ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît la réalisation de coques de recouvrement destinées à constituer des capotages de protection, dont les surfaces interne et externe sont lisses. On utilise alors une technique classique d'injection de matière plastique dans l'espace délimité par deux empreintes mâle et femelle complémentaires d'un moule. Lorsque l'on cherche à obtenir un effet de coque décoratif particulier, on applique en général un décor sur la face interne de la coque moulée par injection, soit par transfert à partir d'une bande décorée à motif détachable, soit par décoration directe de la surface interne, le corps de coque étant alors réalisé en matériau transparent de façon à permettre la vision du décor par l'extérieur. C'est ainsi que des capotages de téléphone cellulaire présentant différents types de décors de fantaisie sont couramment proposés.

Un autre domaine d'application des coques de recouvrement concernées est celui des ongles artificiels.

On utilise là encore des techniques de moulage par injection, et les empreintes mâle et femelle complémentaires présentent une surface lisse. On obtient alors, à l'issue de l'injection, une coque de recouvrement à faces lisses qui peut tre collée sur l'ongle naturel pour remplir sa fonction, soit dans un but thérapeutique en recouvrant un ongle atrophié ou partiellement dégradé, soit dans un but plus fantaisiste pour procurer un élément de

décoration mettant en valeur la morphologie de la main.

On pourra se référer au document WO-A-00/72722 qui décrit une coque de recouvrement pour les paupières ou les ongles, constituée d'un mince film flexible équipé, sur sa face externe convexe, de cailloux ou éclats collés, et, sur sa face interne concave, d'une couche auto-adhésive.

D'une façon générale, aucune des coques de recouvrement habituellement réalisées, en particulier dans les deux domaines d'application précités, ne présente une structure agencée pour produire des effets particuliers de type optique ou holographique.

Dans d'autres domaines d'application, on pourra également se référer au document US-A-6 093 278 illustrant un panneau de véhicule automobile ayant une face réfléchissante décorée, et au document US-A-3 910 806 illustrant un écran cathodique ayant une couche réfléchissante rapportée, électriquement conductrice, qui est réalisée par métallisation.

OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet de réaliser une coque de recouvrement dont la structure permet précisément de générer des effets optiques ou analogues, par exemple holographiques, en fonction de l'éclairement extérieur de la coque, pour conférer un aspect particulier plaisant à l'oeil.

L'invention a également pour objet de proposer un procédé de fabrication d'une telle coque de recouvrement, permettant de s'adapter à des paramètres très divers de structures de la coque en fonction des effets optiques recherchés.

DEFINITION GENERALE DE L'INVENTION Le problème technique précité est résolu conformément à l'invention grâce à une coque de recouvrement qui est remarquable en ce qu'elle comporte un corps de coque en matériau transparent ayant une surface

interne concave et/ou une surface externe convexe qui présentent un facettage, la surface interne concave étant en outre revtue d'une couche réfléchissante génératrice de réflexions multiples lorsque la surface externe convexe est éclairée.

Ainsi, le facettage précité, qui peut tre de type très divers en fonction de la géométrie et des effets optiques recherchés, permet d'obtenir des effets de scintillement qui varient en fonction de l'incidence des rayons qui éclairent l'extérieur de la coque de recouvrement. On peut alors obtenir toute une série d'effets optiques ou holographiques conférant un aspect décoratif particulier, rappelant notamment les effets rencontrés avec les pierres précieuses taillées, et ce quel que soit le type d'application auquel la coque de recouvrement est destinée. En particulier, dans les deux domaines d'application précités qui sont ceux des ongles artificiels et des coques de recouvrement de téléphones cellulaires, on obtient des résultats procurant une esthétique tout à fait originale, avec un effet"bijou" très séduisant.

On pourra prévoir que la surface externe convexe est facettée tandis que la surface interne concave est essentiellement lisse, ou inversement que la surface interne concave est facettée, tandis que la surface externe convexe est essentiellement lisse.

En variante, on pourra prévoir que la surface externe convexe et la surface interne concave sont toutes deux facettées. En particulier,. les facettages des deux surfaces pourront tre généralement homothétiques, ou encore légèrement décalés latéralement.

On pourra encore prévoir que les facettages des surfaces interne concave et/ou externe convexe est uniformément rectiligne ou curviligne, ou en variante est de type prismatique à l'instar de la taille des pierres

précieuses.

Conformément à un mode d'exécution particulier également envisageable, la surface interne concave est rapportée, en étant constituée par une mince sous-coque qui est solidarisée au corps de coque. En particulier, la sous- coque sera réalisée en métal précieux, par exemple de l'or.

La couche réfléchissante pourra par ailleurs tre constituée par un film miroir ou une bande de fibres optiques adhérant intimement à la surface interne concave, ou en variante tre constituée par un dépôt, notamment par métallisation sous vide ou projection, sur ladite surface interne concave.

De préférence encore, le matériau transparent dans lequel est réalisé le corps de coque sera choisi dans le groupe comportant les matières plastiques ou minérales, colorées ou non, telles que ABS (acrylonitrile-butadiène styrène) ou PMMA (polyméthacrylate de méthyle).

Conformément à un mode d'exécution particulier, qui n'est aucunement limitatif dans le cadre de l'invention, la coque de recouvrement constitue un ongle artificiel, ou encore un habillage d'appareil électrique ou électronique, en particulier de téléphone cellulaire.

L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une coque de recouvrement présentant l'une au moins des caractéristiques précitées.

Le procédé de fabrication selon l'invention consiste à mettre en oeuvre un moule d'injection constitué d'un demi-moule présentant une empreinte convexe et d'un demi-moule présentant une empreinte concave complémentaire, l'empreinte convexe et/ou l'empreinte concave présentant un facettage surfacique, et à revtir d'une couche réfléchissante la surface interne concave du corps de coque moulé entre les deux empreintes.

On pourra prévoir que le revtement réfléchissant est réalisé in situ lors du moulage, par insertion d'un

film miroir entre les deux empreintes avant la fermeture du moule, le point d'injection étant alors ménagé dans le demi-moule présentant une empreinte concave.

En variante, le revtement réfléchissant pourra tre réalisé après moulage par un dépôt, notamment par métallisation sous vide ou projection, sur la surface interne concave du corps de coque moulé, après l'ouverture du moule.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre et des figures du dessin annexé, concernant des modes de réalisation particuliers.

DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux figures du dessin annexé où : - la figure 1 illustre en perspective une coque de recouvrement conforme à l'invention, qui est ici destinée à constituer un ongle artificiel, et dont les surfaces interne et externe sont en l'espèce facettées selon un facettage de type curviligne ; - la figure 2 est une coupe transversale selon II- II de la figure 1 ; - la figure 3 illustre une variante dans laquelle la coque. de recouvrement ne présente un facettage que sur sa surface externe convexe, et la figure 4 est une coupe transversale associée selon la ligne IV-IV de la figure 3 ; - la figure 5 illustre une autre variante dans laquelle le facettage est prévu sur la seule surface interne concave, et la figure 6 est une coupe transversale correspondante selon la ligne VI-VI de la figure 5 ; - la figure 7 illustre encore une autre variante, dont les surfaces interne et externe sont toutes deux facettées, avec un facettage de type rectiligne, et la figure 8 est une coupe transversale correspondante selon la ligne VIII-VIII de la figure 7 ;

- la figure 9 illustre un autre type de facettage, qui est prismatique à l'instar de la taille des pierres précieuses, ledit facettage étant ici prévu sur les surfaces interne et externe, et la figure 10 est une coupe transversale correspondante selon la ligne X-X de la figure 9 ; - la figure 11 illustre encore une autre variante dans laquelle la surface interne concave est rapportée, en étant constituée par une mince sous-coque ici sertie, et la figure 12 est une coupe transversale correspondante selon la ligne XII-XII de la figure 11 ; - la figure 13 illustre une application particulière dans laquelle la coque de recouvrement de l'invention constitue un ongle artificiel ; - la figure 14 illustre une autre application dans laquelle la coque de recouvrement constitue un habillage de téléphone cellulaire ; - la figure 15 illustre en perspective un procédé de fabrication par moulage d'une coque de recouvrement du type précité ; - la figure 16 illustre schématiquement le procédé de fabrication dans lequel le'revtement réfléchissant est réalisé in situ lors du moulage, par insertion d'un film miroir avant la fermeture du moule ; - la figure 17 illustre une variante du procédé précité, dans laquelle le revtement réfléchissant est réalisé après moulage, par un dépôt direct sur la surface interne concave du corps de coque moulé.

DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION PREFERES Les figures 1 à 12 illustrent divers modes de réalisation d'une coque de recouvrement 10 conforme à l'invention.

D'une façon générale, la coque de recouvrement 10 comporte un corps de coque 11 en matériau transparent ayant

une surface interne concave 13 et/ou une surface externe convexe 12 qui présentent un facettage. En outre, la surface interne concave 13 est revtue d'une couche réfléchissante 15 génératrice de réflexions multiples lorsque la surface externe convexe 12 est éclairée.

Sur les figures 1 à 12, la coque de recouvrement 10 est destinée à constituer un ongle artificiel comme cela est schématisé sur la figure 13. Sur cette figure 13, on distingue en effet l'extrémité d'un doigt 1 présentant un ongle naturel 2 qui peut tre recouvert par une coque de recouvrement 10 selon l'invention constituant un ongle artificiel. La coque de recouvrement 10 est alors collée sur l'ongle naturel 2 avec une colle adéquate du type de celles classiquement utilisées dans le domaine des ongles artificiels.

On peut citer à titre d'exemple une autre variante dans laquelle la coque de recouvrement est destinée à constituer un habillage d'appareil électrique ou électronique. La figure 14 illustre ainsi une telle coque, référencée 10', qui est destinée à habiller un téléphone cellulaire 3, dont on distingue l'écran d'affichage 4 et les touches de manoeuvre 5.

On pourra bien entendu envisager de multiples autres domaines d'application pour l'invention, dans lesquels un certain effet décoratif et esthétique est recherché. On va maintenant revenir sur la structure précise de telles coques de recouvrement réalisées conformément à l'invention.

Sur les figures 1 et 2, la coque de recouvrement comporte un corps de coque 11 en matériau transparent ayant une surface externe convexe 12 et une surface interne concave 13 qui sont toutes deux facettées. Le facettage est ici de type curviligne, c'est-à-dire que les facettes sont formées de quadrilatères délimités latéralement par des lignes progressivement incurvées. Les facettages des deux

surfaces 12,13 pourront tre généralement homothétiques, avec un éventuel léger décalage latéral si l'on recherche un effet optique particulier généré par un tel décalage entre facettages.

Sur les figures 3 et 4, le corps de coque 11 présente une surface externe convexe 12 qui est facettée, tandis que la surface interne concave 13 est essentiellement lisse. Là encore, le facettage de la surface externe est de type curviligne.

Sur les figures 5 et 6, le corps de coque 11 présente une surface interne concave 13 qui est facettée, tandis que la surface externe convexe 12 est essentiellement lisse. Le facettage est encore une fois de type curviligne. On pourra dans ce cas choisir le matériau constitutif et l'épaisseur du corps de coque pour avoir un effet de loupe, qui accentue encore l'effet optique produit par le facettage de la surface interne concave.

Sur les figures 7 et 8, la coque de recouvrement comporte un corps de coque 11 dont la surface externe convexe 12 et la surface interne concave 13 sont toutes deux facettées. Le facettage est cependant différent, en étant de type rectiligne, c'est-à-dire que les facettes sont constituées par des carrés ou des rectangles délimités latéralement par des lignes essentiellement parallèles.

Sur les figures 9 et 10, on a illustré un corps de coque 11 pour lequel le facettage des surfaces interne concave 13 et/ou externe convexe 12 est de type prismatique, à l'instar de la taille des pierres précieuses. Dans ce cas, on trouve un facettage constitué par des facettes essentiellement triangulaires ou polygonales, comme celles que l'on trouve sur la partie supérieure ou culot d'une pierre précieuse taillée, les facettes étant organisées selon des lois géométriques bien connues pour la taille des bijoux précieux ou de fantaisie, avec des angles choisis pour procurer des réflexions

multiples générant l'effet esthétique recherché. On a en outre illustré la possibilité d'effiler les bords notés 14 du corps de coque ainsi réalisé.

Dans toutes les variantes qui viennent d'tre décrites, le corps de coque 11 est en matériau transparent, et la surface interne concave de la coque 10 n'est autre que la surface interne concave du corps de coque 11. Il est cependant possible d'envisager d'ajouter un autre élément au corps de coque, de façon que la surface interne concave de la coque de recouvrement soit constituée par la surface libre de cet autre élément rajouté.

Une telle variante est illustrée sur les figures 11 et 12, et l'on constate sur ces figures que la surface interne concave 13 est rapportée, en étant constituée par une mince sous-coque 16 qui est solidarisée au corps de coque 11. La sous-coque 16 sera par exemple en métal précieux, tel que de l'or. Bien entendu, une telle sous- coque sera dans la pratique extrmement mince, c'est-à-dire de l'ordre de quelque dixièmes de millimètre jusqu'à environ un millimètre dans la partie centrale. La sous- coque 16 peut tre par exemple sertie entre des rebords associés 17 saillant inférieurement du corps de coque 11 comme cela est illustré ici. Conformément à une variante non illustrée ici, on pourra prévoir que le bord libre de la sous-coque 16 présente un retour enveloppant le bord libre du corps de coque 11 : on obtient alors un sertissage externe, qui confère en outre un aspect esthétique en laissant apparaître un rebord plat analogue à un anneau de bague. La sous-coque 16 pourra aussi tre solidarisée au corps de coque 11 par clipsage, collage ou soudage.

On pourra encore prévoir d'entourer la coque de recouvrement à facettage interne et/ou externe par un filet périphérique (variante non représentée ici), lequel pourra tre réalisé en métal précieux tel que de l'or, à la façon d'un contour de bague.

Ainsi que cela a été dit plus haut, la surface interne concave 13 de la coque de recouvrement 10 est revtue d'une couche réfléchissante génératrice de réflexions multiples lorsque la surface externe convexe 12 de la coque de recouvrement est éclairée. Les figures 1 à 12 permettent ainsi de distinguer une telle couche réfléchissante notée 15. Cette couche réfléchissante 15 pourra tre constituée par un film miroir adhérant intimement à la surface interne concave 13, ou en variante tre constituée par un dépôt, notamment par métallisation sous vide ou projection, ou encore par marquage à chaud, irisation ou tampographie, effectué directement sur la surface interne concave 13. Dans le cas d'un film miroir, on utilisera de préférence une bande dont l'épaisseur va de quelques microns à quelques dixièmes de millimètre environ, à base d'oxydes métalliques ou de métal précieux. Il pourra s'agir d'un film, uni ou non, présentant des effets optiques particuliers (moiré par exemple), ou d'un film de type holographique. Conformément à une autre variante qui n'a pas été illustrée ici, le film miroir peut tre remplacé par une bande constituée de fibres optiques juxtaposées côte à côte. Ceci sera en particulier intéressant pour l'habillage de téléphones cellulaires.

Dans le cas d'une métallisation, l'épaisseur de couche sera en général de l'ordre de quelques microns.

D'une façon générale, le matériau transparent dans lequel est réalisé le corps de coque 11 sera choisi dans le groupe comportant les matières plastiques ou minérales, colorées ou non, telles que ABS (acrylonitrile-butadiène styrène), PMMA (polyméthacrylate de méthyle), ou encore les matières synthétiques commercialisées sous la dénomination SAN, SURLYN ou CRISTAL. Plus généralement on pourra utiliser toutes matières telles que les résines synthétiques thermodurcissables, les résines acryliques, les matières naturelles du type ambre, présentant les

caractéristiques de transparence et de brillance recherchées, en particulier sur le plan optique et mécanique.

On va maintenant décrire un procédé de fabrication d'une telle coque de recouvrement conforme à l'invention, en se référant aux figures 15 à 17 qui illustrent schématiquement les moyens de mise en oeuvre d'un tel procédé de fabrication par moulage.

Sur la figure 15, on distingue un moule d'injection 100 constitué d'un demi-moule 101 présentant une empreinte convexe 103, et d'un demi-moule 102 présentant une empreinte concave 104 complémentaire de l'empreinte convexe précitée. La surface libre de l'empreinte convexe 103 est notée 105, tandis que la surface libre de l'empreinte concave 104 est notée 106. Conformément à une caractéristique de l'invention, l'empreinte convexe 103 et/ou l'empreinte concave 104 présentent un facettage surfacique sur leur surface libre 105,106. Ce facettage surfacique pourra tre réalisé par usinage piloté par ordinateur à partir d'un modèle numérisé. Il est bien entendu prévu un point d'injection de la matière dans le moule, qui est en l'espèce un canal 107 ménagé dans le demi-moule 102 présentant l'empreinte concave 104.

Sur la figure 15 on a illustré en trait mixte la présence d'un film miroir 115 qui est inséré entre les deux empreintes 103,104 avant la fermeture du moule 100. Comme cela a été indiqué plus haut, le film miroir pourra tre remplacé par une bande de fibres optiques.

Ceci correspond à l'étape a) de la figure 16. Les deux demi-moules 102,104 sont alors rapprochés (étape b)), et l'injection de matière est simultanément organisée de façon à réaliser en une seule passe de moulage le corps de coque 11 et le revtement réfléchissant 15 réalisé ainsi in situ lors du moulage par la portion concernée du film 115.

Ce film 115 adhère directement sur l'empreinte convexe 103,

sur laquelle il est appliqué par la matière plastique ou minérale injectée (technique dite du filmage"in mold"). On choisira naturellement un matériau constitutif du film miroir qui présente des caractéristiques aptes à permettre une application intime sur une surface facettée, sans qu'il y ait d'amorces de déchirures pour le film ainsi conformé.

En effet, en cas de déchirure localisée, on obtiendrait un défaut indésirable perturbant les réflexions optiques générées, et par suite l'effet décoratif recherché.

En variante, et comme illustré sur la figure 17, le revtement réfléchissant peut tre réalisé, après moulage, par dépôt, notamment par métallisation sous vide ou projection, effectué directement sur la surface interne concave 13 du corps de coque 11 moulé, après l'ouverture du moule 100. Dans cette figure 17, l'étape a) correspond à la disposition du moule à l'état ouvert, sans présence du film miroir 115, puis l'étape b) correspond à l'étape d'injection de matière dans l'espace délimité entre les deux empreintes complémentaires 103,104, tandis que l'étape c) correspond, après l'ouverture du moule pour pouvoir accéder à la surface interne concave 13 du corps de coque 11, à un revtement par métallisation sous vide ou projection ou analogue (marquage à chaud par exemple) sur la surface libre afin de constituer la couche de revtement réfléchissant recherchée 15.

On est ainsi parvenu à réaliser une coque de recouvrement et son procédé de fabrication permettant d'obtenir une multitude de coques à facettes sur la surface interne concave et/ou la surface externe convexe du corps de coque. La multiplicité des variantes décrites vise à bien faire comprendre le grand nombre de possibilités de réalisation de coques de recouvrement avec à chaque fois des effets optiques particuliers inhérents au type de facettage retenu, grâce aux réflexions multiples qui sont générées lorsque la surface externe convexe de la coque de

recouvrement est éclairée.

L'invention trouve en particulier une application très intéressante dans le domaine des ongles artificiels et des coques de recouvrement d'appareils électriques ou électroniques, en particulier de téléphones cellulaires. On pourra naturellement prévoir d'autres domaines d'application non mentionnés ici, pour lesquels on recherche un effet de scintillement ou brillement à facettes procurant une esthétique particulière.

L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'tre décrits, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées plus haut.