L'invention concerne un dispositif de repré¬ sentation de la lune, notamment sur le cadran d'une montre.

On connait un dispositif de représentation de la lune, ce dispositif étant incorporé dans le boîtier d'une montre. Ce dispositif comporte un plateau circulaire disposé sous le cadran et maintenu en rotation par le mécanisme d'entraînement, dit mou¬ vement, de la montre. Un traitement de surface (pein- ture foncée en général) sur la face supérieure du plateau, définit deux ou trois disques clairs, dis¬ posés régulièrement espacés et à égale distance du centre de celui-ci.

Dans ce dispositif connu, le cadran de la montre est pourvu d'une découpe incurvée formant une fenêtre allongée dans laquelle sont montrées une à la fois les disques peints symbolisant la lune de manière à illustrer les différentes phases de celle-ci. Ces phases correspondent aux aspects successifs de la lune au cours d'une révolution synodique de celle-ci. Le rebord de la découpe définit généralement deux parties en forme d'arcs de cercle faisant saillie dans la fenêtre à proximité des extrémités opposées de celle-ci, de manière à ne laisser apparaître qu'un disque à la fois, entièrement ou partiellement, lors de la rotation du plateau. Ainsi, les deux ou trois disques que porte ce plateau sont successivement visibles par la découpe dans le cadran de la montre.

Dès qu'un disque a disparu complètement sous le bord droit de la fenêtre, ce moment correspondant à la "nouvelle lune", le disque suivant commence à apparaître sur le bord gauche de cette même fenêtre. La vitesse de rotation du plateau est telle que le

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temps séparant le passage de disques consécutifs à une même phase dans la fenêtre du cadran correspond à une lunaison, de manière à symboliser le retour de la lune à une même position par rapport au soleil. Une lunaison dure à peu près 29,5306 jours.

Ce dispositif connu manque pourtant de précision et ne montre que très sché atiquement les différentes phases de la lunaison. L'aspect de la lune lorsqu'elle se trouve dans son premier et son dernier quartiers n'est pas du tout représenté.

Un but de 1 'invention est de fournir un dispositif de représentation de la lune qui tout en étant simple à fabriquer et à monter dans une montre remédie à ces inconvénients en apportant à la fois un réalisme et une précision que l'on ne retrouve simultanément dans aucun système actuel à large diffusion.

Un autre but du dispositif suivant 1'inven¬ tion est de montrer le mouvement apparent de la lune dans le ciel tel qu'il est perçu de notre terre.

L'invention a pour objet un dispositif de représentation de la lune, notamment sur le cadran d'une montre, comprenant un support circulaire maintenu en rotation par un mécanisme d'entraînement logé dans le boîtier de la montre, et portant des moyens de représentation de la lune déplaçables avec le support le long d'une fenêtre ménagée dans le cadran de la montre, caractérisé en ce que le méca¬ nisme d'entraînement comporte des moyens de dépla- cernent en rotation du support circulaire par rapport à la fenêtre avec une vitesse correspondant à la vitesse de déplacement apparent de la lune dans le ciel entre le lever et le coucher de celle-ci.

Selon une caractéristique particulière de

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l'invention, le dispositif comporte des moyens pour reproduire simultanément l'aspect de la lune et son mouvement dans le ciel, tel qu'ils sont perçus de notre planète. Grâce à 1'agencement de 1 'invention on obtient un obscurcissement partiel ou complet de la lune correspondant au phénomène naturel et non une occultation de l'image lunaire à laquelle ont recours les dispositifs existants.

L'aspect est restitué à la fois dans l'état de surface et dans la phase d'éclaire ent de l'astre. Selon une autre caractéristique de l'invention, la surface de la lune est matérialisée par une capsule hémisphérique mince et transparente, portant un fin graphisme représentant les albédos de la face visible de la lune, c'est-à-dire l'aspect général produit par l'effet de reflexion de la lumière solaire sur les mers et cratères lunaires.

Cette capsule fixe rappelle par ailleurs que la lune présente toujours la même face vers la terre étant donné que la rotation et la révolution de la lune et de la terre sont synchrones.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'effet de phase est restitué par l'em¬ ploi d'une sphère bicolore placée sous la capsule et Çui par sa lente rotation fait alternativement res¬ sortir et s'estomper le graphisme de la capsule, soit par réflexion de la lumière frappant à travers celle-ci la partie claire de la sphère, soit par absorbtion de cette lumière incidente par la partie foncée de cette même sphère.

L'ensemble capsule et sphère, disposé sur un fond de couleur sombre peint sur son support, reproduit fidèlement la lune et ses phases sur un fond de ciel que l'on peut parsemer d'étoiles sous la forme

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de points brillants de tailles diverses.

Le mouvement apparent de 1'astre lunaire est la résultante de deux rotations, celle de la lune autour de la terre et celle de la terre sur elle- même.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, ce mouvement apparent de la lune est reproduit en fixant l'ensemble capsule-sphère sur un disque ou une couronne tournant à vitesse convenable et disposé sous le cadran qui recouvre habituellement le mécanisme d'entraînement de la montre, le cadran étant pourvu d'une fenêtre laissant voir la lune sur la moitié supérieure de sa révolution, l'ensemble in¬ diquant ainsi la position de la lune dans le ciel telle qu'elle nous apparaît à toute heure entre son lever et son coucher.

L'évaluation de la précision du dispositif selon l'invention fait appel à trois critères, à savoir la précision dans la reproduction de la posi- tion apparente de la lune sur son orbite, la précision dans la reproduction de la phase d'éclairement de l'astre, et la précision dans la reproduction des li¬ mites de visibilité de l'orbite lunaire pour l'utili¬ sateur en un lieu donné. L'erreur dans la reproduction de la position angulaire de la lune sur son orbite reste inférieure à 1 degré au bout de dix ans.

L'erreur dans la reproduction de la phase 'éclairement de la lune par rotation de la sphère bicolore reste inférieure à 2 degrés au bout de dix ans.

- En ce qui concerne la précision dans la re¬ production des limites de visibilité de 1'orbite im¬ posées par l'horizon matérialisé dans le dispositif

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par les bords d'extrémité de la fenêtre du cadran, plusieurs phénomènes influencent dans la réalité la longueur de la partie visible de l'orbite sur l'ho¬ rizon, ayant ainsi des conséquences pour la précision du système quant aux heures de lever et de coucher de la lune.

Les variations principales sont liées à des phénomènes tels que l'inclinaison de l'axe de rotation de la terre sur 1 'écliptique, la latitude du lieu d'observation, l'inclinaison de l'orbite lunaire par rapport à 1 'écliptique, la variation périodique de cette inclinaison et la lente rotation de cette orbite autour de la terre.

L'inclinaison de l'axe de la terre de 23 degrés par rapport à une perpendiculaire à 1 'éclip¬ tique provoque ainsi des variations de la trajectoire de la lune comparables à celles, saisonnières, du soleil. La période de ces perturbations est cependant plus courte : 27,3 jours. Les variations ci-dessus sont modulées par le fait que l'orbite lunaire est inclinée d'un peu plus de 5 degrés par rapport au plan de 1 'écliptique. Ces 5 degrés varient de 18 minutes d'angle selon un cycle de 173 jours, et de plus l'orbite lunaire "tourne" autour de la terre en un cycle long de 18 ans environ, ce qui vient "déphaser" lentement le décalage de 5 degrés mentionnés ci-dessus.

Le cumul de tous ces effets peut représenter des variations de l'ordre de 25 degrés de part et d'autre des points correspondants à la moyenne de 180 degrés de visibilité de l'orbite.

Cette incertitude, qui peut sembler a priori importante, est à différencier des autres critères de précision. En effet, il s'agit ici non pas d'une

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erreur intrinsèque qui grandit au fil des mois, mais de variations dont le cycle est complexe et dont l'am¬ plitude, bien que très perceptible, reste dans des limites déterminées pour une gamme de latitudes don- nées.

Ce problème, qui ne remet pas en question la précision d'ensemble du système, notamment dans l'heu¬ re de passage de la lune à son maximum de hauteur, est résolu à l'aide de différents dispositifs faisant varier la longueur de la fenêtre découpée dans le ca¬ dran.

Selon encore d'autres caractéristiques de l'invention : l'inclinaison de l'axe de la terre de 23 degrés par rapport à une perpendiculaire à 1'éclipti¬ que provoquant des variations de la longueur de la trajectoire visible de la lune suivant un cycle d'à peu près 27,3 jours, le dispositif comporte en outre un cache ayant globalement la forme d'une paire d'ailes de papillon et étant articulé sur un axe fixe d'oscillation relié au corps du mouvement de la mon¬ tre, ledit cache étant disposé au-dessus du support circulaire des moyens de représentation de la lune de manière à pouvoir masquer une partie de la trajectoire de ceux-ci, et en ce que le cache est relié à un mé¬ canisme d'oscillation actionné par le mouvement de la montre et destiné à imprimer au cache un mouvement oscillant d'amplitude et de fréquence telles que la position instantanée du cache aux moments auxquels la lune est susceptible de se lever et/ou de se coucher définisse une longueur de trajectoire visible des moyens de représentation de la lune correspondant à la durée réelle d'apparition de la lune entre l'heure de son lever et celle de son coucher ;

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les ailes du cache sont réalisées en une seule pièce pourvue d'une partie centrale comprenant un trou de montage du cache sur l'axe fixe d'oscil¬ lation, le cache étant relié au mécanisme d'oscilla- tion par une biellette dont l'une des extrémités est articulée sur le cache et l'autre sur une roue dentée du mécanisme d'oscillation, ce dernier étant relié au mécanisme d'entraînement des premier et second pla¬ teaux par l'intermédiaire d'un rouage, le cache dé- finissant, lors d'une oscillation, successivement à l'aide des positions occupées tour à tour par chacune de ses ailes aux moments auxquels la lune est sus¬ ceptible de se lever et de se coucher les instants d'apparition et de disparition des moyens de repré- sentation de la lune, la période d'oscillation du cache étant légèrement inférieure à la durée d'une rotation du premier plateau afin de provoquer, pour deux oscillations successives du cache, un décalage des instants d'apparition et de disparition des moyens de représentation de la lune, chaque décalage corres¬ pondant à une variation des heures de lever et de coucher de la lune ;

- les ailes du cache sont des ailes séparées pourvues d'une partie rétrécie comprenant un trou de montage des ailes respectives sur l'axe d'oscillation, chaque aile étant reliée au mécanisme d'oscillation par une biellette respective dont l'une des extrémités est reliée par une articulation à l'aile correspondan¬ te et l'autre est également reliée par une articula- tion à l'une respective des roues dentées d'une paire de roues dentées du mécanisme d'oscillation en prise l'une avec l'autre de manière à imprimer aux ailes une oscillation synchronisée, le mécanisme d'oscilla¬ tion étant relié au mouvement de la montre par 1'in-

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termédiaire d'un rouage, le cache définissant, lors d'une oscillation, à l'aide des positions occupées de ses ailes aux moments auxquels la lune est susceptible de se lever ou de se coucher les instants d'apparition et de disparition des moyens de représentation de la lune, la période d'oscillation des ailes du cache correspondant audit cycle de 27,3 jours afin de pro¬ voquer, pour deux rotations successives du support circulaire des moyens de représentation de la lune, un décalage des instants d'apparition et de disparition des moyens de représentation de la lune, chaque dé¬ calage correspondant à une variation des heures de lever et de coucher de la lune.

Le réalisme du dispositif inclut la repro- duction de la taille apparente de la lune. On peut en effet employer une sphère d'un diamètre tel que son diamètre apparent observé en regardant la montre d'une distance normale, soit identique au diamètre apparent de la lune dans le ciel. une sphère de 2,7 mm de diamètre réel obser¬ vée à une distance de 30 cm a le même diamètre apparent que la lune vue depuis la terre. Pour un mouvement de montre de petite taille destiné à être regardé de plus près, on peut réduire le diamètre de la sphère à 2 mm sans inconfort réel pour la vision.

L'invention sera maintenant décrite plus en détail à la lumière de plusieurs exemples de modes de réalisation différents, en .référence aux dessins annexés sur lesquels : - La Fig. est une vue dans le plan d'une montre-bracelet pourvue d'un dispositif de repré¬ sentation de la lune suivant l'invention ;

- la Fig.2 est une vue en coupe transversale à plus grande échelle de la montre-bracelet de la

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Fig.1, montrant un mode de réalisation du dispositif et son emplacement à l'intérieur du boîtier de la montre ;

- la Fig.3 est une vue en coupe transversale du dispositif suivant un autre mode de réalisation de

1'invention ; la Fig.4 est une vue schématique éclatée d'un dispositif suivant un autre mode de réalisation de 1 'invention ; - la Fig.5 est une vue en coupe transversale à plus grande échelle représentant plus en détail le dispositif de la Fig.4 ; les Fig.6 et 7 sont des vues en plan re¬ présentant des variantes dans lesquelles la découpe formant fenêtre est excentrée par rapport à l'axe de rotation des aiguilles ;

- la Fig.8 est une vue dans le plan d'une variante dans laquelle l'intervalle entre le coucher et le lever de la lune est représentée par une couche opaque. la Fig.9 est une vue schématique en pers¬ pective montrant un premier mode de réalisation d'un cache réglant la longueur de la trajectoire visible des moyens de représentation de la lune ; - la Fig.10 est une vue schématique en pers¬ pective montrant un second mode de réalisation d'un cache ;

- la Fig.11 est une vue schématique en pers¬ pective montrant un troisième mode de réalisation d'un cache ; et

- la Fig.12 est une vue schématique en pers¬ pective montrant le cache de la Fig.11 monté sur un anneau de montage du dispositif de représentation de la lune.

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Un premier mode de réalisation de 1 ' inven¬ tion est montré sur les Fig.1 et 2. Un dispositif de représentation de la lune est disposé à l'intérieur d'un boîtier 1 d'une montre-bracelet. La montre est à indication analogique et comporte de manière classique des aiguilles 2 et 3 indiquant les heures et les minutes respectivement. Les aiguilles 2, 3 sont montées pivotantes autour d'une tige de centre 5 qui peut être l'axe d'une trotteuse centrale, et sont entraînées en rotation à des vitesses appropriées, par l'intermédiaire d'un rouage 6 à 10, partie finale d'un mécanisme d'en¬ traînement classique 11, dit mouvement, monté dans un châssis 11a. indiqué schématique ent sur la Fig.2 par un rectangle.

Le mouvement 11 et les différents rouages de transmission ainsi que les organes distributeur et régulateur qui ensemble constituent l'horlogerie de la montre sont bien connus dans le domaine de la techni- Que et ne seront pas décrits ici.

La montre comporte également un cadran 12 recouvert par un verre de protection 13 fixé au boî¬ tier 1. La Fig.2 montre schématiquement un passage remontoir 14 traversant la paroi du boîtier 1 de manière à relier au mouvement une couronne de réglage 15 (voir Fig.1) montée sur l'extrémité libre d'une tige du remontoir (non représentée) .

Le dispositif suivant ce mode de réalisation comporte un support circulaire constitué par un pre- mier plateau sous forme d'un disque 16, dit sidéral, en forme de cuvette, pourvu d'un trou central 17 par lequel il est monté fou sur un élément tubulaire 18 fixé sur une plaque de montage 19 reliée au châssis 11a. du mouvement et délimitant une partie de celui-ci.

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La tige de centre 5 ainsi que d'autres or¬ ganes sous forme de canons 20, 21 reliés aux aiguilles et destinés à l'entraînement en rotation de celles-ci, s'étendent à travers la plaque 19 et l'élément tubu- laire 18.

Le premier plateau ou disque 16 est disposé entre le cadran 12 et le châssis 11a du mouvement 11. Une partie du premier plateau 16 en forme de jupe 16a. est dirigée vers la face arrière du boîtier. Cette partie formant jupe 16a est pourvue d'une denture intérieure 22 d'entraînement en rotation du plateau 16.

Un trou circulaire 23 est ménagé dans une partie globalement plane du premier plateau à pro- ximité de la périphérie de celui-ci. Une sphère 24 est montée rotative dans le trou 23. Cette sphère est bicolore, plus précisément l'un de ses hémisphères est clair et l'autre foncé. La face du premier plateau 16 tournée vers l'extérieur est de préférence de la même couleur que l'hémisphère foncé de manière à illustrer le ciel de nuit et de faire ressortir l'hémisphère clair lorsque celui-ci est tourné, entièrement ou par¬ tiellement, vers l'extérieur.

L'hémisphère clair peut aussi afin d'augmen- ter son aspect d'astre éclairé être fabriqué en une matière fluorescente.

Les moyens de représentation de la lune peuvent par ailleurs tout simplement être constitués par un disque peint sur la surface du premier plateau. La sphère 24 est solidaire d'un arbre ro¬ tatif 25 qui la traverse et la maintient en place dans le trou 23 du premier plateau 16. Les extrémités de l'arbre rotatif 25 sont montées dans des alésages 26, 27 diamétralement opposés ménagés dans la paroi dé-

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limitant le trou 23. L'entraînement de l'arbre rotatif sera expliqué plus bas.

La sphère 24 est coiffée à demeure vers 1 'extérieur par une capsule hémisphérique mince et transparente 28 portant un fin graphisme représentant les albédos de la face visible de la lune. Le rebord de cette capsule 28 est inséré dans le trou 23 du premier plateau 16 et les diamètres de la capsule et du trou sont adaptés l'un à l'autre de sorte que la capsule- 28 soit maintenue en place par la coopération étroite entre son rebord et la paroi définissant le trou 23.

La capsule 28 peut naturellement en variante être fixée autour du trou 23 directement sur la face supérieure du premier plateau 16 à l'aide d'une colle. Une découpe en arc de cercle 29 formant fe¬ nêtre (voir Fig.1) est ménagée dans la partie péri¬ phérique du cadran 12 afin de montrer la sphère 24 avec sa capsule 28 pendant un temps correspondant à peu près à l'intervalle entre le lever et le coucher de la lune, c'est-à-dire à la période pendant laquelle la lune peut être observée à un point prédéterminé de la terre, si les conditions météorologiques le permet¬ tent. Cette période varie autour d'une moyenne de douze heures, la lune étant cachée par la partie pleine du cadran pendant le complément de son cycle 'environ vingt-quatre heures.

L'arbre rotatif 25 de la sphère 24 est solidaire d'un pignon 30 faisant saillie de part et d'autre du premier plateau 16 par une lumière 31 ménagée dans celui-ci entre le trou circulaire 23 et la partie formant jupe 16a.

Le pignon 30 d'entraînement de 1'arbre rota¬ tif 25 de la sphère 24 est en prise avec une denture

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axiale circonférentielle 32 ménagée à la périphérie d'un second plateau sous forme d'un disque 33, dit synodique. Le second plateau est disposé dans l'espace délimité par le premier plateau 16, entre celui-ci et la plaque de montage 19. Le second plateau 33 comporte également un trou central 33a par lequel il est monté fou sur l'élément tubulaire 18. Les premier et second plateaux 16, 33 sont immobilisés axialement à l'aide d'un organe sous forme d'une bague d'arrêt ou organe 34 logé dans une gorge 35 ménagée sur le pourtour de l'élément tubulaire 18.

Le second plateau 33 est sur sa périphérie pourvu d'une collerette 36 s 'étendant dans le sens opposé par rapport à la denture axiale 32. Une denture 37 d'entraînement en rotation du second plateau 33 est ménagée sur la face intérieure de la collerette 36.

Les premier et second plateaux 16, 33 sont dans l'exemple illustré, sur la Fig.2 fabriqués par surmoulage d'une partie périphérique annulaire sur une partie centrale sous forme de disque métallique. La partie centrale peut aussi être constituée par une ossature centrale en tôle perforée ou en treillis métallique. Chaque plateau 16, 33 peut, en variante, être réalisé en une seule matière : métal, matériaux composites, ou polymères à haute résistance.

Le débattement axial du premier plateau 16 est partiellement limité par la présence de deux col¬ lerettes 38,39 qui peuvent être obtenues par embou¬ tissage du cadran 12 lors de la découpe de la fenêtre 29, de manière à former, avec le plateau 16 un couloir annulaire le long duquel se déplace la sphère 24.

Le débattement axial du second plateau 33 vers la face arrière du boîtier est limité par une butée sous forme d'un anneau 40, ou de portions d'an-

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neau, disposé sur le châssis 11a du mouvement 11.

Le débattement axial des premier et second plateaux 16, 33 l'un vers l'autre est limité par une butée sous forme d'un épaulement 41 ménagé sur la face intérieure de la partie formant jupe 16a. du premier plateau 16. La denture axiale 32 du second plateau 33 vient en butée contre 1'épaulement 41 lors d'un flé¬ chissement des plateaux l'un vers l'autre.

Le dispositif comporte pour 1'entraînement en rotation des premier et second plateaux 16 et 33, des première, seconde et troisième roues dentées in¬ termédiaires 42, 43, 44, respectivement, calées sur un axe commun 45 qui est monté rotatif dans le châssis 11a. du mouvement 11. La première roue dentée 42 est en prise avec la denture intérieure 22 du premier plateau 16 et la seconde roue dentée 43 est en prise avec la denture intérieure 37 du second plateau 33 tandis que la troisième roue dentée 44 est en prise avec un pignon d'entraînement 46.

Le pignon 46 est calé sur un axe 47 dont l'une des extrémités est montée tourillonnante dans la plaque de montage 19 et l'autre, dans le châssis 11a. du mouvement 11. Les pignons 8 et 9 du rouage de 1 'entraî¬ nement des aiguilles 2, 3 de la montre sont également calés sur l'axe 47 qui est ainsi entraîné en rotation par le pignon 8 relié au mouvement 11 de la montre comme cela a été décrit plus haut. La vitesse de rotation du pignon 30 d'en¬ traînement en rotation de la sphère 24 est directement une fonction de la différence entre les vitesses de rotation des premier et second plateaux 16, 33. Les valeurs des différentes dentures sont choisies de

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manière que la sphère 24 effectue une révolution sur elle-même pendant un intervalle de temps correspondant à une lunaison, c'est-à-dire au retour de la lune à la même position par rapport au soleil. L'exemple ci-dessous permet une précision exemplaire. La roue dentée 44 reçoit la force motrice du pignon 46 tournant à raison de huit tours par jour, ce qui est généralement la vitesse de rotation du pignon reliant la roue de la grande aiguille à celle de la petite aiguille. Le pignon 46 porte seize dents qui engrènent sur la roue 44 munie de trente huit dents. La vitesse de rotation de l'axe 45 ainsi obtenue est transmise dans le rapport 37/129 vers le plateau 16 par l'intermédiaire de la roue dentée 42 pourvue de trente-sept dents en prise avec la denture 22 pourvue de cent vingt neuf dents et simultanément dans le rapport 21/73 vers le plateau 33 par l'inter¬ médiaire de la roue dentée 43 pourvue de vingt e une dents en prise avec la denture 37 pourvue de soixante treize dents.

La différence entre les vitesses de rotation des deux plateaux 16, 33 permet, par une ultime liai¬ son de rapport 71/6 par l'intermédiaire de la denture axiale 32 du second plateau 33, pourvue de soixante et onze dents en prise avec le pignon 30 pourvu de six dents, d'assurer la rotation de la sphère à raison de un tour en 29,5317 jours environ, tandis que le plateau 16 reproduit le mouvement apparent de la lune dans le ciel. On peut aussi, selon une variante, envisager de piloter le pignon 46 par un moteur pas-à-pas séparé commandé électroniquement, ce qui facilite en même temps le réglage du dispositif. On peut même envisager 3 'utilisation d'un moteur séparé pour chaque plateau

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16, 33, mais la solution préférée reste celle du pilotage par l'axe 47 du dernier pignon réducteur 9 entre les aiguilles.

Le mouvement 11 doit comporter au moins deux types de réglage de l'heure, à savoir l'un sans in¬ fluence sur le mécanisme lunaire et l'autre avec répercussion sur la position de l'astre.

Ces deux options sont utilisées respecti¬ vement, lors d'un changement de l'heure légale (été- hiver) et lors des changements de fuseaux horaires (déplacement en longitude). Un réglage fin de l'astre pour un lieu précis d'un fuseau horaire est rendu possible par l'utilisation alternée de deux types de réglages, plus précisément un déréglage volontaire de l'heure avec répercussion sur la position de l'astre, suivi d'une remise à l'heure sans l'influence sur la lune.

La réalisation de ces deux réglages pourra faire appel à un remontoir à deux positions tirées dans lequel on choisira en première position celle susceptible de servir le plus souvent, probablement celle pour le changement d'heure légale, qui main¬ tiendrait bloqué en l'état le système lunaire, alors que l'on actionne les aiguilles. On peut aussi envisager un remontoir à une seule position de réglage, muni d'un bouton annexe de blocage momentané du système lunaire pendant que l'on actionne le remontoir pour les aiguilles. Dans ce cas, une friction est à prévoir entre la roue dentée 44 e son axe.

Si le mouvement dispose d'un calendrier, on pourra aboutir à un mouvement muni d'un remontoir et de deux boutons poussoir, l'un pour le bloquage de la lune, l'autre pour l'avance jour par jour du calen-

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drier.

Alors que dans l'hémisphère Nord on observe la lune et les planètes en se tenant face au Sud, on se placera face au Nord dans l'hémisphère Sud, d'où une inversion de sens, à la fois du mouvement apparent de l'astre, du déroulement des phases d'éclairement, et du montage de la capsule hémisphérique 28 qui doit être tournée de 180 degrés pour le respect de l'orien¬ tation des albédos. Les deux cas sont à prévoir, selon l'hémis¬ phère dans lequel sera utilisé le dispositif. Divers dispositifs sont envisageables dont le plus simple consiste à concevoir un mouvement compatible qui pourrait recevoir ou non un rouage inverseur lors du montage en usine, selon la destination du lot fabri¬ qué. D'autres solutions plus sophistiquées peuvent être envisagées afin de permettre un changement d'hémisphère sans démontage du mécanisme.

La Fig.3 montre schématiquement un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel le dispositif de représentation de la lune est monté dans un boîtier 48 d'épaisseur réduite.

Le boîtier 48 est fermé vers l'extérieur par un verre de protection 49 qui sur sa face tournée vers l'intérieur porte des inscriptions 50 indiquant les heures. Le verre de protection 49 fait ainsi office de cadran pour gagner de l'espace.

L'horlogerie comporte un moteur 51 qui par l'intermédiaire d'un rouage, dans son ensemble dé- signé par le numéro de référence 52, entraîne les aiguilles 53, 54, 55 à des vitesses différentes.

Le dispositif suivant l'invention comporte un premier plateau 56 et un second plateau 57 sous forme de disques analogues au premier et second pla-

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teaux 16, 33, respectivement, décrits en référence à la Fig.2. Les plateaux 56, 57 sont montés pivotants de la même manière que les plateaux 16, 33, autour d'un élément tubulaire 58 fixe concentrique avec la tige de centre (non représentée) de la montre. lie premier plateau 56 est disposé au-dessus du second plateau 57 et comporte une cuvette centrale 59 définissant avec le verre de protection 49 un espace dans lequel les aiguilles 53, 54, 55 tournent librement.

La partie périphérique du premier plateau 56 forme une gorge 60 dans laquelle sont logés des moyens de représentation de la lune sous la forme d'une sphère bicolore 61. La sphère 61 est coiffée d'une capsule sphérique 62 formée de l'assemblage par col¬ lage de deux capsules hémisphériques dont celle du dessus est analogue à la capsule 28 décrite en réfé¬ rence à la Fig.2. Le collage de la capsule supérieure se fait après la mise en place de la sphère avec son axe 64 à l'intérieur de la capsule inférieure, après mise en place de cette dernière.

Les deux capsules hémisphériques sont fixées sur les flancs de la gorge 60, en enserrant deux petits manchons tubulaires 63 qui servent par ailleurs de paliers à l'axe 64. L'axe 64 est muni à son extré¬ mité côté intérieur d'une roue d'entraînement 65 se déplaçant à l'intérieur d'un volume délimité par les premier et second plateaux 56, 57.

Le premier plateau 56 comporte en outre une collerette 66 disposée entre la partie formant gorge 60 et la partie formant cuvette centrale 59. La collerette 66 s'étend vers la face arrière du boîtier 48 et elle est sur sa face intérieure pourvue d'une denture radiale 67 d'entraînement en rotation du

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premier plateau 56.

Le second plateau 57, dit synodique, du dis¬ positif est à peu près plan. Il est pourvu à sa périphérie d'une collerette 68 dirigée vers la face arrière du boîtier 48. La collerette 68 est sur sa face intérieure pourvue d'une denture radiale 69 d'en- trainement en rotation du second plateau 57.

La collerette 68 est pourvue d'une bride 70 s'étendant vers l'extérieur. La bride 70 est sur sa face tournée vers le premier plateau 56 pourvue d'une denture axiale 71 en prise avec le pignon 65 d'en¬ traînement en rotation de la sphère 61.

Les premier et second plateaux 56, 57 sont entraînés à des vitesses différentes à l'aide d'une première, seconde et troisième roues dentées inter¬ médiaires 72, 73, 74 calées sur un axe commun 75 monté tourillonnant dans le châssis du mouvement.

Les première et seconde roues 72, 73 sont en prise avec la denture radiale 67 du premier plateau 56 et la denture radiale 69 du second plateau 57, respectivement. La troisième roue dentée 74 est en prise avec un pignon 76 relié au rouage 52 d'en¬ traînement des aiguilles 53, 54, 55 de la montre.

Les valeurs des dentures différentes trans- mettant le mouvement de rotation du pignon 76 au pignon 65 d'entraînement en rotation de la sphère 61 peuvent avantageusement être les mêmes que dans l'exemple décrit plus haut, ce qui garantit la même précision du dispositif. Les Fig.4 et 5 montrent un autre mode de réalisation de l'invention. La Fig.4 est une vue en perspective éclatée montrant schématiquement une montre-bracelet comportant les différents éléments constitutifs du dispositif de représentation de la

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lune.

La montre comporte de manière habituelle un boîtier 77 dans lequel est disposé un mouvement ou mécanisme d'entraînement (non représenté) des ai- guilles 78, 79, 80 de la montre montées pivotantes entre un cadran 81 et un verre de protection 82.

Le dispositif de représentation de la lune comprend un support circulaire constitué par un premier plateau sous forme d'une couronne 83, dite sidérale, disposée immédiatement à l'intérieur du cadran 81. Cette première couronne 83 est traversée par un trou circulaire 84 dans lequel sont logés des moyens de représentation de la lune sous forme d'une sphère bicolore 85. La sphère 85 est maintenue en place à l'aide d'un axe de rotation 86 sur lequel elle est calée. Les extrémités de l'axe de rotation 86 font saillies de part et d'autre de la sphère et sont logées dans des alésages 87, 88 diamétralement opposés ménagés dans la paroi du trou circulaire 84.

L'arbre rotatif 86 est à son extrémité dirigée vers le centre de la couronne 83 solidaire d'un pignon 89 assurant son entraînement en rotation et, par conséquent, la révolution de la sphère 85. Le pignon 89 s'étend à travers une lumière 90 ménagée dans la première couronne 83, entre le trou 84 et le bord interne de celle-ci.

La capsule 91 est fixée par une colle sur le bord du trou 84, qui peut comporter dans ce but un léger alésage de centrage.

La première couronne 83 est sur sa face tournée vers l'extérieur pourvue de deux collerettes 94, 95 disposées de manière à former une rainure circulaire 96 au fond de laquelle est ménagé le trou

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84 dans lequel est logée la sphère 85. La sphère 85 est visible de l'extérieur à travers une fenêtre sous la forme d'une découpe en arc de cercle 97 ménagée à ]a périphérie du cadran et s'étendant sur 230 degrés approximativement.

La première couronne 83 repose sur un second plateau sous forme d'une couronne 98, dite synodique, par l'intermédiaire d'un roulement comportant des billes 99 logées dans des pistes de roulement 100, 101 opposées formées par des gorges ménagées dans les première et seconde couronne 83, 98, respectivement. Les billes 99 peuvent être soit jointives, soit séparées les uns des autres par des entretoises sous forme de tiges incurvées (non représenté) . La seconde couronne comporte une partie formant jupe 102 dirigée vers le cadran 81.

La première couronne 83 est bloquée axia- lement par rapport à la seconde couronne 98 à l'aide de goupilles 103 logées dans des alésages radiaux 104 ménagés dans la partie formant jupe 102 de la seconde couronne 98. Les goupilles 103 font saillies vers le centre afin de coopérer avec une gorge 105 ménagée sur la face latérale de la première couronne 83. La largeur de la gorge 105 est légèrement supérieure aux diamètres des goupilles 103 de manière à produire un certain jeu permettant une rotation relative entre les première et seconde couronnes 83, 98, cette rotation relative étant de l'ordre de un tour par an. lia seconde couronne 98 est montée rotative sur des roulements supérieur et inférieur 106, 107 comportant des billes 108 logées dans des pistes de roulement 109, 110, 111, 112 opposées formées par des gorges ménagées dans la partie formant jupe 102 de la seconde couronne 98 et dans la paroi interne du boî-

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tier 77, respectivement.

Les billes 108 du roulement inférieur 107 sont retenues en place à l'aide d'une bague 113 pourvue d'une gorge 113a en contact avec les billes 108. La bague 113 est pourvue d'un filetage 114 coop¬ érant avec un taraudage 115 ménagé sur la face interne du boîtier 77.

Afin de faciliter l'assemblage de la montre, le cadran 81 est avantageusement composé de deux par- ties, l'une étant une partie périphérique fixe 81a. reliée au boîtier 77 et recouvrant le dispositif de représentation de la lune, l'autre étant une partie centrale 81b détachable avec le mouvement de la montre. Le dispositif de représentation de la lune peut ainsi être préassemblé et mis en place dans le boîtier 77. Ensuite, le mouvement avec la partie centrale 81b du cadran est mis en place.

On peut aussi envisager une conception inverse permettant une séquence d'assemblage diffé- rente, où le montage des couronnes et des roulements se ferait sur le mouvement, celui-ci étant ensuite recouvert de son cadran en une seule pièce, puis muni de ses aiguilles pour enfin être mis en place dans le boîtier. Les première et seconde couronnes 83, 98 sont entraînées en rotation par un rouage 116 com¬ prenant trois pignons 117, 118, 119 calés sur un axe commun 120. L'un des pignons, 119, reçoit le mouvement de rotation du mécanisme d'entraînement (non repré- sente) de la montre par l'intermédiaire d'un pignon 146 (Fig.4).

Les pignons 117 et 118 sont en prise avec des dentures radiales internes 121, 122 ménagées sur la première et la seconde couronne 83, 98, respecti-

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vement.

La seconde couronne 98 comporte sur sa face tournée vers la première couronne 83 une denture axiale 123 disposée à proximité de la denture radiale interne 122 de la seconde couronne. La denture axiale 123 de la seconde couronne 98 est en prise avec le pignon 89 d'entraînement en rotation de la sphère 85.

Les valeurs des dentures respectives des pignons 117, 118, 119, des dentures radiales internes 121, 122 de la première et de la seconde couronnes 83, 98, de la denture axiale 123 de la seconde couronne 98, et du pignon 89 d'entraînement en rotation de la sphère 85 sont choisies de manière à faire tourner la première couronne à une vitesse correspondant à un peu moins de 1 tour en vingt-quatre heures et la sphère autour de l'arbre 86 à une vitesse correspondant à peu près à un cycle de lunaison.

La Fig.6 montre une variante suivant laquel¬ le une fenêtre formée par une découpe en arc de cercle 125 dans le cadran de la montre est excentrée et rapprochée de la tige de centre 126 de celle-ci. Le dispositif de représentation de la lune comporte deux couronnes (non représentée) dont l'une est montée rotative dans une bague de support (non représentée) comprenant deux pistes de roulement analogues aux pistes 111, 112 montrées à la Fig.5.

La Fig.7 montre une autre variante suivant laquelle une fenêtre 127 est excentrée et éloignée par rapport à la tige de centre 128 de la montre. La Fig.8 montre une variante qui peut être appliquée à tous les modes de réalisation décrits ci-dessus et qui a déjà été partiellement montrée en référence à la Fig.3, un palier unique et le pignon de la sphère étant ici sur le côté extérieur de la tra-

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jectoire de la lune. Suivant cette variante, la ^' montre ne comporte pas de plateau formant cadran, celui-ci étant constitué par le verre de protection 129 qui sur sa face tournée vers 1'intérieure de la montre est pourvu d'inscriptions indiquant les heures, la partie périphérique du verre 129 est pourvue d'une couche opaque 130 destinée à occulter les moyens 131 représentant la lune entre le coucher et le lever du celle-ci. II serait également possible de supprimer la zone de masquage et d'indiquer les zones de lever et de coucher de la lune par un graphisme permettant de voir par transparence la phase de l'astre lorsqu'il n'est pas visible dans le ciel. Afin de prendre en compte les variations observables dans la visibilité de l'orbite lunaire, influançant les heures de lever et de coucher de la lune, plusieurs solutions sont envisagées.

La solution la plus simple à recours à des zones de variations du lever et du coucher de l'astre, ces zones étant indiquées directement par la forme de la fenêtre 29 (voir Fig.1). La découpe du cadran constituant la fenêtre 29 comporte à chacune de ses extrémités une partie rétrécie 29a délimitant une zone de variations dans laquelle la sphère 24 apparaît et l'astre peut éventuellement être visible par opposi¬ tion à une zone plus large de la découpe dans laquelle l'astre est toujours visible lors de son passage dans le ciel. La notion d'incertitude liée à cette solu¬ tion est dans la plupart des cas acceptable compte tenu du fait que dans notre environnement quotidien la ligne d'horizon est souvent invisible du fait des nombreux reliefs naturels ou artificels qui nous en-

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tourent et qui ne laissent voir qu'une partie plus ou moins importante du ciel .

Deux autres solutions impliquant des méca¬ nismes pour faire varier la longueur de la fenêtre seront décrits ci-dessous en référence aux Fig.9 à 12. Dans un souci de simplicité on se limite à la prise en compte de l'élément principal de variation de la trajectoire de la lune, à savoir l'inclinaison de l'axe de rotation de la terre. On fait donc ab- straction d'autres perturbations de moindre influence telles que l'inclinaison de l'orbite de la lune par rapport à 1 ' écliptique, la variation cyclique de cette inclinaison, et la rotation de cette orbite. Le cumul des phénomènes non pris en compte atteint 5" et 18 minutes maximum, ce qui représente une erreur de po¬ sition inférieure au rayon de la sphère représentant la lune.

La Fig.9 montre ainsi schématiquement une autre solution plus précise comprenant un mécanisme destiné à être associé par exemple au dispositif de représentation de la lune représenté sur la Fig.5. Ce mécanisme comporte un cache 132 disposé derrière le cadran de la montre et monté oscillant sur un axe fixe d'oscillation 133, coaxial avec la tige de centre des aiguilles de la montre. Le cache 132 a globalement la forme d'une paire d'ailes de papillon 134, 135, les ailes étant réalisées en une seule pièce pourvue d'une partie centrale comportant un trou 136 de montage du cache sur l'axe d'oscillation 133. Chaque aile 134, 135 a globalement la forme d'un secteur de cercle dont la partie périphérique 137 est pliée pour adapter l'aile à la forme du cadran 81 (voir Fig.5).

Le cache est entraîné en oscillation par une biellette 138 dont l'une des extrémités est articulée sur le cache 132 par un axe d'articulation 138a et

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l'autre extrémité sur la face d'une roue dentée 139 par un axe d'articulation 138b. La force motrice de la roue dentée 139 est prise sur l'axe 120 (voir Fig.4) des pignons d'entraînement 117, 118 des couronnes 83 et 98 du dispositif de représentation de la lune. La force motrice est transmise à la roue dentée 139 par l'intermédiaire d'un premier pignon 140 calé sur l'axe 120 et en prise avec une roue dentée intermédiaire 141 calée sur un axe rotatif 142 sur lequel un second pignon 143 est également calé, ce dernier pignon étant en prise avec la roue dentée 139 afin de faire tourner celle-ci à une vitesse correspondant à un tour en à peu près 24 heures, ce qui est égal à une période d'oscillation du cache 132. Le cache 132 oscille dans un sens pour définir l'instant d'apparition des moyens 85 (voir Fig.4 et 5) de représentation de la lune et dans l'autre sens pour définir l'instant de dispari¬ tion de ces moyens .

Le cache 132 est amené à osciller selon un cycle correspondant à un jour sidéral, donnant ainsi une indication instantanée de la partie visible de 1 'écliptique et donc des intersections de celui-ci avec 1 ' orizon.

Les deux niveaux de réduction, par exemple avec un rapport de 23/55 entre les premier pignon 140 et la roue dentée intermédiaire 141 d'une part et 42/59 entre le second pignon 142 et la roue dentée 139 d'autre part, donnent une précision acceptable, l'er¬ reur au bout de dix ans étant de 2" au point de vi- tesse maximale d'un mouvement sinusoïdal de 55 ^* d 'amplitude.

La période d'oscillation du cache 132 est légèrement inférieure à la durée d'une rotation de la première couronne 83 portant la sphère 85 (voir Fig.4

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et 5). Cette légère différence provoque, par deux oscillations successives du cache 132, un décalage des instants d'apparition et de disparition de la sphère 85, chaque décalage correspondant à une variation des heures de lever et de coucher de la lune suivant ledit cycle de 27,3 jours. Ces variations des positions à l'instant d'apparition et de disparition de la sphère correspondent ainsi aux variations de la longueur de la trajectoire visible de la lune. En ce qui concerne l'influence de la lati¬ tude sur l'amplitude des oscillations du cache 132, on peut noter que selon que l'utilisateur se trouve près de 1 'équateur ou près des cercles polaires, l'ampli¬ tude que doit avoir le mouvement du cache 132 sous le cadran 81 se situe dans une plage de 45 à 90" environ. La valeur la plus optimale pour l'Europe est de l'or¬ dre de 65 degrés. Pour le Sud de l'Europe, les Etats-Unis et le Canada urbanisé, cette valeur est de 60 degrés. Une amplitude de 55 degrés convient aux basses latitudes jusqu'à 30 degrés.

L'amplitude du cache est ainsi déterminée lors de la fabrication du dispositif afin de l'adapter à certaines plages de latitudes en fonction de la destination du lot fabriqué. La Fig.9 montre en outre des moyens 144 de réglage de l'amplitude de l'oscillation du cache 132, utilisés pour adapter le dispositif à des plages de latitudes différentes. Ces moyens de réglage compor¬ tent une série de trous 144 ménagés dans la roue dentée 139 et destinés à recevoir l'axe d'articulation 138b de la biellette 138 de la roue dentée 139. Un premier trou 144a. est disposé près de la périphérie, les autres trous étant disposés à des distances suc¬ cessivement plus proche du centre de la roue dentée

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139. La plus grande amplitude de l'oscillation du cache 132 est ainsi obtenue lorsque l'axe d'articula¬ tion 138b est engagé dans le trou 144a près de la périphérie de la roue 132 et diminue ensuite succes- sivement lorsque l'axe 138b est engagé dans les autres trous de plus en plus proche du centre de la roue 132. Le choix de l'amplitude souhaité est ainsi fait lors du montage de chaque montre avec possibilité de modification ultérieure de l'amplitude en atelier par du personnel spécialisé.

La Fig.10 montre un autre autre mode de réa¬ lisation d'un cache oscillant 145. Il a globalement la même forme que le cache 132 décrit en référence à la Fig.9, mais il est constitué de deux ailes séparées 146, 147, également en forme de secteur de cercle, chaque aile étant pourvue d'un trou de montage 148 disposé dans une partie rétrécie correspondant à la zone du centre du cercle délimitant le secteur res¬ pectif. Les ailes 146, 147 sont articulées par leur trou respectif 148 sur l'axe de centre 149, par exemple de la montre représentée schématiquement sur les Fig.4 et 5.

Les ailes 146, 147 sont disposées immédia¬ tement derrière le cadran 81 de la montre et chaque aile 146, 147 comporte une partie périphérique 150 pliée de manière à adapter la forme de l'aile à celle du cadran 81.

Les ailes 146, 147 sont entraînées dans un mouvement oscillant à l'aide d'un mécanisme comprenant deux biellettes 151, 152 reliées aux ailes respecti¬ ves. L'une des extrémités de chaque biellette 151, 152 est articulée sur l'aile correspondante 146, 147, son autre extrémité étant articulée sur une roue dentée respective 153, 154 analogue à la roue dentée 139

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décrite en référence à la Fig.9.

Les roues dentées 153, 154 sont en prise D'une avec l'autre de manière à transmettre aux ailes 146, 147 un mouvement oscillant synchrone dans le même sens de manière à agrandir et réduire de façon symé¬ trique et cyclique la longueur de la découpe formant fenêtre 97 (voir Fig.4 et 5) .

Les ailes 146, 147 sont amenées à osciller selon un cycle de 27,3 jours correspondant au cycle de variation de la longueur de la trajectoire de la lune. Un tel cycle d'oscillation est mis en oeuvre en prenant la force motrice sur l'axe des heures 155 du mouvement de la montre. Un premier pignon 156 est calé sur l'axe des heures 155 et il est en prise avec une roue dentée intermédiaire 157 calée sur un axe 158 monté rotatif dans le corps de mouvement et portant en outre un second pignon 159 en prise avec la roue dentée 154.

Une précision souhaitée du cycle de 27,3 jours est obtenue par ces deux niveaux de réduction en assurant un rapport de 12/54 entre le premier pignon 156 et la roue dentée intermédiaire 157 et ensuite de 7/85 entre le second pignon 159 et la roue dentée 154. Ces rapports entraînent au bout de dix ans une erreur minime de 12 mn d'angle au point de vitesse maximale d'un mouvement sinusoïdal de 55 degrés d'amplitude. Des rapports de 8/34 suivis de 7/90 donnent la même précision que celle indiquée ci-dessus. Les roues dentées 153, 154 sont pourvues d'une série de trous 160 analogue aux trous 144 de la Fig.9 et permettant le réglage de l'amplitude des oscillations des ailes 146, 147 du cache 145 en choisissant des points d'ar¬ ticulation plus ou moins proche des centres des roues. a Fig.11 montre un autre mode de réalisa-

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tion du mécanisme de la Fig.10 et les éléments iden¬ tiques portent ici les mêmes numéros de référence. Ce mode de réalisation permet le montage du mouvement de la montre entre le cache référencé 161 et les roues dentées 153, 154 sur lesquelles sont articulées les biellettes 151, 152.

Cet agencement présente 1 'avantage d ' être applicable aussi bien aux mécanismes lunaires à plateaux, qu'aux mécanismes à couronnes. Il permet de plus d'envisager un réglage de latitude par l'arrière de la montre donc sans démontage.

Le cache 161 est constitué de deux éléments en forme d'ailes de papillon 162, 163 analogue aux ailes 146, 147 décrites en référence à la Fig.10. Les ailes comportent en outre des rebords périphériques rabattus et découpés de manière à former des bras 164, 165, s ' étendant perpendiculairement au plan des ailes 162, 163. Chaque bras 164, 165 est relié à l'une des extrémités d'une tige respective 166, 167 articulée sur un axe fixe 168. L'une des extrémités des biel¬ lettes 151, 152 est articulée sur la tige 166, 167 respectivement. Le mouvement de rotation des roues 152, 153 est ainsi transformé en un mouvement oscil¬ lant des ailes 161, 162 par l'intermédiaire des biellettes 151, 152 et les tiges 166, 167.

Suivant un autre mode de réalisation appli¬ qué à une montre sans cadran du type représenté à la Fig.8, les ailes 162, 163 du cache représenté à la Fig.11 sont remplacées par des simples aiguilles (non représentées) destinées à matérialiser les bords des ailes délimitant les extrémités de la fenêtre. Ces aiguilles définissent ainsi les heures de lever et de coucher de la lune.

La Fig.12 montre schématiquement le dispo-

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sitif de présentation de la lune illustré sur les Fig.4 et 5, monté dans une bague 169 analogue à l'élément annulaire 77a représenté sur la Fig.5. Le cache 161 de la Fig.11 est monté sur la bague 169 de manière à s'étendre au dessus et travers de la pre¬ mière couronne 83 du dispositif de représentation de la lune. Les bras 164, 165 des ailes 162, 163 du cache 161 sont reliés aux tiges 166, 167 du mécanisme d'os¬ cillation du cache (voir Fig.11) par des fentes 170, 171 en arc de cercle ménagées dans la bague à travers lesquelles s'étendent les extrémités desdites tiges 166, 167.

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