L'invention concerne un dispositif de marquage d'un article en vue de son identification. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif de protection contre le vol, notamment le vol à l'étalage, d'un article.

Pour lutter efficacement contre le vol à l'étalage et plus particulièrement contre le vol de certains produits comme les produits textiles (chemises, pulls, sous-vêtements, pantalons, lingerie, cravates, chaussettes, t-shirts, robes, manteaux, chapeaux, chaussures, polos, jupes entre autres), les commerçants utilisent de façon connue des badges antivol (également appelés bips, macarons ou «EAS tags» en terminologie anglo-saxonne). Ces badges antivol déclenchent un portique antivol ou un système de surveillance de type RFID disposé aux points d'accès (entrées/sorties) d'un point de vente tel qu'un magasin de type super ou hyper, une boutique, un magasin spécialisé, un duty- free, un grand-magasin, un musée, un vidéo club, une pharmacie, ainsi que de tout autre magasin ou entité qui vend ou expose des articles en libre service qui sont susceptibles d'être volés ou soustraits sans autorisation. Ces badges sont généralement formés de deux parties :

- un corps qui contient un système de verrouillage et un organe actif ou passif qui déclenche les antennes ou portiques de détection communément installés aux points d'accès des magasins,

- un clou qui traverse l'article à protéger (par exemple le tissu d'un vêtement) ou bien le carton ou le plastique des blisters.

Quelques sociétés proposent d'imprimer sur le corps ou sur le clou du badge un logo ou une inscription particulière. Généralement, cette impression est réalisée par tampographie. La tampographie est un procédé de gravure en creux utilisant une plaque d'acier plate gravée à l'acide, appelée le cliché, et qui est remplie d'encre. Un tampon élastique et lisse en caoutchouc siliconé non- absorbant est ensuite utilisé pour recueillir une couche d'encre du cliché et la transférer sur le substrat à imprimer. Ce procédé, très répandu dans l'industrie, ne permet pas de réaliser des impressions de qualité photographique ou des impressions qui font appel à de multiples couleurs se mélangeant les unes aux autres et se chevauchant. Il se limite généralement à des formes non complexes à une ou deux couleurs (un logo, une marque, un nom de société), même si, en principe, une machine de tampographie peut imprimer cinq couleurs ou plus.

Cette méthode réalise des impressions qui résistent à l'usure mécanique mais s'avère toutefois assez coûteuse.

D'autres méthodes d'impression, telles que la sérigraphie, permettent d'effectuer des impressions très complexes comme des photocopies, des images multicolores, etc., mais ne peuvent réaliser des impressions sur des supports rigides et épais comme les badges antivol, que ce soit sur le clou ou sur le corps du badge.

Les utilisateurs de badges antivol qui ont été pré-imprimés par tampographie ou par un procédé similaire imprimant une image mono ou multicolore sur le corps ou sur le clou du badge antivol sont confrontés à un autre problème : ces utilisateurs ont pu constater une détérioration rapide de l'image pré-imprimée car les badges antivol sont recyclés de nombreuses fois dans les magasins en raison de leur durée de vie (5 à 10 ans) et sont, de ce fait, soumis à une manipulation fréquente qui occasionne de l'usure. En effet, les badges sont au contact du mécanisme de déverrouillage installé en caisse et ils sont ensuite soumis à divers frottements mécaniques au contact les uns des autres dans les bacs où ils sont collectés avant d'être réinstallés sur d'autres articles commerciaux. L'invention vise à remédier à au moins un des inconvénients précités en proposant un dispositif de marquage d'un article, en vue de son identification, comprenant : une pointe destinée à traverser l'article à marquer ou un emballage contenant cet article, - une tête ayant deux faces opposées, la pointe s'étendant à partir d'une première des deux faces, caractérisé en ce que la tête présente du côté de la deuxième face opposée une zone imprimée qui est protégée par un capot de protection transparent

La zone imprimée est ainsi protégée mécaniquement (usure, salissures, poussière, projections de liquides, humidité...) par la présence du capot en vis-à-vis de la deuxième face de la tête qui, de par son caractère transparent, permet de visualiser les inscriptions imprimées.

Dans la mesure où la zone imprimée est protégée, notamment contre l'usure, la matière de la zone d'impression peut être choisie pour se prêter de façon particulièrement satisfaisante aux procédés d'impression qui fournissent des impressions variées, complexes, faisant appel à de nombreuses couleurs et de grande qualité.

Il n'est donc plus nécessaire de se limiter uniquement aux techniques d'impression dont les impressions sont résistantes à l'usure, du type tampographie.

Toutefois, prévoir que la deuxième face de la tête est directement imprimée par tampographie et que la zone ainsi imprimée est protégée par le capot en vis-à-vis permet de prolonger de façon considérable la durée de vie des inscriptions (texte, dessins,....) figurant dans la zone d'impression. Selon une variante de réalisation, la face intérieure du capot qui est orientée en vis-à-vis de la deuxième face de la tête porte la ou les zones imprimées. Ainsi, les inscriptions sont imprimées à l'envers sur cette face de façon à ce qu'elles soient visibles de l'extérieur du capot lorsque l'on regarde à travers sa face extérieure. On notera que le dispositif brièvement exposé ci-dessus est particulièrement adapté à protéger un ou plusieurs articles contre le vol.

Il peut toutefois servir de façon plus générale à marquer des articles qui ne sont pas nécessairement à vendre.

Selon une caractéristique, la tête comporte au moins un élément porteur de la zone imprimée et qui est agencé vis-à-vis du capot de protection.

Ainsi, le ou les éléments porteurs de la ou des zones imprimées sont interposés entre la deuxième face de la tête et le capot transparent. Les inscriptions présentes dans la ou les zones imprimées sont donc visibles de l'extérieur et protégées contre les agressions extérieures, ce qui augmente leur durée de vie.

Selon un mode de réalisation, un seul élément imprimé est interposé entre la deuxième face de la tête et le capot, cet élément ayant par exemple des dimensions similaires à celles du capot.

Toutefois, plusieurs éléments imprimés de dimensions réduites peuvent alternativement être agencés en lieu et place d'un seul élément et, par exemple, dans un même plan. Selon une caractéristique la tête présente un logement du côté de sa deuxième face, ledit au moins un élément porteur de la zone imprimée étant positionné dans le logement.

Ce logement dont les dimensions sont adaptées à celles de l'élément imprimé ou de l'ensemble des éléments imprimés permet de l'accueillir ou de les accueillir et de le ou les maintenir en position fixe avant de placer le capot par-dessus.

Selon une caractéristique ledit au moins un élément porteur de la zone imprimée a la forme d'un jeton.

Une telle forme est particulièrement simple à manipuler. Selon une caractéristique, ledit au moins un élément porteur de la zone d'impression est agencé de façon amovible sur la deuxième face de la tête.

Le ou les éléments imprimés sont ainsi interchangeables en fonction des circonstances, des besoins et des applications prévues.

Selon une caractéristique, la zone imprimée est directement portée par la tête et, par exemple, par la deuxième face opposée de la tête.

Selon une caractéristique, le capot de protection est fixé de façon amovible sur la tête, par exemple par clipsage, vissage ou par emboîtement.

Ainsi, le capot peut être retiré et remis en place à loisir.

Cette particularité présente l'avantage de pouvoir remplacer le ou les éléments imprimés positionnés entre le capot et la deuxième face de la tête par un ou plusieurs autres éléments imprimés. Selon une caractéristique, le capot de protection est fixé de façon permanente sur la tête, par exemple par soudage ou collage.

Selon une caractéristique, le capot de protection possède une face extérieure opposée à une face intérieure qui est en vis-à-vis de la deuxième face de la tête, la face extérieure ayant l'une des géométries suivantes : plane, convexe, concave, convexe et concave.

La face extérieure du capot qui est visible de l'extérieur peut présenter des géométries diverses selon les effets recherchés.

La face extérieure peut ainsi être plane, convexe ou bien concave ou encore à la fois convexe et concave.

L'effet visuel recherché peut consister à déformer les inscriptions imprimées (texte et/ou image) qui sont portées par le ou les éléments ou portées directement par la deuxième face de la tête, par exemple en les agrandissant. On notera que le capot peut, selon une variante, être rempli d'un liquide ou gel visqueux qui s'écoule lentement lorsqu'il est déplacé et qui peut être coloré.

Ce liquide/gel coloré ou non peut inclure un ou plusieurs objets décoratifs flottants qui se déplacent en fonction des mouvements imposés au capot.

Selon une variante de réalisation, la pointe et le capot s'étendent axialement respectivement par rapport aux première et deuxième faces de la tête, au moins un élément d'extension s'étendant axialement, à partir de la deuxième face, au-delà du capot de protection, afin de protéger le capot vis-à- vis d'un contact avec un objet extérieur.

Ledit au moins un élément d'extension présente une dimension axiale ou hauteur supérieure à celle du capot afin qu'en cas de contact avec un objet extérieur (autre dispositif de marquage, objet faisant partie de l'environnement d'utilisation du dispositif...) ce soit ledit au moins un élément d'extension qui entre en contact avec l'objet et non le capot. Le capot est ainsi protégé mécaniquement vis-à-vis de l'extérieur, ce qui lui évite d'être détérioré (par exemple rayé) par exemple lorsque le dispositif tombe sur une surface ou est frotté contre une surface (table, sol, ...) .

Pour protéger le capot un ou plusieurs éléments d'extension sont prévus dont les dimensions et l'agencement sont à ajuster.

Ainsi, si plusieurs éléments sont envisagés ils peuvent être répartis à la périphérie du capot. Ils peuvent par exemple être agencés de manière à entourer tous ensemble au moins partiellement le capot.

Un seul élément d'extension peut alternativement, à lui seul, être agencé à la périphérie du capot et par exemple, entourer partiellement ou complètement le capot.

Selon une caractéristique, ledit au moins un élément d'extension prend la forme d'un rebord périphérique agencé autour du capot.

Selon une caractéristique, le dispositif comporte au moins un organe actif ou passif qui est apte à émettre des ondes électromagnétiques vers l'extérieur du dispositif ou à en recevoir.

Ainsi, le ou les organes qui sont susceptibles de coopérer avec un système complémentaire de protection/détection contre le vol (exemple : portique antivol) et de déclencher une alarme sont logés dans le dispositif. L'organe porté par le dispositif est, par exemple, un organe passif qui reçoit des ondes électromagnétiques lorsqu'il est situé à proximité du système complémentaire.

Un tel organe passif est, par exemple, un circuit électrique résonnant qui entre en résonance, de façon connue, sous l'action d'ondes excitatrices émises à la fréquence de résonance du circuit.

Selon une variante, le dispositif de protection selon l'invention ne comporte pas d'organe actif ou passif, seul le corps de protection avec lequel il coopère mécaniquement comportant un tel organe.

Selon une caractéristique, le dispositif comporte au moins une cartouche remplie de liquide qui est susceptible d'être perforée. Cette caractéristique est utilisée en association avec un corps de protection verrouillé pour emprisonner l'article à protéger. En cas de tentative de séparation du dispositif et du corps, l'enveloppe de la cartouche qui renferme le liquide, tel qu'une encre, est percée, ce qui répand le liquide sur l'article.

L'invention a également pour objet un ensemble de protection d'un article contre le vol comprenant un dispositif de marquage/protection tel que brièvement exposé ci-dessus et un corps de protection pourvu, d'une part, d'un orifice pour y insérer la pointe du dispositif et, d'autre part, de moyens de verrouillage pour empêcher le retrait de la pointe après son insertion.

Le corps ou boitier de protection est prévu pour coopérer avec le dispositif de protection à pointe dès lors que la pointe a traversé l'article à protéger ou l'emballage qui le contient.

Les deux parties constitutives de l'ensemble de protection sont alors assemblées et verrouillées de façon à ce que l'ensemble soit indissociable de l'article à protéger. Le seul moyen pour retirer l'ensemble de protection de l'article est alors d'utiliser un moyen de déverrouillage qui est installé classiquement aux caisses du magasin où l'article est proposé à la vente.

L'invention a aussi pour objet un ensemble de protection d'un article contre le vol comprenant : - une tête ayant deux faces opposées et une pointe destinée à traverser l'article à protéger ou un emballage contenant cet article, la pointe s'étendant à partir d'une première des deux faces,

- un corps de protection pourvu, d'une part, d'un orifice pour y insérer la pointe et, d'autre part, de moyens de verrouillage pour empêcher le retrait de la pointe après son insertion, une zone imprimée étant aménagée sur le corps de protection et protégée par un capot de protection transparent.

Dans ce mode de réalisation le corps de protection coopère, comme dans le mode de réalisation présenté ci-dessus, avec la tête munie de la pointe.

Les deux parties constitutives de l'ensemble sont alors assemblées et verrouillées de façon à ce que l'ensemble soit indissociable de l'article à protéger. Dans ce mode de réalisation la zone imprimée et le capot de protection transparent sont portés par le corps de protection et non par la tête.

Ainsi, le corps de protection équipé de la zone imprimée est disposé devant l'article ou l'emballage contenant cet article et la tête munie de la pointe est disposée derrière ou à l'intérieur de celui-ci.

Cet agencement se révèle avantageux dans la mesure où la tête est moins épaisse que le corps et donc d'un encombrement moindre, ce qui lui permet d'être plus facilement placé derrière ou à l'intérieur de l'article ou de l'emballage contenant cet article. A titre d'exemple, la tête est plus facilement logeable derrière le tissu d'un vêtement que le corps de protection.

Selon une caractéristique, au moins un élément porteur de la zone imprimée est disposé entre le corps de protection et le capot de protection.

Cet agencement est particulièrement simple à réaliser puisque l'élément porteur d'informations et le capot de protection sont aménagés sur un corps de protection de type connu.

Selon une variante, l'élément porteur d'informations est omis et la ou les zones imprimées sont directement portées par le corps de protection, notamment par une face externe de celui-ci. Selon une caractéristique, le corps de protection comporte une face dans laquelle est aménagée l'orifice d'insertion de la pointe et une face opposée où sont aménagés la zone imprimée et le capot de protection.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : les Figures 1 a et 1 b sont des vues schématiques éclatées d'un dispositif selon un premier mode de réalisation de l'invention; les Figures 2a et 2b sont des vues schématiques éclatées d'un dispositif selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la Figure 3a est une vue schématique en perspective de dessus montrant un capot en cours de montage sur un dispositif selon l'invention ; la Figure 3b est une vue schématique en coupe axiale du capot de la Figure 3a ; la Figure 4a est une vue schématique partielle en perspective montrant l'intérieur du dispositif sur lequel est monté le capot des Figures 3a et 3b ; la Figure 4b est une vue schématique en coupe axiale d'un dispositif complet selon l'invention après montage du capot ; la Figure 5a est une vue schématique en coupe axiale d'un ensemble de protection comprenant un dispositif associé à un corps de protection ; la Figure 5b est une variante de réalisation de l'ensemble de protection de la Figure 5a ; la Figure 5c est une vue schématique éclatée de l'ensemble de protection illustré à la Figure 5b ; - la Figure 6 est une vue schématique en coupe axiale d'un dispositif selon une première variante de réalisation ; la Figure 7a est une vue schématique en coupe axiale d'un dispositif selon une deuxième variante de réalisation ; les Figures 7b et 7c sont des vues schématiques représentant d'autres variantes de réalisation de dispositif selon l'invention; la Figure 8 illustre une variante d'un dispositif comportant deux cartouches d'encre ; les Figures 9 à 11 illustrent l'association d'un dispositif de marquage selon l'invention avec plusieurs corps différents ; - la Figure 12 est une vue schématique en coupe axiale d'un dispositif selon encore une autre variante de réalisation de l'invention.

Comme représenté de façon schématique à la Figure 1 a un dispositif 10 selon un premier mode de réalisation de l'invention comprend une tête 12 ayant deux faces opposées, une première face 12a visible sur la Figure 1 b et une deuxième face opposée 12b.

Le dispositif 10 comporte également une pointe 14 comportant deux extrémités opposées, à savoir une première extrémité 14a qui est destinée à être maintenue à l'intérieur de la tête 12 et une extrémité opposée 14b effilée de manière à pouvoir perforer différents matériaux tels que du tissu, du carton...

Comme représenté sur les Figures 1 a et 1 b, la pointe 14 est munie à son extrémité 14a d'un épaulement. La pointe est montée à l'intérieur de la tête

12 à partir de la deuxième face 12b de cette dernière et en ressort par la première face opposée 12a à travers un orifice 12c dont le diamètre est inférieur au diamètre de l'épaulement prévu à l'extrémité 14a de la pointe.

Ainsi agencée, la pointe s'étend à partir de la première face 12a de la tête sensiblement perpendiculairement à cette dernière.

Dans ce mode de réalisation, la tête comporte du côté de sa deuxième face opposée 12b une surface 12d qui présente une zone imprimée.

Cette surface est par exemple réalisée en matière plastique tout comme la tête 12 elle-même. La zone de la surface 12d est par exemple imprimée par un procédé d'impression tel que la tampographie, voire par d'autres techniques d'impression.

On notera que la surface 12d sur laquelle est réalisée l'impression est fixée sur la face 12b de la tête après que la pointe 14 ait été installée. On notera que, selon une variante non représentée, la deuxième face

12b de la tête est imprimée directement sans qu'il soit nécessaire de prévoir la surface 12d.

La tête présente un logement interne dont on aperçoit le rebord 12e sur la Figure 1 a. La tête comporte en outre un capot de protection 16 transparent qui est destiné à être monté sur la tête 12 afin de protéger la zone imprimée 12d, tout en permettant de la voir.

Ce capot 16 qui forme en quelque sorte une fenêtre de protection est fixé de façon amovible ou permanente sur la tête 12 du dispositif selon l'usage prévu et les possibilités de réutilisation de la zone imprimée.

Le capot peut ainsi être vissé, clipsé, emboîté ou bien soudé ou collé à la tête. Le capot peut être réalisé en matériau transparent de type plastique tel que du polycarbonate ou bien en verre ou, de façon plus générale, dans tout autre matériau transparent permettant de fournir une protection contre l'usure, l'humidité et diverses autres agressions. On notera que le dispositif 10 permet de marquer un article tel qu'une marchandise commerciale (par exemple des produits textiles tels que des chemises, pulls, sous-vêtements, pantalons, lingerie, cravates, chaussettes, tee-shirts, robes, manteaux, chapeaux, chaussures, polos, jupes...) en vue de son identification. En effet, la pointe 14 du dispositif 10 est destinée à traverser l'article qui doit être marqué ou bien, lorsque cet article est contenu dans un emballage, à traverser l'emballage lui-même.

Après avoir traversé l'article ou l'emballage, le dispositif est maintenu en position sur ce dernier grâce à un corps disposé du côté de l'article ou de l'emballage où la pointe est ressortie afin de verrouiller celle-ci dans ledit corps. Un tel corps est par exemple représenté sur la Figure 5a qui sera décrite ultérieurement mais qui peut, dans une version très simple, ne comporter que des moyens destinés à verrouiller mécaniquement la pointe du dispositif afin d'empêcher son retrait. Le dispositif illustré aux Figures 1 a et 1 b peut être utilisé comme dispositif de protection contre le vol d'un article lorsqu'il est associé à un corps de protection tel que celui représenté sur la Figure 5a ou analogue.

Les Figures 2a et 2b illustrent de façon schématique des vues éclatées d'un dispositif selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Le dispositif 20 comporte, tout comme le dispositif 10 des Figures 1 a et

1 b, une tête 22 ayant deux faces opposées 22a et 22b, ainsi qu'une pointe 24 s'étendant à partir de la première face 22a de façon sensiblement perpendiculaire à cette dernière.

Le montage de la pointe 24 dans la tête 22 est identique à ce qui a été expliqué en référence aux Figures 1 a et 1 b pour la pointe 14 installée dans la tête 12. II en est de même d'ailleurs pour les autres caractéristiques et avantages liés à la tête et à la pointe illustrés sur les Figures 1 a et 1 b.

Comme représenté sur la Figure 2a, le dispositif 20 comporte, du côté de sa deuxième face opposée 22b, un logement 26 délimité par un rebord périphérique 26a et par un fond qui constitue la deuxième face de la tête.

Comme le dispositif 10, la tête 22 du dispositif 20 présente une forme sensiblement circulaire bien que d'autres formes soient envisageables (carrée, hexagonale, oblongue...).

Le dispositif 20 comporte également au moins un élément 28 qui porte une zone imprimée sur une de ses faces.

La zone imprimée peut constituer la totalité de la face considérée ou une partie seulement.

L'impression d'inscriptions (texte, image, dessin...) par une méthode d'impression connue est réalisée directement sur la face de l'élément. On pourrait toutefois envisager que l'impression soit réalisée sur une pièce intermédiaire qui serait ensuite rapportée sur la face de l'élément.

Cet élément séparé qui est unique dans l'exemple illustré sur les Figures 2a et 2b est disposé entre la deuxième face opposée de la tête 22 et un capot de protection transparent 30 analogue au capot 16 des Figures 1 a et 1 b. L'élément imprimé 28 porte la zone imprimée sur une première face

28a qui est destinée à être agencée en vis-à-vis du capot de protection 30.

L'élément 28 comporte une deuxième face opposée 28b (Figure 2b) qui est destinée à être agencée en vis-à-vis de la deuxième face 22b de la tête et, plus particulièrement, en vis-à-vis du fond du logement 26 lorsque l'élément 28 est positionné à l'intérieur de ce dernier.

On notera que l'élément 28 a par exemple la forme d'un jeton ou d'une pastille qui présente la particularité d'être très facile à manipuler et léger.

Cet élément 28 peut être placé dans le logement 26 sans y être fixé, de façon à pouvoir l'en retirer si nécessaire. Ce caractère amovible de l'élément 28 est particulièrement utile lorsque l'on souhaite le remplacer par un autre élément qui est par exemple porteur d'une zone imprimée différente. On notera que l'élément 28 peut être remplacé de façon alternative par plusieurs éléments porteurs chacun d'une fraction de zone imprimée et, lorsque tous ces éléments sont mis en position sur la tête 22, l'ensemble des fractions des zones imprimées reconstitue la zone imprimée de l'élément 28 de la Figure 2a.

Ces éléments peuvent revêtir des formes complémentaires les uns par rapport aux autres de façon à reconstituer la forme de l'élément 28, voire prendre des formes différentes.

On notera que selon une variante non représentée plusieurs éléments analogues à l'élément 28 peuvent être superposés les uns au-dessus des autres et placés dans le logement 26.

A cet effet, la profondeur du logement et l'épaisseur de chaque élément sont adaptées.

Cette disposition permet, par exemple, de fournir un dispositif avec plusieurs éléments imprimés et de pouvoir changer tout à loisir l'élément imprimé en fonction des circonstances et des besoins sans avoir besoin de constituer un stock séparé de tels éléments avec tous les inconvénients que cela comporte.

Le dispositif renferme ainsi plusieurs éléments interchangeables. Lorsque l'élément porteur de la zone imprimée est installé dans le logement, le capot 30 est fixé sur la tête 22 au moins de manière temporaire.

En effet, lorsque l'élément imprimé 28 est placé de façon amovible dans la tête 22, le capot de protection doit être fixé de façon amovible sur cette dernière pour avoir accès facilement à l'élément imprimé. Dans une variante de réalisation où il n'est pas nécessaire d'avoir accès à l'élément imprimé 28, le capot de protection est par exemple fixé de façon permanente sur la tête, soit par collage, soit par soudage, soit par tout autre moyen de fixation connu de l'homme du métier.

On notera que l'élément 28 en forme de jeton peut être réalisé dans différents types de matériaux tels que du plastique, du papier, du carton ou, de façon plus générale, tout matériau qui est susceptible d'être imprimé par n'importe quel procédé d'impression et, par exemple, par typographie, par une technique d'impression d'offset, par flexographie, par sérigraphie, par une technique d'impression numérique, ....

Les Figures 3a, 3b, 4a et 4b illustrent de façon schématique le montage d'un capot de protection sur une tête d'un dispositif selon l'invention. On notera qu'un tel capot équipe le dispositif 20 des Figures 2a et 2b.

Le capot 30 illustré sur les Figures 3a et 3b comporte un corps 30a par exemple de forme sensiblement circulaire à partir duquel s'étend perpendiculairement une jupe 30b et qui confère à l'ensemble du capot une forme de bouchon creux. Le capot est pourvu de moyens de fixation destinés à coopérer avec la tête 22. Plus particulièrement, des moyens de fixation sont prévus sur la jupe 30b, par exemple sur la face externe de celle-ci, et présentent la forme de saillies ou d'ergots.

Le capot comporte par exemple quatre saillies dont seules deux, notées 30c et 3Od, sont représentées sur la Figure 3a, la Figure 3b illustrant une troisième saillie 30e.

Ces saillies sont par exemple disposées deux, notées à deux de façon diamétralement opposée.

La tête 22 comporte, dans le rebord périphérique 26a (la Figure 4a, illustre de façon schématique en perspective une vue partielle interne du rebord périphérique 26a de la tête 22), plusieurs ouvertures de formes correspondantes à celles des saillies du capot 30 et disposées de façon correspondante à ces dernières comme illustré sur la Figure 3a où deux ouvertures 32 et 34, formant en quelque sorte des crans dans le rebord, sont prévues.

On notera que l'ouverture 32 pratiquée dans le rebord s'étend sur toute la hauteur de ce dernier et qu'un évidement 36 est prévu à la base du rebord, périphérique 26a afin de ménager entre ce dernier et le fond du logement 22b un espace de dimensions correspondantes à celles des saillies du capot. Lorsque le capot 30 est positionné comme représenté sur la Figure 3a avec les saillies en regard des ouvertures de la tête, le capot peut être introduit dans le logement suivant une poussée verticale jusqu'à venir en contact avec le fond 22b de ce dernier.

Ainsi positionnées, les saillies du capot sont disposées contre le fond du logement 22b et en regard des évidements 36 illustrés sur la Figure 4a. Ainsi, une simple rotation du capot de quelques degrés permet d'engager les saillies à l'intérieur de ces évidements et de verrouiller le capot dans cette position, empêchant ainsi tout retrait axial de ce dernier.

La Figure 4b illustre l'agencement obtenu lorsque l'élément imprimé 28 (par exemple le jeton) est positionné dans le logement 26 prévu dans la tête 22 et que le capot transparent 30 est assujetti de façon amovible à la tête 22 comme décrit précédemment.

On notera que le capot peut être assujetti de façon provisoire par d'autres moyens de fixation que celui représenté sur les Figures et, par exemple, par vissage. Ainsi, un pas de vis peut être aménagé sur la surface extérieure de la jupe du capot et un filetage complémentaire peut être prévu sur la face intérieure du rebord 26a de la tête.

Comme représenté sur les Figures 3b et 4b, le capot de protection possède une face extérieure 3Of opposée à une face intérieure 30g qui est disposée en vis-à-vis de l'élément imprimé 28 et, notamment, de la face de celui-ci qui est imprimée.

On notera que dans l'exemple illustré sur les Figures la face extérieure 3Of est plane, de même que la face intérieure 30g.

Toutefois, dans d'autres modes de réalisation la face extérieure peut être convexe, concave, voire à la fois convexe et concave, ce qui se traduit par une alternance de zones convexes et concaves et par exemple par une face ondulée.

On notera également que l'agencement illustré sur les Figures 3a, 3b, 4a et 4b est tout à fait adapté au dispositif 10 des Figures 1 a et 1 b qui ne comporte pas d'élément(s) imprimé(s) séparé(s).

Par ailleurs, selon une autre variante non représentée sur les Figures, la zone portant les données imprimées (textes, dessins...) peut être la face intérieure 30g du capot et les données sont alors imprimées à l'envers de façon à ce qu'une personne placée du côté de la face extérieure 3Of puisse voir lisiblement les données imprimées.

Dans ce cas, les données ne sont pas imprimées sur la deuxième face de la tête comme sur le dispositif de la Figure 1 a.

Ces données peuvent être par exemple un logo ou une marque d'un article commercial ou d'une société.

La Figure 5a illustre de façon schématique en coupe axiale un ensemble de marquage 40 d'un article selon l'invention. Cet ensemble comporte, en outre, des moyens appropriés pour en faire un ensemble de protection contre le vol d'un article et, notamment, contre le vol à l'étalage.

L'ensemble 40 comporte en particulier un dispositif de marquage d'un article 42 similaire aux dispositifs précédemment mentionnés en référence aux Figures 1 à 4.

Le dispositif 42 peut en effet revêtir la forme de l'un quelconque des dispositifs précédemment décrits.

Ainsi, le dispositif 42 comporte une tête 44 équipée d'une pointe 46 et d'un capot transparent 48 destiné à protéger une zone imprimée placée derrière le capot ou, sur la face intérieure de ce dernier.

Comme représenté sur la Figure 5a un élément porteur de la zone imprimée 50 est interposé entre le capot 48 et la tête 44. Cet élément est par exemple analogue à l'élément 28 des Figures 2a et 2b.

On notera que le capot ou fenêtre de protection 48 présente une face extérieure convexe dans cet exemple de réalisation.

L'ensemble 40 comporte en outre un corps 52 formant un boîtier et qui comporte des moyens prévus pour coopérer au moins mécaniquement avec le dispositif 42.

En particulier, le corps 52 est muni d'un orifice 54 à travers lequel la pointe 46 du dispositif 42 est insérée.

Comme représenté sur la Figure 5a, le boîtier 52 a par exemple une forme sensiblement hémisphérique et présente une face sensiblement plane 52a agencée dans un plan équatorial, l'orifice 54 étant aménagé dans cette face.

Le boîtier 52 renferme une cavité 56 dans laquelle sont disposés des moyens de verrouillage à billes. Plusieurs billes sont placées dans un entonnoir à l'intérieur de la cavité, dans un même plan et ménagent entre elles un espace pour recevoir la pointe 46.

Lorsque la pointe est insérée dans l'espace entre les billes, les billes se calent dans la partie convergente de l'entonnoir. Toute tentative de retrait axial de la pointe tend à enfoncer davantage les billes dans la partie convergente de l'entonnoir et donc à bloquer la pointe.

On notera que les billes sont métalliques et, plus particulièrement, sont réalisées dans un matériau magnétique, ce qui permet de les extraire de la partie convergente de l'entonnoir sous l'action d'un champ magnétique externe.

Le boîtier 52 comporte également en périphérie de la cavité 56 une chambre 58 annulaire dans laquelle est agencé un organe, voire plusieurs organes, par exemple passif, c'est-à-dire qui est apte à recevoir des ondes électromagnétiques provenant d'une source extérieure à l'ensemble 40.

Un tel organe peut par exemple prendre la forme d'un circuit résonnant de type LC. De façon alternative, le boîtier peut renfermer un ou plusieurs organes actifs, c'est-à-dire qui sont susceptibles d'émettre des ondes électromagnétiques vers l'extérieur du dispositif.

On notera que de tels organes actifs ou passifs sont, par exemple, des bobines avec ferrite, avec ou sans condensateur, des circuits LCR, des filaments magnétiques, des circuits de type RFID dotés d'une puce à mémoire active ou passive...

Ce ou ces organes coopèrent, via la transmission d'ondes électromagnétiques, avec un système de détection, tel qu'un portique ou une antenne, placé à un point d'accès du magasin où est mis en vente le ou les articles à protéger, afin de déclencher une alarme de détection de l'ensemble de protection au niveau du point d'accès. Le boîtier 52 comporte également des moyens de raidissement (ex : des nervures) agencés entre la chambre 58 et la cavité 56 afin de renforcer le corps.

On a représenté sur la Figure 5a un article tel qu'un vêtement 60 qui est marqué grâce à l'ensemble 40, permettant ainsi d'identifier l'article.

Cet ensemble est fixé à l'article 60 de façon particulièrement simple en passant la pointe 46 le dispositif 42 à travers cet article, par exemple à travers une ouverture telle qu'une boutonnière. On introduit ensuite la pointe à l'intérieur du corps 52 placé de l'autre côté de l'article et l'on approche les deux éléments de l'ensemble de façon à enserrer entre eux l'article, ainsi que représenté sur la Figure 5a.

La pointe étant verrouillée à l'intérieur du corps 52, l'ensemble 40 est indissociable de l'article 60.

On notera que l'ensemble 40 équipé du ou des organes actifs ou passifs précités forme un ensemble de protection contre le vol de cet article qui porte également le nom de badge antivol ou badge d'identification.

Il n'est possible de séparer l'ensemble de l'article qu'en déverrouillant les moyens de verrouillage de la pointe 46, opération qui est effectuée lors du passage en caisse de l'acheteur de l'article. En effet, les caisses sont équipées de moyens de déverrouillage, par exemple sous la forme d'aimants particulièrement puissants, permettant d'agir sur le mécanisme à billes qui a été décrit précédemment.

On notera que des moyens de déverrouillage mécanique existants sont également envisageables. Les Figures 5b et 5c illustrent une variante de réalisation de l'ensemble de protection de la Figure 5a dans laquelle l'article 60 a été omis par souci de clarté.

Dans cette variante les éléments inchangés par rapport à la Figure 5a conservent les mêmes références. L'ensemble de protection 61 comprend deux parties 63 et 65 assemblées l'une avec l'autre. La partie 63 est une tête 62 ayant une forme générale de champignon ou de parasol renversé et présentant deux faces opposées 62a et 62b.

La pointe 46 dont l'extrémité 46a est encastrée à l'intérieur de la tête 62 s'étend perpendiculairement à partir de la face 62a et en éloignement de celle- ci.

La partie 65 est un corps ou boîtier de protection de forme sensiblement hémisphérique qui est pourvu d'un orifice d'insertion 64 pour l'insertion de la pointe 64 dans le corps et de moyens de verrouillage agencés dans la cavité centrale 56 et empêchant le retrait de la pointe après son insertion.

Ces moyens sont identiques à ceux décrits en relation avec la Figure 5a.

Le boîtier 65 comporte également une chambre annulaire 66 entourant la cavité centrale 56 et dans laquelle sont agencés le ou les organes participant à la détection du passage de l'ensemble 61 à portée d'un système de détection.

La description de la Figure 5a s'applique également ici.

Le boîtier 65 possède une plaque 65a sensiblement plane sur sa face externe 65b et surmontée d'une portion centrale 65c saillante pour coopérer mécaniquement par emboîtement avec l'aménagement central 67 définissant la cavité 56.

L'orifice 64 est aménagé dans la plaque 65a.

Le boîtier en forme de dôme possède une face opposée 65d.

Cette face présente une portion évidée dans laquelle un élément 68 porteur d'une zone imprimée et en forme de calotte est inséré. Cet élément présente les mêmes caractéristiques et fonctionnalités que celles de l'élément 50 de la Figure 50a.

Un capot de protection transparent 69 ayant également une forme de calotte se superpose à l'élément 68 pour combler la portion évidée du boîtier et ainsi être monté affleurant par rapport à la face externe 65c du boîtier. Cet agencement n'ajoute aucun encombrement à l'ensemble de protection. Cet agencement permet même d'installer la tête 62 derrière l'article à protéger (par exemple l'article 60 de la Figure 5a) au lieu d'y placer le boîtier qui est plus volumineux.

Cela permet par exemple d'éviter de déformer l'article tel qu'un vêtement.

L'assemblage de la tête et du boîtier est facilité puisque l'on peut mettre derrière l'article ou l'emballage la tête, faire traverser l'article ou l'emballage par la pointe et, ensuite, amener le boîtier contre la pointe qui ressort de l'article ou de l'emballage afin de l'y insérer. La figure 6 illustre de façon schématique en coupe axiale un dispositif

70 de marquage d'un article selon une variante de réalisation.

Le dispositif comporte une pointe 72 surmontée d'une tête 74 à la partie supérieure de laquelle est prévu un logement 75 ouvert vers le haut.

Un capot transparent 76 est fixé à la tête par insertion dans le logement prévu dans celle-ci.

Comme représenté sur la Figure 6, un organe passif qui est apte à recevoir des ondes électromagnétiques provenant de l'extérieur du dispositif est installé dans le logement.

Cet organe 78 prend par exemple la forme d'un circuit résonnant de type LC et on a représenté de façon schématique en coupe sur cette Figure une pluralité de conducteurs électriques constituant ce circuit.

On notera que le circuit est agencé au fond du logement 75 et qu'un élément 79 ayant une forme sensiblement similaire à celle du capot 76 mais de dimensions réduites pour pouvoir loger à l'intérieur de ce dernier est installé dans le logement.

Plus particulièrement, cet élément porteur 79 de la zone imprimée est en contact, d'une part, par l'intermédiaire de celle-ci avec la face intérieure 76a du capot et est en contact, d'autre part, avec le fond du logement par l'intermédiaire d'une jupe s'étendant à partir de la face portant la zone imprimée. L'élément imprimé 79 repose par sa partie centrale sur une protubérance centrale dans laquelle est installée l'épaulement 72a de la pointe 72.

Le capot transparent 76 comporte une face extérieure 76b qui est concave et laisse apparaître la zone imprimée de l'élément 79.

On notera que les différentes formes conférées au capot permettent d'obtenir des effets visuels différents, par exemple de grossissement, voire de déformation des inscriptions présentes dans la zone imprimée.

On notera que la protection offerte par un capot transparent tel que celui représenté sur la Figure 6 ou sur les autres Figures permet d'avoir recours à une technique d'impression moins coûteuse que l'impression tampographique et de meilleure qualité.

En effet, la zone imprimée étant protégée de tout contact mécanique avec des objets extérieurs, il n'est pas nécessaire que l'impression soit particulièrement résistante aux frottements mécaniques et de façon générale à l'usure.

Selon une variante non représentée, un ou plusieurs organes actifs, susceptibles d'émettre des ondes électromagnétiques vers l'extérieur du dispositif peuvent équiper la tête 74 en lieu et place du circuit passif 78. L'émission de ces ondes peut être effectuée sur réception d'ondes électromagnétiques provenant d'une source extérieure.

On notera à cet égard qu'il est nécessaire de disposer d'une alimentation électrique par exemple sous la forme d'une batterie ou bien d'un circuit électronique dit de réveil qui peut être énergisé de façon particulièrement simple lorsqu'il est soumis à des ondes électromagnétiques.

On notera que le capot 76 selon une variante non représentée peut alternativement présenter une face extérieure convexe analogue à celle illustrée sur la Figure 5a.

Selon une variante de réalisation représentée à la Figure 7a, un dispositif 80 comprend un capot de protection transparent 82 monté sur une tête 84. Le capot a par exemple une forme générale de cuvette creuse retournée ouverte et la tête 84 est placée dans l'ouverture de manière à l'obturer.

Un élément 86 porteur d'au moins une zone imprimée sur une face supérieure 86a est disposé dans le creux du capot entre la surface interne 82a de ce dernier et la tête.

Il est ainsi calé en position.

La ou les zones imprimées sont visibles à travers la face externe 82b du capot.

Le dispositif comprend également une pointe 88 qui traverse successivement l'élément 86 et la tête 84 pour ressortir par la face 84a de celle- ci. Le capot recouvre ainsi l'extrémité élargie 88a de la pointe qui est visible de l'extérieur et repose contre la face 86a de l'élément 86.

Un évidement est prévu dans la face interne 82a pour y loger l'extrémité élargie 88a de la pointe. Un tel dispositif est particulièrement simple à réaliser : l'élément 86 et la tête sont enfilés successivement sur la pointe 88, puis amenés en contact l'un avec l'autre et viennent en butée contre l'épaulement de l'extrémité élargie 88a, l'ensemble étant ensuite introduit dans le creux formé dans le capot 82 et par exemple fixé de façon amovible par clipsage entre la tête et le rebord intérieur du capot.

On notera que, selon une autre variante représentée à la Figure 7b, l'élément imprimé 86 est omis, la ou les zones imprimées étant directement portées par la face supérieure 84b de la tête. L'impression est en effet réalisée directement sur la face 84b. L'agencement du dispositif 81 de la Figure 7b est ainsi davantage simplifié.

On notera que la tête 84, qui a, par exemple, la forme d'un disque ou d'un jeton est insérée et maintenue emboîtée ou coincée dans la partie centrale du capot 82. Cet agencement permet de manipuler facilement le dispositif. Les deux éléments 82 et 84 peuvent éventuellement être collés ou fixés l'un à l'autre d'une autre façon, voire simplement disposés l'un contre l'autre sans être fixés.

La Figure 7c reprend les mêmes éléments et les mêmes références que ceux du dispositif de la Figure 7b.

Toutefois, dans le dispositif 83, la tête 85 qui a, par exemple, la forme d'un disque ou d'un jeton s'étend suivant la plus grande dimension du capot

(qui est par exemple en forme de coupole ou de cuvette retournée). Le capot 82 repose ainsi par un bord périphérique 82c contre une zone périphérique 85c de la tête imprimée.

La zone imprimée est par exemple dans la zone centrale de la tête qui est entourée par la zone périphérique 85c.

La tête 85 et le capot 82 peuvent ou non être fixés l'un à l'autre dans la mesure où la pointe 88 permet déjà leur assemblage. Cet agencement est particulièrement simple à fabriquer.

On notera que la tête 85 et le capot 82 peuvent alternativement avoir des formes différentes permettant d'agencer la zone imprimée portée par la tête derrière le capot transparent ou, du moins, derrière la partie transparente de celui-ci s'il devait n'être transparent que dans une partie seulement. Cette possibilité de transparence partielle du capot s'applique à tous les autres modes de réalisation et variantes présentés ci-dessus et ci-dessous.

La Figure 8 illustre une variante de réalisation d'un dispositif de marquage et de protection 90 intégrant deux cartouches de liquide 92 et 94, par exemple réalisées sous la forme d'ampoules en verre remplies d'encre. Le dispositif 90 comprend, comme déjà décrit et illustré sur d'autres figures, une tête 95 comportant un logement ouvert 96 et un capot ou hublot de protection transparent 97 qui vient fermer ce logement par le dessus.

Un élément 98 porteur d'informations/d'inscriptions imprimées sur la face du dessus 98a est inséré entre le capot et le fond du logement. Une pointe 99 est fixée dans la partie centrale surélevée 95a de la tête.

Les cartouches 92 et 94 sont installées dans deux cavités de formes adaptées situées de part et d'autre de la pointe 99, dans la partie centrale 95a. Ces cartouches sont agencées à fleur de paroi au niveau de la face inférieure 95b de la tête afin qu'elles soient aisément perforées ou brisées dès lors qu'une personne non intentionnée essaye d'introduire un objet entre le dispositif 90 et le corps de protection avec lequel il est verrouillé (comme dans l'agencement de la Figure 5a) pour les séparer.

On notera que l'élément 98 peut être omis dans une variante, la zone imprimée étant celle de la face inférieure 97a du capot.

Les Figures 9, 10 et 11 illustrent différentes formes de réalisation d'ensembles selon l'invention impliquant un dispositif de marquage/protection conforme à l'invention.

Un tel dispositif peut ainsi coopérer avec des boîtiers de formes variées existant dans le commerce.

Les ensembles 100, 110 et 120 illustrés sur ces Figures servent, non seulement à marquer un article, mais également à le protéger contre le vol comme déjà mentionné ci-dessus.

La Figure 12 illustre encore une autre variante de réalisation d'un dispositif de marquage/protection selon l'invention.

Le dispositif 130 représenté schématiquement en coupe axiale comporte une tête 132 équipée d'une pointe 134 s'étendant axialement à partir d'une première face 132a.

Du côté de la deuxième face opposée 132b la tête comporte une paroi 136 s'étendant perpendiculairement à cette face suivant une direction d'extension axiale représentée par l'axe vertical Z sur la figure.

La paroi 136 constitue un rebord périphérique par exemple de forme annulaire qui définit une cavité interne centrale 138.

La face 132b forme, dans la partie centrale de la cavité 138, une saillie ou protubérance 140 dans laquelle est aménagée la tête de la pointe 134.

Cette saillie 140 sert de support à un élément 142 porteur d'une zone imprimée et qui a par exemple une forme de disque. L'élément 142 est par exemple analogue à l'un des éléments 28 de la figure 2a, 2b, 79 de la figure 6 ou 98 de la figure 8. Un capot de protection transparent ou fenêtre transparente 144, par exemple analogue à celui des figures 3a, 3b, 4a et 4b est monté de manière amovible à l'intérieur de la cavité centrale 138 et s'inscrit totalement dans le volume défini par cette cavité. La paroi 136 formant rebord périphérique s'étend axialement au-delà du capot (la hauteur de la paroi est ainsi supérieure à celle du capot) et constitue ainsi un élément d'extension axiale de protection du capot.

Le dispositif 130 pourvu de l'élément de protection 136 protège le capot transparent 144 de la plupart des contacts mécaniques externes (par exemple en cas de chute sur le sol ou de frottement sur une surface ou bien contre un autre dispositif) et évite de nombreuses rayures et dégradations sur la surface supérieure 144a de ce capot.

En effet, en cas de contact, ou de choc du dispositif avec un objet extérieur c'est l'élément 136 qui vient au contact de cet objet et non le capot qui est placé axialement en retrait. Le dispositif 130 est ainsi doté d'une plus longue durée de vie.

Au moins la partie 136a qui est généralement la partie destinée à entrer en contact avec l'environnement externe du dispositif peut être conçue dès l'origine pour résister, au cours du temps, à l'usure et aux frottements et/ou être revêtue d'un matériau spécifique à cet effet.

On notera que dans d'autres variantes non représentées la paroi 136 peut être remplacée par des portions de paroi, disjointes ou non, voire même par d'autres éléments répartis en périphérie du capot 144 et éloignés les uns des autres. D'autres éléments de protection, s'étendant axialement à partir de la face 132b de la tête peuvent alternativement être envisagés pour préserver le capot transparent des agressions mécaniques externes (chocs, frottements, ...).

Le nombre de ces éléments, leur disposition, leurs formes et leurs dimensions sont adaptées pour assurer efficacement la protection du capot. On peut ainsi en prévoir par exemple trois disposés à 120° autour du capot. Ils peuvent par exemple avoir chacun une forme de créneau. On notera qu'un élément de protection du capot transparent peut également être prévu lorsque le capot et la zone imprimée sont aménagés sur un corps de protection et non sur la tête équipée de la pointe.