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Title:
CONTROL STATION FOR WORK PLATFORM OF AN AERIAL LIFT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/098120
Kind Code:
A1
Abstract:
The control station (20) of the work platform (10) of an aerial lift, comprises: - a control console; - a cover (40) protecting the console that can be moved between a closed position and an open position; - a longitudinal element - such as a bar (42) - linked to the cover so as to move together between the open and closed positions, the longitudinal element, when the cover is open, projecting relative to the front side of the console; and - means for detecting an external force pushing the longitudinal element towards the console when the cover is open. This helps protect the operator from being crushed against the console when the platform moves. Moreover, the longitudinal element does not hinder the opening or closing of the cover and is moved out of the way when the cover is closed, which prevents it from being exposed to impacts.

Inventors:
PAROT SÉBASTIEN (FR)
LUMINET PHILIPPE (FR)
BONNEFOY NICOLAS (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/053201
Publication Date:
June 15, 2017
Filing Date:
December 03, 2016
Export Citation:
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Assignee:
HAULOTTE GROUP (FR)
International Classes:
B66F9/075; B66F17/00
Foreign References:
JPH05124800A1993-05-21
JPH0453800U1992-05-08
FR3007401A12014-12-26
Attorney, Agent or Firm:
REINHARDT, Yves (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Poste de commande (20 ; 120 ; 220) pour plateforme de travail (10) de nacelle élévatrice, comprenant :

- un pupitre de commande (22) sur lequel sont agencés des organes de commande (24) ;

- un capot de protection (40 ; 140 ; 240) du pupitre de commande monté de manière déplaçable entre :

o une première position dans laquelle le capot est fermé pour recouvrir le pupitre de commande, et

o une deuxième position dans laquelle le capot est ouvert pour permettre la manipulation des organes de commande depuis le côté avant du pupitre ;

- un élément longitudinal (42 ; 142 ; 242) lié au capot pour se déplacer conjointement entre la première position et la deuxième position lequel élément longitudinal, lorsque le capot est dans la deuxième position, s'étend à distance le long du côté avant du pupitre en faisant saillie par rapport au côté avant du pupitre ; et

des moyens (35, 45) de détection d'une sollicitation extérieure de poussée (F4) de l'élément longitudinal vers le pupitre lorsque le capot est dans la deuxième position.

Poste de commande selon la revendication 1, dans lequel, lorsque le capot est dans la deuxième position, l'élément longitudinal (42 ; 142 ; 242) est agencé pour se déplacer vers le côté arrière du pupitre lorsqu'il est soumis à une sollicitation extérieure de poussée vers le pupitre, les moyens de détection opérant par détection du déplacement de l'élément longitudinal vers le côté arrière du pupitre.

Poste de commande selon la revendication 2, dans lequel les moyens de détection opèrent par détection du déplacement de l'élément longitudinal au-delà d'une position prédéterminée vers le côté arrière du pupitre, l'élément longitudinal étant apte à se déplacer vers le côté arrière du pupitre au-delà de cette position prédéterminée.

Poste de commande selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel les moyens de détection opèrent par détection de dépassement de seuil de la force de sollicitation extérieure de poussée (F4) de l'élément longitudinal en direction du pupitre.

Poste de commande selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel, lorsque le capot est dans la deuxième position, l'élément longitudinal est maintenu en position vis-à-vis d'une sollicitation extérieure de poussée (F4) en direction du pupitre jusqu'à un niveau de force de poussée donné au-delà duquel l'élément longitudinal se déplace vers le côté arrière du pupitre.

Poste de commande selon la revendication 5, dans lequel l'élément longitudinal est ainsi maintenu en position par des moyens de rappel développant un effort de rappel, de préférence élastique, de l'élément longitudinal tout au long du déplacement de l'élément longitudinal vers le côté arrière du pupitre.

Poste de commande selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel le déplacement du capot entre la première position et la deuxième position se fait par basculement ou par pivotement (44).

Poste de commande selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel l'élément longitudinal (42 ; 142 ; 242) est agencé fixement au capot.

Poste de commande selon la revendication 8, dans lequel l'élément longitudinal est : soit le bord avant (142) du capot,

soit une barre (42 ; 242) agencée sur le capot à distance du bord avant du capot pour définir au moins un espace libre entre la barre et le bord avant du capot, le bord avant du capot étant le bord du capot situé vers le côté avant du pupitre lorsque le capot est dans la deuxième position.

10. Poste de commande selon la revendication 9, dans lequel le capot (140) présente une zone adjacente au bord avant qui est réalisée en matière transparente ou translucide (141) au travers de laquelle les organes de commande (24) du pupitre (22) sont visibles lorsque le capot est dans la deuxième position.

11. Poste de commande selon la revendication 9 ou 10, dans lequel les organes de commande (24) du pupitre (22) sont visibles au travers de l'au moins un espace libre entre la barre (42 ; 242) et le bord avant du capot (40 ; 240) lorsque le capot est dans la deuxième position. Poste de commande selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, dans lequel le capot (40) est monté par rapport au pupitre par une liaison pivotante (44) et coulissante (34) pour déplacer le capot :

par pivotement pur entre la première position et la deuxième position ; et par coulissement vers le côté arrière du pupitre (22) à partir de la deuxième position du capot lorsque l'élément longitudinal est soumis à une sollicitation extérieure de poussée (F4) vers le pupitre.

Nacelle élévatrice, comprenant :

une plate-forme de travail (10) ;

un mécanisme de levage (8) de la plate-forme de travail ; et

- un poste de commande (20) selon l'une quelconque des revendications 1 à 12 lequel est agencé sur la plate-forme de travail ;

dans lequel :

le poste de commande permet à un opérateur de provoquer le déplacement de la plate-forme de travail ; et

les moyens de détection (35, 45) du poste de commande provoquent l'arrêt du déplacement en cours de la plate-forme de travail (10) en cas de détection d'une sollicitation extérieure de poussée (F4) de l'élément longitudinal (42 ; 142 ; 242) en direction du pupitre de commande (22) lorsque le capot (40 ; 140 ; 240) est dans la deuxième position.

Description:
POSTE DE COMMANDE POUR PLATE-FORME DE TRAVAIL DE

NACELLE ELEVATRICE

La présente invention concerne le domaine des plates-formes élévatrices mobiles de personnel (désignées aussi par l'acronyme PEMP) encore communément appelées nacelles élévatrices. Elle concerne plus particulièrement le poste de commande agencé sur la plate-forme de travail des nacelles élévatrices.

Les nacelles élévatrices sont des machines destinées à permettre à une ou plusieurs personnes de travailler en hauteur. Pour cela, elles comprennent une plate-forme de travail prévue pour recevoir les personnes. La plate-forme de travail est supportée par un mécanisme de levage qui permet de l'élever depuis une position abaissée sur le châssis de la nacelle élévatrice jusqu'à la position de travail souhaitée en hauteur. En particulier, le mécanisme de levage peut comprendre un mât articulé et/ou télescopique à l'extrémité duquel est montée la plateforme et des vérins hydrauliques pour le déployer par rapport au châssis.

Le mécanisme de levage est souvent agencé sur une tourelle qui est montée pivotante sur le châssis, ce qui permet de changer l'orientation du mécanisme de levage - et donc de la plate-forme - par rapport au châssis. Enfin, le châssis est généralement équipé de roues ou chenilles permettant de déplacer la nacelle élévatrice au sol. Il est le plus souvent motorisé pour permettre un déplacement au sol autonome de la nacelle élévatrice.

La plate-forme est équipée d'un poste de commande permettant à un opérateur à bord de la plate-forme de provoquer le déplacement de la plate-forme pour atteindre la position de travail souhaitée. Il comprend pour cela un pupitre muni d'organes de commande permettant à l'opérateur d'actionner le mécanisme de levage, voire le pivotement de la tourelle et éventuellement aussi le déplacement de la nacelle au sol.

Lors du déplacement de la plate-forme provoqué par un opérateur au pupitre de commande de la plate-forme, il existe le risque que l'opérateur se fasse écraser contre le pupitre de commande par un obstacle extérieur - par exemple une partie d'un bâtiment, d'un ouvrage d'art ou une branche d'arbre - le heurtant par derrière.

Pour protéger l'opérateur contre ce risque, WO 2011/015815 Al enseigne de monter le pupitre de commande au garde-corps avec une possibilité de pivotement à l'encontre de ressorts de rappel. L'écrasement de l'opérateur contre le pupitre provoque son pivotement à l'encontre des ressorts de rappel et un capteur de proximité détecte le pivotement pour arrêter le déplacement de la plate-forme. Un inconvénient de cette solution est lié au fait que l'opérateur peut exercer en temps normal des efforts importants sur le pupitre par exemple en se retenant aux organes de commande pour éviter d'être déséquilibré par les mouvements de la plate-forme. Pour éviter un déclenchement intempestif du système de détection d'écrasement, les ressorts de rappel doivent avoir une raideur importante. Par conséquent, l'écrasement n'est détecté que si l'effort d'écrasement de l'opérateur contre le pupitre est très important lequel risque de ce fait d'être blessé.

Il est aussi connu de disposer au niveau du pupitre de commande une barre de sécurité de manière à être interposée entre l'opérateur se tenant devant le pupitre de commande et ce dernier. Dans le cas où un obstacle extérieur le heurte par derrière lors du déplacement de la plate-forme, l'opérateur, poussé par l'obstacle vers le pupitre de commande, vient appuyer contre la barre de sécurité laquelle provoque alors l'arrêt du déplacement de la plate-forme. Un exemple d'une telle barre de sécurité est divulgué par FR 3 007 401 Al où la barre est montée basculante de part et d'autre du pupitre de commande.

Par ailleurs, le poste de commande comprend généralement un capot de protection rabattable sur le pupitre de commande. Lorsqu'il est ouvert, il permet à l'opérateur d'accéder aux organes de commande du pupitre de commande. Lorsqu'il est fermé, il recouvre le pupitre de commande afin de protéger les organes de commande ainsi que ses éventuels organes de signalisation et les instructions apposées sur le pupitre contre les salissures et les chocs lors des travaux exécutés par les personnes à bord de la plate- forme.

De tels postes de commande équipés d'une barre de sécurité et d'un capot de protection rabattable présentent cependant un certain nombre d'inconvénients.

Ainsi, lorsque le capot est fermé, celui-ci ne recouvre généralement pas la barre de sécurité laquelle s'étend au-dessus du capot de protection et reste exposée aux chocs lors des travaux à bord de la plate-forme.

De plus, le fait qu'aussi bien la barre de sécurité et le capot soient déplaçables par rapport au pupitre complexifïe la conception du poste de commande, compte tenu du fait que chacun dispose de ses propres moyens de montage qu'il convient de loger dans un espace restreint sur le pupitre de commande ou autour de celui-ci.

Par ailleurs, la présence de la barre de sécurité au-dessus du capot de protection gêne généralement la manipulation du capot de protection pour le déplacer entre la position ouverte et fermée.

Le but de la présente invention est de pallier au moins partiellement les inconvénients précités.

Selon un aspect, l'invention vise plus particulièrement à faire en sorte que la barre de sécurité, ou autre élément remplissant la même fonction, gêne moins la manipulation du capot de protection du pupitre de commande lors de son ouverture ou fermeture et soit moins exposée aux chocs lors des travaux exécutés par les personnes à bord de la plate-forme de travail.

A cette fin, la présente invention propose un poste de commande pour plateforme de travail de nacelle élévatrice, comprenant :

- un pupitre de commande sur lequel sont agencés des organes de commande ; un capot de protection du pupitre de commande monté de manière déplaçable entre :

o une première position dans laquelle le capot est fermé pour recouvrir le pupitre de commande, et

o une deuxième position dans laquelle le capot est ouvert pour permettre la manipulation des organes de commande depuis le côté avant du pupitre ;

un élément longitudinal lié au capot pour se déplacer conjointement entre la première position et la deuxième position lequel élément longitudinal, lorsque le capot est dans la deuxième position, s'étend à distance le long du côté avant du pupitre en faisant saillie par rapport au côté avant du pupitre ; et

des moyens de détection d'une sollicitation extérieure de poussée de l'élément longitudinal vers le pupitre lorsque le capot est dans la deuxième position. Lorsqu'il est installé à bord de la plate-forme de travail d'une nacelle élévatrice, le poste de commande est prévu pour ordonner le déplacement de la plate-forme de travail. Plus précisément, lorsque le capot est en position ouverte, il permet à un opérateur se tenant devant le pupitre de commande - c'est-à-dire devant le côté avant de celui-ci - de manipuler les organes de commande pour déplacer la plate-forme de travail. L'élément longitudinal est alors positionné entre lui et le pupitre de commande sans empêcher la manipulation et la vision des organes de commande par l'opérateur. De cette façon, si l'opérateur est heurté par l'arrière par un obstacle auquel il n'a pas prêté attention lors du déplacement de la plate-forme de travail, il va être poussé vers le pupitre et donc venir appuyer sur l'élément longitudinal qu'il sollicite alors en poussée vers le pupitre. La poussée exercée par l'opérateur sur l'élément longitudinal est détectée par les moyens de détection. En coopération avec le circuit de commande des différents moyens de déplacement de la plate-forme, ils peuvent alors provoquer par exemple l'arrêt du déplacement en cours de la plate-forme afin d'éviter l'écrasement de l'opérateur contre le pupitre de commande et éventuellement enclencher un signal d'alarme lumineux et/ou sonore. L'homme du métier choisit le seuil de détection de manière appropriée pour protéger utilement l'opérateur contre l'écrasement. Il est préférable que le poste de commande soit conçu pour que la sollicitation extérieure de poussée de l'élément longitudinal vers le pupitre - qui est détectée par les moyens de détection pour protéger l'opérateur contre le risque d'écrasement - ne provoque pas la fermeture du capot. Il suffit pour cela que la fermeture du capot se fasse par une sollicitation extérieure suivant une direction différente.

Au contraire, lorsque le capot est dans la position fermée, il protège le pupitre de commande contre les salissures et les chocs. Etant donné qu'il se déplace conjointement avec le capot de protection entre les première et deuxième positions, l'élément longitudinal ne se trouve plus dans la position en saillie par rapport au côté avant du pupitre de commande lorsque le capot est fermé, mais dans une position à l'écart. Cela est acceptable car il n'est pas utile que la sécurité contre l'écrasement de l'opérateur contre le pupitre soit active dans ce cas. En effet, lorsque le capot est fermé, l'opérateur n'a généralement pas accès aux organes de commande du pupitre. Cette situation ne correspond donc pas à une phase de manœuvre de la plate-forme par un opérateur à bord de celui-ci. En revanche, cette situation peut correspondre à une phase de travaux exécutés par les personnes à bord de la plate-forme qui est à l'arrêt. Du fait de son positionnement à l'écart, l'élément longitudinal est moins exposé aux chocs lors des travaux réalisés par les personnes à bord de la plate-forme. Par ailleurs, la manipulation du capot pour le faire passer de la position ouverte à la position fermée et réciproquement n'est plus gênée ou moins du fait de leur déplacement conjoint.

L'élément longitudinal peut être rigide. Dans ce cas, il peut avantageusement servir de moyen de préhension du capot pour le déplacer entre les positions ouverte et fermée. Il est de préférence droit, mais il peut avoir une forme différente par exemple arquée. L'élément longitudinal peut également être souple, par exemple sous la forme d'un cordon tendu entre deux barres latérales agencées fixement sur le capot de protection, les moyens de détection opérant par rapport à la tension appliquée sur le cordon similairement à la technologie divulguée dans EP 2 096 078 Al .

Le poste de commande est préférentiellement conçu et prévu pour être installé à bord de la plate-forme de travail d'une nacelle élévatrice de manière à ce qu'un opérateur puisse manipuler et voir les organes de commandes du pupitre de commande lorsqu'il se tient droit debout devant le pupitre de commande et que le capot de protection est ouvert. L'on comprendra aussi que le poste de commande est préférentiellement conçu pour que dans la position précitée du capot et de l'opérateur devant le pupitre, ce soit avec le buste ou la taille que l'opérateur pousse sur l'élément longitudinal lorsqu'il est poussé vers le pupitre par un obstacle le heurtant par l'arrière. L'opérateur s'entend comme étant une personne de référence normalement proportionnée ayant une stature choisie entre 1,70 m et 1,90 m.

Selon un mode de réalisation préféré, lorsque le capot est dans la deuxième position, l'élément longitudinal est agencé pour se déplacer vers le côté arrière du pupitre lorsqu'il est soumis à une sollicitation extérieure de poussée vers le pupitre, les moyens de détection opérant par détection du déplacement de l'élément longitudinal vers le côté arrière du pupitre. Ce déplacement de l'élément longitudinal permet de limiter ou supprimer l'effort d'écrasement appliqué à l'opérateur lorsqu'il est heurté par derrière par un obstacle lors du déplacement de la plate-forme. De plus, la détection du déplacement de l'élément longitudinal est simple à mettre en œuvre par exemple à l'aide d'un capteur de position d'une technologie appropriée quelconque : contacteur à galet, capteur inductif, capteur optique, etc.

Dans ce mode de réalisation, il peut avantageusement être prévu que les moyens de détection opèrent par détection du déplacement de l'élément longitudinal au-delà d'une position prédéterminée vers le côté arrière du pupitre, l'élément longitudinal étant apte à se déplacer vers le côté arrière du pupitre au-delà de cette position prédéterminée. En effet, le surdéplacement de l'élément longitudinal au-delà de cette position prédéterminée limite l'effort appliqué sur l'opérateur dans le cas où malgré la commande d'arrêt provoquée par les moyens de détection, la plate-forme continue à se déplacer par effet d'inertie.

Selon un autre mode de réalisation préféré qui peut être mis en œuvre indépendamment ou en combinaison avec le précédent, les moyens de détection opèrent par détection de dépassement de seuil de la force de sollicitation extérieure de poussée de l'élément longitudinal vers le pupitre. L'homme du métier choisit le seuil de détection de manière appropriée pour protéger utilement l'opérateur contre l'écrasement. Il est de préférence fixé à une valeur inférieure ou égale à 40 daN et encore plus préférablement inférieure ou égale à 20 daN. Néanmoins, il est préférable que le seuil de détection soit suffisamment élevé pour éviter un déclenchement intempestif des moyens de détection en cas d'action involontaire de l'opérateur sur l'élément longitudinal en l'absence de risque d'écrasement. Il est choisi en considération notamment du fait que les moyens de détection opèrent par rapport à un déplacement de l'élément longitudinal ou non, ainsi que de l'importance et des modalités de son déplacement le cas échéant. S'ils n'opèrent pas par rapport à un déplacement de l'élément longitudinal, le seuil de détection est de préférence fixé à au moins 10 daN.

Quel que soit le mode de réalisation précité, il peut être avantageusement prévu que, lorsque le capot est dans la deuxième position, l'élément longitudinal soit maintenu en position vis-à-vis d'une sollicitation extérieure de poussée de celui-ci vers le pupitre jusqu'à un niveau de force de poussée donné au-delà duquel l'élément longitudinal se déplace vers le côté arrière du pupitre. Ce déplacement de l'élément longitudinal permet de limiter ou supprimer l'effort d'écrasement appliqué à l'opérateur lorsqu'il est heurté par derrière par un obstacle lors du déplacement de la plate-forme. Ce maintien en position permet d'éviter un déclenchement intempestif des moyens de détection en cas d'action involontaire de l'opérateur sur l'élément longitudinal en l'absence de risque d'écrasement. L'homme du métier choisit ce niveau de force de poussée donné de manière appropriée pour protéger utilement l'opérateur contre l'écrasement. Il est préférablement fixé à une valeur inférieure ou égale à 40 daN, plus préférablement inférieure ou égale à 20 daN, voire plus préférablement encore inférieure ou égale à 10 daN. Dans le cas où les moyens de détection opèrent par détection de dépassement de seuil de la force de sollicitation extérieure de poussée de l'élément longitudinal vers le pupitre indépendamment du déplacement de l'élément longitudinal vers l'arrière du pupitre, il est préférable de coordonner le seuil de détection et le niveau de force de poussée donné de manière à remplir efficacement le rôle de sécurisation de l'opérateur. Pour cela, le seuil de détection est choisi inférieur au niveau de force de poussée donné afin que les moyens de détection déclenchent et provoquent l'arrêt du déplacement de la plate-forme avant le déplacement de l'élément longitudinal. En conséquence, si la plate-forme continue à se déplacer par effet d'inertie, l'élément longitudinal se déplacera vers le côté arrière du pupitre dès que le niveau de force de poussée donné est dépassé à son tour, ce qui soulagera avantageusement l'opérateur. Ce cas peut correspondre à un élément longitudinal réalisé sous la forme d'une barre rigide sensible à l'effort telle que divulguée dans GB 2 481 709 A laquelle peut être agencée par exemple fixement sur le capot de protection, ce dernier étant monté déplaçable vers le côté arrière du pupitre pour procurer l'aptitude au déplacement de la barre dans cette direction.

Il est avantageux que l'élément longitudinal soit ainsi maintenu en position par des moyens de rappel développant un effort de rappel, de préférence élastique, de l'élément longitudinal tout au long de son déplacement vers le côté arrière du pupitre. De ce fait, lorsque la sollicitation extérieure de poussée de l'élément longitudinal cesse, il est ramené dans sa position de repos.

Dans ce cas, il est encore avantageux que les moyens de détection opèrent par détection du déplacement de l'élément longitudinal au-delà d'une position prédéterminée vers le côté arrière du pupitre et que, d'une part, la distance mesurée en ligne droite entre la position prédéterminée de détection du déplacement de l'élément longitudinal et la position de l'élément longitudinal en l'absence de sollicitation extérieure de poussée vers le pupitre sur celui-ci - c'est-à-dire sa position de repos - lorsque le capot est dans la deuxième position, soit supérieure ou égale à 2 cm, et, d'autre part, que la force de poussée requise pour déplacer l'élément longitudinal jusqu'à sa position prédéterminée de détection soit inférieure ou égale 10 daN. En effet, ces mesures procurent une protection très efficace de l'opérateur contre l'écrasement en raison du faible effort d'actionnement requis tout en évitant un déclenchement intempestif des moyens de détection en raison de la distance de déplacement requise de la part de l'élément longitudinal dans le cas où l'opérateur appuie involontairement sur celui-ci en dehors d'une situation de risque d'écrasement. Cependant, il est préférable que la force de poussée requise pour déplacer l'élément longitudinal jusqu'à sa position prédéterminée de détection soit choisie supérieure ou égale à 2 daN pour éviter une trop grande sensibilité de déclenchement notamment vis-à-vis des accélérations de la plateforme. En revanche, si la distance précitée entre la position prédéterminée de détection du déplacement de l'élément longitudinal et sa position de repos lorsque le capot est ouvert est inférieure à 2 cm, alors la force de poussée requise pour déplacer l'élément longitudinal jusqu'à sa position prédéterminée de détection est de préférence choisie ç au moins 10 daN.

Selon un mode de réalisation, le déplacement du capot entre la première position et la deuxième position se fait par basculement ou encore plus précisément par pivotement. Cela permet une mise à l'écart de l'élément longitudinal particulièrement adaptée à le protéger des chocs et des salissures lorsque le capot est en position fermée. De plus, le montage pivotant est particulièrement fiable et simple à mettre en œuvre.

Selon un mode de réalisation, l'élément longitudinal est agencé fixement au capot. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux indépendamment de l'intérêt de la mise à l'écart de l'élément longitudinal pour le protéger des chocs et des salissures lorsque le capot est fermé. En effet, il simplifie le montage du capot et de l'élément longitudinal sur le pupitre de commande ou autour de lui puisqu'il permet de se passer d'éléments de montage propres à l'élément longitudinal à cette fin et son agencement fixe au capot est simple à mettre en œuvre. De plus, dans le cas où l'élément longitudinal est déplaçable vers le côté arrière du pupitre, il évite le risque d'interférence entre l'élément longitudinal ou des éléments le supportant - ainsi que des doigts de l'opérateur s'il tient ces derniers - avec le capot puisqu'ils se déplacent alors conjointement. Par ailleurs, si les moyens de détection opèrent par détection du déplacement de l'élément longitudinal vers le côté arrière du pupitre, l'on comprendra que cette détection peut être mise en œuvre avec un capteur quelconque approprié coopérant avec le capot pour détecter le déplacement de ce dernier puisque les deux se déplacent conjointement, ce qui est avantageusement simple à mettre en œuvre.

Dans ce mode de réalisation, il est avantageux que l'élément longitudinal soit le bord avant du capot, soit une barre agencée sur le capot à distance du bord avant du capot pour définir au moins un espace libre entre la barre et le bord avant du capot, étant précisé que le bord avant du capot est le bord du capot situé vers le côté avant du pupitre lorsque le capot est dans la deuxième position. Dans ce cas, le capot peut présenter une zone adjacente au bord avant qui est réalisée en matière transparente ou translucide au travers de laquelle les organes de commande du pupitre sont visibles lorsque le capot est dans la deuxième position. Il peut aussi être prévu que les organes de commande du pupitre soient visibles au travers de l'au moins un espace libre entre la barre et le bord avant du capot lorsque le capot est dans la deuxième position.

Par ailleurs, il peut être prévu que le capot soit monté par rapport au pupitre par une liaison pivotante et coulissante pour déplacer le capot, d'une part, par pivotement pur entre la première position et la deuxième position, et, d'autre part, par coulissement vers le côté arrière du pupitre à partir de la deuxième position du capot lorsque l'élément longitudinal est soumis à une sollicitation extérieure de poussée vers le pupitre. Le fait d'utiliser des liaisons différentes pour l'ouverture et la détection d'écrasement permet de mettre au point ces deux fonctions de manière séparée pour optimiser leur fonctionnement.

L'invention porte aussi sur une nacelle élévatrice, comprenant :

- une plate-forme de travail ;

un mécanisme de levage de la plate-forme de travail ; et

- un poste de commande selon l'invention telle que décrit précédemment lequel est agencé sur la plate-forme de travail ;

dans lequel :

- le poste de commande permet à un opérateur de provoquer le déplacement de la plate-forme de travail ; et

les moyens de détection du poste de commande provoquent l'arrêt du déplacement en cours de la plate-forme de travail en cas de détection d'une sollicitation extérieure de poussée de l'élément longitudinal en direction du pupitre de commande lorsque le capot est dans la deuxième position.

D'autres aspects, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation préféré de l'invention, donnée à titre d'exemple et en référence au dessin annexé.

La figure 1 représente une vue en perspective d'une nacelle élévatrice dont la plate-forme de travail est équipée d'un poste de commande selon un premier mode de réalisation de l'invention.

Les figure 2 et 4 représentent chacune une vue en perspective de la plate-forme de travail de la nacelle élévatrice de la figure 1, le capot de protection du poste de commande étant respectivement en position fermée et en position ouverte.

Les figures 3 et 5 représentent un agrandissement local de la figure 2, respectivement de la figure 4, au niveau du poste de commande. Les figures 6 et 7 représentent respectivement une vue de face et une vue de côté de la plate-forme de travail de la figure 1 avec un opérateur debout devant le poste de commande.

La figure 8 représente une vue de côté de la plate-forme de travail de la figure 1 avec l'opérateur debout devant le poste de commande et poussé contre celui-ci par un obstacle extérieur.

Les figures 9, 10 et 11 représentent à chaque fois une vue de côté du poste de commande de la figure 1 montrant la façon de monter le capot de protection à des supports de montage, le capot de protection étant respectivement en position fermée, en position ouverte au repos et en position ouverte, repoussée par l'opérateur vers le côté arrière du pupitre de commande.

La figure 12 représente une vue en perspective du poste de commande de la figure 1 observé depuis l'arrière de celui-ci, le capot de protection étant en position ouverte au repos.

La figure 13 est un agrandissement local de la figure 12 au niveau du côté latéral du poste de commande.

La figure 14 représente une vue en perspective d'un poste de commande selon une variante à celui des figures 1 à 13, le capot de protection étant en position ouverte au repos.

Les figure 15 et 17 représentent chacune une vue en perspective d'une plate-forme de travail similaire à celle de la figure 1, mais équipée d'un poste de commande selon un autre mode de réalisation, son capot de protection étant respectivement en position fermée et en position ouverte.

Les figures 16 et 18 représentent chacune une vue de côté du poste de commande des figures 15 et 17, le capot de protection étant respectivement en position fermée et en position ouverte au repos.

Un premier mode de réalisation de l'invention est décrit maintenant en référence aux figures 1 à 13. La figure 1 illustre une nacelle élévatrice dont la plate-forme de travail 10 est équipée d'un poste de commande 20 selon l'invention.

La nacelle élévatrice comprend un châssis 2 équipé de roues 6 pour la déplacer au sol. Alternativement ou en combinaison, le châssis 2 est équipé de chenilles aux mêmes fins. Le châssis 2 est de préférence motorisé pour assurer le déplacement autonome de la nacelle élévatrice au sol.

La plate-forme 10 est prévue pour recevoir une ou plusieurs personnes à bord, ainsi que les outils et matériaux utiles aux travaux à réaliser en hauteur. Elle est supportée par un mécanisme de levage 8 pour l'élever depuis une position abaissée sur le châssis 2 de la nacelle élévatrice jusqu'à la position de travail souhaitée en hauteur. En l'occurrence, il comprend un mât articulé et télescopique à l'extrémité duquel est montée la plateforme 10 et des vérins hydrauliques pour le déployer par rapport au châssis 2. Le mécanisme de levage 8 est agencé sur une tourelle 4 motorisée permettant de la faire pivoter autour d'un axe vertical par rapport au châssis 2. La tourelle 4 permet ainsi de changer l'orientation du mécanisme de levage 8 - et donc de la plate- forme 10 - par rapport au châssis 2.

Le poste de commande 20 permet à un opérateur O à bord de la plate-forme 10 de provoquer le déplacement de la plate-forme 10 pour atteindre la position de travail souhaitée. Il peut ainsi actionner le mécanisme de levage 8 et le pivotement de la tourelle 4. Il peut être prévu qu'il puisse aussi provoquer le déplacement de la nacelle élévatrice au sol.

L'on comprendra qu'un poste de commande selon l'invention peut être montée sur la plate-forme de travail de nacelles élévatrices ayant une constitution différente, par exemple qui ont un autre type de mécanisme de levage 8 ou encore qui sont dépourvues de tourelle 4 auquel cas le mécanisme de levage est monté directement sur le châssis.

La figure 2 montre la plate-forme de travail 10. Elle comprend un sol 12 entouré d'un garde-corps 14. Une ouverture 17 entre deux montants 17a, 17b du garde-corps 14 permet aux personnes d'accéder sur la plate-forme 10.

Le poste de commande 20 comprend un capot de protection 40. Le capot 40 y est représenté en position fermée tandis qu'il est représenté en position ouverte sur la figure 4.

Le poste de commande 20 comprend un pupitre de commande 22 visible sur les figures 4 et 5. Il est équipé d'organes de commande 24 destinés à être manipulés par l'opérateur O pour lui permettre de déplacer la plate-forme 10 jusqu'à la position souhaitée de travail en hauteur. Le pupitre de commande 22 est monté de préférence de manière fixe par rapport au garde-corps 14. En l'occurrence, il est monté sur des plaques de support 74 soudées sur une barre 70 qui est fixée à deux montants verticaux 18a, 18b du garde-corps 14 par l'intermédiaire d'une pièce intercalaire respective 70a, 70b.

Comme nous le verrons plus en détail plus loin, le passage entre les positions ouverte et fermée du capot 40 se fait par pivotement autour d'un axe fictif parallèle au bord avant du pupitre de commande 22. Le bord avant du pupitre 22, ainsi que son côté avant, sont définis conventionnellement comme étant ceux correspondant au côté du pupitre devant lequel se tient l'opérateur O à bord de la plate-forme 10 pour manipuler les organes de commande 24. Au contraire, le côté arrière du pupitre 22 est le côté opposé et qui est généralement vers l'extérieur de la plate-forme 10. Lorsque le capot 40 est fermé, il recouvre le pupitre de commande 22 et le protège contre les salissures et les chocs lors des travaux effectués par les personnes à bord de la plate-forme 10. Dans cette position, les organes de commande 24 ne sont pas accessibles à l'opérateur O. En conséquence, il n'a pas la possibilité de faire déplacer la plate-forme 10.

Une barre 42 est agencée fixement sur le capot 40. Elle peut par exemple être réalisée monobloc avec le capot 42 par moulage de matière plastique ou composite ou être rapportée sur le capot 40 par tout moyen approprié tel que vissage ou soudage selon la matière du capot 40. La barre 42 est en l'occurrence droite et s'étend horizontalement et à distance du bord avant du capot 40 tout en étant parallèle à celui-ci. La barre 42 se poursuit à ses extrémités par deux montants conférant une forme d'ensemble en U et servant à agencer la barre 42 au capot 40. Mais différentes variantes sont possibles. Par exemple, un montant peut être agencé centralement à la barre 42 pour conférer une forme globale en T, la barre 42 étant agencée sur le capot 40 par le biais de ce montant. Selon une autre variante, la barre 42 peut avoir une forme globalement arquée et être agencée directement sur le capot 40 par ses deux extrémités opposées.

Lorsque le capot 40 est ouvert, la barre 42 joue le rôle de barre de sécurité contre l'écrasement de l'opérateur sur le pupitre 22. Elle est alors parallèle au bord avant du pupitre 22 et s'étend tout le long du bord avant du pupitre 22 à distance de celui-ci. Elle fait saillie par rapport au côté avant du pupitre 22 en l'occurrence au-dessus du pupitre 22. Elle est ainsi positionnée entre le buste de l'opérateur O et le pupitre 22 comme cela est visible sur la figure 7. L'espace entre le bord avant du capot 40 et la barre 42 est libre de matière, ce qui permet à l'opérateur O de voir les organes de commande 24 lorsque le capot 40 est ouvert. L'opérateur O accède aux organes de commande 24 en passant les mains en-dessous de la barre 42.

La figure 8 illustre l'actionnement de la barre 42 par le buste de l'opérateur O qui est poussé - cf. flèche F 2 - vers le pupitre 22 par un obstacle C le percutant par l'arrière lors du déplacement de la plate-forme 10 conformément à la flèche Fi . L'effort exercé sur la barre 42, s'il dépasse un niveau donné, a pour effet de déplacer le capot 40 vers le côté arrière du pupitre 22 et ce déplacement est détecté pour stopper automatiquement le déplacement en cours de la plate-forme 10 afin de protéger l'opérateur O de l'écrasement contre le pupitre 22.

Les figures 9 à 13 illustrent le montage du capot 40 par rapport au garde-corps 14. Plus particulièrement, le capot 40 est monté par chaque côté latéral à un support vertical 30 agencé fixe par rapport au garde-corps 14. Les figures 9 à 13 montrent son montage pour un côté latéral, étant précisé qu'il est identique pour l'autre côté latéral du capot 40. Un cache 38 recouvrant le support 30 a été omis dans ces figures afin de montrer le détail du montage. Ce cache est de préférence vissé sur le support 30 par exemple aux points 36 et au plot 32 visibles sur la figure 13.

Le support latéral 30 est en l'occurrence soudé sur la barre 70. Les supports latéraux 30 sont agencés perpendiculairement au bord avant du pupitre 22 et sont parallèles entre eux. Le capot 40 présente de chaque côté latéral un pion 44. Les deux pions 44 sont coaxiaux autour d'un axe fictif qui est parallèle à la barre 42. Chaque pion 44 est inséré dans une fente 34 ménagée dans le support vertical 30 correspondant. Les deux fentes 34 sont parallèles entre elles et s'étendent vers le côté arrière du pupitre 22. Leur dimensionnement est approprié pour permettre à la fois le pivotement et le coulissement des pions 44 dans les fentes 34. Les pions 44 sont sollicités élastiquement vers l'extrémité avant des fentes 34. En l'occurrence, la sollicitation élastique est réalisée au moyen d'un ressort de traction 60 respectif dont une extrémité est liée au pion 44 et l'autre est fixée sur le plot 32 du support 30.

Dans la position fermée qui est illustrée par la figure 9, le capot 40 repose par gravité en butée sur une barre horizontale 16 du garde-corps 14, en l'occurrence par des rainures 46 ménagées dans les parties latérales du capot 40. Les rainures 46 en coopération avec la barre 16 excluent aussi que le capot 40 puisse être repoussé accidentellement vers le côté arrière du pupitre 22. Par ailleurs, la barre 42 est positionnée vers le bas, à un niveau en-dessous du pupitre 22 et en arrière par rapport au bord avant du capot 40. La barre 42 est ainsi protégée contre les salissures et les chocs lors des travaux exécutés par les personnes à bord de la plate-forme 10.

Pour passer le capot 40 de la position fermée de la figure 9 à la position ouverte de la figure 10, l'opérateur O le fait pivoter dans le sens indiqué par la flèche F3, c'est- à-dire en faisant basculer le capot 40 au-dessus du pupitre 20 dans le sens avant vers l'arrière. Il peut réaliser cette opération en utilisant la barre 42 comme moyen de préhension. Le passage de la position fermée à la position ouverte se fait par pivotement pur car les ressorts 60 maintiennent les pions contre l'extrémité avant des fentes 34. Les ressorts 60 ne s'opposent pas au pivotement, étant donné qu'ils sollicitent les pions 44 uniquement en coulissement. Arrivé en position ouverte, le pivotement du capot 40 est arrêté par son bord arrière 48 qui vient en butée contre la barre 70. De plus, deux lames élastiques 72 agencées fixement sur la barre 70 coopèrent avec le bord arrière 48 du capot 4 pour éviter qu'il ne puisse pivoter accidentellement vers la position fermée. Alternativement, ces lames élastiques 72 sont omises et le capot 40 est maintenu en position ouverte sous l'effet de son poids.

Le passage du capot 40 de la position ouverte à la position fermée se fait de manière similaire par pivotement pur en sens inverse après avoir surmonter l'effort de maintien élastique des lames 72. A nouveau, la barre 42 peut être utilisée comme moyen de préhension pour fermer le capot.

Les figures 4, 5 et 10 représentent le capot 40 en position ouverte au repos, c'est- à-dire en l'absence d'effort extérieur de poussée sur la barre 42 vers le pupitre 22. Au contraire, dans le cas où l'opérateur O est debout devant le pupitre de commande 22 comme illustré à la figure 7 et que survient un obstacle C le heurtant par derrière comme illustré à la figure 8, il va être poussé vers le pupitre 22 - cf. flèche F 2 - et va appuyer en l'occurrence avec son buste contre la barre 42. Cet effort tend à faire pivoter le capot 40 autour des pions 44 dans le sens de la flèche F 3 représentée sur la figure 9, mais ce pivotement est stoppé par le bord arrière 48 du capot 40 qui est en butée contre la paroi verticale de la barre 70. Par conséquent, dès lors que l'effort exercé sur la barre 42 - illustré par la flèche F 4 sur la figure 11 - surmonte l'effort élastique de rappel développé par les ressorts 60, les pions 44 coulissent dans les fentes 34 - cf. flèche F 5 - et donc le capot 40 ainsi que la barre 42 se déplacent vers le côté arrière du pupitre 22.

Un capteur détecte le déplacement du capot 40 - et donc de la barre 42 - vers le côté arrière du pupitre 22. En l'occurrence, il s'agit d'un capteur inductif 35 monté fixe sur le support 30 qui coopère avec un disque 45 monté coaxial avec le pion 44. Lorsque le pion 44 est à l'extrémité avant de la fente 34, le capteur 35 fait face au disque 45. Ceci est donc le cas dans la position fermée du capot 40 illustrée à la figure 9 et dans sa position ouverte illustrée à la figure 10 et dans toute position de pivotement intermédiaire entre ces deux positions lors de l'ouverture ou de la fermeture du capot 40. En revanche, lorsque le pion 44 coulisse dans la fente 34 vers l'arrière au-delà d'une position donnée, le capteur 35 ne fait plus face au disque 45 comme cela est visible à la figure 11.

Le capteur 35 est relié au circuit électronique du poste de commande 20 qui arrête le déplacement en cours de la plate-forme 10 au moment où le dépassement de cette position est détecté par le capteur 35. Par arrêt du déplacement en cours de la plateforme 10, il faut comprendre l'arrêt de tout mouvement en cours ordonné par l'opérateur O à partir du pupitre 22 du mécanisme de levage 8 et de la tourelle 4, ainsi que le cas échéant le déplacement de la nacelle élévatrice au sol. La détection du dépassement de cette position revient en fait à détecter que l'effort d'écrasement appliqué à la barre 42 vers le pupitre 22 a dépassé un seuil donné qui correspond à l'effort de rappel développé par les ressorts 60 à cette position des pions 44.

L'on comprendra que d'autres capteurs peuvent être utilisés à la place des capteurs inductifs 35 tels que des capteurs à galet ou des capteurs optiques. Ce système de détection du déplacement du capot 40 peut être mis en œuvre que pour un des deux pions 44, mais il est préférable de le faire pour les deux pour des raisons de fiabilité et de redondance de la sécurité.

Comme cela est visible sur la figure 11 , le pion 44 a la possibilité de coulisser dans la fente 34 vers le côté arrière du pupitre 22 au-delà de cette position donnée de détection du déplacement du pion 44. Cela permet de continuer à limiter l'effort d'écrasement subi par l'opérateur O si la plate-forme 10 continue à se déplacer par effet d'inertie.

Lorsque l'action sur la barre 42 cesse, les ressorts de rappel 60 tirent les pions 44 jusqu'à l'extrémité avant des fentes 34 et ramènent donc le capot 40 - et la barre 42 - vers la position de repos en position ouverte de la figure 10.

Les ressorts 60 sont choisis pour développer un effort de rappel adéquat pour à la fois protéger efficacement l'opérateur O et éviter un déclenchement intempestif du système de détection de dépassement d'effort. De préférence, ils sont choisis pour que l'effort extérieur de poussée de la barre 42 requis pour déplacer la barre 42 jusqu'à la position de détection du déplacement par le ou les capteurs 35 soit inférieur ou égal à 10 daN et supérieur ou égal à 2 daN, tandis que la détection du déplacement de la barre 42 par le ou les capteurs 35 intervient préférablement pour un déplacement de celle-ci d'au moins 2 cm mesuré en ligne droite à partir de sa position de repos lorsque le capot est ouvert.

La figure 14 représente une vue en perspective d'un poste de commande 120 selon une variante du poste de commande 20 des figures 1 à 13, le capot de protection 140 étant représenté en position ouverte au repos. Les éléments identiques portent les mêmes numéros de référence. La barre 142 correspond à la barre 42 du poste de commande 20. La seule différence avec le poste de commande 20 réside dans le fait que la fenêtre qui était définie entre la barre 42 et le bord avant du capot 40 n'est plus libre de matière, mais pourvue d'un écran 141 transparent ou translucide. L'écran 141 permet à l'opérateur de voir au travers les organes de commande 24 lorsque le capot 140 est ouvert tandis qu'ils restent accessibles à la manipulation en passant les mains sous la barre 142 comme dans le cas du poste de commande 20. Dans ce mode de réalisation, la barre 142 définit alors le bord avant du capot 140.

Les figures 15 à 18 illustrent schématiquement un mode de réalisation du poste de commande 220 qui est une variante du poste de commande 20 des figures 1 à 13. Les éléments identiques portent les mêmes références tandis que les éléments modifiés portent les mêmes numéros augmentés de 200. La différence par rapport au poste de commande 20 réside dans le fait que le passage entre les positions ouverte et fermée du capot 240 est réalisé en sens inverse par rapport au capot 40 du poste de commande 20. Autrement dit, le passage de la position fermée - montrée aux figures 15 et 16 - à la position ouverte - montrée aux figures 17 et 18 - se fait par pivotement dans le sens montré par la flèche F 6 , c'est-à-dire par basculement sous le pupitre 22 depuis l'avant du pupitre vers l'arrière du pupitre. De ce fait, lorsque le capot 240 est fermé, la barre de sécurité 242, qui est agencée fixement au capot 240, est positionnée du côté arrière du pupitre 22 et orientée vers le bas de celui-ci. La barre de sécurité est alors protégée contre les salissures et les chocs lors des travaux exécutés par les personnes à bord de la plate-forme. Pour faciliter son ouverture, le capot 240 peut présenter un relief ou une ouverture formant poignée de préhension dans une zone du capot qui est située vers le côté avant du pupitre 22 lorsqu'il est en position fermée. En l'occurrence, le capot 240 présente une nervure longitudinale 280 à cette fin.

Lorsque le capot 240 est ouvert, la barre 242 fait saillie par rapport au côté avant du pupitre 22. Elle est alors interposée entre le pupitre 22 et l'opérateur qui se tient debout devant le pupitre 22. La barre 242 joue alors le rôle de barre de sécurité contre l'écrasement de l'opérateur sur le pupitre 22 similairement au cas de la barre 42 du poste de commande 20. Dans ce cas, l'opérateur - ayant une stature telle que déjà mentionnée - vient en contact avec la barre 42 plutôt avec la taille que le buste car la barre 242 se situe à un niveau plus bas que la barre 42 du poste de commande 20. S'il appuie suffisamment fort sur la barre 242 - cf. flèche F 7 -, il va provoquer le coulissement du capot 240 vers le côté arrière du pupitre 22 : cf. flèche Fs.

Le montage du capot 240 au garde-corps peut être réalisé de manière similaire au cas du capot 40, c'est-à-dire par des pions coopérant avec des fentes ménagées dans des supports verticaux fixés au garde-corps - similaires aux supports 30, mais non visibles en l'occurrence car couverts par des caches 238 - et sollicités par des ressorts de rappel afin de procurer les possibilités de pivotement et de coulissement du capot 240. De ce fait, le montage n'est pas détaillé à nouveau. La détection du coulissement des pions peut être réalisée de la même manière. Des adaptations sont apportées pour permettre le basculement du capot 240 sous le pupitre 22. En particulier, les barres 16 et 70 sont supprimées et les supports du pupitre 22 - non visibles - sont adaptés et fixés latéralement aux montants 18a, 18b. La fonction de butée du capot 240 en position fermée de la barre 16 peut être exercée par une butée fixée sur les supports du pupitre 22 ou sur les supports verticaux précités. De même, la fonction de butée arrêtant le pivotement du capot 240 en position ouverte et stoppant son pivotement en cas de poussée sur la barre 242 vers le pupitre 22 conformément à la flèche F 7 est adaptée et peut être réalisée en coopération avec les côtés latéraux du capot 240. Les lames élastiques 72 peuvent être supprimées ou remplacées par des lames élastiques agencées sur les supports verticaux précités liés au garde-corps et coopérant avec les côtés latéraux du capot 240. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et aux modes de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art. Ainsi, la barre 42 peut ne pas être agencée fixement au capot 40, mais néanmoins être liée au capot de manière à se déplacer conjointement entre les positions ouverte et fermée du capot. Par exemple, le capot et la barre peuvent être montés par chaque côté latéral en pivotement pur autour d'un même axe fictif par rapport au garde-corps de la plate-forme et être lié entre eux au niveau des liaisons pivotantes par des ressorts de torsion. Plus précisément, une extrémité du ressort de torsion prend appui sur une première butée ménagée sur le côté latéral du capot tandis que l'autre extrémité du ressort prend appui sur le montant latéral de la barre en forme de U de manière à solliciter élastiquement ce montant contre une autre butée ménagée sur le côté latéral du capot et qui est décalée angulairement par rapport à la première butée. De la sorte, le capot et la barre pivotent conjointement lors du passage entre la position ouverte et fermée. La raideur du ressort est choisie suffisante pour éviter ou limiter le pivotement de la barre par rapport au capot lors de l'opération d'ouverture du capot. Dans la position ouverte, le capot est en appui contre une butée fixe liée au garde- corps de la plate-forme l'empêchant de pivoter au-delà de cette position. En revanche, la barre peut continuer à pivoter dans le même sens - c'est-à-dire le sens vers l'ouverture du capot - en surmontant l'effort élastique du ressort de torsion. Ce pivotement additionnel de la barre après que le capot soit arrêté en position ouverte peut être détecté par un capteur approprié pour déterminer une situation d'écrasement de l'opérateur contre la barre.