Titre de l’invention : DISPOSITIF D’ASSISTANCE AU FRANCHISSEMENT D’UN OBSTACLE PAR UN VEHICULE

[0001] La présente invention se rapporte à un dispositif d’assistance au franchissement d’une ou plusieurs marches ou d’un seuil par un véhicule, notamment pour des personnes à mobilité réduite se déplaçant à l’aide d’un fauteuil roulant ou encore pour les personnes déplaçant un chariot à roues destiné au transport d’objets.

[0002] Il est fréquent qu’une boutique ou un commerce, voire une entrée d’immeuble d’habitation, présente un accès sur rue comportant une ou plusieurs marches.

[0003] Un tel seuil possède une hauteur allant généralement d’une dizaine à une vingtaine de centimètres et constitue un obstacle souvent infranchissable pour une personne à mobilité réduite ou des chariots de livraison.

[0004] Bien évidemment, ce problème ne concerne pas uniquement les accès extérieurs et de telles marches peuvent également exister à l’intérieur même de ces espaces, notamment dans des bâtiments anciens. On peut également trouver des marches pour l’accès à des terrasses.

[0005] Une solution pour permettre le franchissement d’une telle marche par un véhicule ou chariot à roues consiste à mettre en place une rampe d’accès.

[0006] Une contrainte majeure concernant la mise en place d’une telle rampe est une absence d’empiètement permanent sur la voie publique, trottoir et / ou chaussée, couloir de passage, etc.

[0007] En effet, bien qu’indispensables pour une personne à mobilité réduite, leur taux d’usage général reste relativement peu élevé. Il convient par conséquent de pouvoir libérer totalement le passage lorsque ces rampes ne sont pas utilisées.

[0008] Les rampes déployables et rétractables offrent un service appréciable mais souffrent d’une mécanique complexe. De telles rampes exigent une distance libre significative de déploiement restreignant les possibilités de mise en œuvre. Les irrégularités de trottoir sollicitent leur structure.

[0009] FR 2947224 décrit une rampe télescopique basculante.

[0010] Les rampes basculantes, entre une position horizontale et une position oblique, occupent des espaces très réduits, mais présentent un mécanisme d’entraînement de la rampe complexe. Dans un tel dispositif, l’ensemble d’entraînement responsable du pivotement de la rampe souffrent d’une complexité qui génère un manque de stabilité et de fiabilité pour des charges mécaniques élevées et une possibilité de blocage lors du déplacement de la rampe.

[0011] Un tel dispositif est décrit, par exemple, par le document FR 3044271, au nom de la demanderesse.

[0012] Une préoccupation majeure de la demanderesse est d’assurer une stabilité et une résistance pour des charges élevées par son dispositif tout en occupant des espaces très réduits avec des mécanismes plus simples.

[0013] Un dispositif d’assistance au franchissement d’un obstacle par un véhicule à roues, notamment pour personne à mobilité réduite, comprend un bâti stationnaire comprenant un fond et deux parois latérales parallèles symétriques. Le dispositif d’assistance comprend un plateau muni de deux extrémités, une première extrémité étant mobile entre une position haute et une position basse dans laquelle ledit plateau forme une rampe d’accès. Le dispositif d’assistance comprend un volet formant face avant du dispositif en position haute du plateau et formant une deuxième rampe d’accès en position basse du plateau. Le dispositif d’assistance comprend un ensemble d’entraînement de ladite première extrémité entre la position basse et la position haute, ladite première extrémité étant supportée par ledit ensemble d’entraînement au moins en position haute. Ledit ensemble d’entraînement comprend un actionneur muni d’une extrémité fixe supportée par le bâti et d’une extrémité mobile entre une position rétractée et une position étendue. Ledit ensemble d’entraînement comprend un chariot mobile en translation selon un axe longitudinal, le chariot mobile étant entraîné en translation par ladite extrémité mobile de F actionneur. Ledit ensemble d’entraînement comprend une paire de rampes latérales solidaires dudit chariot et présentant chacune un profil de commande commandant la position dudit plateau. Ledit ensemble d’entraînement comprend une paire de barres élastiques disposées entre ledit volet et les rampes de façon qu’en position haute les barres élastiques exercent une traction sur le volet en position fermée et qu’en position basse les barres élastiques exercent une poussée sur le volet en position ouverte pour former une surface de roulement d’accès à la rampe.

[0014] Ainsi, l’invention propose un ensemble d’entraînement aisé, simple, robuste et fiable d’un dispositif d’assistance au franchissement d’un obstacle par un véhicule.

[0015] Dans un mode de réalisation, le profil de commande présente une portion centrale en pente de façon qu’une translation des rampes latérales selon ledit axe longitudinal commande un mouvement dudit plateau entre la position basse et la position haute. Le profil de commande présente en outre une portion supérieure sensiblement horizontale de façon que l’appui du plateau sur le profil de commande génère une force sensiblement perpendiculaire audit axe longitudinal. Le profil de commande est simple et fiable. Le profil de commande réduit la possibilité du blocage du plateau en se déplaçant entre la position haute et la position basse.

[0016] Dans un mode de réalisation, le volet comprend une paroi extérieure en position haute et inférieure en position basse pour entrer en contact avec un sol. Le volet comprend en outre une paroi intérieure en position haute et supérieure en position basse pour offrir une surface de roulement, lesdites parois étant non parallèles. Le volet à deux parois est plus robuste et supporte plus de charge.

[0017] Dans un mode de réalisation, le volet est articulé avec le bâti. L’articulation avec le bâti est fiable.

[0018] Dans un mode de réalisation, les barres élastiques comprennent des vérins à gaz. La consommation d’énergie par exemple électrique est réduite. Les vérins à gaz sont fiables et peuvent s’adapter à la charge supportée en générant une poussée ou une traction proportionnée au poids à soulever.

[0019] Dans un mode de réalisation, les barres élastiques sont disposées au voisinage desdites parois latérales parallèles.

[0020] Dans un mode de réalisation, les barres élastiques sont articulées avec le volet et avec le chariot. La disposition des barres élastiques est fiable et permet de réduire l’encombrement du dispositif d’assistance.

[0021] Dans un mode de réalisation, le plateau, en position basse, repose sur le bâti. Ainsi, l’ensemble d’entraînement et les barres élastiques se trouvent au repos et dépourvus de contrainte.

[0022] Dans un mode de réalisation, le plateau comprend deux roues montées à rouler sur le profil de commande. Le fonctionnement par roulement de roues sur le profil de commande est fiable. Les coûts de fabrication sont contenus.

[0023] Dans un mode de réalisation, le fond du bâti présente une partie en pente distante du volet et, optionnellement, une partie sensiblement horizontale proche du volet. Avantageusement, une carte électronique de commande étant montée sur la partie en pente. L’inclinaison facilite l’évacuation par gravité en cas d’infiltration accidentelle de liquide dans le bâti.

[0024] Dans un mode de réalisation, l’actionneur présente un axe de translation entre la position rétractée et la position étendue sécant avec l’axe longitudinal du chariot. L’extrémité fixe de l’actionneur peut être surélevée. La profondeur du dispositif peut être réduite vers l’arrière.

[0025] Dans un mode de réalisation, l’actionneur est en position centrale. Les efforts sont ainsi également répartis entre les deux rampes latérales présentant des profils de commande.

[0026] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention seront exposés en détail dans la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

[0027] [fig.l] est une vue en perspective d’un dispositif selon un mode de réalisation, en position haute.

[0028] [fig.2] est une vue en perspective du dispositif de la [fig.1] dépourvu du plateau, en position haute. [0029] [fig.3] est une vue en perspective du dispositif de la [fig.1], en position basse.

[0030] [fig.4] est une vue en perspective du dispositif de la [fig.1] dépourvu du plateau, en position basse.

[0031] [fig.5] est une vue en coupe dans un plan vertical longitudinal du dispositif de la

[fig.l], en position haute.

[0032] [fig.6] est une vue en coupe dans un plan vertical longitudinal du dispositif de la figue 1, en position basse.

[0033] [fig.7] est une vue en coupe dans un plan vertical longitudinal du dispositif de la figue 1, entre la position basse et la position haute.

[0034] Les dessins annexés contiennent, pour l’essentiel, des éléments de caractère certain. Ils pourront donc non seulement servir à mieux faire comprendre la présente invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

[0035] Le besoin existe d’un dispositif 1 d’assistance au franchissement d’une différence d’altitude entre deux niveaux, un premier niveau appelé sol inférieur 3 et un deuxième niveau appelé sol supérieur 5. La différence d’altitude se traduit par une marche à l’entrée d’un local, d’une boutique, d’un bureau ou une hauteur par rapport à l’extérieur d’une place quelconque. Ainsi, les personnes se déplaçant en fauteuil roulant ou les livreurs munis de chariots souhaitent accéder à ce type de bâtiment. La marche est disposée verticalement entre le sol inférieur 3 et le sol supérieur 5. A l’état de repos, la marche s’étend du sol supérieur 5 au sol inférieur 3.

[0036] Le dispositif d’assistance 1 assure la mise en place d’une rampe d’accès présentant une pente inférieure à 20%, voire inférieure à 15%, 10% ou 5% selon les contraintes réglementaires ou environnementales. Le dispositif d’assistance 1 est destiné à être inséré ou encastré dans le sol supérieur, à partir de la marche. Une réservation de forme générale parallélépipédique est ménagée dans la marche et le sol supérieur.

[0037] Le dispositif d’assistance 1 comprend un bâti 2 formant un caisson ouvert à l’intérieur duquel est logée la rampe. La rampe peut posséder une extrémité élévatrice, la rampe étant alors basculante comme illustré sur les dessins. Le dispositif d’assistance 1 présente une hauteur égale ou légèrement inférieure à la hauteur de la marche. Le dispositif d’assistance 1 présente une longueur dépendant de la hauteur de la marche pour éviter une pente trop forte.

[0038] Le bâti 2 présente des dimensions adaptées à la hauteur de la marche, à la largeur de l’accès et aux dimensions du véhicule envisagé. Par exemple, le caisson peut présenter une hauteur de l’ordre de 6 à 20 centimètres permettant une insertion dans la plupart des sols et planchers, comme une dalle en béton, en brique, ou autre. Un repère orthonormé d’axes X, Y et Z est utilisée. X est l’axe longitudinal. Y est l’axe transversal. Z est l’axe vertical. Le dispositif d’assistance 1 comprend un plateau 9. En position basse, le plateau 9 forme la rampe mise en place par le dispositif d’assistance 1. En position haute, le plateau 9 constitue un panneau de couverture. Le plateau 9 est monté dans le bâti 2. Le bâti 2 est installé de manière que le plateau 9 forme une surface affleurant le sol supérieur du local en position haute. Le plateau 9 peut être harmonisé avec le reste du sol supérieur, par exemple en respectant la géométrie, le revêtement, le décor, etc.

[0039] Le dispositif d’assistance 1 comprend un volet 11 avant formant une surface de façade de la marche. Le volet 11 est généralement vertical en position haute ou de repos du dispositif d’assistance 1. En position haute, le volet 11 ferme un côté avant du bâti. Le volet 11 présente une forme générale rectangulaire. Le volet 11 présente une section transversale de forme triangulaire dans un plan XZ.

[0040] Le volet 11 comprend une première paroi 13 extérieure en position haute et inférieure en position basse pour entrer en contact avec le sol inférieur 3. Le volet 11 comprend en outre une deuxième paroi 15. La deuxième paroi 15 intérieure en position haute et supérieure en position basse pour offrir une surface de roulement. Lesdites parois sont non parallèles. La deuxième paroi 15 se trouve inclinée par rapport à la première paroi 13. La deuxième paroi 15 forme une surface de roulement d’accès à la rampe. La surface de roulement présente une pente inférieure à 30%, voire inférieure à 20%, 15% ou 10%.

[0041] La deuxième paroi 15 est de longueur inférieure à la longueur de la première paroi 13 selon l’axe transversal Y. Ainsi, la deuxième paroi 15 peut rentrer partiellement dans le bâti 2 en position fermée. La première paroi 13 ferme un côté avant du bâti 2 en position haute. La première paroi 13 comprend une face extérieure 17 qui entre en contact avec le sol en position basse et une face intérieure 19. La face intérieure 19 reçoit la deuxième paroi 15.

[0042] En position haute, le volet 11 comprend une extrémité supérieure libre. En position haute, le volet 11 comprend une extrémité inférieure articulée. Les bords des deux extrémités sont parallèles selon l’axe Y.

[0043] Les deux parois 13 et 15 se trouvent encastrées pliage/soudage. La paroi 13 est formée par une pièce de tôle. La paroi 15 est formée par une pièce de tôle. La tôle de la paroi 13 est plus large que la tôle de la paroi 15, selon l’axe Z en position fermée. La différence de largeur forme un rabat. Le rabat de la paroi 13 se trouve plié sur la paroi 15. La pliure de la paroi 13 forme l’extrémité libre du volet 11. La pliure de la paroi 13 présente une forme dépourvue d’angle vif. A l’extrémité libre du volet 11, la pliure de la paroi 13 facilite l’accès à la rampe. Entre les deux parois, une barre 14 en forme de U profilé est montée sensiblement au milieu du volet 11 pour augmenter la résistance du volet 11 contre le gauchissement et la résistance à la flexion de la paroi 15 lors du roulage. La barre 14 est parallèle à l’axe Y. Le volet 11 supporte une charge maximale de 3500 N. [0044] Le volet 11 est articulé selon un axe d’articulation s’étendant selon l’axe Y.

[0045] En position haute, l’extrémité supérieure est formée par la pliure de la paroi 13. L’extrémité supérieure affleure la surface supérieure du plateau 9. L’extrémité supérieure est disposée devant le plateau 9. De haut en bas, la paroi 15 s’écarte de la paroi 13 en allant à l’intérieur du bâti. Un rebord 16 forme la base de la section triangulaire. Le rebord 16 est formé par pliage de la tôle de la paroi 15. Le rebord 16 est joint à la paroi 13, par exemple par soudure et/ou par rivets. Le rebord 16 est parallèle et proche du fond du bâti 2. En position basse, le rebord 16 est sensiblement vertical. Le rebord 16 est en regard de l’extrémité libre du plateau 9. La hauteur du rebord 16 est proche et légèrement inférieure à la hauteur de la surface supérieure du plateau 9. La surface supérieure du plateau 9 et la paroi 15 sont sensiblement coplanaires.

[0046] Le bâti 2 est stationnaire dans le sens où il forme, après installation, une structure immobile du dispositif d’assistance 1 par rapport à son environnement d’installation tel que le sol ou le trottoir. Le bâti 2 comprend un fond 21, des parois latérales 23, 24 parallèles formant les côtés, une paroi arrière 25 et des éléments de support du plateau 9. Le terme arrière est utilisé, ici, par opposition à l’avant du dispositif d’assistance 1 destiné à venir au voisinage du sol inférieur 3, par exemple en façade du bâtiment. Le terme arrière peut également être vu comme synonyme d’intérieur dans le cas d’un bâtiment. La paroi arrière 25 est perpendiculaire aux parois latérales 23, 24. Le bâti 2 peut être réalisé en tôle d’acier inoxydable. Les extrémités avant du fond 21 et des parois latérales 23, 24 définissent une embouchure du bâti 2. Lors du déploiement, le volet 11 sort du bâti 2 par l’embouchure. L’embouchure est fermée par le volet 11 en position de repos.

[0047] En général, le fond 21 est monté dans un logement ménagé à cet effet dans le sol supérieur 5 du local. Au moins une partie du fond 21 est inclinée vers l’extérieur, par exemple d’environ 15°. Optionnellement, une autre partie est horizontale et sensiblement parallèle au plateau 9 en position haute. Le fond 21 supporte des composants du dispositif d’assistance 1. Un organe de commande 22 peut être monté sur la partie inclinée du fond 21. Ledit organe de commande 22 comprend un actionneur 31. L’inclinaison facilite l’évacuation par gravité en cas d’infiltration accidentelle de liquide dans le bâti 2. En outre, la profondeur du logement à creuser pour loger le dispositif d’assistance 1 est réduite à l’arrière et le risque d’interférer avec un élément de structure du bâtiment ou une canalisation est diminué.

[0048] La [fig.3] représente le dispositif d’assistance 1 en position basse. L’extrémité arrière ou deuxième extrémité du plateau 9 reste sensiblement à la même hauteur que le sommet de la paroi arrière 25. L’extrémité avant ou première extrémité du plateau 9 est abaissée. Le volet 11 est en position ouverte. Le volet 11 est en saillie par rapport au bâti 2. Le volet 11 présente une extrémité supérieure en saillie vers l’avant et une extrémité inférieure voisine de l’extrémité avant du plateau 9.

[0049] Le dispositif d’assistance 1 comprend une paire de capots 27, 29 disposés parallèlement aux parois latérales 23, 24. Les capots 27, 29 forment aussi les côtés. La distance entre le capot 27, 29 et la paroi latérale 23, 24 correspondante est de l’ordre de 30 mm. Le double de cette distance est sensiblement égal à la différence des longueurs des deux parois 13, 15 du volet 11. La paroi 13 extérieure est de longueur supérieure à la longueur de la paroi 15 intérieur. En position haute, la paroi 15 intérieure se trouve en partie entre les capots 27, 29.

[0050] Comme illustré sur la [fig.l], les capots 27, 29 présentent des faces supérieures affleurant le plateau 9 en position haute ou de repos. Les capots 27, 29 ferment le bâti 2. Les capots 27, 29 ne sont pas représentés sur les figures 2, 4, 5, 6 et 7. Les capots 27, 29 sont montés encastrés au bâti 2 à l’aide de vis et d’écrous.

[0051] Le dispositif d’assistance 1 comprend un ensemble d’entraînement 30 visible sur la [fig.2] par exemple. L’ensemble d’entraînement 30 comprend un actionneur 31, préférablement un vérin électrique. La variante à vérin mécanique actionné manuellement, par exemple par manivelle, est possible. L’ actionneur 31 applique une force d’au moins 200 N selon l’axe longitudinal X pour la manœuvre du dispositif d’assistance. Ici, F actionneur 31 est unique.

[0052] L’ actionneur 31 comprend une extrémité fixe 32, dirigée vers l’arrière du bâti et supportée par la partie inclinée du fond 21. Une chape peut relier l’extrémité fixe 32 au fond 21. L’ actionneur 31 comprend une extrémité mobile 33 opposée à l’extrémité fixe 32. L’extrémité mobile 33 se déplace entre une position rétractée et une position étendue le long du fond 21.

[0053] L’ensemble 30 d’entraînement comprend en outre un chariot 35 mobile et une paire de rampes latérales 36, 37. Le chariot 35 est de forme générale rectangulaire. La longueur du chariot 35 est orientée entre les parois latérales 23, 24, parallèlement à la paroi arrière 25 selon Y. La largeur du chariot 35 est orientée parallèlement aux parois latérales 23, 24 selon X.

[0054] Le chariot 35 comprend un châssis en tôle découpée et pliée. Le châssis comprend un fond de forme générale rectangulaire et des bords latéraux. Le châssis du chariot est réalisé en tôle d’acier d’épaisseur comprise entre 1 et 4 mm, préférablement de 2 à 3,5 mm. Les bords latéraux sont sensiblement verticaux. Les bords latéraux sont pliés vers le bas. Les bords latéraux forment des raidisseurs.

[0055] Le chariot 35 mobile est monté à translation selon un axe longitudinal X parallèle aux parois latérales 23, 24. Le chariot 35 mobile est entraîné en translation par l’extrémité mobile 33 de F actionneur 31. Ladite extrémité mobile 33 est reliée sensiblement au milieu d’une extrémité arrière du chariot 35. Une chape peut relier l’extrémité mobile 33 au chariot 35. [0056] Le chariot 35 comprend en outre à son extrémité arrière, sensiblement au milieu, deux platines parallèles faisant saillie vers le haut, présentant chacune un alésage et permettant de loger l’extrémité mobile 33 de l’actionneur 31 pour réaliser l’articulation entre le chariot 35 et l’actionneur 31.

[0057] La paire de rampes latérales 36, 37 sont supportées par le chariot 35. Les rampes latérales 36, 37 sont logées dans les capots 27, 29 en position basse. Les rampes latérales 36, 37 sont logées en dessous du plateau 9 en position haute. Chaque rampe latérale 36, 37 présente un profil de commande commandant la position du plateau 9. Ledit profil de commande comprend une portion centrale 38 et une portion supérieure 39. La portion centrale 38 présente une pente d’environ 10 à 45°. Le choix de la pente dépend des dimensions de la marche à franchir. Tandis que la portion supérieure 39 est sensiblement horizontale. La portion horizontale 39 est d’une longueur d’au moins 20 mm.

[0058] Lors de la translation des rampes latérales 36, 37 selon l’axe longitudinal X, le profil central 38 en pente commande le mouvement du plateau 9 entre la position haute et la position basse. La pente du profil central 38 est généralement inférieure à 45°. Un effet de levier entre l’actionneur 31 et le plateau 9 est présent. L’actionneur 31 applique un effort faible sur une course longue. Les rampes latérales 36, 37 exercent sur le plateau 9 un effort élevé sur une course courte. Ainsi, extrémité avant du plateau 9 est mobile sur une course inférieure à la course de l’actionneur 31 et subit une force plus élevée que la force appliquée par l’actionneur 31. L’actionneur 31 est compact en hauteur tandis que son encombrement en longueur est aisé à accommoder.

[0059] La portion supérieure 39 horizontale permet de générer une force perpendiculaire à l’axe longitudinal X lors de l’appui du plateau 9 sur le profil de commande en position haute. La force appliquée par le plateau 9 sur le profil de commande est dépourvu de composante horizontale. La portion supérieure 39 offre une position stable au plateau 9 en position haute.

[0060] Les rampes latérales 36, 37 sont fabriquées en tôle d’acier inoxydable Une distance très petite d’environ 10 mm entre la rampe latérale 36, 37 et la paroi latérale 23, 24 correspondante offre un jeu pour éviter le frottement et un coincement de la rampe latérale 36, 37.

[0061] L’ensemble d’entraînement 30 comprend en outre une paire de barres élastiques 40, 4L Préférablement les barres élastiques 40, 41 comprennent des vérins à gaz. La barre élastique 40, 41 est disposée entre le volet 11 et la rampe latérale 36, 37 correspondante. Les barres élastiques 40, 41 sont disposées dans un plan XZ parallèle à l’axe longitudinal. La barre élastique 40, 41 est montée articulée, à une extrémité, au volet 11. Une chape peut être fixée à la paroi 15 et supporter la barre élastique 40, 4L A une extrémité opposée, la barre élastique 40, 41 est montée articulée à la rampe latérale 36, 37 correspondante du chariot 35. La barre élastique 40, 41 est montée articulée, à une extrémité, avec la face intérieure 19 de la première paroi 13 du volet 11.

[0062] Les barres élastiques 40, 41 sont disposées parallèlement aux parois latérales 23, 24. L’épaisseur des rampes latérales 36, 37 est d’environ 10 mm. Le grand diamètre des barres élastiques est d’environ 12 mm. Lesdites dimensions sont sensiblement inférieures à la distance entre le capot 27, 29 et la paroi latérale 23, 24 correspondante. Les barres élastiques 40, 41 sont logées dans les capots 27, 29 en position haute. En position haute comme en position basse, les barres élastiques 40, 41 sont inclinées par rapport à l’horizontale. L’inclinaison des barres élastiques 40, 41 assure une bonne lubrification de la tige du vérin à gaz. L’inclinaison de chaque barre élastique 40, 41 assure en outre une longue durée de vie du vérin à gaz.

[0063] En position basse ou position ouverte, les barres élastiques 40, 41 exercent une poussée sur le volet 11. Une poussée d’environ 40 N selon l’axe longitudinal dirigée de l’arrière vers l’avant est souhaitable pour maintenir le volet 11 en position ouverte. La course de chaque barre élastique 40, 41 est d’environ 30 mm.

[0064] Les barres élastiques 40, 41 appliquent une précontrainte adaptable sur le sol. Les barres élastiques 40, 41 plaquent le volet 11 sur le sol. Si, par exemple, il y a une présence d’un imprévu, par exemple en présence d’un déchet en dessous du volet 11, la précontrainte des barres élastiques 40, 41 permet au volet 11 d’écraser certains déchet. La paroi 13 extérieure du volet 11 se trouve sensiblement horizontale. L’utilisateur utilise la rampe confortablement.

[0065] Le chariot 35 repose sur des glissières 43 montées sur la partie horizontale du fond 21. Les glissières 43 sont horizontales. Les glissières 43 sont parallèles. Ici, les glissières sont au nombre de deux. Des modes de réalisation à trois ou plus de glissières sont prévus. Les glissières 43 peuvent se présenter sous la forme d’un profilé métallique à surface supérieure de glissement lisse et dure. Le chariot 35 est muni de deux patins par glissière. Les patins disposés sous le chariot 35 ne sont pas visibles sur les figures. Les patins peuvent être réalisés en matière synthétique à faible coefficient de frottement, par exemple à base de PTFE.

[0066] Le bâti 2 comprend en outre des butées mécaniques 45 de fin de course. Comme illustré sur la [fig.4], quatre butées mécaniques 45 sont disposées sur la partie horizontale du fond 21. Les butées mécaniques 45 limitent la course de l’actionneur 31. En outre, l’organe de commande contrôle le courant consommé dans le cas d’un vérin électrique.

[0067] Le bâti 2 comprend en outre des pions 46 faisant saillie du fond 21 vers l’extrémité avant du plateau 9. En position basse, l’extrémité avant du plateau 9 repose sur les pions 46.

[0068] L’articulation du volet 11 avec le bâti 11 peut être réalisée par des charnières 47. Les charnières 47 sont fixées d’une part à l’extrémité inférieure du volet 11, et d’autre part, à une extrémité avant du fond 21. Dans cet exemple, trois charnières sont utilisées pour réaliser cette articulation du volet 11. Des mode de réalisation avec une, deux ou quatre charnière sont prévus. Ces charnières 47 sont montées selon un même axe de rotation selon Y fixe et sensiblement horizontal et perpendiculaire à l’axe longitudinal.

[0069] Comme représenté sur la [fig.2], l’articulation du plateau 9 sur le bâti 2 peut être réalisée comme suit. Le bâti 2 comprend deux paires de platines 49, 50 verticales. Chaque platine 49, 50 se présente sous la forme d’une pièce plate rectangulaire, par exemple en tôle. Chaque platine 49, 50 repose sur l’extrémité arrière de la partie inclinée du fond 21 par un petit côté inférieur. Chaque platine 49, 50 est disposée à côté de la paroi arrière 25. Les platines 49, 50 peuvent être soudées au fond 21. Un côté supérieur des platines 49, 50 présente un évidement en demi-cercle. Le bâti 2 comprend un segment d’axe de pivotement 51 pour chaque paire de platines 49, 50. Chaque extrémité d’un segment d’axe de pivotement 51 est en saillie dans l’évidement en demi-cercle d’une platine. Chaque segment d’axe de pivotement 51 peut être maintenu dans les évidements en demi-cercle par des circlips, des joncs d’arrêt ou des rondelles à denture intérieure. Chaque segment d’axe de pivotement 51 est supporté par une paire de platines. Les segments d’axe de pivotement 51 sont voisins de l’extrémité supérieure de la paroi arrière 25. Les segments d’axe de pivotement 51 sont écartés pour assurer une bonne stabilité. Le plateau 9 vient reposer sur les segments d’axe de pivotement 51. Le plateau 9 peut être assujetti aux segments d’axe de pivotement 51 par des brides. Le plateau 9 est monté à pivotement par rapport au bâti 2. Le pivotement s’effectue sur un angle limité par exemple inférieur à 15°, de sorte que l’écart entre l’extrémité arrière du plateau 9 et la paroi arrière 25 reste négligeable par exemple inférieur à 3 mm.

[0070] L’entraînement du plateau 9 par l’ensemble d’entraînement 30 peut être réalisé comme suit. Le plateau 9 comprend deux pièces rectangulaires qui font saillie de la face inférieure du plateau 9 à côté des parois latérales 23, 24 vers le bas. Chaque pièce rectangulaire comprend un tourillon qui fait saillie vers l’intérieur du bâti 2. Une roue 53 d’axe sensiblement horizontal est montée en rotation sur chaque tourillon. La roue 53 roule sur le profil de commande de la rampe latérale 36, 37 correspondante. L’épaisseur de la pièce rectangulaire est très faible, généralement d’environ 10 mm. La pièce rectangulaire est en partie logée entre la rampe latérale 36, 37 et la paroi latérale 23, 24 correspondante.

[0071] En position haute du plateau 9, chaque roue 53 se trouve sur une extrémité avant de la portion supérieure 39 horizontale du profil de commande. La portion supérieure 39 horizontale génère une force perpendiculaire à l’axe longitudinal X lors de l’appui du plateau 9 sur le profil de commande en position haute. L’ensemble d’entraînement 30 est désintéressé en position haute. Ladite portion supérieure 39 du profil de commande désynchronise le mouvement dudit plateau 9 par rapport au mouvement du volet 11.

[0072] Quand l’ensemble d’entraînement 30 est actionné pour utiliser le dispositif d’assistance 1, le chariot 35 glisse vers l’avant le long des glissières 43, les rampes latérales 36, 37 se déplacent vers l’avant, les roues 53 roulent le long de la portion supérieure 39 horizontale et le profil central 38 en pente du profil de commande. La portion supérieure 39 du profil de commande permet aux roues 53 de rouler horizontalement. Le plateau 9 reste en position haute le long de la portion supérieure 39. Les barres élastiques poussent le volet 11. Le volet 11 commence à s’ouvrir, les roues 53 étant sur la portion supérieure 39 du profil de commande. Puis, les roues 53 roulent en pente sur les portions centrales 38 du profil de commande. Le plateau 9 commence à pivoter autour de son axe d’articulation. Les barres élastiques 40, 41 poussent le volet 11. Puis, les roues 53 quittent les profils de commande. L’extrémité avant du plateau 9 vient reposer sur les pions 46 du bâti 2. Le plateau 9 est en position basse. Le volet 11 entre en contact avec le sol. Les barres élastiques 40, 41 entrent en précontrainte. Le chariot 35 arrive en butée de fin de course 45.

[0073] Pour fermer le volet 11 du dispositif d’assistance 1, l’ensemble d’entraînement 30 est actionnée dans le sens inverse. Le chariot 35 glisse vers l’arrière le long des glissières 43. Les barres élastiques 40, 41 se détendent. Les rampes latérales 36, 37 se déplacent vers l’arrière. Puis, les roues 53 entrent en contact avec les rampes latérales 36, 37 correspondantes. Puis, les roues 53 roulent le long des portions centrales 38 en pente. Le plateau 9 commence à pivoter autour de son axe. Le plateau 9 commence à pivoter vers le haut alors que le volet 11 est stationnaire. Les barres élastiques 40, 41 continuent d’exercer une traction sur le volet 11. Puis, les barres élastiques 40, 41 tirent le volet 11. Le volet 11 s’écarte du sol inférieur. Le volet 11 continue à se fermer, les roues 53 en étant sur les portions centrales 38 des profils de commande. Le plateau arrive en position haute à la fin de la partie centrale 38 du profil de commande. Les roues 53 roulent horizontalement sur la portion horizontale 39 du profil de commande. Le plateau 9 reste en position haute le long du parcours des portions supérieures 39 par les roues 53. Le plateau 9 est stationnaire tandis que le volet 11 continue à pivoter vers sa position fermée. Les barres élastiques 40, 41 appliquent une force de traction sur le volet 11. Le volet 11 arrive en position verticale. Le chariot 35 arrive en butée de fin de course 45. Le volet 11 ferme le bâti 2. Les roues 53 sont supportées par la portion supérieure 39 du profil de commande. Le plateau 9 repose sur les rampes latérales 36, 37, l’actionneur 31 étant désintéressé en raison de l’absence d’effort d’axe X sur les rampes latérales 36, 37.

[0074] Ainsi, le volet 11 suit le mouvement du chariot 35 à l’élasticité près des barres élastiques 40, 4L Le plateau 9 est entraîné en mouvement seulement sur une partie centrale de la course du chariot 35. Pour plaquer le volet 11 au sol, en l’absence de mouvement du plateau 9, l’effort de l’actionneur est consacré à audit volet. Trois états correspondants aux trois phases sont à distinguer. Dans un premier état haut, le plateau 9 est stationnaire, le chariot 35 et le volet 11 sont en mouvement. Le volet 11 sort de son logement et s’éloigne de l’extrémité avant du plateau 9. Dans un deuxième état, le plateau 9, le chariot 35 et le volet 11 sont en mouvement. Dans un troisième état bas, le volet 11 est stationnaire, le chariot 35 et le plateau 9 sont en mouvement. Le volet 11 est en contact avec le sol bas. Si le sol bas est plus bas que le fond du bâti, la troisième phase est réduite, le mouvement du volet s’arrêtant peu avant l’arrêt du plateau 9.

[0075] En d’autres termes, le dispositif d’assistance au franchissement d’un obstacle par un véhicule à roues, notamment pour personne à mobilité réduite, comprend un bâti stationnaire, un plateau comprenant une première extrémité mobile entre une position haute et une position basse, ledit plateau formant une rampe d’accès, et une deuxième extrémité articulée sur le bâti, un volet formant face avant en position haute et formant un accès à la rampe en position basse du plateau, le volet et la rampe formant une surface de roulage, et un mécanisme d’entraînement du plateau entre la position basse et la position haute, ladite première extrémité du plateau étant supportée par ledit mécanisme d’entraînement au moins en position haute. Le mécanisme d’entraînement comprend un actionneur comprenant une extrémité fixe supportée par le bâti et une extrémité mobile entre une position rétractée et une position étendue, un chariot mobile en translation selon un axe longitudinal, entraîné en translation par ladite extrémité mobile de l’actionneur, une paire de rampes latérales solidaires dudit chariot et présentant chacune un profil de commande commandant la position dudit plateau, et une paire de barres disposées entre ledit volet et les rampes latérales, en position haute exerçant une traction sur le volet et en position basse exerçant une poussée sur le volet ouvert pour former une surface de roulement d’accès à la rampe. En position basse, le mécanisme d’entraînement est désintéressé du poids du plateau. En position haute, les rampes latérales, le chariot et l’actionneur sont désintéressés du poids du plateau.