La présente invention concerne un dispositif pour rendre un contenant hermétique, facile à ouvrir, en garantir son inviolabilité et tenir un ustensile en équilibre au-dessus de l'orifice.

Considérons un contenant où l'usage d'un ustensile manuel est utile pour prendre le contenu alimentaire (confitures, sauces...) ou non alimentaire (peintures, solvants....) et, où il convient, entre deux utilisations rapprochées, d'entreposer cet ustensile de sorte que les mains de l'utilisateur ne soient pas souillées par le contenu et que l'ustensile ne tombe pas ou ne pose pas dans le contenant ou sur son support et tout cela sans perdre de produit.

Dans le cas où l'on poserait les deux extrémités de l'ustensile sur les rebords du contenant ceux-ci dépassent de part et d'autre de l'orifice. Cette situation a pour conséquence, lorsque cet équilibre est réalisé, ce qui n'est pas toujours le cas, de faire dégouliner du contenu le long du contenant et sur son support par l'extrémité de l'ustensile ayant été en contact avec le contenu.

En l'absence d'équilibre, pour cause d'incompatibilité entre le diamètre du contenant et les caractéristiques. physiques et-géométriques de l'ustensile. utilise, deux cas de figure sont à prendre en considération : 1. le manche est plus lourd que la partie active qui prend le contenu, l'ustensile tombe sur le support et le souille... et du contenu est perdu.

2. la partie active qui prend le contenu est plus lourde que le manche, l'ustensile tombe dans le contenant et lorsque l'un reprend l'ustensile la main est souillée-par le contenu resté sur le manche.

Pour remédier à cela, une solution existante consiste à utiliser une cuiller dont le manche muni d'un crochet s'accroche sur le rebord supérieur du contenant, à l'extérieur ou à l'intérieur de celui-ci, assurant ainsi à la cuiller une stabilité verticale de haut en bas, le long du contenant.

Cette solution, compte tenu de l'étendue de hauteurs de contenants disponibles sur le marché, oblige l'usager à disposer d'un ensemble de modèles de tailles differentes. Et : si la cuiller est suspendue à l'intérieur du contenant elle va plonger dans le contenu et, selon la hauteur de remplissage, souiller le manche et les mains de l'utilisateur lors de sa reprise en mains. si la cuiller est suspendue à l'extérieur du contenant, le contenu resté sur la partie active va couler le long du contenant le souiller ainsi que son support ou si la hauteur du contenant est inférieure à celle de la cuiller, celle-ci va poser sur le support et le souiller également.

Une autre solution existante consiste à utiliser une cuiller dont le manche est coude en son milieu. Le coude se pose alors sur le bord du contenant et ainsi la cuiller reste en équilibre au-dessus de l'orifice du contenant et ne tombe pas dans le pot ni sur son support.

Mais, vu les variations de diamètres d'ouverture et d'épaisseurs des matériaux des différents modèles de contenants, une gamme complète de cuillers ou autres ustensiles de ce type est nécessaire.

Une solution proposée par le document DE 35 04 478 A (KRAEMER) décrit un nouveau verre (à miel ou à confiture) avec à l'intérieur, en dessous du pas de vis, une épaisseur supplémentaire de verre qui recevra la cuiller à miel. Solution complètement différente de la présente invention qui consiste en un dispositif rapporté et inséré entre le corps des contenants existants et leur couvercle.

Ce document mentionne aussi, comme ultime possibilité : que les verres à miel traditionnels déjà existants sur le marché peuvent recevoir dans la partie supérieure un rebord pour cuiller.

Mais, vu son positionnement (visible sur le dessin) en partie basse du col, sous le pas de vis, ce rebord interdit physiquement tout équilibre de la cuiller par-dessous (pas de force d'opposition) avec pour conséquence inéluctable la chute de la cuiller dans le contenant. Les positions décrites et représentées de la cuiller partie creuse vers le haut ou vers le bas sont toujours, à l'évidence, une pose sur le rebord et non sous le rebord. Cette position par-dessous n'étant d'ailleurs pas décrite, ni représentée, comme c'est le cas pour notre invention.

De plus, ce rebord ne permet pas la fermeture du pot ni son étanchéité avec son couvercle, ne permet pas d'y adapter un opercule ni système d'ouverture facile faisant office de garantie d'inviolabilité du contenant.

Le dispositif, selon l'invention, permet de remédier aux inconvénients liés aux solutions existantes qui ne font pas l'unanimité de la part de leurs utilisateurs.

Ces inconvénients étant encore plus sensibles lorsque plusieurs utilisateurs interviennent sur le mme contenant.

De plus, le dispositif selon l'invention, ne concerne pas seulement une cuiller mais toutes sortes d'ustensiles et ne concerne pas seulement des verres à miel ou à confiture mais tous les contenants quels que soient leurs formes, les matériaux utilisés, leurs contenus, et de plus il n'a pas seulement la fonctionnalité de tenir l'ustensile, mais en combinaison, il propose de nombreuses autres fonctionnalités impossibles à mettre en oeuvre avec les solutions existantes.

Le dispositif selon l'invention permet de maintenir dans tous les cas un ustensile tel que : cuiller, fourchette, couteau, pinceau... au-dessus de l'orifice de forme ronde, carrée, ovale, hexagonale, octogonale ou fantaisie dun contenant. Le dispositif est une collerette (2) élaborée dans un matériau souple et insérée entre le corps du contenant (1) et son couvercle (10) qui comporte un épaulement mince (3) venant prendre appui sur le rebord supérieur du col du contenant (1) avec à l'intérieur une couronne (4). La partie haute de la collerette (2) dun diamètre ou périmètre, selon la forme de la collerette adaptée à la forme du col du contenant, légèrement supérieur au diamètre ou périmètre du col du contenant exerçant une pression sur tout le pourtour de sa paroi (14). Le niveau de la couronne (4) est légèrement plus bas que celui de l'épaulement (3), de telle sorte que selon le point d'équilibre l'ustensile se place soit au-dessus soit en dessous de cette couronne (4).

Le maintien de l'ustensile est obtenu lorsque la résultante des trois forces suivantes est égale à zéro : son poids la réaction de l'épaulement sur le manche . la réaction de la couronne sur la partie qui prend le produit.

En fonction des dimensions des ustensiles, de leur design, des matériaux qui les composent, du poids de contenu dans la partie qui prend, la réaction de la couronne (4) sur la partie active de l'ustensile, peut changer de signe.

Ainsi, en position d'équilibre, l'appui de la partie active de l'ustensile pourra se faire soit au-dessus, soit en dessous de cette couronne (4).

La couronne (4) circulaire comportant des évidements (5) laisse passer les parties saillantes (8) d'un opercule (6) à couronne (7) circulaire. Un bouton de commande (9) permettant alors par rotation un serrage relatif des deux couronnes.

Une variante de l'opercule (6) consiste à le pré-découper dans la masse de la couronne (4) et à le détacher par simple pression.

Un opercule simplement posé ou collé sur la couronne (4) n'est pas non plus à écarter.

La collerette (2) selon sa description ci-dessus assure aussi, simultanément et de fait, la fonction de joint à double étanchéité du contenant (1) : par le dessus avec son épaulement mince (3) et le couvercle (10) fermé du contenant (1) et latéralement entre sa partie haute et le pourtour de la paroi intérieure du col du contenant (1).

La collerette (2), quand elle est accrochée ou fixée au couvercle (10) par des tenons (11), peut tre posée simultanément avec le couvercle (10) à la fermeture du contenant (1). Les tenons (11) sont alors brisés ou plies par pression, lors de la pose

légèrement en force de la collerette (2) sur le rebord supérieur du contenant (1). Cette opération désolidarisant ainsi le couvercle (10) de la collerette (2) qui restera donc bloquée en place dans le col du contenant lors de l'ouverture du couvercle.

Un filin (13), noyé perpendiculairement sur toute la largeur de l'épaulement (3) de la collerette (2) sortant du contenant (1) entre les filets (17 et 18) du pas de vis, pour ne pas gner la fermeture du couvercle (10), et courant à l'extérieur le long de la paroi (14) sur une distance suffisante pour tre enroulé autour d'un doigt, permet par simple tirage d'ouvrir une micro fissure (15) dans l'épaulement (3). Cette micro fissure (15) créant ainsi un appel d'air extérieur qui facilite la manipulation du couvercle (10) du contenant (1) qui s'ouvre alors facilement lors de sa mise en service.

L'étiquette (16) du produit et/ou une bande de papier, collées éventuellement à la fois sur le couvercle (10) et sur la paroi (14) du contenant (1), couvrant le filin (13) et étant obligatoirement détériorées lors de l'opération de tirage ou lors de la manipulation du couvercle (10) garantissent à l'utilisateur l'état d'inviolabilité du contenant (1).

La collerette de forme conique (12) permet de l'empiler et d'obtenir ainsi un gain de volume de stockage et de transport et d'en faciliter sa manutention.

Dans sa version la plus simple et la plus courante la collerette (2) est ronde et sa couronne (4) circulaire, mais la collerette peut prendre la tonne carrée, ovale, hexagonale, octogonale ou fantaisie du col du contenant et la couronne (4) largement évidée (5) peut représenter des formes différentes et un design répondant à un besoin particulier : fleurs, fruits, coeur et autres.

Les dessins annexés illustrent l'invention : . la FIG. l représente, en section, le dispositif de l'invention positionné sur un contenant. la FIG. 2 représente la vue, de dessous, du dispositif. la FIG. 3 représente, en section, le dispositif de l'invention muni, avant usage, d'un opercule mobile. la FIG. 4 illustre les deux variantes de la position d'équilibre d'un ustensile. la FIG. 5 représente, par-dessous, la collerette incluse dans le couvercle. la FIG. 6 représente, en éclaté, la collerette avant son inclusion dans le couvercle. la FIG. 7 représente le système d'ouverture facile avant utilisation. la FIG. 8 représente le système d'ouverture facile après utilisation.

La FIG. 9 représente le système de garantie de non-ouverture du contenant.

Le dispositif, selon l'invention, est particulièrement destiné :

1. aux contenus alimentaires ou non alimentaires qui requièrent l'usage d'un ustensile et doivent, tout en évitant de perdre du contenu, préserver le parfait état de propreté : w de l'ustensile. de l'extérieur du contenant. du support sur lequel repose le contenant. des mains de l'utilisateur.

2. aux contenants qui doivent garantir un parfait état de conservation et d'hygiène : par la double étanchéité de la collerette et de son épaulement. Cette étanchéité étant mme triplée quand le couvercle, comme c'est le cas pour certains bocaux de confiture ou autres produits, est équipé d'un joint qui reste en place.

Etats de conservation et d'hygiène pouvant encore tre renforcés par l'opercule posé, prédécoupé ou mobile. L'opercule mobile pouvant mme se substituer au couvercle d'origine lorsque celui-ci n'est pas réutilisable après ouverture.

Sans oublier que la collerette montée dans le couvercle peut aussi remplacer les joints traditionnels. Cette solution permettant une moins value, par suppression du joint existant, et l'économie d'un poste de travail, spécifique à la pose de la collerette, dans le processus industriel.

La collerette, conçue pour conserver et renforcer le moyen de fermeture à vis traditionnel, s'adapte aussi à d'autres types de fermetures (à levier...) 3. aux contenants difficiles à ouvrir et pour lesquels un appel d'air facilite l'ouverture.

4. aux industriels qui souhaitent utiliser un outil marketing dans leur conditionnement et utilisent l'espace disponible entre l'opercule et le couvercle pour y déposer un petit cadeau publicitaire (bon, objet) ou pour toute autre action de communication.

Le dispositif est utilisable en première monte par : 1. les fabricants de couvercle et de contenants, 2. les fabricants de produits alimentaires ou non alimentaires, 3, les particuliers en guise de rondelles ménagères, comme celles de nos grand'mères, pour tous types de contenants et pour toutes sortes de contenus. t en deuxième monte lors de réutilisations, à titre privé, pour un ou des usages identiques ou détournés.

Les matériaux utilisés pour la fabrication de la collerette tels que : matières plastiques, caoutchouc, bois, métaux... devant impérativement répondre aux règles et prescriptions en vigueur et en rapport avec la nature du contenu alimentaire ou non.