D'EMPREINTES DENTAIRES

DOMAINE DE L'INVENTION

L'invention appartient au domaine des empreintes dentaires, et plus précisément à celui des dispositifs aptes à faciliter la coulée de plâtre à l'intérieur de celles-ci en vue de réaliser une reproduction positive desdites empreintes. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE

Le recours à la réalisation d'empreintes dentaires, et corollairement de leur reproduction positive est largement répandu et ce, depuis de nombreuses années. De telles reproductions positives ont vocation à permettre aux praticiens, qu'il s'agisse de dentistes ou d'orthodontistes, de favoriser la réalisation de couronnes, d'implants, ou de tout traitement orthodontique préalablement à la mise en place de tels systèmes au sein des mâchoires inférieure et/ou supérieure d'un patient.

Traditionnellement, le praticien effectue un moulage de l'arcade dentaire considérée du patient, notamment en silicone, constituant ainsi un négatif de ladite arcade, puis soit lui-même, soit un prothésiste dentaire réalise la reproduction en positif de ladite arcade à base de plâtre.

Actuellement, la coulée du plâtre s'effectue à la main et s'avère chronophage, d'une part pour la réalisation du mélange de plâtre proprement dit, et d'autre part, pour le nettoyage des éléments nécessaires pour la réalisation d'un tel mélange.

Le principe d'une quantité de plâtre pré-dosée existe déjà. L'invention propose de franchir une étape supplémentaire en proposant des organes de réalisation du plâtre jetables et adaptables de manière réversible sur un dispositif de réalisation de reproductions positives d'empreintes dentaires. EXPOSE DE L'INVENTION

Ainsi, l'invention vise un dispositif pour la réalisation de reproductions positives d'empreintes dentaires comprenant un châssis sur lequel est susceptible de venir s'adapter un ensemble malaxeur, apte à réaliser le plâtre liquide pour la reproduction positive de l'empreinte à réaliser,

Selon l'invention : l'ensemble malaxeur comprend un réservoir, ouvert à ses deux extrémités, destiné à recevoir une dose de plâtre pulvérulent, et un agitateur apte à être reçu dans le réservoir et à réaliser, après adjonction d'une dose d'eau, le plâtre sous forme liquide en coopération avec le réservoir, ledit agitateur étant configuré pour obturer l'ouverture inférieure du réservoir, notamment lors de l'agitation, l'ensemble malaxeur est reçu de manière réversible au sein du châssis afin de coupler l'agitateur à un moteur dont est muni le châssis et ainsi, assurer la rotation dudit agitateur,

le châssis comporte un organe apte à déplacer l'agitateur par rapport au réservoir, afin de libérer l'ouverture inférieure dudit réservoir et permettre l'écoulement par gravité du plâtre obtenu alors sous forme liquide.

En d'autres termes, l'invention consiste à prévoir un ensemble malaxeur susceptible de s'adapter réversiblement sur une structure comportant un moteur rotatif, ledit malaxeur, constitué du réservoir et de l'agitateur, étant jetable après utilisation. Ce faisant, on génère un gain de temps considérable pour le praticien et le prothésiste, le plâtre étant pré dosé.

Avantageusement, le réservoir muni de sa dose de plâtre est operculé, typiquement au moyen d'un disque adhésif. L'eau est introduite dans le réservoir par tout moyen avant mise en place du malaxeur sur le châssis.

Alternativement, le dispositif comprend un réservoir d'eau associé à une pompe, délivrant la quantité d'eau nécessaire dans le réservoir muni de sa dose de plâtre lorsque le malaxeur est en en place sur le châssis. Par ailleurs, et afin d'optimiser la qualité du plâtre liquide et notamment d'éviter la formation de microbulles d'air lors du malaxage, le réservoir est mis sous vide au moyen d'une pompe à vide intégrée dans le dispositif de l'invention. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif comporte également un support porte-empreinte, monté sur vibreur. Ledit support porte-empreinte est associé à un fermoir, de forme complémentaire, avantageusement mû en translation horizontale au moyen d'un vérin, et destiné à maintenir l'empreinte sur ledit support. Ce support porte-empreinte reçoit une empreinte, ainsi qu'un manchon élastique, apte à entourer le support ainsi que l'empreinte, et à définir un volume au-dessus de l'empreinte, destiné à recevoir le plâtre liquide afin de réaliser une reproduction positive de ladite empreinte. Ce manchon est par exemple réalisé en mousse polyuréthane venant épouser la forme extérieure du porte-empreinte, et un fermoir, également équipé d'une forme en mousse polyuréthane venant épouser la forme arrière du porte-empreinte, ledit fermoir étant afin de venir fermer la coque en mousse polyuréthane et d'assurer l'étanchéité autour du porte-empreinte.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le châssis comporte une zone de réception de l'ensemble malaxeur, constituée d'une fente partielle, apte à recevoir le rebord en saillie émergeant de l'extrémité supérieure du réservoir, et maintenu en place au sein de ladite fente par rotation quart de tour.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comporte un organe apte à déplacer l'agitateur sensiblement verticalement, afin de libérer l'extrémité inférieure du réservoir après malaxage et permettre l'écoulement du plâtre liquide par simple gravité dans l'empreinte positionnée sur le support porte-empreinte sous-jacent.

Cet organe est constitué d'une fourche venant prendre place de part à d'autre de l'axe de l'agitateur sous l'action d'un vérin ou système équivalent à débattement horizontal, actionné par un vérin ou système équivalent, ladite fourche étant ensuite soulevée au moyen d'un vérin ou système équivalent afin d'induire le déplacement de l'axe du malaxeur et donc du malaxeur lui-même.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend un charriot mobile en translation verticale sous l'effet d'un vérin ou système équivalent, apte à assurer la montée et la descente de l'ensemble constitué par le moteur et l'organe de réception de l'ensemble malaxeur, ledit charriot mobile étant monté sur une glissière afin d'assurer la translation verticale de l'ensemble malaxeur au niveau du porte-empreinte.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent, ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées. Les figures la et lb représentent schématiquement le dispositif de l'invention, avec respectivement le système d'agitation en position haute et en position basse.

Les figures 2a, 2b et 2c illustrent schématiquement l'ensemble malaxeur, respectivement assemblé, le réservoir seul et l'agitateur seul.

Les figures 3a à 3f illustrent schématiquement en vue de dessus le support porte- empreinte et son manchon..

Les figures 4a et 4b illustrent schématiquement la coopération de l'ensemble malaxeur avec le support associé au châssis.

Les figures 5a, 5b et 5c illustrent le principe de fonctionnement de l'organe apte à déplacer l'agitateur, en l'espèce, verticalement.

Les figures 6a et 6b illustrent schématiquement le moyeu permettant la fixation de l'agitateur à l'arbre moteur.

Les figures 7a et 7b illustrent schématiquement, respectivement vue de dessus et en section transversale une plaque du dispositif au niveau de laquelle vient se solidariser réversiblement l'ensemble malaxeur, et au niveau de laquelle aboutissent la source de vide et l'amenée d'eau.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

On a donc représenté en relation avec les figures la et lb le dispositif conforme à l'invention. Fondamentalement, celui-ci se compose d'un châssis sur lequel est solidarisée une glissière (2), le long de laquelle est susceptible de se déplacer verticalement un charriot (3), plus particulièrement destiné à servir de support aux différents éléments nécessaires à la réalisation d'un plâtre sous forme liquide en vue de permettre le moulage du plâtre dans une empreinte. Dans les faits, ce charriot (3) est soumis à l'action d'un vérin (6), hydraulique ou pneumatique, pour permettre ce mouvement de montée et de descente. A l'aplomb du charriot (3), a été représenté avec la référence (7) l'emplacement de réception du porte-empreinte monté sur un vibreur (non représenté), lui-même monté sur des ressorts (8) ayant vocation à amortir les vibrations générées par le vibreur, afin d'éviter que celles-ci soient transmises à l'ensemble du dispositif. Le vibreur assure, de manière connue, la bonne répartition du plâtre dans l'empreinte silicone portée par le porte-empreinte, et en outre, induit la remontée des éventuelles microbulles ou bulles d'air présentes dans le plâtre liquide à la surface pour ainsi disposer d'une reproduction positive de meilleure qualité.. Le charriot (3) et ses différents constituants vont être décrits plus en détail ci-après.

Tout d'abord et en relation avec les figures 2a, 2b et 2c a été représenté l'ensemble malaxeur destiné, à partir d'une dose de plâtre pulvérulent et après adjonction d'une dose adaptée d'eau, à réaliser le plâtre liquide destiné à être coulé dans le porte- empreinte.

Plus spécifiquement, cet ensemble malaxeur (10) comporte un réservoir (11), ouvert à ses deux extrémités, respectivement supérieure (13) et inférieure (15), ladite extrémité inférieure (15) se prolongeant par une canalisation (14). En outre, le réservoir (11) présente, au voisinage de son extrémité inférieure (15), une forme tronconique.

Son extrémité supérieure (13) est en outre bordée par une saillie annulaire ou rebord périphérique (12), destinée, ainsi qu'indiqué ultérieurement, à permettre sa fixation réversible sur un organe (35) décrit en relation avec la figure 4.

Par ailleurs, l'ensemble malaxeur (10) comporte un agitateur (17) pourvu d'un organe d'agitation proprement dit (19), de forme correspondant à celle de la forme interne du réservoir (11), et muni d'un axe de rotation (18), comportant deux gorges supérieures (20), aptes à recevoir chacune un joint torique aux fins d'étanchéité du malaxeur, d'une part, pendant le transport et le stockage, et d'autre part, lors la mise sous vide du malaxeur en phase de réalisation du plâtre liquide. Ces gorges sont elles-mêmes surmontées d'une saillie supérieure (21), dont la fonction sera décrite également ultérieurement. En outre, l'extrémité inférieure de l'axe (18) est pourvue d'une gorge (23), apte à recevoir un joint torique, là encore aux fins d'étanchéité. Par ailleurs, le réservoir (1 1) est obturé au repos, au niveau de son extrémité inférieure (15) par l'axe d'agitation (18) et plus précisément par l'extrémité (19) dudit axe, et au niveau de son extrémité supérieure (13) par un opercule. Cet opercule est constitué d'un disque, par exemple en papier, adhésivé sur le rebord périphérique (12) du réservoir(l 1), dont le diamètre externe correspond sensiblement à la largeur séparant les deux méplats (22) (Cf. ci-dessous), et présentant un orifice central correspondant au diamètre externe de l'axe d'agitation (18) de l'agitateur (17). Cet opercule est positionné sur le réservoir (11) après mise en place d'une pré dose de plâtre dans ce dernier.

L'ensemble (10) est avantageusement réalisé en matière plastique puisqu'aussi bien, il a vocation à être à usage unique. L'usage de la matière plastique permet donc de réduire signifïcativement les coûts correspondants. Typiquement, ce plastique est constitué de polypropylène ou d'ABS (acrylonitrile butadiène styrène), ou tout autre matériau adapté.

On a mieux représenté en relation avec les figures 4a et 4b la solidarisation réversible de l'ensemble malaxeur (10) sur l'organe (35) solidaire du charriot (3). Plus spécifiquement, cet organe (35), en l'espèce une plaque, par exemple métallique, est pourvu d'une rainure partielle (36) orientée dans un plan sensiblement horizontal, apte à recevoir le rebord périphérique (12) du réservoir (11). Dans les faits, ce rebord périphérique (12) n'est pas circulaire mais est tronqué selon deux positions diamétralement opposées, afin de former des méplats (22). De fait, le diamètre interne de la rainure (36) correspond, au jeu près, au diamètre du rebord (12), et les zones tronquées de ladite rainure (36) permettent l'introduction du rebord (12) au niveau des méplats (22).

L'introduction du rebord périphérique (12) du réservoir (11) dans la rainure (36) s'effectue donc en orientant les méplats (22) parallèlement à la médiane joignant les deux troncatures de la rainure (36). Puis, une rotation quart de tour du réservoir engendre le coincement dudit rebord au sein de cette rainure. On conçoit donc le caractère réversible de la fixation de l'organe malaxeur (10) sur le dispositif de l'invention. Avantageusement, un joint torique (37), ménagé dans l'organe (35) sensiblement à l'aplomb de la rainure (36) assure l'étanchéité entre ledit organe (35) et le réservoir (11) afin, le cas échéant, de pouvoir placer ledit réservoir (11) sous vide lors de l'opération de malaxage. A cet effet, le dispositif peut comprendre une pompe à vide (53) associée à une canalisation (54) aboutissant en (55) au niveau de la plaque (35). Cette mise sous vide ou sous atmosphère à pression réduite favorise l'élimination des bulles d'air lors du malaxage du plâtre. A cet effet, les canaux de connexion (55) au niveau desquelles débouchent la ou les canalisations (54) se prolongent par des canaux (56) à extrémité biseautée, orientée vers le bas, afin de perforer l'opercule dont est muni l'extrémité supérieure (13) du réservoir (11) (voir figures 7a, 7b).

Par ailleurs, l'organe (35) comporte également un orifice traversant (38), faisant fonction d'alésage, afin de permettre le passage de l'extrémité supérieure de l'axe de rotation (18) de l'agitateur (17).

Selon l'invention et en position de mélange, l'agitateur (17) obture l'ouverture inférieure (15) du réservoir (11) (voir figures 5a et 5b). A cet effet, l'extrémité inférieure de l'agitateur (17) est pourvue d'un joint torique (22). Avant cette opération de malaxage, de l'eau est introduite dans le réservoir (1 1), selon une quantité prédéterminée. Il peut s'agir d'une quantité d'eau pré-dosée, en rapport avec la quantité pré-dosée de plâtre à l'intérieur du réservoir. Cette introduction est par exemple réalisée à l'aide d'une seringue, dont l'aiguille traverse l'opercule. Alternativement, l'eau est introduite à l'aide d'une pompe (51), prélevant l'eau stockée dans un réservoir (50), remplissable à tempérament.

La pompe (51) achemine l'eau par une canalisation (52), aboutissant à la plaque (35) au niveau d'un canal de connexion (57), dont l'extrémité biseautée (58) est orientée vers le bas. Cette extrémité biseautée est ainsi apte à percer l'opercule positionné sur le réservoir.

La pompe à vide (53) et la pompe (51) sont alimentées électriquement (de manière non représentée), et sont stockées dans le châssis (1) du dispositif de l'invention. Le réservoir d'eau (50) est également positionné au sein du châssis. Après malaxage, l'agitateur (17) est soumis à un mouvement ascendant au moyen du dispositif décrit en relation avec les figures 5a à 5c, alors même que le réservoir est maintenu en position au sein de l'organe (35). Cet organe de levage est constitué d'une fourche (42) venant se positionner de part et d'autre de l'axe (18) de l'agitateur (17) en dessous de la saillie supérieure (21).

En position de malaxage (figure 5a) et comme déjà dit, l'agitateur (17) obture le réservoir. Puis, la fourche (42) est poussée sensiblement horizontalement par la tige (41) d'un vérin (40) solidarisé à l'organe (35) (figure 5b) jusqu'à venir se positionner de part et d'autre de l'axe (19) en dessous de la saille (21).

Ladite fourche étant ainsi en place, elle subit une progression ascendante sous l'effet d'un second vérin (43). engendrant la remontée de la fourche et corollairement la montée de l'axe (18) par coopération de la fourche avec la saillie (21) de l'agitateur (17). Ce faisant, l'ouverture inférieure (15) du réservoir (11) est libérée (figure 5c). Le plâtre alors sous forme liquide peut s'écouler par simple gravité par la canalisation (14) en direction du porte-empreinte.

Afin de permettre le débattement effectif de l'agitateur (17) hors du réservoir (11), tout en assurant la rotation effective dudit agitateur, on a représenté en relation avec les figures 6a et 6b le moyeu de liaison à l'arbre-moteur (4). Ce moyeu (45) est pourvu d'un alésage (46) au sein duquel est susceptible de venir s'insérer l'extrémité supérieure de l'axe (18) dudit agitateur. Cet alésage (46) comporte en outre un ressort (47) apte à venir se comprimer sous l'effet de la remontée de l'agitateur (17) avec l'organe décrit en relation avec les figures 5a à 5c, tout en assurant sa rotation. Le moyeu (45) est lui-même solidarisé à l'arbre moteur du moteur (4), solidarisé au charriot (3).

On a enfin représenté en relation avec les figures 3 a à 3f le dispositif porte-empreinte destiné à être reçu au niveau de la référence (7). Celui-ci comporte un support (30) de porte-empreinte, de dimensions appropriées par rapport à l'empreinte à recevoir, typiquement en forme de demi-lune. Ce support (30) est destiné à coopérer avec un manchon (33), élastique, typiquement réalisé en mousse de polyuréthanne. Ce manchon (33) est destiné à épouser la forme extérieure de l'empreinte silicone (32), et à définir au-dessus de cette empreinte un volume apte à recevoir le plâtre liquide provenant de la canalisation (14) de l'ensemble malaxeur (10). L'élasticité du manchon est sélectionnée pour ne pas engendrer de déformation de l'empreinte, tout en assurant l'étanchéité afin de ne pas voir la coulée de plâtre fuir.

Par ailleurs, le support (30) est destiné à coopérer avec un fermoir d'empreinte (31) venant épouser la forme avant du porte-empreinte. Le fermoir (31) est mû en translation au moyen d'un vérin pour maintenir l'empreinte dans le porte-empreinte.

L'ensemble ainsi décrit est avantageusement géré par un automate programmable, commandant les différents éléments qu'il comprend, et notamment les vérins, le moteur assurant la rotation de l'agitateur, le vibreur, la pompe à vide, et le cas échéant, la pompe assurant l'alimentation du réservoir en eau.

On conçoit tout l'intérêt du dispositif de l'invention de par le caractère tout à fait pratique de son utilisation faisant appel à un ensemble mélangeur jetable et donc à usage unique. Celui-ci comportant une dose de plâtre pulvérulent, il suffit de le fixer réversiblement sur l'organe (35) pour assurer la préparation du plâtre liquide nécessaire pour la réalisation de l'empreinte proprement dite. Une fois celui-ci réalisé, on procède à la descente de l'ensemble (3) au moyen du vérin (6) pour aboutir au niveau du porte-empreinte.