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Patent Searching and Data


Title:
DEVICE AND METHOD FOR ANALYSING URINE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/175944
Kind Code:
A1
Abstract:
A device for analysing urine (12) comprising a housing (22) configured to be positioned fully inside a toilet (10), the housing having a front surface (25) intended to receive a stream of urine directly from a user urinating in the toilet, a rear surface (26) opposite the front surface, and a collection port (32), arranged on the front or rear surface, in which the housing contains a test kit (24) configured to analyse the urine collected by the collection port. Associated collection and analysis method.

Inventors:
BARBEDETTE THIBAUT (FR)
LOY JONAS (FR)
KIRAT MARINE (FR)
TUCOULAT BENOÎT (FR)
DEWAVRIN JULIUS (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/055377
Publication Date:
September 10, 2021
Filing Date:
March 03, 2021
Export Citation:
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Assignee:
WITHINGS (FR)
International Classes:
A61B10/00; A61B5/145; G01N33/493; G01N33/52
Domestic Patent References:
WO2011140600A12011-11-17
Foreign References:
US20190062813A12019-02-28
US20050261605A12005-11-24
US20170022536A12017-01-26
EP3156550A12017-04-19
US5720054A1998-02-24
US10383606B12019-08-20
US20180188231A12018-07-05
US20170284925A12017-10-05
EP3562407A12019-11-06
Attorney, Agent or Firm:
PLASSERAUD IP (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Dispositif d’analyse d’urine (12) comprenant un boîtier (22) configuré pour être entièrement positionné à l’intérieur de toilettes (10), le boîtier présentant une face avant (25) destinée à recevoir un jet d’urine directement d’un utilisateur urinant sur les toilettes, une face arrière (26) opposée à la face avant, et un orifice de collecte (32), disposé sur la face avant ou sur la face arrière, et dans lequel le boîtier contient un ensemble de test (24) configuré pour effectuer une analyse sur l’urine collectée par l’orifice de collecte.

[Revendication 2] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon la revendication 1 , dans lequel le boîtier (22) est dépourvu d’arête.

[Revendication 3] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la face avant (25) et/ou la face arrière (26) comprend un relief (37,43) formant une amenée d’urine vers l’orifice de collecte (32).

[Revendication 4] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’orifice de collecte (32) est situé dans un renfoncement (37).

[Revendication 5] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon la revendication 4, dans lequel le renfoncement (37) s’étend vers l’intérieur du boîtier (22) sur une distance comprise entre 1 et 4cm.

[Revendication 6] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon la revendication 4 ou 5, dans lequel le renfoncement (37) comprend deux rainures latérales (39) s’étendant depuis un bord (31) du boîtier (22) vers une partie centrale (43) du renfoncement (37), l’orifice de collecte (32) se trouvant dans la partie centrale (43).

[Revendication 7] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon la revendication 6, dans lequel la partie centrale (43) a une superficie comprise entre 3 et 8 cm2.

[Revendication 8] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon la revendication 6 ou 7, dans lequel une profondeur des rainures latérales (39) croît depuis le bord (31) jusqu’à la partie centrale (43).

[Revendication 9] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications 6 à 8, dans lequel le renfoncement (37) a une bordure (40) qui présente une inflexion entre au moins une rainure latérale (39) et la partie centrale (43). [Revendication 10] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications 9, dans lequel dans lequel une distance entre la bordure (40) du renfoncement (37) et le bord (31) du boîtier (22) croît depuis le début de la rainure latérale (39) jusqu’à la partie centrale (43).

[Revendication 11] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel l’orifice de collecte (32) est situé au voisinage d’une extrémité inferieure (36) du boîtier (22) en position normale d’utilisation.

[Revendication 12] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11 , dans lequel le boîtier (22) a une forme générale de galet circulaire.

[Revendication 13] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel le boîtier (22) comprend un orifice de vidange (34) configuré pour évacuer l’urine.

[Revendication 14] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, dans lequel le boîtier (22) est en matériau hydrophile, de préférence le matériau hydrophile est un parmi : une céramique, un polyamide, un silicone, un polymère hydrophile et/ou le boîtier est traité par un traitement de surface hydrophile.

[Revendication 15] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, dans lequel le diamètre du boîtier (22) est compris entre 50 mm et 150 mm, de préférence le diamètre du boîtier est de 100 mm.

[Revendication 16] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications 1 à 15, comprenant en outre un capteur de présence d’urine (38) au voisinage de l’orifice de collecte (32), le capteur étant configuré pour détecter la présence d’urine, de préférence le capteur étant un capteur de température.

[Revendication 17] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications 1 à 16, comprenant en outre un élément de fixation (66) configuré pour positionner le boîtier sur une paroi interne (16a) d’une cuvette (16) de toilettes (10).

[Revendication 18] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, comprenant un outre un module de communication (41) avec un appareil (42) et/ou un smartphone (61) et/ou un serveur (98).

[Revendication 19] Dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications 1 à 18, dans lequel l’ensemble de test (24) comporte un ou plusieurs parmi : une pluralité de bandelettes de test, une puce microfluidique, un transistor à effet de champ, un dispositif de mesure de conductivité, un dispositif de mesure de pH, un dispositif de mesure spectroscopique, un dispositif de mesure électrochimique. [Revendication 20] Méthode de collection d’urine exploitant le dispositif d’analyse d’urine (12) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant :

- détecter la présence d’urine à proximité de l’orifice de collecte (32),

- collecter l’urine ruisselant sur la face avant (25) et/ou la face arrière (26),

- analyser l’urine collectée pour établir un ou plusieurs résultats d’analyses. [Revendication 21] Méthode selon la revendication 20 dans laquelle la méthode est déclenchée par une interaction avec un utilisateur.

[Revendication 22] Méthode selon l’une des revendications 20 ou 21 , dans lequel le ou les résultats d’analyses sont transmis à un smartphone (61) d’un utilisateur et/ou à un serveur distant (98).

Description:
Description

Titre : Dispositif et méthode d’analyse d’urine

Domaine technique

[1] La présente divulgation relève du domaine des dispositifs d’analyse d’urine destinés à être positionnés à l’intérieur de toilettes. La présente divulgation vise également une méthode pour analyser l’urine étant reçue dans des toilettes.

Technique antérieure

[2] De nombreux paramètres biologiques sont reflétés dans l’urine d’un individu. A partir d’un échantillon d’urine, il est par exemple possible de détecter des problèmes de santé tels qu’une infection urinaire, le diabète ou une insuffisance rénale. L’échantillon d’urine peut également refléter la qualité d’une alimentation, identifier une période de fécondité ou une grossesse et détecter une prise de drogues ou de tabac. Il est alors intéressant de surveiller divers paramètres biologiques périodiquement.

[3] Il est connu de proposer des dispositifs installés aux toilettes ayant une fonction d’analyse d’urine. Ces dispositifs sont capables d’effectuer des prélèvements d’échantillons d’urine depuis les toilettes et de les analyser afin de déterminer le niveau d’un paramètre biologique.

[4] Il est décrit dans les documents US5720054 et US10383606 de prélever un échantillon d’urine au travers d’un bras mobile situé dans les toilettes. Néanmoins, cette solution présente la difficulté de collecter suffisamment d’urine sans bulles d’air pour réaliser une analyse concluante. De plus, l’usage d’un bras mobile ajoute de la complexité au dispositif.

[5] On connaît du document US20180188231 un dispositif d’analyse d’urine à fixer sur un rebord de toilettes. Cependant, il apparaît encore possible d’améliorer la collecte d’urine.

[6] Le document US20170284925 propose d’intégrer un préleveur d’urine dans la cuvette des toilettes. Néanmoins, cette solution nécessite d’adapter les toilettes pour l’installation et l’utilisation du dispositif.

[7] Il existe donc un besoin pour un dispositif d’analyse d’urine pouvant prélever un échantillon d’urine depuis les toilettes ne présentant pas les inconvénients de l’art antérieur.

Exposé de l’invention

[8] La présente description vise à présenter des dispositifs d’analyse d’urine et des méthodes associées ne présentant pas au moins un des inconvénients précités.

[9] En particulier, il est proposé un dispositif d’analyse d’urine comprenant un boîtier configuré pour être entièrement positionné à l’intérieur de toilettes, le boîtier présentant une face avant destinée à recevoir un jet d’urine directement d’un utilisateur urinant en position assise sur les toilettes, une face arrière opposée à la face avant, et un orifice de collecte, disposé sur la face avant ou sur la face arrière, dans lequel le boîtier contient un ensemble de test configuré pour effectuer une analyse sur l’urine collectée par l’orifice de collecte.

[10] Ainsi, avantageusement, le dispositif d’analyse d’urine peut collecter de l’urine par l’orifice de collecte directement par ruissèlement sur les faces du boîtier. Un utilisateur n’a pas besoin de de se préoccuper de la position du boîtier lorsqu’il urine dans les toilettes. En outre, le boîtier est suffisamment compact pour être entièrement positionné à l’intérieur des toilettes. Il peut être discret et être installé et retiré facilement. Il peut également s’adapter à tout type de toilettes. En outre, le boîtier ne présente pas de pièces saillantes désagréables à la vue l’utilisateur et qui peuvent accumuler de la saleté. L’aspect général monobloc ou monolithique du boîtier lui confère une image de robustesse et de simplicité.

[11] La collecte d’urine est facilitée et l’utilisateur n’ajuste qu’à réaliser une miction sans vraiment se préoccuper du positionnement du dispositif.

[12] Les caractéristiques exposées dans les paragraphes suivants peuvent, optionnellement, être mises en oeuvre. Elles peuvent être mises en oeuvre indépendamment les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres.

[13] L’orifice de collecte peut être situé au voisinage d’une extrémité inferieure du boîtier en position normale d’utilisation. Par exemple, l’orifice de collecte peut être situé sur une moitié inférieure du boîtier en position normale d’utilisation. Ainsi, de l’urine ruisselant par gravité sur les faces du boîtier peut être collectée. La surface de collecte d’urine est augmentée, il suffit qu’un peu d’urine atteigne le boîtier pour qu’elle dégouline le long des parois du boîtier et atteigne l’orifice de collecte.

[14] Le boîtier peut être dépourvu d’arête. Moyennant quoi, de l’urine peut ruisseler sur le boîtier sans décrocher ou former de bulles d’air. [15] La face avant et/ou la face arrière peut comprendre un relief formant une amenée d’urine vers l’orifice de collecte. Quel que soit l’endroit où de l’urine entre en contact avec le boîtier, il sera acheminé vers l’orifice de collecte. Ainsi, la surface de collecte d’urine est augmentée. Le relief peut être négatif (de type renfoncement) ou positif (de type saillie). Le relief est par exemple formé dans le boîtier (la face avant et/ou la face arrière).

[16] L’orifice de collecte est situé dans un renfoncement, ayant une bordure, le renfoncement comportant deux rainures latérales s’étendant depuis un bord du boîtier vers une partie centrale du renfoncement, la partie centrale du renfoncement logeant l’orifice de collecte. La profondeur des rainures latérales peut croître depuis le bord jusqu’à la partie centrale. La bordure peut présenter une inflexion entre au moins une rainure latérale et la partie centrale. La distance entre la bordure du renfoncement et le bord du boîtier peut croître depuis le début de la rainure latérale jusqu’à la partie centrale. La partie centrale peut avoir une superficie comprise entre 3 et 8 cm 2 . [17] Le renfoncement (ou la partie centrale du renfoncement) peut s’étendre vers l’intérieur du boîtier sur une distance comprise entre 1 et 4cm. [18] Le boîtier peut avoir une forme générale de galet circulaire. Ainsi, la forme du boîtier est définie par des surfaces courbées, et constitue une forme simple et naturelle agréable à la vue de l’utilisateur. De l’urine peut ruisseler sur tout le boîtier sans décrocher ou former de bulles d’air.

[19] Le dispositif d’analyse d’urine peut être dépourvu de pièces mobiles à l’extérieur du boîtier. Le dispositif d’analyse d’urine ne nécessite pas de joint. Le boîtier est dépourvu de points de stagnation ou de l’urine pourrait stagner. Le dispositif d’analyse d’urine est hygiénique.

[20] Le boîtier peut comprendre un orifice de vidange configuré pour évacuer l’urine. Moyennant quoi, un excès d’urine collecté peut être purgé du dispositif d’analyse d’urine. Une collecte d’urine n’est alors pas contaminée par une collecte précédente. Plusieurs collectes d’urine consécutives peuvent être réalisées.

[21] L’orifice de vidange et l’orifice de collecte peuvent être équipés d’un filtre en maille métallique. Ainsi, le filtre peut empêcher l’introduction de contaminants ou d’éléments susceptibles d’obstruer le système de test, et de filtrer l’urine avant d’atteindre l’orifice de collecte.

[22] Le boîtier peut être en matériau hydrophile, de préférence le matériau hydrophile est un parmi : une céramique, un polyamide, un silicone, un polymère hydrophile, et/ou le boîtier peut être traité par un traitement de surface hydrophile. Ainsi, de l’urine entrant en contact avec le boîtier accroche et s’étale sur le boîtier.

[23] Le diamètre du boîtier peut être compris entre 50 mm et 150 mm, de préférence le diamètre peut être compris entre 80 mm et 120 mm, et de manière encore plus préférée, le diamètre du boîtier est voisin de 100 mm. Le boîtier est alors suffisamment compact pour être entièrement reçu dans les toilettes. Le boîtier est discret. Le boîtier est également suffisamment étendu pour systématiquement entrer en contact avec de l’urine étant reçu dans les toilettes.

[24] Le boîtier peut être constitué d’une coque avant et d’une coque arrière. La coque avant et la coque arrière peuvent être jointes par vissage, collage, clipsage, par aimantation, ou soudure ultrason. Alors, l’assemblage du boîtier est facilité. En outre, la jointure entre la coque avant et la coque arrière peut permettre le ruissellement d’urine entre la coque avant et la coque arrière.

[25] Le dispositif d’analyse d’urine peut comporter un capteur de présence d’urine, au voisinage de l’orifice de collecte, le capteur étant configuré pour détecter la présence d’urine, de préférence le capteur étant un capteur de température. Ainsi, le dispositif d’analyse d’urine peut déclencher une analyse lorsque de l’urine est détecté sur le boîtier.

[26] Le capteur de présence d’urine peut être un capteur de température. Le capteur de température permet de distinguer entre de l’urine et de l’eau étant détectée sur le boîtier. En outre, le capteur de température peut détecter une période de fécondité. Ainsi, le capteur de température peut à la fois détecter la présence d’urine et réaliser une analyse. Le nombre de composants du dispositif d’analyse d’urine est réduit. [27] Le dispositif d’analyse d’urine peut comporter un élément de fixation configuré pour positionner le boîtier sur une paroi interne d’une cuvette de toilettes. Alors, le dispositif d’analyse d’urine peut être déplacé ou retiré des toilettes.

[28] Le dispositif d’analyse d’urine peut comporter un module de communication avec un appareil et/ou un serveur et/ou un smartphone. Ainsi, le dispositif d’analyse d’urine peut être commandé pour déclencher une analyse. Le dispositif d’analyse d’urine peut analyser et transmettre un ou plusieurs résultats d’analyses.

[29] L’appareil peut comprendre un bouton. Moyennant quoi, une analyse peut être déclenchée lorsqu’un utilisateur appuie sur le bouton. [30] Le bouton peut être pourvu d’un capteur biométrique. Moyennant quoi, l’utilisateur peut être identifié et l’analyse ne s’enclencher que si un utilisateur est identifié. Une analyse peut être adaptée à l’utilisateur identifié.

[31] L’ensemble de test peut comporter un ou plusieurs parmi : une pluralité de bandelettes de test, une puce micro-fluidique, un transistor à effet de champ, un dispositif de mesure de conductivité, un dispositif de mesure de pH, un dispositif de mesure spectroscopique, un dispositif de mesure électrochimique. Ainsi, un même boîtier peut être adapté pour analyser divers paramètres biologiques contenus dans l’urine. Le dispositif d’analyse d’urine est polyvalent.

[32] Selon un autre aspect, il est proposé une méthode de collection d’urine exploitant le dispositif d’analyse d’urine comprenant :

- détecter la présence d’urine à proximité de l’orifice de collecte

- collecter l’urine ruisselant sur la face avant et/ou la face arrière;

- analyser l’urine collectée pour établir un ou plusieurs résultats d’analyses.

[33] Les caractéristiques exposées dans les paragraphes suivants peuvent, optionnellement, être mises en oeuvre. Elles peuvent être mises en oeuvre indépendamment les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres.

[34] La méthode peut être déclenchée par une interaction avec un utilisateur. La méthode peut être déclenchée par l’appui sur un bouton. La méthode peut être lancée par détection d’un utilisateur à proximité des toilettes. La méthode peut également être lancée lors de la détection d’urine sur le dispositif d’analyse d’urine.

[35] Le ou les résultats d’analyses peuvent être transmis à un smartphone d’un utilisateur et/ou à un serveur distant.

Brève description des dessins

[36] D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

[37] [Fig. 1] représente schématiquement une vue en coupe de toilettes équipées d’un dispositif d’analyse d’urine au sens de l’invention.

[38] [Fig. 2] représente schématiquement un détail de la Figure 1.

[39] [Fig. 3] illustre une vue en perspective d’un premier boîtier, selon un premier mode de réalisation, pouvant être mis en oeuvre dans le dispositif d’analyse d’urine de la figure 1. [40] [Fig. 4] illustre une vue en perspective éclatée du premier boîtier de la figure 3 et d’un ensemble de test pouvant être mis en oeuvre dans le dispositif d’analyse d’urine de la figure 1.

[41] [Fig. 5] illustre une vue en perspective partiellement éclatée d’un deuxième boîtier, selon un deuxième mode de réalisation, pouvant être mis en oeuvre dans le dispositif d’analyse d’urine de la figure 1.

[42] [Fig. 6] illustre un détail d’un troisième boîtier, selon un troisième mode de réalisation, pouvant être mis en oeuvre dans le dispositif d’analyse d’urine de la figure 1.

[43] [Fig. 7] illustre une autre vue en perspective du premier boîtier de la figure 3.

[44] [Fig. 8] illustre schématiquement une vue de face d’un boîtier selon un quatrième mode de réalisation, pouvant être mis en oeuvre dans le dispositif d’analyse d’urine de la figure 1.

[45] [Fig. 9] illustre schématiquement l’ensemble de test.

[46] [Fig. 10] illustre schématiquement un organigramme selon un mode de réalisation.

[47] [Fig. 11] illustre schématiquement un organigramme selon un autre mode de réalisation.

[48] [Fig. 12] représente schématiquement un détail de la figure 1 , selon un autre mode de réalisation.

[49] [Fig. 13] représente une vue en perspective d’une face arrière du dispositif, selon un autre mode de réalisation.

Description des modes de réalisation

[50] La figure 1 illustre des toilettes 10 équipées d’un dispositif d’analyse d’urine 12. De manière connue, les toilettes comportent un réservoir d’eau 14, une cuvette 16, un siège 18 et un couvercle 20. Le dispositif d’analyse d’urine 12 est agencé sur une paroi interne 16a de la cuvette 16 des toilettes. Avantageusement, le dispositif d’analyse d’urine 12 est entièrement reçu dans la cuvette 16 des toilettes. En effet, le dispositif d’analyse d’urine 12 ne dépasse pas du rebord supérieur 16b de la cuvette et ainsi il reste discret.

[51] Ici, le dispositif d’analyse d’urine 12 est positionné sur la trajectoire d’un jet d’urine secrété par un utilisateur. Le dispositif d’analyse d’urine reçoit un jet d’urine lorsqu’un utilisateur urine en position assise dans les toilettes. La position du dispositif d’analyse d’urine est alors adaptée pour tout type d’utilisateur, de sexe masculin ou féminin, quel que soit son âge. L’utilisateur peut alors uriner dans les toilettes sans se préoccuper de la position du dispositif d’analyse d’urine.

[52] Ici, le dispositif d’analyse d’urine 12 est également positionné sur la trajectoire d’une chasse d’eau provenant du réservoir 14. Ainsi, le dispositif d’analyse d’urine peut être rincé lors de l’actionnement de la chasse d’eau. Le dispositif d’analyse d’urine est hygiénique. [53] Le dispositif d’analyse d’urine 12 comprend un boîtier 22 renfermant un ensemble de test 24. L’ensemble de test est destiné à analyser l’urine étant reçue dans le dispositif d’analyse d’urine.

[54] Le boîtier 22 est agencé dans la cuvette 16 des toilettes de manière amovible. Le dispositif d’analyse 12 peut alors être retiré ou repositionné dans les toilettes.

Le dispositif d’analyse d’urine est discret. En outre, le dispositif d’analyse d’urine peut être retiré pour recharger une batterie 94 ou un consommable 44 de l’ensemble de test 24.

[55] Dans l’exemple illustré à la figure 2. le boîtier 22 est agencé sur la paroi 16a des toilettes. Le boîtier est positionné par un élément de fixation 66. L’élément de fixation 66 comporte une ventouse 88 destinée à coopérer avec la paroi 16a des toilettes et des aimants 70. Les aimants 70 sont destinés à coopérer avec des aimants 23 (ou des pièces en matériau ferromagnétique) agencés à l’intérieur du boîtier. Cette configuration permet de facilement retirer ou repositionner le boîtier dans les toilettes.

[56] Dans l’exemple illustré à la figure 12, l’élément de fixation 66 est en outre de forme circulaire. L’élément de fixation 66 se loge dans un logement complémentaire prévu sur le boîtier 22. Le logement peut être prévu au niveau de connecteurs de charge de la batterie 94 du dispositif d’analyse d’urine 12. Ainsi, les connecteurs de charge peuvent être protégés de l’eau des toilettes 10.

[57] Des aides mécaniques, notamment des indentations, peuvent être prévues sur l’élément de fixation 66. Les aides mécaniques peuvent faciliter le positionnement du boîtier 22 lors de son insertion dans les toilettes 10. La bonne position du boîtier 22 dans les toilettes 10 assure le bon fonctionnement du dispositif d’analyse d’urine 12.

[58] L’élément de fixation 66 peut également comprendre une liaison rotule. La liaison rotule permet d’orienter le boîtier 22 afin d’augmenter la probabilité d’entrer en contact avec de l’urine étant reçue dans la cuvette 16 des toilettes.

[59] En variante, l’élément de fixation 66 peut être un crochet monté sur un rebord 16b de la cuvette 16 des toilettes.

[60] Caractéristiques générales du boîtier

[61] Le boîtier 22 a une forme extérieure de galet circulaire. En d’autres termes, le boîtier 22 a une forme de sphéroïde aplatie. Un axe A est l’axe médian du boîtier. Le boîtier 22 comporte une face avant 25 et une face arrière 26, sensiblement normales à l’axe A. Avantageusement, la face avant 25 peut être substantiellement symétrique de révolution, ce qui donne un aspect épuré au dispositif une fois installé. Ainsi, une collecte d’urine peut se faire directement depuis les faces 25, 26 du boîtier. Le boîtier sert de collecteur d’urine.

[62] La face avant 25 est orientée vers l’intérieur de la cuvette 16. La face avant 25 est alors destinée à recevoir de l’urine lorsque l’utilisateur urine en position assise sur les toilettes 10. La face arrière 26 est orientée face à la paroi intérieure 16a de la cuvette 16. La face avant 25 et la face arrière 26 sont reliées par des bords courbés 27. Les bords courbés 27 respectifs de la face avant et la face arrière se rejoignent en affleurement au niveau d’une zone de jonction équatoriale. Alors, la surface extérieure du boîtier 22, constituée de la face avant 25, la face arrière 26 et les bords courbés 27, est définie par des lignes courbes, et forme un objet généralement convexe. Le boîtier 22 est dépourvu d’arêtes. De l’urine peut ruisseler sur l’ensemble de la surface extérieure du boîtier 22 sans décrocher du boîtier ou former de bulles d’air, pouvant compromettre une analyse de l’urine.

[63] Une arête peut être définie comme une transition abrupte entre deux surfaces. Une surface courbée peut être définie comme une surface dont la dérivée est continue et la dérivée seconde reste faible.

[64] La surface extérieure du boîtier 22 peut en outre être de couleur blanche ou claire. La couleur de la surface extérieure peut être similaire à celle des toilettes, augmentant la discrétion du dispositif.

[65] De manière générale, le boîtier 22 a un diamètre D22, mesuré dans la direction normale à l’axe A, compris entre 50 mm et 150 mm. On peut choisir de préférence un diamètre D22 compris entre 80 mm et 120 mm ; dans certains modes de réalisation, on peut choisir un diamètre voisin de 100 mm. Le boîtier 22 a également une épaisseur E, mesuré dans la direction de l’axe A, comprise entre 15 mm et 50 mm, de préférence voisine de 30 mm. Ainsi, le boîtier 22 est suffisamment compact pour être entièrement reçu dans la cuvette 16 des toilettes 10. Le dispositif d’analyse d’urine 12 est discret. En outre, le boîtier 22 est suffisamment étendu pour systématiquement entrer en contact avec de l’urine étant reçu dans la cuvette 16. L’utilisateur peut alors uriner dans les toilettes sans se soucier du dispositif d’analyse d’urine, ou à défaut viser sommairement. [66] Sous un autre point de vue, dans un mode de réalisation, le boîtier présente un facteur de forme générale tel que le rapport E/D22 soit compris dans l’intervalle [0,2 - 0,5] et voire de préférence compris dans l’intervalle [0,3 - 0,4] ; de telles proportions rappellent un galet naturel, et confère au dispositif un aspect apaisant.

[67] La surface extérieure du boîtier 22 est lisse. Ainsi, le jet d’urine entrant en contact avec le boîtier 22 s’accroche et s’étale sur les surfaces extérieures du boîtier. De manière préférée, le boîtier 22 est d’un matériau hydrophile. Par exemple, la matière du boîtier 22 peut être en un parmi : une céramique, un polyamide (PA), un silicone ou un polymère hydrophile. La surface extérieure du boîtier 22 peut également être traitée par un traitement de surface hydrophile, par exemple acuWet® de la société Aculon, un polymère hydrophile, ou Pebax® de la société Arkema.

[68] Comme plus visible sur la figure 4. selon une réalisation particulière, le boîtier 22 est formé comme un assemblage de deux demi-coques et est constitué d’une coque avant 28 et d’une coque arrière 30. La coque avant 28 et la coque arrière 30 forment une jointure annulaire 31 (également désigné bord 31 ) du boîtier 22, dans un plan normal à l’axe A. L’assemblage du dispositif d’analyse d’urine 12 est facilité lorsque le boîtier 22 est constitué de la coque avant 28 et de la coque arrière 30.

[69] La coque avant 28 et la coque arrière 30 sont assemblées pour maintenir la surface extérieure du boîtier 22 définie par des lignes courbes. Alors, la jointure annulaire 31 entre la coque avant et la coque arrière permet le ruissellement d’urine entre la face avant 25 et la face arrière 26. L’impact de la jointure 31 sur l’écoulement d’urine sur le boîtier est minimisé.

[70] La coque avant 28 et la coque arrière 30 peuvent être assemblées par vissage, collage, clipsage, par aimantation, ou soudure ultrason. Bien entendu, d’autres moyens de fixation peuvent être mis en oeuvre pour assembler la coque avant 28 et la coque arrière 30.

[71] Par exemple, la coque avant 28 et la coque arrière 30 sont assemblées par vissage. Alors, une portion interne de la coque avant 28 comporte un filetage. Le filetage de la coque avant 28 est destiné à coopérer avec un filetage complémentaire de la coque arrière 30. Le boîtier 22 peut ainsi facilement être démonté pour accéder à l’ensemble de test 24 à l’intérieur du boîtier.

[72] Dans un autre exemple, une portion interne de la coque arrière 30 comporte un filetage 140 destiné à coopérer avec un taraudage de la coque avant 28. On a un assemblage des deux coques 28, 30 par vissage. En alternative, l’assemblage des deux coques 28, 30 peut être un système à baïonnette.

[73] Un joint d’étanchéité peut être présent au niveau de la jointure 31 entre la coque avant 28 et la coque arrière 30. Ainsi, le boîtier 22 est étanche. L’intérieur du boîtier 22 est imperméable à l’urine, à l’eau provenant du réservoir d’eau 14 ou de la cuvette 16, et tout autre type de contaminant. Seuls des orifices de collecte et de vidange relient l’extérieur et l’intérieur du boîtier, comme décrit plus en détail plus loin.

[74] Autres fonctions supportées par le dispositif

[75] Dans l’exemple illustré à la figure 5. un capot amovible 90 est agencé sur la coque arrière. Le capot amovible permet de faciliter l’accès à l’ensemble de test 24. Le capot amovible permet notamment de recharger le consommable 44 de l’ensemble de test 24.

[76] Le capot amovible 90 est ici fixé sur la coque arrière 30 par clipsage, vissage ou par un mécanisme de baïonnette. Bien entendu, d’autres moyens de fixation peuvent être mis en oeuvre pour fixer le capot amovible sur la coque arrière 30. Alternativement, dans un autre exemple, le capot amovible pourrait être fixé sur la coque avant 28.

Le capot amovible 90 est agencé de manière étanche. Par exemple, une jointure entre le capot amovible et la coque arrière 30 peut comporter un joint d’étanchéité. Ainsi, l’intérieur du boîtier 22 reste imperméable à l’urine, à l’eau provenant du réservoir d’eau 14 ou de la cuvette 16, et tout autre type de contaminant. [78] Dans un autre exemple, le capot amovible 90 est formé par la coque avant 28 du boîtier 22. Le capot amovible 90 peut alors être retiré par dévissage de la coque avant 28 par rapport à la coque arrière 30. Le boîtier 22 comporte moins de jointures pouvant être salies et/ou infiltrées par l’eau des toilettes.

[79] Le boîtier 22 présente un orifice de collecte 32. L’orifice de collecte peut recevoir l’urine ruisselant par gravité sur la surface extérieure du boîtier 22. Une collecte d’urine est réalisée directement depuis les faces 25, 26 du boîtier.

[80] L’orifice de collecte 32 est situé sur une extrémité inférieure 36 du boîtier. L’extrémité inférieure 36 est orientée vers le fond de la cuvette 16 lorsque le boîtier 22 est positionné dans la cuvette des toilettes. Cette position correspond à une position normale d’utilisation. Cette position permet une collecte de l’urine ruisselant par gravité sur la majorité de la surface extérieure du boîtier.

[81] En l’espèce, une distance D séparant l’orifice de collecte 32 d’une bordure inférieure 22a du boîtier 22 est inférieure à 40mm, de préférence inférieure à 20mm. Selon une réalisation particulière, l’orifice de collecte 32 est agencé à quelques millimètres au-dessus de la bordure inférieure du boîtier. En variante, l’orifice de collecte pourrait être sur la bordure inférieure 22a.

[82] L’orifice de collecte 32 est une ouverture, typiquement circulaire, de diamètre de préférence compris entre 0,3 mm et 2 mm. Le diamètre de l’orifice de collecte peut être choisi afin de maximiser le volume d’urine collecté de la surface extérieure du boîtier.

[83] Le boîtier 22 présente un orifice de vidange 34. L’orifice de vidange permet de purger le dispositif d’analyse d’urine d’un excès d’urine.

[84] L’orifice de vidange 34 peut être distinct de l’orifice de collecte 32. Alors, l’orifice de vidange est également situé sur l’extrémité inférieure du boîtier 22, au voisinage de l’orifice de collecte. L’orifice de vidange est également une ouverture circulaire. L’orifice de vidange 34 a un diamètre compris entre 0,3 mm et 2 mm. Dans la position normale d’utilisation, comme dans un mode de réalisation illustré sur la figure 7, l’orifice de vidange peut se trouver en dessous de l’orifice de collecte.

[85] L’orifice de vidange 34 peut également être éloigné de l’orifice de collecte 32. La position de l’orifice de vidange 34 peut être choisie pour faciliter l’accès à l’orifice de vidange par l’ensemble de test 24. Par exemple, la figure 13 illustre un tel orifice de vidange 34. Il sera décrit plus en détail par la suite.

[86] En variante, comme illustré à la figure 5. l’orifice de vidange 34 peut être le même que l’orifice de collecte 32. Un unique orifice permet de limiter le nombre d’ouvertures vers l’intérieur du boîtier 22. Alors, le risque d’introduction de contaminants ou d’éléments susceptibles d’obstruer l’ensemble de test 24 est réduit.

[87] Comme visible sur la figure 6. l’orifice de collecte 32 et l’orifice de vidange 34 peuvent être surmontés par un filtre 92 en maille métallique. Le filtre recouvre les orifices 32, 34. Le filtre 92 en maille est par exemple de forme oblongue recouvrant les orifices 32,34. L’ouverture moyenne de maille du filtre 92 est par exemple de 20 microns. Le filtre 92 permet d’empêcher l’introduction de contaminants ou d’éléments susceptibles d’obstruer l’ensemble de test 24, et de filtrer l’urine reçue dans l’orifice de collecte 32. Par ailleurs, le filtre 92 pourrait être nettoyé grâce à un flux d’air généré par une pompe à air. Dans une variante, seul l’orifice de collecte 32 est protégé par le filtre 92 en maille métallique. L’orifice de vidange 34, du fait de son agencement, de sa fonction et du débit qu’il éjecte, n’est pas de nature à contaminer l’orifice de collecte 32.

[88] Dans les exemples illustrés aux figures 2 à 7 notamment, l’orifice de collecte 32 et l’orifice de vidange 34 sont situés sur la face arrière 26 du boîtier. Alors, l’orifice de collecte et l’orifice de vidange font face à la paroi 16a de la cuvette 16 lorsque le dispositif d’analyse d’urine 12 est positionné dans les toilettes 10. Cette position permet de masquer l’orifice de collecte et l’orifice de vidange de la vue de l’utilisateur par la face avant 25 du boîtier. La face avant visible de l’utilisateur ressemble à un simple galet uniforme comme déjà mentionné, sans aucun point singulier ni orifice ce qui confère un aspect un peu magique au dispositif d’analyse d’urine (d’apparence très simple, il produit des résultats très sophistiqués). Aussi, il faut noter que cette position permet d’empêcher l’introduction de contaminants ou d’éléments susceptibles d’obstruer l’ensemble de test 24. [89] L’orifice de collecte 32 et l’orifice de vidange 34 sont situés dans un renfoncement 37. Le renfoncement 37 est formé sur le boîtier 22, en particulier sur la face arrière 26. Le renfoncement s’étend vers l’intérieur du boîtier 22 sur une distance maximale comprise entre 1 et 4cm, par exemple entre 1 ,5cm et 3cm. Le renfoncement 37 comporte deux rainures latérales 39 s’étendant depuis la jointure 31 du boîtier vers une partie centrale 43 du renfoncement 37 comportant les orifices 32, 34. La profondeur des rainures latérales 39, soit la distance depuis la face arrière 26 vers l’intérieur du boîtier 22 selon la direction de l’axe A, croit depuis la jointure 31 jusqu’à la partie centrale 43. Ainsi, le renfoncement 37 forme une amenée d’urine depuis la face avant 25 jusqu’à l’orifice de collecte 32. Avantageusement, le renfoncement 37 permet de récolter de l’urine ruisselant sur la face avant 25 et l’acheminer vers l’orifice de collecte. Ainsi, le volume d’urine atteignant l’orifice de collecte depuis la face avant 25 du boîtier est suffisant pour les besoins de l’analyse.

[90] La partie centrale 43 du renfoncement 37, qui fonctionne comme un réservoir tampon, s’étend typiquement vers l’intérieur du boîtier sur une distance comprises entre 1 et 4cm, par exemple entre 1 ,5cm et 3cm. Latéralement, ces mêmes dimensions de la partie centrale 43 sont applicables. Dans un mode de réalisation, la partie centrale 43 du renfoncement a une superficie d’au moins 3cm 2 et de moins de 8cm 2 . De la sorte, le renfoncement 37 et en particulier la partie centrale 43 du renfoncement 37 crée un réservoir tampon (ouvert sur l’extérieur) pouvant recevoir de l’urine qui a ruisselé sur le dispositif, ce qui assure que l’orifice de collecte 32 reçoive de l’urine. [91] Le renfoncement 37 peut s’étendre sur toute la moitié inférieure du dispositif 12. En considérant que le dispositif 12 a une forme sphéroïde, il est possible de définir angulairement chaque point de la jointure 31 autour de l’axe A. En définissant l’orifice de collecte 32 comme le zéro angulaire, l’emplacement de la jointure 31 à partir duquel les rainures 39 se forment peut se situer à 90° (des deux côtés), ou entre 80 ou 90°. Alternativement, comme illustré en figure 13 par exemple, ledit emplacement peut être plus proche de l’orifice de collecte 32 et peut se situer entre 20° et 55°. La partie centrale 43 se trouve quant à elle à moins de 20°. Ainsi en fonction de dudit emplacement du point de départ des rainures 39 sur la jointure 31 (90°, 80°, 55° ou 20°, etc.), les rainures 39 sont plus ou moins longues.

[92] Dans une variante illustrée en figure 13 par exemple, seul l’orifice de collecte 32 se trouve dans le renfoncement 37. L’orifice de vidange 34 se trouve sur la face arrière 26, en dehors du renfoncement 37 (entre 20 et 40°typiquement). En position normale d’utilisation du dispositif 12, l’orifice de vidange 34 se trouve donc plus haut que l’orifice de collecte 32. L’espacement entre les deux orifices 32, 34 permet de désencombrer le renfoncement 37. De plus, il a été observé que l’orifice de vidange 34 ainsi disposé ne génère pas de contamination de l’orifice de collecte 32. [93] Une bordure 40 délimitant le renfoncement 37 est arrondie. Autrement dit, la bordure 40 est définie par des surfaces courbées. La bordure 40 est dépourvue d’arête. De l’urine au contact de la face arrière 26 peut ruisseler vers l’orifice de collecte 32 sans décrocher du boîtier ou former des bulles d’air. Ainsi, le volume d’urine atteignant l’orifice de collecte depuis la face arrière du boîtier est augmenté. L’absence d’arête se vérifie le long de la bordure 40 (le long d’une ligne) et aussi orthogonalement à la bordure 40 (le long de lignes aussi). En d’autres termes, la surface tridimensionnelle définissant le renfoncement 37 (et incluant la bordure 40) ne présente pas d’arête. Cela signifie que la transition entre la face arrière 30 et la bordure 40 se fait sans arrête et que la transition entre la bordure et l’intérieur du renfoncement se fait sans arrête.

[94] Dans un exemple de réalisation, l’orifice de collecte 32 est positionné 8 mm en dessous de la bordure 40.

[95] La bordure 40 du renfoncement 37 peut présenter une inflexion entre chaque rainure latérale 39 et la partie centrale 43, de sorte que, en suivant la bordure du renfoncement 37, la rainure latérale 39 est convexe (la convexité est définie du point de vue de la matière du dispositif et non pas de l’espace négatif complémentaire au dispositif), puis l’inflexion arrive et la partie centrale 43 est concave, puis une autre inflexion arrive et l’autre rainure latérale 39 est convexe. Alternativement, la bordure 40 du renfoncement 37 ne présente pas d’inflexion et demeure convexe.

[96] Pour des raisons d’utilisation (i.e. le dispositif d’analyse d’urine 12 est disposé latéralement au milieu sur la paroi interne 16a de la cuvette 16a), le renfoncement 37 est typiquement symétrique. Toutefois, le renfoncement peut présenter une légère asymétrie pour favoriser une installation légèrement sur un côté gauche ou droit de la paroi interne 16a de la cuvette 16, et l’orifice de collecte 32 peut être légèrement positionné sur une partie droite ou gauche (pour qu’en utilisation l’orifice de collecte 32 soit quasiment centré latéralement sur la paroi interne 16a de la cuvette 16).

[97] La distance entre la bordure 40 et un bord inférieur du dispositif 12 (c’est-à- dire la distance du segment intersectant la bordure 40 et le bord inférieur du dispositif, le segment étant orthogonal à la tangente audit bord au niveau de l’intersection) croit depuis l’endroit de la jointure 31 à partir duquel s’étend la rainure latérale (i.e. le début de la rainure latérale) jusqu’à la partie centrale 43.

[98] En variante, dans l’exemple illustré à la figure 8. l’orifice de collecte 32, confondu avec l’orifice de vidange 34, est situé sur la face avant 25 du boîtier. Ainsi, l’urine ruisselant sur la face avant atteint l’orifice de collecte de manière plus directe.

[99] Tel qu’illustré, l’orifice de collecte 32 est sur une saillie 52 de la face avant 25. La saillie 52 s’étend depuis la jointure 31 vers l’extrémité inferieure 36 du boîtier comportant l’orifice 32. La saillie forme également une amenée d’urine depuis la jointure 31 du boîtier vers l’orifice de collecte 32. La saillie permet de récolter de l’urine ruisselant sur la face avant 25 et l’acheminer vers l’orifice de collecte.

[100] Il faut noter que l’orifice de collecte peut présenter une embouchure dirigée vers le haut, ou bien une embouchure dirigée vers le bas, sans exclure une embouchure dirigée purement radialement (c’est-à-dire à plat par rapport à la surface générale du boîtier). [101] Le boîtier 22 ne se limite pas aux seuls modes de réalisation décrits ci-avant en regard des figures, mais est, au contraire, susceptible de nombreuses variantes accessibles à l’homme de l’art.

[102] Le boîtier 22 peut notamment prendre toute forme géométrique définie par des lignes courbes. Le boîtier peut notamment avoir une forme de losange ou de goutte inversée. Alors, le boîtier comporte une pointe sur la partie inférieure afin d’acheminer l’urine vers l’orifice de collecte 32.

[103] L’orifice de collecte 32 et l’orifice de vidange 34, le cas échéant, peuvent être situés sur un relief positif, notamment une saillie, ou négatif, notamment une gouttière ou un renfoncement. De manière générale, le relief peut être de toute géométrie permettant de canaliser l’urine ruisselant sur le boîtier 22 et de l’acheminer vers l’orifice de collecte 32 sans décrocher du boîtier ou former des bulles d’air.

[104] Dans un exemple de réalisation, l’orifice de collecte 32 est agencé sur la face avant 25, alors que l’orifice de vidange 34 est situé sur la face arrière 26. [105] Ensemble de test

[106] Par la suite, on décrit plus en détail l’ensemble de test 24, en référence à la figure 9. [107] L’ensemble de test 24 est contrôlé par une unité électronique de commande 45. L’unité de commande électronique 45 est à l’intérieur du boîtier 22. L’unité électronique de commande 45 permet de contrôler les composants de l’ensemble de test pour réaliser une analyse d’urine et obtenir un ou plusieurs résultats d’analyses.

[108] L’ensemble de test 24 comporte un système d’analyse 50. Le système d’analyse 50 réalise l’analyse sur l’urine collectée depuis l’orifice de collecte 32 pour établir un ou plusieurs résultats. Ici, l’analyse peut être un ou plusieurs parmi : - une analyse avec bandelettes colorimétriques, classiques ou du type immunodosage à flux latéral ou vertical : de l’urine est reçue sur une bandelette contenant un ou plusieurs réactifs sensibles à un ou plusieurs composants de l’urine, et une analyse par détection optique permet d’obtenir un résultat d’analyse ; - une analyse avec une puce micro-fluidique, de type « lab on a chip » : la puce mélange de l’urine avec un ou plusieurs réactifs contenus dans des microgouttes, et une analyse par détection optique permettant d’obtenir un résultat d’analyse ;

- une analyse avec une puce micro-fluidique sur un support poreux : le mélange de l’urine avec un ou plusieurs réactifs est obtenu par capillarité ; - une analyse avec un transistor à effet de champ, tel que décrit dans la demande de brevet publiée Withings EP3562407 ;

- une analyse par une mesure de conductivité de l’urine ;

- une analyse par une mesure de pH exploitant une sonde pH métrique ;

- une analyse par une mesure spectrophotométrique ; - une analyse par une mesure électrochimique.

[109] L’ensemble de test 24 comprend un moyen d’acheminement d’urine 48. Le moyen d’acheminement d’urine 48 permet de d’acheminer de l’urine depuis l’orifice de collecte 32 jusqu’à l’orifice de vidange 34, au travers le système d’analyse 50. De manière préférée, le moyen d’acheminement d’urine 48 comporte un canal de collecte 82, un canal de purge 84 et une pompe 86.

[110] Le canal de collecte 82 relie l’orifice de collecte 32 au système d’analyse 50. Le canal de collecte 82 permet d’acheminer de l’urine depuis l’orifice de collecte 32 vers le système d’analyse 50.

[111] Le canal de purge 84 relie le système d’analyse 50 à l’orifice de vidange 34. Le canal de purge permet notamment une évacuation de l’urine contenue dans le moyen d’acheminement d’urine 48. De préférence, le canal de purge 84 est hydrophobe, permettant une meilleure évacuation de l’urine. Alors, le risque de contamination de l’urine acheminé entre deux collectes successives est réduit.

[112] La pompe 86 est agencée entre une première portion 82a et une deuxième portion 82b du canal de collecte 82.

[113] La pompe 86 peut aspirer de l’urine depuis l’orifice de collecte 32. La pompe 86 aspire par exemple entre 5 microlitres et 1 mL, de préférence environ 20 microlitres. Alors, la pompe permet d’acheminer un volume suffisant d’urine pour réaliser une analyse concluante. Un débit d’aspiration de la pompe est choisi en fonction du diamètre de l’orifice de collecte. Alors, la pompe peut aspirer de l’urine depuis l’orifice de collecte vers le système d’analyse 50 sans former de bulles d’air. [114] La pompe 86 peut également aspirer de l’air depuis l’orifice de collecte 32.

L’air traverse le moyen d’acheminement d’urine 48 jusqu’à l’orifice de vidange 34 pour évacuer l’urine contenue dans le moyen d’acheminement d’urine. L’urine collectée pour une analyse est alors protégée d’une éventuelle contamination par une collecte précédente. [115] En variante, la pompe 86 pourrait aspirer de l’eau lors de l’activation de la chasse d’eau des toilettes 10 pour évacuer l’urine contenue dans le moyen d’acheminement d’urine 48.

[116] La pompe 86 est ici une pompe de type piézoélectrique. Par l’usage d’une pompe piézoélectrique, le dispositif d’analyse d’urine peut être dépourvu de valves contrôlées, ce qui simplifie le dispositif d’analyse d’urine.

[117] En variante, la pompe peut être un système pneumatique. Alors, le système pneumatique est configuré pour créer une pression négative afin d’aspirer l’urine depuis l’orifice de collecte, et une pression positive pour pousser l’urine vers le système d’analyse 50 et l’orifice de vidange. Cette solution permet de contrôler de manière précise le volume collecté par le dispositif d’analyse d’urine 12.

[118] L’ensemble de test 24 comporte un capteur de présence d’urine 38. Le capteur de présence d’urine 38 est agencé à proximité de l’orifice de collecte 32.

Le capteur de présence d’urine permet alors de détecter lorsque de l’urine est présent au voisinage de l’orifice de collecte. [119] Selon un mode de réalisation, le capteur de présence d’urine 38 pourrait former un anneau autour de l’orifice de collecte. L’intégration du capteur de présence d’urine dans le dispositif d’analyse d’urine est alors discrète.

[120] De manière préféré, le capteur de présence d’urine 38 est un capteur de température, par exemple une thermistance. Le capteur de température permet en effet de distinguer entre de l’urine et de l’eau provenant des toilettes 10. En outre, le capteur de température peut également être exploité pour mesurer la température de l’urine. La température de l’urine permet notamment de détecter des périodes de fécondité. L’utilisation d’un capteur de température permet alors de réduire le nombre de composants exploités par l’ensemble de test 24 pour réaliser une analyse. La complexité et les coûts liés à la fabrication du dispositif d’analyse d’urine sont réduits.

[121] Alternativement, le capteur de présence d’urine 38 peut être tout type de détecteur de liquide, par exemple un capteur de type capacitif ou résistif. Alors, un capteur de température est distinct du capteur de présence d’urine. Le capteur de température peut être dédié à la mesure de la température de l’urine, notamment pour détecter une période de fécondité.

[122] Communication et aspects système [123] Le dispositif d’analyse d’urine comporte un module de communication 41. Le module de communication 41 est sans-fil. Le module de communication 41 exploite un réseau local, par exemple de type Bluetooth, Low-Energy Bluetooth (BLE) ou Wi-fi. Le réseau local permet de préserver une batterie 94 de l’ensemble de test 24. Ainsi, l’autonomie du dispositif d’analyse 12 est augmentée.

[124] En variante, le module de communication 41 peut exploiter un réseau de télécommunication cellulaire. Le réseau de télécommunication cellulaire peut par exemple être GSM, 3G, 4G, 5G,4G-LTE. Le module de communication 41 a alors une portée plus longue. [125] Alternativement encore, le module de communication 41 peut exploiter une passerelle connectée au réseau de télécommunication cellulaire. La passerelle peut notamment être un routeur, par exemple un routeur Wi-fi connecté au réseau cellulaire, un hub, c’est-à-dire un dispositif connecté directement au réseau cellulaire, ou le smartphone de l’utilisateur. Alors, le dispositif d’analyse d’urine 12 peut être connecté au réseau cellulaire sans compromettre l’autonomie de la batterie 94.

[126] De préférence, le module de communication 41 exploite la technologie Bluetooth Low Energy (BLE) pour communiquer avec un smartphone 61 de l’utilisateur et la technologie Wifi pour se connecter à un serveur distant 98. [127] Le module de communication 41 permet de déclencher une analyse via une commande à distance.

[128] De manière préférée, l’analyse est lancée depuis le smartphone 61 de l’utilisateur. L’utilisateur peut lancer une analyse depuis une application sur le smartphone. L’utilisateur a le contrôle sur le dispositif d’analyse d’urine 12, et peut choisir lorsqu’il souhaite réaliser une analyse. L’utilisateur peut également être identifié au travers l’utilisation du smartphone. L’analyse réalisée peut alors être adaptée à l’utilisateur. L’utilisateur peut également sélectionner l’analyse qu’il souhaite réaliser.

[129] De manière alternative, l’analyse est lancée par communication avec un appareil déporté 42 à proximité des toilettes. L’appareil déporté comporte un bouton 55. L’utilisateur peut alors appuyer sur le bouton pour lancer une analyse. L’utilisateur a le contrôle sur le dispositif d’analyse d’urine, et peut choisir lorsqu’il souhaite réaliser une analyse.

[130] Le bouton 55 peut être pourvu d’un capteur biométrique 57. Le bouton peut alors identifier l’utilisateur appuyant sur le bouton. Alors, une analyse pertinente à l’utilisateur identifié peut être effectuée par le dispositif d’analyse d’urine. En outre, l’analyse effectuée peut être choisie en fonction de l’utilisateur identifié, et les résultats envoyés pour enrichir l’historique de cet utilisateur identifié.

[131] L’appareil déporté 42 comporte également un afficheur 59. Par exemple, l’afficheur peut consister en une ou plusieurs diodes électroluminescentes (LED) de couleurs. L’afficheur peut également comprendre un écran. L’afficheur permet d’informer l’utilisateur. Par exemple, l’utilisateur peut être informé qu’un appui sur le bouton a été perçu, et/ou que l’utilisateur a été identifié et/ou qu’une analyse va être réalisée.

[132] Alternativement, l’appareil déporté 42 peut être un bracelet connecté associé à l’utilisateur. Dans ce cas, l’utilisateur peut être automatiquement détecté lorsqu’il est à proximité des toilettes. L’utilisateur peut également être identifié par le bracelet connecté. Ainsi, une analyse peut être lancée automatiquement, sans action de l’utilisateur. À noter que le bracelet connecté peut se présenter sous la forme d’une montre connectée.

[133] Le module de communication 41 permet également de communiquer le ou les résultats d’analyses. Le ou les résultats d’analyses peuvent être un ou plusieurs parmi : une période de fécondité, une grossesse, des infections urinaires, des problèmes de foie, des insuffisances rénales, une lithiase urique, une déshydratation, une maladie cardiaque et/ou d’un diabète. Le ou les résultats peuvent également être un indicateur de l’observance médicamenteuse. [134] Le module de communication 41 peut envoyer le ou les résultats d’analyses directement à l’afficheur 59 ou au smartphone 61. Le module de communication peut alors être dépourvu d’une connexion au réseau de télécommunication cellulaire. Le ou les résultats d’analyses peuvent être interprétés localement par l’unité électronique de commande 45, ou par l’application du smartphone. Ainsi, les coûts d’exploitation du dispositif d’analyse d’urine 12 sont réduits.

[135] Alternativement, le module de communication 41 peut envoyer le ou les résultats vers un serveur 98 distant. Le serveur distant 98 peut interpréter le ou les résultats. L’exploitation d’un serveur permet de réduire les capacités de calcul nécessaire localement pour l’interprétation du ou des résultats d’analyses. [136] Le serveur distant 98 peut également être pourvu d’une capacité de stockage.

Ainsi, le serveur distant peut stocker les ou les résultats d’une pluralité d’analyses successives.

[137] L’utilisateur peut visualiser et exploiter un ou plusieurs résultats, reçu directement du dispositif d’analyse 12 ou du serveur disant. Par exemple, l’utilisateur peut visualiser et exploiter les résultats depuis l’application du smartphone. Alternativement, l’utilisateur peut accéder à un site web depuis un ordinateur.

[138] Il peut être prévu que le boîtier 22 comprenne un ou plusieurs indicateurs lumineux (par exemple des diodes électroluminescentes, i.e des LEDs) agencés à l’intérieur du boîtier en vis-à-vis d’une portion translucide de la face avant du boîtier de sorte à pouvoir ainsi fournir à l’utilisateur un retour visuel sur le fonctionnement du dispositif d’analyse 12. Il peut être prévu plusieurs couleurs et des motifs de clignotement pour signifier à l’utilisateur divers statuts du dispositif.

[139] Enfin, un bouton 192 peut être accessible à l’utilisateur depuis le boîtier 22. Le bouton 192 est accessible à l’utilisateur pour réinitialiser le dispositif d’analyse d’urine 12. Le bouton 192 peut notamment être accessible à l’utilisateur lorsque le capot amovible 90 est retiré. [140] Unité de commande électronique

[141] De préférence, l’unité de commande est construite par un système sur puce. Une première puce Bluetooth Low Energy peut prendre en charge la commande des composants électronique du dispositif d’analyse d’urine. La première puce BLE peut également prendre en charge la communication avec le dispositif à proximité. Une deuxième puce Wifi peut prendre en charge l’échange de données avec le serveur distant. Ainsi, le deuxième système sur puce peut être éteint lorsqu’une communication avec le serveur n’est pas utilisée. La consommation d’énergie de l’unité de commande est améliorée, et la consommation de la batterie s’en trouve réduite.

[142] L’unité de commande peut également être divisée en différents circuits imprimés. Chaque circuit imprimé peut commander différents composants électronique du dispositif d’analyse d’urine. Un circuit principal peut assurer la coopération entre les différents circuits imprimés. Une telle construction permet une flexibilité quant à la construction de l’unité de commande électronique et son intégration dans le boîtier.

[143] L’unité de commande électronique 45 est alimentée par la batterie 94 prévue à l’intérieur du boîtier 22. La batterie 94 est de type lithium-ion. La capacité de la batterie est d’environ 1080mAh. Une telle capacité permet d’assurer une autonomie satisfaisante du dispositif sans compromettre les dimensions du boîtier.

[144] La batterie 94 comprend des connecteurs de charge 54. Comme notamment visible en figure 13, les connecteurs de charge 54 sont accessibles depuis l’extérieur du boîtier 22 pour permettre une recharge de la batterie 94. Par exemple, le boîtier 22 peut être placé sur un socle pour relier les connecteurs de charge 54 à une source d’énergie. Alternativement, une recharge par induction pourrait également être envisagée.

[145] Aspects de procédé

[146] Par la suite, on décrit plus en détail deux procédés permettant de lancer une analyse d’urine et de recevoir le ou les résultats. Les procédés sont mis en oeuvre par l’unité de commande électronique 45.

Dans l’exemple illustré à la figure 10. le procédé est initié par interaction avec l’utilisateur.

[148] A l’étape EO, le dispositif d’analyse d’urine 12 est dans un état inactif. Dans l’état inactif, le dispositif d’analyse d’urine attend de recevoir une demande d’analyse.

[149] Alors, l’étape E1 correspond la réception de la demande d’analyse. La demande d’analyse peut provenir de l’appui sur le bouton 55 par l’utilisateur. La demande d’analyse peut également être commandée depuis le smartphone 61. La demande d’analyse peut également être réalisée automatiquement, lorsque l’utilisateur est à proximité des toilettes 10. L’afficheur 59 peut indiquer à l’utilisateur que son appui a été reçu. L’afficheur peut également indiquer si un utilisateur a été reconnu lors de l’appui sur le bouton. [150] A l’étape E2, le dispositif d’analyse d’urine 12 entre dans un état actif. A l’état actif, le dispositif d’analyse d’urine attend de détecter de l’urine à proximité de l’orifice de collecte 32. Le boîtier 22 peut en outre être équipé de LEDs pour alerter un utilisateur que le dispositif d’analyse d’urine est dans le mode actif. [ i] Si aucun jet d’urine n’est reçu dans un délai imparti, alors le dispositif d’analyse d’urine 12 retourne à l’état inactif de l’étape E0. Si, au contraire, un jet d’urine est détecté, la pompe 86 est activée pour acheminer l’urine depuis l’orifice de collecte 32 vers le système d’analyse 50 (Etape E3).

[152] L’étape E4 consiste à réaliser une analyse sur l’urine collectée. L’analyse réalisée dépend du dispositif d’analyse 50 dans le boîtier 22. L’analyse réalisée peut également dépendre de l’utilisateur identifié par le bouton 55. L’analyse réalisée peut également dépendre du choix effectué par l’utilisateur.

[153] L’étape E5 correspond à la transmission du ou des résultats. Le ou les résultats peuvent être transmis directement à l’utilisateur. Le ou les résultats peuvent également être envoyés vers le serveur 98. L’utilisateur peut par exemple visualiser et exploiter le ou les résultats sur l’application du smartphone 61 , ou sur un site web. Le ou les résultats peuvent également être envoyés vers un professionnel de santé.

[154] Enfin, l’étape E6 consiste à activer la pompe 86 pour purger le dispositif d’analyse d’urine 12 d’un excès d’urine. Le dispositif d’analyse d’urine retourne par la suite à l’état inactif de l’étape E0.

[155] En variante, dans l’exemple illustré à la figure 11 . le procédé est initié lorsque de l’urine est détecté sur le boîtier 22.

[156] A l’étape E100, le dispositif d’analyse d’urine 12 est à l’état inactif. Ici, l’état inactif correspond à l’attente de détection d’urine à proximité de l’orifice de collecte

32.

[157] Alors, l’étape E101 consiste à détecter la présence d’urine à proximité de l’orifice de collecte.

[158] A l’étape E102, la pompe 86 est activée pour aspirer l’urine depuis l’orifice de collecte vers le système d’analyse 50. L’afficheur 59 peut indiquer qu’une analyse est prête à être réalisée. En variante, le boîtier 22, pourvu de LEDs, peut indiquer qu’une analyse est prête à être réalisée.

[159] A l’étape E103, le dispositif d’analyse d’urine 12 attend la réception d’une demande d’analyse d’un utilisateur. La demande d’analyse peut provenir de l’appui sur le bouton 55 par l’utilisateur. La demande d’analyse peut également être commandée depuis le smartphone 61.

[160] Si la demande d’analyse n’est pas reçue dans un délai imparti, alors la pompe 86 est activée pour purger le dispositif d’analyse d’urine 12 de l’urine collectée (Etape E106). Le dispositif d’analyse d’urine retourne à l’état inactif de l’étape E100.

[161] Si au contraire la demande d’analyse est reçue, alors une analyse est réalisée, à l’étape E104. En outre, l’afficheur 59 peut indiquer à l’utilisateur que son appui a été reçu. L’afficheur peut également indiquer si un utilisateur a été reconnu lors de l’appui sur le bouton 55.

[162] L’étape E105 correspond à la transmission du ou des résultats. Le ou les résultats peuvent être transmis directement à l’utilisateur. Le ou les résultats peuvent également être envoyés vers le serveur 98. L’utilisateur peut par exemple visualiser le ou les résultats sur l’application du smartphone 61, ou sur un site web. Le ou les résultats peuvent également être envoyés vers un professionnel de santé.

[163] Enfin, l’étape E106 consiste à activer la pompe 86 pour purger le dispositif d’analyse d’urine 12 d’un excès d’urine. Le dispositif d’analyse d’urine retourne par la suite dans le mode inactif de l’étape E100.