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Title:
DEVICE FOR MEASURING A PLURALITY OF PHYSIOLOGICAL PARAMETERS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/200743
Kind Code:
A1
Abstract:
Measurement device (1) configured for measuring a plurality of physiological parameters pertaining to a user, the measurement device comprising an oximeter (5), a thermometer (7), a stethoscope (4) and an otoscope (6). The measurement device (1) further comprises a housing (3) and a blood-pressure meter and a communication module (15) for transmitting the measured physiological parameters. The blood-pressure meter comprises a cuff (2) that can be attached to a wrist (P) of the user to measure the user's blood pressure, the cuff (2) being fixed to the housing (3); the thermometer (7), the stethoscope (4) and the oximeter (5) are incorporated into the housing (3) and arranged at locations of said housing (3) that are accessible for taking measurements without the need to detach the cuff (2) from the user's wrist; the otoscope (6) is fixed removably to the housing (3) and has a camera at one end (6c) of said otoscope (6).

Inventors:
RISLER SÉBASTIEN (FR)
RISLER CHARLES (FR)
MALLE AYMERIC (FR)
RISLER FRANÇOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050554
Publication Date:
September 29, 2022
Filing Date:
March 25, 2022
Export Citation:
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Assignee:
DOC2U (FR)
International Classes:
A61B5/01; A61B1/227; A61B5/00; A61B5/021; A61B5/022; A61B7/02; A61B7/04; G01K13/20
Domestic Patent References:
WO2017044638A12017-03-16
WO2017044638A12017-03-16
Foreign References:
US20100160753A12010-06-24
US20080221930A12008-09-11
Attorney, Agent or Firm:
PLASSERAUD IP (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Appareil de mesure (1) configuré pour mesurer une pluralité de paramètres physiologiques d’un utilisateur, l’appareil de mesure comportant un oxymètre (5), un thermomètre (7), un stéthoscope (4) et un otoscope (6), caractérisé en ce que : l’appareil de mesure (1) comporte en outre un boîtier (3) et un tensiomètre, le tensiomètre comporte un brassard (2) apte à être attaché sur un poignet (P) de l’utilisateur pour mesurer une tension de l’utilisateur, le brassard (2) étant fixé au boîtier (3), le thermomètre (7), le stéthoscope (4) et l’oxymètre (5) sont intégrés au boitier (3) et agencés dans des zones dudit boîtier (3) qui sont accessibles pour effectuer des mesures sans avoir à détacher le brassard (2) du poignet (P) de l’utilisateur, l’otoscope (6) est fixé de manière amovible au boitier (3) et comporte une caméra (6e) au niveau d’une extrémité (6c) dudit otoscope (6), l’appareil de mesure (1) comporte en outre un module de communication (15) pour transmettre les paramètres physiologiques mesurés.

[Revendication 2] Appareil de mesure selon la revendication 1 , dans lequel l’otoscope (6) comporte un manche coudé (6a), la caméra (6e) étant située à l’extrémité (6c) dudit manche coudé (6a).

[Revendication 3] Appareil de mesure selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un lecteur de code optique.

[Revendication 4] Appareil de mesure selon la revendication 3, dans lequel le lecteur de code optique est relié à la caméra (6e) de l’otoscope (6) et est configuré pour extraire des informations à partir d’un code optique dans une image acquise par la caméra (6e) de l’otoscope (6). [Revendication 5] Appareil de mesure selon l’une quelconque des revendications 3 à 4, dans lequel le lecteur de code optique est configuré pour extraire, à partir d’un code optique, des informations de connexion utilisées pour établir une connexion au moyen de module de communication (15).

[Revendication 6] Appareil de mesure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le boitier (3) est conformé pour accueillir un doigt de l’utilisateur et comporte une encoche (3d) définissant un site de mesure du taux de saturation d’oxygène, l’oxymètre (5) étant placé sous ladite encoche (3d). [Revendication 7] Appareil de mesure selon la revendication 6, dans lequel le stéthoscope (4) est intégré sur le boîtier (3) de sorte qu’une membrane (4a) du stéthoscope (4) est en saillie hors du boîtier (3) et dans lequel, le brassard (2) étant fixé sur une face inférieure du boîtier (3), la membrane du stéthoscope (4a) et l’encoche (3d) se trouvent sur une face supérieure du boîtier (3).

[Revendication 8] Appareil de mesure selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’appareil (1) comprend en outre un pointeur lumineux (8) adjacent au thermomètre (7) configuré pour indiquer à un observateur extérieur un point de mesure de la température. [Revendication 9] Appareil de mesure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le brassard (2) est couplé de manière amovible au boîtier (3).

[Revendication 10] Appareil de mesure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le boîtier (3) comporte en outre un accéléromètre (17) permettant de valider les mesures de tout ou partie des capteurs.

Description:
Description

Titre : Appareil de mesure d’une pluralité de paramètres physiologiques Domaine technique

[0001] La présente divulgation relève du domaine des appareils de mesure de paramètres physiologiques pouvant être utilisés par exemple dans le cadre de téléconsultations ou d’un suivi de patients à domicile ou sur leur lieu de travail.

Technique antérieure

[0002] Il existe à ce jour différents systèmes ou dispositifs permettant à du personnel qualifié ou à des patients de mesurer eux-mêmes des paramètres physiologiques. Les valeurs des paramètres physiologiques sont alors transmises au praticien en temps réel lors d’une téléconsultation ou enregistrées dans une base de données afin de permettre le suivi de l’évolution de ces paramètres physiologiques.

[0003] Certains des systèmes proposés nécessitent la présence de personnel qualifié pour prendre les mesures des différents paramètres physiologiques, les équipements proposés n’étant pas adaptés pour une prise de mesures par du personnel non qualifié.

[0004] Par ailleurs, ces systèmes comportent une pluralité d’appareils de mesure différents, ce qui les rend difficiles à utiliser par une personne non qualifiée. De plus, de tels systèmes ne sont pas faciles à déplacer d’un patient à un autre.

[0005] Pour cette raison, d’autres appareils plus compacts destinés à être utilisés directement par le patient ont été développés. On connaît par exemple du document WO2017/044638 un appareil comprenant un oxymètre, un otoscope, un stéthoscope et un thermomètre intégrés. D’autres paramètres physiologiques, tels que la tension artérielle, ne peuvent pas être mesurés par cet appareil. De plus, son utilisation n’est pas très aisée puisque le patient doit tout de même le manipuler pour placer les bons capteurs aux bons endroits pour prendre les différentes mesures. L’appareil étant relativement petit (de la longueur d’un index), il ne présente pas une bonne prise en main et peut tomber, ce qui peut l’endommager.

Résumé

[0006] La présente divulgation vient améliorer la situation.

[0007] Un but de la présente divulgation est notamment de proposer un appareil de mesures comprenant de manière intégrée un tensiomètre, un oxymètre, un otoscope, un stéthoscope et un thermomètre. [0008] Un autre but de la présente divulgation est de proposer un appareil facile d’utilisation, permettant une prise de mesure intuitive par le patient lui-même.

[0009] A cet effet, il est proposé un appareil de mesure configuré pour mesurer une pluralité de paramètres physiologiques d’un utilisateur, l’appareil de mesure comportant un oxymètre, un thermomètre, un stéthoscope et un otoscope. L’appareil de mesure comporte en outre un boîtier et un tensiomètre. Le tensiomètre comporte un brassard apte à être attaché sur un poignet de l’utilisateur pour mesurer une tension de l’utilisateur, le brassard étant fixé au boîtier. Le thermomètre, le stéthoscope et l’oxymètre sont intégrés au boîtier et agencés dans des zones dudit boîtier qui sont accessibles pour effectuer des mesures sans avoir à détacher le brassard du poignet de l’utilisateur. L’otoscope est fixé de manière amovible au boîtier et comporte une caméra au niveau d’une extrémité dudit otoscope. L’appareil de mesure comporte en outre un module de communication pour transmettre les paramètres physiologiques mesurés.

[0010] Les caractéristiques exposées dans les paragraphes suivants peuvent, optionnellement, être mises en oeuvre, indépendamment les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres :

[0011] Dans des modes de réalisation, le brassard est gonflable par l’appareil. Le boîtier comporte alors un module de gonflage/dégonflage couplé fluidiquement au brassard. La prise de mesures par le tensiomètre est alors entièrement automatique. [0012] Dans des modes de réalisation, l’otoscope comporte un manche coudé, la caméra étant située à l’extrémité dudit manche coudé.

[0013] Dans des modes de réalisation, l’appareil de mesure décrit précédemment comporte une pluralité d’embouts coniques de géométries respectives différentes, comportant chacun une ouverture optique et adaptés à être fixés de manière amovible sur l’extrémité du manche coudé.

[0014] Dans des modes de réalisation, l’appareil de mesure comporte un lecteur de code optique.

[0015] Dans des modes de réalisation, le lecteur de code optique est relié à la caméra de l’otoscope et est configuré pour extraire des informations à partir d’un code optique dans une image acquise par la caméra de l’otoscope. En d’autres termes, l’otoscope est également utilisé comme lecteur de code optique.

[0016] Dans des modes de réalisation, le lecteur de code optique est configuré pour extraire, à partir d’un code optique, des informations de connexion utilisées pour établir une connexion au moyen du module de communication. [0017] Dans des modes de réalisation, le boîtier est conformé pour accueillir un doigt de l’utilisateur et comporte une encoche définissant un site de mesure du taux de saturation d’oxygène, l’oxymètre étant placé sous ladite encoche.

[0018] Dans des modes de réalisation, le boîtier est de forme générale parallélépipédique.

[0019] Dans des modes de réalisation, le stéthoscope est intégré sur le boîtier de sorte qu’une membrane du stéthoscope est en saillie hors du boîtier et, le brassard étant fixé sur une face dite inférieure du boîtier, la membrane du stéthoscope et l’encoche se trouvent sur une face dite supérieure du boîtier opposée à ladite face inférieure.

[0020] Dans un mode de réalisation particulier, la membrane du stéthoscope et l’encoche se trouvent sur deux extrémités opposées de la face supérieure.

[0021] Dans des modes de réalisation, le thermomètre est intégré sur une face latérale du boîtier. Avantageusement, lorsque le boîtier présente une direction longitudinale, le thermomètre est intégré à une face latérale longitudinale.

[0022] Dans des modes de réalisation, l’appareil comprend en outre pointeur lumineux adjacent au thermomètre configuré pour indiquer à un observateur extérieur un point de mesure de la température.

[0023] Dans des modes de réalisation, l’otoscope est enclipsable sur une face latérale du boîtier.

[0024] Dans des modes de réalisation, l’otoscope comporte une zone de préhension conformée pour accueillir une paume de main.

[0025] Dans des modes de réalisation, le brassard est couplé de manière amovible au boîtier.

[0026] Dans des modes de réalisation, le boîtier comporte en outre un accéléromètre permettant de valider les mesures de tout ou partie des capteurs.

[0027] Dans des modes de réalisation particuliers, des indicateurs de fiabilité de mesure sont transmis avec les paramètres physiologiques.

[0028] Dans des modes de réalisation particuliers, le module de communication peut être configuré pour recevoir des commandes. Il peut par exemple s’agir de commandes de mesure envoyées par un praticien lors de la téléconférence lorsque celui-ci considère que certains paramètres physiologiques mesurés ne sont pas fiables en consultant les différents indicateurs de fiabilité transmis.

[0029] Ainsi, l’appareil proposé, qui se présente sous la forme d’un tensiomètre avec un boîtier permet à un patient de prendre lui-même une pluralité de mesures de paramètres physiologiques sans avoir à détacher l’appareil de son poignet. On évite ainsi de faire tomber l’appareil lors de la prise de mesure. Par ailleurs, l’oxymètre, l’otoscope, le stéthoscope et le thermomètre sont disposés de manière à ce que le patient puisse prendre des mesures de manière simple et intuitive En effet, il suffit de bouger le poignet pour mettre le stéthoscope au contact du cœur ; de mettre l’un des doigts de l’autre main, par exemple le pouce sur l’emplacement prévu à cet effet sur le boitier pour mesurer le taux de saturation en oxygène et de bouger le poignet pour orienter le thermomètre vers le front du patient par exemple. En ce qui concerne la prise d’images ou de vidéos des fosses nasales, de la gorge ou des oreilles, il suffit de déplacer l’otoscope qui est fixé de manière amovible au boitier de l’appareil.

Brève description des dessins

[0030] D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

Fig. 1 [0031] [Fig. 1] montre une vue en perspective d’un appareil de mesure d’une pluralité de paramètres physiologiques selon un mode de réalisation.

Fig. 2

[0032] [Fig. 2] montre l’appareil de la figure 1 selon une autre vue en perspective.

Fig. 3 [0033] [Fig. 3] est une vue en perspective de l’otoscope selon un mode de réalisation.

Fig. 4

[0034] [Fig. 4] est une vue en coupe de l’extrémité de l’otoscope de la figure 3.

Fig. 5

[0035] [Fig. 5] montre l’appareil de la figure 1 lorsqu’il est fixé au poignet de l’utilisateur. Fig. 6

[0036] [Fig. 6] montre une représentation schématique des différents composants de l’appareil.

Fig. 7

[0037] [Fig. 7] illustre le montage du brassard sur le boitier selon un mode de réalisation. Description des modes de réalisation [0038] Il est maintenant fait référence aux figures 1 et 2 qui montrent un mode particulier de réalisation d’un appareil de mesure de paramètres physiologiques d’un utilisateur. L’appareil est configuré pour transmettre des données représentatives des mesures des paramètres physiologiques réalisées au moyen de différents capteurs compris dans l’appareil. Il peut s’agir par exemple des valeurs de taux de saturation en oxygène, de température ou de pression sanguines mesurées. Il peut aussi s’agir d’enregistrements audios du cœur et éventuellement des poumons et d’enregistrements vidéo ou d’images des fosses nasales, de la gorge ou des conduits auditifs. Avantageusement, les paramètres physiologiques sont transmis pour pouvoir être consultés par un médecin lors d’une téléconsultation ou archivés pour permettre un suivi de l’évolution des paramètres physiologiques et une consultation ultérieure des données stockées. Alternativement ou en complément, l’appareil peut effectuer un pré-traitement des mesures effectuées pour par exemple réduire la quantité de données transmises et/ou ne transmettre que les résultats des mesures (paramètre physiologique mesuré normal ou anormal, etc.), etc. [0039] L’appareil de mesure 1 se présente sous la forme d’un boîtier 3 de forme générale parallélépipédique couplé mécaniquement à un brassard 2. Le brassard 2 est configuré pour pouvoir être fixé au poignet d’un utilisateur (voir figure 5). De manière optionnelle, le brassard 2 est gonflable et couplé fluidiquement à un module de gonflage/dégonflage présent dans le boîtier 3. Le brassard 2, le module de gonflage/dégonflage et le manomètre présents dans le boîtier forment un tensiomètre.

[0040] L’appareil 1 comprend en outre un stéthoscope 4, un oxymètre 5, un otoscope 6 et un thermomètre 7 intégrés au boîtier. Comme cela est plus particulièrement visible sur la figure 1, le stéthoscope 4 comporte dans cet exemple une membrane 4a en saillie hors du boîtier 3 destinée à être mise en contact avec le corps de l’utilisateur, à proximité d’un organe à écouter. Par ailleurs, le boîtier 3 comporte dans cet exemple un évidement 3c conformé pour accueillir l’extrémité d’un doigt. Par exemple, l’utilisateur peut poser l’extrémité de son pouce sur l’évidement, ce qui est plus facile à réaliser qu’avec l’index par exemple et permet une meilleure stabilité de positionnement lors de la mesure puisque les autres doigts peuvent alors entourer ou s’appuyer sur le poignet pour stabiliser la prise de mesure. L’évidement 3c comporte par exemple une encoche 3d définissant un site de mesure du taux de saturation d’oxygène, l’oxymètre 5 étant placé sous l’encoche 3d.

[0041] Le thermomètre 7, le stéthoscope 4 et l’oxymètre 5 sont avantageusement agencés dans des zones dudit boîtier qui sont accessibles pour effectuer des mesures sans avoir à détacher le brassard du poignet de l’utilisateur. [0042] Dans le mode de réalisation décrit ici, le stéthoscope 4 et l’oxymètre 5 sont intégrés sur une face dite supérieure du boîtier, opposée à une face dite inférieure sur laquelle est fixé le brassard 2 du tensiomètre. Comme illustré sur la figure 5, lorsque le brassard 2 est fixé sur le poignet P de l’utilisateur, il lui suffit de placer le pouce de sa main droite sur l’évidement 3c prévu à cet effet pour mesurer son taux de saturation d’oxygène et déplacer son poignet de manière à mettre en contact la membrane 4a du stéthoscope 4 avec le corps de l’utilisateur, par exemple au niveau du cœur de celui-ci, pour enregistrer les sons produits.

[0043] Le thermomètre 7 est de préférence intégré sur une face latérale du boîtier. [0044] Il suffit alors au patient d’orienter son bras en direction de son front pour prendre sa température. Dans une variante de réalisation, le thermomètre 7 peut être intégré à la face supérieure du boîtier 3. Le patient doit alors effectuer une rotation supplémentaire du poignet afin de diriger le thermomètre en direction de son front.

[0045] Dans le mode de réalisation décrit ici, le boîtier 3 présente une direction longitudinale D orientée selon la direction longitudinale du poignet P lorsque le brassard 2 est fixé sur le poignet P de l’utilisateur. Le thermomètre 7 est alors intégré sur une face latérale longitudinale du boîtier.

[0046] Par ailleurs, l’otoscope 6 est fixé de manière amovible au boîtier 3. A cet effet, le boîtier 3 peut comporter par exemple des portions de rétention 3a, 3b conformées pour retenir l’otoscope 6 de manière amovible. Ainsi, l’otoscope 6 peut s’enclipser sur les portions de rétention 3a, 3b et en être facilement libéré par application d’une légère pression et d’une légère traction, respectivement. L’otoscope 6 est ainsi facilement accessible pour l’utilisateur. On notera que l’otoscope est relié par un câble électrique au module de commande et de calcul du boîtier. [0047] Avantageusement, l’emplacement et l’intégration des différents capteurs sur le boîtier est optimisé de manière à permettre une utilisation intuitive et instinctive de l’appareil sans qu’il soit nécessaire d’expliquer à l’utilisateur le protocole de mesure.

[0048] Par ailleurs, l’otoscope 6 est conformé pour en faciliter l’utilisation et la prise en main. En effet, comme cela est plus particulièrement visible sur la figure 2 et sur la figure 3, l’otoscope 6 comporte un manche coudé 6a. La forme coudée du manche permet d’introduire aisément l’otoscope 6 dans la bouche de l’utilisateur et d’acquérir facilement des images ou des vidéos de la gorge de l’utilisateur sans qu’il soit nécessaire de recourir à un abaisse langue supplémentaire comme c’est le cas pour les otoscopes conventionnels. Dans des modes préférés de réalisation, l’otoscope 6 comporte, sur une partie du manche, une zone de préhension 6b conformée pour permettre une meilleure prise en main de l’otoscope et accueillir une paume de main par exemple. Dans l’exemple décrit ici, la zone de préhension 6b est une zone élargie permettant de faciliter la tenue du manche entre le pouce et l’index d’une main de l’utilisateur. De préférence, l’otoscope 6 peut comporter une extrémité 6c destinée à accueillir un embout de mesure conique adapté pour l’observation des fosses nasales ou des conduits auditifs. Une pluralité d’embouts de mesure de géométries respectives différentes adaptés pour être fixés de manière amovible sur cette extrémité sont fournis avec l’appareil. Un exemple d’un tel embout de mesure conique 6d adapté pour être inséré dans l’oreille d’un adulte est représenté sur la figure 3. Les différentes géométries des embouts permettent de choisir un embout adapté à l’anatomie de l’utilisateur, ce qui permet d’éviter les blessures lors de l’utilisation de l’otoscope. On notera que les différents embouts comportent chacun une ouverture optique adaptée à l’acquisition d’images ou de vidéos par une caméra 6e située dans l’extrémité 6c correspondante de l’otoscope 6. En outre, l’otoscope 6 peut comporter, au niveau de cette extrémité, un système d’éclairage intégré adapté pour éclairer la zone anatomique en vis-à-vis de l’ouverture optique. Il peut s’agir, comme illustré ici, sur la figure 4, d’un guide lumineux 6f transparent de forme cylindrique à section circulaire creuse adapté pour guider et recevoir de la lumière. Des LEDs (« Light Emitting Diode » en anglais) 6h sont placées en périphérie à une extrémité du guide lumineux 6f. La caméra 6e est placée à l’intérieur du guide lumineux dans la partie creuse de sorte que l’objectif de la caméra soit à proximité de l’autre extrémité du guide lumineux.

[0049] Par ailleurs, afin de garantir le respect des différentes mesures d’hygiène lors d’une introduction dans la bouche du patient, il est prévu un manchon 6g en plastique, flexible de forme adaptée pour être inséré sur le manche 6a de l’otoscope 6 et être maintenu sur celui-ci. Le manchon est de préférence transparent.

[0050] De manière optionnelle, le thermomètre 7, de préférence infrarouge, peut être associé à un pointeur lumineux 8 adjacent à celui-ci. Le pointeur lumineux 8 est configuré pour indiquer à un observateur extérieur un point de mesure de la température. Il peut s’agir par exemple d’une diode laser ou d’une LED (« Light Emitting Diode » en anglais) émettant une couleur visible. Le pointeur lumineux peut être associé à une lentille afin de concentrer la puissance lumineuse sur une portion de l’espace. Cela est particulièrement utile pour indiquer, lors d’une téléconsultation avec transmission vidéo par exemple, l’endroit pointé par l’utilisateur au médecin et permettre au médecin de détecter un mauvais positionnement de l’appareil pour la prise de température. Le pointeur lumineux 8 peut aussi être utilisé par l’utilisateur pour vérifier la position du point de mesure lorsqu’il fait la mesure en se regardant dans un miroir ou en acquérant une image de la zone comprenant le point de mesure, par exemple à l’aide d’une caméra intégrée à l’appareil comme celle de l’otoscope.

[0051] Par ailleurs, l’appareil 1 comporte dans cet exemple trois diodes 9a, 9b, 9c permettant d’afficher différents statuts de l’appareil permettant de vérifier son état de fonctionnement. Par exemple, la diode 9a peut être allumée pour indiquer que le dispositif est allumé, la diode 9c indiquer un état de charge de la batterie alimentant l’appareil et la diode 9c indiquer un état de connexion de l’appareil à un point d’accès, à un terminal ou à un réseau de communication sans fil par exemple. Ainsi, l’appareil 1 peut être dépourvu d’écran d’affichage et son utilisation est assez intuitive. [0052] Comme plus particulièrement visible sur la figure 2, l’appareil 1 comporte également un bouton 10 permettant la mise sous tension de l’appareil de préférence accessible par l’utilisateur lorsque le brassard est fixé sur le poignet. De manière optionnelle, l’appareil 1 peut également comporter un port de connexion à un ordinateur ou à une alimentation permettant le branchement d’un câble de type USB relié à un ordinateur ou à une alimentation. Ainsi, la batterie de l’appareil peut facilement être rechargée. Par ailleurs, il est également possible de procéder à une mise à jour du logiciel de l’appareil de cette manière.

[0053] Le fonctionnement de l’appareil 1 est décrit en référence à la figure 5.

[0054] L’appareil 1 comporte un module de commande et de calcul 12 relié au stéthoscope 4, au thermomètre 7 et au pointeur lumineux 8 associé, à l’oxymètre 5, à l’otoscope 6 et au manomètre 13 et au module de gonflage/dégonflage 14 du tensiomètre.

Le module de commande et de calcul 12 est configuré pour commander l’acquisition par les capteurs, déterminer les valeurs des paramètres physiologiques et stocker les enregistrements audio, vidéo et/ou les images. Le module de commande et de calcul 12 comporte donc au moins un processeur 12a, une mémoire vive 12b et une mémoire de stockage 12c notamment des instructions mises en oeuvre par le processeur 12a.

[0055] L’appareil 1 comporte également un dispositif d’alimentation 16 comportant par exemple une batterie rechargeable. La batterie peut par exemple être rechargée lorsqu’un câble de connexion est branché au port de connexion optionnel décrit précédemment. [0056] L’appareil 1 comporte également un module de communication 15 relié au module de commande et de calcul 12. Le module de communication 15 est destiné à transmettre les données représentatives des mesures des paramètres physiologiques, obtenues par le module de commande et de calcul 12, à un serveur distant et/ou un terminal. Les données peuvent alors être stockées et affichées dans le terminal du praticien lors de la visioconférence ou être stockées dans une base de données dans un serveur distant pour consultation ultérieure et suivi à distance du patient. Le module de communication 15 peut également être destiné à recevoir des commandes de mesure, par exemple, envoyées par un praticien lors de la téléconférence. Il est ainsi possible, lorsque les mesures faites par l’utilisateur sont considérées comme incorrectes, de commander une nouvelle prise de mesure pouvant être guidée par le praticien. De préférence, le praticien peut ainsi commander à distance le démarrage de l’acquisition de la mesure par l’un ou plusieurs des capteurs, après s’être assuré que la mesure peut effectivement être réalisée par le ou les capteurs.

[0057] Le module de communication 15 est de préférence sans fil et comprend une interface de communication conforme à un ou plusieurs protocoles tels que le WIFI, le Bluetooth ®, le GPRS, le LTE, la 3G, 4G, 5G, ou encore des protocoles de communication de l’internet des objets (« Internet of Things » en anglais) tels que Sigfox® ou LoRA® par exemple.

[0058] En outre, le module de communication 15 peut être configuré pour transmettre certaines données via un premier protocole de communication tel que le Bluetooth ®,

GPRS, LTE, 3G, 4G, 5G alors que d’autres données peuvent être transmises via un second protocole de communication distinct comme le WIFI tel que décrit précédemment ou encore selon un protocole de l’internet des objets. Il est ainsi possible de transmettre des données même lorsque l’appareil n’est pas connecté à un réseau local tel que le WIFI ou l’internet des objets.

[0059] De manière avantageuse, le module de communication sans fil 15 est apte à établir une connexion à l’aide d’informations de connexion obtenues par lecture d’un code optique tel un code QR (« Quick Response code » en anglais), un code barre ou autre. L’appareil comporte alors un lecteur de code optique relié à une caméra, et configuré pour extraire des informations à partir d’un code optique dans une image acquise par la caméra. Dans des modes préférés de réalisation, la caméra utilisée pour acquérir l’image du code optique est la caméra de l’otoscope 6. Ainsi, la caméra de l’otoscope 6 est, dans ce mode de réalisation, mise en oeuvre à la fois pour observer des zones anatomiques de l’utilisateur et pour récupérer les informations de connexion (ou de manière plus générale, tout type d’informations) à partir d’un code optique. La caméra est alors choisie de manière à avoir un champ de vision adapté pour l’acquisition de codes optiques et des zones anatomiques considérées avec une même caméra et un même objectif. La caméra munie de son objectif peut par exemple être choisie avec un angle de vue de 100° et une focale permettant d’acquérir des images situées entre 10 et 60 mm de la caméra. Par ailleurs, la lecture d’un code optique peut être utilisée pour paramétrer l’accès à un service distant, par exemple à une base de données sur un serveur pour le stockage des données physiologiques mesurées ou l’accès à un service de visioconférence ou autre. En outre, la lecture d’un code optique peut être utilisée pour obtenir d’autres types d’informations telles qu’un identifiant de l’appareil ou un identifiant de l’utilisateur par exemple et de manière non limitative. [0060] Le lecteur optique peut être compris dans le module de commande et de calcul 12.

Il peut alors être implémenté sous forme de lignes de code exécutées par le processeur du module de commande et de calcul 12. Il peut aussi se présenter sous la forme d’un module distinct du module de commande et de calcul 12. Avantageusement, le module de communication sans fil 15 peut être apte à se connecter à un point d’accès WIFI à l’aide d’un identifiant et d’un mot de passe extraits par le lecteur de code optique. Il peut s’agir de la caméra de l’otoscope ou d’une autre caméra intégrée au boitier de l’appareil.

[0061] On notera que l’utilisation de la caméra de l’otoscope permet de simplifier l’utilisation puisqu’il suffit alors à l’utilisateur de pointer l’otoscope vers le code optique, ce qui est plus pratique que d’orienter le boitier de l’appareil lorsque celui-ci comporte une caméra intégrée au boitier, particulièrement lorsque l’appareil est fixé sur le poignet. On évite ainsi l’intégration d’un composant supplémentaire devant être pris en compte par l’utilisateur. On évite également l’utilisation d’une interface homme machine pour paramétrer une connexion avec le module de communication 15.

[0062] L’appareil 1 peut comporter également, de manière optionnelle, un accéléromètre 17 dont les mesures peuvent notamment être utilisées pour valider les mesures prises par un ou plusieurs capteurs. L’accéléromètre 17 peut être utilisé, lorsqu’il a été calibré de manière appropriée, pour déterminer l’inclinaison de l’avant-bras de l’utilisateur lors de la mesure de la pression sanguine. On notera que l’inclinaison de l’avant-bras est un indicateur de la fiabilité de la mesure de la pression sanguine puisqu’il permet de vérifier si l’appareil se trouve substantiellement à la même hauteur que le cœur de l’utilisateur. En effet, même si l’utilisateur effectue la mesure de la pression sanguine lors de la téléconsultation, la position de l’appareil par rapport au cœur n’est pas forcément visible par le praticien, selon le champ de vision de la caméra utilisée lors de la téléconsultation.

[0063] De cette manière, un premier indicateur de fiabilité de la mesure de pression sanguine dérivé des mesures acquises par l’accéléromètre 17 peut être transmis conjointement avec la mesure de la pression sanguine afin de permettre au praticien d’évaluer la pertinence de la mesure effectuée. Le praticien peut alors demander au patient, lors de la visioconférence, de réaliser à nouveau cette mesure et commander l’appareil à cet effet. [0064] Par ailleurs, les variations de la position de l’appareil détectées à l’aide de l’accéléromètre lors de la mesure de la pression sanguine peuvent constituer un second indicateur de fiabilité de la mesure de pression sanguine.

[0065] En outre, l’accéléromètre 17 peut détecter si l’appareil 1a été soumis à de fortes accélérations. Cela permet de déterminer si l’appareil a été soumis à des chocs ou à des chutes et d’en déduire que certains composants ou capteurs peuvent être endommagés ou fournir des valeurs erronées.

[0066] Dans un mode de réalisation particulier, le module de commande et de calcul 12 peut comporter de manière optionnelle un microcontrôleur 12d configuré pour allumer le processeur 12a lorsque l’utilisateur appuie sur le bouton 10. Il peut également être configuré pour éteindre le processeur lorsque l’utilisateur appuie de nouveau sur le bouton 10 ou pour le mettre en veille en l’absence de l’acquisition de mesures. Le microcontrôleur 12d peut également être configuré pour alimenter de manière permanente certains composants de l’appareil lorsque le niveau de la batterie est suffisant et accomplir certaines tâches lorsque le processeur 12a est éteint. Le microcontrôleur 12d peut par exemple être configuré pour transmettre et recevoir des données par le biais du module de communication 15 lorsque le processeur 12a est éteint.

[0067] Dans un mode de réalisation particulier, l’accéléromètre 17 peut être alimenté par le microcontrôleur 12d lorsque l’appareil est éteint. Les valeurs d’accélération auxquelles l’appareil est soumis peuvent alors être interprétées par le microcontrôleur 12d et générer une alerte transmise ultérieurement au processeur 12a lorsque celui-ci est en fonction.

[0068] Par ailleurs, le thermomètre 7 peut également comprendre un capteur de température interne configuré pour mesurer la température du thermomètre et permettre ainsi de valider une plage d’utilisation du thermomètre. En effet, les thermomètres sont validés pour être utilisés dans une plage de température d’utilisation prédéfinie et les valeurs de température acquises par le thermomètre 7 peuvent être erronées lorsque la température interne du thermomètre se trouve hors de cette plage. Ainsi, les valeurs mesurées par le thermomètre peuvent être transmises avec un indicateur de fiabilité de la mesure permettant d’indiquer si la température interne du thermomètre se trouve dans ou hors de la plage de température d’utilisation prédéfinie.

[0069] Avantageusement, le boitier 3 peut être couplé mécaniquement et fluidiquement au brassard 2 de manière amovible comme plus particulièrement visible sur la figure 7.

[0070] Comme visible sur la figure 7, le brassard 2 comprend dans cet exemple deux crochets 21, deux orifices 22 et une portion de verrouillage 23 comprenant un trou traversant fileté apte à accueillir une vis. Les deux crochets 21 sont aptes à coopérer avec deux évidements complémentaires 31 de la face inférieure du boîtier 3. Ils permettent d’accrocher le brassard 2 sur l’une de ses extrémités et de guider le brassard 2 de sorte que les deux orifices 22 coopèrent avec deux tétons 32 en caoutchouc ou autre matière élastique reliant le module de gonflage/dégonflage au brassard 2. On notera que les orifices 22 définissent un orifice d’entrée et un orifice de sortie d’air du brassard, respectivement. Les orifices 22 sont formés dans une partie du brassard en caoutchouc comprenant un circuit de circulation d’air. Ainsi, l’introduction des tétons 32 dans les orifices 22 permet de mettre le circuit de circulation d’air du brassard en communication fluidique avec le module de gonflage/dégonflage. La portion de verrouillage 23 est alors accueillie dans un logement 33 complémentaire comportant un trou fileté dans lequel la vis peut être introduite pour verrouiller la portion de verrouillage 23 sur le boîtier 3.

[0071] Ainsi, le brassard 2 peut être facilement détaché du boîtier 3 et être remplacé. On peut ainsi retirer le brassard 2 pour le désinfecter avant de le transmettre à un nouvel utilisateur. On peut également facilement le remplacer en cas de dysfonctionnement ou d’usure.

[0072] La présente divulgation ne se limite pas aux exemples décrits ci-avant, seulement à titre d’exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l’homme de l’art dans le cadre de la protection recherchée.