Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR DOSING OR COUNTING OBJECTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/150027
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for dosing or counting objects, comprising: a plate (1) provided with a plurality of recesses (10), each suitable for receiving a single object, said recesses being arranged in at least two series of at least two rows (R1-R2; R3-R4) disposed in parallel along a longitudinal axis (X), such that the recesses in a first row (R1; R3) of one series (R1-R2; R3-R4) are offset longitudinally relative to the recesses in the second row (R2; R4) of the same series by a non-zero pitch (P); and a pull element (2) arranged to slide relative to the plate (1) along the longitudinal axis (X), said pull element comprising at least two adjacent tongues (20, 21; 2001-2003), each designed to cover or reveal a corresponding series of rows, said tongues (20, 21) being arranged to slide relative to one another over a distance equal to the pitch (P) and being coupled by a drive mechanism configured such that the sliding of the pull element (2) along the longitudinal axis over a distance greater than the pitch (P) causes the simultaneous movement of the two tongues (20, 21).

Inventors:
ZOCZEK GUILLAUME (FR)
SOUAL LUDOVIC (FR)
BROUARD HUGUES (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/050181
Publication Date:
August 08, 2019
Filing Date:
January 29, 2019
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
STIPLASTICS (FR)
International Classes:
A61J7/02; G06M1/28; A61J1/03
Foreign References:
US4047620A1977-09-13
US20070262273A12007-11-15
GB1193994A1970-06-03
GB1263927A1972-02-16
US20040191313A12004-09-30
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de dosage ou de comptage d’objets, comprenant :

- une plaque (1 ) pourvue d’une pluralité de logements (10) adaptés pour recevoir chacun un unique objet, lesdits logements étant agencés selon au moins deux séries d’au moins deux rangées (R1-R2 ; R3-R4) agencées parallèlement selon un axe longitudinal (X) de telle sorte que, dans une même série (R1-R2 ; R3-R4), les logements d’une première rangée (R1 ; R3) soient décalés longitudinalement par rapport aux logements de la seconde rangée (R2 ; R4) d’un pas (P) non nul ;

- une tirette (2) agencée en coulissement par rapport à la plaque (1 ) selon ledit axe longitudinal (X), ladite tirette comprenant au moins deux languettes (20, 21 ; 2001-2003) adjacentes, chacune adaptée pour recouvrir ou découvrir une série de rangées respective, lesdites languettes (20, 21 ) étant agencées en coulissement relatif l’une par rapport à l’autre d’une distance égale audit pas (P) et couplées par un mécanisme d’entraînement configuré pour qu’un coulissement de la tirette (2) selon l’axe longitudinal d’une distance supérieure audit pas (P) entraîne un déplacement simultané des deux languettes (20, 21 ).

2. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel le mécanisme d’entraînement comprend une encoche longitudinale (210 ; 2004, 2005) formée dans au moins une (21 ; 2002, 2003) des languettes et une butée (200 ; 2006) s’étendant dans l’encoche (210 ; 2004, 2005) à partir d’une autre languette (20 ; 2001 ), la différence entre la longueur de l’encoche (210 ; 2005) et la longueur de la butée (200 ; 2001 ) étant sensiblement égale audit pas (P).

3. Dispositif selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel les logements sont agencés sous la forme de deux paires de deux rangées parallèles (R1 -R2, R3-R4) et la tirette comprend deux languettes (20, 21 ).

4. Dispositif selon la revendication 3, dans lequel le mécanisme d’entraînement est configuré pour procurer les positions suivantes de la tirette par rapport à la plaque :

- une position fermée dans laquelle chacune des languettes (20, 21 ) recouvre l’ensemble des logements de la paire de rangées (R1-R2 ; R3-R4) respective ;

- une pluralité de premières positions ouvertes dans laquelle les languettes (20, 21 ) découvrent un nombre total impair de logements, les extrémités (20a, 21a) desdites languettes étant décalées longitudinalement d’une distance égale au pas (P) ; - une pluralité de deuxièmes positions ouvertes dans laquelle les languettes (20, 21 ) découvrent un nombre total pair de logements, les extrémités (20a, 21a) desdites languettes étant alignées longitudinalement ;

le passage de la position fermée à une première position ouverte comprenant un déplacement longitudinal d’une première languette (20) dans un sens d’ouverture d’une distance égale au pas (P), l’autre languette (21 ) restant immobile, puis, si le nombre d’objets est supérieur à un, un déplacement longitudinal simultané des deux languettes (20, 21 ) dans le sens d’ouverture ;

le passage d’une première position ouverte à une deuxième position ouverte comprenant un déplacement longitudinal de la première languette (20) d’une distance égale au dit pas (P) dans un sens de fermeture puis, si la différence entre le nombre d’objets est supérieure à un, un déplacement longitudinal simultané des deux languettes (20, 21 ) dans le sens de fermeture. 5. Dispositif selon l’une des revendications 3 ou 4, dans lequel la plaque (1 ) comporte deux lignes de graduations (G), chaque graduation (G) indiquant un nombre unique d’objets, et la tirette (2) comprend deux fenêtres (201 , 211 ) agencées en regard d’une ligne de graduations (G) respective de sorte que le nombre total de logements découverts par la tirette apparaisse au travers de l’une des deux fenêtres (201 , 211 ).

6. Dispositif selon la revendication 5, dans lequel les graduations de l’une desdites lignes indiquent des nombres pairs d’objets et les graduations de l’autre ligne indiquent des nombres impairs d’objets. 7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel chaque languette (20, 21 ) comprend une première fenêtre (201 , 21 1 ) respective agencée en regard de la ligne de graduations indiquant les nombres impairs d’objets, et une seconde fenêtre (202, 212) respective agencée en regard de la ligne de graduations indiquant les nombres pairs d’objets, la première et la seconde fenêtre (201 , 202) d’une languette (20) étant alignées longitudinalement tandis que la première et la seconde fenêtre (211 , 212) de l’autre languette sont décalées longitudinalement d’une distance égale audit pas (P).

8. Dispositif selon l’une des revendications 6 ou 7, dans lequel un nombre impair d’une ligne est sensiblement aligné longitudinalement avec le nombre pair immédiatement supérieur de l’autre ligne.

9. Dispositif selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel les logements sont agencés sous la forme de trois séries de trois rangées parallèles (R1 1-R13, R21- R23, R31-R33) et la tirette comprend trois languettes (2001 , 2002, 2003). 10. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 9, dans lequel chaque languette

(20, 21 ) coopère avec la plaque (1 ) par une glissière crantée (203, 213), la distance entre deux crans adjacents étant égale audit pas (P).

1 1. Dispositif selon la revendication 10, dans lequel la plaque (1 ) présente une dent (11 , 12) s’étendant transversalement et s’engageant dans un cran d’une glissière

(203, 213) respective.

12. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 1 1 , comprenant en outre un capot (3) rigidement lié à la plaque (1 ), la tirette (2) étant agencée entre la plaque (1 ) et le capot (3).

13. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 12, dans lequel la plaque (1 ) comprend entre dix et trente logements (10). 14. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 13, dans lequel chaque logement (10) présente un contour circulaire.

15. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 14, dans lequel le pas (P) est inférieur à la taille desdits logements (10).

16. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 15, dans lequel la plaque (1 ) présente une extrémité concave bombée formant cuiller.

17. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 16, comprenant en outre une coiffe (4) s’étendant autour de la plaque (1 ) pour former avec la plaque un volume de réception des objets, ladite coiffe comprenant un embout (40) adapté pour être solidarisé à un récipient (5) contenant les objets à compter ou doser.

18. Dispositif selon la revendication 17, dans lequel la coiffe (4) comprend une portion transparente en regard de la plaque (1 ) pour permettre à un utilisateur de vérifier si un objet est présent dans chaque logement découvert.

Description:
DISPOSITIF DE DOSAGE OU DE COMPTAGE D’OBJETS

DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention concerne un dispositif de dosage ou de comptage d’objets, tels que des granules par exemple.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Lorsque des objets sont contenus dans un récipient, se pose le problème de prélever au sein du récipient un nombre précis d’objets. Tel est le cas par exemple pour des granules ou des comprimés contenus dans un récipient comprenant plusieurs doses d’un traitement médicamenteux, le patient auquel ce traitement est destiné devant prélever dans ce récipient la dose correspondant au plan de prise qui lui a été prescrit.

Or, lorsque les objets sont de petite taille et que chaque dose est constituée d’un nombre significatif d’objets, le prélèvement du nombre adéquat d’objets est long et fastidieux.

Il est donc souhaitable de disposer d’un dispositif de dosage qui permette de prélever simplement le nombre d’objets nécessaire.

Le document US 2004/0191313 décrit un tel dispositif de dosage. Ledit dispositif comprend une poignée et un embout dans laquelle sont agencés des logements individuels destinés à recevoir chacun un objet, selon une pluralité de rangées parallèles. Le nombre de logements individuels dont dispose le dispositif est ainsi de l’ordre de 5 à 100. Afin de faciliter le prélèvement du nombre d’objets souhaité, le dispositif comprend un système de couverture apte à coulisser dans une direction perpendiculaire aux rangées, comportant des sections télescopiques. Un tel système permet ainsi de recouvrir un nombre défini de rangées de logements individuels. Cependant, dans la mesure où chaque rangée peut être soit découverte soit recouverte dans sa totalité, le dispositif ne permet de prélever qu’un nombre d’objets qui est un multiple du nombre de logements de chaque rangée. Par conséquent, si l’utilisateur souhaite un nombre différent d’objets, il doit remettre dans le récipient le ou les objets en excès. Ceci implique donc que l’utilisateur compte les objets, et cela pose également des problèmes d’hygiène lorsque des objets extraits du récipient doivent y être replacés.

EXPOSE DE L'INVENTION

Un but de l’invention est donc de concevoir un dispositif de dosage ou de comptage d’objets contenus dans un récipient, qui, tout en présentant une taille réduite et en étant simple à utiliser, permette de prélever au sein dudit récipient le nombre exact d’objets souhaité, afin de permettre à l’utilisateur de connaître de manière immédiate la quantité prélevée, et d’éviter d’avoir éventuellement à remettre dans le récipient des objets surnuméraires

A cet effet, l’invention propose un dispositif de dosage ou de comptage d’objets, comprenant :

- une plaque pourvue d’une pluralité de logements adaptés pour recevoir chacun un unique objet, lesdits logements étant agencés selon au moins deux séries d’au moins deux rangées agencées parallèlement selon un axe longitudinal de telle sorte que, dans une même série, les logements d’une première rangée soient décalés longitudinalement par rapport aux logements de la seconde rangée d’un pas non nul ;

- une tirette agencée en coulissement par rapport à la plaque selon ledit axe longitudinal, ladite tirette comprenant au moins deux languettes adjacentes, chacune adaptée pour recouvrir ou découvrir une série de rangées respective, lesdites languettes étant agencées en coulissement relatif l’une par rapport à l’autre d’une distance égale audit pas et couplées par un mécanisme d’entraînement configuré pour qu’un coulissement de la tirette selon l’axe longitudinal d’une distance supérieure audit pas entraîne un déplacement simultané des deux languettes.

Par « taille des logements » on entend dans le présent texte la dimension desdits logements selon l’axe longitudinal. Dans le cas où les logements ont un contour circulaire, ladite taille est le diamètre du cercle. De même, la longueur d’un élément s’entend selon l’axe longitudinal.

Ainsi, grâce à la disposition des logements selon plusieurs rangées parallèles, le dispositif est beaucoup moins long qu’un dispositif présentant une unique rangée de logements pouvant être sélectivement couverts ou découverts par une unique tirette.

Par ailleurs, le dispositif est particulièrement simple à utiliser dans la mesure où l’actionnement de la tirette par l’utilisateur déplace automatiquement une languette ou les deux pour définir la dose souhaitée.

Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, le mécanisme d’entraînement comprend une encoche longitudinale formée dans au moins une des languettes et une butée s’étendant dans l’encoche à partir d’une autre languette, la différence entre la longueur de l’encoche et la longueur de la butée étant sensiblement égale audit pas.

Selon une forme d’exécution préférée pour sa simplicité de réalisation et son utilisation intuitive, les logements sont agencés sous la forme de deux paires de deux rangées parallèles et la tirette comprend deux languettes en regard de chaque paire de rangées.

Le mécanisme d’entraînement est avantageusement configuré pour procurer les positions suivantes de la tirette par rapport à la plaque : - une position fermée dans laquelle chacune des languettes recouvre l’ensemble des logements de la paire de rangées respective ;

- une pluralité de premières positions ouvertes dans laquelle les languettes découvrent un nombre total impair de logements, les extrémités desdites languettes étant décalées longitudinalement d’une distance égale au pas ;

- une pluralité de deuxièmes positions ouvertes dans laquelle les languettes découvrent un nombre total pair de logements, les extrémités desdites languettes étant alignées longitudinalement ;

le passage de la position fermée à une première position ouverte comprenant un déplacement longitudinal d’une première languette dans un sens d’ouverture d’une distance égale au pas, l’autre languette restant immobile, puis, si le nombre d’objets est supérieur à un, un déplacement longitudinal simultané des deux languettes dans le sens d’ouverture ;

le passage d’une première position ouverte à une deuxième position ouverte comprenant un déplacement longitudinal de la première languette d’une distance égale au dit pas dans un sens de fermeture puis, si la différence entre le nombre d’objets est supérieure à un, un déplacement longitudinal simultané des deux languettes dans le sens de fermeture.

Selon un mode de réalisation, la plaque comporte deux lignes de graduations, chaque graduation indiquant un nombre unique d’objets, et la tirette comprend deux fenêtres agencées en regard d’une ligne de graduations respective de sorte que le nombre total de logements découverts par la tirette apparaisse au travers de l’une des deux fenêtres.

De préférence, les graduations de l’une desdites lignes indiquent des nombres pairs d’objets et les graduations de l’autre ligne indiquent des nombres impairs d’objets.

Selon un mode de réalisation, chaque languette comprend une première fenêtre respective agencée en regard de la ligne de graduations indiquant les nombres impairs d’objets, et une seconde fenêtre respective agencée en regard de la ligne de graduations indiquant les nombres pairs d’objets, la première et la seconde fenêtre d’une languette étant alignées longitudinalement tandis que la première et la seconde fenêtre de l’autre languette sont décalées longitudinalement d’une distance égale audit pas.

De manière avantageuse, un nombre impair d’une ligne est sensiblement aligné longitudinalement avec le nombre pair immédiatement supérieur de l’autre ligne.

Selon une autre forme d’exécution du dispositif, les logements sont agencés sous la forme de trois séries de trois rangées parallèles et la tirette comprend trois languettes.

De manière particulièrement avantageuse, chaque languette coopère avec la plaque par une glissière crantée, la distance entre deux crans adjacents étant égale audit pas. Par ailleurs, la plaque présente une dent s’étendant transversalement et s’engageant dans un cran d’une glissière respective.

Le dispositif peut en outre comprendre un capot rigidement lié à la plaque, la tirette étant agencée entre la plaque et le capot.

Selon un mode de réalisation, la plaque comprend entre dix et trente logements.

De manière avantageuse, chaque logement présente un contour circulaire.

De préférence, le pas est inférieur à la taille desdits logements.

Selon un mode de réalisation, la plaque présente une extrémité concave bombée formant cuiller.

Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre une coiffe s’étendant autour de la plaque pour former avec la plaque un volume de réception des objets, ladite coiffe comprenant un embout adapté pour être solidarisé à un récipient contenant les objets à compter ou doser.

De manière particulièrement avantageuse, la coiffe comprend une portion transparente en regard de la plaque pour permettre à un utilisateur de vérifier si un objet est présent dans chaque logement découvert.

Par « transparente », on entend qu’un utilisateur puisse discerner au travers de la coiffe si chaque logement découvert a bien été rempli par un objet. DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective du dispositif selon un mode de réalisation de l’invention, en configuration fermée ;

- la figure 2 est une vue en perspective du dispositif de la figure 1 , le capot étant enlevé ;

- la figure 3 est une vue éclatée de dessus dudit dispositif ;

- la figure 4 est une vue en perspective d’une partie de la tirette comprenant une butée d’entraînement ;

- les figures 5A et 5B sont des vues en coupe du dispositif dans une configuration permettant respectivement de doser un nombre impair et un nombre pair d’objets ;

- la figure 6 est une vue en perspective dudit dispositif, dans une configuration d’utilisation permettant de doser un unique objet ;

- la figure 7 est une vue en perspective dudit dispositif, dans une configuration d’utilisation permettant de doser deux objets ;

- la figure 8 est une vue en perspective dudit dispositif, dans une configuration d’utilisation permettant de doser seize objet ; - la figure 9 est une vue en perspective dudit dispositif, dans une configuration d’utilisation permettant de doser dix-sept objets ;

- la figure 10 est une vue éclatée de dessus d’une autre forme d’exécution du dispositif ;

- la figure 11 est une vue éclatée de dessous des languettes formant la tirette du dispositif de la figure 10 ;

- les figures 12 à 18 illustrent différentes configurations d’utilisation du dispositif de la figure 10 ;

- la figure 19 est une vue en perspective d’un dispositif comprenant en outre une coiffe ;

- la figure 20 est une vue en coupe partielle du dispositif de la figure 19 ;

- la figure 21 illustre le dispositif des figures 19 et 20 connecté à un récipient contenant les objets à doser. DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION

L’invention propose un dispositif de dosage ou de comptage d’objets comprenant deux parties principales.

La première partie principale est une plaque dans laquelle sont agencés une pluralité de logements, le nombre de logements étant égal au nombre maximal d’objets à doser ou compter par ledit dispositif. Par exemple, le nombre de logements peut être compris entre dix et trente.

Chaque logement est dimensionné pour recevoir un unique objet. La forme du logement peut donc être adaptée en fonction de la forme des objets à doser ou compter. De manière particulièrement avantageuse, chaque logement présente un contour circulaire.

Les logements sont agencés selon des rangées agencées parallèlement les unes aux autres le long d’un axe longitudinal du dispositif (noté X sur les figures) qui, comme on le verra plus bas, est l’axe d’ouverture et de fermeture du dispositif.

De préférence, et comme illustré sur les figures 1 à 9 qui seront décrites en détail plus bas, les logements sont agencés sous la forme de deux paires constituées chacune de deux rangées adjacentes. Il est cependant possible de prévoir un agencement différent des logements, par exemple sous la forme de trois séries constituées chacune de trois rangées parallèles, sans pour autant sortir du cadre de la présente invention. Cette forme particulière d’exécution sera décrite en référence aux figures 10 à 18.

Au sein d’une même paire, les logements sont agencés en quinconce, c’est-à-dire que les logements d’une première rangée de la paire sont décalés longitudinalement (selon l’axe X) par rapport aux logements de la seconde rangée de la paire, d’un pas déterminé (noté P sur les figures). Le pas est défini comme la distance, selon l’axe X, entre le centre d’un logement d’une rangée et le centre d’un logement immédiatement adjacent de l’autre rangée de la même paire. De manière avantageuse, pour préserver la compacité du dispositif, le pas est inférieur à la taille des logements, tout en étant non nul.

Les logements d’une rangée de la première paire sont avantageusement alignés (selon l’axe X) avec les logements de la rangée adjacente de la seconde paire.

La deuxième partie principale est une tirette comprenant deux languettes adjacentes, chacune adaptée pour recouvrir une paire de rangées de logements de la plaque.

Ladite tirette est agencée en coulissement par rapport à la plaque selon l’axe X, de sorte qu’un déplacement d’une languette selon l’axe X permet de découvrir ou de recouvrir un ou plusieurs logements de la paire de rangées respective.

Comme cela sera expliqué en détail plus bas, les deux languettes sont aptes à coulisser l’une par rapport à l’autre selon l’axe X, et sont par ailleurs couplées par un mécanisme d’entraînement configuré pour qu’un coulissement de la tirette selon l’axe X d’une distance supérieure au pas P entraîne un déplacement simultané des deux languettes.

La tirette présente avantageusement un moyen pour faciliter sa manipulation par un utilisateur, par exemple un ergot en relief actionnable par un doigt de l’utilisateur.

De manière avantageuse, le dispositif comprend en outre un capot rigidement solidaire de la plaque, qui permet de maintenir la tirette en coulissement vis-à-vis de la plaque. Le capot peut être fixé à la plaque par tout moyen adapté (soudure, collage, vissage, encliquetage, etc.).

Le capot présente une ouverture longitudinale donnant accès à la tirette pour son actionnement par un utilisateur.

Les figures 1 et 2 illustrent un mode de réalisation du dispositif, respectivement avec et sans le capot pour permettre de mieux visualiser l’agencement des différentes pièces. Sur ces deux figures, le dispositif est représenté en position fermée, c’est-à-dire que tous les logements sont recouverts par les deux languettes, ne pouvant donc recevoir aucun objet. La figure 3 est une vue éclatée de dessus des différentes pièces composant le dispositif.

La plaque 1 présente une forme générale rectangulaire et sensiblement plane. La plaque comprend trois zones principales, à savoir (de la droite vers la gauche sur la figure 3) :

- une première zone d’extrémité comprenant quatre rangées R1-R4 de logements 10 (les rangées R1-R2 formant une première paire et les rangées R3-R4 formant une seconde paire, comme représenté également sur la figure 8). La longueur de cette première zone d’extrémité est suffisamment longue pour l’agencement de l’ensemble des logements nécessaires pour permettre le dosage du nombre maximal d’objets souhaité. Dans le sens de la largeur, s’étendent de part et d’autre des deux paires de rangées deux rainures longitudinales 13 dans lesquelles coulissent une nervure longitudinale des languettes (la nervure 204 de la languette 20 est visible sur la figure 4 ; la languette 21 présente une nervure similaire);

- une zone centrale comprenant deux lignes de graduations G s’étendant selon l’axe

X, chaque graduation indiquant un nombre unique d’objets entre 0 (ou 1 ) et le nombre maximal d’objets à doser (24 dans le mode de réalisation illustré). Les graduations de l’une desdites lignes indiquent des nombres pairs d’objets et les graduations de l’autre ligne indiquent des nombres impairs d’objets. Cette zone centrale comprend en outre deux dents 1 1 , 12 qui s’étendent transversalement à l’axe X et qui, comme on le verra plus bas, coopèrent avec la tirette pour former un mécanisme d’indexation ;

- une seconde zone d’extrémité, opposée à la première, essentiellement prévue pour permettre le coulissement de la tirette jusqu’à sa position extrême d’ouverture.

La tirette 2 est formée d’une première languette 20 et d’une seconde languette 21 , aptes à coulisser l’une par rapport à l’autre selon l’axe X. La tirette est par ailleurs agencée en coulissement selon l’axe X par rapport à la plaque 1.

Chaque languette comprend deux zones principales, à savoir (de la droite vers la gauche sur la figure 3) :

- une première zone, dite zone d’obturation, dont la longueur et la largeur sont choisies pour recouvrir entièrement une rangée respective (R1-R2 ou R3-R4) lorsque la tirette est en position extrême de fermeture telle qu’illustrée sur les figures 1 et 2 ;

- une seconde zone, dite zone d’actionnement, comprenant un mécanisme d’entraînement mutuel des languettes.

La tirette est assemblée en superposant la zone d’actionnement de la languette 20 sur la zone d’actionnement de la languette 21 (la zone d’actionnement de la languette 21 étant agencée entre la plaque 1 et la zone d’actionnement de la languette 20). On notera que, pour chaque languette, la zone d’obturation est déportée dans une direction transversale à l’axe X par rapport à la zone d’actionnement. Par ailleurs, la zone d’obturation peut être déportée par rapport à la zone d’actionnement dans la direction de l’épaisseur desdites languettes. La valeur de ces déports est choisie pour que, lorsque la tirette 2 est assemblée, les zones d’obturation des deux languettes 20, 21 s’étendent côte à côte suivant leur longueur, dans un même plan parallèle au plan de la plaque 1.

La tirette présente un ergot d’actionnement 22 permettant à un utilisateur de la faire coulisser dans un sens d’ouverture ou de fermeture à l’aide d’un de ses doigts. De préférence, cet ergot 22 s’étend directement à partir de la languette supérieure 20.

Selon un mode de réalisation préféré, le mécanisme d’entraînement des languettes 20, 21 l’une par rapport à l’autre comprend une encoche longitudinale 210 (formée par exemple dans la languette inférieure 21 ) et une butée longitudinale 200 (s’étendant par exemple à partir de la face inférieure de la languette supérieure 20, comme illustré sur la figure 4), présentant une longueur inférieure à celle de l’encoche 210 et agencée dans ladite encoche 210 lorsque la tirette est assemblée.

La différence entre la longueur de l’encoche 210 et la longueur de la butée 200 est sensiblement égale au pas P. Par conséquent, la course maximale de coulissement d’une languette par rapport à l’autre dans un sens donné est sensiblement égale au pas P. Au- delà de cette course, la butée est en contact avec le bord de l’encoche et un coulissement d’une languette dans ce même sens entraîne le coulissement simultané de l’autre languette.

Par ailleurs, l’existence de ce jeu de coulissement relatif des deux languettes fait que, suivant la configuration de la tirette, les extrémités 20a, 21a des deux languettes peuvent être soit alignées (c’est-à-dire à une même position longitudinale), soit décalées d’une distance sensiblement égale au pas P selon l’axe X. Comme on le verra plus bas, ces positions relatives sont mises à profit selon que le nombre souhaité d’objets à doser ou compter est pair ou impair.

Les figures 5A et 5B sont des vues en coupe du dispositif dans une configuration permettant respectivement de doser un nombre impair et un nombre pair d’objets. Sur ces figures, les logements sont agencés dans la partie droite de la plaque 1. Le sens d’ouverture est donc orienté de la droite vers la gauche, et le sens de fermeture de la gauche vers la droite. Comme on le voit sur la figure 5A, lorsque le dispositif est en configuration d’ouverture permettant de découvrir un nombre impair de logements, la butée 200 est au contact de l’extrémité gauche de l’encoche 210. Par conséquent, à partir de cette configuration, un déplacement de l’ergot 22 dans le sens d’ouverture entraînera immédiatement un coulissement simultané des deux languettes, tandis qu’un déplacement dans le sens de fermeture entraînera d’abord un coulissement de la languette 21 seule, d’une distance égale au pas P, puis, une fois que la butée 200 sera en appui contre l’extrémité droite de l’encoche 210, un coulissement simultané des deux languettes. Inversement, comme on le voit sur la figure 5B, lorsque le dispositif est en configuration d’ouverture permettant de découvrir un nombre pair de logements, la butée 200 est au contact de l’extrémité droite de l’encoche 210. Par conséquent, à partir de cette configuration, un déplacement de l’ergot 22 dans le sens d’ouverture entraînera d’abord un coulissement de la languette 20 seule, d’une distance égale au pas P, puis, une fois que la butée 200 sera en appui contre le bord gauche de l’encoche 210, un coulissement simultané des deux languettes, tandis qu’un déplacement de l’ergot dans le sens de fermeture entraînera immédiatement un coulissement simultané des deux languettes.

De manière particulièrement avantageuse, la tirette comprend deux fenêtres agencées en regard d’une ligne de graduations G respective sur la plaque, de sorte que le nombre total de logements découverts par la tirette apparaisse au travers de l’une des deux fenêtres. Dans la mesure où les zones d’actionnement des languettes 20, 21 sont superposées, chaque languette comprend en fait deux fenêtres dont l’une est en regard d’une fenêtre de l’autre languette, et l’autre est obturée par une surface pleine de l’autre languette.

Plus précisément, selon un mode de réalisation, les fenêtres 201 , 202 de la languette supérieure 20 sont alignées longitudinalement. En revanche, les fenêtres 211 , 212 de la languette inférieure 21 sont décalées longitudinalement d’une distance sensiblement égale au pas P. Ainsi, dans une première configuration de la tirette, les fenêtres 201 et 21 1 sont en regard l’une de l’autre, exposant une graduation de la ligne de nombres impairs de la plaque 1 (cf. figures 6 et 9). La fenêtre 202 est en revanche en regard d’une surface pleine de la languette inférieure 21 , de sorte qu’aucune graduation de la ligne de nombres pairs n’est exposée. Inversement, dans une seconde configuration de la tirette, les fenêtres 202 et 212 sont en regard l’une de l’autre, exposant une graduation de la ligne de nombres pairs de la plaque 1 (cf. figures 7 et 8). La fenêtre 201 est en revanche en regard d’une surface pleine de la languette inférieure 21 , de sorte qu’aucune graduation de la ligne de nombres impairs n’est exposée.

En théorie, un nombre impair d’une ligne de graduations est aligné avec le nombre pair immédiatement supérieur de l’autre ligne de graduations ; cependant, en fonction des jeux qui peuvent exister entre les deux languettes selon le sens d’ouverture ou de fermeture, il peut être préférable de décaler légèrement lesdits nombres.

De manière avantageuse, chaque languette 20, 21 coopère avec la plaque 1 par une nervure longitudinale (désignée par le repère 204 sur la figure 4) engagée dans une rainure 13 respective de la plaque.

Par ailleurs, le dispositif comprend avantageusement un mécanisme d’indexation de la tirette par rapport à la plaque. Ce mécanisme comprend une glissière crantée 203, 213 formée sur chacune des languettes, la distance entre deux crans adjacents étant égal au pas P. La glissière crantée est agencée sur le bord longitudinal de chaque languette opposé à la nervure qui coulisse dans la rainure 13. Le mécanisme d’indexation présente par ailleurs deux dents 1 1 , 12 agencées sur la plaque 1 et s’étendant transversalement à la direction de coulissement. Chaque dent coopère avec les crans d’une glissière respective, la tirette étant en position stable par rapport à la plaque lorsque chaque dent est engagée dans un cran respectif. Chaque dent 1 1 , 12 présente avantageusement une certaine flexibilité dans la direction transversale afin de pouvoir s’escamoter suffisamment pour permettre le coulissement de la tirette d’une configuration à une autre.

Les languettes 20, 21 présentent avantageusement un moyen de retenue 205, 215 en saillie vers l’extérieur et adapté pour venir en butée contre la dent 1 1 , 12 respective si un utilisateur tente de faire coulisser la tirette dans le sens de fermeture au-delà de la configuration complètement fermée, ce qui permet d’éviter que les languettes ne puisse être extraites du dispositif.

Le dispositif peut comprendre en outre un capot 3 qui permet de maintenir la tirette 2 sur la plaque. Le capot 3 comprend avantageusement une ouverture longitudinale 30 qui permet à un utilisateur d’accéder à l’ergot d’actionnement 22 de la tirette. La longueur de l’ouverture 30 est adaptée à la course totale de l’ergot 22 entre une configuration entièrement fermée et une configuration ouverte.

Le dispositif peut être fabriqué par injection en matière plastique de la plaque, de chaque tirette et du capot, puis assemblage de la tirette sur la plaque et fermeture du capot. Ce procédé de fabrication met donc en jeu un nombre limité de pièces et des techniques de moulage et d’assemblage simples.

Les figures 2 et 6 à 9 illustrent différentes configurations du dispositif de dosage ou comptage d’objets (le capot n’étant pas représenté pour permettre de visualiser le mécanisme d’indexation de la tirette).

La figure 2 représente le dispositif en configuration de fermeture complète. Dans cette configuration, chacune des languettes 20, 21 recouvre l’ensemble des logements de la paire de rangées R1-R2 ; R3-R4 respective, de sorte qu’aucun objet ne peut être reçu dans un logement.

La figure 6 représente le dispositif avec la tirette dans une position permettant de découvrir un seul logement 10. Dans cette position, l’extrémité 20a de la languette 20 est décalée d’une distance égale au pas P par rapport à l’extrémité 21 a de la languette 21 dans le sens d’ouverture du dispositif. Ainsi, seul un logement de la rangée R2 est découvert ; le logement adjacent de la rangée R1 est recouvert par la languette 20 et les logements des rangées R3 et R4 sont entièrement recouverts par la languette 21. Pour passer de la configuration de la figure 2 à celle de la figure 6, l’utilisateur doit déplacer l’ergot 22 d’une distance égale au pas P dans le sens d’ouverture, ce qui induit un décalage d’un cran des dents 1 1 , 12 par rapport aux glissières 203, 213. Par ailleurs, la fenêtre 201 de la languette 20 est en regard de la fenêtre 21 1 de la languette 21 , laissant ainsi apparaître le chiffre 1 correspondant à l’unique logement découvert, tandis que la fenêtre 202 de la languette 20 est en regard d’une surface pleine de la languette 21 , de sorte qu’aucun nombre pair n’est visible.

La figure 7 représente le dispositif avec la tirette dans une position permettant de découvrir deux logements 10. Dans cette position, l’extrémité 20a de la languette 20 est alignée longitudinalement avec l’extrémité 21 a de la languette 21. Ainsi, un logement de la rangée R2 et un logement de la rangée R3 sont découverts ; le logement adjacent de la rangée R1 , respectivement R4 reste recouvert par la languette 20, respectivement 21. Pour passer de la configuration de la figure 6 à celle de la figure 7, l’utilisateur doit déplacer l’ergot 22 d’une distance égale au pas P dans le sens d’ouverture, ce qui, grâce au mécanisme d’entraînement, provoque un coulissement simultané des deux languettes selon ladite distance (les languettes restant donc décalées l’une par rapport à l’autre, découvrant ainsi trois logements : le premier logement des rangées R1 et R2 et le premier logement de la rangée R3) ; puis, l’utilisateur doit déplacer l’ergot 22 dans le sens de fermeture d’une distance égale au pas P, ce qui, grâce au mécanisme d’actionnement, induit un coulissement uniquement de la languette 20. Ainsi, les extrémités 20a et 21a des deux languettes sont alignées longitudinalement et découvrent uniquement le premier logement de la rangée R2 et le premier logement de la rangée R3. Les dents 1 1 , 12 restent dans la même position par rapport aux glissières 203, 213 que sur la figure 6. Par ailleurs, la fenêtre 202 de la languette 20 est en regard de la fenêtre 212 de la languette 21 , laissant ainsi apparaître le chiffre 2 correspondant aux deux logements découverts, tandis que la fenêtre 201 de la languette 20 est en regard d’une surface pleine de la languette 21 , de sorte qu’aucun nombre impair n’est visible.

On peut, selon le même principe, découvrir tout nombre souhaité, pair ou impair, de logements selon le nombre d’objets à doser ou compter, en actionnant l’ergot 22 dans un sens d’ouverture et/ou de fermeture.

D’une manière générale, un nombre impair de logements est obtenu avec les extrémités 20a, 21a des languettes décalées longitudinalement d’une distance au pas P. A partir d’une configuration de fermeture complète du dispositif, une telle configuration s’obtient en déplaçant l’ergot dans le sens d’ouverture jusqu’à voir apparaître dans les fenêtres 201 , 211 le nombre souhaité. Grâce au mécanisme d’entraînement, le déplacement de l’ergot est égal à la distance du pas P, seule la languette 20 se déplace, la languette 21 reste immobile ; puis dès que l’ergot est déplacé d’une distance supérieure au pas P, les deux languettes coulissent simultanément dans le sens d’ouverture.

Un nombre impair de logements est quant à lui obtenu avec les extrémités 20a, 21a des languettes alignées longitudinalement. A partir d’une configuration de fermeture complète du dispositif, une telle configuration s’obtient en déplaçant l’ergot dans deux sens opposés : un premier déplacement dans le sens d’ouverture jusqu’à voir apparaître dans les fenêtres 201 , 211 un nombre impair supérieur au nombre souhaité, puis un second déplacement dans le sens de fermeture jusqu’à voir apparaître dans les fenêtres 202, 212 le nombre pair souhaité. Grâce au mécanisme d’entraînement, le passage de la position découvrant un nombre impair d’objets à la position découvrant le nombre pair d’objets souhaité, le déplacement de l’ergot dans le sens de fermeture d’une distance égale au pas P provoque un coulissement de la languette 20 uniquement, la languette 21 restant immobile ; puis, dès que l’ergot est déplacé d’une distance supérieure au pas P (si la différence entre le nombre impair et le nombre pair est supérieure à un), les deux languettes coulissent simultanément dans le sens de fermeture. Les figures 10 à 18 illustrent de manière schématique un mode de réalisation comprenant trois languettes, chacune étant apte à découvrir ou recouvrir trois rangées de logements.

Dans la mesure où la structure des différentes pièces est similaire à celle du mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 9, cette structure ne sera pas décrite à nouveau en détail ici. On s’attachera en revanche à décrire ci-après les particularités liées à la mise en oeuvre du dispositif.

La figure 10 illustre de manière schématique la plaque 1 comprenant les logements 10 et les trois languettes 2001 , 2002, 2003 qui forment ensemble la tirette 2. Le capot a été omis mais il peut naturellement être présent.

Les logements sont organisés par séries de trois rangées parallèles, respectivement R1 1-R13 (correspondant à la languette 2001 ), R21-R23 (correspondant à la languette 2002) et R31-R33 (correspondant à la languette 2003). Au sein de chaque série, un logement d’une rangée est décalé longitudinalement d’un pas P par rapport à un logement immédiatement adjacent sur une rangée adjacente. En d’autres termes, par exemple, un logement de la rangée R13 est décalé d’une distance égale au pas P du logement le plus proche de la rangée R12, qui lui-même est décalé d’une distance égale au pas P du logement le plus proche de la rangée R1 1. Par conséquent, ledit logement de la rangée R13 est décalé longitudinalement du double du pas P vis-à-vis dudit logement de la rangée R1 1.

Par ailleurs, les logements d’une rangée déterminée d’une série (par exemple la rangée R11 ) sont alignés longitudinalement avec les logements de la rangée correspondante dans les autres séries (c’est-à-dire, pour poursuivre l’exemple, les rangées R21 et R31 ).

La tirette est formée par superposition successive des languettes 2001 , 2002, 2003

(la languette 2003 étant la plus proche du fond de la plaque 1 ). La languette 2001 comprend par ailleurs un ergot d’actionnement 22.

Les languettes 2001 , 2002 et 2003 sont couplées par un mécanisme d’entraînement comprenant, sur la languette 2001 , une butée 2006 ; sur la languette 2002, une encoche adaptée pour recevoir la butée 2006, la longueur de l’encoche 2006 étant supérieure d’une longueur égale au pas P à la longueur de la butée 2006 ; sur la languette 2003, une encoche 2004 adaptée pour recevoir la butée 2006, la longueur de l’encoche 2004 étant supérieure d’une longueur égale au pas P à la longueur de l’encoche 2005, et d’une longueur supérieure d’une longueur égale au double du pas P à la longueur de la butée 2006. Ainsi, à partir d’une position relative initiale des languettes 2001 , 2002, 2003, un déplacement de l’ergot d’actionnement 22 dans un sens d’ouverture ou de fermeture entraîne le coulissement de la languette 2001 et, si la butée 2006 est en contact avec le bord de l’encoche 2005 et/ou le bord de l’encoche 2004 dans le sens d’actionnement, un coulissement de la languette 2002 et/ou de la languette 2003.

Par ailleurs, par rapport au mode de réalisation à deux languettes, où les graduations indiquant le nombre de logements découverts étaient réparties sur deux lignes, les graduations sont, dans le mode de réalisation à trois languettes, réparties sur quatre lignes G1 -G4, étant noté que certains nombres sont présents à deux reprises dans ces graduations (notamment 3, 6, 9).

Chaque languette présente par conséquent quatre ouvertures (désignées par le signe de référence de la languette suivi par les lettres b, c, d ou e) en regard de chacune des lignes de graduation. On notera que, suivant la languette considérée, les ouvertures peuvent être alignées ou décalées d’une distance égale à P ou au double de P. L’agencement de ces ouvertures est défini en lien avec la position des nombres sur les lignes de graduation et des différentes configurations possibles de la tirette. L’homme du métier est à même de déterminer cet agencement en fonction du nombre total d’objets à doser ou compter par le dispositif.

De manière avantageuse, bien que non représentée, le dispositif comprend également un mécanisme d’indexation similaire à celui précédemment décrit, à savoir une glissière crantée agencée sur au moins la languette 2001 , et de manière préférée sur les trois languettes, coopérant avec deux dents opposées de la plaque.

Les figures 12 à 18 illustrent différentes configurations du dispositif.

Sur la figure 12, le dispositif est en configuration fermée, les trois languettes 2001 - 2003 recouvrant l’ensemble des logements de la plaque 1 . Les extrémités 2001 a, 2002a, 2003a des trois languettes sont alignées longitudinalement.

Sur la figure 13, la languette 2001 est décalée dans le sens de l’ouverture d’un pas P, découvrant ainsi un logement 10 de la rangée R1 1. Les languettes 2002 et 2003 restent dans la position de la figure 12.

Sur la figure 14, la languette 2001 est décalée dans le sens de l’ouverture d’un pas P par rapport à sa position de la figure 13 (soit du double du pas P par rapport à sa position de la figure 12), et la languette 2002 est également décalée d’un pas P dans le sens de l’ouverture, grâce au mécanisme d’entraînement. La languette 2003 reste dans sa position des figures 12 et 13. Ainsi, trois logements 10 sont découverts (un sur la rangée R1 1 , un sur la rangée R12, et un sur la rangée R21 ).

Un nouveau déplacement d’un pas P de la languette 2001 dans le sens d’ouverture a pour effet d’entraîner les languettes 2002 et 2003 en coulissement, conduisant à la configuration de la figure 18, où six logements sont découverts.

Si l’utilisateur souhaite découvrir seulement cinq logements, il déplace la languette 2001 dans le sens de fermeture d’un pas P, les deux autres languettes 2002 et 2003 n’étant pas entraînées, ce qui conduit à la configuration de la figure 17. Si l’utilisateur souhaite découvrir seulement quatre logements, à partir de la configuration de la figure 17, il déplace à nouveau la languette 2001 d’un pas P dans le sens de fermeture, la languette 2001 entraînant alors la languette 2002, conduisant ainsi à la configuration de la figure 15, où trois logements sont découverts, puis il déplace la languette 2001 en sens inverse (dans le sens d’ouverture) d’un pas P, les languettes 2002 et 2003 restant immobiles, conduisant ainsi à la configuration de la figure 16.

Le dispositif qui vient d’être décrit peut être utilisé notamment pour doser ou compter des médicaments qui se trouvent sous la forme de granules, micro-granules, comprimés, etc. Le dispositif est particulièrement avantageux pour des objets de petite taille (par exemple de l’ordre de 0,5 mm à 5 mm), car il permet, en plongeant la plaque dans un récipient contenant lesdits objets, de prélever simplement le nombre exact d’objets souhaité, sans que l’utilisateur n’ait à manipuler les objets.

Par ailleurs, pour faciliter le vidage des récipients, la plaque peut présenter une extrémité concave bombée (non représentée) formant cuiller, adjacente à la zone comprenant les logements. Cette cuiller permet de récupérer plus facilement les derniers objets contenus dans un pot.

Selon une forme d’exécution particulièrement avantageuse illustrée sur les figures 19 et 20, le dispositif comprend en outre une coiffe 4 s’étendant autour de la plaque 1 et comprenant un embout 40 adapté pour être solidarisé à un récipient contenant les objets à compter ou doser. Par exemple, l’embout 40 présente une forme tubulaire pouvant être insérée dans le goulot d’un récipient. L’embout est avantageusement pourvu d’une collerette 41 s’étendant radialement et formant une butée lors de l’engagement de l’embout dans le goulot du récipient.

La figure 21 illustre le dispositif des figures 19 et 20 après connexion à un récipient 5 contenant les objets à compter ou doser. Le récipient 5 comprend un goulot 50 à l’intérieur duquel est monté l’embout 40 de la coiffe, de préférence avec un léger serrage pour permettre une tenue mécanique suffisante du dispositif sur le récipient en vue des manipulations ultérieures qui sont décrites plus bas. La collerette 41 de la coiffe est en appui contre le bord du goulot 50. Bien sûr, ce mode de connexion n’est donné qu’à titre illustratif et l’homme du métier pourra employer tout autre moyen pour connecter la coiffe à un récipient. Par exemple, l’embout de la coiffe pourrait être monté à l’extérieur du goulot du récipient au lieu de l’intérieur ; par ailleurs, au lieu d’une solidarisation par friction, l’embout pourrait être vissé sur ou dans le goulot du récipient.

La coiffe 4 permet ainsi de former, avec la plaque 1 , un volume de réception des objets prélevés dans le récipient. Grâce à cette coiffe, le prélèvement des objets dans le récipient est facilité, notamment lorsqu’il ne reste que peu d’objets à prélever au fondu du récipient. En effet, une fois que l’embout 40 de la coiffe a été connecté au récipient (cf. figure 21 ), il suffit d’incliner le récipient 5 pour transférer les objets dans la coiffe 4, amener la plaque 1 dans une position sensiblement horizontale pour permettre à chaque logement 10 découvert de recevoir un objet, puis, en inclinant légèrement la plaque 1 , transférer les objets en surnombre dans le récipient. L’utilisateur peut ensuite extraire les objets retenus de leurs logements en inclinant plus fortement la plaque 1 , et en faisant sortir les objets au travers de l’embout 40.

La liaison mécanique entre la coiffe 4 et la plaque 1 est conçue pour éviter toute zone morte dans laquelle un objet pourrait rester coincé.

De préférence, la coiffe présente au moins une partie transparente en regard de la plaque 1 , permettant ainsi à l’utilisateur de vérifier si l’ensemble des logements 10 découverts a bien été rempli par un objet. La coiffe peut être intégralement réalisée en un matériau transparent ou comporter seulement une fenêtre transparente.

Naturellement, l’invention pourrait trouver application dans d’autres domaines nécessitant de doser ou compter un nombre précis d’objets. REFERENCES

US 2004/0191313