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Title:
DEVICE FOR LUBRICATING A CYCLE CONTROL CABLE AND CORRESPONDING CONTROL CABLE AND CYCLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2004/072497
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device which is used to lubricate a cycle control cable and to the corresponding control cable and cycle. The inventive device (12) comprises an inner volume which can receive the core (4) of the cable and cable sheath segments (61, 62) which are separated by means of a local cut (10) in said sheath (6). The device also comprises means for the passage of a lubricant in the direction of the core (4) and a body (14) with two openings which are lined with peripheral lips (20) that are used to force-fit the aforementioned sheath segments (61, 62). The device further comprises an insert (26) which can be disposed in the above-mentioned body (14). Said insert is equipped with (i) a hole for the passage of the core (4) of the cable (2) in the cut (10) and (ii) bearing surfaces which, as stop elements, receive the ends (6'1, 6'2) of the two sheath segments (61, 62).

Inventors:
CHAMEL DIDIER (FR)
Application Number:
PCT/FR2004/000266
Publication Date:
August 26, 2004
Filing Date:
February 05, 2004
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Assignee:
CHAMEL DIDIER (FR)
International Classes:
B62J31/00; B62K3/00; B62M25/02; F16C1/24; (IPC1-7): F16C1/10; B62J31/00; B62K3/00; F16C1/24
Foreign References:
FR1040126A1953-10-13
US4892005A1990-01-09
US5636709A1997-06-10
DE1024298B1958-02-13
GB650362A1951-02-21
GB302820A1928-12-27
Attorney, Agent or Firm:
Schouller, Jean-philippe (62 rue de Bonnel, Lyon Cedex 03, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de lubrification (12 ; 112 ; 212) pour câble de commande (2) de cycle, ce câble comportant une âme active (4) ainsi qu'une gaine périphérique (6), ce dispositif possédant un volume intérieur (18,30 ; 118, 130 ; 218,230) apte à recevoir ladite âme (4) et des tronçons (61, 62) de ladite gaine, qui sont séparés par une découpe locale (10) ménagée dans cette gaine (6), ce dispositif étant en outre pourvu de moyens (22, 24, 32 ; 122, 132, 152 ; 222, 232, 252) de passage d'un lubrifiant, aptes à diriger ledit lubrifiant vers ladite âme (4), caractérisé en ce qu'il comporte un corps (14 ; 114 214) creusé de deux ouvertures (18 ; 118 ; 218), bordées par des lèvres périphériques (20 ; 120 ; 220) aptes à emmancher lesdits tronçons de gaine (61, 62), ainsi qu'au moins un insert (26 ; 126 ; 226), apte à tre rapporté dans un logement (16 116 216) du corps, cet insert étant pourvu d'un orifice (30 ; 130 ; 230) de passage de l'âme (4) du câble (2), au sein de ladite découpe (10), ainsi que d'au moins une portée (36 ; 136 ; 236) apte à recevoir, en butée, des extrémités (611, 6'2) desdits deux tronçons (61, 62) de gaine, alors que des parois de ce logement (16 ; 116 ; 216) assurent le maintien de l'insert (26 ; 126 ; 226) par rapport au corps (14 ; 114 ; 214).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins les lèvres (20 ; 120 ; 220) du corps (14 ; 114 ; 214) sont réalisées en un matériau souple, tel que du polyuréthane, de sorte que ces lèvres sont aptes à emmancher, par élasticité radiale, lesdits tronçons (61, 62) de gaine.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que, en service, les tronçons (61, 62) de gaine pénètrent dans le volume intérieur (18,30 ; 118, 130 ; 218,230) selon une longueur totale (L), et en ce que ces tronçons se trouvent au contact desdites lèvres (20 ; 120 ; 220) selon une longueur partielle (1), correspondant à une fraction substantielle de la longueur totale (L).
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications'précédentes, caractérisé en ce que les moyens de passage comprennent une cavité (22 ; 122 ; 222), ménagée dans le corps (14 ; 114 ; 214), qui est bordée par une paroi de passage (24 ; 152 ; 252) dont l'épaisseur (e) est telle qu'elle permet l'introduction (flèche F) dans la cavité, au travers de la paroi, d'un organe allongé, tel qu'un embout d'injection de lubrifiant, cette paroi étant ensuite apte à se refermer lorsque ledit organe allongé se trouve enlevé hors de la cavité.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite cavité (22 ; 122 ; 222) du corps (14 ; 114 ; 214) est mise en communication, en service, avec une chambre (32 ; 132 ; 232) ménagée dans l'insert (26 ; 126 ; 226), cette chambre débouchant à la périphérie de l'âme (4) du câble (2), au sein de la découpe locale (10).
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs inserts (26 ; 126 ; 226) présentant des duretés différentes, qui sont aptes à tre rapportés, de façon sélective, dans le corps (14 ; 114 ; 214).
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les parois du logement (16) assurent le maintien, par élasticité du corps, de l'insert (26) par rapport à ce corps (14).
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le corps (114 ; 214) est surmoulé autour de l'insert (126,226), de sorte que les parois du logement (116 ; 216) de ce corps assurent le maintien de l'insert par rapport à ce corps.
9. Dispositif selon les revendications 4 et 8, caractérisé en ce que l'insert (126 ; 226) est solidaire d'un bouchon (146 ; 246), pourvu de ladite paroi (152 ; 252) de passage de lubrifiant, le corps (114 ; 214) étant surmoulé autour de cet insert (126 ; 226) et de ce bouchon (146 ; 246).
10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le bouchon (146) est pourvu d'une collerette périphérique (150), interposée entre des parois en regard (122', 144) appartenant respectivement au corps (114) et à l'insert (126).
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que l'orifice (230) de passage de l'âme du câble est de forme polygonale, préférentiellement rectangulaire, plus préférentiellement carrée.
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé en ce que l'insert (226) est pourvu d'au moins une portée polygonale (242,244), notamment rectangulaire ou carrée, sur laquelle ou sur chacune desquelles prend appui une région d'appui (248, 250) de forme complémentaire dont est pourvu le bouchon (246).
13. Dispositif selon la revendication 4, prise en combinaison avec l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que le bouchon (246) est muni d'un fût (251), reçu en partie dans la cavité (222), dont les parois extérieures sont en contact avec des parois en regard du corps (214).
14. Dispositif selon la revendication 8 à 13, caractérisé en ce que, en section transversale, l'insert (226) présente une forme polygonale.
15. Câble de commande (2) pour cycle, en particulier pour bicyclette ou motocycle, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'au moins un dispositif de lubrification (12 ; 112) conforme à l'une quelconque des revendications précédentes.
16. Câble selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un câble de frein, le dispositif de lubrification étant pourvu d'un insert apte à se déformer longitudinalement, en service.
17. Câble selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un câble de dérailleur, le dispositif de lubrification étant pourvu d'un insert qui n'est sensiblement pas déformable longitudinalement, en service.
18. Cycle, en particulier bicyclette ou motocycle, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un câble de commande conforme à l'une quelconque des revendications 16 à 17.
Description:
DISPOSITIF DE LUBRIFICATION D'UN CABLE DE COMMANDE DE CYCLE, CABLE DE COMMANDE ET CYCLE CORRESPONDANTS La présente invention concerne un dispositif de lubrification d'un câble de commande pour cycle, un câble de commande pourvu d'au moins un tel dispositif, ainsi qu'un cycle pourvu d'au moins un tel câble de commande.

On sait que de tels câbles de commande, qui sont notamment des câbles de frein ou de dérailleur, comportent une âme formée d'un ou plusieurs fils ou rubans d'acier, qui est entourée d'une gaine périphérique. Cette âme et cette gaine définissent un espace intercalaire annulaire, qu'il est nécessaire de lubrifier en permanence, afin d'assurer un fonctionnement satisfaisant de l'ensemble du câble de commande.

On connaît, par FR-A-2 614 659, un capuchon destiné à tre rapporté à l'extrémité du câble de commande. Un tel capuchon fait appel à un élément d'étanchéité, destiné à empcher la boue de pénétrer dans le volume intérieur de la gaine. Des éléments de retenue imprégnés d'agents de lubrification, tels de la graisse, sont également utilisés.

On connaît également, par EP-A-0 816 694, un capuchon d'extrémité pour câble de bicyclette. Dans cet agencement, le câble coulisse à l'intérieur de ce capuchon, alors qu'il est prévu un boîtier définissant une chambre creuse, remplie d'un matériau lubrifiant..

Ces différents modes de réalisation impliquent cependant certains inconvénients.

En effet, ils sont destinés à tre nécessairement placés à l'extrémité de la gaine du câble de commande. Par ailleurs, ils ne prtent pas facilement à des ajouts périodiques de lubrifiant, de sorte que ce dernier a tendance à s'évaporer ou à sécher, ce qui est peu

satisfaisant pour l'intégrité mécanique de l'ensemble du câble de commande.

On a proposé, par DE-A-1 024 298, de réaliser un dispositif de lubrification du câble, qui est reçu dans une découpe ménagée dans la gaine de ce câble. Un tel dispositif comprend un corps, dans lequel sont logées les extrémités libres de la gaine coupée, ainsi qu'un canal latéral permettant de diriger le lubrifiant vers l'âme du câble de commande.

Cette solution alternative présente également certains inconvénients.

En effet, elle s'avère relativement peu satisfaisante en termes d'étanchéité, étant donnée notamment la configuration du canal de distribution. Par ailleurs, ce dispositif ne permet pas de conférer une précision satisfaisante à la commande assurée par le câble.

De plus, ce dispositif ne s'adapte qu'à un seul diamètre de gaine. Enfin, le lubrifiant ne peut s'écouler dans ce dispositif que sous l'action de la gravité.

Enfin, on connaît de FR-A-1 040 126 un dispositif graisseur de câbles pour gaines flexibles, qui comprend un corps dans lequel est reçu un insert. Ces derniers sont maintenus l'un par rapport à l'autre sous l'action d'un organe de graissage, qui est réalisé sous forme d'une vis creuse.

Cette dernière solution n'est cependant pas non plus satisfaisante. En effet, ce dispositif de graissage présente une étanchéité notablement insuffisante.

Ceci étant précisé, l'invention se propose de réaliser un dispositif de lubrification pour câble de commande, permettant de remédier aux différents inconvénients de l'art antérieur évoqués ci-dessus.

A cet effet, elle a pour objet un dispositif de lubrification pour câble de commande de cycle, ce câble

comportant une âme active ainsi qu'une gaine périphérique, ce dispositif possédant un volume intérieur apte à recevoir ladite âme et des tronçons de ladite gaine, qui sont séparés par une découpe locale ménagée dans cette gaine, ce dispositif étant en outre pourvu de moyens de passage d'un lubrifiant, aptes à diriger ledit lubrifiant vers ladite âme, caractérisé en ce qu'il comporte un corps creusé de deux ouvertures, bordées par des lèvres périphériques aptes à emmancher lesdits tronçons de gaine, ainsi qu'au moins un insert, apte à tre rapporté dans un logement du corps, cet insert étant pourvu d'un orifice de passage de l'âme du câble, au sein de ladite découpe, ainsi que d'au moins une portée apte à recevoir, en butée, des extrémités desdits deux tronçons de gaine, alors que des parois de ce logement assurent le maintien de l'insert par rapport au corps.

L'invention a également pour objet un câble de commande, en particulier un câble de frein ou de dérailleur pour cycle, en particulier pour bicyclette ou motocycle, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif de lubrification tel que défini ci-dessus.

L'invention a enfin pour objet un cycle, en particulier une bicyclette ou un motocycle, comprenant au moins un câble de commande tel que défini ci-dessus.

L'invention sera mieux comprise et des détails en relevant apparaîtront, grâce à la description qui va en tre faite d'une forme non limitative de réalisation, en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles : - la figure 1A est une vue en coupe longitudinale, illustrant un dispositif de lubrification d'un câble de commande pour cycle, qui est conforme à l'invention ; - la figure 1B est une vue en coupe transversale, selon la ligne I-I à la figure 1A ;

la figure 2A est une vue en coupe longitudinale, analogue à la figure 1A, illustrant de façon isolée le corps du dispositif de lubrification ; - la figure 2B est une vue en coupe transversale selon la ligne II-II à la figure 2A ; - la figure 3A est une vue en coupe longitudinale, analogue à la figure 1A, illustrant de façon isolée l'insert du dispositif de lubrification ; - la figure 3B est une vue en coupe transversale selon la ligne III-III à la figure 3A ; - la figure 4 est une vue en coupe longitudinale analogue à la figure lA, illustrant un dispositif de lubrification conforme à une variante de réalisation de l'invention ; - la figure 5A est une vue en coupe longitudinale analogue à la figure 4, illustrant un dispositif de lubrification conforme à une autre variante de réalisation de l'invention ; - la figure 5B est une vue en coupe transversale, selon la ligne V-V à la figure 5A ; - les figures 6A et 6B sont des vues, respectivement en perspective et en coupe longitudinale, illustrant un insert appartenant au dispositif des figures 5A et 5B ; et les figures 7A et 7B sont des vues, respectivement en perspective et en coupe longitudinale, illustrant un bouchon appartenant au dispositif des figures 5A et 5B.

La figure 1A représente un câble de commande pour cycle, désigné dans son ensemble par la référence 2, qui est par exemple un câble de frein ou de dérailleur. De façon classique, ce câble comprend une âme active 4, par exemple formée d'un ou plusieurs fils ou rubans d'acier.

Le câble comporte également une gaine périphérique 6 définissant, avec l'âme 4, un espace intercalaire de graissage 8, de forme annulaire. La gaine 6 fait l'objet, sur cette figure 1A, d'une découpe locale 10 qui contribue à définir ainsi deux tronçons de gaine 61 et 62, possédant deux extrémités libres en regard 6'1 et 6'2.

Le câble'de commande 2 reçoit un dispositif de lubrification, affecté dans son ensemble de la référence 12.

Ce dernier comprend un corps 14, réalisé en un matériau relativement souple, tel que par exemple un polyuréthane ou un élastomère. Un tel matériau présente avantageusement une dureté Shore A comprise entre 60 et 90, de façon à pouvoir de déformer et s'adapter à la gaine.

Ce corps allongé 14, qui présente des parois latérales bombées, est creusé d'un logement central 16, débouchant sur un côté de ce corps. Ce logement est prolongé axialement par deux ouvertures longitudinales 18, qui sont bordées par des lèvres d'extrémité 20.

Ainsi, en service, comme le montre notamment la figure 1A, les tronçons 61 et 62 de la gaine 6 sont reçus dans les ouvertures 18. De la sorte, les lèvres 20 emmanchent par élasticité ces tronçons de gaine, grâce à la nature relativement souple du matériau constitutif du corps 14.

Ceci contribue à conférer une étanchéité satisfaisante au dispositif de lubrification de l'invention.

A cet égard, il est à noter que les tronçons de, gaine 61 et 62 sont reçus selon une longueur 1, qui correspond à une partie substantielle de la longueur totale L de gaine reçue dans le volume intérieur du dispositif. Cette mesure est également avantageuse en termes d'étanchéité.

Le logement 16 du corps 14 débouche, à l'opposé de son côté ouvert, dans une cavité 22 dont les parois présentent globalement une forme conique. Cette cavité 22 se trouve

bordée, à l'opposé du logement 16, par une paroi 24 présentant une épaisseur e extrmement réduite, par exemple voisine de quelques micromètres.

Cette paroi mince 24 définit, de façon connue en soi, un orifice qui est à la fois « auto-perçant » et « auto- refermant ».

Ainsi, lorsqu'on enfonce selon la flèche F un organe allongé, tel qu'un embout destiné à l'injection du lubrifiant, la paroi 24 s'ouvre, ce qui met en communication la cavité 22 avec l'extérieur. Puis, lorsqu'on retire cet organe allongé, l'orifice formé précédemment se referme, de sorte que la paroi 24 retrouve sa conformation originelle, représentée notamment sur les figures 1A et 2A.

Il est à remarquer que l'orifice délimité, en service, par la paroi mince 24 permet l'injection sous pression du lubrifiant, par l'intermédiaire de l'embout précité.

Le dispositif de lubrification de l'invention comprend également un insert, désigné dans son ensemble par la référence 26, qui est plus particulièrement visible sur les figures 3A et 3B.

Cet insert 26 est destiné à tre rapporté dans le logement 16 du corps 14, par exemple par emmanchement. Il est à noter que, du fait de la nature de son matériau constitutif, le corps 14 présente une certaine élasticité permettant aux parois du logement 16 de maintenir en position 1'insert 26. Ceci est avantageux, puisque le corps et l'insert peuvent tre solidarisés l'un à l'autre sans faire appel à un organe mécanique supplémentaire.

L'insert est formé d'un bloc 28 globalement parallélépipédique, dans lequel est ménagé un orifice 30, qui est co-axial aux deux ouvertures 18 ménagées dans le corps 14. Cet insert 26 est creusé d'une chambre latérale 32, qui communique en service avec la cavité 22 du corps

14. Cette chambre débouche, à son autre extrémité, à la périphérie de l'âme 4 du câble 2.

Les parois de l'orifice 30 sont prolongées par deux épaulements 34 qui définissent des portées 36, s'étendant de façon globalement perpendiculaire à l'axe principal A du câble 2. En l'occurrence, ces portées sont verticales, comme le montrént notamment les figures 1A et 3A.

En service, comme illustré par la figure 1A, les tronçons 61 et 62 de la gaine du câble pénètrent dans les ouvertures 18, alors que les extrémités 6'1 et 6'2 viennent en butée contre les portées 36, définies par l'insert 26.

Par ailleurs, l'âme 4 du câble 2 est reçue dans l'orifice central 30, ménagé dans cet insert 26.

Il est à noter que les portées 36 s'étendent selon des dimensions transversales importantes, à savoir en l'occurrence nettement supérieures au diamètre des ouvertures 18. Une telle mesure est avantageuse, étant donné que le dispositif de l'invention peut ainsi s'adapter à différents diamètres extérieurs de gaines de câbles.

Il est également à noter que l'insert 26 peut tre réalisé en des matériaux différents, en fonction de l'utilisation du câble 2.

Ainsi, s'il s'agit d'un câble de dérailleur, l'insert peut tre réalisé en un matériau relativement dur, tel que du polyamide-6. Par conséquent, en service, cet insert ne subit pratiquement pas de déformation longitudinale, ce qui confère une bonne précision à la commande induite par le câble.

Par ailleurs, s'il s'agit d'un câble de frein, l'insert peut tre réalisé en un matériau plus souple, tel que par exemple un polyuréthane ou un élastomère. De la sorte, un tel insert est à mme de se déformer longitudinalement sous la pression axiale des gaines, de manière à fournir une aide au freinage.

La figure 4 illustre une variante de réalisation de l'invention. Sur cette figure, les éléments mécaniques analogues à ceux des figures précédentes y sont affectés des mmes numéros de référence, augmentés de 100.

Ainsi, l'insert 126, qui est formé d'un bloc 128, est creusé d'un orifice 130 destiné au passage de l'âme du câble, ce dernier n'étant pas représenté sur la figure 4.

Par ailleurs, les portées 136 de cet insert 126 sont destinées à la réception, en butée, des tronçons de la gaine du câble, qui ne sont pas non plus représentés.

Cet insert 126 diffère de celui 26 des figures précédentes, en ce que les parois de la chambre 132 sont pourvues de deux rebords périphériques sortants successifs.

Ceux-ci définissent ainsi deux portées périphériques 142 et 144, disposées l'une au-dessous de l'autre sur la figure 4.

Le dispositif de lubrification 112 de cette figure 4 comprend également un organe supplémentaire, qui est un bouchon 146. Celui-ci comprend un fût principal cylindrique 148, prenant appui sur la portée inférieure 142, ainsi qu'une collerette périphérique 150 prenant appui sur la portée 144.

De plus, la paroi supérieure 152 de ce bouchon 146 définit, à la façon de la paroi mince 24 du premier mode de réalisation, un orifice « auto-perçant » et « auto- refermant ». Ainsi, lorsqu'on enfonce un organe allongé, tel qu'un embout d'injection de lubrifiant, cette paroi 152 s'ouvre de sorte qu'une cavité inférieure 154, ménagée dans le fût 148, se trouve mise en communication avec l'extérieur. De façon analogue à ce qui a été décrit précédemment, lorsqu'on retire cet organe allongé, l'orifice précité se referme, de sorte que la paroi 152 retrouve sa conformation originelle.

Enfin, le corps 114 diffère de celui 14 des figures précédentes, en ce qu'il est creusé d'un évidement latéral

tronconique 122, formant cavité, présentant donc une forme d'entonnoir. Cet évidement peut cependant présenter une forme différente, notamment cylindrique.

Il est à remarquer que les parois inférieures 122', bordant cet évidement 122, prennent appui contre la collerette 150 du bouchon. Celle-ci se trouve donc coincée entre les parois 122'précitées et la portée supérieure 144, ce qui évite toute désolidarisation du bouchon 146 par rapport à l'insert 126, notamment lorsqu'on retire l'embout d'injection de lubrifiant.

En vue de la réalisation du dispositif de la figure 4, il s'agit tout d'abord d'assembler mutuellement le bouchon 146 et l'insert 126. Puis, on surmoule le corps 114 autour de l'ensemble formé par ce bouchon et cet insert.

Le corps 114 et l'insert 126 sont par exemple réalisés en des matériaux analogues à ceux constitutifs du corps 14 et de l'insert 26 du premier mode de réalisation. Le bouchon 146 est avantageusement réalisé en un matériau compatible avec celui du corps 114.

Ceci signifie donc que, lors du surmoulage, il se forme une liaison par adhérence entre les parois en regard de ce bouchon et de ce corps. Les parois du logement 116, dans lequel est reçu l'insert 126, assurent donc le maintien mutuel de cet insert 126 et du corps 114.

L'utilisation du dispositif 112 de la figure 4 est la suivante. Il s'agit tout d'abord d'introduire l'embout d'injection dans l'évidement 122, puis d'écarter les bords de la paroi mince 152, de sorte que cet embout pénètre alors dans la chambre 132 de l'insert 126. On injecte ensuite du lubrifiant, par l'intermédiaire de cet embout, jusque dans l'orifice 130, ce qui assure alors le graissage proprement dit du câble.

Les figures 5 à 7 illustrent une variante supplémentaire de réalisation de l'invention. Sur ces

figures, les éléments mécaniques analogues à ceux de la figure 4 y sont affectés des mmes numéros de références, augmentés de 100.

On retrouve, sur ces figures 5 à 7, un corps 214 qui est surmoulé autour d'un ensemble formé par un insert 226 et un bouchon 246. Cependant, ce troisième mode de réalisation diffère de celui de la figure 4, selon les aspects suivants.

Tout d'abord, l'orifice 230 destiné au passage de l'âme du câble, non représenté, est de forme polygonale, en l'occurrence carrée. Ceci est avantageux puisque, lors de l'opération de surmoulage, une broche de forme complémentaire pénètre dans cet orifice 230, ce qui empche toute rotation intempestive de l'ensemble formé par l'insert et le bouchon. Par conséquent, ceci garantit un bon positionnement relatif de l'insert, du bouchon et du corps.

Par ailleurs, l'insert 226 présente, en section transversale, une forme qui n'est pas circulaire mais polygonale, en l'occurrence globalement rectangulaire. En outre, cet insert 226 est pourvu de deux ailettes latérales 227, qui pénètrent dans le corps 214. Ces ailettes garantissent une meilleure solidarisation de l'insert par rapport au corps, durant l'opération de surmoulage.

De plus, les deux portées périphériques 242 et 244, définies par les parois de la chambre 232, présentent une forme différente du mode de réalisation de la figure 4. En effet (figures 6A et 6B), ces portées 242 et 244 sont de forme polygonale à savoir que, de façon plus précise, la portée inférieure 242 est carrée, alors que la portée supérieure 244 est rectangulaire.

Il est à noter que le fût 248 et la collerette 250 du bouchon 246 possèdent des formes complémentaires de celles de ces deux portées. Ainsi, les parois extérieures du fût

248 définissent un carré, alors que les parois extérieures de la collerette 250 définissent un rectangle comme le montrent plus précisément les figures 7A et 7B.

La coopération des formes polygonales, évoquées dans les deux paragraphes ci-dessus, est avantageuse. En effet, elle évite toute rotation mutuelle intempestive entre l'insert 226 et le bouchon 246, ce qui garantit un bon maintien en position de ces deux éléments, lors du surmoulage par le corps, ainsi qu'une étanchéité satisfaisante.

En outre, l'évidement 2'22, formant cavité, qui est ménagé dans le corps 214, diffère de celui 114 de la figure 4, en ce sens qu'il est cylindrique de section circulaire.

Cet évidement 222 reçoit un col annulaire 251, appartenant au bouchon 246, dont les parois périphériques circulaires sont en contact avec les parois en regard du corps.

Cette dernière mesure est avantageuse, étant donné qu'elle garantit une tenue mécanique satisfaisante, lors du surmoulage du corps par rapport au bouchon et à l'insert.

De plus, il est possible de réaliser le bouchon 246 en une couleur différente de celle du corps, ce qui assure une assistance visuelle à l'utilisateur, lorsque ce dernier veut procéder à une opération de graissage. Enfin, la forme et la dimension du col 251 assurent un centrage automatique de l'embout de graissage, ce qui facilite cette opération pour l'utilisateur.

L'invention permet de réaliser les objectifs précédemment mentionnés.

En effet, dans le dispositif de lubrification de l'invention, les différentes fonctions sont dissociées, grâce à la présence d'un corps et d'un insert rapporté.

D'une part, le corps assure une étanchéité satisfaisante, grâce à la présence des lèvres, susceptibles d'une forte dilatation radiale, destinées à emmancher les

extrémités des tronçons de gaine. Ceci assure en outre un centrage automatique de la gaine, lors de son montage dans le volume intérieur du corps, sans ajout de pièce intermédiaire de centrage.

D'autre part, l'insert permet un placage de ces extrémités de gaine contre les portées dont il est pourvu.

Cette mesure'garantit donc un positionnement axial particulièrement fiable de la gaine du câble, ce qui confère une grande précision à la commande réalisée par ce câble. En outre, les lèvres du corps assurent un contact avec la gaine du câble, qui s'exerce sur une grande distance.

De plus, les éventuels jeux existant entre la gaine du câble et le dispositif de lubrification sont quasiment supprimés, grâce à l'invention.

Ceci est à comparer avec certaines solutions de l'art antérieur, dans lesquelles la gaine se trouve coincée contre des parois coniques du dispositif, ce qui ne garantit pas la précision souhaitée au positionnement du câble. Ceci est également à comparer avec d'autres solutions de l'art antérieur, faisant appel à un logement cylindrique qui ne peut s'adapter qu'à un seul diamètre de câble.

Le dispositif de l'invention s'avère donc particulièrement performant, lorsqu'il s'agit d'opérer une lubrification avec des aérosols sous pression. En effet, il permet de diriger ce lubrifiant sur l'intégralité de la longueur du câble, tout en assurant une étanchéité satisfaisante et une bonne précision de commande.

Enfin, le fait de surmouler le corps autour de l'insert présente des avantages spécifiques. En effet, ce mode de réalisation assure une tenue mécanique particulièrement satisfaisante au dispositif de lubrification de l'invention, ainsi qu'une excellente étanchéité.