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Title:
DEVICE FOR MEASURING BRAIN ACTIVITY SIGNALS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/156643
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a device for measuring the brain activity signals of an individual, intended to be affixed on the head of an individual, comprising a supporting structure (2) intended for carrying sensors, characterized in that the supporting structure (2) forms a framework which has linking elements (5) and is hollowed out between said linking elements, wherein the linking elements (5) form at least one central chain (50) and lateral chains (51), wherein the lateral chains (51) are arranged on either side of the central chain and have gaps between them and are connected via connecting elements (8), and wherein the lateral chains (51) are articulated relative to the central chain (50) and preferably exhibit an articulation about at least two axes of pivoting.

Inventors:
WALLOIS FABRICE (FR)
MAHMOUDZADEH MAHDI (FR)
GREBE REINHARD (FR)
SAFAIE JAVAD (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/051105
Publication Date:
November 22, 2012
Filing Date:
May 16, 2012
Export Citation:
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Assignee:
UNIV PICARDIE (FR)
CT HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D AMIENS (FR)
WALLOIS FABRICE (FR)
MAHMOUDZADEH MAHDI (FR)
GREBE REINHARD (FR)
SAFAIE JAVAD (FR)
International Classes:
A61B5/0478; A61B5/0476; A61B5/1455
Domestic Patent References:
WO1999022642A11999-05-14
Foreign References:
EP0541393A11993-05-12
FR2899089A12007-10-05
US20110046491A12011-02-24
US3998213A1976-12-21
US20090088619A12009-04-02
US20020029005A12002-03-07
FR2627975A11989-09-08
US20100274153A12010-10-28
EP0541393A11993-05-12
Attorney, Agent or Firm:
AUPETIT, Muriel (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif pour la mesure des signaux de l'activité cérébrale d'un individu, destiné à être apposé sur la tête d'un individu, comportant une structure de support (2) destinée au port de capteurs et formant une ossature pourvue d'éléments de liaison (5) formant des chaînes (50, 51 ) écartées entre elles, et l'ossature étant évidée entre lesdits éléments de liaison, caractérisé en ce que lesdits éléments de liaison sont d'une part formés d'une multitude de pièces (6, 7, 8, 9) assemblées les unes aux autres de manière amovible et articulée, et sont d'autre part assemblés de manière mécanique les uns à la suite des autres.

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les éléments de liaison (5) forment au moins une chaîne centrale (50) et des chaînes latérales (51 ), les chaînes latérales (51 ) étant agencées de part et d'autre de la chaîne centrale et écartées entre elles, et reliées à la chaîne centrale par des éléments de connexion (8) formant certains des éléments de liaison.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les chaînes latérales (51 ) sont articulées par rapport à la chaîne centrale (50) et présentent de préférence une articulation autour d'au moins deux axes de pivotement.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments de liaison (5) sont en matériau lavable, stérilisable et non allergique, tel qu'en matériau plastique, nylon®, caoutchouc.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments de liaison (5) présentent des pièces (6B) dont les corps sont adaptés à l'accueil d'électrodes, et en particulier autorisent l'introduction de gel de façon adéquate.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments de liaison (5) présentent des pièces (6A) dont les corps sont adaptés à l'accueil de détecteurs et émetteurs en particulier optiques, notamment en présentant des alésages oblongs (60a) s'étendant perpendiculairement à la surface d'application des éléments de liaison sur la tête, les alésages logeant des fibres optiques, LED, ou photodiodes.

7. Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que les pièces accueillant des détecteurs et émetteurs optiques (6A, 6B) comportent une partie centrale (60) destinée à accueillir le capteur, des bras de liaison (61 , 62) s'étendant de part et d'autre de la partie centrale et pourvus chacun de moyens de coopération mutuelle (63) pour s'assembler avec une pièce (6) adjacente, ainsi qu'un pied (64) destiné à s'appuyer sur la tête et ainsi assurer la stabilité de la pièce sur la tête.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'un des bras présente une forme plate allongée, tandis que l'autre bras (62) se sépare en deux ailes (62a, 62b) écartées et parallèles dont chacune reproduit la forme du bras.

9. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de coopération mutuelle (63) sont du type mâle-femelle, le bras comprenant deux formes mâles tes que des tétons (61 a et 61 b) faisant saillie respectivement sur les deux faces principales opposées du bras, tandis que les deux ailes (62a, 62b) comprennent une forme femelle telle qu'un orifice (65a, 65b) en regard.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 9, caractérisé en ce que la chaîne centrale (50) comporte des pièces de configuration similaire aux pièces des chaînes latérales (51 ) pour porter les électrodes et émetteurs et capteurs optiques, et en ce que chaque pièce (6) des chaînes latérales (51 ) adjacente à la chaîne centrale (50) coopère par l'une de ses portions selon un engagement mâle-femelle avec une portion d'une pièce (7) de la chaîne centrale (50), la portion des pièces des chaînes latérales s'étendant dans un plan orthogonal à la portion des pièces de la chaîne principale avec laquelle elle coopère.

1 1 . Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'attache (3) qui sont associés à la structure de support (2), du type sangle.

12. Utilisation du dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes pour mesurer simultanément des signaux par électroencéphalographie et par spectroscopie dans le proche infrarouge, les éléments de liaison présentant des pièces (6A, 6B) pour accueillir des électrodes d'une part et des détecteurs et émetteurs optiques d'autre part.

Description:
DISPOSITIF POUR LA MESURE DES SIGNAUX DE L'ACTIVITE

CEREBRALE

La présente invention est relative à un dispositif pour la mesure des signaux de l'activité cérébrale, apte à être positionné sur la tête d'un individu.

L'invention sera plus particulièrement décrite au regard d'un dispositif destiné à mesurer d'une part par électroencéphalographie l'activité électrique du cerveau, et d'autre part par spectroscopie proche de l'infrarouge, des données relatives aux conditions hydrodynamiques de la circulation du sang dans le cerveau, notamment de l'oxygénation tissulaire. Un tel dispositif permet d'étudier l'activité du cerveau et d'établir des méthodes empiriques pour améliorer le diagnostic et la prise en charge des patients dans les services de neurologie, en particulier de neuropédiatrie pour les nouveaux-nés en situation neurologique à risque. II est connu des dispositifs d'électroencéphalographie à électrodes qui permettent l'acquisition d'un électroencéphalogramme, c'est-à-dire l'enregistrement sous la forme d'un signal de l'activité électrique du cerveau. Ces dispositifs utilisent des capteurs constituant des électrodes électriques qui sont disposées sur la tête d'individus à diagnostiquer grâce à des casques ou bonnets, dénommés usuellement « Casque d'ElectroEncéphaloGraphie » (ou casque EEG). De tels bonnets sont généralement en tissus et par exemple commercialisés sous la marque Easycap®. Par ailleurs, la spectroscopie proche de l'infrarouge (SPIR), dénommée également « NIRS » pour Near-infrared spectroscopy en anglais dans des longueurs d'ondes comprises entre 600 et 900 nm, permet de rendre compte de l'activité hémodynamique du cerveau sous forme d'un signal, les capteurs utilisés étant des détecteurs (fibres optiques, photodiodes) ou émetteurs (Fibres optiques LED) optiques de photons, que l'on appelle également « optodes ».

Ces dispositifs connus d'électroencéphalographie à électrodes et de spectroscopie proche de l'infrarouge via des détecteurs ou émetteurs optiques sont le plus souvent utilisés indépendamment l'un de l'autre. Afin d'étudier le lien entre l'activité électrique et l'activité hémodynamique cérébrale et obtenir simultanément l'acquisition des signaux de l'activité électrique et des signaux de l'activité hémodynamique, il est nécessaire d'agencer des électrodes électriques et des optodes de manière adaptée sur la tête de l'individu.

Les casques en tissu conçus pour les électrodes sont trop souples pour autoriser correctement l'agencement par rapport à la surface de la tête des optodes dont les supports trop lourds induisent une déformation du tissu.

En outre, ces casques en tissu trop lâches empêchent de conserver une disposition des optodes strictement perpendiculaire au crâne de l'individu, et cela durant toute la durée de l'enregistrement. Aussi, de tels casques souples ne permettent pas d'obtenir une résolution spatiale précise et une mesure fiable des signaux des activités électriques et hémodynamique d'origine cérébrale. Enfin, les casques en tissu présentent l'inconvénient de ne pas pouvoir manipuler aisément les cheveux de l'individu qui perturbent les signaux d'acquisition. En effet, les cheveux doivent être écartés du champ de mesure, en particulier pour que les optodes soient en regard direct du crâne afin d'assurer l'exploration par proche infrarouge.

On connaît des casques plus rigides qui allient le port des électrodes et celui des optodes, dits casques modulaires, tels que ceux commercialisés sous la marque Shimadzu®. Ces casques en matière plastique relativement rigide sont du type polypropylène et couvrent l'ensemble de la tête en étant doté d'une pluralité d'orifices distincts selon le type de capteur à recevoir.

Toutefois, l'agencement sur la tête d'une personne des dispositifs décrits ci-dessus n'est pas satisfaisant au regard de la qualité des contacts des dispositifs électriques et optiques du fait des courbures de la tête, des cheveux et du manque de flexibilité du dispositif, en particulier pour les jeunes enfants et les nouveaux nés. On connaît par ailleurs des structures qui ne sont pas des bonnets et qui présentent des bandes ou sangles de latex ou de caoutchouc qui relient entres elles des nœuds formant des supports de capteurs ou électrodes. La structure faite ainsi sous forme de réseau ménage des évidements pour le passage des cheveux. On peut citer par exemple les demandes de brevet FR 2 627 975, US 2010/274153, EP 0 541 393 et WO 99/22642.

Cependant, les emplacements des nœuds sont pré-établis et ne permettent pas toujours le positionnement idoine des capteurs et des électrodes selon la tête de l'individu. En outre, pour certaines structures, les sangles élastiques favorisent la sudation et peuvent provoquer une pression d'application trop importante sur la tête, en particulier d'un nourrisson.

La présente invention se propose de résoudre les problèmes liés à l'art antérieur à l'aide d'un dispositif pour la mesure des signaux de l'activité cérébrale d'un individu, destiné à être apposé sur la tête de l'individu, le dispositif permettant l'acquisition des signaux de l'activité électrique et hémodynamique cérébrale avec une résolution spatiale précise, tout en étant librement configurable selon la disposition souhaitée des capteurs électriques ou optiques, aisément mise en place sur la tête d'un individu sans engendrer d'inconvénients comme la sudation et s'adaptant à tout géométrie de tête.

Selon l'invention, le dispositif pour la mesure des signaux de l'activité cérébrale d'un individu, destiné à être apposé sur la tête d'un individu, comporte une structure de support destinée au port des capteurs, la structure de support formant une ossature pourvue d'éléments de liaison et évidée entre lesdits éléments de liaison, et est caractérisé en ce que lesdits éléments de liaison sont d'une part formés d'une multitude de pièces assemblées les unes aux autres de manière amovible et articulée, et sont d'autre part assemblés de manière mécanique les uns à la suite des autre

Chaque élément de liaison forme un système mécanique comprenant un nœud central au niveau duquel est destiné à être fixé un capteur, et des bras latéraux de part et d'autre du nœud qui assurent la liaison avec des bras d'éléments de liaison adjacents. Les éléments de liaison forment avantageusement un réseau. Ce dispositif permet très avantageusement d'agencer les capteurs sur les éléments de liaison constituant l'ossature, l'espace entre les éléments de liaison étant dégagé, permet d'accéder aisément aux cheveux et des les écarter si besoin ou les agencer à la manière voulue. En outre, la structure ne recouvre pas la tête à la manière d'un bonnet empêchant toute gêne et sudation pour l'individu.

Un tel dispositif est particulièrement adapté pour les nouveaux nés. Les éléments de liaison appelés maillons forment au moins une chaîne centrale et des chaînes latérales, les chaînes latérales étant agencées de part et d'autre de la chaîne centrale et écartées entre elles, et reliées mécaniquement à la chaîne centrale par des éléments de connexion. Cette configuration en lignes apporte une flexibilité à la structure, permettant, au regard des casques de l'art antérieur de mieux ajuster le dispositif sur la tête des sujets, de tailles et de formes différentes.

Les chaînes latérales sont articulées par rapport à la chaîne centrale et présentent de préférence une articulation autour d'au moins deux axes de pivotement, sensiblement tangents à la surface de la tête, ce qui facilite l'adaptation du dispositif à la géométrie particulière de chaque tête et autorise d'agencer les capteurs aux endroits idoines. Les éléments de liaison ou maillons en étant formés d'une multitude de pièces assemblées les unes aux autres de manière amovible et articulée, présentent les intérêts suivants :

- la taille de la structure est librement configurable, la longueur des chaînes étant aisément adaptable - le positionnement des capteurs est librement configurable

- une distance fixe entre les différents capteurs, indépendamment de la forme et de la taille de la tête, est garantie, ce qui optimise la résolution spatiale des mesures.

Avantageusement, les éléments de liaison ou maillons sont en matériau lavable, stérilisable et non allergique, tel qu'en nylon®, caoutchouc...

Les éléments de liaison ou maillons présentent des pièces dont les corps sont adaptés à l'accueil d'électrodes, et en particulier autorisent l'introduction de gel conducteur de façon adéquate.

Les éléments de liaison ou maillons présentent d'autres pièces dont les corps sont adaptés à l'accueil de détecteurs ou émetteurs en particulier optiques, notamment en présentant des alésages oblongs s'étendant perpendiculairement à la surface d'application des éléments de liaison sur la tête, les alésages logeant les optodes (Fibres optiques, LED, photodiodes...). La chaîne centrale comporte des pièces de configuration similaire aux pièces des chaînes latérales pour porter les électrodes et émetteurs et capteurs optiques, la différence se situant au niveau de la connexion des pièces entre les chaînes latérales et la chaîne centrale. Chaque pièce des chaînes latérales adjacente à la chaîne centrale coopère par l'une de ses portions selon un engagement mâle-femelle avec une portion d'une pièce de la chaîne centrale, la portion des pièces des chaînes latérales s'étendant dans un plan orthogonal à la portion des pièces de la chaîne principale avec laquelle elle coopère. De préférence, le dispositif comporte des moyens d'attache qui sont associés à la structure de support, du type sangle, en particulier rendus solidaires des extrémités libres des éléments de liaison.

Le dispositif est utilisé pour mesurer simultanément des signaux par électroencéphalographie et par spectroscopie dans le proche infrarouge.

Enfin, le dispositif de l'invention procure sans être exhaustif les avantages suivants :

- il n'engendre pas de réaction chimique ou thermique pouvant s'avérer traumatisante

- il est utilisable chez l'enfant comme chez l'adulte pourvu de cheveux

- il présente une facilité d'installation y compris chez le nouveau né et le prématuré.

- les pièces de support d'électrodes permettent d'avoir un contrôle visuel de la quantité de gel appliqué et sa dispersion

- les pièces de support des émetteurs et détecteurs, optiques autorisent l'installation de fibres optiques ou autres dispositifs NIRS

- son matériau est à la fois rigide pour le maintien de la structure sur la tête et le maintien des émetteurs et détecteurs, et flexible dans la configuration

- il est utilisable quelque soit la position de l'individu y compris en position supine

- il ne limite pas les mouvements de la tête.

La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l'invention, et à partir des illustrations ci-jointes, dans lesquelles : Les figures 1 et 2 représentent des vues schématiques de côté d'un individu portant sur sa tête deux formes de réalisation d'un dispositif de l'invention ;

- Les figures 3 et 4 sont respectivement des vues partielles en perspective et de dessus d'un mode de réalisation de la structure de support du dispositif de l'invention ;

- La figure 5a est une vue en perspective d'une pièce de la structure de la figure 3 ;

- Les figures 5b et 5c sont respectivement des vues de dessus et de côté de la figure 5a ;

- Les figures 6a, 7a, 8a, 9, 10 et 1 1 a illustrent des vues en perspectives d'autres pièces formant la structure de support de la figure 3 ;

- Les figures 6b, 7b, 8b et 1 1 b sont des vues de dessus, respectivement, des figures 6a, 7a, 8a et 1 1 a.

Les figures schématiques 1 et 2 illustrent deux variantes respectives des moyens de contention du casque 1 selon l'invention. Le casque 1 comprend une structure de support 2 destinée à porter des capteurs pour coopérer avec la tête d'un individu en vue de délivrer des informations sur le fonctionnement du cerveau, et différents moyens de d'attache 3 de la structure 2 autour de la tête pour garantir le maintien du casque en place si la structure en elle-même ne l'assure pas.

Les capteurs non représentés sont destinés à être connectés de manière connue à un instrument d'acquisition (non représenté).

La structure de support 2 comporte selon l'invention des éléments de liaison ou maillons 5 assemblés, avantageusement de manière mécanique, les uns à la suite des autres pour former d'une part au moins une chaîne centrale et d'autre part des chaînes latérales. Les maillons 5 servent aussi de support aux capteurs. Il est en outre prévu des éléments de connexion 8 permettant la fixation de chaînes latérales à une chaîne centrale, l'ensemble fournissant l'ossature de la structure. Le tout forme une structure maillée.

Les éléments de liaison ou maillons 5 font partie intégrante de la structure en étant reliés entre eux, tel que visible sur les figures 1 et 2 et comme il sera décrit plus en détail en regard de la figure 3.

Dans les variantes de réalisation des figures 1 et 2, l'ossature comporte une pluralité d'éléments de liaison ou maillons 5 disposés d'une part selon une chaîne centrale 50 destinée à être disposée sur le milieu de la tête en s'étendant depuis le front jusqu'à proximité de la nuque, et d'autre part, des chaînes latérales transversales 51 s'étendant de part et d'autre de la chaîne centrale 50.

Selon l'invention, l'espace séparant deux chaînes latérales voisines est ouvert. Ainsi, le casque ne présente qu'une ossature maintenue en place sur la tête et destinée à porter les électrodes et optodes, tout en présentant des surfaces ouvertes entre les chaînes latérales constituant ladite ossature. Par conséquent, les capteurs peuvent être agencés aux endroits idoines en vue d'effectuer les mesures tandis que la tête n'est pas recouverte par une surface pleine à la manière d'un bonnet de l'art antérieur, mais au contraire, permet un accès aux cheveux qui peuvent être écartés et disposés de façon idéale pour ne pas gêner les mesures. En outre, cette structure totalement aérée évite la sudation et l'inconfort, en particulier pour les nourrissons ou enfants en bas-âge.

Les chaînes latérales 51 sont à distance l'une de l'autre et parallèles entre elles en étant reliées par une de leurs extrémités distales 52 à la chaîne centrale 50, leur extrémité distale opposée 53 s'arrêtant au niveau d'une ligne périphérique crânienne à proximité des oreilles.

La structure 2 est flexible pour épouser la forme de la tête tout en étant suffisamment rigide pour tenir en place et maintenir un écartement fixe entre les chaînes latérales. Elle est par exemple faite d'un matériau plastique, nylon® ou caoutchouc

La structure de la figure 2 diffère de celle de la figure 1 en ce qu'il est prévu un moyen de liaison entre les extrémités inférieures des chaînes latérales par une chaîne inférieure 4 ou autre lien souple, sur chaque coté de la tête du patient.

Les figures 3 et 4 illustrent des vues partielles, respectivement en perspective et de dessus, d'un mode de réalisation de la structure de support 2, et plus particulièrement de la chaîne centrale 50 et d'une chaîne latérale 51 . Avantageusement, les chaînes sont composées de l'assemblage d'une pluralité de pièces 6, 7, 8, et 9 constituant chacune un maillon, et en l'occurrence un exemple de réalisation d'éléments de liaison 5.

Les pièces 6 à 9 sont sensiblement distinctes selon la fonction qu'elles occupent dans les chaînes centrales 50 et latérales 51 . Les pièces 6 sont reliées entre elles pour former une chaîne latérale 51 , tandis que les pièces 7 réalisent la chaîne centrale 50.

Les pièces 8, dites pièces ou éléments de connexion, assurent l'assemblage des chaînes latérales 51 à la chaîne centrale 50.

Enfin, les pièces 9 représentées selon deux familles distinctes 9A et 9B sur les figures 10 à 1 1 b, sont des pièces d'extrémité agencées en bout de la chaîne centrale 50.

Les pièces 6 à 9 présentent des moyens de coopération mutuelle amovible pour être reliées les unes aux autres et former après assemblage les chaînes. En outre, chacune des pièces 6, 7, et 9 hormis les pièces de connexion 8, est conçue pour constituer un moyen de support et de fixation d'un capteur.

Chaque pièce ne portera pas forcément un capteur mais permettra d'agencer aisément et à l'endroit idoine de la tête un capteur.

La configuration des chaînes en un assemblage de maillons fournit une modularité à la structure porteuse, permettant d'adapter aisément la longueur des chaînes en fonction de la forme et la grosseur de la tête de l'individu devant recevoir le casque.

De préférence, les pièces 6 présenteront des caractéristiques distinctes selon le type de capteur à porter. Ainsi, on distinguera par exemple les pièces de la famille 6A (en vue de détail sur les figures 5a à 5c) aptes à accueillir des électrodes et les pièces de la famille 6B (figures 6a et 6b) adaptées à loger des émetteurs, détecteurs, optiques telles que des fibres optiques.

Toutefois, les corps des pièces 6A et 6B en regard des figures détaillées des figures 5a à 6b ont de manière commune une partie centrale 60 destinée à accueillir le capteur, des bras de liaison 61 et 62 s'étendant de part et d'autre de la partie centrale et pourvus chacun de moyens de coopération mutuelle 63 pour s'assembler avec une pièce 6 adjacente, ainsi qu'un pied 64 destiné à s'appuyer sur la tête et ainsi assurer la stabilité de la pièce sur la tête.

L'un des bras 61 présente une forme plate allongée, tandis que l'autre bras 62 se sépare en deux ailes 62a et 62b écartées et parallèles dont chacune reproduit la forme du bras 61 .

Les moyens de coopération mutuelle 63 sont du type mâle-femelle, le bras 61 comprenant deux formes mâles tels que des tétons 61 a et 61 b faisant saillie respectivement sur les deux faces principales opposées du bras, tandis que les deux ailes 62a et 62b comprennent une forme femelle telle qu'un orifice respectivement 65a, 65b en regard.

Les tétons 61 a et 61 b peuvent être de formes différentes comme représentés sur les pièces 6 (figure 6b) et les pièces 7 ou 9B (figure 8b et figure 1 1 b).

Lors de l'assemblage de deux pièces adjacentes 6, le bras 61 d'une pièce est introduit entre les deux ailes 62a et 62b du bras 62 de l'autre pièce, les tétons 61 a et 61 b s'engageant par clipsage dans les orifices 65a et 65b. Les moyens de coopération mutuelle 63 sont adaptés pour conserver un alignement des pièces 6 tout en autorisant leur rotation dans un plan transversal à la surface de la tête et perpendiculairement à la chaîne centrale 50.

La partie centrale 60 comprend un alésage 60a s'étendant selon la hauteur de la pièce et dont la section est adaptée au type de capteur à recevoir. Par exemple, pour une fibre optique émettrice ou détectrice, un LED, une photodiode (...) l'alésage 60a sera de section circulaire de diamètre apte à recevoir et maintenir la fibre, le LED, la photodiode, dans la partie centrale, l'extrémité de la fibre affleurant la surface de la tête. Pour une électrode, l'alésage sera plus important et aura pour fonction de permettre l'introduction de gel à déposer sur le crâne en vue d'apposer l'électrode.

Le pied 64 garantit une stabilité de la pièce contre la tête. Il présente une configuration différente selon le type de capteurs portés, et telle qu'illustrée sur les figures 5a à 5c pour une électrode et les figures 6a et 6b pour une optode.

En regard de la figure 5c, le pied 64 pour une électrode présente une embase circulaire creuse pourvue dans sa paroi latérale d'une encoche 64a semi-circulaire permettant l'introduction de l'électrode à l'intérieur de l'embase, lesquels sont connectés de manière filaire au dispositif d'acquisition.

En regard des figures 6a et 6b, le pied 64 pour capteur optique présente une forme parallélépipédique rectangle d'axe qui est transversal aux bras 61 et 62. Le pied 64 s'étend de part et d'autre de la partie centrale creuse 60 du corps de la pièce sans obturer l'extrémité de la partie centrale. Ainsi, le pied ne gêne pas l'accès pour la source émettrice, détectrice de lumière en regard de la tête, l'extrémité de la source émettrice telle qu'une fibre optique, devant être en contact direct avec la peau. En outre, le pied permet une parfaite stabilité de la pièce tout en diminuant la pression appliquée par la pointe de la fibre optique sur la tête.

En regard des figures 7a, 7b et 8a, 8b, sont illustrées des pièces 7B et 7A de configuration légèrement distincte formant un maillon 7 de la chaîne centrale 50. Ces pièces 7A et 7B présentent la configuration des pièces 6A et 6B combinées à deux portions transversales de connexion latérale 75 et 76 destinées à la liaison de la chaîne 50 à des chaînes latérales 51 . De préférence, les pièces 7 présentent des caractéristiques distinctes selon le type de capteur à porter. Ainsi, on distingue par exemple :

- les pièces de la famille 7A (en vue de détail sur les figures 8a et 8b) aptes à accueillir des électrodes ;

- et les pièces de la famille 7B (figures 7a et 7b) adaptées à loger des émetteurs, détecteurs, optiques telles que des fibres optiques.

Plus précisément, les pièces 7A et 7B comportent donc de manière similaire aux pièces 6a et 6b, une partie centrale 70 destinée à accueillir le capteur, des bras opposés de liaison 71 et 72 s'étendant de part et d'autre de la partie centrale et pourvus chacun de moyens de coopération mutuelle 73a et 73b pour s'assembler avec une pièce 7A ou 7B adjacente, ainsi qu'un pied 74 destiné à assurer la stabilité de la pièce sur la tête d'un individu et éventuellement porter un capteur du type électrode (pièce 7A) ou optode (pièce 7B). Les pièces 7 A et 7B sont destinées à être connectées en fin de chaîne aux pièces 9A et 9B.

En outre, les pièces 7A et 7B comportent transversalement à ses bras 71 et 72 et de part et d'autre de la partie centrale 70 les portions de connexion latérale 75 et 76. Chacune des portions 75, 76 présente une forme similaire au bras 72, se décomposant en deux ailes écartées et parallèles 77 et 78. Les ailes 77 et 78 présentent une surface générale s'étendant dans un plan transversal à celui de la surface des ailes 72a et 72b du bras 72. Chacune des ailes est pourvue d'orifices de liaison 79.

Les portions de connexion 75 et 76 assurent l'assemblage des pièces 7 de la chaîne centrale 50 avec les chaînes latérales. Des pièces de connexion 8 sont prévues pour connecter les pièces 7 aux pièces 6.

La pièce de connexion 8 illustrée plus en détail sur la figure 9 reproduit les caractéristiques des pièces 6 et 7 quant aux bras latéraux 80 et 81 et les moyens de coopération mutuelle 82 et 83. Par contre, les faces principales des bras 80 et 81 s'étendent dans des plans orthogonaux.

Le bras 80 est pourvu de tétons 82 sur chacune de ses faces principales opposées. Il est destiné à coopérer avec un bras 75 ou 76 d'une pièce 7 de la chaîne centrale, tel qu'illustré sur la figure 3. Le bras 80 est alors introduit entre les deux ailes du bras 75 ou 76 d'une pièce 7, les tétons 82 étant engagés dans les orifices 79 des ailes.

En regard de la figure 9, le bras 81 comprend deux ailes écartées et parallèles 81 a et 81 b, chacune pourvue d'un orifice 83. Tel qu'illustré sur la figure 3, le bras 81 est destiné à coopérer avec le bras 61 d'une pièce 6 d'une chaîne latérale. Le bras 61 de la pièce 6 est alors introduit entre les ailes du bras 81 de la pièce 8, ses tétons formant les moyens de coopération mutuelle 63 s'engageant dans les orifices 83 des ailes du bras 81 .

La pièce 8 réalise par sa configuration une articulation des chaînes latérales à la fois dans un plan parallèle à la chaîne centrale et dans un plan orthogonal à celle-ci. Ainsi, chaque chaîne latérale 51 assemblée à la chaîne centrale 50 par une pièce 7 d'extrémité à une pièce de liaison 8 peut pivoter d'une part autour d'un premier axe passant par les tétons 82 de la pièce 8, et d'autre part autour d'un second axe, transversal au premier axe et passant par les orifices 83 de la pièce 8. Cette articulation des chaînes latérales 51 par rapport à la chaîne centrale 50 permet d'agencer les chaînes latérales sur la tête de l'individu selon des lignes de mesure souhaitées et d'épouser parfaitement la concavité de la tête du sommet du crâne vers la nuque. Ainsi, le casque s'adapte à toutes les géométries de tête et les capteurs sont idéalement positionnés pour les mesures.

Les pièces 9A et 9B montrées sur les figures 10, 1 1 a et 1 1 b, sont des pièces d'extrémité 9 pour la chaîne centrale 50. La pièce 9A (figure 10) présente la configuration d'une pièce 7 avec une partie centrale 90, une aile 92 dotée de moyens de coopération mutuelle 93 de type femelle, des portions de connexion latérale 95 et 96 pourvues de moyens de coopération mutuelle 99 et un pied 94. Etant agencée à l'extrémité distale de la chaîne, la pièce 9a ne nécessite pas la présence d'une aile d'extrémité opposée à l'aile 92 et équivalente à l'aile 71 d'une pièce 7.

La pièce 9B montrée sur les figures 1 1 a et 1 1 b comporte une partie centrale 100, une aile 102 dotée de moyens de coopération mutuelle 103 de type mâle, des portions de connexion latérale 105 et 106 pourvues de moyens de coopération mutuelle 107 et un pied 104.

Etant agencées à l'extrémité distale de la chaîne, les pièces 9A et 9B ne nécessitent pas la présence d'une aile d'extrémité opposée à l'aile 92, respectivement 102, et équivalente à l'aile 72 d'une pièce 7.

En outre, pour les pièces 9A et 9B, tel qu'illustrées (figures 10, 1 1 a et 1 1 b), le pied 94, respectivement 104, est ici conçu pour recevoir une électrode en présentant une forme équivalente au pied 64 d'une pièce 6A, dotée d'une cavité d'accueil pour l'électrode et d'une encoche pour l'engagement de l'électrode dans cette cavité.