitié supérieure des parties verticales pour favoriser l'encliquetage à

l'intérieur de 1'annelure correspondante de l'élément de caniveau adjacent. Un chanfrein d'entrée prévu au niveau de chaque bossage permet de faciliter l'introduction du bossage dans l'annelure.

Pour tenir compte des contraintes liées a l'injection des polymères thermoplastiques et pour éviter toute surépaisseur locale de matière, les bossages présentent dans leur hauteur toute une série d'encoches horizontales découpant à intervalles réguliers chacun des deux bossages en de multiples sections. Dans le cas d'un caniveau à pente, il est ainsi possible d'éliminer par tout moyen approprié certaines sections pour adapter la hauteur des parties verticales à celle des branches verticales des deux éléments de caniveau à assembler. Cette adaptation peut tre réalisée préalablement à l'opération d'encliquetage-collage, également après pose par coupe ou sciage des parties émergeantes, mais préalablement toutefois à l'introduction de la feuillure de maintien de la grille de surface.

La pièce d'assemblage comporte également en partie inférieure et au milieu de sa paroi externe, deux excroissances latérales en forme d'oreilles, complémentaires de celles des extrémités des nervures de rigidification de la semelle, et qui font office d'obturateur des parties évidées.

La pièce d'assemblage comporte enfin une butée centrale médiane issue de sa paroi interne en"U". Cette butée limite la pénétration de la pièce d'assemblage dans chacun des deux éléments de caniveau raccordés.

Selon une variante de l'invention, la butée centrale peut tre remplacée par un joint élastomère encastré dans une rainure centrale ménagée au centre de la paroi interne en flull, en lieu et place de la butée. Ainsi les deux extrémités des éléments de caniveau, après encliquetage de leur annelure respective sur le bossage correspondant de la pièce

d'assemblage, sont maintenues en compression contre le joint et réalisent un raccordement étanche.

Le procédé d'assemblage décrit pour la pièce d'assemblage peut tre extrapolé a des pièces de fonction différente telles que les naissances d'évacuation, les pièces de piquage, les fonds, etc.

Dans le cas d'une naissance d'évacuation, l'écartement entre les bossages est nettement agrandi par rapport à la pièce d'assemblage précédemment décrite, afin d'accueillir latéralement et verticalement l'orifice d'une canalisation d'évacuation des eaux ou un passage dérivé de câbles. La butée centrale est alors supprimée et peut tre remplacée par des butées parallèles disposées de part et d'autre de 1'orifice.

Dans le cas d'un fond, les bossages sont alors issus de l'une des faces, côté conduit d'écoulement du caniveau, et sont encliquetés, comme décrit précédemment, dans les annelures d'extrémité correspondantes de l'élément de caniveau à obturer.

Ainsi grâce à un procédé simple d'assemblage d'éléments de caniveau annelés et à l'aide de pièces d'assemblage rapide à mettre en oeuvre, il est possible d'obtenir un caniveau de grande longueur dont le nombre de pièces requises pour sa mise en oeuvre est extrmement réduit, mme si la configuration du terrain impose une pente pour l'écoulement des eaux.

D'autres détails et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture qui va suivre d'un exemple non limitatif de l'invention faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels :

la figure 1 est une vue en perspective d'un élément de caniveau de drainage conforme à l'invention, la figure 2 est une vue de côté d'une feuillure ondulée, la figure 3 est une coupe selon A-A de la figure 2, la figure 4 est une coupe d'une feuillure de type classique, la figure 5 est une coupe d'un profilé fermé extrudé et annelé avant la découpe longitudinale, la figure 6 est une vue en perspective matérialisant la coupe longitudinale permettant l'obtention de deux éléments de caniveau sans pente, la figure 7 est une vue identique a la figure 6 mais pour l'obtention de deux éléments de caniveau à pente, la figure 8 est une représentation d'un système complet de caniveau a pente constitué d'éléments de caniveau suivant l'invention, la figure 9 est une vue en perspective d'un élément de caniveau annelé conforme a l'invention, la figure 10 : est une vue en perspective d'une barrette de fixation, les figures lia et llb : sont des vues en perspective d'un élément de caniveau dont une barrette est en cours de pose (lla) alors que l'autre est déjà posée (llb), les figures 12a et 12b : sont des vues similaires à celle de la figure 3 mais présentant la pose de barrettes sur une variante de feuillure métallique,

la figure 13 est une vue en coupe de la grille de surface mise en oeuvre et verrouillée sur le caniveau, la figure 14 est une vue en perspective montrant la coupe transversale des annelures d'extrémité et un détail de l'évidement de la semelle d'un élément de caniveau, la figure 15 est une vue en perspective d'une pièce d'assemblage conforme à l'invention et munie d'une butée centrale, la figure 16 est une vue similaire à la figure 3, mais la butée centrale est remplacée par un joint élastomère, la figure 17 est une vue en perspective de deux éléments de caniveau en cours d'assemblage, les figures 18-19 sont des vues en perspective de pièces accessoires mettant en oeuvre le procédé suivant l'invention.

L'élément de caniveau extrudé 1 représenté sur la figure 1 est destiné à la réalisation d'un caniveau de drainage enterré. Il se présente sensiblement sous la forme d'un conduit en"U"constituant le corps 1 du caniveau dont les branches 2-2's'étendent verticalement, et dont le fond 3 est arqué.

Les branches 2-2'sont lisses mais revtues extérieurement d'annelures 4,4'a savoir d'ondulations, qui sont ménagées verticalement sur une partie de la hauteur des faces extérieures des dites branches. Ces ondulations 4,4'sont ouvertes en partie haute et fermées en partie basse pour tenir compte des contraintes de fabrication. Toutefois l'on pourrait sans faire novation prévoir d'ouvrir ou de fermer ces extrémités.

La semelle du caniveau est constituée d'une zone d'appui 5 qui s'étend sous toute la longueur du fond 3 dépourvu d'annelures et sert d'assise pour le caniveau dans le fond de tranchée. Cette plaque de base ou zone d'appui formant semelle 5 est constituée de deux extrémités saillantes 6-6' comprenant chacune une nervure de rigidification 16-16' partant en oblique du dessous de la partie inférieure des branches verticales 2-2'du"U"jusqu'à une paroi horizontale 7 formant appui au sol. Ces extrémités 6-6'ménagent avec les parties inférieures desdites branches verticales 2-2'deux embrèvements latéraux 8-8'qui, apres coulage et solidification de béton dans la tranchée autour du caniveau, servent à maintenir fermement ce dernier et Ici lui éviter tout déplacement dû aux contraintes engendrées a partir de la surface du sol par le passage des véhicules notamment.

Afin de rigidifier la zone d'appui du caniveau, il est prévu des entretoises 17-17'reliant le fond 3 du caniveau a la paroi horizontale 7 d'appui au sol. Toutefois l'on pourrait également en variante et comme représenté sur la figure 5, envisager une zone d'appui massive formant semelle 5-5', c'est-à-dire non cloisonnée intérieurement, avec toutefois les inconvénients inhérents au coût de la matière supplémentaire requise.

Le caniveau qui est obtenu par extrusion d'une matière thermoplastique, en PVC dans le présent exemple, reçoit de manière connue en soi sur les bords supérieurs de ses branches une feuillure métallique 10 de maintien d'une grille de surface. Cette feuillure en forme de"h"est obtenue par pliage d'une feuille métallique. Elle peut tre ondulée sur au moins l'une de ses ailes inférieures 11 comme représenté sur les figures 2 ou 3, et reprendre alors sur une certaine surface de la branche verticale adjacente 2-2'les efforts de flambage induits par les sollicitations mécaniques du produit in situ. Elle peut tre également et comme représenté sur les figures 1 et 4, de type classique, c'est-à-dire sans

ondulation. Dans ce cas, elle vient pincer l'extrémité supérieure côté conduit de la branche verticale adjacente et enserrer les parties saillantes vers l'extérieur des annelures 4-4'. A cette fin l'extrémité inférieure côté annelures de la feuillure 10 est dotée d'un pli longitudinal 12 évitant toute extraction accidentelle après pose.

Pour la fabrication d'un caniveau conforme à l'invention, il est fait appel et comme représenté sur la figure 5, à un profilé fermé 13 sensiblement de forme ovale et muni en partie supérieure et inférieure d'une zone d'appui formant semelle 5-5'adjacente.

Le profilé 13 doté des semelles adjacentes 5-5'est obtenu par extrusion de PVC, puis annelé en sortie de l'extrudeuse à l'aide d'une chenille sur au moins une partie des côtés latéraux du profilé. Le profilé 13 est ensuite découpé longitudinalement comme représenté sur les figures 5 à 7, en deux éléments de caniveau 14-14'qui sont alors coupés transversalement à la longueur souhaitée.

La découpe longitudinale peut s'effectuer par tout moyen approprié aux matières thermoplastiques. Dans le présent exemple il a été fait appel à une scie (non représentée) asservie à la vitesse d'extrusion du profilé.

Sur la figure 6, le trait de scie S est effectué parallèlement aux plans des deux zones d'appui formant semelle 5-5'. L'on obtient alors deux éléments de caniveau 14-14'sans pente puisque les branches verticales 2-2' présentent une hauteur constante.

Sur la figure 7, le trait de scie S'est effectué obliquement par rapport aux plans des deux zones d'appui formant semelle 5-5', c'est-à-dire que la scie se déplace latéralement d'une position médiane vers une position latérale optimale. La pente ainsi réalisée découle de la différence de hauteur

entre les extrémités des branches d'entrée El et de sortie E2 du caniveau et des lors que ces branches verticales 2-2' affleurent la surface du sol.

On a représenté sur la figure 5 les traces B-B et C-C des traits de coupe respectivement en position optimale et médiane correspondant aux hauteurs extrmes et moyennes de deux éléments de caniveau identiques (ai-ai,bi-bi,..., hI-hIi) représentés en position linéaire dans un système complet de deux caniveaux à pente I et II selon la figure 8.

Lorsque la scie longitudinale se déplace de la position médiane C-C vers la position optimale B-B et que l'on recoupe transversalement en longueur standard les deux éléments séparés constitutifs du profilé fermé, on recompose, par adjonction des éléments accouplés selon la figure 8, deux linéaires de caniveau à pente de longueur L constitués des éléments unitaires"ai"a"hI"sur le premier linéaire et "ai"à"hi"pour le deuxième linéaire.

Comme il va de soi, l'invention n'est pas limitée à ltexemple de réalisation de l'élément précédemment cité ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes d'exécution. C'est ainsi que la surface intérieure du profilé 13 pourrait présenter une section hemi-elliptique, ou que l'on pourrait faire appel à une combinaison de matières thermoplastiques différentes, voire pour certaines couches à l'utilisation de plastique recyclé.

L'élément de caniveau extrudé représenté sur la figure 9 est similaire à celui de la figure 1 et les mmes éléments sont indiqués avec les mmes références.

Une feuillure 10 en forme de"h"obtenue par pliage d'une feuille métallique vient pincer l'extrémité supérieure côté conduit de la branche verticale adjacente 2 et enserrer les parties saillantes vers l'extérieur des annelures 4. On

remarque notamment que les annelures 4 ont été tronquées côté externe par un rainurage longitudinal 15. Ce rainurage 15, et comme représenté sur les figures 9,11 et 12, est parallèle au trait de coupe S, S'pratiqué lors du sciage longitudinal de l'extrémité supérieure des branches 2-2'du caniveau pour séparer le profilé extrudé fermé 13 en deux éléments de caniveau 14-14'identiques ou complémentaires. Il permet l'encliquetage d'un pli longitudinal 12 ménagé sur l'extrémité inférieure côté annelures 4 de la feuillure métallique 10.

Pour l'obtention d'un tel rainurage 15 conjointement au trait de coupe S, S'longitudinal pratiqué sur l'extrémité des branches 2-2'du caniveau, il est fait appel a un train de scies dont les deux lames effectuant le rainurage 15 sont disposées de part et d'autre de la lame traversante réalisant le sciage longitudinal de l'extrémité des branches 2-2'du caniveau.

Afin d'éviter de trop fragiliser les annelures 4 lors du rainurage, les lames de scie pratiquent dans celles-ci un évidement de l'ordre de 2 à 5 mm sur une profondeur de l'ordre de 5 mm.

Comme représenté sur les figures 9, lla, llb, 12a et 12b des séries de trous ou lumières traversants 9-9'sont prévues ponctuellement sur chaque branche 2-2'au débouché de certaines des ouvertures réalisées dans les annelures 4 lors du rainurage longitudinal 15. Elles sont disposées en vis à vis de trous ou lumières 9-9'sur l'autre branche 2-2'afin d'accueillir une barrette de fixation 19 verrouillable à la grille de surface et aux branches 2-2'du caniveau. Elles sont obtenues par poinçonnage, à partir de l'extérieur du conduit, de la paroi interne de l'élément de caniveau et a travers le rainurage 15 préalablement réalisé sur les annelures 4.

Comme représenté sur la figure 10, la barrette 19 est constituée d'un plat métallique comportant un orifice taraudé 21 en son centre. Cette barrette 19 est munie sur ses extrémités transversales d'ergots jumelés 20-20'et 22-22' correspondants aux trous ou lumières 9-9', et qui sont disposés dans un mme plan horizontal en prolongement de celui de la barrette 19. Ces ergots 20-20'et 22-22'sont conçus de telle manière que leurs dimensions et écartements correspondent à ceux des trous et lumières 9-9'prévus sur les branches 2-2'.

Selon une particularité de l'invention, deux ergots 22-22' d'une mme barrette 19 présentent un pliage d'extrémité 23- 23 90° vers le haut, alors que les deux ergots 20-20'de mode l'autre extrémité sont droits. Toutefois l'on pourrait tout à fait envisager de prévoir que les quatre ergots d'une mme barrette soient repliés à 90 vers le haut, ou que des bossages remplacent les pliages d'extrémité 23-23'.

Comme représenté sur la figure llb, une barrette 19 est déjà mise en oeuvre entre les deux branches 2-2'd'un élément de caniveau muni pour la compréhension d'une feuillure 10 sur la seule branche 2'alors que sur la figure lla, une deuxième barrette 19 est en cours de pose. Les ergots 22-22'sont non visibles car déjà introduits dans les trous ou lumières 9-9'. La flèche indique la rotation en position horizontale quleffectue la barrette 19 de sorte que les ergots jumelés 20-20'du côté opposé de la barrette 19 puissent tre introduits par translation dans la série de trous ou lumières non visibles prévus en vis à vis dans l'autre branche 2 de l'élément de caniveau.

En variante et comme représenté sur les figures 12a et 12b, la feuillure métallique 10 comporte une aile 24 côté intérieur au conduit, plus large que l'aile 25 côté extérieur. L'aile 24 est alors munie de séries de trous ou lumières 26-26'correspondant aux trous et lumières 9-9'

ménagés sur la branche 2'. Il en est de mme pour la feuillure 10 disposée sur l'autre branche 2 du caniveau. La barrette 19 vient ainsi s'engager par ses ergots d'extrémité 20,20'et 22,22'dans les orifices ménagés dans la feuillure 10 et dans la branche 2-2'. La feuillure 10 est alors maintenue sur l'extrémité des branches 2,2'du caniveau intérieurement par l'action de la barrette 19 et extérieurement par le rainurage 15, ce qui renforce considérablement la résistance à l'arrachement lors du passage des charges roulantes de surface.

On a représenté sur la figure 13 le mode de verrouillage d'un tel ensemble : élément de caniveau 1, barrette 19, grille de surface 27.

Une vis 28 vient traverser un trou lisse 29 disposé au milieu de la grille 27 et vient se visser à partir de la surface du sol dans le trou taraudé central 21 de la barrette 19. Les ergots 20-20'et 22-22', disposés dans leurs trous ou lumières respectifs, sont alors tirés vers le haut par le vissage central et fermement verrouillés dans leurs logements grâce à la présence des pliages 23-23'ou bossages précédemment décrits.

Pour le démontage ultérieur de la grille 27, le dévissage de la vis 28 permet de libérer cette dernière mais n'affecte pas le positionnement des barrettes 19 qui restent en place dans leurs logements.

Comme le révèle une observation de la figure 14, l'extrémité de la double paroi externe de chaque paroi verticale est scié transversalement pour désolidariser la paroi annelée 4 de la paroi interne du caniveau formant branches 2-2'du caniveau. On crée ainsi une ouverture 29-29'de l'ordre de 2 à 3 mm donnant accès a une chambre creuse 30 ménagée à l'intérieur de la double paroi, dans laquelle vient s'encliqueter l'un des bossages 33-33'd'une pièce d'assemblage 32.

On remarque également sur une vue grossie d'une partie de la figure 14 que les évidements des extrémités des nervures de rigidification 16-16'de la double paroi de la zone d'appui formant semelle 5 du caniveau, ainsi que de la partie inférieure des annelures d'extrémité 4 sont obtenus par un détourage extérieur, de l'ordre de 15 à 20 mm de profondeur, de la paroi interne sur chaque face sciée transversalement et écartée. Ce détourage est réalisé par une deuxième scie.

On a représenté sur la figure 15 une pièce d'assemblage 32 conforme à l'invention et qui présente une forme en"U" complémentaire de la paroi lisse côté extérieur de la paroi interne de l'élément de caniveau pour faciliter le collage ultérieur. La pièce d'assemblage 32 est réalisée dans le présent exemple en PVC et comporte un double bossage droit et gauche 33-33'ménagé sur le côté extérieur de la forme en "U", sensiblement sur la moitié supérieure des parties verticales. Ces bossages 33-33'sont destinés à venir s'encliqueter, à travers les ouvertures 29-29'pratiquées dans les annelures d'extrémité, plus précisément dans la chambre creuse 30 interne à la double paroi. A cette fin, un chanfrein d'entrée 34-34'facilite l'introduction du bossage adjacent 33-33'dans l'annelure de l'élément de caniveau. Le verrouillage de la pièce d'assemblage 32, pendant le temps de séchage de la colle, est ainsi assuré par les formes mâles encliquetées dans les annelures correspondantes.

Comme représenté sur les figures 15 et 17, en partie inférieure et au milieu de sa paroi externe, la pièce d'assemblage 32 est dotée de deux excroissances latérales 35- 35'en forme d'oreilles, complémentaires de celles des extrémités de la zone d'appui formant semelle 5. Ces excroissances 35,35'font office d'obturateur des parties évidées après mise en place de la pièce d'assemblage 32 à l'extrémité de l'élément de caniveau.

La pièce d'assemblage 32 comporte également une butée centrale médiane 36 issue de sa paroi interne en"U". On remarque sur la figure 17 que la butée 36 limite la pénétration de la pièce d'assemblage 32 dans l'élément de caniveau 1 et assure les mmes fonctions pour l'élément de caniveau 1'prt a tre encliquete.

Selon une variante de l'invention et comme représenté sur la figure 16, la butée centrale a été remplacée par une rainure centrale 37 dans laquelle on vient encastrer un joint élastomère 38. Après encliquetage des deux éléments de caniveau 1-1'sur la pièce d'assemblage 32, l'ensemble ainsi constitué est maintenu en compression contre le joint 38 et permet l'obtention d'un raccordement étanche tant vis a vis des eaux canalisées que des eaux pénétrantes. On obtient alors un raccordement dit à joint et dépourvu de tout collage.

On remarque enfin sur les figures 15 et 16 que les bossages 33-33'présentent dans leur hauteur toute une série d'encoches horizontales 39 découpant à intervalles réguliers chacun des deux bossages en de multiples sections 40. Il est ainsi possible de régler la hauteur des parties verticales de la pièce d'assemblage sur celle des branches 2-2'des éléments de caniveau adjacents. Cette opération peut tre effectuée avant ou après la pose par tout moyen approprié du type sciage ou coupe.

Pour la réalisation des pièces accessoires d'assemblage requises pour compléter le caniveau, on utilise et comme représenté sur les figures 18 et 19, des pièces complémentaires mettant en oeuvre le procédé d'assemblage tel que précédemment décrit.

Dans le cas d'une naissance d'évacuation 41 et comme représenté sur la figure 18, il est fait appel à une pièce en "U"dont l'écartement entre les bossages 33-33'est nettement

agrandi afin d'accueillir latéralement ou verticalement 1'orifice d'une canalisation d'évacuation 42. Deux butées parallèles 43-43' (raccord à coller) ou joints toriques (raccord a joint) sont alors disposées de part et d'autre de cet orifice et en lieu et place de la butée ou du joint central.

Dans le cas d'un fond 44 et comme représenté sur la figure 19, deux bossages 33-33'sont alors issus de la face côté conduit d'une plaque 45 reprenant sensiblement le profil du caniveau 1. Les bossages 33-33'sont encliquetes comme décrit précédemment dans les deux annelures d'extrémité de l'élément de caniveau à obturer.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent tre apportées par l'homme du métier à l'invention telle que décrite et représentée, sans sortir toutefois de son cadre.