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Title:
DEVICE FOR CONTROLLING THE OPERATION OF A RADIOCOMMUNICATION ELECTRONIC MODULE, AND CORRESPONDING ELECTRONIC CIRCUIT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/071505
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (4000) for controlling the operation of a radiocommunication electronic module (1000) using a control signal (S control). The device (4000) includes means (20) for switching the control signal between a high logic state and a low logic state or vice versa, and means (10) for controlling the switching means (20). The control means (10) generates a control signal (S control) at the output (403). The module (1000) includes an activation input (on/off) receiving the control signal (S control). The control means (10) includes: a first input (102) receiving a first signal (S In) representative of a supply voltage; and a second input (103) receiving a second signal (Pulse module) from the module (1000).

Inventors:
PAULY FREDERIC (FR)
DU CHIENG KIENG (FR)
Application Number:
PCT/EP2008/066515
Publication Date:
June 11, 2009
Filing Date:
December 01, 2008
Export Citation:
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Assignee:
WAVECOM (FR)
PAULY FREDERIC (FR)
DU CHIENG KIENG (FR)
International Classes:
H04B1/16
Foreign References:
US4384361A1983-05-17
US20030028300A12003-02-06
Attorney, Agent or Firm:
GUENE, Patrick (BTechnopôle Atalant, 16B rue de Jouanet Rennes Cedex 7, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Dispositif de contrôle (4000) du fonctionnement d'un module électronique de radiocommunication (1000) au moyen d'un signal de contrôle (S control), ledit dispositif (4000) comprenant des moyens de commutation (20) dudit signal de contrôle entre un niveau logique haut et un niveau logique bas, ou réciproquement, et des moyens de commande (10) desdits moyens de commutation (20), lesdits moyens de commande (10) générant en sortie (403) un signal de commande (S command), ledit module (1000) comprenant une entrée d'activation (on/off) recevant ledit signal de contrôle (S control), caractérisé en ce que lesdits moyens de commande (10) comprennent : - une première entrée (102) recevant un premier signal (S In) représentatif d'une tension d'alimentation ; une deuxième entrée (103) recevant un deuxième signal (Pulse module) provenant dudit module (1000).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande (10) comprennent des moyens de détection d'impulsion (101), permettant de bloquer lesdits moyens de commutation (20) tant que lesdits moyens de détection (101) n'indiquent pas qu'une impulsion est reçue sur au moins une desdites première (102) et deuxième (103) entrées.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection (101) comprennent une porte logique OU (40) recevant lesdits premier et deuxième signaux, et délivrant ledit signal de commande.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de commutation (20) comprennent : une bascule (50) recevant sur une troisième entrée (501) ledit signal de commande et délivrant en sortie ledit signal de contrôle ; des moyens de rebouclage de la sortie de ladite bascule vers une quatrième entrée (502) de ladite bascule.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de rebouclage comprennent un premier inverseur (Inv2).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de génération d'impulsion (30) à partir dudit premier signal (S In).

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de génération (30) comprennent : des moyens de ralentissement (301) dudit premier signal, délivrant un premier signal ralenti (S In delay) ; des moyens de comparaison dudit premier signal ralenti à un seuil déterminé, lesdits moyens de comparaison délivrant une impulsion en fonction du résultat de la comparaison.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de comparaison comprennent un deuxième inverseur (Invl).

9. Circuit électronique caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de contrôle (4000) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8. 10. Assemblage comprenant un module électronique de radiocommunication (1000) et un dispositif de contrôle (4000) du fonctionnement dudit module au moyen d'un signal de contrôle (S control), caractérisé en ce que ledit module (1000) comprend : une entrée d'activation (on/off) recevant ledit signal de contrôle ; - des moyens de génération d'un signal, appelé deuxième signal (Pulse module) ; des moyens d'exécution d'un jeu de commandes, ledit jeu de commandes comprenant au moins une commande AT appartenant au groupe comprenant : o une commande (AT+WIOW) permettant d'activer lesdits moyens de génération ; o une commande (AT+CALA) permettant de programmer une horloge temps réel (RTC) interne audit module ; o une commande (AT+CPOF) permettant d'éteindre ledit module au niveau logicielle, et en ce que ledit dispositif (4000) comprend : - des moyens de commutation (20) dudit signal de contrôle entre un niveau logique haut et un niveau logique bas, ou réciproquement ;

des moyens de commande (10) desdits moyens de commutation, lesdits moyens de commande comprenant : o une première entrée (102) recevant un premier signal (S In) représentatif d'une tension d'alimentation ; o une deuxième entrée (103) recevant ledit deuxième signal (Pulse module).

Description:

Dispositif de contrôle du fonctionnement d'un module électronique de radiocommunication et circuit électronique correspondant. 1. DOMAINE DE L'INVENTION

Le domaine de l'invention est celui des radiocommunications et plus particulièrement des dispositifs de radiocommunication comprenant un module électronique de radiocommunication.

Plus précisément, l'invention concerne le contrôle du fonctionnement de tels modules au moyen d'un signal de contrôle.

L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, dans le cas où le module électronique de radiocommunication est, par exemple, un module de la famille

« WISMO » (marque déposée) de la société WAVECOM (déposante de la présente demande de brevet). La société WAVECOM a en effet depuis plusieurs années proposé une approche palliant un certain nombre d'inconvénients en regroupant dans un module unique (appelé module électronique de radiocommunication), tout ou au moins la plupart des fonctions d'un dispositif de radiocommunication numérique. Un tel module se présente sous la forme d'un boîtier unique, préférentiellement blindé, que les fabricants de dispositifs peuvent implanter directement, sans devoir prendre en compte une multitude de composants. Ce module (encore appelé parfois « macro composant ») est en effet formé d'un regroupement de plusieurs composants sur un substrat, de façon à être implanté sous la forme d'un unique élément. Il comprend les composants

(notamment un processeur, des mémoires, et des logiciels) essentiels nécessaires au fonctionnement d'un dispositif de radiocommunication utilisant des fréquences radioélectriques. Il n'y a donc plus d'étapes complexes de conception du design, et de validation de celui-ci. Il suffit de réserver la place nécessaire au module. Un tel module permet donc d'intégrer facilement, rapidement et de façon optimisée l'ensemble des composants dans des terminaux sans-fil (téléphones portables, modems, ou tout autre dispositif exploitant un standard sans fil).

Le module de radiocommunication précité est conforme à une norme de radiocommunication telle que notamment, mais non exclusivement, le GSM (« Global System for Mobile » en anglais), le GPRS (« Global Packet Radio Service » en anglais),

l'UMTS (« Universal Mobile Télécommunications Service » en anglais), le WCDMA

(« Wideband Code Division Multiple Access » en anglais), le WiFi (« Wireless

Fidelity » en anglais), la norme Bluetooth, Zigbee, Wi-Max...

L'invention trouve notamment des applications dans le domaine du M2M (pour « machine to machine » en anglais), où les machines comprennent des dispositifs de radiocommunication afin de communiquer entre elles et/ou avec un ou plusieurs équipements (typiquement un serveur).

Ainsi, l'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, aux systèmes de relevé de données à distance, par exemple des stations météo, des compteurs d'eau, de gaz ou d'électricité, et plus généralement aux systèmes de télémétrie ou de suivi de commandes, dans lesquels chaque équipement de mesure (compteur d'eau par exemple) ou de distribution (distributeur de boisson par exemple) est équipé d'un dispositif de radiocommunication pour communiquer avec un ou plusieurs serveurs de gestion.

2. ART ANTéRIEUR A titre uniquement illustratif, les inconvénients de l'art antérieur sont présentés ci-après dans le cas où le module électronique de radiocommunication est, par exemple, un module de la famille « WISMO » (marque déposée) mettant en œuvre le concept «

Open AT » (marque déposée) de la société WAVECOM (déposante de la présente demande de brevet). Il est clair que ces inconvénients peuvent être transposés à tout autre type de module de radiocommunication.

De façon classique, un module de radiocommunication comprend une architecture matérielle (« hardware ») et logicielle (« software »).

L'architecture logicielle comprend une pile logicielle de radiocommunication supportant la capacité d'exécution d'au moins une application client (par exemple une application « Open AT »), c'est-à-dire du code tierce par comparaison avec le code de l'application principale de radiocommunication (fïrmware) qui gère la pile logicielle de radiocommunication (pile GSM par exemple).

Comme on le verra ci-après, il est classique d'éteindre une pile logicielle de radiocommunication avec des commandes AT (« GSM AT Commands Task »), par exemple du type « AT+COPF ». Ces commandes AT peuvent être émises par un

dispositif extérieur au module de radiocommunication (i.e concept « Open AT ») ou par le module de radiocommunication lui-même (commandes AT internes au module).

Généralement, le module de radiocommunication reçoit sur une entrée d'activation « ON/OFF » un signal de contrôle. Le signal de contrôle varie entre des niveaux logiques haut et bas. Par exemple, le module est activé lorsque le signal de contrôle est au niveau logique haut. En revanche, il est désactivé lorsque le signal de contrôle est au niveau logique bas.

Le module de radiocommunication comprend une horloge temps réel (ou

« RTC » pour « Real Time Clock » en anglais) (aussi appelée par la suite moyens d'alerte) permettant de réveiller le module à des instants déterminés. Cette horloge temps réel est alimentée par une source d'alimentation distincte de celle du module, par exemple, une batterie dédiée. Ainsi, lorsque le module est éteint, l'horloge temps réel continue à fonctionner. On appelle « mode alarme » le mode de fonctionnement du module de radiocommunication dans lequel seule l'horloge temps réel est active. Pour placer le module de radiocommunication dans le mode alarme il faut que le module de radiocommunication soit éteint, c'est-à-dire qu'il faut appliquer un niveau logique bas sur l'entrée d'activation « ON/OFF » du module.

On connaît déjà plusieurs techniques de contrôle de modules de radiocommunication. D'une façon générale, on cherche notamment à concilier au moins certains des objectifs suivants : efficacité du contrôle, le module devant être désactivé tant sur le plan matériel que logiciel, de façon à minimiser la consommation électrique du module lorsqu'il n'est pas utilisé ; simplicité des manipulations d'activation et de désactivation du module, l'utilisateur devant pouvoir effectuer ces opérations avec un nombre réduit d'opérations, et chacune de ces opérations devant être le plus facile possible ; simplicité et faible coût de la mise en oeuvre.

Sur toutes les figures du présent document, les éléments ou signaux identiques sont désignés par une même référence alphanumérique. On présente, en relation avec la figure la, un schéma classique d'activation d'un module de radiocommunication.

Traditionnellement, l'entrée d'activation ON/OFF du module de radiocommunication 1000 est directement reliée à l'alimentation VBATT du dispositif de radiocommunication. Dans ce schéma de connexion traditionnel, le module de radiocommunication n'est jamais physiquement éteint, en ce sens que la partie matérielle du module est toujours alimentée. Certes, il est possible de placer le module de radiocommunication dans un mode de basse consommation en désactivant la partie logicielle du module au moyen de commandes AT. Cependant, cela reste insuffisant. En effet, les dispositifs de radiocommunication mettant en œuvre cette première technique connue ont une faible autonomie. En d'autres termes, cette première technique connue ne favorise pas l'utilisation de batterie de petite taille et de faible puissance. Par ailleurs, avec une telle technique, il n'est pas possible de programmer l'horloge temps réel, du fait qu'un niveau logique bas n'est jamais appliqué sur l'entrée d'activation « ON/OFF » du module.

Une deuxième technique connue repose sur l'utilisation d'une commande manuelle. La figure Ib présente un schéma classique de contrôle du fonctionnement d'un module de radiocommunication, au moyen d'une commande manuelle.

Classiquement, la commande manuelle s'effectue en temps voulut par un utilisateur. Pour ce faire, le dispositif comprend un interrupteur 2000 sur lequel l'utilisateur peut agir pour autoriser ou non l'arrivée de l'alimentation VBATT sur l'entrée d'activation ON/OFF du module 1000. Cette deuxième technique propose donc de placer un interrupteur 2000 entre l'alimentation VBATT et l'entrée d'activation ON/OFF du module.

Les inventeurs ont constaté que la technique actuelle précitée présente un certain nombre d'inconvénients dans certaines situations. En effet, l'ergonomie de cette deuxième technique connue est limitée par le fait que l'utilisateur doit, au moment de l'extinction du module, se trouver physiquement à portée du dispositif dans lequel est embarqué le module. Cette technique ne favorise donc pas la mobilité de l'utilisateur. En outre, et en particulier pour la raison exposée ci- dessus, cette deuxième technique est mal adaptée pour le cas particulier de la télémétrie utilisant des dispositifs de radiocommunication placés en milieu naturel (océan, désert, milieu volcanique, ...).

II est bien connu de l'art antérieur qu'un module de radiocommunication a la possibilité d'être commandé automatiquement. La figure Ic présente un schéma classique de contrôle du fonctionnement d'un module de radiocommunication, au moyen d'une commande automatique. Cette commande automatique peut par exemple être effectuée au moyen d'un microprocesseur 3000 externe au module. Le microprocesseur 3000 coopère avec l'interrupteur 2000. Plus précisément, le microprocesseur 3000 transmet à des instants prédéterminés des commandes d'activation vers l'interrupteur 2000, via un signal de commande Sl. Ce signal de commande Sl permet donc d'autoriser ou non l'arrivée de l'alimentation VBATT sur l'entrée d'activation ON/OFF du module 1000.

Bien que cette méthode de commande automatique ait représenté un progrès important dans le mécanisme de contrôle (activation/désactivation) d'un module de radiocommunication, cette méthode présente néanmoins l'inconvénient de nécessiter un microprocesseur qui est encombrant et coûteux en termes de prix et de consommation électrique.

3. OBJECTIFS DE L'INVENTION

L'invention, dans au moins un mode de réalisation, a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de la technique.

Plus précisément, l'un des objectifs de la présente invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir une technique de contrôle du fonctionnement d'un module de radiocommunication qui ne nécessite pas l'utilisation d'un microprocesseur encombrant et coûteux en termes de consommation électrique.

Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, est de mettre en œuvre une telle technique qui permette de minimiser la consommation électrique du module lorsqu'il n'est pas utilisé.

Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, est de mettre en œuvre une telle technique qui soit ergonomique et supprime les opérations de commande manuelle devant être effectuées par l'utilisateur pour activer ou désactiver un module de radiocommunication.

Au moins un mode de réalisation de l'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui soit notamment bien adaptée aux modules de radiocommunication de la famille « WISMO » (marque déposée).

L'invention a également pour objectif, dans au moins un mode de réalisation, de fournir une telle technique qui soit simple à mettre en œuvre et peu coûteuse.

4. EXPOSé DE L'INVENTION

Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, il est proposé un dispositif de contrôle du fonctionnement d'un module électronique de radiocommunication au moyen d'un signal de contrôle, ledit dispositif comprenant des moyens de commutation dudit signal de contrôle entre un niveau logique haut et un niveau logique bas, ou réciproquement, et des moyens de commande desdits moyens de commutation, lesdits moyens de commande générant en sortie un signal de commande, ledit module comprenant une entrée d'activation recevant ledit signal de contrôle. Les moyens de commande comprennent : - une première entrée recevant un premier signal représentatif d'une tension d'alimentation ; une deuxième entrée recevant un deuxième signal provenant dudit module.

Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive pour le contrôle du fonctionnement d'un module de radiocommunication. En effet, l'invention propose un système de contrôle autorégulé. Plus précisément, il est proposé de générer un signal de contrôle en fonction de deux signaux, et notamment d'un signal provenant du module. En d'autres termes, le niveau logique du signal de contrôle dépend des niveaux logiques des signaux reçus par les moyens de commande. L'activation et la désactivation du module sont donc contrôlées par le module lui-même.

Ainsi, il est possible de contrôler simplement et efficacement le fonctionnement d'un module de radiocommunication, et ce, contrairement à la technique de l'art antérieur précitée, sans utiliser un microprocesseur externe encombrant et coûteux. Au contraire, l'invention propose d'utiliser tout ou partie de l'intelligence interne du module pour commander la commutation du signal de contrôle.

De façon avantageuse, lesdits moyens de commande comprennent des moyens de détection d'impulsion, permettant de bloquer lesdits moyens de commutation tant que lesdits moyens de détection n'indiquent pas qu'une impulsion est reçue sur au moins une desdites première et deuxième entrées. Les moyens de commande permettent donc de maintenir le module dans son état courant (activé ou désactivé), tant qu'une impulsion n'est pas détectée.

Avantageusement, lesdits moyens de détection comprennent une porte logique OU recevant lesdits premier et deuxième signaux, et délivrant ledit signal de commande. Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens de commutation comprennent : une bascule recevant sur une troisième entrée ledit signal de commande et délivrant en sortie ledit signal de contrôle ; des moyens de rebouclage de la sortie de ladite bascule vers une quatrième entrée de ladite bascule. Avantageusement, lesdits moyens de rebouclage comprennent un premier inverseur.

De façon avantageuse, le dispositif comprend en outre des moyens de génération d'impulsion à partir dudit premier signal.

Avantageusement, lesdits moyens de génération comprennent : - des moyens de ralentissement dudit premier signal, délivrant un premier signal ralenti ; des moyens de comparaison dudit premier signal ralenti à un seuil déterminé, lesdits moyens de comparaison délivrant une impulsion en fonction du résultat de la comparaison. Les moyens de ralentissement permettent d'augmenter les temps de montée et de descente du premier signal. Par exemple, les moyens de ralentissement sont formés par un circuit RC.

Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens de comparaison comprennent un deuxième inverseur. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un circuit électronique comprenant un dispositif de contrôle tel que décrit ci-dessus.

Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un assemblage comprenant un module électronique de radiocommunication et un dispositif de contrôle tel que décrit ci-dessus.

5. LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de modes de réalisation de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple indicatif et non limitatif (tous les modes de réalisation de l'invention ne sont pas limités aux caractéristiques et avantages des modes de réalisation décrits ci-après), et des dessins annexés, dans lesquels : - les figures la à Ic, déjà commentées en relation avec l'art antérieur, présentent : o figure la : le schéma classique d'activation d'un module de radiocommunication ; o figure Ib : le schéma classique de contrôle du fonctionnement d'un module de radiocommunication, au moyen d'une commande manuelle ; o figure Ic : le schéma classique de contrôle du fonctionnement d'un module de radiocommunication, au moyen d'une commande automatique ; la figure 2 présente le schéma de contrôle du fonctionnement d'un module de radiocommunication, au moyen d'un dispositif de contrôle selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 3 présente le schéma détaillé du dispositif de contrôle de la figure 2 ; et la figure 4 illustre le fonctionnement du dispositif de contrôle de la figure 3.

6. DESCRIPTION DéTAILLéE

Comme illustré par la figure 2, le principe général de l'invention repose sur la génération (par un dispositif de contrôle 4000) d'un signal de contrôle S control à partir d'un signal Pulse module émis par un module de radiocommunication 1000.

Selon l'invention, des moyens de commande 10 reçoivent le signal Pulse module provenant du module, et le cas échéant, détectent une impulsion. Ces moyens de commande 10 permettent, après une détection positive d'une impulsion, d'activer des moyens de commutation 20 permettant de faire commuter le signal de contrôle S control d'un niveau logique bas vers un niveau logique haut, ou réciproquement.

On décrit désormais en relation avec la figure 3 un dispositif de contrôle 4000 selon un mode de réalisation particulier de l'invention.

Dans ce mode de réalisation, le dispositif de contrôle 4000 selon l'invention comprend : - des moyens de génération 30 d'une première impulsion Pulse ln spécifiques à l'invention ; des moyens de commande 10 incluant des moyens de détection d'impulsions 101 spécifiques à l'invention ; et des moyens de commutation 20 spécifiques à l'invention. Les moyens de génération 30 reçoivent sur une entrée 31 un signal d'entrée S In qui peut être, par exemple, la tension d'alimentation VBATT du module, et délivre en sortie 32 une première impulsion Pulse ln.

Plus précisément, les moyens de génération 30 comprennent des moyens de ralentissement 301 recevant le signal d'entrée S In et délivrant un signal d'entrée ralenti S In delay. Dans un mode de réalisation particulier, les moyens de ralentissement 301 comprennent une résistance Rl dont une première extrémité 3011 est reliée à l'entrée 31 et une seconde extrémité 3012 à un point milieu A. Les moyens de ralentissement 301 comprennent en outre un condensateur Cl dont une première extrémité 3013 est reliée au point milieu A et une seconde extrémité 3014 à la masse du module. En réponse à un basculement du signal d'entrée S In du niveau logique bas vers le niveau logique haut, le circuit RlCl délivre au point milieu A un signal ralenti S In delay, au sens où son temps de montée (ou de descente) est plus long que celui du signal d'entrée S In.

De manière à générer la première impulsion Pulse ln à partir du signal d'entrée ralenti S In delay, les moyens de génération 30 comprennent un inverseur Invl.

L'entrée 3015 de l'inverseur Invl est reliée au point milieu A et sa sortie 3016 est reliée à la sortie 32. L'inverseur Invl possède un seuil de commutation V seuil. Ainsi, lorsque le niveau du signal d'entrée ralenti S In delay est inférieur ou égal au seuil de commutation V seuil l'inverseur Invl délivre à la sortie 32 un niveau logique haut. En revanche, lorsque le niveau du signal d'entrée ralenti S In delay est supérieur au seuil

de commutation V seuil l'inverseur Invl délivre à la sortie 32 un niveau logique bas. De cette façon, les moyens de génération 30 permettent de générer une impulsion Pulse ln (appelée par la suite première impulsion) à chaque fois que le signal d'entrée S In commute du niveau logique bas vers le niveau logique haut. On note que la résistance R2, montée entre l'entrée 3015 de l'inverseur Invl et la masse, est une résistance du type « pull-down » qui permet d'imposer un niveau logique bas sur l'entrée 3015 de l'inverseur Invl, de façon à éviter que ce dernier soit dans un état instable au démarrage de la tension d'alimentation VBATT du module.

On note également que le condensateur C2, monté entre la sortie 3016 de l'inverseur Invl et la masse, permet de supprimer les impulsions parasites pouvant être générées en sortie de l'inverseur Invl.

Selon un aspect avantageux du mode de réalisation illustré, on contrôle le fonctionnement du module 1000 à partir d'impulsions émis par les moyens de génération 30 et par le module lui-même. Pour ce faire, on utilise des moyens de commande 10 montés en série avec les moyens de génération 30.

Les moyens de commande 10 comprennent une première entrée 102 reliée à la sortie 32 et une deuxième entrée 103 reliée à une sortie GPIO20 du module 1000.

Il est important de noter que les modules de radiocommunication, et en particulier ceux de la famille « WISMO » (marque déposée), comprennent un ou plusieurs moyens de génération d'impulsions permettant de fournir sur des sorties communément notées « GPIO » (pour « General Purpose Input/Output » en anglais, ou

« port entrée/sortie » en français) des impulsions (notées Pulse module dans la suite de la description), à des instants prédéterminés. Les inventeurs font remarquer que de telles impulsions sont classiquement utilisées pour contrôler des circuits électroniques externes au module (tels que par exemple des portes logiques, des mémoires,...), mais n'ont jamais été utilisées pour commander l'activation ou la désactivation du module lui-même.

Comme on le verra dans la suite de la description, ces moyens de commande 10 comprennent des moyens de détection d'impulsions 101 permettant de bloquer les

moyens de commutation tant qu'ils n'indiquent pas qu'une impulsion est reçue sur l'une des entrées 102 et 103 des moyens de commande 10.

Dans un mode de réalisation particulier, les moyens de commande 10 comprennent une porte logique OU 40 dont une première entrée 401 est reliée à l'entrée 102 et une deuxième entrée 402 à l'entrée 103. Ainsi, la porte logique OU 40 est susceptible de recevoir sur sa première entrée 401 une première impulsion Pulse ln

(délivrée sur la sortie 32 des moyens de génération 30) et sur sa deuxième entrée 402 une deuxième impulsion Pulse module (délivrée sur la sortie GPIO20 du module 1000).

Comme décrit ci-après, la porte logique OU 40 délivre en sortie 403 un signal de commande S command qui prend la valeur logique basse lorsque aucune impulsion n'est reçue sur les entrées 102 et 103 et la valeur logique haute lorsqu'une première

Pulse ln ou deuxième impulsion Pulse module est reçue.

On note que la résistance R3 et le condensateur C3, montés entre la sortie 403 et la masse, permettent de supprimer les impulsions parasites pouvant être générées en sortie de la porte logique OU 40.

Le signal de commande S command permet de commander les moyens de commutation 20. Ces moyens de commutation 20 reçoivent sur une première entrée 201 le signal de commande S command et sur une deuxième entrée 202 un signal à mémoriser S memo, et délivrent en sortie 203 le signal de contrôle S control. Dans un mode de réalisation particulier, les moyens de commutation 20 comprennent une bascule 50 de type D dont l'entrée d'activation 501 est reliée à la première entrée 201 et l'entrée de mémorisation 502 à la deuxième entrée 202.

Cette bascule 50, qui est par exemple active sur front montant, permet de copier le signal à mémoriser S memo en sortie 203 à chaque front montant du signal de commande S command, et de maintenir le signal de contrôle S control à son niveau logique courant jusqu'au prochain front montant du signal de commande S command.

Dans cet exemple de réalisation, le signal à mémoriser S memo n'est autre que le signal de contrôle inversé. Pour ce faire, les moyens de commutation 20 comprennent en outre un inverseur Inv2 monté entre la sortie 203 et l'entrée de mémorisation 502 de la bascule 50.

On décrit maintenant en relation avec la figure 4 le fonctionnement du dispositif de contrôle 4000.

Dans l'exemple décrit ci-après, on note que : l'instant tO correspond à un démarrage de la tension d'alimentation VBATT du module 1000 ; l'instant tθ+l correspond à un début de fonctionnement en mode nominal du module 1000 ; l'instant tO+2 correspond à une fin de fonctionnement en mode nominal du module 1000 ; et - l'instant t0+3 correspond à un début de fonctionnement en mode alarme du module 1000.

On suppose que juste avant l'instant tO (c'est-à-dire à l'instant tθ-l), le dispositif de contrôle 4000 est dans un état stable dans lequel le signal de contrôle S control est au niveau logique bas et le signal à mémoriser S memo est au niveau logique haut. A l'instant tO, le signal d'entrée S In commute du niveau logique bas vers le niveau logique haut. Le condensateur Cl se charge avec le signal d'entrée S In au travers de la résistance Rl. Ainsi en réponse à cette commutation du signal d'entrée

S In, le circuit Rl Cl délivre au point milieu A un signal d'entrée ralenti S In delay présentant un temps de montée plus long que celui du signal d'entrée S In. Dans ce mode de réalisation particulier, le signal d'entrée ralenti S In delay tend exponentiellement vers le niveau logique haut. Tant que le signal d'entrée ralenti

S In delay reste inférieur ou égal au seuil de commutation V seuil de l'inverseur Invl, ce dernier délivre en sortie (Pulse ln) un niveau logique haut. A cet instant tO, le module 1000 ne délivre aucune deuxième impulsion (Pulse module) sur la sortie GPIO20. La porte logique OU 40, recevant un niveau logique haut sur sa première entrée 401, fournit un niveau logique haut sur l'entrée d'activation 501 de la bascule 50.

La bascule 50 est donc activée. Dans un état actif, la bascule permet de copier le signal à mémoriser S memo en sortie 203, en d'autres termes, elle impose en sortie 203 le niveau logique précédent du signal à mémoriser S memo. Comme indiqué précédemment, à l'instant tθ-l le signal à mémoriser S memo est au niveau logique

haut. Ainsi à l'instant tO, le signal de contrôle S control passe du niveau logique bas au niveau logique haut.

A l'instant tθ+l, le signal d'entrée ralenti S_In_delay passe au-dessus du seuil de commutation V seuil de l'inverseur Invl. A ce même instant tθ+l, l'inverseur Invl délivre en sortie (Pulse ln) un niveau logique bas. On note que l'inverseur Invl permet de générer à la sortie 32 une impulsion, dite première impulsion, qui est caractérisée par un front montant déclenché à l'instant tO par la commutation du signal d'entrée S In, et par un front descendant déclenché à l'instant tθ+l par le fait que le signal d'entrée ralenti S In delay est supérieur au seuil de l'inverseur Invl. A cet instant tθ+l, le module 1000 ne délivre aucune deuxième impulsion (Pulse module) sur la sortie

GPIO20. La porte logique OU 40, recevant un niveau logique bas sur chacune de ses deux entrées 401 et 402, fournit un niveau logique bas sur l'entrée d'activation 501 de la bascule 50. La bascule 50 est donc désactivée et maintient le signal de contrôle S control à son niveau logique courant, c'est-à-dire au niveau logique haut. A l'instant tO+2, le module 1000 exécute une commande AT+WIOW=20, 1 , pour générer un front montant sur la sortie GPIO20, puis une commande AT+WIOW=20,0, pour générer un front descendant sur la sortie GPIO20. Ainsi à l'instant tO+2, le module 1000 délivre une impulsion, dite deuxième impulsion, sur la sortie GPIO20. La porte logique OU 40, recevant un niveau logique haut sur sa deuxième entrée 402, fournit un niveau logique haut sur l'entrée d'activation 501 de la bascule 50. La bascule 50 est donc activée et impose en sortie 203 le niveau logique précédent du signal à mémoriser S memo, c'est-à-dire le niveau logique bas. Ainsi à l'instant tO+2, le signal de contrôle S control passe du niveau logique haut au niveau logique bas.

A l'instant t0+3, le module 1000 exécute une commande AT+CALA, de façon à programmer l'horloge temps réel (non représentée) du module, puis une commande

AT+CPOF pour d'une part éteindre la pile logicielle (« GSM stack » en anglais) du module 1000 et d'autre part placer le module dans un mode de fonctionnement, dit mode alarme, dans lequel seule l'horloge temps réel est active. Comme indiqué précédemment, cette horloge temps réel permet de réveiller le module à des instants

programmés. On note que dans le mode alarme, la consommation de courant du module 1000 est sensiblement inférieure à lOμA.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation mentionné ci-dessus. En particulier, l'Homme du Métier pourra modifier les moyens de commutation

20, notamment en remplaçant l'inverseur Inv2 par une porte logique OU-EXCLUSIF.

De même, les moyens de génération d'impulsion 30 peuvent être implémentés de toute autre manière, à savoir notamment avec un circuit RC monté en série avec un amplificateur opérationnel monté en comparateur. Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus en relation avec un nombre limité de modes de réalisation, l'homme du métier, à la lecture de la présente description, comprendra que d'autres modes de réalisation peuvent être imaginés sans sortir du cadre de la présente invention.