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Title:
CONTROL TOWER FOR CONTROLLING A CONTAINER, AND ASSOCIATED SYSTEM, PACKAGING FACILITY AND CONTROL METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/229231
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a tower (18) for controlling at least one container (20) comprising products (22), at least one of the containers (20) and the products (22) being provided with an electronic chip (28) comprising a memory storing at least one piece of information specific to said container (20) or said product (22), the tower (18) comprising at least one reader (30) for reading the at least one piece of information stored in the memory of each electronic chip (28).

Inventors:
MONGRENIER ALEXANDRE (FR)
SUDRE BENOÎT (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/064175
Publication Date:
December 05, 2019
Filing Date:
May 31, 2019
Export Citation:
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Assignee:
WID GROUP (FR)
International Classes:
G06K7/10; G06K17/00; G06Q10/08
Domestic Patent References:
WO2008013846A22008-01-31
Foreign References:
US20080117023A12008-05-22
US20170109558A12017-04-20
CN205121593U2016-03-30
EP2808831A12014-12-03
Attorney, Agent or Firm:
BLOT, Philippe et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1.- Mât (18) destiné à contrôler au moins un conteneur (20) comprenant des produits (22), au moins l’un des conteneurs (20) et des produits (22) étant muni d’une puce électronique (28) comprenant une mémoire mémorisant au moins une information spécifique audit conteneur (20) ou audit produit (22), le mât (18) comprenant :

- au moins un lecteur (30) propre à lire l’au moins une information mémorisée dans la mémoire de chaque puce électronique (28).

2.- Mât (18) selon la revendication 1 , dans lequel le mât (18) comprend un organe de déplacement (32) du mât (18) selon au moins une direction, notamment dans un plan dit plan de déplacement (P).

3.- Mât selon la revendication 2, dans lequel le mât (18) comprend un organe de guidage, en particulier un rail, l’organe de déplacement (32) coopérant avec l’organe de guidage pour guider le déplacement du mât (18).

4.- Mât selon la revendication 2, dans lequel le mât (18) comprend un plateau (44) s’étendant principalement selon un plan préférentiellement parallèle au plan de déplacement (P) et une pluralité de roulettes (46) fixées au plateau (44).

5.- Mât (18) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel le mât (18) vérifie au moins une des propriétés suivantes :

- une propriété selon laquelle le mât (18) présente une hauteur supérieure à 1 mètre, la hauteur du mât (18) étant en particulier comprise entre 1 mètre et 3 mètres ; et

- une propriété selon laquelle le mât (18) s’étend le long d’un axe principal (A-A’), le mât (18) présentant une forme cylindrique le long de l’axe principal (A-A’) du mât (18).

6.- Mât (18) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel le mât (18) vérifie au moins l’une des propriétés suivantes :

- une propriété selon laquelle il est défini un volume intérieur pour le mât (18), chaque lecteur (30) étant disposé dans le volume intérieur du mât (18) ;

- une propriété selon laquelle le mât (18) s’étend le long d’un axe principal (A-A’), chaque lecteur (30) étant disposé le long de l’axe principal (A-A’) du mât (18) ; et

- une propriété selon laquelle les lecteurs (30) sont équirépartis sur une portion du mât (18).

7.- Mât (18) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel chaque lecteur (30) est propre à créer un champ magnétique orienté selon une direction, soit les champs magnétiques de chaque lecteur (30) étant orientés dans la même direction, soit au moins deux champs magnétiques de deux lecteurs (30) distincts étant orientés dans des directions opposées.

8.- Mât (18) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel chaque lecteur (30) est propre à lire l’au moins une information mémorisée sur la mémoire de chaque puce électronique (28) selon deux gammes de fréquences distinctes, en particulier selon une première gamme de fréquence comprise entre 30 mégaHertz et 300 mégaHertz et une deuxième gamme de fréquence comprise entre 300 mégaHertz et 3000 mégaHertz et selon une première gamme de fréquence comprise entre 13,553 mégaHertz et 13,567 mégaHertz et selon une deuxième gamme de fréquence comprise entre 300 mégaHertz et 3000 mégaHertz.

9.- Mât (18) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel les produits (22) sont des bouteilles (24) contenant une substance liquide, en particulier une boisson alcoolisée, notamment un vin ou un spiritueux.

10.- Mât (18) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel le mât (18) vérifie au moins une des propriétés suivantes :

- une propriété selon laquelle le mât (18) comprend une interface homme-machine (42) propre à commander l’au moins un lecteur (30) et à afficher l’au moins une information lue par chaque lecteur (30), et

- une propriété selon laquelle le mât (18) comprend, en outre, un dispositif d’alimentation (36) électrique du mât (18) embarqué sur le mât (18).

1 1 .- Mât (18) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel au moins un lecteur (30) comprend une antenne (42), l’antenne (42) comportant des parties rectilignes, l’antenne (42) étant de préférence de forme circulaire.

12.- Mât (18) selon l’une quelconque des revendications 1 à 1 1 , dans lequel le mât (18) comporte, en outre, une antenne additionnelle (52) propre à émettre des données vers l’extérieur du mât (18) et à recevoir, en outre, des données provenant de l’extérieur du mât (18).

13.- Système (14) destiné à contrôler des conteneurs (20) comprenant des produits (22), au moins l’un des conteneurs (20) et des produits (22) étant muni d’une puce électronique (28) comprenant une mémoire mémorisant au moins une information, comprenant :

- au moins un mât (18) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, et

- un contrôleur central (16) adapté à communiquer avec l’au moins un mât (18), l’au moins un mât (18) étant également propre à communiquer avec le contrôleur central (16).

14.- Installation d’empaquetage (10) de produits comprenant :

- au moins une machine (12) configurée pour empaqueter des produits (22) dans des conteneurs (20), au moins l’un des conteneurs (20) et des produits (22) étant muni d’une puce électronique (28) comprenant une mémoire mémorisant au moins une information spécifique audit conteneur (20) ou audit produit (22), et

- au moins un mât (18) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12.

15.- Procédé de contrôle de conteneurs (20) comprenant des produits (22), le procédé de contrôle étant mis en oeuvre à l’aide d’un mât (18) comportant au moins un lecteur (30), au moins l’un des conteneurs (20) et des produits (22) étant muni d’une puce électronique (28) comprenant une mémoire mémorisant au moins une information spécifique audit conteneur (20) ou audit produit (22), le procédé comprenant au moins l’étape suivante :

- lecture par l’au moins un lecteur (30) de l’au moins une information mémorisée sur la mémoire de chaque puce électronique (28).

Description:
Mât de contrôle d’un conteneur, système, installation d’empaquetage et procédé de contrôle associés

La présente invention concerne un mât et se rapporte également à un système, à une installation d’empaquetage et à un procédé de contrôle associés.

Le domaine concerné est celui de la logistique de conteneurs.

De tels conteneurs sont en particulier des conteneurs comprenant des bouteilles de vin.

Lorsqu’un consommateur acquiert une bouteille de vin, la bouteille de vin a effectué un parcours long depuis la récolte jusqu’à la livraison au consommateur.

Dans un tel cas, le parcours suivi par la bouteille de vin implique une pluralité d’acteurs parmi lesquels un producteur, un distributeur et un revendeur, le consommateur achetant au revendeur.

Chez chacun de ces acteurs, de multiples opérations sont effectuées.

Pour le producteur de vin, la fabrication du vin se fait via sept étapes principales.

Dans une première étape, la récolte des raisins ou vendanges est mise en oeuvre. Il convient de récolter les raisins au moment opportun, la détermination de ce moment demandant un grand savoir-faire. Selon les cas, la récolte est réalisée à la main ou avec des moissonneuses. Lors de la récolte, des grappes de raisin sont triées, notamment pour éliminer les fruits non adaptés.

Lors d’une deuxième étape, un broyage et un pressage ont lieu. L’étape de broyage et de pressage sont usuellement mises en oeuvre de manière automatique pour obtenir un jus.

La troisième étape est la fermentation usuellement mise en oeuvre dans une enceinte de fermentation. Le jus subit une transformation chimique, la fermentation alcoolique, pendant laquelle le glucose devient de l’éthanol.

L’étape suivante est la clarification visant à éliminer tous les déchets et résidus du vin. La clarification est mise en oeuvre par un filtre ou par collage.

La sixième étape consiste à embouteiller le vin. La mise en bouteille du vin se réalise après la phase d’élevage. Lors de cette étape d’embouteillage, les bouteilles sont stérilisées. Il est ensuite utilisé une rinceuse pour laver les bouteilles vides, puis une tireuse pour remplir les bouteilles de vin et enfin une boucheuse pour mettre un bouchon sur le goulot des bouteilles. L’étape d’embouteillage comporte également un capsulage de surbouchage et un étiquetage.

La septième étape est la mise en caisse du vin. Les caisses de vin sont ensuite stockées puis envoyées chez le distributeur. Ces opérations sont des opérations usuelles de logistique. Les mêmes types d’opérations ont lieu chez le distributeur et le revendeur.

Or, il est souhaitable que la cadence de l’ensemble des étapes et opérations précitées soit accélérée du fait de la demande croissante pour le vin, et ce sans réduction de qualité.

Un tel souhait se heurte au fait que l’ensemble des étapes et opérations précédemment décrites sont parfaitement maîtrisées et automatisées, de sorte que l’augmentation de la cadence passe par une optimisation de chaque étape et opération et, en particulier, de l’étape de stockage et d’envoi des conteneurs.

Il existe donc un besoin pour un dispositif logistique permettant, avec une mise en œuvre aisée, une augmentation de la capacité à délivrer les produits contenus dans les conteneurs.

A cet effet, il est proposé un mât destiné à contrôler au moins un conteneur comprenant des produits, au moins l’un des conteneurs et des produits étant muni d’une puce électronique comprenant une mémoire mémorisant au moins une information spécifique audit conteneur ou audit produit, le mât comprenant au moins un lecteur propre à lire l’au moins une information mémorisée dans la mémoire de chaque puce électronique.

Suivant des modes de réalisation particuliers, le mât comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute combinaison techniquement possible :

- le mât vérifie au moins une des propriétés suivantes : une propriété selon laquelle le mât présente une hauteur supérieure à 1 mètre, la hauteur du mât étant en particulier comprise entre 1 mètre et 3 mètres ; une propriété selon laquelle le mât s’étend le long d’un axe principal, le mât présentant une forme cylindrique le long de l’axe principal du mât ; une propriété selon laquelle le mât comprend un organe de déplacement du mât selon au moins une direction ; une propriété selon laquelle le mât comprend un organe de déplacement du mât et un organe de guidage, en particulier un rail, l’organe de déplacement coopérant avec l’organe de guidage pour guider le déplacement du mât ; une propriété selon laquelle le mât comprend un organe de déplacement du mât dans un plan dit plan de déplacement, et une propriété selon laquelle le mât comprend un plateau s’étendant principalement selon un plan préférentiellement parallèle au plan de déplacement et une pluralité de roulettes fixées au plateau. - le mât vérifie au moins une des propriétés suivantes : une propriété selon laquelle il est défini un volume intérieur pour le mât, chaque lecteur étant disposé dans le volume intérieur du mât ; une propriété selon laquelle au moins un lecteur comprend une antenne comportant des parties rectilignes ; une propriété selon laquelle au moins un lecteur comprend une antenne de forme circulaire ; une propriété selon laquelle le mât s’étend le long d’un axe principal, chaque lecteur étant disposé le long de l’axe principal du mât ; une propriété selon laquelle les lecteurs sont équirépartis sur une portion du mât ; une propriété selon laquelle chaque lecteur est propre à créer un champ magnétique orienté selon une direction, les champs magnétiques de chaque lecteur étant orientés dans la même direction, et une propriété selon laquelle chaque lecteur est propre à créer un champ magnétique orienté selon une direction, au moins deux champs magnétiques de deux lecteurs distincts étant orientés dans des directions opposées.

- chaque lecteur est propre à lire l’au moins une information mémorisée sur la mémoire de chaque puce électronique selon deux gammes de fréquences distinctes, en particulier selon une première gamme de fréquence comprise entre 30 mégaHertz et 300 mégaHertz et une deuxième gamme de fréquence comprise entre 300 mégaHertz et 3000 mégaHertz et selon une première gamme de fréquence comprise entre 13,553 mégaHertz et 13,567 mégaHertz et selon une deuxième gamme de fréquence comprise entre 300 mégaHertz et 3000 mégaHertz.

- les produits sont des bouteilles contenant une substance liquide, en particulier une boisson alcoolisée, notamment un vin ou un spiritueux.

- le mât vérifie au moins une des propriétés suivantes : une propriété selon laquelle le mât comprend une interface homme-machine propre à commander l’au moins un lecteur et à afficher l’au moins une information lue par chaque lecteur, et une propriété selon laquelle le mât comprend, en outre, un dispositif d’alimentation électrique du mât embarqué sur le mât.

- le mât comporte une antenne additionnelle propre à émettre des données vers l’extérieur du mât et à recevoir, en outre, des données provenant de l’extérieur du mât.

- le mât comprend un organe de déplacement du mât selon au moins une direction, notamment dans un plan dit plan de déplacement. - le mât comprend un organe de guidage, en particulier un rail, l’organe de déplacement coopérant avec l’organe de guidage pour guider le déplacement du mât.

- le mât comprend un plateau s’étendant principalement selon un plan préférentiellement parallèle au plan de déplacement et une pluralité de roulettes fixées au plateau.

- le mât vérifie au moins une des propriétés suivantes : une propriété selon laquelle le mât présente une hauteur supérieure à 1 mètre, la hauteur du mât étant en particulier comprise entre 1 mètre et 3 mètres, et une propriété selon laquelle le mât s’étend le long d’un axe principal, le mât présentant une forme cylindrique le long de l’axe principal du mât.

- le mât vérifie au moins l’une des propriétés suivantes : une propriété selon laquelle il est défini un volume intérieur pour le mât, chaque lecteur étant disposé dans le volume intérieur du mât ; une propriété selon laquelle le mât s’étend le long d’un axe principal, chaque lecteur étant disposé le long de l’axe principal du mât, et une propriété selon laquelle les lecteurs sont équirépartis sur une portion du mât.

- chaque lecteur est propre à créer un champ magnétique orienté selon une direction, soit les champs magnétiques de chaque lecteur étant orientés dans la même direction, soit au moins deux champs magnétiques de deux lecteurs distincts étant orientés dans des directions opposées.

- au moins un lecteur comprend une antenne, l’antenne comportant des parties rectilignes, l’antenne étant de préférence de forme circulaire.

- le mât comporte, en outre, une antenne additionnelle propre à émettre des données vers l’extérieur du mât et à recevoir, en outre, des données provenant de l’extérieur du mât.

Il est aussi proposé un système destiné à contrôler des conteneurs comprenant des produits, au moins l’un des conteneurs et des produits étant muni d’une puce électronique comprenant une mémoire mémorisant au moins une information, comprenant au moins un mât tel que défini précédemment, et un contrôleur central adapté à communiquer avec l’au moins un mât, l’au moins un mât étant également propre à communiquer avec le contrôleur central.

Il est aussi proposé une installation d’empaquetage de produits, comprenant au moins une machine configurée pour empaqueter des produits dans des conteneurs, au moins l’un des conteneurs et des produits étant muni d’une puce électronique comprenant une mémoire mémorisant au moins une information spécifique audit conteneur ou audit produit, et au moins un mât tel que défini précédemment.

Il est aussi proposé un procédé de contrôle de conteneurs comprenant des produits, le procédé de contrôle étant mis en oeuvre à l’aide d’un mât comportant au moins un lecteur, au moins l’un des conteneurs et des produits étant muni d’une puce électronique comprenant une mémoire mémorisant au moins une information spécifique audit conteneur ou audit produit, le procédé comprenant au moins l’étape suivante de lecture par l’au moins un lecteur de l’au moins une information mémorisée sur la mémoire de chaque puce électronique.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation de l'invention, donnée à titre d'exemple uniquement et en référence aux dessins qui sont :

- figure 1 , une représentation schématique d’une installation d’empaquetage ;

- figure 2, une vue en perspective d’un exemple de mât ;

- figure 3, une vue schématique de côté du mât ;

- figure 4, une vue schématique de côté d’un autre exemple de mât de la figure 2 ;

- figure 5, une vue en perspective d’encore un autre exemple de mât ;

- figure 6, une vue en perspective d’une filmeuse et du mât de la figure 2 , et

- figure 7, une vue en perspective d’un quai de chargement d’un conteneur dans un camion, le quai comprenant le mât de la figure 2.

Une installation d’empaquetage 10 est représentée sur la figure 1.

L’installation d’empaquetage 10 comprend au moins une machine 12 et un système de gestion 14.

Le système de gestion 14 comprend un contrôleur central 16 et au moins un mât 18.

Chaque machine 12 est configurée pour empaqueter des produits 22 dans au moins un conteneur 20.

Sur l’exemple de la figure 1 , l’installation d’empaquetage 10 comprend trois machines 12 empaquetant chacune un conteneur 20 et trois mâts 18.

La machine 12 est, par exemple, une empaqueteuse ou une filmeuse.

Comme visible sur la figure 1 , chaque conteneur 20 est un dispositif destiné à accueillir au moins deux produits 22.

Une caisse ou un colis sont des exemples de conteneurs 20.

Une caisse comporte deux parties : un couvercle et une boîte, le couvercle étant fixé sur la boîte à l’aide de vis. La caisse est alors scellée. La caisse est, par exemple, réalisée en bois et présente une forme parallélépipédique.

La boîte est propre à accueillir une pluralité de produits 22, par exemple trois ou six.

Un colis présente une forme parallélépipédique et peut accueillir une pluralité de produits 22, notamment six.

Le colis est, par exemple, réalisé en carton. Dans un tel cas, le colis est aussi désigné sous l’expression « carton ».

Chaque produit 22 est une bouteille 24 contenant une substance liquide.

Selon l’exemple proposé, la substance liquide est du vin.

En variante, la substance liquide est de l’alcool.

Selon une autre variante, la substance liquide est du spiritueux.

Dans ces trois cas, la bouteille 24 est une bouteille de boisson alcoolisée.

Chaque bouteille 24 comprend un bouchon propre à fermer la bouteille 24 et une capsule de surbouchage surmontant le bouchon.

Chaque bouteille 24 comprend, en outre, une étiquette collée par exemple sur l’extérieur de la bouteille.

L’étiquette comprend une face visible et une face non-visible.

Les informations légales et permettant d’identifier la bouteille 24 (comme une marque) figurent sur la face visible de l’étiquette 26.

Au moins l’un du conteneur 20 et des produits 22 est muni d’une puce électronique 28 de communication sans fil.

La puce électronique 28 est par exemple collée par un adhésif sur la face non visible de l’étiquette du produit 22 ou collée sur une face extérieur du conteneur 20.

Néanmoins, d’autres localisations pour la puce électronique 28 sont également possibles comme dans la capsule de surbouchage, ou sur une face interne du conteneur 20.

La puce électronique 28 comprend une mémoire mémorisant au moins une information spécifique audit conteneur 20 ou audit produit 22.

Un numéro de référence du conteneur 20 ou du produit 22 est un exemple d’information spécifique au conteneur 20 ou du produit 22.

Le contenu du conteneur 20, un numéro de colis, un numéro de commande du produit 22, une information relative au site de production du produit 22, à un identifiant de la bouteille 24, l’identifiant du producteur de la bouteille 24, des données de date et heure d'embouteillage de la bouteille 24, des données de date et heure de sortie de production de la bouteille 24 sont d’autres exemple de donnée spécifique au conteneur 20 ou du produit 22.

Selon l’exemple décrit, la puce électronique 28 est une puce RFID (de l’anglais « radio frequency identification » signifiant en français « identification radiofréquence »).

En raison de normes internationales, chaque puce RFID dispose d'un identifiant unique. Ainsi, deux puces RFID ne peuvent pas avoir le même identifiant.

Pour donner un ordre de grandeur, la puce RFID est un rectangle de 35 millimètres (mm) de longueur par 20 mm de largeur. Néanmoins, la puce RFID n'est pas limitée à cette géométrie et peut présenter des dimensions et des formes variables (carré, rectangulaire, rond,...).

Le système de gestion 14 destiné à contrôler les conteneurs 20 comprenant les produits 22.

Par le terme « gestion », il est entendu de la logistique au sens large. Un tel terme désigne ainsi toute opération de suivi et de déplacement. Les actions d’inventaire ou de transport sont des exemples spécifiques de gestion.

Le contrôleur central 16 est adapté pour communiquer avec chaque mât 18. Chaque mât 18 est propre à communiquer avec le contrôleur central 16.

Comme visible sur les figures 2 à 5, le mât 18 est une structure de forme allongée, s’étendant le long d’un axe principal A-A’.

L’axe principal A-A’ est vertical.

Chaque mât 18 présente une forme cylindrique le long de l’axe principal A-A’.

Par « cylindre », il est entendu ayant la réunion de toutes les droites ayant même direction, appelée paroi extérieure, et coupant une courbe donnée, appelée génératrice.

Ici la direction de la paroi extérieure est donnée par l’axe principal A-A’ et la génératrice est par exemple de forme oblongue ou rectangulaire.

Chaque mât 18 présente une hauteur, le long de l’axe principal A-A’, supérieure à 1 mètre (m), la hauteur étant en particulier comprise entre 1 m et 3 m.

Chaque mât 18 comprend au moins un lecteur 30, un organe de déplacement 32, un interface-homme machine 34, un dispositif d’alimentation 36, un dispositif de communication avec l’extérieur 38 et un dispositif indicateur 40.

En particulier, sur l’exemple de la figure 3, le mât 18 comprend trois lecteurs 30 et sur l’autre exemple de mât 18 de la figure 4, le mât 18 comprend quatre lecteurs 30.

Chaque lecteur 30 est propre à lire l’au moins une information mémorisée dans la mémoire de chaque puce électronique 28. Il est défini un volume intérieur pour le mât 18.

Par « volume intérieur », il est entendu le volume intérieur défini par la paroi extérieure du mât 18. Chaque lecteur 30 est disposé dans le volume intérieur du mât 18.

Comme visible sur les figures 3 et 4, chaque lecteur 30 est disposé le long de l’axe principal A-A’.

Les lecteurs 30 sont ainsi alignés le long de l’axe principal A-A’.

En particulier, les lecteurs 30 sont équirépartis sur une portion du mât 18.

Chaque lecteur 30 est propre à créer un champ magnétique orienté selon une direction.

Comme visible sur la figure 3, dans un premier mode de réalisation, les champs magnétiques de chaque lecteur 30 sont orientés dans la même direction.

Ainsi, le champ magnétique créé par les lecteurs 30 du mât 18 est propre à couvrir une zone de lecture des puces électronique 28 la plus large possible dans une direction donnée.

En variante, au moins deux champs magnétiques de deux lecteurs 30 distincts sont orientés dans des directions opposées, comme visible sur la figure 4.

Ainsi, le mât 18 est propre à contrôler des conteneurs 20 et des produits 22 disposés selon des directions opposées par rapport au mât 18.

Selon un mode de réalisation particulier, chaque lecteur 30 est propre à lire l’au moins une information mémorisée sur la mémoire de chaque puce électronique 28 selon au moins une gamme définie de fréquence.

Chaque lecteur 30 est propre à lire l’au moins une information mémorisée sur la mémoire de chaque puce électronique 28 selon un protocole de communication appelée mode UHF. L’acronyme « UHF » renvoie à la terminologie française d’ultra haute fréquence.

Dans un tel protocole de communication, le lecteur 30 est apte à émettre ou à recevoir un signal ayant une fréquence comprise entre 300 mégaHertz (MHz) et 3 000 MHz.

En variante, chaque lecteur 30 est propre à lire l’au moins une information mémorisée sur la mémoire de chaque puce électronique 28 selon un protocole de communication appelée mode VHF. L’acronyme « VHF » renvoie à la terminologie française de très haute fréquence.

Dans un tel protocole de communication, le lecteur 30 est apte à émettre ou à recevoir un signal ayant une fréquence comprise entre 30 MHz et 300 MHz.

En variante, chaque lecteur 30 est propre à lire l’au moins une information mémorisée sur la mémoire de chaque puce électronique 28 selon un protocole de communication appelée mode HF. L’acronyme « HF » renvoie à la terminologie française de haute fréquence. Dans un tel protocole de communication, le lecteur 30 est apte à émettre ou à recevoir un signal ayant une fréquence comprise entre 3 MHz et 30 MHz.

En variante, chaque puce électronique 28 est une puce NFC (en anglais « Near Field Communication » qui signifie « communication de champ proche »), permettant la lecture en champ proche par chaque lecteur 30, avec une distance maximum d’environ 4 centimètres entre la puce électronique 28 et le lecteur 30.

Le protocole de communication est alors un protocole de communication en champ proche de type NFC défini selon les normes reconnues par le Forum NFC, dont les normes ISO/CEI 14443-1 à ISO/CEI 14443-4.

Il est à noter que la norme NFC est une norme de communication sans fil (appelée communication en champ proche ou communication NFC) permettant de faire communiquer les puces électroniques 28 avec un très large nombre d’appareils, notamment les téléphones mobiles sans fil.

Dans un tel protocole de communication, le lecteur 30 est apte à émettre ou à recevoir un signal ayant une fréquence comprise entre 13,540 MHz et 13,567 MHz.

Selon un cas particulier, chaque lecteur 30 est propre à lire l’au moins une information mémorisée sur la mémoire de chaque puce électronique 28 selon deux gammes de fréquences distinctes. Les puces électroniques 28 sont alors qualifiées de puces bi-fréquences.

En particulier, la première gamme de fréquence est comprise entre 30 MHz et 300 MHz, correspondant au protocole VHF, et la deuxième gamme de fréquence est comprise entre 300 MHz et 3000 MHz, correspondant au protocole UHF.

En variante, la première gamme de fréquence est comprise entre 13,553 MHz et 13,567 MHz, correspondant au protocole NFC, et la deuxième gamme de fréquence est comprise entre 300 MHz et 3000 MHz, correspondant au protocole UHF.

Chaque lecteur 30 comprend une antenne 42.

Concernant la forme de l’antenne 42 de multiples variantes sont possibles en fonction de la nature des puces électroniques 28.

Par exemple, chaque antenne 42 est de forme circulaire, comme visible sur la figure 3.

En variante, chaque antenne 42 comprend une antenne comportant des parties rectilignes, comme visible sur la figure 4.

L’organe de déplacement 32 est propre à permettre le déplacement du mât 18 selon au moins une direction.

Selon un mode de réalisation particulier, le mât 18 comprend en outre un organe de guidage, non représenté sur les figures. L’organe de déplacement 32 est propre à coopérer avec l’organe de guidage pour guider le déplacement du mât 18. L’organe de guidage est, par exemple, un rail.

En variante, l’organe de déplacement 32 est propre à permettre le déplacement du mât 18 dans un plan dit plan de déplacement, référencé P sur les figures. En particulier, comme visible sur la figure 2, le mât 18 comprend un plateau 44 et une pluralité de roulettes 46 fixées au plateau 44 et en contact avec le sol.

Dans ce cas, l’organe de déplacement 32 comprend ou est la pluralité de roulettes 46.

Le plateau 44 s’étend principalement selon un plan préférentiellement parallèle au plan de déplacement P.

Le plateau 44 est de forme parallélépipédique.

Dans l’exemple de la figure 2, le mât 18 comprend quatre roulettes 46 disposées aux quatre coins du plateau 44.

L’interface homme-machine 34 est propre à commander l’au moins un lecteur 30 et à afficher l’au moins une information lue par chaque lecteur 30.

L’interface homme-machine 34 comprend, par exemple, un écran 48 fixé au mât 18 comme visible sur la figure 2.

L’écran 48 est situé à une hauteur du mât 18 comprise entre 1 m et 2 m afin d’être facilement accessible à un opérateur.

Selon un mode de réalisation particulier, l’écran 48 est tactile de sorte que l’opérateur est apte à interagir avec le mât 18, par exemple en validant les informations affichées. L’écran 48 tactile est compatible avec des gants.

Selon un autre exemple, l’écran 48 présente un clavier ou des boutons.

Le dispositif d’alimentation 36 est embarqué sur le mât 18.

Le dispositif d’alimentation 36 est propre à alimenter en courant électrique le mât 18 et en particulier l’au moins un lecteur 30 et l’interface homme-machine 34.

Le dispositif d’alimentation 36 est propre à produire une tension de 220 V en étant alimenté sur le secteur.

Sur l’exemple de la figure 2, le dispositif d’alimentation 36 est placé dans une armoire électrique 50 de forme parallélépipédique.

L’armoire électrique 50 est placée sur le plateau 32.

Le dispositif d’alimentation 36 comprend une batterie 52.

La batterie 52 est propre à être chargée électriquement par le secteur.

La batterie 52 est également propre, une fois chargée, à fournir de façon autonome du courant électrique au mât 18. Le dispositif de communication avec l’extérieur 38 est disposé dans le volume intérieur du mât 18.

Le dispositif de communication avec l’extérieur 38 est propre à émettre des données vers l’extérieur du mât 18 et à recevoir, en outre, des données provenant de l’extérieur du mât 18 afin d’assurer une interface avec un réseau local par exemple.

Le dispositif indicateur 40 est propre à émettre un signal lorsque l’au moins un lecteur 30 du mât 18 est en cours de lecture d’au moins une puce électronique 28.

Dans un mode de réalisation particulier, le dispositif indicateur 40 est un dispositif lumineux.

Par exemple, le dispositif indicateur 40 a une première couleur lorsqu’au moins un lecteur 30 est en cours de lecture et une deuxième couleur lorsque tous les lecteurs 30 sont passifs.

En variante, le dispositif indicateur 40 est un dispositif sonore.

Le fonctionnement du mât 18 est maintenant expliqué en référence à un premier exemple de mise en oeuvre d’un procédé de contrôle au moyen du mât 18.

Comme représenté sur la figure 6, une pluralité de conteneurs 20 comprenant des produits 22 et dont le contenu est à vérifier. La pluralité de conteneurs 20 est placée sur une palette 54.

Dans un mode de réalisation particulier, la palette 54 est munie d’une puce électronique 28.

La puce électronique 28 comprend une mémoire mémorisant au moins une information spécifique à la palette 54.

Le contenu de la palette 54, un numéro de commande relatif aux produits 22 compris dans la palette 54 et une information relative au site de production des produits 22 compris dans la palette 54 sont des exemples d’information spécifique à la palette 54.

Selon un autre exemple, les produits 22 sont placés directement sur la palette 54. La palette 54 est alors un conteneur 20 tel que défini précédemment. Toutes les caractéristiques propres au conteneur 20 décrites précédemment sont alors également propres à la palette 54.

Une filmeuse 56 empaquète les conteneurs 20 en les entourant d’un film plastique 58.

En même temps que les conteneurs 20 sont empaquetés, un opérateur pousse le mât 18 à l’aide de l’organe de déplacement 32 et place le mât 18 à proximité de la palette 54. Par « proximité », il est entendu une distance inférieure au rayon de lecture maximum des lecteurs 30 du mât 18.

L’opérateur utilise l’interface homme-machine 34 pour demander aux lecteurs 30 de lire les puces électroniques 28 présentes dans les conteneurs 20 et les produits 22 placés sur la palette 54.

Le procédé de contrôle comprend alors une étape de lecture de l’au moins une information spécifique mémorisée sur la mémoire de chaque puce électronique 28 par les lecteurs 30.

Chaque information est affichée sur l’interface homme-machine 34.

L’opérateur vérifie alors que les informations correspondent au contenu attendu des conteneurs 20, par exemple en comparant les informations à un bon de commande.

En variante, le mât 18 envoie les informations au contrôleur central 16.

Le contrôleur central 16 vérifie alors les informations au regard d’une base de données mémorisant des informations similaires pour les conteneurs 20 et produits 22 à vérifier.

Le contrôleur central 16 envoie alors au mât 18 le résultat de la validité des informations.

Le résultat est affiché sur l’interface homme-machine 34.

Dans l’hypothèse où les informations sont validées par l’opérateur ou par le contrôleur central 16, la palette 54 est considérée comme valide et envoyée pour être livrée à un revendeur ou à un consommateur.

Dans le cas contraire, la palette 54 est mise de côté afin que le contenu soit corrigé par un opérateur.

Un deuxième exemple de mise en oeuvre d’un procédé de contrôle au moyen d’un mât 18 va maintenant être décrit.

Comme représenté sur la figure 7, une palette 54 comprenant des conteneurs 20 et des produits 22 est prête à être introduit dans un camion 60 de transport vers un revendeur ou à un consommateur.

La palette 54 est par exemple déplacée au moyen d’un transpalette 62 poussé par un opérateur.

La palette 54 est entourée d’un film 58 comme décrit précédemment.

Par soucis de discrétion lors du transport de grands crus, le film 58 est noir et non transparent afin de cacher le contenu de la palette 54.

Un opérateur pousse le mât 18 à l’aide de l’organe de déplacement 32 et place le mât 18 à proximité de la palette 54. De façon similaire au premier exemple de mise en œuvre du procédé de contrôle décrit précédemment, le contenu de la palette 54 est vérifié suite à une étape de lecture de l’au moins une information spécifique mémorisée sur la mémoire de chaque puce électronique 28 par les lecteurs 30 du mât 18.

Dans l’hypothèse où les informations sont validées par l’opérateur ou par le contrôleur central 16, la palette 44 est considérée comme valide et chargée dans le camion 60 pour être livrée à un revendeur ou à un consommateur.

Dans le cas contraire, la palette 54 est mise de côté afin que le contenu soit corrigé par un opérateur.

Le mât 18 permet donc de vérifier rapidement le contenu d’une palette 54 sans avoir à ouvrir chaque conteneur 20 ou à avoir à déchirer le film 58 entourant la palette 54.

Le mât 18 permet également un gain de productivité, l’opération de vérification du contenu étant par exemple effectuée en même temps que la mise en palette 54 ou lors du chargement des palettes dans le camion 60.

L’organe de déplacement 32 permet à un opérateur de pousser le mât 18 pour le transporter d’un lieu à un autre. Un ou plusieurs mâts 18 sont ainsi déplacés facilement d’une machine 12 à l’autre afin d’effectuer les vérifications de contenu.

La batterie 52 permet au mât 18 d’être autonome électriquement et déplaçable facilement sans avoir à être relié au secteur.

De plus, la vérification permise au moyen du mât est aussi précise que souhaitée puisque le nombre d’informations peut être aussi élevé que souhaité.

Un deuxième exemple de mât 18 est représenté sur la figure 5.

Le deuxième mât 18 est semblable au mât 18 décrit précédemment et ne sera pas décrit à nouveau entièrement. Seules les caractéristiques du deuxième mât 18 différentes du mât 18 décrit précédemmentseront décrites par la suite.

En particulier, le deuxième mât 18 diffère du mât 18 décrit précédemmenten ce que la génératrice du deuxième mât 18 est un rectangle.

Par exemple, la génératrice présente une largueur comprise entre 30 centimètres (cm) et 70 cm.

La génératrice présente, en outre, une longueur comprise entre 100 cm et 150 cm.

Le deuxième mât 18 comprend un unique lecteur 30.

Comme visible sur la figure 5, le deuxième mât 18 est fixe par rapport au sol.

L’invention concerne la combinaison de tous les modes de réalisation techniquement possibles.