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Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR MAINTAINING AT LEAST ONE CANE IN A STAND-BY POSITION IN WHICH IT IS NOT HELD BY THE USER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/110943
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for maintaining a cane (1), intended for use as a walking aid, in a stand-by position, said device comprising a first coupling member (2) intended to be mounted to the cane. The device comprises: a body (4) intended to be mounted to the cane, the body bearing the first coupling member; and at least one second coupling member (3) intended to be attached to a support (5) external to the device, the second coupling member being complementary to the first coupling member such that the cane can be maintained in a stand-by position in which it is not held by the user. The first and second coupling members create a magnetic coupling, at least one of said coupling members being a magnet (20).

Inventors:
NOEL MARC (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/053148
Publication Date:
June 13, 2019
Filing Date:
December 07, 2018
Export Citation:
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Assignee:
NOEL MARC (FR)
International Classes:
A45B1/04
Domestic Patent References:
WO2008147285A12008-12-04
WO2008147285A12008-12-04
Foreign References:
GB2468897A2010-09-29
DE20201904U12002-08-08
DE20110128U12001-08-16
DE20018596U12001-02-15
DE9303286U11993-07-15
GB2468897A2010-09-29
Attorney, Agent or Firm:
LEGI LC (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif de maintien dans une position d’attente d’une canne (1 ) destinée à aider à la marche, le dispositif comprenant

- un premier organe de couplage (2) destiné à être monté sur la canne ;

- au moins un deuxième organe de couplage (3) destiné à être fixé sur un support (5) externe au dispositif ;

- un corps (4) au moins partiellement élastiquement déformable, le corps portant le premier organe de couplage et prenant la forme d’un embout destiné à épouser au moins partiellement l’extrémité d’une poignée (1 1 ) de la canne (1 ),

le deuxième organe de couplage étant complémentaire du premier organe de couplage pour permettre le maintien de la canne dans une position d’attente non tenue par un utilisateur, le premier organe de couplage et le deuxième organe de couplage réalisant un couplage magnétique, l’un au moins du premier organe de couplage et du deuxième organe de couplage étant un aimant (20),

caractérisé en ce que le corps (4) comporte :

- une première partie (41 ) destinée à être monté sur la canne (1 ) ;

- une deuxième partie (42) portant le premier organe de couplage (2) ; la première partie (41 ) étant reliée à la deuxième partie (42) par au moins un bras (43) élastiquement déformable, le bras tendant à maintenir la deuxième partie dans une position prédéterminée, éloignée de la première partie.

Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le premier organe (2) présente une face de coopération (200) destinée à être située en vis-à-vis du deuxième organe de couplage (3),

et en ce que le corps (4) forme un moyen de positionnement du premier organe de couplage dans une position dans laquelle la face de coopération est sensiblement perpendiculaire à un axe d’extension de la poignée (1 1 ).

Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’embout se prolonge par un manchon (7) de confort destiné à revêtir la poignée (1 1 ).

4. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le manchon (7) comprend une protubérance (70) en un matériau élastiquement déformable, la protubérance étant située sur une face supérieure (700) du manchon, à une extrémité du manchon opposée à l’embout.

5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé en ce qu’il comprend une languette (410) de protection s’étendant depuis l’extrémité de la première partie de l’embout opposée au manchon (7) de confort.

6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le deuxième organe de couplage (3) est monté sur une seconde canne (1 ). 7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le deuxième organe de couplage (3) est une plaque (30).

Description:
Dispositif de maintien d’au moins une canne dans une position d’attente non tenue par un utilisateur

Le domaine de l’invention est celui de la conception et de la fabrication de matériel médical.

Plus précisément, l’invention concerne la conception d’un accessoire destiné à équiper des cannes pour faciliter leur utilisation.

Les cannes sont des équipements médicaux ayant pour vocation de faciliter les déplacements d’une personne limitée dans sa mobilité.

Par l’expression « cannes », on désigne également des béquilles.

Les béquilles sont en effet des cannes en ce qu’elles constituent des équipements permettant à une personne de prendre appui au niveau des bras et des épaules pour soulager la charge des jambes dans la marche ou la station debout. Ces béquilles présentent un élément principal longitudinal à partir duquel s’étend une poignée destinée à être saisie par l’utilisateur de la béquille.

De manière classique, l’usage de cannes peut amener des situations complexes pour son utilisateur.

L’usage révèle notamment que lors d’un déplacement à l’aide d’une canne (ou de béquilles), l’arrêt ponctuel à un endroit implique de reposer la canne pour pouvoir se libérer les mains. Cet arrêt induit la possibilité que la canne tombe sur le sol.

Pour pouvoir être aisément reprises par leur utilisateur, une canne ou des béquilles doivent être déposées contre un mur ou sur une surface adaptée, dans une position à portée de main pour une personne debout voire assise le cas échéant. De par leur nature, une canne ou des béquilles ne sont généralement pas dans une position stable en étant seulement en appui contre un mur (ou autre).

Pour pouvoir être posées d’une manière stable, une canne ou des béquilles doivent être par exemple reposées dans un coin formé par la réunion de deux murs.

Dans les autres situations, le risque que la canne chute est important, et la survenue de cette chute peut se révéler problématique pour son utilisateur.

En effet, pour une personne en situation de handicap ou d’incapacité temporaire pour cause de blessure, il peut être difficile de devoir se baisser pour ramasser une canne ou des béquilles qui seraient tombées à terre.

L’art antérieur a proposé des solutions permettant d’éviter d’être confronté à une situation dans laquelle une canne ou des béquilles sont tombées par terre. On connaît ainsi des dragonnes qui doivent être couplées sur les cannes.

Ces dragonnes consistent plus précisément en un lien à attacher à une extrémité sur une canne et qui présente à une autre extrémité une boucle.

Lors de l’utilisation de la canne, la personne doit insérer sa main à l’intérieur de la boucle. De cette manière, l’utilisateur peut lâcher sa canne sans que cette dernière ne puisse tomber.

De telles dragonnes obligent cependant l’utilisateur à toujours porter sa canne. En effet, il est constamment relié à son équipement d’aide à la marche, et lorsqu’il soulève ses bras, il soulève ainsi ses béquilles.

Dans un second temps, on connaît des systèmes destinés à empêcher des béquilles de tomber une fois qu’elles ont été posées sur une surface.

Ces systèmes d’aide au maintien d’une canne correspondent à une butée autobloquante dans laquelle un tube formant l’élément principal d’une canne doit être inséré. La canne est ainsi couplée dans cette butée autobloquante et est maintenue dans une position d’attente dans laquelle elle n’a pas besoin d’être tenue pas son utilisateur.

Un tel système se révèle finalement spécifique à certaines cannes et ne peut être utilisé dans diverses situations. Par exemple, un utilisateur de béquilles peut ne pas réussir à utiliser ce système du fait de la forme de ses béquilles.

Enfin, on connaît également des dispositifs se présentant sous la forme d’un aimant muni d’une pastille collante sur une face pour qu’il puisse être couplé à l’extrémité d’une poignée de béquilles, tel que décrit dans le document de brevet publié sous le numéro GB2468897, par exemple.

Grâce à ce dispositif, l’utilisateur de béquilles peut assembler deux béquilles ensemble grâce à leur poignée ainsi aimantées. Les béquilles assemblées l’une avec l’autre forment alors un V qui peut être équilibré contre un mur.

En effet, l’extrémité des poignées de béquilles présente classiquement une inclinaison par rapport à l’axe central de la béquille. L’assemblage des deux béquilles par leur poignée provoque ainsi le rapprochement des pieds des deux béquilles formant le V.

Grâce à ce V, les béquilles peuvent être reposées en équilibre contre un mur, dans une position plus stable que si elles étaient juste posées chacune contre ce mur. Toutefois, quand elles sont reposées assemblées contre un mur, les béquilles présentent un unique point d’appui sur le sol (résultant de la réunion des deux pieds des béquilles) et deux points d’appui contre le mur grâce aux extrémités supérieures des béquilles qui viennent reposer en appui sur le mur.

Un tel dispositif, bien que permettant l’obtention d’une position d’attente plus stable que lorsqu’elles sont simplement posées individuellement contre un mur, entraîne toujours une certaine instabilité des béquilles dans leur position de repos assemblée contre un mur. En effet, la présence d’un unique point d’appui sur le sol n’offre pas un maintien idéal.

Une variante de ce type de dispositif est décrite dans le document de brevet publié sous le numéro W02008/147285. Dans ce document l’aimant est intégré à l’intérieur d’une gaine emmanchée sur l’extrémité de la poignée d’une béquille.

Par ailleurs, ce dispositif n’est évidemment pas adapté aux personnes qui n’utilisent qu’une seule béquille.

L’invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l’art antérieur.

Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer un dispositif de maintien dans une position d’attente d’au moins une canne qui soit particulièrement aisé à utiliser par un utilisateur tout en permettant d’entreposer de manière sûre une canne ou des béquilles dans une position d’attente.

L’invention a également pour objectif de proposer un tel dispositif qui soit simple à concevoir.

L’invention a encore pour objectif de proposer un tel dispositif qui soit adapté à diverses situations que l’utilisateur peut être amené à rencontrer pour pouvoir mettre ses béquilles dans une position d’attente.

Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet un dispositif de maintien dans une position d’attente d’une canne destinée à aider à la marche, le dispositif comprenant un premier organe de couplage destiné à être monté sur la canne, caractérisé en ce qu’il comprend :

- un premier organe de couplage destiné à être monté sur la canne ;

- au moins un deuxième organe de couplage destiné à être fixé sur un support externe au dispositif ; - un corps au moins partiellement élastiquement déformable, le corps portant le premier organe de couplage et prenant la forme d’un embout destiné à épouser au moins partiellement l’extrémité d’une poignée de la canne,

le deuxième organe de couplage étant complémentaire du premier organe de couplage pour permettre le maintien de la canne dans une position d’attente non tenue par un utilisateur, le premier organe de couplage et le deuxième organe de couplage réalisant un couplage magnétique, l’un au moins du premier organe de couplage et du deuxième organe de couplage étant un aimant,

caractérisé en ce que le corps comporte :

- une première partie destinée à être monté sur la canne ;

- une deuxième partie portant le premier organe de couplage ;

la première partie étant reliée à la deuxième partie par au moins un bras élastiquement déformable, le bras tendant à maintenir la deuxième partie dans une position prédéterminée, éloignée de la première partie.

Grâce au dispositif de maintien selon l’invention, toute canne équipée d’un corps portant le premier organe de couplage est ainsi compatible avec le deuxième organe de couplage destiné à être fixé sur un support externe au dispositif.

Selon le principe de l’invention, des deuxièmes organes de couplage peuvent être couplés à différents endroits (habitation, établissement recevant du public...) pour permettre à des utilisateurs de positionner leur canne dans une position d’attente lorsqu’ils n’en ont pas besoin, sans que cette dernière ne puisse tomber par terre.

Selon un exemple d’application, le deuxième organe de couplage peut être fixé à proximité :

- du lit d’une personne de manière à ce qu’au coucher et au réveil cette personne puisse poser sa canne dans une position d’attente, puis la reprendre aisément le lendemain matin ;

- d’une douche ou d’une baignoire ;

- au voisinage d’un fauteuil ;

Le dispositif selon l’invention permet ainsi d’éviter des chutes au moment où un utilisateur d’une canne doit déposer ou reprendre sa canne. En outre, grâce au couplage magnétique, l’association du corps portant le premier organe de couplage au deuxième organe de couplage, et ainsi de la canne au support externe, est réalisée de manière particulièrement aisée et intuitive pour l’utilisateur de la canne.

De plus, un tel couplage magnétique n’entraîne pas de dégradation, ou à tout le moins peu de dégradation de la tenue du couplage dans le temps. En effet, comparativement à des bandes auto-adhésives dont le revêtement pourrait se dégrader ou s’encrasser avec le temps, un couplage magnétique présente une durée de vie plus importante.

Grâce au corps au moins partiellement élastiquement déformable, une adaptation de la position du premier organe de couplage par rapport à la canne est possible grâce à une déformation du corps.

Aussi, grâce au bras élastiquement déformable ou à des bras élastiquement déformables, la première partie peut présenter des degrés de liberté en translation ou en rotation par rapport à la première partie, permettant de la sorte l’ajustement ponctuel de la position du premier organe de couplage vis-à-vis de la canne.

Ce ou ces bras élastiquement déformables permettent la réalisation du couplage du premier organe au deuxième organe et la mise dans une position d’attente de la canne sans que la canne n’ait à assumer une position précise par rapport au deuxième organe de couplage fixé sur un support, pendant le couplage.

En effet, le bras élastiquement déformable permet à la canne de ne pas avoir à présenter obligatoirement un angle spécifique par rapport au deuxième organe de couplage, la position de la canne pouvant être ajustée pendant le couplage.

Selon un exemple d’application, dans le cas où une canne doit être couplée sur deux supports différents positionnés à des hauteurs différentes par rapport au sol, la position d’attente de la canne peut être ajustée au mieux pour permettre le couplage du premier organe de couplage au deuxième organe de couplage et le maintien de la canne dans une position stable.

Avec sa forme d’embout, le corps est positionné à l’extrémité de la poignée de la canne (cette canne pouvant alors être notamment une béquille). Dans cette position, le corps présente une position optimisée pour pouvoir réaliser le couplage d’une béquille ou d’une canne pourvue d’une poignée à un deuxième organe préalablement fixé à un support externe. Selon une caractéristique avantageuse, le premier organe de couplage présente une face de coopération destinée à être située en vis-à-vis du deuxième organe de couplage, et le corps forme un moyen de positionnement du premier organe de couplage dans une position dans laquelle la face de coopération est sensiblement perpendiculaire à un axe d’extension de la poignée.

De cette manière, le premier organe de couplage n’est pas impacté par la forme de la poignée et notamment si cette poignée présente une extrémité dont la face terminale présente un angle minime ou important avec le corps longitudinal principal de la béquille.

En effet, si la face de coopération était parallèle à la face terminale de la poignée qui présenterait un angle très important, alors le premier organe présenterait un positionnement peu optimisé pour pouvoir être couplé sur un support extérieur, le corps longitudinal principal de la canne pouvant alors faire obstacle à un couplage stable de la canne.

Avantageusement, l’embout se prolonge par un manchon de confort destiné à revêtir la poignée.

Un tel manchon de confort permet d’optimiser l’intégration de l’embout, et ainsi du corps, sur une canne. Ce manchon de confort peut également être conçu pour absorber les chocs.

Dans ce cas, selon une caractéristique préférée, le manchon comprend une protubérance en un matériau élastiquement déformable, la protubérance étant située sur une face supérieure du manchon, à une extrémité du manchon opposée à l’embout.

Cette protubérance permet d’absorber une grande partie des chocs transmis par la poignée d’une canne à l’os pisiforme quand un utilisateur utilise sa canne. Le dispositif permet ainsi de prévenir l’apparition d’un trouble musculo squelettique invalidant.

Préférentiellement, le dispositif comprend une languette de protection s’étendant depuis l’extrémité de la première partie de l’embout opposée au manchon de confort.

Une telle languette permet à l’utilisateur, lorsqu’il utilise la canne, de ne pas se pincer la peau de la main située entre le pouce et l’index, entre la poignée de la canne et le corps du dispositif monté sur la poignée. Selon une variante préférée, le deuxième organe de couplage est monté sur une seconde canne.

De cette façon, deux cannes peuvent être couplées ensemble grâce au premier organe de couplage et au deuxième organe de couplage.

Préférentiellement, le deuxième organe de couplage est une plaque.

Une telle plaque forme un deuxième organe de couplage particulièrement aisé à réaliser et simple à fixer sur un support externe.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisations préférentiels de l’invention, donnés à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels :

- la figure 1 est une représentation schématique en perspective de deux cannes de forme différente positionnées dans une position d’attente grâce à des dispositifs selon l’invention ;

- les figures 2a à 2c illustrent un mode de réalisation du corps du dispositif dans lequel il prend la forme d’un bracelet, et où, respectivement, le bracelet est illustré de face, de côté et de dos ;

- les figures 3a à 3c illustrent un deuxième mode de réalisation du corps dans lequel il prend une forme d’embout, ou respectivement l’embout est représenté selon une vue du dessus, de côté, et de dessous ;

- la figure 4 est une représentation de deux poignées de canne couplées ensemble grâce à un corps portant un premier organe de couplage, ce corps étant monté sur une première poignée, et une deuxième poignée présentant un corps identique et portant dans ce cas le deuxième organe de couplage ;

- la figure 5 illustre un troisième mode de réalisation du corps dans lequel il prend une forme d’embout prolongé par une poignée ergonomique, selon une vue de côté ;

- la figure 6 est une vue en perspective de côté du troisième mode de réalisation du corps ;

- la figure 7 est une vue en perspective du troisième mode de réalisation du corps.

En référence à la figure 1 , le dispositif de maintien selon l’invention permet le maintien d’une canne 1 dans une position d’attente non tenue par un utilisateur. Tel qu’illustrée sur la gauche de la figure, le dispositif de maintien selon l’invention est adapté à une canne 1 de forme classique. Le dispositif de maintien est également adapté à une canne 1 de type béquille comprenant un corps longitudinal principal 10 ainsi qu’une poignée 1 1 , tel que cela est représenté sur la droite de la figure.

Pour permettre la mise dans une position d’attente d’une des cannes 1 , le dispositif comprend :

- un premier organe de couplage 2 destiné à être monté sur la canne 1 ;

- un corps 4 monté sur la canne, ce corps 4 portant le premier organe de couplage 2 ;

- au moins un deuxième organe de couplage 3 (en l’occurrence deux organes de couplage 3 sont représentés sur la figure 1 ), destiné à être fixé sur un support 5 externe au dispositif.

En référence à la figure 1 , le support 5 externe au dispositif est un mur. Les cannes 1 , maintenues dans une position d’attente, reposent également par leurs extrémités inférieures sur un sol 50.

Toujours selon le principe de l’invention, le deuxième organe de couplage 3 est complémentaire du premier organe de couplage 2 pour permettre le maintien de la canne 1 dans sa position d’attente non tenue par un utilisateur.

Selon l’invention et tel que cela sera détaillé par la suite, le premier organe de couplage 2 et le deuxième organe de couplage 3 réalisent un couplage magnétique.

En effet, le premier organe de couplage 2 est un aimant 20.

Selon un autre mode de réalisation non illustré, le deuxième organe de couplage peut également être un aimant.

En l’occurrence, le deuxième organe de couplage est métallique et complémentaire de l’aimant 20.

Tel qu’illustré par la figure 1 , le deuxième organe couplage 3 est une plaque 30.

Cette plaque peut par exemple être en fer ou en acier.

Selon un mode de réalisation non réalisé, le deuxième organe de couplage 3 peut être porté par l’utilisateur de la canne. A cet effet, le support externe au dispositif peut correspondre à un vêtement. Le deuxième organe de couplage est alors fixé au vêtement. L’utilisateur de la canne peut alors coupler transitoirement sa canne sur son vêtement pour la maintenir en position sans qu’elle ne tombe. La canne reste ainsi toujours à portée immédiate de son utilisateur.

Par exemple, le support externe peut correspondre à une plaque qui est fixée à un vêtement en étant cousue dans le vêtement.

Selon un autre exemple, le support externe peut correspondre à une plaque insérée dans une poche du vêtement de telle manière que la plaque est maintenue fixe dans la poche lors de l’utilisation courante du dispositif.

Le corps 4 du dispositif de maintien selon l’invention peut prendre plusieurs formes.

Selon un premier mode de réalisation illustré par les figures 2a à 2c, le corps 4 prend la forme d’un bracelet.

Selon un deuxième mode de réalisation illustré par les figures 3a à 3c, le corps 4 peut prendre la forme d’un embout qui est alors destiné à épouser au moins partiellement l’extrémité d’une poignée 1 1 de la canne 1 , tel qu’illustré plus précisément sur les figure 1 et 4.

En référence aux figures 2a, 2b et 2c, en prenant une forme de bracelet, le corps 4 présente une conception simplifiée.

En effet, le corps 4 présente alors simplement une première partie 40 qui est destinée à être montée sur la canne et également à porter le premier organe de couplage.

Selon ce mode de réalisation, le corps 4 comporte un élément unique 40 muni de moyens de couplage 44.

L’élément unique 40 présente une face de contact 400 destinée à venir en contact avec le corps principal longitudinal d’une canne 1 , et une face de couplage 401 destinée à venir en contact avec le deuxième organe 3.

L’élément unique 40 intègre un logement destiné à accueillir le premier organe de couplage 2, cet organe de couplage 2 étant en l’occurrence un aimant 20.

En référence à la figure 2c l’aimant 20 est inséré dans le logement par l’intermédiaire de l’ouverture 6.

Les moyens de couplage 44 prennent la forme d’un lien 440 s’étendant à partir de l’élément unique, et d’une lumière 441 située sur l’élément unique. Le lien 440 est complémentaire de la lumière 441 pour établir le couplage du corps sur la canne. Ces moyens de couplage forment une boucle destinée à venir enserrer une partie de la canne. Le lien 440 présente une pluralité de dents 442 destinée à venir coopérer avec le pourtour de la lumière 441 . L’insertion progressive du lien dans la lumière resserre la boucle, cette insertion étant progressivement verrouillée par la coopération successive des dents 442 avec le pourtour de la lumière 441 .

Selon le présent mode de réalisation illustré par les figures 2a, 2b et 2c, le corps 4 est au moins partiellement élastiquement déformable de manière à permettre l’insertion de l’aimant 20 dans le logement par l’intermédiaire de l’ouverture 6. Cette ouverture 6 présente des dimensions inférieures à celles de l’aimant 20.

En référence aux figures 3a, 3b et 3c, le corps 4 prend la forme d’un embout et est destiné à épouser au moins partiellement l’extrémité d’une poignée de la canne 1 . Cette coopération de l’embout avec une poignée de canne est représentée sur la figure 4.

Selon ce mode de réalisation, le corps 4 comporte :

- une première partie 41 destinée à être montée sur la canne ;

- une deuxième partie 42 portant le premier organe de couplage.

La première partie 41 présente une forme cylindrique et permet d’épouser la forme de l’extrémité d’une poignée 1 1 de canne 1 .

Cette première partie peut être pourvue d’un joint thermo-rétractable pour être solidarisé durablement à la poignée d’une canne.

La deuxième partie 42 du corps 4 porte le premier organe de couplage 2.

A cet effet, comme pour le premier mode de réalisation illustré par les figures 2a, 2b et 2c, la deuxième partie 42 comporte un logement dans lequel le premier organe de couplage 2 est situé.

Selon le présent mode de réalisation, le premier organe de couplage 2 est un aimant 20.

A cet effet, la deuxième partie 42 présente une ouverture 6 avec des dimensions inférieures à celles de l’aimant 20, nécessitant ainsi l’insertion en force de l’aimant à l’intérieur du logement.

Le corps 4 est au moins partiellement élastiquement déformable. En effet, la première partie 41 est reliée par deux bras 43 élastiquement déformables à la deuxième partie 42.

De la première partie 41 s’étendent deux bras 43 qui permettent de positionner la deuxième partie 42 à l’extrémité de la poignée. Ces bras permettent le positionnement de la deuxième partie sans toutefois que cette deuxième partie ne soit positionnée et orientée par la forme spécifique de l’extrémité de la poignée.

En d’autres termes, les bras sont conçus pour tenir éloignée la deuxième partie de la première partie, et ainsi pour éloigner la deuxième partie de l’extrémité de la poignée.

Les bras 43 élastiquement déformables sont conçus de manière à autoriser et/ou limiter et/ou bloquer certaines translations ou rotations de la deuxième partie 42 par rapport à la première partie 41 du corps 4.

Selon le présent mode de réalisation, les bras 43 prennent chacun la forme d’une bande reliant la première partie 41 à la deuxième partie 42.

En référence à la figure 3a, les deux bras 43 présentent un premier rebord 431 présentant une courbure en arc de cercle et un diamètre D1 .

En référence à la figure 3c, les bras 43 présentent un deuxième rebord 432 avec une courbure arc de cercle et un diamètre D2.

Le diamètre D1 est inférieur au diamètre D2. En conséquence, le rebord 431 du bras 43 qui prend la forme d’une bande présente une longueur inférieure au deuxième rebord 432.

Tel qu’illustré par la figure 3b, ceci a pour conséquence que la deuxième partie 42 présente un angle par rapport à la portion de la première partie 41 d’où s’étendent les bras.

De plus, en référence à la figure 3a, les extrémités des bras 43 (portions des bras qui s’étendent à partir de la première partie 41 et qui se raccordent à la deuxième partie 42) sont essentiellement parallèles à un axe transversal X du corps 4. Cette conception permet au corps 42 de présenter une liberté relative de translation selon l’axe X, cette translation étant illustrée par la flèche T sur la figure 3a.

En référence à la figure 3b, la deuxième partie 42 présente également un degré de rotation permettant de modifier l’angle de la deuxième partie 42 par rapport à la première partie 41 du corps 4, ce degré de rotation étant illustré par la flèche R sur la figure 3b.

Ces différentes libertés de translation et de rotation permettent de faciliter le couplage d’une canne pourvue du corps 4 à un deuxième organe de couplage 3 fixé sur un support 5 externe. En effet, cette conception permet d’ajuster au mieux la position d’attente de la canne pour qu’elle soit dans une position stable. Tel qu’illustré par la figure 4, le premier organe de couplage 2 présente une face de coopération 200 destinée à être située en vis-à-vis du deuxième organe de couplage 3.

Le corps 4 forme ainsi un moyen de positionnement du premier organe de couplage 2 dans une position dans laquelle la face de coopération est sensiblement perpendiculaire à un axe d’extension de la poignée tel que cela est illustré par la figure 4. Ce positionnement facilite la réalisation du couplage.

Toujours en référence à la figure 4, on observe que le corps 4 est couplé à l’extrémité d’une poignée 1 1 de la canne 1 . Ce corps 4 prenant la forme d’un embout se prolonge par un manchon 7 de confort qui permet de revêtir la poignée 1 1 .

Tel qu’illustré par la figure 4, le deuxième organe de couplage 3 est monté sur une seconde canne 1 (seconde canne 1 située à droite de la figure).

Selon le présent mode de réalisation, le deuxième organe de couplage 3 peut également être un aimant et être porté par la poignée 1 1 de la deuxième canne 1 par un corps identique à celui qui porte le premier organe de couplage.

Ce mode de réalisation permet à deux béquilles d’être couplées par leurs poignées et à présenter certains degrés de liberté en translation et en rotation.

Cette liberté de mouvement entre les deux béquilles permet de les positionner contre un mur sans qu’elles ne soient dans une position instable du fait que les extrémités basses des cannes ne sont pas obligatoirement collées l’une à l’autre.

Le mode de réalisation dans lequel le corps 4 prend la forme d’un bracelet (figure 2a, 2b et 2c) n’est pas exclusif du fait que le corps présente un élément unique 40. En effet, dans ce mode de réalisation l’unique élément 40 peut être remplacé par une première partie 41 reliée à une deuxième partie 42 par l’intermédiaire d’un ou de plusieurs bras élastiquement déformables.

A titre indicatif, le matériau utilisé pour réaliser le corps est en silicone.

Plus précisément, il s’agit d’un silicone de grade médical, avec une dureté de l’ordre de 30 shore A.

Ce matériau présente des qualités antiglisse et antichoc particulièrement intéressante pour l’usage du dispositif selon l’invention.

Le troisième mode de réalisation du corps 4 est décrit ci-après en référence aux figures 5 à 7. Le corps 4 prend la forme d’un embout se prolongeant par un manchon 7 de confort qui permet de revêtir la poignée 1 1 . Le corps 4 est dans un matériau élastiquement déformable.

En référence aux figures 5 et 6, le dispositif comprend en outre une languette 410 de protection. La languette 410 s’étend depuis l’extrémité de la première partie de l’embout opposée au manchon 7 de confort.

La languette 410 de protection est destinée à venir en recouvrement de l’extrémité de la poignée de la canne, et éviter un pincement de la main entre le corps 4 et la poignée.

Tel qu’illustré par la figure 5, le manchon 7 présente une protubérance 70. Cette protubérance 70 est située à l’extrémité du manchon opposée à l’embout.

La protubérance 70 est dans un matériau élastiquement déformable, et notamment dans le matériau du corps 4.

Selon les figures 5 à 7, le manchon 7 présente également une face supérieure 700 destinée à être positionnée sur la canne 1 , en recouvrement de la poignée.

Le manchon 7 présente également une échancrure 72 inférieure délimitée par deux ailes 71 . L’échancrure 72 permet d’emboiter le corps 4 sur une poignée de canne, et les deux ailes 71 viennent entourer partiellement la poignée pour améliorer le confort ressenti par l’utilisateur de la canne tout en participant au maintien du corps 4 sur la poignée 1 1 .

L’échancrure 72 et les ailes 71 permettent d’améliorer la préhension de la poignée de la canne.

En effet, une poignée de canne (et plus précisément de béquille) est classiquement en plastique dur. Le manchon 7, qui est dans un matériau élastiquement déformable, rend ainsi la préhension de la poignée plus confortable. De plus, quand l’utilisateur serre le manchon, il verrouille la liaison main-manchon et le manchon sur la poignée, et garanti le maintien en position du corps 4 sur la poignée. Plus précisément, en serrant le manchon 7, les ailes 71 enserrent la poignée et empêchent le corps 4 glisser de sa position sur la poignée ou de tourner autour de la poignée, et ce dans des environnements hygrométriques variés.

Le corps 4 comporte :

- une première partie 41 destinée à être montée sur la canne 1 ;

- une deuxième partie 42 portant le premier organe de couplage. La première partie 41 présente une forme cylindrique et permet d’épouser l’extrémité d’une poignée 1 1 de canne 1 .

La deuxième partie 42 du corps 4 porte le premier organe de couplage 2. La deuxième partie 42 comporte un logement dans lequel le premier organe de couplage 2 prend place.

Selon le présent mode de réalisation, le premier organe de couplage 2 est un aimant 20. La deuxième partie 42 présente une ouverture 6 au travers de laquelle l’aimant doit être inséré en force, jusque dans le logement. Selon d’autres modes de réalisation, l’ouverture peut être située à différentes localisations sur la deuxième partie.

La première partie 41 est reliée par deux bras 43 élastiquement déformables à la deuxième partie 42.

Les deux bras 43 s’étendent de la première partie 41 pour positionner la deuxième partie 42 à l’extrémité de la poignée. Ces bras 43 permettent le positionnement de la deuxième partie sans toutefois que cette deuxième partie ne soit positionnée et orientée par la forme spécifique de l’extrémité de la poignée.

En d’autres termes, les bras 43 sont conçus pour tenir éloignée la deuxième partie de la première partie, et ainsi pour éloigner la deuxième partie de l’extrémité de la poignée.

Les bras 43 élastiquement déformables maintiennent la deuxième partie 42 dans une position prédéterminée écartée (ou éloignée) de la première partie 41 .

Les bras 43 prennent chacun la forme d’une bande reliant la première partie 41 à la deuxième partie 42.

Le dispositif selon l’invention permet ainsi une stabilisation d’une paire de cannes 1 tel que cela est illustré par la figure 4.

En outre, en référence au mode de réalisation illustré par les figures 5 à 7, le manchon 7 de confort améliore la préhension de la poignée d’une canne 1 et le confort ressenti.

Enfin, grâce au matériau du manchon 7 de confort et à sa protubérance 70 qui absorbe une grande partie des chocs transmis par la poignée 1 1 de la canne 1 à l’os pisiforme, le dispositif permet de prévenir au moins partiellement voire de limiter l’apparition d’un trouble musculo squelettique et de pathologies associées invalidantes.