Dispositif de coupe pour mécanisme d'impression thermique, destiné à séparer un coupon imprimé d'une bande formant support d'impression

La présente invention est du domaine des mécanismes d'impression thermique, et plus particulièrement des dispositifs de coupe équipant ces mécanismes. Elle a pour objet un tel dispositif de coupe pour la séparation d'un coupon imprimé issu d'une bande formant support d'impression, et un mécanisme d'impression thermique équipé de ce dispositif de coupe.

Des mécanismes d'impression thermique sont couramment organisés pour la délivrance d'un coupon imprimé issu d'une bande conditionnée en rouleau. De tels mécanismes comprennent un châssis porteur de moyens d'entraînement de la bande vers une tête d'impression thermique qui est munie de points chauffants. La bande défile en appui contre la tête d'impression thermique, et les points chauffants sont sélectivement activés pour imprimer la bande. A l'issue de l'impression, un dispositif de coupe est utilisé pour séparer le coupon imprimé de la réserve de bande. Les moyens d'entraînement de la bande comprennent un organe moteur, tel qu'un moteur pas à pas ou analogue, qui entraîne en rotation un rouleau d'entraînement. La bande est placée en interposition entre la tête d'impression et le rouleau d'entraînement, qui sont maintenus en appui élastique l'un vers l'autre par l'intermédiaire d'organes déformables, ressorts ou analogues notamment. Le rouleau d'entraînement est monté sur le châssis de manière à pouvoir libérer l'environnement de la tête d'impression, en vue du remplacement de la bande lorsque la réserve est épuisée. A cet effet, le rouleau d'entraînement est monté sur le châssis par l'intermédiaire d'un support de rouleau escamotable, constitué par exemple d'un couvercle articulé ou d'un organe dédié monté amovible sur le châssis.

De manière courante, le dispositif de coupe est motorisé et est en relation avec des moyens de commande pour provoquer spontanément la séparation du coupon à l'issue de l'impression. Le dispositif de coupe comprend plus particulièrement un outil de coupe associant une lame portée par un support de lame monté mobile en translation sur le châssis, et une contre lame montée fixe sur le châssis. Le support de lame est entraîné par un organe moteur dédié, tel qu'un moteur à courant continu ou analogue, en étant guidé en translation sur le châssis. Le support de lame est en relation avec l'organe moteur par l'intermédiaire de moyens

de transmission interposés entre eux, qui sont organisés pour convertir le mouvement tournant de l'organe moteur en mouvement d'entraînement en translation du support de lame. Le déplacement de la lame est effectué en superposition glissante sur la contre lame, cette dernière étant de préférence montée élastiquement oscillante sur le châssis pour favoriser la mise en coopération entre la lame et la contre lame. De manière courante, le tranchant de la lame est agencé en un ou plusieurs biseaux qui sont inclinés transversalement au sens du déplacement de la lame, pour obtenir une découpe progressive du coupon favorisant l'obtention d'une ligne de coupe franche et régulière.

Se pose le problème de l'organisation générale du dispositif de coupe, et plus particulièrement des moyens d'entraînement de la lame en translation. Il est souhaitable que le dispositif de coupe soit structurellement simple et d'un encombrement restreint pour éviter d'avoir à accroître en conséquence l'encombrement du mécanisme d'impression thermique qu'il est destiné à équiper, voire pour permettre son implantation aisée dans un quelconque mécanisme d'impression thermique. Cette restriction d'encombrement est d'autant plus difficile à obtenir que la lame est déplacée en translation, et que sa course tend à accroître l'encombrement nécessaire pour le dispositif de coupe. Par ailleurs, le déplacement de la lame doit être régulier et sa mise en coopération avec la contre lame ne doit pas induire de tensions inopportunes sur le coupon, pour favoriser un tranchage franc, régulier et progressif de la bande. Selon une technique connue, les moyens de transmission sont du type à excentrique ou à came, tel que décrit par le document US5749277 (WALKER) par exemple. Le moteur dédié à l'entraînement de la lame est en prise sur un train de roues, qui manœuvre une came à excentrique en relation avec le support de lame, voire la lame elle même, pour son entraînement en translation. Cette solution n'est pas satisfaisante en raison de la nécessité de limiter l'amplitude du mouvement oscillant de l'excentrique, pour tendre à rendre régulier le mouvement de translation du support de lame. Le train de roues doit être important pour limiter suffisamment ladite amplitude de mouvement, avec pour conséquence un accroissement de l'encombrement et de la complexité du dispositif de coupe. En outre, une telle organisation du dispositif de coupe ne permet pas d'obtenir une dynamique satisfaisante de la lame, et plus particulièrement ne permet pas d'obtenir ni une régularité rigoureuse du

déplacement de la lame en translation, ni une amplitude confortable de ce déplacement en translation en raison de la recherche antagoniste d'avoir à limiter l'amplitude du mouvement oscillant de l'excentrique. Selon une autre technique connue, l'entraînement de la lame en translation est du type à pignon et crémaillère, tel que décrit par le document US5974930 (LONGROD) par exemple. Le moteur dédié à l'entraînement de la lame est en prise sur un pignon, qui est en relation avec une crémaillère ménagée à travers le support de lame. Cette solution n'est pas satisfaisante en raison de la structure complexe et encombrante du support de lame, et de sa robustesse nécessaire pour sa mise en coopération avec le pignon. En outre, l'orientation axiale du moteur et du pignon, et leur disposition sur le châssis induisent un encombrement préjudiciable du dispositif et des difficultés pour son implantation dans le mécanisme. Le support de lame est particulièrement encombrant sinon à limiter l'extension de la crémaillère, et en conséquence à limiter l'amplitude du déplacement en translation de la lame. Une telle technique d'entraînement de la lame procure son déplacement régulier en translation, mais nécessite une restriction de l'amplitude de ce déplacement au détriment de la qualité de la découpe obtenue, et notamment d'un tranchage progressif et franc de la bande.

Pour palier à la restriction d'amplitude du mouvement en translation de la lame, il est courant d'incliner le biseau qu'elle comporte le plus faiblement possible, au détriment de la qualité du tranchage obtenu. Une autre solution connue consiste à agencer le biseau en un couple de biseaux élémentaires d'inclinaisons opposées, et de pratiquer dans leur zone d'intersection une découpe. Si l'inclinaison des biseaux élémentaires peut être accrue tout en limitant l'amplitude du déplacement en translation de la lame, la découpe obtenue n'est pas franche et nette, notamment dans la zone d'intersection des biseaux élémentaires. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de coupe apte à être implanté dans un mécanisme d'impression thermique, pour séparer un coupon imprimé issu d'une bande formant support d'impression. La présente invention a aussi pour objet un mécanisme d'impression thermique équipé d'un tel dispositif de coupe. Il est plus particulièrement visé par la présente invention de proposer un tel dispositif de coupe qui soit d'une structure simple permettant de limiter son encombrement, ainsi que le nombre et la masse des organes mis en œuvre, sans pour autant affecter la robustesse et la fiabilité du dispositif

et tout en procurant une découpe franche, régulière et progressive de la bande.

Le dispositif de la présente invention est un dispositif de coupe apte à être implanté dans un mécanisme d'impression thermique pour séparer un coupon imprimé issu d'une bande formant support d'impression. Ce dispositif de coupe comprend une contre lame qui est montée fixe sur un châssis du mécanisme, et un outil de coupe associant une lame liée à un organe d'entraînement de la lame qui est monté mobile en translation sur le châssis. Ce dispositif de coupe comprend aussi des moyens de guidage de la lame en translation sur le châssis et un organe moteur à arbre tournant en relation avec l'organe d'entraînement par l'intermédiaire de moyens de transmission, qui sont aptes à convertir le mouvement tournant de l'arbre moteur en mouvement de translation de l'organe d'entraînement. Le châssis est un organe du mécanisme d'impression thermique qui constitue un support de réception des éléments fonctionnels et structurels de ce mécanisme. Ce châssis est susceptible d'être composé de plusieurs corps assemblés entre eux, tel qu'un corps principal logeant notamment une tête d'impression thermique et des moyens d'entraînement de la bande en application élastique contre cette tête d'impression thermique. Un tel corps principal reçoit en outre au moins la lame et ses moyens d'entraînement en translation suivant une orientation frontale à l'extension générale de la bande. Ce mouvement de translation est un mouvement alternatif entre une position de repos de la lame dans laquelle celle-ci est placée en retrait de la bande, et une position de travail dans laquelle celle-ci est amenée en superposition au moins partielle de la contre lame pour trancher la bande. La contre lame est susceptible d'être portée par le châssis par l'intermédiaire du corps principal, mais de préférence par l'intermédiaire d'un support de rouleau d'entraînement de la bande qui est constitutif du châssis et qui est monté escamotable sur le corps principal, tel que de manière mobile en étant constitué d'un couvercle articulé, ou de manière amovible ou analogue, pour l'obtention d'un escamotage du rouleau d'entraînement autorisant un accès aisé à la tête d'impression en vue du remplacement d'un rouleau de bande épuisé. Le dispositif de coupe est plus particulièrement du type dans lequel les moyens de guidage de la lame, l'axe de rotation de l'arbre tournant, les moyens de transmission, et la direction de déplacement en translation de la lame, sont orientés suivant des directions respectives qui sont

globalement parallèles et qui sont en correspondance avec la direction de tranchage frontalement à l'extension générale de la bande. Plus particulièrement, la mise en parallèle des orientations semblables de l'axe de l'arbre tournant et des moyens de transmission, avec celles des moyens de guidage et donc de la direction de tranchage, facilite l'implantation du dispositif de coupe dans le mécanisme d'impression thermique, en évitant un accroissement de son encombrement dans le sens de son épaisseur, et plus particulièrement suivant l'épaisseur du châssis au regard de la direction de déplacement en translation de la bande.

A partir de ce choix d'organisation du dispositif de coupe pour exploiter les avantages qu'elle procure, la démarche inventive de la présente invention a consisté dans sa globalité à minimiser le volume occupé par l'organe d'entraînement de la lame en translation, pour permettre sa prise sur cette dernière suivant une surface restreinte disposée au dos de la lame, dans sa zone arrière opposée à celle de son tranchant. Ces dispositions permettent d'optimiser l'amplitude du déplacement de l'organe d'entraînement et donc la course parcourue par la lame. Une telle amplitude de déplacement de la lame procure un tranchage régulier et progressif de la bande au moyen d'un tranchant dont l'agencement en biseau peut être optimisé sans induire un accroissement inopportun de l'encombrement du dispositif de coupe. Un agencement idéal du tranchant réside notamment dans un biseau à pente unique d'inclinaison importante. L'organe d'entraînement est en prise en bordure de la zone arrière de la lame, en étant avantageusement réduit à un écrou présentant une faible surface de contact avec la lame pour leur mise en prise l'un à l'autre, cet écrou se déplaçant le long d'une vis entraînée par l'organe moteur. La liaison entre l'organe d'entraînement et la lame peut être facilement obtenue par des moyens peu encombrants et aisés à mettre en œuvre, tel que par emboîtement, par encastrement et/ou par scellement, notamment par collage, par soudage, par surmoulage ou technique analogue. Une telle liaison est obtenue avec un faible encombrement et à moindres coûts, tout en procurant une précision idéale du positionnement relatif entre l'organe d'entraînement et la lame. La vis peut aisément s'étendre au côté de l'organe moteur pour occuper un même espace délimité entre les parois avant et arrière du châssis au regard de la direction de tranchage. La limitation de cet espace n'est cependant pas restrictive pour un encombrement donné à l'amplitude

recherchée du déplacement de l'organe d'entraînement, et procure une compacité optimisée du châssis et du dispositif de coupe suivant la direction de tranchage. Cette compacité est notamment obtenue en évitant de cumuler l'encombrement axial de l'organe moteur et de la vis malgré leur orientation analogue suivant la direction de tranchage. La mise en relation entre la vis et l'arbre tournant de l'organe moteur peut être aisément obtenue à partir d'une roue, voire d'un train de roues, interposés latéralement entre eux dans un espace disponible d'extension du châssis suivant la direction d'extension de la tête d'impression du mécanisme et du rouleau d'entraînement de la bande.

La longueur de la vis et son pas sont facilement ajustables selon les besoins, et plus particulièrement selon la configuration du mécanisme d'impression thermique dans lequel il est souhaité d'implanter le dispositif de coupe. L'organe d'entraînement étant agencé en écrou en prise directe sur la vis, cet ajustement est commode. En outre, u ne mise en adéquation de l'agencement du biseau et du pas de la vis est aisément adaptable pour procurer une précision du déplacement de l'organe d'entraînement, et donc une précision de la progression régulière et adaptée du tranchage de la bande selon les caractéristiques du biseau formant le tranchant de la lame.

La réduction de l'organe d'entraînement à un écrou relève encore d'une démarche visant à dissocier les modalités d'entraînement de la lame des modalités de son guidage en translation. Plus particulièrement, l'organe d'entraînement et les moyens de guidage sont structurellement dissociés et sont respectivement et indépendamment liés à la lame. L'organisation des moyens de guidage en est facilitée en raison de leur isolement structurel au regard de la jonction entre la lame et l'organe d'entraînement, et en conséquence l'encombrement des moyens de guidage peut en être réduit et leur structure spécifiquement adaptée et simplifiée. La mise en relation entre des organes de guidage et la lame peut être aisément obtenue, la lame étant liée à des organes de guidage coopérant avec des organes de guidage complémentaires que comporte le châssis. Une telle liaison procure une précision idéale des positions relatives entre la lame et le châssis, et peut être facilement obtenue par des moyens peu encombrants et aisés à mettre en œuvre, tel qu'à partir d'une mise en forme de la lame, voire et de préférence par emboîtement, par encastrement et/ou par scellement, notamment par collage, par soudage, par surmoulage ou technique analogue.

En outre les moyens de guidage de la lame, structurellement simplifiés, peuvent être aisément complétés pour favoriser la mise en relation entre la lame et la contre lame. Notamment, ces moyens de guidage peuvent mettre en œuvre des galets d'appui contre les bords latéraux de la lame exploités pour son guidage en translation sur le châssis, ces galets étant placés dans la zone de tranchage pour permettre une reprise des efforts de coupe et garantir un positionnement relatif idéal de la lame et de la contre lame, y compris dans le cas où cette dernière est montée de manière élastiquement flottante ou analogue sur le châssis. Les galets sont essentiellement montés sur le châssis, en étant indifféremment portés par le corps principal du châssis ou par le support du rouleau d'entraînement.

Plus particulièrement, le dispositif de coupe de la présente invention est principalement reconnaissable en ce que l'organe d'entraînement est agencé en écrou qui est en prise sur la lame et qui coopère avec une vis constitutive des moyens de transmission.

Selon une forme avantageuse de réalisation, l'organe d'entraînement et les moyens de guidage forment conjointement un support de lame, en étant structurellement dissociés et indépendamment liés à la lame. Ces dispositions présentent l'avantage de permettre une dissociation entre les matériaux à partir desquels sont respectivement formés la lame, l'écrou, et des organes de guidage affectés à la lame et constitutifs des moyens de guidage, coulisseaux ou analogues notamment. Ces divers matériaux sont susceptibles d'être choisis parmi des matériaux métalliques ou plastiques de nature et de densité variables et adaptées, qui sont aptes à offrir des caractéristiques propres de résistance relatives par exemple à la dilatation et/ou au frottement, selon les fonctions spécifiquement recherchées pour les organes qu'ils constituent respectivement. En outre, l'indépendance des modalités de liaison entre la lame et respectivement l'écrou et les moyens de guidage, permet de choisir diverses solutions adaptées de jonction solidaire ou ajustée de la lame avec respectivement l'écrou et les moyens de guidage.

Les moyens de guidage de la lame comprennent par exemple des coulisseaux latéraux ou analogues dont est munie la lame, qui coopèrent avec des couloirs respectifs ou analogues que comporte le châssis. Les coulisseaux et les couloirs sont des organes de guidage complémentaires constitutifs des moyens de guidage, la dimension des coulisseaux pouvant être réduite pour faciliter leur mise en relation avec la lame et limiter leur

encombrement. Les notions de coulisseaux et de couloirs ne préjugent cependant pas dans leur généralité de la conformation et de l'agencement respectifs des organes de guidage en translation de la lame sur le châssis. Notamment, les coulisseaux sont indifféremment agencés en rail ou en glissière, et coopèrent par emboîtement glissant avec les couloirs qui sont de conformation complémentaire.

Les coulisseaux et la lame sont liés les uns à l'autre indifféremment par emboîtement, par encastrement et/ou par scellement ou par mise en forme de la lame. La lame et l'écrou sont liés l'un de l'autre indifféremment par emboîtement, par encastrement et/ou par scellement. Pour offrir un guidage idoine sans pour autant affecter les modalités d'entraînement de la lame, il est préféré de solidariser la lame avec les coulisseaux et de ménager un jeu de positionnement entre l'écrou et la lame. Cependant, il est envisageable par analogie de rendre solidaire la lame avec les coulisseaux et avec l'écrou, et de ménager un jeu de positionnement entre le châssis et les coulisseaux, jeu susceptible d'être rattrapé par des moyens élastiques interposés entre eux. Accessoirement, des organes de roulement sont susceptibles d'être interposés entre les coulisseaux et les couloirs. Cependant, les modalités proposées d'organisation des moyens de guidage en coulisseaux et couloirs visant à simplifier les moyens de guidage sont suffisantes en elles-mêmes pour procurer le guidage précis et régulier recherché, notamment à partir de leur mise en association avec les galets presseurs tels que visés plus haut. La lame est avantageusement formée d'une plaque à travers laquelle sont ménagés par découpage un premier logement médian de réception d'un ergot d'emboîtement, voire d'encastrement, que comporte l'écrou, et un couple de deuxièmes logements latéraux de réception de picots d'emboîtement et de préférence d'encastrement, que comportent les coulisseaux. Le premier logement et les deuxièmes logements sont aussi susceptibles de recevoir respectivement l'ergot et les picots par surmoulage d'une matière plastique.

Les moyens de guidage de la lame comprennent de préférence des prolongements latéraux que comporte la lame, qui forment des platines de guidage circulant entre des organes de guidage que comporte le châssis. Ces platines de guidage sont notamment ménagées parallèlement à la direction de tranchage, et délimitent entre elles un espace dans lequel s'étend le tranchant de la lame. De telles platines de guidage s'étendent

notamment le long des bords latéraux de la lame entre son tranchant et son dos.

Les organes de guidage associent avantageusement des galets et une assise ménagée en bordure des couloirs, entre lesquelles circulent les platines de guidage. Les galets sont plus particulièrement disposés dans la zone de tranchage de la bande, en étant axialement orientés transversalement au sens de déplacement de la lame. Les galets sont supportés en rotation par le châssis, indifféremment par le corps de châssis ou par le support de rouleau d'entraînement. Idéalement, les galets sont disposés légèrement en retrait de l'arrête de la contre lame coopérante avec le tranchant, de sorte qu'ils exercent une poussée sur la lame, et plus particulièrement sur les platines de guidage, lors de la mise en coopération de la lame avec la contre lame. Une telle poussée tend à provoquer un basculement élastique de la lame dans son plan général et en conséquence à maintenir les coulisseaux en coopération avec les couloirs pour conforter le positionnement de la lame lors de son déplacement le long du châssis.

Le tranchant de la lame est préférentiellement conformé en biseau à inclinaison monodirectionnelle qui s'étend entre les platines de guidage. Un tel biseau est susceptible d'être muni d'une denture ou d'une microdenture sans affecter le caractère de son inclinaison générale avantageusement monodirectionnelle.

La liaison indépendante par emboîtement ou analogue de la lame respectivement avec l'écrou et avec les coulisseaux permet d'obtenir aisément ces mises en relation par mise en forme de la lame. Plus particulièrement, les deuxièmes logements sont conformés en saignées ou analogues qui sont ménagées à travers les platines. Le premier logement est formé d'au moins une échancrure ou analogue ménagée à travers la lame en bordure de son dos dans l'axe médian du biseau. Par analogie, plusieurs échancrures peuvent constituer conjointement le premier logement, en étant réparties de part et d'autre de l'axe médian de la lame pour ne pas affecter la qualité de son guidage et pour éviter tout risque de mise en guingois lors de son déplacement en translation. Le premier et les deuxièmes logements sont susceptibles d'être aisément réalisés par emboutissage ou technique analogue.

On reconnaîtra un outil de coupe constitutif d'un dispositif de coupe de la présente invention en ce qu'il est constitué d'une lame conformée en plaque, cette plaque étant munie de moyens de liaison indépendamment

avec l'écrou en sa zone médiane arrière et avec les coulisseaux en ses zones latérales, arrière notamment. La plaque est susceptible d'être solidaire de l'un quelconque au moins des coulisseaux et/ou de l'écrou. Selon une forme préférée de réalisation, la plaque est solidaire des coulisseaux de guidage en ses zones latérales, voire aussi de l'écrou en sa zone médiane.

La lame constitue une pièce unitaire au moins avec les coulisseaux, voire aussi avec l'écrou, de sorte que l'outil de coupe est susceptible d'intégrer, de manière monobloc et à partir d'une structure simple, la lame et les moyens nécessaires à son guidage en translation sur le châssis d'un mécanisme d'impression thermique, indépendamment de sa liaison avec l'organe d'entraînement.

La lame est directement en prise sur le châssis au moyen des coulisseaux, et indirectement en prise sur le châssis par l'intermédiaire de l'écrou et des moyens de transmission. Il en ressort qu'un positionnement en plusieurs points de la lame sur le châssis est réalisé. Un tel positionnement multipoints peut être aisément compensé à partir d'une structure simplifiée de l'outil de coupe et/ou de ses modalités de jonction avec le châssis, soit à partir d'une prise ajustée avec un jeu de positionnement de la lame avec l'un quelconque au moins des coulisseaux et/ou de l'écrou, soit à partir d'une prise ajustée avec un jeu de positionnement entre l'outil de coupe et le châssis, éventuellement compensé par des moyens élastiques du type avantageusement constitués par des organes déformables interposés entre l'outil de coupe et le châssis, soit encore à partir d'une déformabilité de l'écrou et/ou des coulisseaux, par exemple obtenue de par leur conformation et/ou au moyen d'une élasticité de leur matériau.

La vis est susceptible d'être montée coaxialement avec l'arbre tournant. Cependant et pour limiter l'encombrement du dispositif dans le sens de déplacement de la lame, la vis côtoie avantageusement l'organe moteur en s'étendant parallèlement à l'axe d'extension de l'arbre tournant. Plus particulièrement, les moyens de transmission comprennent au moins une roue de mise en relation de la vis et de l'arbre tournant. La vis est radialement déportée de l'arbre tournant et s'étend parallèlement à l'extension axiale de l'organe moteur à côté de ce dernier. La notion de mise côte à côte de la vis et de l'organe moteur ne préjuge pas de leurs dimensions d'extension axiale respective, et correspond à une disposition de la vis et de l'organe moteur dans un même espace délimité entre une

face avant et une face arrière du châssis ou par analogie d'un corps de châssis qui les porte conjointement.

La présente invention a aussi pour objet un mécanisme d'impression thermique intégrant un dispositif de coupe. Ce mécanisme d'impression thermique est plus particulièrement du type dans lequel le châssis loge l'organe moteur et les moyens de transmission suivant des orientations axiales au moins parallèles sinon coaxiales correspondantes à l'orientation des moyens de guidage en translation de la lame sur le châssis. Selon la présente invention, un tel mécanisme d'impression thermique est principalement reconnaissable en ce qu'il est équipé, et plus particulièrement en ce qu'il intègre, un dispositif de coupe tel qu'il vient d'être décrit, pour trancher la bande formant support d'impression en vue de séparer un coupon imprimé. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va en être faite d'un exemple de réalisation, en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles :

La fig.1 est une illustration en perspective éclatée d'un mécanisme d'impression thermique intégrant un dispositif de coupe de la présente invention. Les fig.2 et fig.3 sont des illustrations en perspective partiellement assemblée du mécanisme d'impression thermique représenté sur la fig.1 . Sur les figures, un mécanisme d'impression thermique comprend un châssis 1 porteur d'une tête d'impression thermique 2 et d'un rouleau d'entraînement 3 d'une bande à imprimer en application contre cette tête d'impression thermique 2. Le châssis 1 est essentiellement composé d'un support 4 du rouleau d'entraînement 3 qui est monté de manière amovible sur un corps principal 5 du châssis 1 , de sorte que le rouleau d'entraînement 3 puisse être escamoté pour permettre le remplacement d'un rouleau de bande épuisé. Par clarté des illustrations, le support 4 du rouleau d'entraînement 3 n'est pas visible sur les fig.2 et fig.3. Le corps principal 5 est porteur au moins en partie des principaux organes fonctionnels du mécanisme, tel que la tête d'impression thermique 2, des moyens non représentés d'entraînement du rouleau 3, et un dispositif de coupe destiné à séparer un coupon imprimé du restant de bande. Le dispositif de coupe comporte une contre lame 6 qui est montée fixe sur le support 4 du rouleau d'entraînement 3, et qui coopère avec une lame 7 montée mobile en translation sur le châssis 1 , et plus particulièrement sur le corps principal 5. Le montage fixe de la contre lame 6 est par analogie

à prendre en compte au regard d'une faculté offerte de pouvoir osciller dans son plan général, pour conforter la mise en coopération entre la lame 7 et la contre lame 6 lors de l'opération de découpe de la bande. Cette oscillation résulte d'un montage de la contre lame 6 sur le support 4 du rouleau d'entraînement 3 par l'intermédiaire de moyens élastiques 8 prenant des appuis antagonistes contre le support 4 du rouleau d'entraînement 3 et contre la contre lame 6 dans son plan général. La lame 7 est liée à un organe d'entraînement 9 pour provoquer son déplacement en translation, qui est en relation avec un organe moteur 10 à arbre tournant 11. L'organe d'entraînement 9 et la lame 7 sont liés l'un à l'autre par emboîtement souple, voire par encastrement pour constituer conjointement un outil de coupe 12 avantageusement monobloc. De tels moyens de liaison entre la lame 7 et le support de lame 9 permettent de simplifier la structure et de restreindre l'encombrement du dispositif de coupe, tout en leur conférant une robustesse idoine pour fiabiliser la précision du déplacement en translation de la lame 7 sur le châssis 1. Pour lier la lame 7 à l'organe d'entraînement, ce dernier comporte un ergot 13, préférentiellement de section polygonale, qui est reçu par emboîtement à l'intérieur d'un premier logement 14 médian que comporte la lame 7 en bordure de sa zone arrière. Cet ergot 13 et ce premier logement 14 constituent des moyens de liaison entre l'écrou 9 et la lame 7, cette liaison étant susceptible d'être une liaison solidaire ou une liaison ménageant un jeu de positionnement entre eux. Cette zone arrière correspond au dos de la lame 7 opposé à son tranchant 15. La mise en relation entre le premier logement 14 et l'ergot 13 est de préférence réalisée par emboîtement ajusté avec une tolérance évitant une mise sous contrainte entre eux lors du déplacement de la lame 7 en translation. Sur l'exemple de réalisation illustré, l'ergot 13 est formé d'un relief unique coopérant avec un premier logement 14 ménagé en zone médiane de la lame 7. L'ergot 13 est néanmoins susceptible d'être composé par analogie d'une pluralité de reliefs élémentaires coopérants avec des premiers logements élémentaires correspondants.

Des moyens de transmission 16 sont interposés entre le moteur 10 et l'organe d'entraînement 9 pour convertir le mouvement tournant de l'arbre 11 du moteur 10 en mouvement de translation alternatif, entre une position de travail dans laquelle la lame 7 est placée en superposition de la contre lame 6 pour trancher la bande, et une position de repos dans laquelle la lame 7 est retirée vers l'arrière du châssis 1, et plus

particulièrement vers l'arrière du corps principal 5. Cette zone arrière du châssis 1 correspond à une zone opposée à une zone avant dans laquelle est installée la contre lame 6. Le mouvement de translation de la lame 7 est effectué dans un plan transversal à l'orientation générale d'extension de la bande. L'organe d'entraînement 9 est agencé en écrou et est en prise sur une vis 1 7 entraînée en rotation par le moteur 1 0. En position de repos, l'écrou 9 est placé à l'extrémité de la vis 1 7 qui est située vers la zone arrière du châssis 1 , et progresse le long de cette vis 1 7 lors du déplacement de la lame 7 en translation entre ses positions de travail et de repos. L'axe du moteur 1 0 est orienté parallèlement au sens du déplacement en translation de la lame 7, et la vis 17 est en prise sur l'arbre tournant 1 1 par l'intermédiaire d'une roue 1 8, de sorte que la vis 17 s'étende au côté du moteur 1 0 dans un même espace délimité entre la zone avant et la zone arrière du châssis 1 . Les extensions respectives de la vis 1 7 et du moteur 1 0 côte à côte permettent de limiter l'encombrement du châssis 1 , leurs extrémités respectives arrière étant sensiblement situées dans un même plan orthogonal au sens du déplacement de la lame 7 en translation. La vis est portée à son extrémité arrière par la roue 1 8 en prise sur l'arbre tournant 1 1 du moteur 1 0, et à son extrémité opposée avant par le châssis 1 , et plus particulièrement par le corps principal 5, qui comporte un berceau 28 pour sa réception. Des moyens de guidage 1 9 accompagnent latéralement le mouvement en translation de la lame 7 le long du châssis 1 . Ces moyens de guidage 1 9 comprennent des coulisseaux latéraux 20 qui sont liés à la lame 7, par emboîtement mais préférentiellement par encastrement. Plus particulièrement, les coulisseaux 20 comportent des picots 21 d'emboîtement à l'intérieur de deuxièmes logements 22 que comporte la lame 7. Ces picots 21 et ces deuxièmes logements 22 constituent des moyens de liaison entre la lame 7 et les moyens de guidage 1 9, cette liaison étant préférentiellement une liaison solidaire mais étant susceptible d'être une liaison ménageant un jeu de positionnement entre eux. Sur l'exemple de réalisation illustré, ces picots 21 sont en couple pour chacun des coulisseaux 20, et les deuxièmes logements 22 sont constitués de saignées qui présentent une conformation globale en H et dont les jambes sont destinées à la réception respective des picots 21 . Le nombre de picots 21 et de deuxièmes logements 22 correspondants indiffère dès lors que leur mise en coopération confère à la lame 7 un caractère monobloc conjointement avec les coulisseaux 20. Ces

coulisseaux 20 sont prévus pour coopérer avec des couloirs de guidage

23 que comporte en correspondance le châssis 1 , et plus particulièrement le corps principal 5.

Les moyens de guidage 1 9 de la lame 7 en translation comprennent aussi des platines latérales 24 que comporte la lame 7. Ces platines de guidage

24 sont destinées à circuler entre des organes de guidage 25,26 que comporte le châssis 1 , qui associent une assise 26 ménagée en bordure des couloirs de guidage 23 et des galets 25 montés tournant sur le châssis 1 , et plus particulièrement sur le corps principal 5. La lame 7 est munie à l'un au moins de ses bords latéraux d'une rampe de guidage 27, qui permet à la lame 7 de prendre un appui élastique sur la contre lame 6 lors de son passage vers sa position de travail. Le guidage de la lame 7 par l'intermédiaire des galets 25 permet une reprise d'efforts à rencontre des moyens élastiques 8 exploités pour le montage oscillant de la contre lame 6 sur le châssis 1 . Une telle reprise d'effort induit une poussée sur la lame qui tend à provoquer son basculement dans son plan général, avec pour avantage de conforter la coopération entre les coulisseaux 20 et les couloirs de guidage 23. Le tranchant 1 5 de la lame 7 est agencé en biseau à inclinaison monodirectionnelle, qui s'étend entre les platines de guidage 24. Un tel agencement est autorisé tout en limitant l'encombrement du dispositif de coupe, à partir de l'exploitation de l'organe d'entraînement 9 agencé en écrou, qui est en prise en bordure du dos de la lame 9 et qui coopère avec la vis 1 7 qui s'étend au côté de l'organe moteur 1 0 suivant des axes d'extension parallèles et correspondants à la direction générale de déplacement de la lame 7 en translation.