Le dispositif de liaison est destiné aux instruments chirurgicaux comportant des éléments de coupe qui coulissent l'un par rapport à l'autre.

Le dispositif de liaison s'applique plus particulièrement aux instruments chirurgicaux comportant un élément fixe de coupe et un élément mobile de coupe, qui sont actionnés par l'intermédiaire d'une poignée mobile chargée élastiquement.

La demanderesse a déposé en France des demandes de brevet d'invention n° FR 98 05689 et n° FR 98 05690 concernant un instrument chirurgical et un dispositif de liaison.

L'instrument chirurgical présente un corps principal sur lequel coulisse, par l'intermédiaire d'une poignée chargée élastiquement, un mors mobile.

Le corps principal est constitué d'une poignée fixe qui se prolonge par un support allongé formant un mors fixe. Sur ce dernier coulisse, suivant une direction longitudinale, le mors mobile qui est actionné au moyen de la poignée chargée élastiquement.

Les mors fixe et mobile présentent respectivement à l'opposé des poignées fixe et mobile, des moyens de coupe qui coopèrent ensembles lors des déplacements longitudinaux dudit mors mobile pour réaliser, dans les tissus osseux durs ou mous d'un patient, des découpes successives.

Le dispositif de liaison décrit dans les demandes de brevet d'invention n° FR 98 05689 et n° FR 98 05690 permet uniquement le montage et le démontage rapide de l'élément mobile sans avoir à retirer de pièces de l'instrument.

Le dispositif de liaison comprend des moyens d'indexation angulaire de la poignée mobile autour de son axe de rotation pour permettre, dans une position déterminée, la mise en place ou le retrait de l'élément mobile du corps principal de l'instrument.

Le dispositif de liaison suivant la présente invention à pour objet de perfectionner celui décrit dans les demandes de brevet d'invention n° FR 98 05689 et n° FR 98 05690 au nom de la demanderesse pour permettre, suivant des positions déterminées et indépendantes, d'une part le montage ou le démontage de l'élément mobile, et d'autre part le montage ou le démontage de la poignée mobile.

Le dispositif de liaison pour instrument chirurgical suivant la présente invention comprend des moyens d'indexation déterminant une première série de positions angulaires permettant la mise en place ou le retrait de l'élément mobile, et une seconde série de positions angulaires, indépendante de la première, pour le montage ou le démontage de la poignée mobile.

Le dispositif de liaison suivant la présente invention présente des moyens d'indexation angulaire qui sont constitués : d'un axe de rotation chargé élastiquement pour le pivotement de la poignée mobile par rapport à la poignée fixe du corps principal de l'instrument, et de moyens de guidage solidaires de ladite poignée mobile coopérant avec ledit axe de rotation et un axe d'entraînement prévu sur l'élément mobile pour ses déplacements longitudinaux par rapport au corps principal.

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente, et les avantages qu'elle est susceptible de procurer : Figure 1 est une vue illustrant l'instrument chirurgical suivant la présente invention.

Figures 2 à 6 sont des vues représentant en détail le corps principal de l'instrument chirurgical.

Figures 7 à 14 sont des vues montrant en détail l'élément mobile coulissant sur le corps principal de l'instrument chirurgical.

Figure 15 est une vue représentant la poignée mobile de l'instrument chirurgical.

Figure 16 à 18 sont des vues montrant l'axe de rotation de la poignée mobile sur le corps principal de l'instrument chirurgical.

Figure 19 est une vue illustrant la position de l'axe de rotation lorsque l'instrument chirurgical est en fonctionnement.

Figure 20 est une vue montrant la position de l'axe de rotation pour la mise en place ou le retrait, soit de la poignée mobile, soit de l'élément mobile de coupe.

Figures 21 a et 22a sont des vues représentant les positions extrêmes de la poignée mobile sur le corps principal pour la mise en place ou le retrait de l'élément mobile de coupe lorsque l'axe de rotation est position de figure 20.

Figures 21 b à 21 d et 22b à 22d sont des vues illustrant les positions de la poignée mobile et de l'axe de l'élément mobile de coupe en fonctionnement lorsque l'axe de rotation est en position de figure 19.

Figures 21 e et 22e sont des vues montrant les positions extrêmes de la poignée mobile sur le corps principal lors de sa mise en place ou de son retrait lorsque l'axe de rotation est en position de figure 20.

En figure 1 on a montré un instrument chirurgical 1 du type pince de « KERRISSON » comportant un dispositif de liaison 100 qui permet, suivant des positions angulaires déterminées et indépendantes, le montage et/ou le démontage rapide d'un l'élément mobile de coupe 8 et de sa poignée d'actionnement 5.

L'instrument chirurgical 1 comprend un corps principal 2 formé d'une poignée fixe 3 qui se prolonge dans un plan sensiblement horizontal par un élément fixe ou un support allongé 4 constituant un mors fixe.

Le corps principal 2 comprend au niveau de la jonction entre la poignée fixe 3 et le mors fixe 4, une poignée mobile 5 qui pivote autour d'un axe de rotation 6 chargé élastiquement.

La poignée mobile 5 est reliée à la poignée fixe 3 par des lames à ressort 7 qui sont prévues entre les deux poignées pour disposer celle mobile 5 dans une position d'origine après chaque pivotement.

Le mors fixe 4 du corps principal 2 coopère avec un élément mobile ou un mors mobile 8 qui coulisse suivant une direction longitudinale d'avant en arrière sur ledit mors fixe 4 lorsqu'un effort est appliqué sur la poignée mobile 5.

Le dispositif de liaison 100 comprend des moyens d'indexation angulaire qui permettent de disposer la poignée mobile 5 dans des positions angulaires déterminées et indépendantes pour la mise en place ou le retrait de l'élément mobile 8 du corps principal 2 d'une part, et le montage ou le démontage de la poignée mobile 5 dudit corps d'autre part.

On a montré en figures 2 à 6 le corps principal 2 qui présente dans son épaisseur et au niveau de la jonction entre la poignée 3 et le mors 4, une fente à profil conique 9 délimitée par des pans opposés et inclinés 10,11 afin que le côté le plus ouvert de ladite fente soit tourné en direction du bord supérieur 12 du mors fixe 4.

Le corps principal 2 comprend de chaque côté de la fente 9 une oreille 13 en portion de cercle qui est percée d'un alésage 14 destiné à recevoir l'axe de rotation 6 pour le guidage en rotation de la poignée mobile 5.

La course maximale de la poignée mobile 5 autour de l'axe de rotation 6 à l'intérieur de la fente 9 du corps principal 2 est délimitée par les pans inclinés et opposés 10,11, comme on le verra mieux plus loin.

Le mors fixe 4 comporte du côté de son extrémité libre et opposée à celle traversée par la fente 9 un bec 15 s'étendant dans une direction sensiblement verticale, soit vers le haut, soit vers le bas par rapport à l'axe longitudinal de l'instrument chirurgical 1.

Le bec 15 présente dans son épaisseur une creusure 16 délimitant des bords opposés 17 qui sont inclinés par rapport au bord supérieur 12 du mors fixe 4. Les bords 17 du bec 15 sont usinés pour constituer des éléments tranchants afin de couper les fragments osseux ou les tissus mous (figure 5).

Les bords opposés 17 du bec 15 sont biseautés vers l'extérieur d'un angle a d'environ 30 degrés par rapport au bord extérieur dudit bec (figure 6).

Le mors fixe 4 est solidaire sur son bord supérieur 12, et à l'opposé du bec 15, d'un tenon 18 en forme de T permettant le guidage longitudinal du mors mobile 8.

Egalement, le mors fixe 4 comprend à proximité du bec 15 un autre tenon 19 en forme de T qui améliore le guidage du mors mobile 8 sur l'ensemble de sa course (figures 3, 4).

De plus, le tenon 19 en forme de T comporte en direction du tenon 18 une portion 19a d'une hauteur inférieure à celle prévue pour le tenon 19.

En figures 7 à 14 on a montré l'élément, ou mors mobile 8, qui comprend à l'une de ses extrémités et dans son épaisseur, un évidement 20 en portion de cercle.

Cet évidement est traversé par un axe d'entraînement 21 qui coopère avec la poignée mobile 5 pour transformer les mouvements en rotation de ladite poignée en déplacement rectiligne afin que le mors mobile 8 coulisse sur celui fixe 4.

L'évidement 20 communique avec une rainure 22 qui s'étend en direction de l'autre extrémité du mors mobile 8. La rainure 22 comporte immédiatement dans le prolongement de l'évidement 20 des nervures opposées 23 séparées par une fente 24 pour former une glissière qui coopère avec le tenon 18 en forme de T du mors fixe 4 (figures 8, 9).

Les nervures opposées 23 débouchent dans une portion de la rainure 22 pour constituer une zone dans laquelle le tenon 18 n'est pas guidé pour permettre, suivant une position angulaire déterminée, la mise en place ou le retrait du mors mobile 8.

Ce dernier comprend dans sa partie interne un canal 25 débouchant à l'opposé de l'évidement 20 au niveau d'une extrémité inclinée constituée par des bords inclinés 26 qui sont usinés pour présenter un profil tranchant (figures 10, 11).

Les bords opposés 26 de l'extrémité inclinée du mors mobile 8 sont biseautés vers l'extérieur d'un angle ß d'environ 30 degrés par rapport au bord extérieur dudit mors (figures 13, 14).

En outre, les parties supérieures des bords opposés 26 du mors mobile 8 sont biseautées vers l'intérieur du canal 25 d'un angle % d'environ 30 degrés par rapport au bord supérieur dudit mors.

Le canal 25 se prolonge en direction de l'évidement 20 pour venir déboucher à l'extérieur et dans la partie supérieure du mors mobile 8 par l'intermédiaire d'une ouverture oblongue 27.

On note que le canal 25 est prévu pour constituer un magasin permettant de retenir les fragments osseux découpés au moyen des bords biseautés 17 et 26 de chaque mors fixe 4 et mobile 8.

Le canal 25 comporte à proximité des bords inclinés 26 et au niveau du bord inférieur 28 du mors mobile 8, des nervures opposées 29, séparées par une fente 30 de manière à constituer une glissière qui coopère avec le tenon 19 en forme de T du mors fixe 4 (figure 11).

On remarque que le canal 25 du mors mobile 8 présente un profil en forme de U qui est ouvert du côté du bord inférieur 28.

En figure 15 on a illustré en détail la poignée mobile 5 qui présente un profil coudé constitué par une première branche 31 de petite longueur qui se prolonge par une seconde branche 46 de plus grande longueur.

La première branche 31 se prolonge à l'opposé de la seconde 46 par une platine 32 percée d'un alésage 33 qui communique avec une fente oblongue et débouchante 34.

L'alésage 33 est prévu d'un diamètre légèrement supérieur à celui prévu pour la fente oblongue 34.

L'alésage 33 est prévu pour recevoir l'axe de rotation 6 afin que la poignée 5 puisse pivoter autour de ce dernier lorsqu'elle est montée sur le corps principal 2 de l'instrument 1.

La fente oblongue 34 ménagée dans la platine 32 de la poignée 5, est prévue pour recevoir l'axe d'entraînement 21 traversant l'évidement 20 du mors mobile 8.

En figures 16 à 20 on a représenté en détail les différents éléments constituant l'axe de rotation 6 permettant le pivotement de la poignée mobile 5 par rapport au corps principal 2.

L'axe de rotation 6 est constitué d'une vis 35 comportant une tête de serrage 36 solidaire d'un corps cylindrique 37 dont l'extrémité opposée à ladite tête présente une partie filetée 38.

Un ressort de compression 39 est disposé autour du corps cylindrique 37 de manière à venir en appui contre la tête de serrage 36 et le corps principal 2 de l'instrument chirurgical 1, en position montée.

Le corps cylindrique de la vis 35 présente un diamètre légèrement inférieur à celui prévu pour l'alésage 33, mais supérieur à celui de la fente oblongue 34.

Le corps cylindrique 37 comporte de part et d'autre de son axe longitudinal et à partir de la tête 36 et en direction de la partie fileté 38, un méplat 47 réduisant sur une portion de sa longueur son diamètre ou sa largeur.

Cette dernière comprise entre les méplats 47 diamétralement opposés, est d'une dimension légèrement inférieure à la fente oblongue 34 de la platine 32.

L'axe de rotation 6 comprend un écrou de serrage 40 qui coopère avec la partie filetée 38 de la vis 35.

L'écrou de serrage 40 comporte sur sa périphérie un doigt d'indexation 41 qui s'étend en direction de la tête 36 de la vis 35 lorsque ledit écrou est vissé sur ladite vis. Le doigt d'indexation 41 est disposé dans un plan parallèle à celui contenant l'axe de rotation 6 de la poignée mobile 5.

Le doigt d'indexation 41 comprend une portion allongée 42 présentant deux faces opposées 43,44 droites et parallèles.

A l'opposé du doigt d'indexation 41, I'écrou de serrage 40 comporte un trou débouchant 48 qui coopère avec un doigt 49, s'étendant parallèlement à l'axe des alésages 14, et solidaire du corps principal 2 pour le guidage en translation de l'axe de rotation 6 (figures 19 et 20).

Le montage de l'instrument 1 consiste à visser l'axe de rotation 6 sur le corps principal 2 de manière que sa vis de serrage 35 pourvue du ressort 39 soit introduite dans l'alésage 14 de la première oreille 13 pour traverser ensuite l'autre alésage 14 de la seconde oreille 13 pour permettre le vissage de l'écrou 40 sur la partie filetée 38 du corps cylindrique 37.

Le montage de la poignée mobile 5 entre les deux oreilles 13 du corps principal 2 est réalisé lorsque le ressort 39 de l'axe de rotation 6 est comprimé pour présenter à l'intérieur de la fente 9 les méplats 47 (figure 20).

En effet, dans cette position, l'écrou 40 est écarté du corps principal permettant de présenter la platine 32 de la poignée 5 dans une direction inclinée et en appui contre le pan 11 de la fente 9 (figures 21 e ; 22e).

On remarque que les méplats 47 de l'axe de rotation 6 coopèrent avec la fente 34 de la platine 32 jusqu'à ce que ledit axe soit logé dans l'alésage 33.

Le verrouillage de la poignée 5 sur le corps principal 2 est obtenue dès que la pression sur l'axe de rotation 6 est retirée.

Le déplacement transversal de l'axe de rotation 6 sous l'effort du ressort 39, permet de positionner les méplats 47 de la vis 35 à l'extérieur de l'alésage 33 pour empêcher toute communication avec la fente 34, du fait de la différence de diamètre entre cette dernière et la vis 35 (figure 19).

La mise en place de la poignée 5 sur le corps principal 2 permet à la platine 32 de traverser la fente 9 et de venir déboucher au-dessus du bord supérieur 12 du mors fixe 4, pour présenter la fente oblongue 34 en vue du montage de l'élément mobile 8.

La mise en place du mors mobile 8 sur le mors fixe 4 ne peut s'effectuer que lorsque la platine 32 de la poignée mobile 5 est à proximité immédiate du pan incliné 10 de la fente 9 du corps principal 2 (figures 21 a, 22a).

Pour cela, il est donc nécessaire d'appuyer à nouveau sur la tête 36 de la vis 35 de l'axe de rotation 6 pour comprimer le ressort 39 et dégager la portion allongée 42 du doigt d'indexation 41 de l'écrou 40 (figure 20).

Dès que la portion 42 est retirée de sa position d'origine, la poignée mobile 5 peut, sous l'effort des moyens élastiques 7, pivoter de quelques degrés supplémentaires autour de son axe de rotation 6 pour que le doigt d'indexation 41 vienne en appui contre la branche 31 et l'épaulement 50.

Dans cette position la platine 32 de la poignée 5 est placée à proximité immédiate du pan incliné 10 pour que la fente 34 soit dirigée vers l'arrière du corps principal 2 de manière à libérer son accès. La position de la platine 32 permet l'introduction de l'axe d'entraînement 21 traversant l'évidement 20 du mors mobile 8 dans la fente oblongue 34.

On constate que dans cette position les méplats 47 de l'axe de rotation 6 ne sont pas disposés parallèlement aux bords de la fente 34, empêchant ainsi toute possibilité de retrait de la poignée mobile 5.

Simultanément à la mise en place de l'axe 21 dans la fente 34, le tenon 18 en forme de T du mors fixe 4 est logé dans la portion de rainure 22 la plus éloignée de l'évidement 20 du mors mobile 8, tandis que le tenon 19 coopère avec le canal 25 prévu du côté de l'extrémité inclinée dudit mors mobile.

II suffit ensuite d'appuyer légèrement sur la poignée mobile 5 en comprimant les moyens de rappels élastiques 7 pour qu'elle pivote autour de l'axe de rotation 6, permettant ainsi le rappel du doigt d'indexation 41 dans sa position d'origine sous l'effet du ressort 39.

En fonctionnement, la poignée mobile 5 solidaire de la platine 32, permet le déplacement du mors mobile 8 sur celui fixe 4 entre une position ouverte où les bords biseautés 17 et 26 sont éloignés les uns des autres, et une position fermée où les bords biseautés 17 et 26 sont en appui les uns contre les autres (figures 21 b, 21 c, 21 d ; 22b, 22c, 22d).

En effet les débattements angulaires de la poignée mobile 5 à l'intérieur de la fente 9 du corps principal 2, sont limités par le doigt d'indexation 41 de l'axe de rotation 6 pour permettre la translation du mors mobile 8 sur celui fixe 4 suivant des déplacements longitudinaux déterminés.

On note que le poignée 5 est ramenée automatiquement à sa position de repos, c'est à dire lorsque les mors 4 et 8 sont ouverts par l'intermédiaire des moyens de rappels élastiques 7 prévus entre ladite poignée mobile 5 et celle fixe 3 du corps principal 2.

Le passage de la position ouverte à fermée des mors 4 et 8 permet au chirurgien de découper au moyen des bords biseautés 17,26, des fragments osseux ou des tissus mous.

Les morceaux découpés lors des déplacements successifs du mors mobile 8 sur celui fixe 4, sont récupérés dans le canal 25 pour éviter qu'ils ne tombent au milieu du site opératoire.

Le profil du tenon 19 comportant une portion 19a de moindre hauteur permet d'éviter à l'intérieur du canal 25 le bourrage des morceaux de tissus découpés par les bords biseautés 17,26.

Lorsque le canal 25 est rempli de fragments osseux ou de tissus mous, il est possible de les extraire par l'ouverture oblongue 27 ménagée dans la partie supérieure du mors mobile 8.

Le dispositif de liaison 100 permet au mors mobile 8 d'être retiré du corps principal 2, indépendamment de la poignée mobile 5, pour la récupération des fragments osseux ou des tissus mous suivant une procédure inverse à celle décrite précédemment pour sa mise en place.

En effet, il suffit d'appuyer sur la tête 36 de la vis 35 de l'axe de rotation 6 pour comprimer le ressort 39 et dégager la portion allongée 42 du doigt d'indexation 41 de l'écrou 40 de sa position d'origine comprise entre la branche 31 et l'épaulement 50 (figure 20).

Dès que la portion 42 est retirée de sa position d'origine la poignée mobile 5 peut sous la pression des moyens élastiques 7 pivoter de quelques degrés supplémentaires autour de son axe de rotation 6 pour que le doigt d'indexation 41 vienne en appui contre la branche 31 et l'épaulement 50.

Dans cette position la platine 32 de la poignée 5 est placée à proximité immédiate du pan incliné 10 pour que la fente oblongue 34 soit dirigée vers l'arrière du corps principal 2 de manière à libérer son accès.

La position de la platine 32 permet le retrait de l'axe 21 de la fente oblongue 34, et le dégagement simultané des nervures 23 et 29 des tenons 18 et 19 pour le retrait du mors mobile 8 du corps principal 2 (figures 21 a, 22a).

La poignée mobile 5 peut également être démontée lorsqu'il est nécessaire de procéder à une stérilisation complète de l'instrument chirurgical 1.

Pour cela il faut déverrouiller les moyens élastiques 7 afin de libérer la poignée mobile 5 de la poignée fixe 3 du corps principal 2.

Ensuite, il suffit d'appuyer sur la tête 36 de la vis 35 de l'axe de rotation 6 pour comprimer le ressort 39 et dégager la portion allongée 42 du doigt d'indexation 41 de l'écrou 40 de sa position d'origine comprise entre la branche 31 et l'épaulement 50 (figure 20).

Dans cette position la platine 32 de la poignée mobile 5 est placée à proximité immédiate du pan incliné 11 de la fente 9, tandis que les méplats 47 de la vis 35 sont disposés parallèlement aux bords de la fente oblongue 34 pour que l'axe de rotation 6 puisse coulisser à l'intérieur de cette dernière en vue du retrait de la poignée 5 (figures 21 e, 22e).

En figures 22a à 22e on a montré une variante du profil de la fente oblongue 34 de la platine 32 lorsque l'instrument chirurgical 1 ne comporte pas de tenon 18 sur l'élément principal 2 pour le guidage de l'élément mobile 8.

On note que la fente oblongue 34 comporte, à l'opposé de l'alésage 33, et suivant son axe longitudinal un logement oblong 51 qui présente une largeur plus grande que celle prévue pour ladite fente.

Egalement, l'axe d'entraînement 21 disposé à l'intérieur de l'évidement 20 de l'élément mobile 8, comporte des méplats 52 diamétralement opposés et déterminant une dimension de l'axe sensiblement inférieur à la largeur de la fente oblongue 34.

Par contre, le diamètre de l'axe d'entraînement 21 est supérieur à la largeur de la fente 34 pour éviter son extraction en position de fonctionnement de l'instrument chirurgical comme expliqué précédemment (figures 22b à 22d).

La mise en place ou le retrait de l'élément mobile 8 s'effectue de la même manière que décrit ci-dessus, à savoir que la platine 32 doit se retrouver à proximité du pan incliné 10 pour permettre l'introduction de l'axe d'entraînement 21 afin que ses méplats 52 soient disposés parallèlement aux bords opposés du logement oblong 51.

En position de fonctionnement on constate que l'axe d'entraînement 21 retenu dans le logement 52 constitue un moyen de guidage de l'élément mobile 8 en empêchant son retrait sous les efforts de pression nécessaires à la découpe des fragments osseux ou des tissus mous entre les bords inclinés et biseautés 17,26.

On remarque que le dispositif de liaison 100 suivant la présente invention peut être prévu sur d'autres instruments chirurgicaux pour permettre dans une position déterminée la mise en place ou le retrait de l'élément mobile 8 et de la poignée mobile 5 dudit instrument.