MOBILE

La présente invention concerne un dispositif d'escalier repliable pour permettre l'accès entre une partie mobile, notamment un ascenseur extérieur, et une partie fixe, notamment une façade d'un bâtiment. Par extension elle concerne un escalier déployable pour accéder d'une partie mobile, de préférence à l'arrêt lors du transbordement, vers une partie fixe en franchissant un obstacle protégeant des personnes dans la partie fixe des mouvements du mobile. Un accès à l'extérieur est généralement aménagé à partir d'un palier et à l'aide d'une porte palière comportant toutes les sécurités d'ouverture requises. Mais il arrive souvent que l'on ne puisse travailler avec une porte palière, soit parce qu'il n'est pas possible de constituer un palier à cause de la présence d'un acrotère, soit parce que le bâtiment est terminé ou habité et qu'il n'existe que des fenêtres ou des balcons munis de garde-corps pour accéder.

Le dispositif selon l'invention permet de déployer un escalier, fixé à la cabine de l'ascenseur, au dessus du garde-corps constitué soit par 1'acrotère soit par 1'appui de fenêtre et de pénétrer à 1'intérieur du bâtiment.

Selon des modes particuliers de réalisation : - La porte de la cabine de l'ascenseur ne peut s'ouvrir que lorsque l'escalier est déployé.

L'escalier ne peut se déployer que lorsque l'ascenseur est en face d'une fenêtre ou d'un acrotère (en altitude) . - L'escalier ne peut pas se rétracter tant que la

porte de la cabine n'est pas fermée.

- L'ascenseur ne peut redémarrer tant que l'escalier n'est pas complètement rétracté.

- Un garde-corps peut être installé à chaque étage en face de l'escalier.

L'escalier d'accès est constitué en position déployée : a) d'une partie horizontale appelée passerelle de liaison. Cette dernière est réglable en longueur afin de pouvoir enjamber des distances à la façade et des épaisseurs du garde-corps plus ou moins grandes. Cette dernière peut aussi être équipée de garde-corps latéraux se déployant en même temps que le système, b) d'une partie verticale ou inclinée que nous appellerons suivant le cas, échelle ou escalier. L'escalier peut être équipé de mains courantes se déployant en même temps que le système.

L'invention concerne donc un dispositif d'accès pour accéder d'une partie mobile, de préférence à l'arrêt lors de l'accès, vers une partie fixe, en franchissant un obstacle formant garde corps pour protéger des personnes situées dans la partie fixe, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble déployable muni, en position déployée, d'une partie horizontale et d'une partie verticale ou inclinée, cet ensemble étant porté par la partie mobile et étant prévu pour se déployer de la partie mobile vers la partie fixe.

Les dessins annexés illustrent l'invention. Ils représentent : Figure 1 et figure 2 : des vues en coupe du dispositif en position devant un immeuble ;

Figure 3 et figure 4 : des vues de face, depuis un bâtiment, de la mise en place de l'escalier ;

Figure 5 et figure 6 : des vues en coupe, exemples d'utilisation de l'escalier de l'invention respectivement dans le cas d'un échafaudage et dans la cas d'un wagon et d'un quai. La figure 1 représente vue en coupe un étage courant d'un immeuble avec un plancher 1 et un plafond 2. Cet étage est composé d'allèges filantes 3 supportées en extrémités des planchers, ou de fenêtres 4 entourés par des voiles ou autres structures. La cabine 5 de l'ascenseur montant le long d'une mature 50 est montrée avec son escalier 6 en position repliée. Une barre réglable 7 d'asservissement télescopique, liée à la position verticale de l'ascenseur, peut empêcher le déploiement de l'escalier si l'ascenseur n'est pas arrêté à la hauteur de 1'allège.

Une porte 10 de la cabine 5 est, par exemple, coulissante horizontalement. Dans le cas où elle est fermée, un verrou 8 pivotant en même temps que le système 6 bloque l'ouverture de la porte qui ne peut pas coulisser. Le verrou £ est par exemple constitué d'une partie métallique saillante, fixée à une passerelle 11 de l'ensemble déployable, et passant au travers d'un trou ménagé dans une porte coulissante 10. Un fin de course 9 vérifie que le système 6-9 est bien rétracté pour autoriser les mouvements de la cabine 5. Lorsque la passerelle est déployée, le verrou 8 sort du trou de la porte 10 et celle-ci peut alors coulisser. Suivant la longueur réglable de la passerelle 11 de liaison, il est possible d'éloigner suffisamment la cabine 5 de la façade pour respecter une distance de sécurité D (60 cm en France) , afin que des personnes présentes dans l'immeuble ne soient pas cisaillées par

le passage de la cabine 5. Le réglage se fait en utilisant des poutres télescopiques de plancher de la passerelle 10 et en acceptant un recouvrement de plaques de plancher qui la recouvre. Normalement, une personne se penchant à l'extérieur du bâtiment est hors de portée de la cabine 5 circulant. Les personnes à l'intérieur du bâtiment ne peuvent tomber, protégées par le garde-corps 3 constitué par l'allège ou l'appui de fenêtre. La figure 2 représente la même coupe avec le système 6-11 d'accès en position déployée. Le fin de course (non représenté) en position ouverte interdit le redémarrage de la cabine 5. La présence d'une quelconque partie de la porte 10 en position ouverte ou entrouverte interdit le retrait de l'escalier 6. En effet, dans ce cas le verrou 8 buterait dans le bas de la porte 10 pleine. Le passage de la position de la figure 1 à celle de la figure 2 est obtenu en basculant une barre 51 de commande de déploiement de l'escalier d'accès. La barre 51 pivote autour d'un axe 53 parallèle au plancher. La barre 51 est solidaire près de l'axe 53 de la passerelle de liaison 11. Elle est orientée à 90° du plan de cette passerelle.

Les figures 3 et 4 montrent les mêmes éléments que les figures 1 et 2 respectivement, mais vue de face depuis le bâtiment. Or y distingue des fenêtres 4 et 4 ' séparées par des voiles 12 ainsi que la hauteur de sécurité H.

La figure 4 montre en outre l'escalier 6 déployé avec sa passerelle de liaison 11 son garde-corps 13, et le fait que le pied 14 de cet escalier n'est même pas en appui sur le plancher 1 de l'étage. Ceci est également visible sur la figure 1. Ceci présente

1'avantage de pouvoir intervenir dans des locaux habités sans risque de détérioration des planchers notamment de la moquette.

La figure 5 montre la coupe d'un échafaudage 15 monté en façade d'un bâtiment 16 qui est un cas particulier d'utilisation de l'invention. L'échafaudage comporte des planches d'échafaudage formant des paliers 19 maintenus en hauteur par des tubes 20 verticaux d'échafaudage ou cadre. L'état de la technique actuelle obligeant à démonter les garde-corps ou lisse 17 et sous lisse 18, sur une certaine largeur, et à installer une porte palière à chaque étage occasionne un surcoût. Avec 1 ' invention on peut accéder directement à l'échafaudage en passant au dessus de la lisse. Le dispositif de l'invention permet d'accéder par les fenêtres d'immeuble habités en toute sécurité. Il permet aussi de remplacer une porte palière par un simple garde corps, en rive de plancher, ass ran la protection antichute et pouvant être enjambé à l'aide de l'escalier déployable.

La figure 6 montre un exemple, parmi d'autres, d'utilisation du système 6-11 d'escalier d'accès enjambant un obstacle 21. Les passagers attendant sur un quai 22 sont en sécurité derrière le garde-corps 21. Lorsque la porte 23 d'un wagon 25 d'un train s'ouvre, elle déploie en même temps l'escalier 6-11 qui enjambe le garde-corps 21 et permet aux passagers de pénétrer. Dans ce cas, le système complet d'ouverture de porte et de déploiement de l'escalier d'accès peut être mécanisé et synchronisé. La porte peut par exemple, être à deux battants et servir de garde-corps 24 latéraux à la passerelle 11. La passerelle de liaison et l'escalier peuvent se rétracter à l'intérieur du wagon 25.

L'extrémité 14 de l'escalier peut être muni d'un système sensible pour éviter de bousculer quelqu'un ou quelque chose au moment du déploiement. Un avertisseur sonore ou lumineux peut accompagner les mouvements du système.