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Title:
CONTAINER EQUIPPED WITH A CONTAINER LOCKING SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/104908
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a container equipped with a locking system, said system comprising: - an actuation mechanism designed to rotate about an axis of rotation, - a rotating lock comprising a locking cone, - the actuation mechanism and the rotating lock are connected by a rod arranged along the axis of rotation such that the rotation of said mechanism causes the rotation of said cone, being characterized in that: - a dog provides the rotational coupling between the rod and the locking cone, - the dog is mounted so as to be able to move in the rotating lock, between: -- an engaged position and a disengaged position, - a disengagement means which, when actuated, makes it possible for the dog to be made to move from the engaged position to the disengaged position.

Inventors:
RIQUIER CHRISTOPHE (FR)
Application Number:
PCT/IB2019/059843
Publication Date:
May 28, 2020
Filing Date:
November 15, 2019
Export Citation:
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Assignee:
RIQUIER CHRISTOPHE (FR)
International Classes:
B65D90/00
Domestic Patent References:
WO2006137759A12006-12-28
Foreign References:
US5791808A1998-08-11
JPS63190092U1988-12-07
JPS63190093U1988-12-07
US3980185A1976-09-14
Attorney, Agent or Firm:
ROMAN, Alexis (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Conteneur équipé d’un système de verrouillage de

conteneur, ledit conteneur ayant une pièce de coin supérieure (P1 ) et une pièce de coin inférieure (P2), lesquelles pièces de coin sont opposées et définissent un axe de rotation (X), ledit système comportant :

- un mécanisme d'actionnement (1 ) positionné dans la pièce de coin supérieure (P1 ) et adapté pour tourner autour dudit axe de rotation, entre une position verrouillée et une position déverrouillée,

- un verrou tournant (2) positionné en partie dans la pièce de coin inférieure (P2), lequel verrou comporte un cône de verrouillage (20) adapté pour tourner autour dudit axe de rotation entre une position verrouillée et une position déverrouillée,

- le mécanisme d'actionnement (1 ) et le verrou tournant (2) sont reliés par une tige de liaison disposée selon l’axe de rotation, de sorte que la rotation dudit mécanisme de la position déverrouillée à la position verrouillée entraîne la rotation dudit cône de la position verrouillée à la position déverrouillée, et inversement,

se caractérisant par le fait que :

- un crabot (4) assure l’accouplement en rotation de la tige de liaison (3) avec le cône de verrouillage (20),

- le crabot (4) est monté mobile dans le verrou tournant (2) entre :

-- une position de crabotage où la tige de liaison (3) et le cône de verrouillage (20) sont accouplés,

-- et une position de décrabotage où la tige de liaison (3) et le cône de verrouillage (20) sont désaccouplés de sorte que ledit cône puisse tourner de la position verrouillée à la position déverrouillée indépendamment de la rotation du mécanisme d'actionnement (1 ),

- un moyen de décrabotage (51 ) qui, lorsqu’il est actionné, permet de faire passer le crabot (4) de la position de crabotage à la position de décrabotage

[Revendication 2] Conteneur selon la revendication 1 , dans lequel le moyen de décrabotage se présente sous la forme d’un câble d'actionnement (51 ) comportant une extrémité en prise avec le crabot (4) et une autre extrémité préhensible (510) disposée en dehors du verrou tournant (2) et en dehors de la pièce de coin inférieure (P2) de manière à être accessible à un opérateur.

[Revendication 3] Conteneur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel un organe de rappel élastique (43) est agencé de manière à maintenir le crabot (4) en position de crabotage lorsque le moyen de décrabotage (51 ) n’est pas actionné.

[Revendication 4] Conteneur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le cône de verrouillage (20) se prolonge par un corps tubulaire creux (21 ) à l’intérieur duquel sont installés le crabot (4) et une partie (30) de la tige de liaison (3) en prise avec ledit crabot, lequel corps tubulaire creux s’étend, selon l’axe de rotation, à l’intérieur de la pièce de coin inférieure (P2).

[Revendication 5] Conteneur selon la revendication 4, dans lequel :

- le verrou tournant (2) comporte un support de montage (22) dans lequel le corps tubulaire creux (21 ) est monté mobile en rotation autour de l’axe de rotation (X), lequel support comprend une paroi de fond (221 ),

- un ressort (213) est installé dans le corps tubulaire creux (21 ), lequel ressort est en prise d’une part avec un élément de butée (21 1 ) dudit corps tubulaire creux et d’autre part avec un élément de butée de la partie (30) de la tige de liaison (3) installée dans ledit corps tubulaire,

-- le ressort (213) est agencé pour agir dans l’axe de rotation (X), de sorte qu’une extrémité supérieure (21 1 ) du corps tubulaire creux (21 ) soit maintenue en butée contre la paroi de fond (221 ) du support de montage (22).

[Revendication 6] Conteneur selon l’une des revendications 4 ou 5, dans lequel un câble d'actionnement (52) comporte une extrémité en prise avec le corps tubulaire creux (21 ) et une autre extrémité préhensible (520) disposée en dehors du verrou tournant (2) et en dehors de la pièce de coin inférieure (P2) de manière à être accessible à un opérateur, lequel câble

d’actionnement (52) est agencé de sorte que lorsqu’il est actionné, le cône de verrouillage (20) tourne de la position verrouillée à la position déverrouillée.

[Revendication 7] Conteneur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel :

- la tige de liaison (3) est réalisée en au moins deux parties démontables (3a, 3b), - un moyen (6) de fixation démontable assure la solidarisation des parties démontables (3a, 3b) de la tige de liaison (3),

- le moyen de fixation (6) est associé à un moyen d’actionnement (53),

- le moyen d’actionnement (53) est adapté pour actionner le moyen de fixation (6) de manière à désolidariser les parties démontables (3a, 3b) de la tige de liaison (3).

[Revendication 8] Conteneur selon la revendication 7, dans lequel le moyen d’actionnement se présente sous la forme d’un câble d'actionnement (53) comportant une extrémité en prise avec le moyen de fixation (6) et une autre extrémité préhensible (530) disposée en dehors du verrou tournant (2) et en dehors de la pièce de coin inférieure (P2) de manière à être accessible à un opérateur.

[Revendication 9] Conteneur selon l’une des revendications précédentes, comportant une butée de porte (7, 9), laquelle butée est mobile entre une position active où elle bloque l’ouverture d’au moins une porte (P) du conteneur (C) et une position inactive où elle libère l’ouverture de ladite porte.

Description:
Description

Titre : Conteneur équipé d’un système de verrouillage de conteneur

Domaine technique de l’invention.

[1 ] L’invention a pour objet un conteneur équipé d’un système de verrouillage de conteneur.

[2] Elle concerne le domaine technique de dispositif d’accouplement servant à unir deux conteneurs lors de leur transport, notamment pour le transport maritime, le transport routier et le transport ferroviaire. Elle concerne plus particulièrement le domaine technique des systèmes permettant le verrouillage/déverrouillage de verrous tournants (ou twist-locks).

Etat de la technique.

[3] Le twist-lock est une pièce rapportée servant à unir et empiler deux conteneurs l’un au-dessus de l’autre, notamment pour le transport maritime. Le twist-lock peut également être utilisé pour unir une sellette de camion ou autre, à un conteneur. Le twist-lock est une pièce mâle qui s’insère dans une pièce de coin du conteneur. Une fois tourné (twisted en anglais) de 90°, il se verrouille (look en anglais) et ne peut être enlevé à moins de le tourner à nouveau de 90°.

[4] Différents twist-locks existent de nos jours. Certains sont mécaniques, d’autres semi-automatiques, et d’autres encore automatiques. Malgré leurs diversités, les twist-locks présentent un certain nombre d’inconvénients en termes de sécurité, productivité et/ou pénibilité.

[5] Le twist-lock mécanique est équipé d’un système de verrouillage et

déverrouillage manuel, actionné à l’aide d’une barre métallique formant verrou. C’est le premier twist-lock utilisé, très compétant à l’époque des premiers conteneurs car les navires n’avaient pas la capacité d’en recevoir un grand nombre sur leur pont, seul un ou deux conteneurs étaient empilés. La contrainte et la dangerosité était donc moindre qu’aujourd’hui. De plus, son efficacité n’était pas optimale car, lors de traversées en mer agitée, les vagues pouvaient produire une force suffisante pour ouvrir les twist-locks et déloger un conteneur de sa place initiale.

[6] Aujourd’hui avec la modernisation des navires, les twist-lock mécaniques ont était remplacés par les twist-locks semi-automatiques ou automatiques afin d’apporter plus de sécurité à tous les intervenants, mais sont seulement utilisés pour les premiers plans de conteneurs sur le pont des navires.

[7] Un twist-lock semi-automatique est par exemple décrit dans le document brevet US5791808A (NYHOLM). Ces twist-locks se différencient des twist-locks mécaniques en ce sens qu’ils s’installent à quai, par dessous le conteneur à embarquer et non à bord du navire. Et inversement pour le débarquement. Cette méthode nécessite l’intervention d’un équipement de levage (portique, grue, etc ...) ou d’un équipement adapté pour recevoir un conteneur et l’équiper ou le déséquiper de ces twist-locks.

[8] De par sa robustesse et son ingénierie, un twist-lock semi-automatique réduit les risques d’ouvertures intempestives, notamment lors de traversées en mer agitée. Toutefois, le twist-locks semi-automatique présente des lacunes en termes de sécurité. Lors des opérations de déchargements, les intervenants peuvent être amenés à effectuer l’ouverture des twist-locks en montant sur la dernière hauteur des conteneurs afin d’avoir accès au câble de déverrouillage. Les intervenants descendent ensuite plan par plan, suivant l’ordre de débarquement des conteneurs. En effet, l’opération est impossible d’une hauteur de pont de navire. Ce type d’intervention augmente le risque d’accidents pour tous les intervenants, notamment des risques de chute de grande hauteur dans des endroits confinés.

[9] Un twist-lock automatique est par exemple décrit dans les documents brevets W02006/137759 (MARINE LASHING), JPS63190092U ou encore

JPS63190093U. Ce type de twist-lock présente l’avantage de se

verrouiller/déverrouiller tout seul lors de la prise ou de la pose d’un conteneur par un engin de manutention. La pression exercée sur le twist-lock lors de ces opérations de manutention, permet de l’actionner pour désolidariser ou

solidariser deux conteneurs ensemble. Toutefois, la pression exercée sur les twist-locks lors de traversées avec de mauvaises conditions climatiques, et la pression exercée par le poids propre du conteneur, risquent de recréer cette pression d’actionnement. Aussi, les twist-locks automatiques sont essentiellement utilisés dans la partie dite du milieu des conteneurs de 20 pieds, c’est-à-dire la partie des conteneurs qui est la moins sollicitée.

[10] Le document brevet US3980185 (CAIN) décrit plus particulièrement un

système de verrouillage de conteneur utilisant un twist-lock automatique. Le conteneur a des pièces de coin supérieures et inférieures opposées qui définissent un axe de rotation.

Un mécanisme d'actionnement est positionné dans la pièce de coin supérieure. Ce mécanisme est adapté pour tourner autour de l’axe de rotation, entre une position verrouillée et une position déverrouillée. Cette mise en rotation est initiée par un cône de verrouillage d'un engin de manutention.

Le twist-lock est positionné dans la pièce de coin inférieure. Il comporte un cône de verrouillage adapté pour tourner autour de l’axe de rotation entre une position verrouillée et une position déverrouillée.

Le mécanisme d'actionnement et le twist-lock sont reliés par une tige de liaison disposée selon l’axe de rotation. Cette tige est en prise avec le cône de verrouillage, de sorte que la rotation du mécanisme d'actionnement de la position verrouillée à la position déverrouillée entraîne la rotation dudit cône de la position déverrouillée à la position verrouillée. Et inversement.

L'accouplement entre la tige de liaison et le cône de verrouillage, est assuré par clavetage, de sorte que la mise en rotation du cône de verrouillage ne peut se faire que depuis le mécanisme d'actionnement. En outre, lorsque le mécanisme d’actionnement n’est plus actionnable par l’engin de manutention suite à une anomalie (choc, déformation du conteneur, . ), il n’est plus possible de sortir le conteneur. Aucun système de déverrouillage d’urgence n’est prévu. De par sa conception, il est impossible de démonter ou d’enlever le twist-lock. Ce dernier reste définitivement fixé au conteneur. Cela peut être problématique lorsque le conteneur doit être positionné sur un véhicule de transport (ex : camion), dont la remorque intègre généralement ses propres twist-locks.

[1 1 ] L’invention vise à remédier à cet état des choses en proposant un twist-lock :

- capable d’être actionné même en cas d’anomalie du mécanisme

d’actionnement. - capable de résister à de fortes pressions, afin d’éviter tous risques d’ouvertures intempestives, notamment lors de traversées en mer agitée.

- qui puisse être facilement démonté et enlevé du conteneur.

Divulgation de l'invention.

[12] La solution proposée par l’invention est un conteneur équipé d’un système de verrouillage de conteneur, ledit conteneur ayant des pièces de coin supérieure et inférieure opposées définissant un axe de rotation, ledit système comportant :

- un mécanisme d'actionnement positionné dans la pièce de coin supérieure et adapté pour tourner autour dudit axe de rotation, entre une position verrouillée et une position déverrouillée,

- un verrou tournant (ou twist-lock) positionné dans la pièce de coin inférieure, lequel verrou comporte un cône de verrouillage adapté pour tourner autour dudit axe de rotation entre une position verrouillée et une position déverrouillée,

- le mécanisme d'actionnement et le verrou tournant sont reliés par une tige de liaison disposée selon l’axe de rotation, laquelle tige est en prise avec le cône de verrouillage, de sorte que la rotation dudit mécanisme de la position déverrouillée à la position verrouillée entraîne la rotation dudit cône de la position verrouillée à la position déverrouillée, et inversement.

[13] Ce système de verrouillage est remarquable en ce que :

- un crabot assure l'accouplement en rotation de la tige de liaison avec le cône de verrouillage,

- le crabot est monté mobile dans le verrou tournant entre :

-- une position de crabotage où la tige de liaison et le cône de verrouillage sont accouplés,

-- et une position de décrabotage où la tige de liaison et le cône de verrouillage sont désaccouplés de sorte que ledit cône puisse tourner de la position verrouillée à la position déverrouillée indépendamment de la rotation du mécanisme d'actionnement,

- un moyen de décrabotage qui, lorsqu’il est actionné, permet de faire passer le crabot de la position de crabotage à la position de décrabotage.

[14] Grâce à l’invention, lorsque le mécanisme d’actionnement n’est plus

opérationnel, un opérateur peut décraboter le crabot pour faire pivoter le cône de verrouillage de la position verrouillée à la position déverrouillée. Le twist-lock peut ainsi être actionné même en cas d’anomalie du mécanisme d’actionnement.

[15] D’autres caractéristiques avantageuses de l’invention sont listées ci-dessous.

Chacune de ces caractéristiques peut être considérée seule ou en combinaison avec les caractéristiques remarquables définies ci-dessus, et faire l’objet, le cas échéant, d’une ou plusieurs demandes de brevet divisionnaires :

- Avantageusement, le moyen de décrabotage se présente sous la forme d’un câble d'actionnement comportant une extrémité en prise avec le crabot et une autre extrémité préhensible disposée en dehors du verrou tournant et en dehors de la pièce de coin inférieure de manière à être accessible à un opérateur.

- Avantageusement, un organe de rappel élastique est agencé de manière à maintenir le crabot en position de crabotage lorsque le moyen de décrabotage n’est pas actionné.

- Avantageusement, le cône de verrouillage se prolonge par un corps tubulaire creux à l’intérieur duquel sont installés le crabot et une partie de la tige de liaison en prise avec ledit crabot, lequel corps tubulaire creux s’étend, selon l’axe de rotation, à l’intérieur de la pièce de coin inférieure.

- Avantageusement :

- le verrou tournant comporte un support de montage dans lequel le corps tubulaire creux est monté mobile en rotation autour de l’axe de rotation, lequel support comprend une paroi de fond ;

- un ressort est installé dans le corps tubulaire creux, lequel ressort est en prise d’une part avec un élément de butée dudit corps tubulaire creux et d’autre part avec un élément de butée de la partie de la tige de liaison installée dans ledit corps tubulaire;

- le ressort est agencé pour agir dans l’axe de rotation, de sorte qu’une extrémité supérieure du corps tubulaire creux soit maintenue en butée contre la paroi de fond du support de montage.

- Avantageusement, un câble d'actionnement comporte une extrémité en prise avec le corps tubulaire creux et une autre extrémité préhensible disposée en dehors du verrou tournant et en dehors de la pièce de coin inférieure de manière à être accessible à un opérateur, lequel câble d’actionnement est agencé de sorte que lorsqu’il est actionné, le cône de verrouillage tourne de la position verrouillée à la position déverrouillée.

- Avantageusement :

-- la tige de liaison est réalisée en au moins deux parties démontables ;

-- un moyen de fixation démontable assure la solidarisation des parties

démontables de la tige de liaison ;

-- le moyen de fixation est associé à un moyen d’actionnement ;

-- le moyen d’actionnement est adapté pour actionner le moyen de fixation de manière à désolidariser les parties démontables de la tige de liaison.

- Avantageusement, le moyen d’actionnement se présente sous la forme d’un câble d'actionnement comportant une extrémité en prise avec le moyen de fixation et une autre extrémité préhensible disposée en dehors du verrou tournant et en dehors de la pièce de coin inférieure de manière à être accessible à un opérateur.

- Avantageusement, le système comporte une butée de porte, laquelle butée est mobile entre une position active où elle bloque l’ouverture d’au moins une porte du conteneur et une position inactive où elle libère l’ouverture de ladite porte.

Description des figures.

[16] D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d’un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux dessins annexés, réalisés à titre d’exemples indicatifs et non limitatifs et sur lesquels :

[Fig. 1 ] est une vue schématique en coupe longitudinal d’un système conforme à l’invention, le crabot étant en position de crabotage, et le verrou tournant dans la position verrouillée.

[Fig. 2] est une vue schématique en coupe longitudinal d’un système conforme à l’invention, le crabot étant en position de crabotage, et le verrou tournant dans la position déverrouillée.

[Fig. 3] est une vue schématique en coupe longitudinal d’un système conforme à l’invention, le crabot étant en position de décrabotage, et le verrou tournant dans la position verrouillée. [Fig. 4] est une vue schématique en coupe longitudinal d’un système conforme à l’invention, le crabot étant en position de décrabotage, et le verrou tournant dans la position déverrouillée.

[Fig. 5] est une vue schématique en coupe longitudinale d’un système conforme à l’invention, le crabot étant en position de crabotage, le verrou tournant dans la position déverrouillée, et le moyen de fixation des deux parties de la tige de liaison étant actionné.

[Fig. 6] montre le système de la figure 5 avec le verrou tournant désolidarisé de la pièce de coin inférieure.

[Fig. 7] est une vue en coupe selon A-A de la figure 1 montrant le verrou tournant dans la position verrouillée.

[Fig. 8] est une vue en coupe selon B-B de la figure 2 montrant le verrou tournant dans la position déverrouillée.

[Fig. 9] est une vue agrandie du détail D de la figure 2.

[Fig. 10] est une vue en coupe selon C-C de la figure 1.

[Fig. 11 ] est une vue agrandie d’un verrou tournant selon l’invention.

[Fig. 12]

[Fig. 13] est une vue en coupe du corps tubulaire creux du cône de verrouillage.

[Fig. 14] est une vue agrandie du détail D de la figure 2 selon une variante de réalisation.

[Fig. 15] est une vue schématique de face d’un conteneur équipé d’un système de verrouillage conforme à l’invention, les portes dudit conteneur étant ouvertes.

[Fig. 16] est une vue schématique en coupe longitudinal d’un système conforme à l’invention selon une variante de réalisation.

Modes préférés de réalisation de l'invention.

[17] Cette innovation se rapporte au système de verrouillage de conteneur. Il s’agit d’un système mécanique installé à l’intérieur d’un conteneur, reliant les pièces de coins inférieures et supérieures entre elles. [18] En se rapportant à la figure 1 , le conteneur C intègre une pièce de coin supérieure P1 et une pièce de coin inférieure P2 opposées. Ces pièces définissent un axe de rotation X comme expliqué plus avant dans la description.

[19] Un mécanisme d'actionnement 1 est positionné dans la pièce de coin

supérieure P1 et adapté pour tourner autour de l’axe de rotation X, entre une position verrouillée et une position déverrouillée. Ce mécanisme 1 est conçu pour être actionné automatiquement par un couple exercé par le verrou tournant 10 d’un équipement de levage (ex : grue) lors de verrouillage/déverrouillage d’un conteneur. La pièce de coin supérieure P1 comprenant a cet effet une ouverture

1 1 dimensionnée pour recevoir le verrou tournant 10 de l’équipement de levage. Ce verrou 10 peut tourner entre une première position d'insertion (figure 1 ) et une seconde position (figure 2) entraînée en rotation. La position entraînée en rotation est à 90° de la position d'insertion. Dans la première position d'insertion, le verrou tournant 10 est logé dans la pièce de coin supérieure P1 et s’insère dans un socle en U (ou pièce d’engagement) du mécanisme d'actionnement 1 avec lequel il s’accouple en rotation. Dans la seconde position, le verrou tournant 10 entraîne en rotation le mécanisme d'actionnement 1 et se positionne perpendiculairement à l’ouverture 1 1 de la pièce de coin supérieure P1. Ainsi positionné, le verrou 10 vient en prise avec la pièce de coin supérieure P1 (configuration identique à la figure 7) de sorte que le conteneur C peut être soulevé. Ce mécanisme d’actionnement 1 est du type connu de l’homme du métier est par exemple décrit dans le document brevet US3980185 (CAIN).

[20] Un verrou tournant (ou twist-lock) 2 est positionné dans la pièce de coin

inférieure P2. Le twist-lock 2 comporte un cône de verrouillage 20 adapté pour tourner autour de l’axe de rotation X entre une position verrouillée (figures 1 et 7) et une position déverrouillée (figures 2 et 8).

[21 ] Dans la position verrouillée (figure 7), le cône de verrouillage 20 est logée dans la pièce de coin supérieure P1’ d’un conteneur inférieur C’,

perpendiculairement à l’ouverture 1 1’ de ladite pièce. Ainsi positionné, le cône 20 vient en prise avec la pièce de coin supérieure P1’ de sorte que les deux conteneurs C et C’ sont solidarisés, empêchant le soulèvement du conteneur supérieur C. [22] Dans la position déverrouillée (figure 8), le cône 20 est pivoté à 90° de la position verrouillée. Le cône 20 se retrouve aligné avec l’ouverture 1 1’ de sorte qu’il puisse sortir hors de la pièce de coin P1’. Les deux conteneurs C et C’ sont désolidarisés, l’engin de levage pouvant alors soulever le conteneur supérieur C.

[23] En se rapportant à la figure 1 1 , le cône 20 se prolonge par un corps tubulaire creux 21 qui s’étend, selon l’axe de rotation X, à l’intérieur de la pièce de coin inférieure P2. Le cône 20 et le corps 21 sont par exemple réalisés par moulage ou usinage d’un acier. Le corps 21 présente une paroi de fond 21 1 qui définit l’extrémité supérieure dudit corps.

[24] Le twist-lock 2 comporte également un support de montage 22 dans lequel le corps 21 est monté mobile en rotation autour de l’axe de rotation X. Le support 22 est par exemple réalisé en acier. Il est fixe par rapport à la pièce de coin inférieure P2. Sur les figures 1 -4 et 1 1 , il se présente sous la forme d’un élément tubulaire creux s’étendant dans la direction de l’axe de rotation X et présentant une paroi de fond 221 qui définit l’extrémité supérieure dudit élément tubulaire. L’élément 22 est logé dans la pièce de coin inférieure P2. Le support 22 est également pourvu d’une platine ou collerette 220 disposée à l’extérieure de la pièce de coin inférieure P2 et qui vient en appui contre une face inférieure externe de ladite pièce. La pièce de coin inférieure P2 comprend, au niveau de sa face inférieure, une ouverture 02 (figure 1 ) par laquelle l’élément tubulaire 22 est inséré à l’intérieur de ladite pièce de coin, la platine 220 venant se plaquer contre cette ouverture après l’insertion dudit élément tubulaire. Une fois installée, la paroi de fond 221 est située dans la pièce de coin inférieure P2, à l’opposé de la platine 220, et perpendiculairement à l’axe de rotation X.

[25] Sur la figure 11 , la platine 220 comprend une ouverture 2200 par laquelle le cône 20 sort hors du support 22. Cette ouverture 2200 est dimensionnée de sorte que le cône 20 (et son corps tubulaire creux 21 ) soit mobile en rotation autour de l’axe X par rapport au support 22.

[26] Le mécanisme d'actionnement 1 et le twist-lock 2 sont reliés par une tige de liaison 3 disposée selon l’axe de rotation X. Cette tige 3 est en prise d’une part avec le mécanisme d’actionnement 1 (notamment avec sa pièce d’engagement) et d’autre part avec le cône de verrouillage 20. Ainsi, lors d’un fonctionnement normal, la rotation du mécanisme d'actionnement 1 de la position déverrouillée 10 (figure 1 ) à la position verrouillée (figure 2) entraîne la rotation du cône 20 de la position verrouillée (figures 1 et 7) à la position déverrouillée (figures 2 et 8), et inversement. La liaison entre la tige 3 est le mécanisme d’actionnement 1 peut être permanente ou démontable.

[27] Sur la figure 11 , le support 22 comprend, au niveau de sa paroi de fond 221 , une ouverture 222 par laquelle la tige 3 pénètre à l’intérieure dudit support. Cette ouverture 222 est dimensionnée de sorte que la tige 3 soit mobile en rotation autour de l’axe X par rapport au support 22. Le corps 21 comprend également, au niveau de sa paroi de fond 211 , une ouverture 212 par laquelle la tige 3 pénètre à l’intérieure dudit corps. Les ouvertures 222 et 212 sont coaxiales. Cette ouverture 212 est dimensionnée de sorte que la tige 3 soit mobile en rotation autour de l’axe X par rapport au corps 21.

[28] Un ressort 213 est installé dans le corps 21. Ce ressort 213 est en prise d’une part avec un élément de butée du corps 21 et d’autre part avec un élément de butée de la tige 3. Sur la figure 1 1 , le ressort 213 est en prise avec la paroi de fond 21 1 du corps 21 et avec un épaulement aménagé sur la partie 30 de la tige 3 installée dans ledit corps. Le ressort 213 est agencé pour agir dans l’axe de rotation X, de sorte que la paroi de fond 21 1 du corps 20 soit maintenue en butée contre la paroi de fond 221 du support 22. Le cône 20 est alors maintenu en position dans le support 22, sans risque de sortir par l’ouverture 2200. Le ressort 213 permet en outre d’absorber les fortes pressions s’exerçant sur le cône 20 à l’état verrouillé dans la pièce de coin P1’, notamment lors de traversées en mer agitée.

[29] Conformément à l’invention, un crabot 4 assure l'accouplement en rotation de la tige de liaison 3 avec le cône de verrouillage 20. Ce crabot 4 permet de faire pivoter le cône 20 de la position verrouillée à la position déverrouillée lorsque le mécanisme d’actionnement 1 n’est plus opérationnel.

[30] Le crabot 4 et une partie 30 de la tige de liaison 3 en prise avec ledit crabot, sont installés à l’intérieur du corps 21. Le crabot 4 comporte une ou plusieurs dents 40 (respectivement des rainures) adaptées pour venir en prise avec une ou plusieurs rainures 34 (respectivement des dents) complémentaires aménagées dans la partie 30 de la tige 3. Le crabot 4 est monté mobile dans le twist-lock 2, et plus particulièrement dans le corps 21 , entre une position de crabotage et une position de décrabotage.

[31 ] Dans la position de crabotage (figures 1 et 2) la ou les dents 40 sont en prise avec la ou les rainures 34 de sorte que la tige 3 et le cône 20 sont accouplés. Comme illustré sur la figure 10, le crabot 4 présente des portions 41 en prise avec le corps 21. Ainsi, la rotation de la tige 3 entraîne la rotation du crabot 4, qui entraîne dans son mouvement le corps 21 et le cône 20. En d’autres termes, le pivotement du cône 20 de la position verrouillée à la position déverrouillée dépendamment de la rotation du mécanisme d'actionnement 1.

[32] Dans la position de décrabotage (figures 3 et 4) la ou les dents 40 sont

désengagées de la ou des rainures 34 de sorte que la tige 3 et le cône 20 sont désaccouplés. La rotation de la tige 3 n’entraîne plus la rotation du crabot 4, ni celle du cône 20. Le cône 20 peut ainsi tourner de la position verrouillée à la position déverrouillée indépendamment de la rotation de la tige 3 et de fait indépendamment de la rotation du mécanisme d'actionnement 1.

[33] Le crabot 4 est monté mobile en translation dans le corps 21 , selon l’axe de rotation X du système. En se rapportant aux figures 1 à 4, les portions 41 en prise avec le corps 21 sont montées glissantes dans des rainures longitudinales 42 aménagées dans ledit corps. C’est ce mouvement de translation du crabot 4 qui permet de le faire passer de la position de crabotage à la position de décrabotage.

[34] Un moyen de décrabotage permet de faire passer le crabot 4 de la position de crabotage à la position de décrabotage. Ce moyen de décrabotage se présente préférentiellement sous la forme d’un câble d'actionnement 51 , par exemple un câble métallique, comportant une extrémité en prise avec le crabot 4 et une autre extrémité préhensible 510 disposée en dehors du twist-lock 2 et en dehors de la pièce de coin inférieure de manière à être accessible à un opérateur. L’extrémité préhensible 510 est par exemple munie d’un anneau ou d’une poignée.

[35] Sur la figure 11 , le câble 51 passe au travers d’un perçage 2201 réalisé dans le support 22, au niveau de la platine 220. Ce perçage 2201 comprend une extrémité qui débouche à l’extérieur du support 2, dans une zone accessible à un opérateur, et une autre extrémité qui débouche à l’intérieur dudit support. Le corps 21 comporte également un aménagement ou perçage permettant de faire passer le câble 51 à l’intérieur dudit corps. Sur la figure 13, ce perçage 251 est avantageusement réalisé sur un ¼ de tour du corps 21 de manière à ne pas générer la rotation dudit corps.

[36] Lorsque l’opérateur tire sur le câble 51 (figure 3), le crabot 4 passe de la

position de crabotage à la position de décrabotage. D’autres moyens de

décrabotage peuvent être utilisés, par exemple des actionneurs mécaniques du type moteur ou vérin électrique.

[37] Un organe de rappel élastique 43 est agencé de manière à maintenir le crabot 4 en position de crabotage lorsque le moyen de décrabotage n’est pas actionné. Sur les figures annexées, on place un ressort de rappel 43 à l’intérieur du corps 21. Ce ressort 43 est agencé pour agir dans l’axe de rotation X du système, c’est-à-dire dans la direction de translation du crabot 4. Ainsi, lorsque le câble 51 n’est pas tiré, le crabot 4 repasse automatiquement de la position de

décrabotage à la position de crabotage.

[38] En se rapportant à la figure 1 1 , on prévoit un câble d'actionnement 52, par exemple métallique, comportant une extrémité en prise avec le corps 21 et une autre extrémité préhensible 520 disposée en dehors du twist-lock 2 et en dehors de la pièce de coin inférieure P2 de manière à être accessible à un opérateur. L’extrémité préhensible 520 est par exemple munie d’un anneau ou d’une poignée. Ce câble d’actionnement 520 est agencé de sorte que lorsqu’il est actionné, le cône 20 tourne de la position verrouillée à la position déverrouillée. Selon un mode préféré de réalisation illustré sur la figure 13, le câble 52 est fixé sur la paroi externe du corps 21 en étant partiellement enroulé autour dudit corps, de sorte qu’une traction exercée sur ledit câble entraîne la mise en rotation du cône 20 sur au moins 90°, c’est-à-dire de la position verrouillée à la position déverrouillée. Un ressort de rappel peut être agencé sur le corps 21 de manière à le ramener la position déverrouillée à la position verrouillée lorsque le câble 52 n’est pas sollicité. [39] En cas d’avarie au niveau du mécanisme d'actionnement 1 , la tige 3 ne peut plus être entraînée en rotation. La mise en rotation du cône 20 par la tige 3 n’est donc plus possible. Le cône 20 restant dans la position verrouillée, les deux conteneurs C et C’ restent solidarisés. Le système objet de l’invention permet de remédier à cela comme illustré sur les figures 3 et 4 :

- Figure 3 : l’opérateur tire sur le câble 51 pour faire passer le crabot 4 de la position de crabotage à la position de décrabotage. La tige 3 et le cône 20 sont maintenant désaccouplés.

- Figure 4 : l’opérateur tire sur le câble 52 pour faire pivoter le cône 20 de la position verrouillée à la position déverrouillée.

[40] Le twist-lock 2 peut ainsi être déverrouillé manuellement en cas de nécessité, quel que soit sa position, à l’aide des câbles 51 , 52.

[41 ] La répétition de ces étapes au niveau de chaque twist-lock installé dans

chaque pièce de coin inférieure du conteneur C, permet de désolidariser celui-ci du conteneur inférieur C’. Le conteneur C peut alors être manutentionné normalement par un engin de levage classique.

[42] Le twist-lock 2 peut être installé de manière permanente dans la pièce de coin inférieure P2, par exemple en solidarisant par vissage ou soudage la platine 220 à ladite pièce de coin. Dans ce cas, la tige 3 peut être monobloc et d’un seul tenant entre le mécanisme 1 et le twist-lock 2.

[43] Il est toutefois avantageux de pouvoir démonter le twist-lock 2 pour l’enlever du conteneur C. En effet, les twist-locks appartiennent généralement à l’armateur et non pas au propriétaire du conteneur C. Dans ce cas, l’armateur doit pouvoir récupérer ses twist-locks pour les monter sur d’autres conteneurs à transporter. Pour ce faire, la tige 3 est avantageusement réalisée en deux parties

démontables 3a, 3b. La tige 3 peut toutefois être réalisée avec plus de deux parties démontables selon les besoins.

[44] En se rapportant aux figures 2 et 4, un moyen de fixation démontable 6

assure la solidarisation des parties 3a et 3b de la tige 3. Ce moyen de fixation démontable 6 est illustré plus en détail sur la figure 9. Il comporte un ou plusieurs pions rétractables 60 montés mobile dans la partie 3a de la tige 3 en prise avec le cône 20 par l’intermédiaire du crabot 4. Ces pions 60 sont montés glissant dans la partie 3a, selon une direction radiale, c’est-à-dire une direction

perpendiculaire à l’axe de rotation X. Les pions 60 sont mobiles entre une position sortie où ils font saillie de la partie 3a et une position rétractée où ils sont escamotés dans ladite partie. Des ressorts de rappel 61 installés dans les logements des pions 60 permettent de maintenir ces derniers en position sortie.

[45] L’autre partie 3a de la tige 3 comporte un alésage dans lequel s’emboîte

axialement la partie 3b. Lors de cet emboîtement, les pions 60 sont

automatiquement chassés vers la position rétractée lors de leur passage dans l’alésage de la partie 3a. Des logements radiaux 62 sont aménagés dans cet alésage. Lorsque les pions 60 atteignent ces logements 62, ils sont repoussés vers la position sortie par les ressorts 61. Dans cette configuration, les deux parties 3a et 3b de la tige 3 sont solidarisées l’une à l’autre, la rotation de la partie 3a entraînant la rotation de la partie 3b.

[46] Lorsque les deux parties 3a et 3b sont solidarisées l’une à l’autre, un moyen d’actionnement 53 permet d’actionner le moyen de fixation 6 de manière à désolidariser lesdites parties. Sur les figures 5, 6, 9 et 1 1 , ce moyen

d’actionnement 53 se présente sous la forme d’un câble d'actionnement comportant une extrémité en prise avec les pions 61 et une autre extrémité préhensible 530 disposée en dehors du twist-lock 2 et en dehors de la pièce de coin inférieure P2 de manière à être accessible à un opérateur. L’extrémité préhensible 530 est par exemple munie d’un anneau ou d’une poignée. Le câble 53 passe au travers du perçage 2201. Il pourrait toutefois passer au travers d’un autre perçage similaire. La partie 3b de la tige 3 comporte également un aménagement ou perçage 36 permettant de faire passer le câble 53 à l’intérieur de ladite partie pour atteindre les pions 60. Lorsque l’opérateur tire sur le câble 53 (figure 5), les pions 60 passent de la position sortie à la position rétractée. Les deux parties 3a, 3b peuvent alors se désolidariser (figure 6). Il est alors possible de retirer le twist-lock 2 hors de la pièce de coin inférieure P2. Le remontage du twist-lock 2 dans une pièce de coin inférieure P2 se fait de manière inverse.

[47] D’autres moyens de fixation démontables peuvent être envisagés. On peut par exemple assurer la solidarisation des parties 3a et 3b par un dispositif de crabotage du type décrit précédemment. De même, d’autres moyens d’actionnement peuvent être envisagés. Par exemple les pions rétractables 60 peuvent être associés à un ou plusieurs actionneurs électriques (du type vérin ou électro-piston) permettant de les faire passer de la position sortie à la position rétractée et inversement.

[48] La figure 14 illustre un mode de réalisation où l’assemblage des deux parties 3a, 3b de la tige 3 permet d’actionner un système de fermeture de portes du conteneur C. Une butée de porte 7 est adaptée pour bloquer l’ouverture de portes du conteneur C lorsque les deux parties 3a, 3b de la tige 3 sont emboîtées ou, en d’autres termes, lorsque le twist-lock 2 est correctement mis en place dans la pièce de coin inférieure P2. On s’assure ainsi que pendant le transport du conteneur C sur le navire (lorsqu’il est solidarisé à un conteneur inférieur C’), ses portes ne risquent pas de s’ouvrir de manière intempestive. Cette butée de porte 7 est montée sur un ressort 70 installé à l’extrémité supérieure de la partie 3b qui s’engage dans la partie 3a. Lorsque la partie 3b est engagée dans la partie 3a, cette dernière vient comprimer le ressort 70 de sorte que la butée 70 se déplace vers une position active où elle bloque l’ouverture de portes du conteneur.

Lorsque la partie 3b se désolidarise de la partie 3a, le ressort 70 se détend de sorte que la butée 70 se déplace vers une position inactive où elle libère l’ouverture des portes.

[49] En se rapportant à la figure 15, les parties 3a des tiges 3 sont susceptibles d’être situées dans la largeur de l’ouverture O du conteneur C (laquelle ouverture O est obturée ou laissée libre par les portes P dudit conteneur). Les parties 3a risquent donc d’entraver le passage pour le chargement/déchargement du conteneur C. Dans cette configuration, il peut être avantageux d’enlever les parties 3a lors des phases de chargement/déchargement du conteneur C.

[50] En se rapportant à la figure 16, une liaison démontable assure la connexion de la partie 3a de la tige 3 au mécanisme d’actionnement 1. Une autre liaison démontable 8 assure la connexion de la partie 3a à la partie 3b. Cette liaison 8 est formée de deux pièces 8a, 8b. La pièce 8a, disposée en dehors de la pièce de coin P2 est adaptée pour recevoir l’extrémité inférieure de la partie 3a. La pièce 8b, disposée à l’intérieur de la pièce de coin P2 est adaptée pour recevoir l’extrémité supérieure de la partie 3b. Les deux pièces s’assemblent au moyen d’une fixation démontable, par exemple du type décrit précédemment en référence à la figure 9.

[51 ] Pour s’assurer que les parties 3a ont bien été remises en place après les phases de chargement/déchargement, on prévoir une butée de porte 9. Cette butée 9 est adaptée pour bloquer la fermeture d’une seule ou des deux portes P du conteneur C lorsque la partie 3a n’est pas remise en place. La butée de porte 9 est montée sur un ressort 90 installé dans la pièce 8a. Lorsque la tige 3a s’insère dans la partie 8a, elle vient comprimer le ressort 90 de sorte que la butée 9 se déplace vers une position inactive où elle s’escamote à l’intérieur du plancher PI du conteneur C (figure 15 - partie 3a à gauche de la figure - et figure 16). Dans cette position inactive, la butée 9 ne bloque pas la fermeture des portes P. Lorsque la tige 3a est désolidarisée de la partie 8a, le ressort 90 se détend de sorte que la butée 9 se déplace vers une position active où elle fait saillie du plancher PI (figure 15 - partie 3a à droite de la figure). Dans cette position active, la butée 9 bloque la fermeture des portes P. Ce signal indique à l’opérateur qu’il doit remettre en place les tiges 3a.

[52] Selon un mode de réalisation non couvert par l’invention, ce dispositif de

butée s’applique à des systèmes de verrouillage utilisant des twist-lock sans crabot, par exemple du type décrit dans le document brevet US5791808A

(NYHOLM).

[53] L’agencement des différents éléments et/ou moyens et/ou étapes de

l’invention, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, ne doit pas être compris comme exigeant un tel agencement dans toutes les implémentations. En tout état de cause, on comprendra que diverses modifications peuvent être apportées à ces éléments et/ou moyens et/ou étapes, sans s'écarter de l'esprit et de la portée de l’invention.