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Patent Searching and Data


Title:
CONTAINER CAP WITH MEANS FOR HANGING A CONTAINER FROM A SUPPORTING ROD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/033814
Kind Code:
A1
Abstract:
A container cap including a skirt (2) with an open lower end (2c) for fitting same onto a container, and a substantially planar top surface (2d) with diametrically opposed bearing portions (5a) on either side of the central axis (2a) of the skirt, and hooking means for hanging the cap from a supporting rod. The hooking means include at least two rod-engaging points below the plane of the top surface of the skirt, and consist of a hook contained within the space defined by the skirt (2), and an elongate and preferably L-shaped channel is provided in the cap for inserting the rod through the top surface (2d) of the skirt and guiding it into the hook.

Inventors:
DUMORTIER MICKAEL (AR)
BOISSY CHRISTOPHE (FR)
Application Number:
PCT/FR1997/000414
Publication Date:
September 18, 1997
Filing Date:
March 10, 1997
Export Citation:
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Assignee:
DECATHLON SA (FR)
DUMORTIER MICKAEL (AR)
BOISSY CHRISTOPHE (FR)
International Classes:
B65D51/24; B65D83/14; (IPC1-7): B65D83/40; B65D51/24
Foreign References:
EP0314891A11989-05-10
US4258857A1981-03-31
DE9108514U11992-01-09
US5373953A1994-12-20
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Capot pour récipient comprenant une jupe (2) avec une face inférieure ouverte (2ç) pour son adaptation sur un récipient, et une face supérieure (2d) sensiblement plane présentant des portions d'appui diamétralement opposées par rapport à l'axe central (2a) de la jupe, et des moyens d'accrochage pour la suspension du capot sur une broche qui présentent, en deçà du plan de la face supérieure de la jupe, au moins deux points d'appui espacés pour la broche, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage se présentent sous la forme d'un crochet intégré dans le volume délimité par la jupe (2), et en ce qu'un passage longiligne est prévu dans le capot pour introduire la broche par la face supérieure (2ç) de la jupe et pour la guider jusqu'au crochet.
2. Capot selon la revendication 1 caractérisé en ce que le passage longiligne possède un profil sensiblement en L.
3. Capot selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que le passage longiligne présente une largeur I sensiblement constante.
4. Capot selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce qu'il comporte une paroi tranversale inférieure (5b) sous le crochet, en ce que le crochet présente une surface d'appui (8a ; 23ç) pour une broche, et en ce qu'une lumière (13 ; 27) est pratiquée dans la paroi inférieure (5b) sous la surface d'appui (8a ; 23ç).
5. Capot selon la revendication 4 caractérisé en ce que le crochet est formé par une languette (23), et en ce que la lumière (27) correspond sensiblement à la projection de la languette (23) sur la paroi inférieure (5b).
6. Capot selon la revendication 5 caractérisé en ce que la longueur (L) de la languette (23) est inférieure au diamètre (D) du capot, et la paroi inférieure (5b) du capot présente de part et d'autre de la languette deux portions (20a; 20b) de rigidification de la jupe (2).
7. Capot selon l'une des revendications 2 à 6 caractérisé en ce qu'il comprend deux blocs (21 ,22) délimitant avec une paroi inférieure (5b) une partie centrale (17) en forme de U, en ce que la languette (23) s'étend dans la partie centrale (17) depuis un premier (22) des deux blocs, et en ce que le bord libre (23d) de la languette (23) délimite avec la paroi interne (18) du second bloc (21 ) et la paroi inférieure (5b) un passage longitudinal sensiblement en forme de L pour une broche.
8. Capot selon la revendication 7 caractérisé en ce que la languette (23) présentant une épaisseur (e) faible, elle est reliée pour sa rigidification à la paroi interne (19) du premier bloc (22) par au moins deux flancs verticaux (24,25).
9. Capot selon la revendication 8 caractérisé en ce que la languette (23) possède un profil en forme de vague, avec une première portion courbe (23a) orientée depuis le premier bloc (22) vers le fond de la partie centrale (17), et une seconde portion courbe (23b) orientée vers la face supérieure (2d) de la jupe (2).
10. Récipient équipé pour sa suspension sur une broche de présentoir d'un capot selon l'une quelconque des revendications 1 à 9.
11. Récipient équipé d'un capuchon de fermeture caractérisé en ce qu'il est fixé de manière amovible, pour sa suspension, à un capot selon l'une quelconque des revendications 1 à 9.
Description:
CAPOT POUR RECIPIENT COMPRENANT DES MOYENS DE SUSPENSION DU CAPOT SUR

UNE BROCHE

La présente invention concerne un capot pour récipient, qui une fois adapté sur le récipient permet de le suspendre à une broche de présentoir. Elle trouve plus particulièrement, mais non exclusivement, son application pour la présentation à la vente sur des broches de présentoir de conteneurs de produits gazeux, liquides ou pâteux, éventuellement sous pression, qui sont pourvus d'une tête de pulvérisation et communément appelés «bombes aérosols» , « atomiseurs» ou « pulvérisateurs», le capot permettant à la fois de protéger la tête de pulvérisation et de suspendre le conteneur à une broche de présentoir.

Un capot pour conteneur du type précité comporte une jupe ouverte à sa base pour permettre l'adaptation du capot sur le conteneur, et une paroi transversale supérieure permettant d'assurer la fermeture du capot.

Dans une première variante de réalisation connue.pour suspendre le conteneur muni de son capot à une broche de présentoir, on fixe une languette sur la paroi transversale supérieure du capot. Toute détérioration due au stockage, au déplacement ou à la présentation à la vente du conteneur est reportée sur la languette de suspension : le capot reste intact.

Cependant, les languettes empêchent la superposition des conteneurs, en vue de leur stockage.

Afin de pallier ce problème, il a déjà été proposé de réaliser des languettes rabattables contre la paroi supérieure transversale, ce qui rend possible le gerbage des conteneurs.

Qu'ils soient pourvus de languettes fixes ou rabattables, les capots selon la première variantes soulèvent plusieurs problèmes :

- la languette est fragile et est susceptible d'être facilement arrachée, ce qui d'une part empêche de présenter le produit sur une broche, et d'autre part peut endommager la paroi supérieure transversale du capot ;

- la broche n'ayant qu'un seul point d'appui sur le capot au niveau de la languette, une fois le conteneur installé sur une broche de présentoir, celui-

ci n'est pas stable, mais est susceptible de basculer dans l'axe de la broche à la moindre sollicitation ;

- la languette rapportée est inesthétique.

Dans une deuxième variante connue, pour éviter tout endommagement du conteneur, des conditionnements plastiques, communément appelés «blisters», ont été proposés. Ces conditionnements sont moulés suivant la forme du conteneur et permettent de l'envelopper entièrement. Ils disposent en outre d'une patte de surface plane dans laquelle une ouverture pour le passage de la broche est pratiquée.

A l'exception des problèmes de détérioration du capot, ces conditionnements plastiques présentent tous les inconvénients susmentionnés, auxquels s'ajoutent les inconvénients suivants :

- le coût de fabrication de tels conditionnement est plus onéreux; - Le conteneur muni de son capot et emballé dans son conditionnement plastique, est plus volumineux, ce qui d'une part impose un plus grand écartement entre broches de présentoirs adjacentes, et d'autre part diminue le nombre conteneurs susceptibles d'être installés sur une broche de présentoirs ; il en résulte en définitive que le nombre de conteneurs pouvant être présentés à la vente dans un rayonnage est moins important.

Dans une troisième variante connue et décrite dans le brevet US-A-

4,258,857, on a proposé de réaliser directement dans le capot du conteneur un passage pour la broche de présentoir. Dans ce document, ce passage se présente sous la forme d'un canal central rectiligne traversant de part en part le capot.

Cette troisième solution permet de pallier tous les inconvénients s, smentionnés. Notamment la suspension du conteneur sur une broche est stable, étant donné que le canal offre à la broche au moins deux points d'appui espacés, ce qui permet d'éviter tout risque de balancement du conteneur suspendu dans le sens de la broche. Les conteneurs munis de leur capot peuvent être empilés en vue de leur stockage, sachant que la

paroi transversale supérieure offre un bord périphérique apte à venir coopérer avec le fond d'un récipient et à lui servir de support stable. L'accrochage du conteneur sur une broche est en outre fiable.

En revanche, cette solution présente le principal inconvénient suivant. Dans le but d'éviter que les produits suspendus à une broche ne se décrochent accidentellement, notamment lorsque la broche est fortement chargée, les broches de présentoirs soit présentent une extrémité coudée vers le haut, soit sont équipées d'une butée au niveau de leur extrémité. Or le canal de suspension prévu dans le capot selon la troisième solution oblige l'utilisateur à enfiler successivement sur une broche, ou à retirer les conteneurs d'une broche, en les faisant glisser par l'extrémité de la broche. Il en résulte que les conteneurs peuvent être enfilés uniquement sur des broches dont l'extrémité présente un encombrement vertical inférieur à la section du canal. II convient de remarquer que ce problème ne se pose pas dans les première et deuxième variante susmentionnées, pour lesquelles les moyens de suspension (languette rapportée ou patte de suspension) offrent un unique point d'appui à la broche. En effet, dans ces deux variantes, même si pour enfiler sur une broche ou retirer d'une broche un conteneur, on est obligé de le faire passer par l'extrémité de la broche, il est toujours possible de faire pivoter le conteneur par rapport à son unique point d'appui sur la broche, et par là-même grâce à ce pivotement, de retirer ou d'enfiler le produit par l'extrémité de la broche, quel que soit l'encombrement en hauteur de la broche au niveau de son extrémité par rapport à la dimension de l'ouverture de passage de la broche dans la languette ou la patte de suspension. Dans la troisième solution, le canal offrant deux points d'appui espacés pour la broche pour une suspension stable du conteneur, un tel pivotement par rapport à la broche est très limité, si ce n'est impossible.

Dans une quatrième variante connue et décrite dans le modèle d'utilité allemand DE-U-91 08 514, on a déjà proposé de réaliser un capot comportant une fente latérale rectiligne en forme de U, qui est réalisée

dans la jupe du capot en étant inclinée vers le bas depuis le centre du capot, et dont le fond a pour fonction de servir de logement à la broche de présentoir. Cette solution permet de pallier l'inconvénient précité inhérent à la troisième variante susmentionnée, étant donné que l'on peut suspendre le conteneur équipé de son capot directement sur la broche sans passer par l'extrémité de la broche.

En revanche cette solution présente les principaux inconvénients supplémentaires suivants :

- la mise en place ou le retrait d'un conteneur d'une broche nécessitent de faire subir au conteneur une translation dans la direction d'inclinaison de la fente latérale ; il en résulte une perte de place dans les rayonnages, comparativement par exemple à la solution de la troisième variante, étant donnée que les broches de présentoir doivent être suffisamment espacées les unes des autres, aussi bien dans une direction verticale que dans une direction horizontale pour permettre le passage du conteneur lors de sa mise en place ou de son retrait d'une broche ;

- l'accrochage du conteneur sur une broche n'est pas fiable, le conteneur risquant de se décrocher en cas de pivotement, même de faible amplitude, dans un plan vertical selon l'axe de la broche ; il y a donc un risque important que l'on décroche accidentellement des conteneurs en manipulant des articles suspendus sur des broches voisines ;

- dans la variante illustrée et décrite dans ce modèle d'utilité allemand, la paroi supérieure au niveau de la fente suit la même inclinaison que la fente, ce qui d'une part la rend inapte au gerbage des conteneurs, et d'autre part rend le capot impossible à mettre en oeuvre sur les lignes automatisées usuelles pour la mise en place automatique des capots sur les conteneurs; en effet dans ces lignes automatisées un vérin vient exercer une pression sur la face supérieure du capot pour l'emboîter sur le récipient, et il est donc impératif que le bord supérieur de la jupe du capot offre un contour d'appui symétrique pour le vérin, en sorte de ne pas déséquilibrer le capot lors de sa mise en place sur le conteneur.

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Il serait certes en théorie envisageable d'adapter le capot du modèle d'utilité précité en réalisant une paroi supérieure plane permettant le gerbage des conteneurs et leur mise en oeuvre sur des lignes automatisées usuelles. Cependant ceci conduirait à prévoir un ecartement en hauteur entre broches encore plus important pour permettre le passage de la paroi supérieure transversale.

Pour augmenter la fiabilité de l'accrochage sur la broche, il est également prévu dans le modèle d'utilité allemand DE-U-91 08514 d'ajouter une saillie, ou un aimant ou un ressort dans la fente, mais cette solution complique la réalisation du capot ainsi que son utilisation pour suspendre le conteneur sur une broche, et s'avère en pratique inadaptée.

Enfin, pour augmenter la fiabilité de l'accrochage il serait envisageable de prévoir une fente pour l'introduction de la broche possédant une inclinaison plus importante. Cependant, l'augmentation de la fiabilité d'accrochage se ferait dans ce cas au détriment encore une fois de l'écartement en hauteur entre broches.

Le but de l'invention est de proposer un capot pour la suspension d'un récipient sur une broche de présentoir, qui présente tous les avantages des capots des troisième et quatrième solutions susmentionnées sans présenter les inconvénients inhérents à chacune de ces solutions, c'est-à- dire principalement un capot qui permet une suspension stable et fiable du récipient, qui permet à un utilisateur de facilement accrocher ou décrocher le récipient d'une broche de présentoir, qui est apte à être enfilé sur une broche quel que soit la forme et l'encombrement en hauteur de l'extrémité de la broche, qui permet de conserver un ecartement réduit entre les broches du présentoir sensiblement identique à celui obtenu avec la troisième variante, qui permet de mettre en place les capots sur les récipients sur des lignes automatisées usuelles de montage, et qui permet accessoirement le gerbage des récipients. Le capot selon l'invention est connu par le brevet US-A-4,258,857 en ce qu'il comprend une jupe avec une face intérieure ouverte pour son

adaptation sur un récipient, et une face supérieure sensiblement plane présentant des portions d'appui diamétralement opposées par rapport à l'axe central de la jupe, et des moyens d'accrochage pour la suspension du capot sur une broche qui présentent, en deçà du plan de la face supérieure de la jupe, au moins deux points d'appui espacés pour la broche.

De manière caractéristique selon l'invention, les moyens d'accrochage se présentent sous la forme d'un crochet intégré dans le volume délimité par la jupe, et un passage longiligne est prévu dans le capot pour introduire la broche par la face supérieure de la jupe et pour la guider jusqu'au crochet.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après de trois variantes de réalisation d'un capot pour récipient se présentant sous la forme d'un conteneur cylindrique, laquelle description est donnée à titre d'exemple non limitatif et en référence au dessin annexé sur lequel :

- La figure 1 est une vue en perspective, de côté, d'une première variante de réalisation d'un capot selon l'invention monté sur un conteneur cylindrique,

- La figure 2 est une vue en perspective du capot de la figure 1 , vue de dessous,

- La figure 3 est une vue en perspective d'une deuxième variante de réalisation plus perfectionnée d'un capot selon l'invention disposé sur un conteneur cylindrique,

- La figure 4 est une vue en coupe transversale du capot de la figure 3 suspendu à une broche de présentoir B,

- La figure 5 est une vue de dessus du capot des figures 3 et 4,

- et la figure 6 est une vue en perspective d'une deuxième variante simplifiée d'un capot de l'invention monté sur un conteneur cylindrique.

Dans les trois variantes de réalisation illustrées sur les figures annexées, le capot 1 comprend une jupe 2 cylindrique d'axe central 2a, constituée d'une paroi latérale 2b cylindrique dont la face inférieure 2ç est

ouverte en sorte de permettre le montage du capot sur la partie supérieure d'un conteneur A et. dont la face supérieure 2d peut être, selon le cas, fermée (variante des figures 1 à 5) ou ouverte (variante de la figure 6). Le capot 1 vient se fixer sur la partie supérieure du conteneur A par tout moyen approprié connu de l'homme du métier, et par exemple par clipsage du bord inférieur de la jupe 2 sur le haut du conteneur. Dans une autre variante, le conteneur A et la jupe 2 du capot pourront être conçus de telle sorte que le capot vienne se visser sur la partie supérieure du conteneur A. Une fois le capot 1 monté sur le conteneur A, la partie inférieure 3 de la jupe 2 délimite un logement intérieur pour le haut du conteneur A, et notamment pour le mécanisme de distribution (non représenté) du produit stocké dans le conteneur.

Dans tous les exemples illustrés, la forme du conteneur, et par là- même la forme de la jupe qui est adaptée à celle du conteneur, est cylindrique, ce qui correspond à la forme la plus courante dans le domaine des conteneurs du type bombes aérosols, atomiseurs ou pulvérisateurs.

L'invention n'est toutefois pas limitée à cette forme particulière de conteneur mais pourra trouver son application à toute forme connue de conteneur. Ainsi, la jupe 2 du capot 1 pourra pour son adaptation sur un conteneur, avoir en section une forme polygonale quelconque, ou encore avoir une forme en section qui soit ovale.

Conformément à l'invention, dans les trois variantes illustrées, le capot 1 comprend, dans sa partie supérieure 4, pour sa suspension sur une broche de présentoir, un crochet qui est intégré dans le volume délimité par la jupe 2, c'est-à-dire un crochet qui ne fait pas saillie par rapport à la face extérieure de la paroi latérale 2b de la jupe, ou par rapport aux faces inférieure 2ç et supérieure 2d de la jupe 2. Dans la suite de la description la partie supérieure 4 du capot sera appelée tête d'accrochage. En outre, selon une caractéristique essentielle de l'invention, dans chaque variante, le capot 1 comporte un passage longiligne qui permet d'introduire la broche de présentoir par la face supérieure 2d de la jupe, et dont la fonction est de

guider la broche par rapport au capot jusqu'au crochet. La conception du crochet et du passage longiligne est différente pour chaque variante, et va à présent être détaillée pour chaque variante.

Dans la première variante de réalisation illustrée aux figures 1 et 2, la face supérieure 2d de la jupe 2 est fermée par une paroi extremale 5a sensiblement plane et transversale à l'axe 2a. Un canal 6 de préférence cylindrique ou partiellement cylindrique (c'est-à-dire d'une forme complémentaire aux broches cylindriques de présentoir), d'axe 7 ci-après appelé axe de suspension, est réalisé dans la tête d'accrochage 4, la traversant diamétralement de part en part. Le canal 6 présente un diamètre égal ou légèrement supérieur au diamètre des broches de présentoir, c'est- à-dire varie entre 5 mm et 2 cm et de préférence entre 8 mm et 1 cm.

Une rainure verticale 9 d'axe longitudinal 9a parallèle et décalé par rapport à l'axe 7 de suspension, est réalisée dans la tête d'accrochage 4. Le fond 10 de la rainure 9 arrive au niveau du plan horizontal tangent au canal 6 cylindrique. Une rainure sensiblement horizontale 11 dont le fond est constitué par une paroi transversale inférieure 5b est ménagée dans le capot de manière à mettre la rainure 9 verticale et le canal 6 en communication. De cette manière, un passage longitudinal est ménagé pour la broche, depuis la paroi extremale supérieure 5a jusqu'au canal 6 en passant successivement par les rainures 9 puis 11. L'ensemble des rainures 9 et 11 et du canal 6 présente, en vue de côté, un profil en forme générale de L.

Les rainures verticale 9 et horizontale 11 forment le passage longiligne permettant à la broche d'accéder et d'être guidée jusqu'au canal 6. De préférence, la largeur I de ces deux rainures sera sensiblement identique et au moins égale au diamètre des broches standards de présentoir.

Dans la variante qui vient d'être décrite, la paroi 5a au niveau du canal 6 forme une crochet de suspension 8 intégré à la tête d'accrochage 4, et comportant une surface d'appui 8a apte à coopérer avec la broche, et

de longueur égale au diamètre de la jupe 2. Lorsque le capot est disposé sur la broche, ce dernier est suspendu de manière stable, la broche prenant appui le long de la surface d'appui 8a. On évite ainsi les risque de basculement du conteneur dans le sens longitudinal de la broche. Dans l'exemple illustré, le crochet de suspension 8 est situé dans le plan de symétrie vertical de la jupe 2, ce qui permet de maintenir l'axe longitudinal du conteneur cylindrique A dans un plan vertical, lorsque ce conteneur est suspendu à une broche de présentoir, par l'intermédiaire de son capot 1. La suspension d'un conteneur équipé de son capot 1 sur une broche de présentoir est réalisée de la manière suivante. On présente le conteneur recouvert de son capot par rapport à la broche de telle sorte que l'entrée de la rainure 9 se trouve alignée et à l'aplomb de la broche ; on introduit et on fait glisser la broche dans la rainure 9 en levant le conteneur jusqu'à ce que la broche de présentoir vienne au contact du fond 10 de la rainure 9 ; on déplace le conteneur latéralement en sorte de faire glisser la broche dans la rainure horizontale 11 , jusqu'à ce que la broche pénètre dans le canal 6 ; puis on fait légèrement redescendre le conteneur, en sorte d'amener la surface d'appui 8a au contact de la broche. Pour décrocher un conteneur d'une broche de présentoir, il suffit de réaliser les opérations ci- dessus en sens inverse.

On comprend à la lecture des opérations ci-dessus d'accrochage ou de décrochage d'un conteneur sur une broche de présentoir que le passage longiligne formé par les rainures 9 et 11 permet avantageusement au capot d'être facilement et rapidement suspendu ou décroché depuis un point quelconque de la broche, sans qu'il soit nécessaire de faire glisser le capot par l'extrémité libre de la broche.

Conformément à une autre caractéristique de l'invention, la paroi extremale supérieure 5a du capot de la figure 1 présente un contour plan présentant des portions d'appui diamétralement opposées par rapport à l'axe central de la jupe 2 ; il s'agit principalement de la portion référencée 12a, et de la portion d'appui 12b qui a été hachurée sur la figure 1. Ces

deux portions d'appui 12a, 12b diamétralement opposées permettent avantageusement de monter de manière automatique le capot sur un conteneur, à l'aide d'un vérin dont la tige est pourvue à son extrémité libre d'une surface de pression apte à venir s'appliquer au moins sur les deux portions d'appui 12^ 12b de la face supérieure 2d du capot. Dans l'hypothèse où le capot ne comporterait pas ces deux portions d'appui diamétralement opposées, une telle opération de montage automatique ne serait pas possible, car on viendrait déséquilibrer le capot lors de son montage, sous l'action de la pression du vérin. En outre, lorsque le fond du conteneur A est parfaitement plan, ou lorsqu'il présente un léger renfoncement ayant un diamètre légèrement supérieur au diamètre de la jupe, les portions d'appui diamétralement opposées de la face supérieure 2d peuvent avantageusement servir de portions d'appui pour le fond d'un conteneur, et par là-même rendent avantageusement possible l'empilage des conteneurs équipés de leur capot les uns au-dessus des autres en vue de leur stockage.

Dans la variante de la figure 1 , une lumière 13 circulaire, d'axe vertical central, est réalisée dans la tête 4 d'accrochage, et plus précisément dans la paroi 5b, de manière à mettre l'intérieur de la partie inférieure 3 de la jupe en communication avec le canal 6 cylindrique. Elle permet de réaliser une économie de matière et d'alléger le capot.

Par ailleurs, dans le procédé de fabrication des capots, un tri est réalisé au moyen d'une soufflerie. Le dispositif de fabrication conduit le fluide ou l'air soufflé dans la jupe du capot. La paroi du crochet 8 constitue un obstacle au passage du fluide ou de l'air et le capot est ainsi soulevé et transporté par celui-ci. C'est pourquoi, il est nécessaire que la plus grande dimension de la lumière 13 soit réalisée de telle sorte qu'elle soit recouverte par le crochet 8.

La partie inférieure 3 de la jupe 2 est munie d'un bourrelet 14 annulaire faisant saille par rapport à la surface interne de la jupe 2 et susceptible de prendre appui sur le bourrelet correspondant du conteneur.

Le bourrelet 14 présente, par exemple, une hauteur d'environ O,2mm et une épaisseur d'environ 1 mm.

Le bourrelet 14 est renforcé par des ergots 15 triangulaires dont l'un des côtés est accolé à la jupe 2 et l'autre au bourrelet 14. Les ergots 15 sont répartis de manière homogène tout le long du bourrelet 14 : ils sont susceptibles d'avoir des dispositions différentes et variées. Ils présentent, par exemple, une hauteur de 2mm et une largeur de O,8mm.

Des saillies 16, de forme oblongue, peuvent être prévues en- dessous du bourrelet 14 et réparties uniformément ou de manière différente le " long de la circonférence interne de la jupe 2. Elles sont destinées à prendre également appui sur des moyens correspondants sur le conteneur en vue de renforcer la fixation du capot sur celui-ci. Elles présentent, par exemple, une épaisseur d'environ O,5mm.

Selon une variante plus perfectionnées illustrée au figure 3 à 5 , le capot 1 comporte une partie centrale 17 dont le profil en coupe dans un plan vertical présente une forme en U. La partie centrale 17 est constituée de deux parois verticales 18,19, et d'un fond 20, reliés par des surfaces arrondies. Chaque paroi verticale 18,19 délimite avec la paroi cylindrique 2b de la jupe 2 et la paroi extremale supérieure 5a , deux blocs respectivement 21 ,22, diamétralement opposés par rapport à l'axe central 2a de la jupe 2, et présentant en coupe selon un plan horizontal une forme en demi-lune. Les faces supérieures en demi-lune des deux blocs 21 ,22 forment deux portions d'appui diamétralement opposées, qui sont comparables aux portions d'appui 12a et 12b de la variante des figures 1 et 2, et apportent les même avantages précédemment décrits.

Sur les figures 3 à 5, une languette 23 est prévue pour former un crochet de suspension intégré de faible épaisseur e, comparable en pratique à l'épaisseur de la paroi latérale 2b de la jupe cylindrique 2. Cette languette s'étend depuis le bloc 22, et dans l'exemple illustré depuis l'arête rectiligne 22a de la face supérieure en demi-lune du bloc 22. De préférence la languette 23 présente un profil en forme de vague (figure 4), avec depuis

le bloc 22 une première portion courbe 23a orientée vers le fond 20, et une seconde portion courbe 23b en arc de cercle orientée vers le haut, et venant sensiblement tangenter le plan des faces supérieures en demi-lune des deux blocs 21 et 22. La face inférieure 23ç de la seconde portion 23b est destinée à servir de surface d'appui pour une broche B de présentoir (figure 4). Selon une autre variante de réalisation de l'invention, cette surface d'appui 23ç pourrait être évidée par endroits pour former des doigts surfaciques parallèles de forme identique susceptibles de remplir la même fonction. La forme en vague de la languette 23 permet avantageusement de lui conférer une meilleur rigidité. Néanmoins pour augmenter la rigidité de la languette 23, celle-ci est de préférence reliée à la paroi verticale 19 du bloc 22 par deux flancs verticaux 24,25, orientés transversalement au plan 19. En outre, des nervures 26 de soutien de la languette 22 sont plus particulièrement réalisées dans la première portion courbe 23a.

Dans la variante des figures 3 à 5, la face interne 18a de la paroi verticale 18, et le fond 20 de la partie centrale 17 en forme de U délimitent avec le bord libre 23d de la languette 22 un passage longiligne en forme de L, pour la broche B de présentoir. Dans la variante des figures 3 à 5, une lumière 27 est pratiquée dans le fond 20 de la partie centrale 17 en forme de U. Cette lumière 27 apporte les même avantages précédemment décrits pour la lumière 13 de la variante des figures l et 2. En outre, cette lumière 27 présente une surface rectangulaire qui correspond sensiblement à la projection de la languette 23 sur le fond 20, ce qui permet avantageusement de réduire les coûts des outillages de moulage. En effet, la lumière 27 permet aux moules supérieure et inférieure d'être accolés, et permet comparativement par exemple à la variante de la figure 1 d'éviter pour réaliser le crochet de suspension de recourir à un tiroir qui augmente le coût du moule. Selon une caractéristique additionnelle, la longueur L de la languette 23 prise dans le sens de son axe de suspension 23e est

inférieure au diamètre D de la jupe 2, et le fond 20 de la partie centrale 17 comporte deux portions 20a et 20b reliant les deux parois 18 et 19 des deux blocs 21 ,22 de part et d'autre de la languette 23. Ces deux portions 20a et 20b permettent, malgré la présence de la lumière 27, de conserver à la jupe 2 du capot une très bonne rigidité dans une direction transversale à l'axe de suspension 23e. La rigidité de la jupe dans une direction parallèle à l'axe de suspension 23ç est quant-à-elle conférée par les deux blocs 21 ,22 en demi-lune.

Si l'on se réfère à la figure 4, des saillies 28 comparables aux saillies 16 de la variante de la figure 2 sont créées à l'intérieur de la jupe 2. Des filets verticaux 29 s'étendent depuis le fond 20 de la partie centrale 17 jusqu'à l'extrémité inférieure de la jupe, légèrement au-dessus des saillies 28. Ces filets permettent de renforcer la structure de la jupe 2 dans sa partie inférieure 3 , et également de fixer le capot 1 sur un conteneur muni d'un bourrelet dans sa partie supérieure, l'extrémité inférieure des filets 29 formant butée pour le bourrelet du conteneur.

On a représenté à la figure 6 un capot 1 conforme à l'invention, qui correspond à une variante simplifiée du capot des figures 1et 2. Selon cette autre forme de réalisation, le capot 1 est constitué d'une jupe 2 cylindrique dont la face supérieure 2d est totalement ouverte. Dans la partie supérieure 4 de cette jupe 2 ont été pratiquées deux ouvertures 30 diamétralement opposées et deux encoches 31 en forme de L. Chaque encoche 31 s'étend depuis le bord supérieur de la jupe 2 jusqu' à l'une des deux ouvertures 30. Les deux ouvertures 30 diamétralement alignées offrent deux points d'appui espacés 30a pour la broche, et remplissent la même fonction que le canal 6 de la variante des figures 1 et 2. Les deux encoches 31 en L définissent passage longiligne pour l'introduction de la broche jusqu'aux deux portions d'appui 30a depuis la face supérieure 2d de la jupe, et remplissent ainsi la même fonction que les rainures 9 et 11 , Dans la variante de la figure 6, la face supérieure ouverte 2d de la jupe 2 se réduit au bord supérieur de la jupe, qui forme un contour plan

transversal à l'axe centrale 2a de la jupe. Ce contour pian présente comme pour les variantes des figures 1 à 5 des portions d'appui diamétralement opposées 32a et 32b remplissant la même fonction et procurant les mêmes avantage que les portions 12a et 12b de la variante des figures 1 et 2, ou encore que les faces supérieures d'appui des blocs 21 ,22 en forme de demi-lune de la variante des figures 3 à 5.

Selon un développement de l'invention, le capot selon la forme de réalisation de la figure 6 est plus particulièrement adapté pour suspendre sur une broche de présentoir un conteneur déjà fermé par un capuchon. Le capuchon revêt une forme simple : il est par exemple constitué d'une jupe cylindrique dont l'un des extrémité est ouverte et l'autre est fermée par une paroi plane, l'extrémité ouverte comportant des moyens de fixation au conteneur. Le capot est fixé de manière amovible sur le capuchon par tout moyen connu ,et par exemple par aimantation, l'utilisateur peut, par exemple, décrocher de la broche de présentoir l'ensemble capot-capuchon- conteneur, puis restituer le capot à la caisse à la sortie du magasin pour ne conserver que le conteneur muni de son capuchon.

Selon une autre variante, le capot est fixé de manière permanente à la broche de présentoir, et l'utilisateur saisit le conteneur dans son entier c'est-à-dire avec le capuchon de fermeture, le capot restant fixé à la broche de présentoir.

Dans une autre variante, le capot 1 de la figure 6 pourrait être fermé au moyen d'une paroi transversale prévue en deçà du niveau des ouvertures 30. Dans cette variante, de même que pour les variantes des figures 1 à 5, le capot fait office à la fois de capuchon de fermeture de la partie supérieure du conteneur, et de moyen de suspension du conteneur à une broche de présentoir.

Les capots de l'invention seront de préférence des pièces monobloc moulées, en plastique, et notamment en polypropylène.