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Title:
DEVICE FOR CLEANING A GLASS SURFACE OF AN OPTICAL SENSOR FOR A MOTOR VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/244869
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a telescopic cleaning device (100) for cleaning a glass surface (300) of a motor vehicle, comprising at least one hollow body (110) and a movable piston (120) configured to slide in the hollow body (110) along a deployment direction (D) between an extended position and a folded position, the movable piston being configured to support a member for cleaning the glass surface, the device being characterised in that it comprises two cleaning members consisting of a member for projecting (140) a cleaning fluid (FN) conveyed through the hollow body (110) and a wiper blade (130), the two cleaning members being rigidly connected to the movable piston.

Inventors:
CAILLOT GÉRALD (FR)
IZABEL VINCENT (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/062477
Publication Date:
December 10, 2020
Filing Date:
May 05, 2020
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYSTEMES DESSUYAGE (FR)
International Classes:
B60S1/56; B60S1/52; G01S17/931; G02B27/00
Foreign References:
DE4109443A11992-09-24
DE102013213415A12015-01-15
DE2026853A11971-12-23
US10259431B12019-04-16
FR2130973A51972-11-10
DE102016101745A12017-08-03
Attorney, Agent or Firm:
GUTLE, Nicolas (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de nettoyage (100) télescopique d’une surface vitrée (300) d’un

véhicule automobile, comprenant au moins un corps creux (110) et un piston mobile (120) configuré pour coulisser dans le corps creux (110) le long d’une direction de déploiement (D) entre une position déployée et une position repliée, ledit piston mobile étant configuré pour supporter un organe de nettoyage de la surface vitrée, caractérisé en ce qu’il comporte deux organes de nettoyage consistant en un organe de projection (140) d’un fluide de nettoyage (FN) acheminé à travers le corps creux (110) et un balai d’essuyage (130), lesdits deux organes de nettoyage étant solidaires du piston mobile.

2. Dispositif de nettoyage (100) selon la revendication précédente, dans lequel le balai d’essuyage (130) s’étend principalement selon un axe transversal (X) perpendiculaire à la direction de déploiement (D) du piston mobile (120), l’axe transversal (X) d’extension principal du balai d’essuyage (130) et la direction de déploiement (D) du piston mobile (120) s’inscrivant dans un plan parallèle à un plan d’extension principal de la surface vitrée (300) à nettoyer.

3. Dispositif de nettoyage (100) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l’au moins un organe de projection (140) est configuré pour projeter du fluide de nettoyage (FN) en amont du balai d’essuyage (130) selon un sens de déploiement de ce balai d’essuyage (130).

4. Dispositif de nettoyage (100) selon l’une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce qu’une pièce intermédiaire (150, 160) est disposée à l’extrémité libre du piston mobile (120), ladite pièce intermédiaire étant configurée pour former support au balai d’essuyage (130) et pour former support à au moins une partie de l’organe de projection.

5. Dispositif de nettoyage (100) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’au moins un orifice de sortie (125) du fluide de nettoyage (FN) est ménagé dans le piston mobile (120) et en ce que la pièce intermédiaire (150, 160) comporte un trou traversant (156, 168) disposé en regard de l’orifice de sortie pour permettre le passage de fluide de nettoyage vers l’organe de projection (140).

6. Dispositif de nettoyage (100) selon l’une quelconque des revendications

précédentes, dans lequel l’organe de projection (140) est formé par au moins une buse de projection (141) mécaniquement reliée au piston mobile (120).

7. Dispositif de nettoyage (100) selon la revendication précédente, en combinaison avec la revendication 4 ou 5, dans lequel la buse de projection (141) est solidaire de la pièce intermédiaire (150) et dans lequel au moins une gouttière (142) est formée dans la buse de projection (141), la gouttière (142) s’étendant principalement selon un axe vertical (V) perpendiculaire à la direction de déploiement (D) du piston mobile (120), en direction de la surface vitrée (300) à nettoyer, la gouttière (142) participant à former avec une face de la pièce intermédiaire un conduit de circulation pour le fluide de nettoyage (FN) .

8. Dispositif de nettoyage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel l’organe de projection (140) est formé par au moins une rampe d’arrosage (147, 148) intégrée dans le balai d’essuyage (130), cette rampe d’arrosage s’étendant parallèlement à l’axe transversal (X) d’extension principal du balai d’essuyage (130).

9. Dispositif de nettoyage (100) selon la revendication précédente, en combinaison avec la revendication 5, dans lequel la rampe d’arrosage (17, 148) est reliée à une chambre (167) de réception du fluide de nettoyage rendue solidaire de la pièce intermédiaire (160) et agencée en regard du trou traversant (168) ménagé dans cette pièce intermédiaire (160).

10. Véhicule automobile comprenant au moins un système de détection optique comprenant au moins un capteur optique équipé d’au moins une surface vitrée

(300), le véhicule comprenant au moins un dispositif de nettoyage (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, cet au moins un dispositif de nettoyage (100) étant configuré pour opérer un nettoyage de la surface vitrée (300) du capteur optique du système de détection optique.

Description:
Description

Titre : Dispositif de nettoyage d'une surface vitrée d'un capteur optique pour un véhicule automobile

La présente invention concerne le domaine du nettoyage de capteurs /émetteurs d’un véhicule automobile, et plus particulièrement le nettoyage de surfaces vitrées de capteurs optiques de systèmes de détection optiques de tels véhicules.

Les véhicules automobiles les plus récents sont équipés d’un ensemble de systèmes d’aide à la conduite permettant d’assister le conducteur ou de le remplacer pour certaines manœuvres. Ces systèmes d’aide à la conduite sont le plus souvent déclenchés par la détection d’un signal, que ce signal soit optique, électrique ou de tout autre type. Dans le cas des systèmes déclenchés par un signal optique, le capteur disposé pour enregistrer le signal doit être parfaitement propre, de façon à ne pas risquer un non- déclenchement ou un déclenchement inopiné du système.

Il est connu de nettoyer les capteurs de ce type à l’aide d’un produit nettoyant projeté par un dispositif de pulvérisation. Le produit nettoyant permet de dissoudre les saletés sur le capteur. Néanmoins, le séchage subséquent du produit de nettoyage laisse un résidu fluidique pouvant altérer l’image et provoquer un déclenchement inopiné et dangereux du système auquel le capteur est associé.

Il est dès lors connu des dispositifs de nettoyage dans lesquels, outre un fluide de nettoyage, projeté dans un premier temps sur la surface optique pour nettoyer cette surface optique et chasser les saletés, on prévoit de projeter sur la surface optique un fluide de séchage, et par exemple de l’air. Ainsi, juste après un cycle de nettoyage par projection de liquide, d’une durée déterminée notamment en fonction de la taille du capteur optique, de l’air est transporté vers l’embout de distribution disposé à l’extrémité du dispositif de nettoyage puis projeté via cet embout sur la surface optique. Un tel séchage à l’air n’est toutefois pas totalement satisfaisant puisqu’il peut subsister des traces du fluide, ou des saletés plus tenaces qui ne sauraient être nettoyées par une simple projection de fluide de nettoyage puis séchage à l’air.

La présente invention s’inscrit dans ce contexte et vise à remédier au moins à l’inconvénient cité en proposant un dispositif de nettoyage télescopique d’une surface vitrée d’un véhicule automobile, comprenant au moins un corps creux et un piston mobile configuré pour coulisser dans le corps creux le long d’une direction de déploiement entre une position déployée et une position repliée, ledit piston mobile étant configuré pour supporter un organe de nettoyage de la surface vitrée. Selon l’invention, le dispositif de nettoyage comporte deux organes de nettoyage consistant en un organe de projection d’un fluide de nettoyage acheminé à travers le corps creux et un balai d’essuyage, lesdits deux organes de nettoyage étant solidaires du piston mobile.

Le dispositif de nettoyage est intéressant en ce qu’il combine deux moyens de nettoyage complémentaires, dont l’un nécessite une alimentation fluidique, sur un support télescopique d’acheminement du fluide de nettoyage. L’utilisation d’un gicleur télescopique permet de dégager l’organe de projection du champ de vision de la caméra lorsqu’ aucun nettoyage n’est nécessaire et la disposition du balai sur le piston mobile permet de s’assurer que le déploiement du gicleur, ou organe de projection, entraîne bien le balai. Le piston mobile étant mécaniquement relié au balai d’essuyage, on comprend qu’un mouvement du piston mobile le long de la direction de déploiement entraîne également, le long de cette même direction de déploiement, un mouvement du balai d’essuyage.

Par ailleurs, le fait de rendre solidaires les deux moyens de nettoyage du même support mobile formé par le piston permet de garder constante une distance entre le gicleur et le balai tout au long de l’opération de nettoyage, et d’une opération de nettoyage à l’autre.

Il en résulte une reproductibilité des conditions d’essuyage particulièrement avantageuse dans le domaine d’application de l’assistance à la conduite, où les images acquises par le capteur peuvent servir à une prise de décision sur le pilotage du véhicule.

Selon un aspect de la présente invention, un mouvement de déploiement du piston correspond à un mouvement au cours duquel le piston mobile passe de sa position repliée à sa position déployée tandis qu’un mouvement de repli du piston mobile correspond à un mouvement au cours duquel le piston mobile passe de sa position déployée à sa position repliée. Selon différents exemples de réalisation de la présente invention détaillés ci-après, l’organe de projection peut être configuré pour permettre une projection de fluide de nettoyage sur la surface vitrée à nettoyer au cours des mouvements de déploiement du piston mobile. Optionnellement, on pourra également prévoir une projection de fluide de nettoyage supplémentaire, quant à elle opérée lors des mouvements de repli du balai d’essuyage.

Selon une caractéristique de l’invention, le balai d’essuyage s’étend principalement selon un axe transversal perpendiculaire à la direction de déploiement du piston mobile, l’axe transversal d’extension principal du balai et la direction de déploiement du piston mobile s’inscrivant dans un plan parallèle à un plan d’extension principal de la surface vitrée à nettoyer.

Selon une caractéristique de l’invention, l’au moins un organe de projection est configuré pour projeter du fluide de nettoyage en amont du balai d’essuyage selon un sens de déploiement de ce balai d’essuyage. Autrement dit, la projection de fluide de nettoyage par l’organe de projection est toujours suivie d’un essuyage du fluide de nettoyage ainsi projeté par le balai d’essuyage. On comprend que la projection de fluide de nettoyage en amont du balai d’essuyage permet ainsi un essuyage rapide et efficace du fluide de nettoyage ainsi projeté.

Selon une caractéristique de la présente invention, une pièce intermédiaire est disposée à l’extrémité libre du piston mobile, ladite pièce intermédiaire étant configurée pour former support au balai d’essuyage et pour former support à au moins une partie de l’organe de projection.

Selon une caractéristique de la présente invention, au moins un orifice de sortie du fluide de nettoyage est ménagé dans le piston mobile et la pièce intermédiaire comporte un trou traversant disposé en regard de l’orifice de sortie pour permettre le passage de fluide de nettoyage vers l’organe de projection. L’orifice de sortie du fluide de nettoyage est ménagé à une extrémité libre du piston mobile, c’est-à-dire à une extrémité qui s’étend en dehors du corps creux d’acheminement du fluide de nettoyage dans lequel coulisse le piston mobile.

Par exemple, le balai d’essuyage peut comprendre au moins un élément structurel porteur d’une lame d’essuyage dont au moins une partie est destinée à venir au contact de la surface vitrée à nettoyer pour essuyer le fluide de nettoyage projeté sur cette surface vitrée. De façon connue, la lame d’essuyage peut comprendre au moins un talon porté par l’élément structurel et au moins une lèvre reliée au talon par une charnière, cette lèvre formant la partie de la lame d’essuyage destinée à venir au contact de la surface vitrée.

Selon un premier exemple de réalisation de la présente invention, l’organe de projection est formé par au moins une buse de projection mécaniquement relié au piston mobile. Par exemple, la pièce intermédiaire qui permet de relier mécaniquement le piston mobile au balai d’essuyage peut être adaptée pour relier mécaniquement la buse de projection à ce piston mobile. Autrement dit, selon cet exemple, la pièce intermédiaire est fixée au piston mobile et est porteuse à la fois du balai d’essuyage et de la buse de projection. Par exemple, la buse de projection peut être soudée à la pièce intermédiaire. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple et que tout autre moyen de fixation de la buse de projection sur la pièce intermédiaire est envisageable sans sortir du contexte de la présente invention.

La pièce intermédiaire peut notamment être configurée de sorte que le balai est pris entre des crochets formés sur cette pièce intermédiaire et de sorte que la buse de projection est rapportée sur une face externe d’une paroi formant base de la pièce intermédiaire, ladite face externe étant tournée à l’opposé du balai et la paroi formant base étant configuré pour laisser passage au fluide de nettoyage vers l’organe de projection.

Selon une caractéristique de ce premier exemple de réalisation, la buse de projection est solidaire de la pièce intermédiaire et au moins une gouttière est formée dans la buse de projection, cette gouttière s’étendant principalement selon un axe vertical

perpendiculaire à la direction de déploiement du piston mobile, en direction de la surface vitrée à nettoyer. La gouttière participe à former avec une face de la pièce intermédiaire un conduit de circulation pour le fluide de nettoyage.

Selon cette caractéristique du premier exemple de réalisation, la gouttière peut présenter une première extrémité agencée sensiblement au centre de la buse de projection et une deuxième extrémité débouchant sur un côté de la buse pour former l’orifice de projection par lequel le fluide est projeté sur la vitre, ces deux extrémités étant opposées le long de l’axe vertical d’extension de la gouttière. La buse est fixée en bout du piston mobile de sorte que l’orifice de sortie ménagé dans le piston mobile débouche en regard de la première extrémité. Au voisinage de la deuxième extrémité, la gouttière est délimitée par deux parois qui s’étendent en s’éloignant l’une de l’autre de manière à présenter une forme évasée qui participe à l’éclatement du jet de fluide de nettoyage pour augmenter la surface de projection de ce fluide sur la surface vitrée.

On comprend donc de ce qui précède que le fluide de nettoyage arrive au niveau de l’orifice de sortie ménagé dans le piston mobile selon une direction parallèle à la direction de déploiement de ce piston mobile et qu’il est alors redirigé vers la surface vitrée à nettoyer dès qu’il quitte ce piston mobile, grâce à la gouttière formée dans la buse de projection, et le cas échéant par un plan incliné configuré pour rabattre le fluide de nettoyage vers le balai. Selon ce premier exemple de réalisation, la buse de projection est avantageusement agencée en un centre du balai d’essuyage, relativement à sa direction d’allongement transversale, de sorte que la projection soit la plus homogène possible sur l’ensemble de la surface vitrée à nettoyer.

Selon un deuxième exemple de réalisation de la présente invention, l’organe de projection est formé par au moins une rampe d’arrosage intégrée dans le balai d’essuyage, cette rampe d’arrosage s’étendant parallèlement à l’axe transversal d’extension principal du balai d’essuyage. Selon une caractéristique de ce deuxième exemple de réalisation, la rampe d’arrosage est décalée, selon la direction de déploiement du piston mobile, par rapport à la lame d’essuyage du balai d’essuyage. Notamment, la rampe d’arrosage peut être décalée en étant disposée en avant de la lame d’essuyage par rapport à cette direction de déploiement, c’est-à-dire en étant plus éloignée du corps creux que ne l’est la lame d’essuyage. Avantageusement, on comprend qu’un tel positionnement de la rampe d’arrosage permet de projeter le fluide de nettoyage lors du déploiement du dispositif télescopique avant que le balai d’essuyage n’essuie la vitre.

Selon ce deuxième exemple de réalisation de la présente invention, la rampe d’arrosage est reliée à une chambre de réception du fluide de nettoyage rendue solidaire de la pièce intermédiaire et agencée en regard du trou traversant ménagé dans cette pièce intermédiaire.

La rampe d’arrosage peut comprendre au moins un canal de circulation du fluide de nettoyage ménagé dans le balai d’essuyage et au moins un conduit qui met en communication le canal de circulation du fluide de nettoyage et un environnement extérieur au dispositif de nettoyage et l’orifice de sortie du fluide de nettoyage ménagé dans le piston mobile est fluidiquement connecté à l’au moins un canal de circulation du fluide de nettoyage.

Par exemple, un tube peut être agencé entre l’orifice de sortie ménagé dans le piston mobile et un embout d’extrémité du balai d’essuyage, cet embout d’extrémité étant en communication fluidique avec le canal de circulation du fluide de nettoyage ménagé dans le balai d’essuyage. Avantageusement, le canal de circulation du fluide de nettoyage s’étend sur toute une dimension transversale du balai d’essuyage, c’est-à-dire une dimension mesurée entre deux extrémités du balai d’essuyage opposées le long de l’axe transversal d’extension principal du balai d’essuyage et parallèlement à cet axe transversal d’extension principal. Autrement dit, on comprend, selon ce deuxième exemple de réalisation, que le fluide de netoyage est acheminé jusqu’à l’orifice de sortie du piston mobile, puis qu’il rejoint le canal de circulation ménagé dans le balai d’essuyage, par exemple par l’intermédiaire du tube agencé entre cet orifice de sortie et le canal de circulation, avant d’être projeté sur la surface vitrée à nettoyage par l’au moins un conduit ménagé entre ce canal de circulation du fluide de nettoyage et l’environnement extérieur.

Selon une caractéristique du deuxième exemple de réalisation, la rampe d’arrosage comprend une pluralité de conduits répartis le long du canal de circulation du fluide de netoyage. Avantageusement, l’utilisation de plusieurs conduits répartis le long du balai d’essuyage permet d’assurer une répartition homogène du fluide de netoyage projeté sur la surface vitrée à nettoyer et ainsi d’assurer un netoyage complet de l’ensemble de cette surface vitrée.

Selon une variante de ce deuxième exemple de réalisation, l’organe de projection peut être formé par deux rampes d’arrosage qui s’étendent toutes deux parallèlement à l’axe transversal d’extension principal du balai d’essuyage et qui sont alors réparties de part et d’autre de la lame d’essuyage de ce balai d’essuyage. Selon cete variante du deuxième exemple de réalisation, la première rampe d’arrosage et la deuxième rampe d’arrosage comprennent une portion commune formée par le canal de circulation du fluide de netoyage ménagé dans le balai d’essuyage et diffèrent l’une de l’autre notamment par l’orientation de leurs conduits respectifs ménagés entre le canal de circulation et l’environnement extérieur tel que mentionné ci-dessus. Avantageusement, ces rampes d’arrosage peuvent être activées simultanément, ou bien séquentiellement, c’est-à-dire l’une après l’autre. On entend par « activer une rampe d’ arroge » le fait de metre en œuvre cette rampe d’arrosage de sorte qu’elle projete le fluide de nettoyage sur la surface vitrée à netoyer.

La présente invention concerne également un véhicule automobile comprenant au moins un système de détection optique comprenant au moins un capteur optique équipé d’au moins une surface vitrée, le véhicule comprenant au moins un dispositif de netoyage selon l’invention, cet au moins un dispositif de nettoyage étant configuré pour opérer un netoyage de la surface vitrée du capteur optique du système de détection optique.

Selon un exemple d’application de la présente invention, la surface vitrée du capteur optique du système de détection optique peut être courbe, une génératrice de cette surface vitrée courbe étant alors confondue avec la direction de déploiement du piston mobile.

La présente invention concerne en outre un procédé de mise en œuvre du dispositif de nettoyage selon l’invention, comprenant au moins une étape au cours de laquelle une unité de commande reçoit une information concernant un état de salissure d’une surface vitrée d’une capteur optique d’un système de détection optique, au moins une étape au cours de laquelle l’unité de commande détermine un besoin en nettoyage de la surface vitrée en fonction de l’information reçue, au moins une étape au cours de laquelle l’unité de commande envoie une instruction de déploiement d’un piston mobile du dispositif de nettoyage et au cours de laquelle l’unité de commande envoie une instruction de projection du fluide de nettoyage par l’organe de projection, cette instruction de projection du fluide pouvant être confondu avec l’instruction de déploiement du piston mobile dans les cas où ce déploiement est effectué hydrauliquement avec le fluide de nettoyage qui sert d’actionneur hydraulique. Il résulte de ce procédé une étape au cours de laquelle le balai d’essuyage, porté par le piston mobile, essuie le fluide de nettoyage projeté sur la surface vitrée.

Selon la variante du deuxième exemple de réalisation mentionnée ci-dessus, lorsque le balai d’essuyage comporte deux rampes d’arrosage, on pourra prévoir une projection du fluide par l’une des rampes d’arrosage puis par l’autre, de sorte que le fluide de nettoyage soit toujours projeté en amont de la lame d’essuyage. Autrement dit, la projection de fluide de nettoyage pourra être réalisée par une première rampe d’arrosage lorsque le piston mobile est en phase de déploiement, puis par une deuxième rampe d’arrosage lorsque le piston mobile est phase de repliement, de sorte que le fluide projeté soit immédiatement essuyé par la lame d’essuyage.

D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins annexés d’autre part, sur lesquels :

[Fig.l] illustre, en perspective, un dispositif de nettoyage télescopique selon un premier exemple de réalisation de la présente invention ;

[Fig.2] illustre une vue en coupe du dispositif de nettoyage télescopique selon le premier exemple de réalisation de la présente invention, la coupe étant réalisée selon un plan longitudinal et vertical ;

[Fig.3] illustre, en perspective, une buse de projection du dispositif de nettoyage télescopique selon le premier exemple de réalisation de la présente invention ;

[Fig.4] illustre une vue en perspective du dispositif de nettoyage télescopique selon le premier exemple de réalisation de la présente invention et sur laquelle la buse de projection de la figure 3 a été retirée ;

[Fig.5] illustre, en perspective, un dispositif de nettoyage télescopique selon un deuxième exemple de réalisation de la présente invention ;

[Fig.6] illustre, vue en coupe, une extrémité longitudinale du dispositif de nettoyage télescopique selon le deuxième exemple de réalisation de la présente invention, cette coupe étant réalisée selon le plan longitudinal et vertical ;

[Fig.7] illustre, vu en coupe, un balai d’essuyage du dispositif de nettoyage télescopique selon le deuxième exemple de réalisation de la présente invention, la coupe étant réalisée selon un plan longitudinal et vertical distinct du plan de coupe de la figure 6 ;

[Fig.8] illustre, vu en coupe, le balai d’essuyage du dispositif de nettoyage télescopique selon le deuxième exemple de réalisation, la coupe étant réalisée selon un plan transversal et vertical perpendiculaire du plan de coupe de la figure 6 ;

[Fig.9] illustre, sous forme synoptique, un procédé de mise en œuvre du dispositif de nettoyage télescopique selon la présente invention.

Dans la description qui va suivre, les dénominations « longitudinale », « transversale » et « verticale » se réfèrent à l’orientation d’un dispositif de nettoyage télescopique selon l’invention. Une direction longitudinale correspond à une direction de déploiement d’un piston mobile du dispositif de nettoyage télescopique, cette direction longitudinale étant parallèle à un axe longitudinal L d’un repère L, V, T illustré sur les figures. Une direction transversale correspond à une direction parallèle à un axe transversal d’extension principal d’un balai d’essuyage du dispositif de nettoyage télescopique, cette direction transversale étant parallèle à un axe transversal T du repère L, V, T et cet axe transversal T étant perpendiculaire à l’axe longitudinal L. Enfin une direction verticale correspond à une direction parallèle à un axe vertical V du repère L, V, T, cet axe vertical V étant perpendiculaire à l’axe longitudinal L et à l’axe transversal T de ce repère L, V, T. Les termes « dessous » et « dessus » font référence au positionnement d’objet le long de l’axe vertical, le terme « dessous » désignant les objets les plus près d’une surface vitrée destiné à être nettoyée par le dispositif de nettoyage télescopique selon l’invention.

Les figures 1 et 5 illustrent, toutes deux, en perspective, un dispositif de nettoyage télescopique 100 selon, respectivement, un premier exemple de réalisation et un deuxième exemple de réalisation de la présente invention. Dans la suite de la

description, les termes « dispositif de nettoyage télescopique » et « dispositif de nettoyage » seront utilisés sans distinction. Dans un premier temps nous allons décrire les caractéristiques communes à ces deux exemples de réalisation avant de décrire les spécificités de chacun d’eux.

Le dispositif de nettoyage 100 selon l’invention comprend ainsi au moins un corps creux 110 d’acheminement d’un fluide de nettoyage qui s’étend principalement selon une direction longitudinale. Tel que cela sera plus amplement détaillé ci-dessous, le corps creux 110 loge au moins un piston mobile 120 qui est mobile le long d’une direction D de déploiement longitudinale, entre une position dépliée et une position repliée. Dans la suite de la description, les termes « déploiement du piston mobile » font référence à un mouvement de ce piston mobile depuis sa position repliée vers sa position déployée tandis que les termes « repli du piston mobile » font référence à un mouvement de ce piston mobile depuis sa position déployée vers sa position repliée.

Tel qu’illustré, le corps creux 110 du dispositif de nettoyage 100 s’étend entre une première extrémité longitudinale 111 fermée par un couvercle 112 dans lequel est ménagée une arrivée 113 de fluide de nettoyage FN et une deuxième extrémité longitudinale 114 à travers laquelle s’étend, au moins partiellement, le piston mobile 120. L’arrivée 113 de fluide de nettoyage est par exemple connectée, à un réseau

d’alimentation du véhicule automobile sous forme de bus hydraulique ou bien à un réseau de distribution de fluide de nettoyage classique.

Le dispositif de nettoyage 100 selon l’invention comprend également au moins un balai d’essuyage 130 qui s’étend principalement selon un axe transversal X et qui est disposé à extrémité libre du piston mobile 120. Ce balai d’essuyage 130 comprend au moins un élément structurel 131 porteur d’au moins une lame d’essuyage 132 destinée à venir au contact d’une surface vitrée 300 à nettoyer. Tel que cela est notamment visible sur la figure 1, la lame d’essuyage 132 comprend au moins un talon 133 par lequel elle est portée par l’élément structurel 131 et duquel s’étend une lèvre 134 qui forme la portion de cette lame d’essuyage destinée à venir au contact de la surface vitrée 300 à nettoyer. On note par ailleurs que la lèvre 134 est reliée au talon 133 par une charnière 135 qui permet notamment la flexibilité de la lèvre 134 et ainsi un balayage de la surface vitrée 300 selon deux sens contraires. Le balai d’essuyage 130 est avantageusement relié mécaniquement au piston mobile 120 de sorte qu’un déploiement de ce piston mobile 120 permet un essuyage de la surface vitrée 300 à nettoyer selon un premier sens et qu’un repli de ce piston mobile permet quant à lui un essuyage de la surface vitrée à nettoyage selon un deuxième sens contraire au premier sens. Ainsi, la surface vitrée 300 est essuyée à deux reprises améliorant ainsi l’efficacité du nettoyage opéré par le dispositif de nettoyage télescopique 100 selon l’invention.

Selon l’invention, le piston mobile forme par ailleurs support à un organe de projection de fluide de nettoyage 140, de sorte que le dispositif télescopique selon l’invention intègre à la fois un système de nettoyage par essuyage et un système de nettoyage par projection de fluide, solidaires en déplacement.

En référence, notamment, à la figure 2, nous allons maintenant détailler le principe de fonctionnement du dispositif de nettoyage télescopique 100, c’est-à-dire les moyens mis en œuvre pour permettre le déploiement et le repli du piston mobile 120 de ce dispositif de nettoyage 100. Cette figure 2 illustre le dispositif de nettoyage 100 selon le premier exemple de réalisation mais la description fonctionnelle qui va suivre est directement transposable à un dispositif de nettoyage 100 réalisé selon le deuxième exemple de réalisation.

Cette figure 2 est plus particulièrement une représentation en coupe du dispositif de nettoyage 100 selon l’invention, cette coupe étant réalisée selon un plan longitudinal et vertical, c’est-à-dire un plan dans lequel s’inscrivent à la fois l’axe longitudinal L du repère L, V, T et l’axe vertical V de ce repère L, V, T.

Tel que mentionné ci-dessus, le dispositif de nettoyage 100 comprend un corps creux 110 d’acheminement du fluide de nettoyage dans lequel est logé le piston mobile 120, mobile le long de la direction D de déploiement. Sur les figures, le piston mobile 120 est représenté dans sa position repliée. Tel que représenté, le piston mobile 120 comprend une paroi périphérique 121 qui délimite un espace creux 122. Tel que cela sera plus amplement détaillé ci-après, cet espace creux 122 est destiné à se remplir de fluide de nettoyage. On note également que le couvercle 112 qui ferme la première extrémité longitudinale 111 du corps creux 110 comprend un arbre 112a qui s’étend dans l’espace creux 122 du piston mobile 120, notamment de manière à servir de moyen de guidage au coulissement du piston mobile 120. En outre, un premier dispositif d’étanchéité 123 est agencé entre l’arbre 112a du couvercle 112 et la paroi périphérique 121 du piston mobile qui délimite l’espace creux 122. Plus particulièrement, l’arbre 112a du couvercle 112 comprend une gorge annulaire 112b dans laquelle est reçu ce premier dispositif d’étanchéité 123. Selon un exemple illustré ici, ce premier dispositif d’étanchéité 123 prend la forme d’un joint torique.

Par ailleurs, l’espace creux 122 ménagé dans le piston mobile 120 comprend au moins deux portions de sections différentes. Ainsi, l’espace creux 122 peut être virtuellement partagé en une première portion 122a présentant une première section SI et en une deuxième portion 122b présentant une deuxième section S2 inférieure à la première section SI de la première portion 122a. Tel que représenté, l’arbre 112a du couvercle 112 est logé dans la première portion 122a, c’est-à-dire la portion de l’espace creux 122 présentant la plus grande section, et cet arbre 112a présente, au moins partiellement, une troisième section S3 identique ou sensiblement identique à la première section SI de la première portion 122a de l’espace creux 122. En d’autres termes, on comprend que l’arbre 112a du couvercle 112 est au moins partiellement en contact avec la paroi périphérique 121 qui délimite l’espace creux 122, et plus particulièrement avec une portion de cette paroi périphérique 121 qui délimite la première portion 122a de cet espace creux 122.

Le passage d’une portion à l’autre de l’espace creux 122 est soudain et le changement de section est réalisé grâce à un épaulement 121a de la paroi périphérique 121 qui délimite cet espace creux 122. Ainsi, la première portion 122a de l’espace creux 122 est délimitée, longitudinalement, d’une part par le couvercle 112 et d’autre part par l’épaulement 121a de la paroi périphérique 121 du piston mobile 120, et la deuxième portion 122b de cet espace creux 122 est quant à elle délimitée longitudinalement, d’une part par

l’épaulement 121a de la paroi périphérique 121 et d’autre part par un orifice de sortie 125 configuré pour permettre l’éjection du fluide de nettoyage. Cet orifice de sortie 125 est ainsi ménagé à une extrémité libre du piston mobile 120, c’est-à-dire à une extrémité de ce piston mobile 120 qui s’étend au-delà du corps creux 110. En effet, tel que précédemment évoqué, le piston mobile 120 s’étend, au moins partiellement, au-delà du corps creux 110. Tel qu’illustré, une ouverture 116 est ménagée dans la deuxième extrémité longitudinale 114 du corps creux 110 de sorte à permettre le passage du piston mobile 120. Plus particulièrement, au moins une partie de la deuxième portion 122b de l’espace creux 122 du piston mobile 210 s’étend à travers cette ouverture 116, lorsque le piston mobile 120 est dans sa position repliée. Lorsque le piston mobile 120 est dans sa position déployée, la totalité de la deuxième portion 122b de l’espace creux 120 s’étend au-delà de la deuxième extrémité longitudinale 114 du corps creux 110 ainsi qu’au moins une partie de la première portion 122a de cet espace creux 122.

Cette excroissance annulaire 126 est plus particulièrement portée par la paroi périphérique 121 du piston mobile 120 et elle s’étend sur tout un pourtour de cette paroi périphérique 121. Avantageusement, l’excroissance annulaire 126 et la paroi

périphérique 121 du piston mobile 120 forment un ensemble monobloc, c’est-à-dire un ensemble qui ne peut être séparé sans entraîner la détérioration de la paroi périphérique 121 ou de l’excroissance annulaire 126. Tel qu’illustré, une bague d’étanchéité 124 repose contre cette excroissance annulaire 126, cette bague 124 étant également en contact avec une paroi 115 du corps creux 110. Plus particulièrement, cette bague 124 comprend au moins une lèvre externe 124a agencée au contact de la paroi 115 du corps creux 110 et une lèvre interne 124b agencée au contact de la paroi périphérique 121 du piston mobile 120, les lèvres étant agencées de sorte qu’un sillon 124c est formé entre elles, ce sillon 124c étant destiné à recevoir le fluide de nettoyage. En d’autres termes, l’arrivée 113 de fluide de nettoyage débouche sur cette bague 124, et plus

particulièrement sur le sillon 124c de cette bague 124.

Enfin, au moins une rainure 127— partiellement visible sur la figure 2 - est ménagée dans la paroi périphérique 121 du piston mobile 120, et plus particulièrement dans une portion de la paroi périphérique 121 qui participe à délimiter la première portion 122a de l’espace creux 122. Plus précisément, cette au moins une rainure 127 s’étend depuis l’extrémité du piston mobile 120, en débouchant sur cette extrémité libre, et sur une dimension longitudinale inférieure à la dimension longitudinale entre le couvercle et la gorge annulaire 112b dans laquelle est reçu le premier dispositif d’étanchéité 123.

De la sorte, dans la position repliée tel qu’illustré sur la figure 2, les rainures 127 s’étendent longitudinalement entre le couvercle et le premier dispositif d’étanchéité 123, de sorte que ces rainures 127 soient toujours ménagées en amont du premier dispositif d’étanchéité 123 par rapport à un sens de circulation du fluide de nettoyage dans la position repliée. Ainsi, au moins dans la position repliée, et dans toutes les positions intermédiaires où les rainures sont toujours en amont du premier dispositif d’étanchéité 123, ce dispositif d’étanchéité 123 permet d’éviter que le fluide de nettoyage FN ne rejoigne la deuxième portion 122b de l’espace creux 122, et donc l’orifice de sortie 125 à un moment inopportun. Avantageusement, une pluralité de rainures 127 sont ménagées dans la paroi périphérique 121 du piston mobile 120, et plus particulièrement dans une face interne de cette paroi périphérique 121, c’est-à-dire une face tournée vers l’espace creux 122 et en contact, au moins partiel, avec l’arbre 112a du couvercle 112. Tel que cela sera plus amplement détaillé ci-après, ces rainures 127 forment ainsi des canaux de circulation du fluide de nettoyage FN et ils sont configurés pour permettre à ce fluide de nettoyage de rejoindre la deuxième portion 122b de l’espace creux 122 et ainsi l’orifice de sortie 125.

Le corps creux 110 présente quant à lui une paroi 115 cylindrique ouverte à ses deux extrémités longitudinales 111, 114 tel que précédemment évoqué. Ainsi, la première extrémité longitudinale 111 est fermée par le couvercle 112 et la deuxième extrémité longitudinale 114 est quant à elle fermée par le piston mobile 120 qui s’étend

partiellement à travers l’ouverture 116. La paroi 115 du corps creux 110 présente une patte 117 qui s’étend depuis la deuxième extrémité longitudinale 114 du corps creux 110, en direction de sa première extrémité longitudinale 111, ladite patte 117 étant logée dans le corps creux 110. Tel qu’expliqué ci-dessous, cette patte 117 est destinée à guider le déploiement du piston mobile et à former butée à l’excroissance annulaire 126 portée par la paroi périphérique 121 du piston mobile 120, de sorte à limiter le déploiement du piston mobile 120 et empêcher que celui-ci ne s’échappe du corps creux 110.

La patte 117 permet par ailleurs de définir un logement de réception d’un ressort 10 représenté schématiquement sur la figure 2 et qui s’étend entre la deuxième extrémité longitudinale 114 et l’excroissance annulaire 126 du piston mobile. Le ressort est configuré de manière à prendre sa position de repos dans la position repliée du dispositif de nettoyage.

Lorsqu’un nettoyage est amorcé par le dispositif de nettoyage 100 selon l’invention, le fluide de nettoyage FN rejoint le corps creux 110 par l’arrivée 113 de fluide ménagée dans le couvercle 112. Le fluide de nettoyage vient alors remplir une chambre délimitée par la bague d’étanchéité, le couvercle, la paroi cylindrique du corps creux et l’arbre du couvercle. Simultanément, le fluide de nettoyage FN se propage également dans les rainures 127 ménagées sur la paroi périphérique 121 du piston mobile 120, la circulation de fluide étant stoppée en bout des rainures 127. Le fluide remplissant la chambre vient notamment dans le sillon 124c de la bague 124 en générant une pression sur la bague 124 et le piston mobile associé. Lorsque cette pression est suffisamment importante pour aller à l’encontre de l’effort de poussée du ressort 10, la pression du fluide entraîne un déplacement du piston mobile 120 le long de la direction de déploiement D. On comprend qu’au cours du déploiement du piston mobile 120, il arrive une étape au cours de laquelle les rainures 127 s’étendent au-delà du premier dispositif d’étanchéité 123 de sorte que le fluide de nettoyage FN qui y circule peut alors rejoindre la deuxième portion 122b de l’espace creux 122, puis l’orifice de sortie 125 qui lui permet de quitter le dispositif de nettoyage 100. Le ressort 10, formant dispositif de rappel élastique, permet au piston mobile de se replier une fois le nettoyage de la surface vitrée 300 effectué.

On comprend de ce qui précède que le déploiement du piston mobile 120 est ici piloté par l’arrivée de fluide de nettoyage FN dans le corps creux 110 du dispositif de nettoyage. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de réalisation et que le piston mobile 120 pourrait être déployé et replié grâce à un moteur électrique ou tout autre moyen compatible, sans sortir du contexte de la présente invention.

Tel que cela a été précisé précédemment, le dispositif est particulier en ce que le piston mobile forme support à la fois à un balai d’essuyage et à un organe de projection de fluide de nettoyage. Plus particulièrement, le piston mobile 120 est mécaniquement lié au balai d’essuyage 130 du dispositif de nettoyage 100 et en ce que l’orifice de sortie 125 est quant à lui en communication fluidique avec un organe de projection 140 configuré pour projeter le fluide de nettoyage en amont du balai d’essuyage 130 selon un sens de déplacement de ce balai d’essuyage 130. Les premier et deuxième exemples de réalisation selon l’invention diffèrent l’un de l’autre, notamment par la forme et la disposition de cet organe de projection 140.

En référence aux figures 1 à 4 nous allons maintenant décrire le premier exemple de réalisation de la présente invention.

Tel qu’évoqué précédemment, le balai d’essuyage 130 est mécaniquement lié au piston mobile 120. Selon le premier exemple de réalisation illustré ici, cette liaison mécanique est réalisée au moyen d’une pièce intermédiaire 150 qui forme également l’élément structurel 131 du balai d’essuyage 130. L’élément structurel 131 prend ici la forme d’une zone d’ancrage qui comprend deux crochets 137 configurés pour enserrer le talon 133 de la lame d’essuyage 132, laissant ainsi libre la lèvre d’essuyage 134 destinée à venir au contact de la surface vitrée à nettoyer et la charnière qui permet à cette lèvre d’essuyage 134 de se retourner afin d’assurer un nettoyage optimal de la surface vitrée 300 concernée. On remarque en outre sur la figure 1 que le balai d’essuyage 130 comprend au moins un embout d’extrémité 136 qui permet de sécuriser le maintien de cette zone d’ancrage sur le talon 133 de la lame d’essuyage 132. Autrement dit, cet au moins un embout d’extrémité 136 participe au maintien de l’élément structurel 131 et de la lame d’essuyage 132 ensemble. Optionnellement, le balai d’essuyage 130 peut comprendre un autre embout d’extrémité similaire ou identique à celui qui vient d’être décrit et agencé à une extrémité du balai d’essuyage 130 opposée à l’extrémité porteuse de l’embout d’extrémité qui vient d’être décrit.

Tel que cela est visible sur la figure 2, la pièce intermédiaire 150 présente une partie supérieure 151 et une partie inférieure 152 disposées l’une au-dessus de l’autre le long de l’axe vertical V du repère L, V, T illustré. Tel que représenté, la zone d’ancrage formant l’élément structurel 131 du balai d’essuyage 130 est formée dans la partie inférieure 152 de cette pièce intermédiaire 150, c’est-à-dire la partie de cette pièce intermédiaire la plus proche de la surface vitrée 300 à nettoyer. Cette zone d’ancrage présente plus particulièrement au moins deux crochets 137 tournés l’un vers l’autre qui prennent en sandwich le talon 133 de la lame d’essuyage 132. La partie supérieure 151 de cette pièce intermédiaire 150 présente quant à elle une conformation générale en U, c’est-à-dire que cette partie supérieure 151 de la pièce intermédiaire 150 comprend au moins un première branche 153 longitudinale, au moins une deuxième branche 154 longitudinale parallèle à la première branche 153, et au moins une base 155 qui relie la première branche à la deuxième branche et qui s’étend perpendiculairement, ou sensiblement perpendiculairement à la première branche 153 et à la deuxième branche 154. Tel qu’illustré cette partie supérieure 151 en U forme une zone de réception de l’extrémité libre du piston mobile 120, c’est-à-dire de l’extrémité de ce piston mobile 120 qui s’étend au-delà du corps creux 110 et dans laquelle est ménagé l’orifice de sortie 125. Autrement dit, on comprend que la première branche 153 et la deuxième branche 154 de la partie supérieure 151 de la pièce intermédiaire 150 s’étendent depuis la base 155, vers le corps creux 110. On note par ailleurs que la base 155 de la forme de U de la partie supérieure 151 de la pièce intermédiaire 150 présente un trou traversant 156 agencé en regard de cet orifice de sortie 125. Enfin, au moins un deuxième dispositif d’étanchéité 128 est interposé entre l’extrémité libre du piston mobile 120 et les première et deuxième branches 153, 154 qui participent à délimiter la zone de réception de cette extrémité libre du piston mobile 120. Plus particulièrement, ce deuxième dispositif d’étanchéité 128 est agencé dans une gorge 129 ménagée dans une face externe de la paroi périphérique 121 du piston mobile 120. Par exemple, ce deuxième dispositif d’étanchéité 128 peut prendre la forme d’un joint torique.

La pièce intermédiaire 150 comprend en outre au moins un rebord 157 qui s’étend depuis la base 155 de la forme de U qui forme la zone de réception du piston mobile 150, en éloignement du corps creux 110.

L’organe de projection 140 du dispositif de nettoyage 100 selon le premier exemple de réalisation est formé par une buse de projection 141. Tel que partiellement visible sur la figure 2, cette buse de projection 141 comprend une gouttière 142 agencé en regard du trou traversant 156 ménagé dans la pièce intermédiaire 150. Autrement dit, on comprend que ce trou traversant 156 permet une connexion fluidique entre l’orifice de sortie 125 ménagé dans le piston mobile 150 et la gouttière 142 ménagée dans la buse de projection 141.

La gouttière 142 participe à former, avec la face de la base 155 en regard de l’organe de projection, un canal de circulation du fluide de nettoyage. Tel qu’illustré, cette gouttière 142 s’étend principalement parallèlement à l’axe vertical V de sorte que le fluide de nettoyage FN qui arrive au niveau de l’orifice de sortie 125 selon une direction parallèle à la direction D de déploiement est redirigé, par une paroi de fond 143 de cette gouttière 142, sensiblement perpendiculairement vers la surface vitrée 300 à nettoyer.

La figure 3 illustre plus particulièrement, en perspective, la buse de projection 141. Tel que représenté, la gouttière 142 s’étend entre une première extrémité 142a agencée sensiblement au centre de la buse de projection et une deuxième extrémité 142b ouverte qui permet au fluide de nettoyage d’être projeté sur la surface vitrée à nettoyer. Entre ces extrémités, la gouttière 142 est délimitée par sa paroi de fond 143 et par au moins deux parois latérales 144 qui se rejoignent au niveau de la première extrémité 142a. Autrement dit, on comprend c’est la jonction de ces deux parois latérales 144 qui ferme cette première extrémité 142a. En revanche, au niveau de la deuxième extrémité 142b de la gouttière, ces deux parois latérales 144 s’étendent en s’éloignant l’une de l’autre. En d’autres termes, la deuxième extrémité 142b ouverte présente une forme évasée, c’est-à- dire que cette deuxième extrémité 142b présente une section de plus en plus grande en éloignement de la première extrémité 142a. Avantageusement, cela permet d’agrandir l’angle de projection du fluide de nettoyage, et ainsi de projeter ce fluide de nettoyage sur une surface plus importante de la surface vitrée, améliorant donc le nettoyage de cette surface vitrée.

Par ailleurs, il convient de noter que dans l’exemple illustré, la deuxième extrémité de la gouttière débouche sur un plan incliné disposé en sortie de la gouttière pour casser et dévier le jet de fluide nettoyant sortant de cette gouttière. L’inclinaison de ce plan est configurée de sorte que le jet de fluide nettoyant soit rabattu de manière approprié, en amont du balai 130.

La gouttière 142 est plus particulièrement ménagée dans un plot 145 formé sur une face de la buse de projection 141 tournée vers le corps creux lorsque cette buse de projection 141 est en position fonctionnelle. Tel qu’illustré, ce plot 145 présente une aire inférieure à une aire de la face de la buse de projection 141 sur laquelle il est ménagé et ce plot 145 présente au moins un méplat 146 ménagé au-dessus de la première extrémité 142a de la gouttière 142. Ce méplat 146 est adapté pour coopérer avec le rebord 157 de la pièce intermédiaire 150, ce rebord 157 étant par exemple illustré sur la figure 4.

Cette figure 4 illustre ainsi, en perspective, le dispositif de nettoyage 100 selon le premier exemple de réalisation, sur lequel la buse de projection 141 a été ôtée. Ainsi, cette figure 4 rend particulièrement visible une face de la pièce intermédiaire 150 qui reçoit la buse de projection, ainsi que le trou traversant 156 ménagé dans cette pièce intermédiaire 150, en regard de l’orifice de sortie du piston mobile. Selon l’invention, la buse de projection 141 peut par exemple être soudée à la pièce intermédiaire 150. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple qui ne saurait limiter la présente invention. En outre, la pièce intermédiaire 150 comprend le rebord 157 destiné à coopérer avec la buse de projection, et plus particulièrement avec le méplat décrit ci-dessus. Ainsi, le rebord 157 comprend au moins un ergot 158, selon l’exemple illustré deux ergots 158, qui participe également au maintien de la buse de projection 141, en coopérant avec le méplat ménagé sur la buse de projection.

En référence aux figures 5 à 8, nous allons maintenant décrire le deuxième exemple de réalisation de la présente invention. La figure 5 illustre tout d’abord, en perspective, le dispositif de nettoyage 100 selon le deuxième exemple de réalisation. De façon similaire à ce qui a été décrit ci-dessus en référence au premier exemple de réalisation, le dispositif de nettoyage 100 comprend le corps creux d’acheminement 110 dans lequel coulisse le piston mobile 120. Le dispositif de nettoyage 100 comprend également le balai d’essuyage 130 destiné à essuyer la surface vitrée 300 à nettoyer. Tel que précédemment évoqué, ce balai d’essuyage 130 comprend au moins un élément structurel 131, une lame d’essuyage 132 et au moins un embout d’extrémité 136, avantageusement deux embouts d’extrémités 136, configurés pour maintenir ensemble l’élément structurel 131 et la lame d’essuyage 132. En outre, ce balai d’essuyage 130 est relié mécaniquement au piston mobile par une pièce intermédiaire 160, mieux visible sur la figure 6.

Les figures 6 et 7 représentent, toutes deux, des coupes du balai d’essuyage 130 selon le deuxième exemple de réalisation de la présente invention, ces coupes étant réalisées selon deux plans longitudinaux et verticaux, c’est-à-dire des plans dans lesquels s’inscrivent l’axe longitudinal L et l’axe vertical V du repère illustré, et à distance l’une de l’autre. Ainsi, la coupe illustrée sur la figure 6 est réalisée selon un plan passant par la pièce intermédiaire 160 tandis que la coupe illustrée sur la figure 7 est réalisée selon un plan passant entre la pièce intermédiaire et l’un des embouts d’extrémité du balai d’essuyage.

Ce deuxième exemple de réalisation diffère du premier exemple de réalisation notamment en ce que l’organe de projection 140 est formé par au moins une rampe d’arrosage intégrée dans le balai d’essuyage 130. Cette rampe d’arrosage comprend au moins un canal de circulation 147 du fluide de nettoyage ménagé dans le balai d’essuyage 130, et plus particulièrement dans une portion supérieure 149 du talon 133 de la lame d’essuyage 132 de ce balai d’essuyage 130, et au moins un conduit 148— par exemple illustré sur la figure 7— qui met en communication le canal de circulation 147 avec un environnement extérieur au dispositif de nettoyage 100. Plus particulièrement, la rampe d’arrosage comprend une pluralité de conduits 148 répartis le long du balai d’essuyage entre les deux embouts d’extrémité. Selon l’exemple illustré, l’organe de projection comprend deux rampes d’arrosage qui comprennent une portion commune formée par le canal de circulation 147 du fluide de nettoyage et qui comprennent, chacune, une pluralité de conduits 148 répartis le long du balai d’essuyage. Tel qu’illustré, les deux rampes d’arrosage, et plus particulièrement les conduits 148 de chacune de ces rampes d’arrosage sont répartis de part et d’autre de la lame d’essuyage 132. Selon l’invention, ces conduits 148 peuvent être équipés de moyens d’obturation— non illustrés ici— qui permettent de ne projeter du fluide de nettoyage que par l’une des rampes d’arrosage à la fois. Ainsi, le fluide de nettoyage peut être systématiquement projeté en amont de la lame d’essuyage, que le piston soit en phase de déploiement ou de repli, de sorte que le fluide de nettoyage est essuyé immédiatement après sa projection.

Tel que représenté sur ces figures 6 et 7, l’élément structurel du balai d’essuyage est formé par deux vertèbres 138, chacune reçue dans un logement 139 ménagé dans le talon 133 de la lame d’essuyage 132, et plus particulièrement en dessous de la portion supérieure 149 du talon 133 dans laquelle est ménagé le canal de circulation 147 du fluide de nettoyage.

Tel qu’illustré sur la figure 6, la pièce intermédiaire 160 comprend une partie supérieure 161 identique à la partie supérieure de la pièce intermédiaire selon le premier exemple de réalisation et une partie inférieure 162 qui comprend deux crochets 163 qui s’étendent en rapprochement l’un de l’autre et qui enserrent, respectivement, l’une des vertèbres 138 qui forment l’élément structurel du balai d’essuyage 130.

Par ailleurs cette pièce intermédiaire 160 présente également un rebord 166 qui s’étend en éloignement du corps creux 110 et qui coopère avec une chambre 167 de réception du fluide de nettoyage. On note que cette chambre 167 est agencée en regard d’un trou traversant 168 ménagé dans la pièce intermédiaire et agencé en regard de l’orifice de sortie 125 du piston mobile 120. Autrement dire, ce trou traversant 168 permet d’établir une connexion fluidique entre l’orifice de sortie 125 du piston mobile 120 et la chambre 167 de réception du fluide de nettoyage. Cette chambre 167 peut par exemple être soudée à la pièce intermédiaire 160 et elle est prolongée par un tube 164 - partiellement visible sur la figure 7— qui permet de mettre en communication cette chambre 167 dans laquelle est reçu le fluide de nettoyage avec le canal de circulation 147 ménagé dans le balai d’essuyage 130. Tel que cela est visible sur la figure 5, le tube 164 s’étend jusqu’à un embout 136 configuré pour rediriger le fluide de nettoyage vers le canal de circulation débouchant dans cet embout. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de réalisation et que la chambre pourrait être solidarisé à la pièce intermédiaire par tout autre moyen connu sans sortir du contexte de la présente invention. La figure 8 illustre quant à elle, vu en coupe depuis le corps d’acheminement, le balai d’essuyage 130, cette coupe étant réalisée selon un plan transversal et vertical, c’est-à- dire un plan dans lequel s’inscrivent l’axe transversal T et l’axe vertical V du repère illustré. Cette figure 8 rend ainsi particulièrement visible l’orifice de sortie 125 du piston mobile ainsi que le canal de circulation 147 ménagé dans le balai d’essuyage 130. Tel que représenté, l’orifice de sortie 125 est relié au tube 164, lui-même connecté à l’embout d’extrémité 136, lui-même en communication fluidique avec le canal de circulation 147 du fluide de nettoyage ménagé dans le balai d’essuyage 130. Le fluide de nettoyage quitte le corps creux via l’orifice de sortie 125 ménagé dans le piston mobile puis il rejoint, dans cet ordre, le tube 164, l’embout d’extrémité 136 et le canal de circulation 147.

Ainsi, tel que partiellement représenté, un canal d’alimentation 165 est ménagé dans l’embout d’extrémité 136 relié au tube 164, ce canal d’alimentation 165 comprenant au moins une première extrémité 165a qui s’étend dans le tube 164 et au moins une deuxième extrémité 165b qui s’étend quant à elle dans le canal de circulation 147 ménagé dans le balai d’essuyage. Avantageusement, un tel agencement permet de limiter, voire d’empêcher, d’éventuelles fuites de fluide de nettoyage.

La figure 9 illustre enfin, sous forme synoptique, un procédé de mise en œuvre du dispositif de nettoyage 100 selon l’invention. Tel que représenté, une unité de commande 200 reçoit ainsi une information 201 concernant un état de salissure de la surface vitrée concernée. En fonction de cette information 201, l’unité de commande 200 détermine si la surface vitrée doit être nettoyée ou non. Dans le cas où cette surface vitrée nécessite effectivement un nettoyage, l’unité de commande 200 envoie une première instruction 210 de déploiement du piston mobile du dispositif de nettoyage 100. Tel qu’évoqué précédemment, cette première instruction 210 peut correspondre à une instruction d’alimentation en fluide de nettoyage du corps creux, ou bien une instruction de mise en marche d’un moteur électrique configuré pour permettre le déploiement de ce piston mobile. Dans ce dernier cas, l’unité de commande 200 envoie également, avantageusement simultanément, une deuxième instruction 220 de projection du fluide de nettoyage vers la surface vitrée à nettoyer. Le déploiement du piston mobile entraîne un balayage de la surface vitrée par le balai d’essuyage, de sorte que le fluide de nettoyage projeté sur la surface vitrée est immédiatement séché par ce balai d’essuyage. Avantageusement, ce balayage peut en outre permettre de nettoyer des salissures qu’une simple projection de fluide de nettoyage ne permettrait pas de nettoyer. Dans le cas d’une motorisation électrique pour le déploiement du piston mobile, et s’il n’y a pas de ressort de rappel en position logé dans le corps creux 110, une fois le piston mobile dans sa position déployée, l’unité de commande 200 peut envoyer une troisième instruction 230 de repli du piston mobile. Avantageusement, on comprend que le repli de ce piston mobile permet d’effectuer un nouveau balayage par le balai d’essuyage qui permet de s’assurer définitivement que la surface vitrée a effectivement été nettoyée.

Dans la mise en œuvre du deuxième exemple de réalisation de la présente invention, avec des orifices de projection de part et d’autre de la lame, la deuxième instruction 220 est plus particulièrement une instruction de projection du fluide de nettoyage adressée à l’une des deux rampes d’arrosage, en l’espèce une première rampe d’arrosage qui comprend les conduits agencés en amont de la lame d’essuyage selon le sens de déplacement du balai d’essuyage. On pourra alors prévoir que l’unité de commande 200 envoie une quatrième instruction 240, simultanément à la séquence de repli du piston mobile, pour permettre la projection de fluide de nettoyage par une deuxième rampe d’arrosage, dont les conduits sont alors situés en amont de la lame d’essuyage par rapport au sens de déplacement du balai d’essuyage. Autrement dit, selon cette alternative, la projection du fluide de nettoyage est adaptée en fonction du sens de déplacement du balai d’essuyage. Avantageusement, cela permet un deuxième nettoyage de la surface vitrée, assurant ainsi un nettoyage plus efficace de cette surface vitrée.

La présente invention propose ainsi un moyen simple et peu coûteux pour améliorer le nettoyage de surfaces vitrées de capteurs optiques de systèmes d’aide à la conduite. L’intégration de fonction dans un gicleur télescopique, avec un piston mobile qui est à la fois solidaire d’un balai d’essuyage et d’une buse de projection, permet d’assurer le va et vient du balai d’essuyage par la même opération de mise en mouvement que celle nécessaire au déploiement du gicleur.

La présente invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici et elle s’étend également à tout moyen et toute configuration équivalents ainsi qu’à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens. En particulier la forme et la disposition de l’organe de projection et du balai d’essuyage peuvent être modifiées sans nuire à l’invention dans la mesure où elles remplissent les fonctionnalités décrites dans le présent document.