La présente invention concerne le domaine des chariots de transport de lits, de tels lits étant munis d’un châssis et d’un sommier qui est démontable du châssis et qui est ajustable en hauteur et, de préférence, en inclinaison afin de l’adapter aux besoins de l’utilisateur, ledit chariot de transport permettant la réception du châssis, du sommier et du système de réglage en hauteur, une fois lesdits éléments démontés.

Une application tout particulière concerne les lits médicalisés qui comportent un système de réglage en hauteur, du type croisillon, agencé entre le châssis et le sommier, ledit sommier comportant un relève-buste et un relève-jambe en sorte de pouvoir adapter la position couchée de l’utilisateur sur ce sommier. Son application aux lits non-médicalisés démontables reste toutefois envisageable, sans sortir du cadre de l’invention.

L’invention concerne tout particulièrement un chariot de transport qui reste à demeure sur le châssis afin de faciliter son stockage sur le lit démontable, l’objectif principal étant de mettre en œuvre une conception simple du chariot de transport sans impacter sur l’utilisation du lit démontable.

Etat de la technique

Un chariot de transport de lit démontable a pour objet principal de faciliter le transport et la manutention jusque chez l’utilisateur.

Dans le domaine des lits médicalisés, tout particulièrement, le lit médicalisé se compose habituellement d’un sommier, d’un châssis sur roulettes et d’un croisillon motorisé agencé entre le châssis et le sommier pour modifier la hauteur dudit sommier. Ce sommier comporte en outre deux parties assemblées entre elles, l’une comportant un relève-buste et l’autre un relève- jambes qui peuvent être motorisés.

Le lit est livré chez le client ou patient, démonté en deux ou trois parties, à savoir : une première partie constituée du châssis sur roulettes auquel est assujetti le croisillon, une seconde partie constituée d’un premier tronçon du sommier muni du relève buste et une troisième partie constituée d’un second tronçon du sommier muni du relève-jambes. Dans le cas d’un démontage en deux parties, l’un des premier et second tronçons du sommier reste monté sur le croisillon, seul l’autre desdits tronçons étant démonté. La manutention du lit jusqu’à son montage chez le client ou patient s’effectue au moyen d’un chariot de transport qui reçoit lesdites trois parties précitées en position verticale. Un inconvénient concerne le stockage du chariot de transport une fois le lit monté, afin de le conserver et de pourvoir le réutiliser lors du démontage du lit et de son évacuation, par exemple pour son remplacement ou en fin de période de convalescence de Futilisateur.

Des solutions existent déjà pour pallier cet inconvénient de stockage du chariot de transport, notamment celles décrites dans les brevets FR2930878B1 et FR2981565B1 qui prévoient de conserver à demeure le chariot de transport sur le châssis.

Dans le brevet FR2930878B1, le lit médicalisé comprend un châssis constitué d’un tronçon arrière et d’un tronçon avant s’étendant longitudinalement. Les tronçons arrière et avant du châssis sont montés à pivotement l’un par rapport à l’autre d’une position d’utilisation du lit médicalisé selon laquelle lesdits tronçons sont dans un même plan de formation dudit châssis à une position de transport du lit médicalisé selon laquelle lesdits tronçons sont disposés en équerre, le tronçon arrière constituant le chariot de transport qui reçoit en position verticale le tronçon avant auquel est assujetti le croisillon et les deux parties démontées du sommier.

Dans le brevet FR2981565B1, le lit médicalisé comprend un chariot de transport amovible agencé de manière escamotable dans le châssis entre une position escamotée de stockage du chariot et une position déployée selon laquelle le châssis peut être pivoté en équerre, verticalement, par rapport au chariot de transport. Dans cette position déployée, le chariot de transport permet la réception en positions verticales du châssis et du sommier, ledit sommier étant démonté en deux tronçons dont un se fixe verticalement et directement sur le chariot de transport et l’autre reste monté sur un croisillon assujetti au châssis.

Résumé de l’ invention

La présente invention met en œuvre une alternative de conception chariot de transport de lit démontable qui a pour objectif de standardiser ledit chariot de transport et de permettre son adaptation à différentes largeurs de sommiers. Un autre objectif est de simplifier l’agencement du chariot de transport sous le châssis tout en conservant une plage de réglage en hauteur du sommier vis-à-vis du châssis, maximale et en facilitant la mise en place du sommier démonté sur le chariot de transport.

L’invention concerne un chariot de transport de lit démontable et un lit démontable équipé d’un tel chariot de transport. Le lit comprend un châssis, un sommier et un système de réglage de la position en hauteur du sommier vis-à-vis du châssis. En outre, le sommier comprend deux tronçons assemblés entre eux de manière amovible.

Selon l’invention, le chariot de transport comprend une structure d’embase configuré pour être montée à pivotement vis-à-vis du châssis du lit, d’une position d’utilisation du lit selon laquelle le châssis est positionné parallèlement à la structure d’embase, à une position de stockage du lit selon laquelle le châssis est positionné en équerre par rapport au chariot de transport.

Selon l’invention, le chariot de transport comprend au moins une paire de broches agencée transversalement sur la structure d’embase, lesdites broches étant positionnées en équerre par rapport à la structure d’embase. En mode d’utilisation du chariot de transport, ces broches sont orientées verticalement vers le haut par rapport à la structure d’embase qui est orientée dans un plan horizontal et posée sur une surface au sol.

Selon l’invention, au moins l’un des tronçons du sommier du lit comprend à l’une de ses extrémités des moyens de réception des deux broches positionnées en équerre par rapport à la structure d’embase, de sorte à maintenir embroché ledit tronçon du sommier en équerre vis-à- vis de la structure d’embase, parallèlement au châssis pivoté en position de stockage. Grâce à la mise en en œuvre de ces broches s’emboîtant dans les moyens de réception sur le tronçon de sommier, la fixation du sommier démonté sur le chariot de transport, dans la position de stockage, s’effectue très simplement, sans nécessité de pièces de fixation complémentaires entre le tronçon de sommier démonté et le chariot de transport.

Selon une réalisation préférentielle du lit démontable, le chariot de transport comprend deux paires de broches agencées transversalement sur la structure d’embase. En outre, les deux tronçons du sommier comprennent à l’une de leurs extrémités lesdits moyens de réception. Ainsi, selon cette réalisation, les deux tronçons du sommier sont non seulement démontés entre eux, mais aussi vis-à-vis du châssis ; le châssis bascule en équerre sur le chariot de transport et les deux tronçons du sommier viennent s’embrocher respectivement sur les deux paires de broches positionnées en équerre vis-à-vis de la structure d’embase du chariot de transport.

On peut envisager une variante de réalisation avec une seule paire de broches et un premier tronçon de sommier - celui le plus éloigné de la position du chariot de transport - comprenant lesdits moyens de réception. Dans ce cas, ce premier tronçon de sommier est démonté du second tronçon de sommier et du châssis, tandis que le second tronçon de sommier reste assujetti au châssis et pivote avec celui-ci en équerre vis-à-vis de la structure d’embase dans la position de stockage. Le premier tronçon de sommier démonté s’embroche quant à lui sur la paire de broches positionnée en équerre vis-à-vis de la structure d’embase du chariot de transport.

Selon l’invention, la structure d’embase du chariot de transport comprend des moyens de réglage de l’écartement entre les deux broches de l’au moins une paire de broches, de sorte à écarter lesdites deux broches selon au moins deux positions d’embrochage, de préférence trois positions d’embrochage, sur l’un des deux tronçons du sommier, lesdites au moins deux positions d’embrochage étant adaptées à au moins deux largeurs de sommiers. On comprend donc que dans le cas d’une réalisation avec deux paires de broches, lesdits moyens de réglage permettent d’écarter les deux broches de chacune des deux paires de broches, selon au moins deux positions d’embrochage, de préférence trois positions d’embrochage. Ces moyens de réglage présentent pour intérêt de concevoir un seul chariot de transport standard pouvant être agencé sur des lits présentant au moins deux largeurs différentes de sommiers. Selon une réalisation préférentielle, ces moyens de réglage de l’écartement entre les deux broches de l’au moins une paire de broches sont configurés pour régler l’écartement desdits deux broches selon trois positions d’embrochage adaptées à trois largeurs possibles de sommiers.

Selon une réalisation préférentielle du chariot de transport, la structure d’embase comprend une traverse, aux deux extrémités de laquelle sont agencées respectivement les deux broches de l’au moins une paire de broches, de préférence les deux broches de chacune des deux paires de broches.

Selon ce mode de réalisation préférentiel précité de la structure d’embase, ladite traverse comprend une partie centrale et deux parties d’extrémité montées à coulissement dans les extrémités respectives de la partie centrale et recevant respectivement les deux broches de l’au moins une paire de broches. En outre, des moyens de verrouillage sont agencés entre la partie centrale et chaque partie d’extrémité de sorte à bloquer lesdites parties d’extrémité dans l’une desdites au moins deux positions d’embrochage, de préférence dans l’une des trois positions d’embrochage.

Selon une réalisation préférentielle du chariot de transport, les broches de l’au moins une paire de broches sont montées à pivotement d’une position pliée selon laquelle lesdites broches sont rabattues contre la structure d’embase, à une position déployée selon laquelle lesdites broches sont positionnées en équerre par rapport à la structure d’embase. Le rabattement des broches contre la structure d’embase présente pour avantage de conserver toute liberté de descente du sommier dans la position d’utilisation du lit, jusqu’à réduire au maximum sa hauteur, ledit sommier pouvant alors venir en appui contre le châssis sans aucune gêne desdites broches qui sont rabattues.

Selon le mode de réalisation préférentiel précité de la structure d’embase avec une traverse comprenant une partie centrale et deux parties d’extrémité montées à coulissement dans les extrémités respectives de la partie centrale, et avec les broches de l’au moins une paire de broches montées à pivotement d’une position pliée à une position déployée, tel que précité, lesdites deux broches de l’au moins une paire de broches sont agencées à pivotement respectivement sur lesdites deux parties d’extrémité de la traverse.

Selon une réalisation du lit démontable, le sommier comporte un cadre comprenant deux longerons constitués chacun de deux tronçons de longeron emboîtés l’un dans l’autre de manière amovible, ce qui permet la formation des deux tronçons dudit sommier. En outre, au moins l’une des deux extrémités des tronçons de longerons est configurée pour s’emboîter sur la paire de broches positionnée en équerre vis-à-vis de la structure d’embase du chariot de transport. Ainsi, on utilise directement la présence des longerons qui sont creux afin d’emboîter au moins un des tronçons du sommier sur au moins une paire de broches positionnée en équerre sur ladite structure d’embase. On entend par « cadre », la structure du sommier qui reçoit le relève-buste et le relève-jambes.

Selon cette réalisation précitée, le lit démontable comprend un panneau de tête de lit assemblé à une première extrémité du cadre du sommier et un panneau de pied de lit assemblé à une seconde extrémité dudit cadre. Le panneau de tête de lit et le panneau de pied de lit comprennent chacun une paire de broches configurée pour s’emboîter dans les extrémités des deux longerons du cadre en sorte de réaliser lesdits assemblages entre les panneaux de tête de lit et de pied de lit et les extrémités respectives du cadre.

Selon une réalisation, le châssis du lit comprend à l’une de ses extrémités une traverse et la structure d’embase du chariot de transport comprend deux longerons. En outre, le chariot de transport comprend deux pièces charnières qui sont montées en liaison pivot selon un axe transversal sur les deux longerons respectifs de la structure d’embase. Par ailleurs, ces deux pièces charnières sont agencées pour être fixées sous la traverse du châssis grâce à des moyens d’ancrage, en sorte de pivoter ledit châssis par rapport à ladite structure d’embase selon ledit axe transversal, entre la position d’utilisation du lit et la position de stockage du lit. L’axe transversal de pivotement est parallèle à la traverse du châssis. Selon l’invention, le chariot de transport comprend des moyens de blocage qui sont configurés pour bloquer le châssis du lit vis-à-vis de la structure d’embase du chariot de transport, en position d’utilisation et en position de stockage. Cela assure un maintien convenable de la position d’utilisation et de la position de stockage. Selon la réalisation précitée, lesdits moyens de blocage sont mis en œuvre entre les deux pièces charnières et les deux longerons de la structure d’embase.

Selon une réalisation du charriot de transport, les moyens de réglage de l’écartement entre les deux broches de l’au moins une paire de broches sont configurés pour écarter au minimum lesdites deux broches dans une position de rangement. Ainsi, l’écartement entre les deux broches de chaque paire de broches est inférieur à la largeur du sommier, une fois le lit monté et en position d’utilisation et lesdites broches en position de rangement.

Selon une réalisation du lit démontable, l’un des deux tronçons du sommier comprend un relève-buste motorisé et l’autre desdits tronçons comprend un relève-jambes motorisé.

Selon une réalisation du lit démontable, le système de réglage de la position en hauteur du sommier est configuré pour descendre au maximum ledit sommier, contre le châssis. Cela permet d’adapter la hauteur du sommier à un grand nombre d’utilisateurs potentiels, grands ou petits. De préférence, le système de réglage de la position en hauteur du sommier est constitué d’un croisillon motorisé.

Selon l’invention, le châssis du lit comprend quatre premières roulettes et la structure d’embase du chariot de transport comprend quatre secondes roulettes. De préférence, lesdites premières et secondes roulettes sont définies dans un même plan dans la position d’utilisation du lit. Ainsi, le châssis du lit et le chariot de transport sont en contact avec la surface du sol dans la position d’utilisation. En variante, on pourrait envisager un décalage vers le haut des secondes roulettes vis-à-vis des premières roulettes, dans la position d’utilisation, seul le châssis du lit reposant alors sur la surface du sol dans ladite position d’utilisation.

L’invention concerne également un lit démontable équipé d’un tel chariot de transport fixé à une extrémité du châssis dudit lit. Selon une réalisation particulière du lit démontable, celui- ci est un lit médicalisé. On peut toutefois envisager la mise en œuvre de l’invention sur d’autres lits démontables non-médicalisés, présentant cependant une architecture comparable avec un châssis, un sommier et un système de réglage en hauteur du sommier vis-à-vis du châssis.

Brève description des figures Les caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante s’appuyant sur des figures, parmi lesquelles :

La figure 1 illustre une structure du lit médicalisé selon l’invention avec un sommier en position relevée et un relève-buste et un relève-jambes en positions inclinées, le chariot de transport étant placé à une extrémité d’un châssis sous le sommier ;

La figure 2 illustre ladite structure de la figure 1 avec le sommier en position abaissée et le relève-buste et le relève-jambes en positions planes, dans le plan d’un cadre du sommier ;

La figure 3 illustre le lit médicalisé des figures 1 et 2, démonté et en position de stockage sur le chariot de transport ;

La figure 4 illustre le châssis pivoté verticalement, en équerre par rapport au chariot de transport ;

Les figures 5 et 6 illustrent respectivement un premier tronçon du sommier comprenant le relève-jambes et un second tronçon du sommier comprenant le relève-buste ;

La figure 7 illustre le châssis avec le croisillon replié sur ce châssis, seules les pièces charnières du chariot de transport fixées sur ledit châssis étant illustrées ;

Les figures 8 à 10 illustrent trois positions d’embrochage des broches sur le chariot de transport, fonctions de la largeur du lit médicalisé ;

La figure 11 illustre le chariot de transport en position repliée, avec les broches écartées au minimum en position de rangement ;

La figure 12 illustre un lit médicalisé dans son ensemble, avec un panneau de tète de lit et un panneau de pied de lit montés aux extrémités du cadre du sommier ;

La figure 13 illustre le panneau de tête de lit ou le panneau de pied de lit, dont les conceptions sont identiques ou apparentées.

Description détaillée

Dans la suite de la description, le lit démontable objet de l’invention est un lit médicalisé ; celui-ci est dénommé « lit », sans indication contraire.

Dans la suite de la description, les mêmes références seront utilisées pour désigner les mêmes caractéristiques ou leurs équivalents, dans le cas de plusieurs variantes de réalisation.

Les termes « longitudinal », « transversal », « latéral », « haut », « bas », « supérieure », « inférieure » ... qui pourraient être utilisés, le seront en considération de la position du lit en mode d’utilisation normal, la personne alitée étant allongée dans le sens de la longueur dudit lit. Ainsi, à titre exemple, les longerons, les tronçons de longerons et le cadre disposent d’extrémités qui sont, par définition, des extrémités longitudinales sur le lit et, de même, les traverses disposent d’extrémités qui sont, par définition, des extrémités latérales sur le lit.

En regard des figures 1 et 2, le lit 1 comprend un sommier 2 muni d’un cadre 3 qui s’étend dans le sens de la longueur du lit 1 , un relève-jambes 4 et un relève-bute 5 étant montés sur ce cadre 3. Le relève-jambes 4 et le relève-buste 5 peuvent être inclinés indépendamment l’un de l’autre, comme cela existe déjà sur les lits médicalisés actuellement connus. On entend par « cadre 3 », la structure du sommier recevant le relève-jambes 4 et le relève-buste 5.

En regard des figures 1, 2, 5 et 6, le cadre 3 est composé de deux tronçons 6, 7 qui s’étendent dans le sens de la longueur du lit 1 et permettent la constitution de deux tronçons du sommier 2. Un premier tronçon 6, illustré en figure 5, est disposé du côté du pied du lit 1 et reçoit le relève-jambes 4 ; un second tronçon 7, illustré en figure 6, est disposé du côté de la tête du lit 1 et reçoit le relève-buste 5. On constate sur ces figures 5 et 6 que le relève-jambes 4 est actionné par un vérin électrique motorisé 8 et que le relève-buste 5 est également actionné par un vérin électrique motorisé 9. La mise en œuvre d’un relève-buste et d’un relève-jambes motorisés sur des cadres de lits médicalisés, est bien connue ; l’homme du métier pourra s’y référer pour l’appliquer au cadre 3 du lit 1 selon l’invention. On peut envisager des variantes de lit 1 , sans motorisation du relève-jambes 4 voire, éventuellement, sans motorisation du relève-jambes 4 et du relève-buste 5.

En regard de ces figures 1 , 2, 5 et 6, le premier tronçon 6 du cadre 3 comprend deux premiers tronçons de longerons 10, 11 et le second tronçon 7 du cadre 3 comprend deux seconds tronçons de longerons 12, 13. Les premières extrémités lOa, l ia des premiers tronçons de longerons 10, 11 s’emboîtent respectivement dans les premières extrémités l2a, l3a des seconds tronçons de longerons 12, 13, ce qui permet de former deux longerons sur le cadre 3 et de constituer ledit cadre 3 du sommier 2. Deux vis de serrage 14, 15 assurent le verrouillage entre les deux premiers tronçons de longerons 10, 11 et les deux seconds tronçons de longerons 12, 13.

Tel qu’illustré en regard des figures 1, 2 et 7, le lit 1 comprend un châssis 16 et un croisillon 17 agencé entre le châssis 16 et le cadre 3 du sommier 2 en sorte de régler la hauteur du sommier 2 vis-à-vis du châssis 16. Le croisillon 17 est actionné au moyen d’un vérin électrique motorisé 18. Le châssis 16 est monté sur quatre premières roulettes 19 assurant une mobilité aisée du lit 1 une fois monté. La mise en œuvre d’un croisillon motorisé entre un châssis et un cadre de sommier est bien connue sur les lits médicalisés ; l’homme du métier pourra s’y référer pour mettre en œuvre le croisillon 17 entre le châssis 16 et le cadre 3. On pourrait évidemment prévoir un autre système de réglage en hauteur du sommier 2 que le croisillon 17, sans sortir du cadre de l’invention. Le châssis 16 comprend deux longerons 20, 21 et deux traverses 22, 23 agencées entre ces deux longerons 20, 21, aux extrémités l6a, 16b du châssis 16.

En regard des figures 1 à 4 et 8 à 11, le lit 1 est équipé d’un chariot de transport 24 qui comprend deux premiers longerons 25, 26, une traverse 27 et deux seconds longerons 28, 29 parallèles aux premiers longerons 25, 26, lesdits éléments constituant une structure d’embase 240. La traverse 27 comprend une partie centrale 30 fixée entre les deux premières extrémités 25a, 26a des deux premiers longerons 25, 26, tandis que les secondes extrémités 25b, 26b des deux premiers longerons 25, 26 reçoivent deux secondes roulettes 31. La traverse 27 comprend également deux parties d’extrémité 32, 33 qui sont montées à coulissement respectivement dans les deux extrémités 30a, 30b de la partie centrale 30. Les deux seconds longerons 28, 29 sont fixés respectivement aux extrémités 32a, 33a des deux parties d’extrémité 32, 33. Les parties d’extrémité 32, 33 disposent chacune de plusieurs trous 34, 35, de préférence quatre trous, qui reçoivent respectivement deux goupilles 36, 37 agencées aux extrémités 30a, 30b de la partie centrale 30 pour assurer le verrouillage des parties d’extrémité 32, 33 vis-à-vis de la partie centrale 30 selon quatre positions permettant de modifier l’écartement entre les deux seconds longerons 28, 29. Deux premières broches 38, 39 sont agencés respectivement sur les deux seconds longerons 28, 29 et constituent une première paire de broches 241 agencée transversalement sur la structure d’embase 240. De même, deux secondes broches 40, 41 sont agencées respectivement sur les deux seconds longerons 28, 29 et constituent une seconde paire de broches 242 agencée transversalement sur la structure d’embase 240. Les premières broches 38, 39 et les secondes broches 40, 41 sont montées à pivotement vis-à-vis des deux seconds longerons 28, 29, ce qui permet de pivoter les deux premières broches 38, 39 et les deux secondes broches 40, 41 soit dans une position déployée illustrée en figures 8 à 10, en équerre vis-à-vis de la structure d’embase 240, soit dans une position pliée illustrée en figure 11, rabattues contre la structure d’embase 240, les deux premières broches 38, 39 étant en regard et les deux secondes broches 40, 41 étant également en regard dans cette position pliée. Les deux seconds longerons 28, 29 comprennent également à leurs extrémités distales 28a, 29a, deux secondes roulettes 31.

En regard des figures 1 à 4 et 7 à 11, le chariot de transport 24 comprend deux pièces charnières 42, 43 qui sont fixées sous la traverse 23 du châssis 16, cette fixation pouvant être réalisée par exemple par vissage, pour une fixation amovible, ou par soudure, pour une fixation permanente. Ces deux pièces charnières 42, 43 sont montées à pivotement selon un axe XI transversal sur la structure d’embase 240 du chariot de transport 24. Pour cela, les pièces charnières 42, 43 comprennent chacune un boulon 44, 45 définissant l’axe XI de pivotement du châssis 16 vis-à-vis de la structure d’embase 240, cet axe XI étant parallèle à la traverse 23 du châssis 16. Ces deux pièces charnières 42, 43 reçoivent respectivement les secondes extrémités 25b, 26b des premiers longerons 25, 26 de la structure d’embase 240, les boulons 44, 45 se logeant dans des premiers trous 46, 47 (voir figure 9) agencés sur ces premiers longerons 25, 26, ce qui permet de mettre en œuvre ladite liaison pivot entre le châssis 16 et la structure d’embase 240. Ces pièces charnières 42, 43 permettent de pivoter le châssis 16 à l’horizontal, parallèlement à la structure d’embase 240 comme l’illustrent les figures 1 et 2, dans une position d’utilisation selon laquelle les premières roulettes 19 du châssis 16 et, de préférence, les secondes roulettes 31 du chariot de transport 24 reposent sur une surface au sol horizontale (non illustrée). Au contraire, ces pièces charnières 42, 43 permettent de pivoter le châssis 16 en équerre, dans une position de stockage vertical illustrée en figures 3 et 4, vis-à- vis de la structure d’embase 240, position de stockage selon laquelle seules les secondes roulettes 31 du chariot de transport 24 reposent sur la surface au sol horizontale. Dans la position d’utilisation, le chariot de transport 24 est disposé à une extrémité 16b du châssis 16, du côté de la tête de lit la, la structure d’embase 240 et le châssis 16 étant dans deux plans horizontaux légèrement décalés en hauteur ; on pourrait toutefois prévoir des variantes de pièces charnières permettant de positionner la structure d’embase 240 et le châssis dans un même plan horizontal, en position d’utilisation. Les deux pièces de charnières 42, 43 comprennent des trous 48, 49 (voir figure 7) de passage de goupilles de verrouillage (non illustrées) et les premiers longerons 25, 26 de la structure d’embase 240 comprennent des seconds trous 50, 51 (voir figure 9) de passage desdites goupilles de verrouillage. Dans la position d’utilisation précitée, ces goupilles de verrouillage sur les pièces de charnières 42, 43 sont positionnées sous les premiers longerons 25, 26 de la structure d’embase 240, ce qui bloque le pivotement entre le châssis 16 et le chariot de transport 24 dans ladite position d’utilisation. Dans la position de stockage précitée, ces goupilles de verrouillage sur les pièces charnières 42, 43 se logent dans les seconds trous 50, 51 sur les premiers longerons 25, 26 de la structure d’embase 240, ce qui bloque également le pivotement entre le châssis 16 et le chariot de transport 24 dans la position de stockage.

Tel qu’illustré en regard des figures l à 6 et 8 à l l, lorsque les deux paires de broches 241, 242 sont dans la position déployée telle que précisée ci-avant, la première paire de broches 241 reçoit le premier tronçon 6 du cadre 3 dans une position verticale, en équerre par rapport à la structure d’embase 240. Pour cela, les deux premières broches 38, 39 s’embrochent respectivement dans les secondes extrémités lOb, l lb des premiers tronçons de longerons 10, 11. De même, la seconde paire de broches 242 reçoit le second tronçon 7 du cadre 3 dans une position verticale, en équerre par rapport à la structure d’embase 241. Pour cela, les deux secondes broches 40, 41 s’embrochent respectivement dans les secondes extrémités 12b, 13b des seconds tronçons de longerons 12, 13. Le réglage de l’écartement entre les deux seconds longerons 28, 29 sur la structure d’embase 240 du chariot de transport 24, permet avantageusement de régler l’écartement entre les deux premières broches 38, 39 et entre les deux secondes broches 40, 41, ce qui permet d’adapter la première paire de broches 241 et la seconde paire de broches 242 à la largeur du cadre 3 du sommier 2, c’est-à-dire à l’écartement entre les premiers tronçons de longerons 10, 11 et à l’écartement entre les seconds tronçons de longerons 12, 13, lesdits écartements étant identiques. Grâce aux trous 34, 35, sur les parties d’extrémité 32, 33 et aux deux goupilles 36, 37 agencées aux extrémités 30a, 30b de la partie centrale 30 qui reçoit à coulissement lesdites parties d’extrémité 32, 33, l’écartement entre les deux premières broches 38, 39 et entre les deux secondes broches 40, 41 peut être réglé selon trois positions d’embrochage (figures 8 à 10) correspondant à des largeurs de cadres 3 du sommier 2 de 70 cm, de 80 cm et de 90 cm, qui sont des largeurs standard sur des lits médicalisés. Cela permet également de régler un écartement minimum - inférieur à la largeur du cadre 3 - entre les deux premières broches 38, 39 et entre les deux secondes broches 40, 41 correspondant à une position de rangement (figure 11) où lesdites premières broches 38, 39 et seconde broches 40, 41 sont également rabattues contre la structure d’embase 240, ce qui permet de disposer complètement le chariot de transport 24 sous le sommier 2, comme l’illustrent les figures 1 et 2. Dans cette position de rangement avec les premières broches 38, 39 et les secondes broches 40, 41 rabattues contre la structure d’embase 240, le croisillon 17 peut descendre au maximum le sommier 2 jusqu’à ce que le cadre 3 vienne en appui contre le châssis 16, comme l’illustre la figure 2, sans aucune gêne desdites broches 38, 39, 40, 41.

Tel qu’illustré en regard des figures 5, 6, 12 et 13, le lit 1 comprend un panneau 52 de tête de lit qui est monté au niveau de la première extrémité 3a du cadre 3 et un panneau 53 de pied de ht qui est monté au niveau de la seconde extrémité 3b du cadre 3. Les panneaux 52, 53 comprennent chacun deux broches 54, 55 sur leurs deux côtés latéraux 52a, 52b, 53a, 53b, ces deux broches 54, 55 s’étendant du côté des faces internes 56, 57 desdits panneaux 52, 53. Les deux broches 54, 55 du panneau 52 de tête de lit s’emboîtent respectivement dans les secondes extrémités l2b, 13b des deux seconds tronçons de longerons 12, 13. De même, Les deux broches 54, 55 du panneau 53 de pied de lit s’emboîtent respectivement dans les secondes extrémités longitudinales lOb, 1 lb des deux premiers tronçons de longerons 10, 11. Le lit 1 comprend également un organe de commande (non illustré), par exemple une télécommande, et un boîtier d’interface électronique (non illustré), lesquels sont semblables à ceux pouvant exister sur des lits médicalisés traditionnels. La télécommande est connectée au boîtier d’interface de préférence au moyen de cordons électriques de raccordement, une connexion sans fil étant toutefois envisageable. La télécommande comprend six touches, comme sur les télécommandes traditionnelles : deux premières touches permettent de contrôler l’inclmaison du relève-buste 5 ; deux secondes touches permettent de contrôler l’inclmaison du relève-jambes 4 ; et deux troisièmes touches permettent de contrôler le croisillon 17 pour le réglage de la hauteur du sommier 2. La description qui précède met en évidence les caractéristiques et avantages du lit 1 selon l’invention. Cette description n’est pas limitative, des variantes pouvant être envisagées dans le cadre de l’invention.

A titre d’exemple, on pourrait aussi prévoir une variante de lit 1 avec les premières broches 38, 39 et les secondes broches 40, 41 fixées en équerre sur la structure d’embase 240, c’est-à- dire sans possibilité de les rabattre contre ladite structure d’embase 240.

Sur le mode de réalisation décrit ci-avant, le chariot de transport 24 est fixé à la traverse 23 à l’extrémité l6b du châssis 16, du côté de la tête de lit la qui est généralement positionnée de manière attenante à une paroi murale ; on pourrait prévoir une variante de réalisation selon laquelle le chariot de transport 24 serait fixé à la traverse 22 à l’extrémité l6a du châssis 16, du côté du pied de lit lb.

On pourrait aussi prévoir une variante du chariot de transport 24 sur laquelle la structure d’embase 240 permet uniquement de régler l’écartement des broches 38, 39, 40, 41 selon les trois positions d’embrochage illustrées en figures 8 à 10, ladite structure d’embase 240 ne disposant alors pas de la position de rangement illustrée en figure 11, avec le réglage de l’écartement minimal entre les deux premières broches 38, 39 et entre les deux secondes broches 40, 4L