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Title:
DEVICE AND METHOD FOR PRUNING A BRANCH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/036826
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for pruning (100) a branch (101), said device comprising a cutting strip (102) rotated by a motor (103) and also comprising: - two blades (104, 105) connected by a return means (106), the branch being inserted between the two blades; - a means (107) for detecting the separation between the two blades; and - a means (108) for activating and/or deactivating the motor based upon the detected separation. The present invention also relates to a method for pruning a branch implemented by such a device.

Inventors:
VERMOND FRANÇOIS (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/074875
Publication Date:
March 16, 2023
Filing Date:
September 07, 2022
Export Citation:
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Assignee:
VERMOND FRANCOIS (FR)
VERMOND HEDERIC (FR)
International Classes:
B23D53/08; B23D53/12; B23D59/00; B23Q11/00
Domestic Patent References:
WO2005070598A12005-08-04
Foreign References:
US2722953A1955-11-08
US20150321274A12015-11-12
US20020170400A12002-11-21
Attorney, Agent or Firm:
CORNUEJOLS, Marine (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif d’élagage (100, 200, 300) d’une branche (101 , 201), qui comporte un ruban de coupe (102) entraîné en rotation par un moteur (103, 203), caractérisé en ce qu’il comporte :

- deux lames (104, 105, 204, 205) connectées par un moyen de rappel (106, 206), la branche étant insérée entre les deux lames,

- un moyen de détection (107, 207) d’écartement des deux lames et

- un moyen d’activation et/ou de désactivation (108) du moteur en fonction de l’écartement détecté.

2. Dispositif (100) selon la revendication 1 , qui comporte un contacteur (121) qui, dans un premier état, correspond à une position rapprochée d’une lame vis-à-vis d’une autre lame (104, 105) et, dans un deuxième état, correspond à une position éloignée d’une lame vis-à-vis d’une autre lame, le moyen d’activation et/ou de désactivation (108) étant configuré pour activer le moteur (103) en fonction de l’état du contacteur.

3. Dispositif (200) selon l’une des revendications 1 ou 2, qui comporte :

- un capteur capacitif ou inductif (209) configuré pour mesurer une valeur représentative du positionnement d’au moins une lame et

- le moyen de détection (207) d’écartement des deux lames comportant un moyen de calcul (208) d’une valeur représentative d’une distance d’écartement entre les deux lames en fonction de la position captée.

4. Dispositif (300) selon l’une des revendications 1 à 3, qui comporte :

- un capteur optique (309) configuré pour mesurer une valeur représentative du positionnement d’au moins une lame (204, 205) et

- le moyen de détection (207) d’écartement des deux lames comportant un moyen de calcul (208) d’une valeur représentative d’une distance d’écartement entre les deux lames en fonction de la position captée.

5. Dispositif (100, 200, 300) selon l’une des revendications 1 à 4, qui comporte, de plus, trois moyens d’entraînement (110, 111 , 112) en rotation du ruban de coupe (102) ayant des axes de rotation parallèles et non coplanaires (116, 117, 118), le ruban de coupe formant un triangle autour des moyens d’entraînement en rotation, le triangle délimitant un espace interne et un espace externe.

6. Dispositif (100, 200, 300) selon la revendication 5, qui comporte un châssis (113) positionné dans l’espace externe du triangle recouvrant deux côtés du triangle, le châssis comportant une section libre positionnée en regard du troisième côté du triangle, chaque lame (104, 105, 204, 205) étant :

- orientée depuis l’espace interne du triangle vers la section libre, hors de l’espace interne du triangle et

- configurée pour guider la branche (101 , 201) jusqu’au ruban de coupe (102).

7. Dispositif (100) selon la revendication 6, dans lequel une portion de chaque lame (104, 105), positionnée dans l’espace externe du triangle, est configurée pour se positionner en butée contre un contour (114, 115) de la section libre dans une position d’écartement maximal des lames.

8. Dispositif (100) selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel le moyen de rappel (106) comporte au moins un élément rigide (109) connectant les deux lames (104, 105), les deux lames étant déformables et configurées pour :

- être déformées lors de l’insertion de la branche (101) entre les deux lames et

- former le moyen de rappel.

9. Dispositif (100, 200, 300) selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel le moyen de rappel comporte un ressort (206) configuré pour rapprocher les deux lames (104, 105, 204, 205) lors de l’insertion de la branche (101 , 201) entre les deux lames.

10. Dispositif (100, 200, 300) selon l’une des revendications 1 à 9, qui comporte, de plus, un manche (120) de préhension de l’utilisateur.

11 . Dispositif (500) selon l’une des revendications 1 à 10, qui comporte, de plus, une allonge (122).

12. Dispositif (500) selon la revendication 11 , dans lequel l’allonge (122) est télescopique.

13. Procédé d’élagage (400) d’une branche par un dispositif (100, 200, 300) d’élagage selon l’une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu’il comporte :

- une étape d’insertion (401) de la branche entre deux lames du dispositif,

- une étape de détection (402) d’écartement des deux lames du dispositif et, en fonction de l’écartement détecté,

- une étape d’activation (403) du moteur ou

- une étape de désactivation (406) du moteur.

Description:
DISPOSITIF ET PROCÉDÉ D’ÉLAGAGE D’UNE BRANCHE

Domaine technique de l’invention

La présente invention vise un dispositif d’élagage. Elle s’applique, notamment, au domaine d’entretien des espaces verts.

État de la technique

Pour l’entretien des espaces verts, des solutions de l’art antérieur consistent à utiliser des scies sabres, des tronçonneuses ou des scies à perche électriques. De telles scies sont démarrées arbitrairement, au mépris des considérations de sécurité pour l’utilisateur et/ou d’autres personnes aux alentours. Certaines de ces scies présentent une aide au guidage durant la découpe, mais leur efficacité dépend du guide de chaîne.

Ainsi, il n’existe aujourd’hui pas de dispositif sécurisé pour réaliser l’action d’élagage d’une branche d’arbre ou arbuste.

Exposé de l’invention

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

À cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un dispositif d’élagage d’une branche qui comporte un ruban de coupe entraîné en rotation par un moteur, le dispositif comportant de plus :

- deux lames connectées par un moyen de rappel, la branche étant insérée entre les deux lames,

- un moyen de détection d’écartement des deux lames et

- un moyen d’activation et/ou de désactivation du moteur en fonction de l’écartement détecté.

Grâce à ces dispositions, la rotation du ruban de coupe est déclenchée uniquement lorsque la branche insérée entre les deux lames et provoque l’écartement des deux lames. Ainsi, la sécurité du dispositif est renforcée. Par ailleurs, le dispositif permet de maintenir la branche entre les deux lames et ainsi de guider l’élagage.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un contacteur qui, dans un premier état, correspond à une position rapprochée d’une lame vis-à-vis d’une autre lame et, dans un deuxième état, correspond à une position éloignée d’une lame vis-à-vis d’une autre lame, le moyen d’activation et/ou de désactivation étant configuré pour activer le moteur en fonction de l’état du contacteur.

Grâce à ces dispositions, l’activation du moteur est effectuée par l’interruption du contact direct entre les deux lames. Ainsi, le déclenchement du dispositif est contrôlé directement par le contacteur.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte : - un capteur capacitif ou inductif configuré pour mesurer une valeur représentative du positionnement d’au moins une lame et

- le moyen de détection d’écartement des deux lames comportant un moyen de calcul d’une valeur représentative d’une distance d’écartement entre les deux lames en fonction de la position captée.

Grâce à ces dispositions, le dispositif permet une détection précise du positionnement des lames et donc de la distance d’écartement des lames. Ainsi la sensibilité de la détection d’une distance d’écartement est augmentée. La distance d’écartement ainsi détectée sera plus précise et permettra le déclenchement plus adéquat du dispositif lorsque cette distance sera supérieure à une distance d’écartement maximale prédéterminée. Par ailleurs, la vitesse d’entraînement de la chaîne peut dépendre directement de la distance d’écartement entre les lames, elle-même représentative de la dimension de la branche à élaguer.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte :

- un capteur optique configuré pour mesurer une valeur représentative du positionnement d’au moins une lame et

- le moyen de détection d’écartement des deux lames comportant un moyen de calcul d’une valeur représentative d’une distance d’écartement entre les deux lames en fonction de la position captée.

Grâce à ces dispositions, le dispositif permet une détection précise du positionnement des lames et donc de la distance d’écartement des lames. La détection est également plus stable et indépendante de la surface de projection du capteur optique. Par ailleurs, la vitesse d’entraînement de la chaîne peut dépendre directement de la distance d’écartement entre les lames, elle-même représentative de la dimension de la branche à élaguer.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, de plus, trois moyens d’entraînement en rotation du ruban de coupe ayant des axes de rotation parallèles et non coplanaires, le ruban de coupe formant un triangle autour des moyens d’entraînement en rotation, le triangle délimitant un espace interne et un espace externe.

Grâce à ces dispositions, l’accessibilité aux différents angles de coupe par l’utilisateur est augmentée. Ainsi, l’utilisation du dispositif est facilitée. Par ailleurs, si les lames et la poignée du dispositif sont alignées, ces dispositions permettent à l’utilisateur de réaliser un mouvement vertical ascendant sans devoir effectuer de mouvement de rotation avec la poignée.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un châssis positionné dans l’espace externe du triangle recouvrant deux côtés du triangle, le châssis comportant une section libre positionnée en regard du troisième côté du triangle, chaque lame étant :

- orientée depuis l’espace interne du triangle vers la section libre, hors de l’espace interne du triangle et

- configurée pour guider la branche jusqu’au ruban de coupe. Grâce à ces dispositions, le recouvrement de deux côtés du triangle formé par la chaîne réduit les risques de coupure au niveau de ces côtés lorsque le dispositif est utilisé.

Dans des modes de réalisation, une portion de chaque lame, positionnée dans l’espace externe du triangle, est configurée pour se positionner en butée contre un contour de la section libre dans une position d’écartement maximal des lames.

Grâce à ces dispositions, le dispositif permet un recouvrement progressif, voire total, du troisième côté du triangle formé par le ruban de coupe. Ainsi, le recouvrement final permet d’éviter qu’un utilisateur atteigne l’espace interne du triangle formé par le ruban de coupe. Les risques de blessure au niveau des trois côtés formés par la chaîne sont donc réduits, la sécurité est ainsi améliorée.

Dans des modes de réalisation, le moyen de rappel comporte au moins un élément rigide connectant les deux lames, les deux lames étant déformables et configurées pour :

- être déformées lors de l’insertion de la branche entre les deux lames et

- former le moyen de rappel.

Grâce à ces dispositions, le dispositif permet un écartement des deux lames par la déformation des deux lames lorsque la branche est insérée. De plus, la remise en contact des deux lames est réalisée par retour des lames dans leur position initiale lorsque la branche est totalement coupée. La remise en contact des deux lames active ainsi le moyen de désactivation du moteur.

Dans des modes de réalisation, le moyen de rappel comporte au moins un ressort configuré pour rapprocher les deux lames lors de l’insertion de la branche entre les deux lames.

Grâce à ces dispositions, l’écartement des deux lames est réalisé par tension du ressort de rapprochement des deux lames lorsque la branche est insérée. De plus, la remise en contact des deux lames est réalisée par la force de rappel du ressort lorsque la branche est totalement coupée. La remise en contact des deux lames active ainsi le moyen de désactivation du moteur.

Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l’invention comporte, de plus, un manche de préhension de l’utilisateur.

Grâce à ces dispositions, le dispositif est adapté à une utilisation directe et aisée par un utilisateur physique, sans automatisation complète. Notamment le dispositif permet à un utilisateur d’orienter manuellement les lames selon la position de la branche à élaguer.

Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l’invention comporte, de plus, une allonge.

Grâce à ces dispositions, le dispositif permet d’atteindre des branches à élaguer à une distance, telle qu’une hauteur, supérieure à la distance, telle qu’une hauteur, atteignable par le dispositif sans allonge. Ainsi, un utilisateur atteint des branches à élaguer présentant une hauteur importante, sans nécessiter de monter sur une échelle et de prendre des risques. Par exemple, les risques de chute sont donc limités. Par ailleurs, l’utilisateur atteint une branche à élaguer disposée à une distance prédéterminée, par exemple une distance de sécurité, évitant donc l’utilisateur d’être trop proche de la branche ou en dessous. La sécurité du dispositif est ainsi renforcée. Enfin, une telle allonge permet également d’orienter, à distance, les lames en fonction de la disposition de la branche à élaguer.

Dans des modes de réalisation, l’allonge est télescopique.

Grâce à ces dispositions, la longueur du dispositif est aisément réglable selon les besoins de l’utilisateur.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un procédé d’élagage d’une branche par un dispositif d’élagage, qui comporte :

- une étape d’insertion de la branche entre deux lames du dispositif,

- une étape de détection d’écartement des deux lames du dispositif et, en fonction de l’écartement détectée,

- une étape d’activation du moteur ou

- une étape de désactivation du moteur.

Les buts, avantages et caractéristiques particulières du procédé objet de la présente invention étant similaires à ceux du dispositif objet de la présente invention, ils ne sont pas rappelés ici.

Brève description des figures

D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du dispositif et du procédé objets de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

La figure 1 représente, schématiquement, un premier mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

La figure 2 représente, schématiquement, le même mode de réalisation du dispositif objet de la présente invention représenté en figure 1 lorsque le dispositif est en fonctionnement,

La figure 3 représente, schématiquement, un deuxième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

La figure 4 représente, schématiquement, le même mode de réalisation du dispositif objet de la présente invention représenté en figure 3 lorsque le dispositif est en fonctionnement,

La figure 5 représente, schématiquement, un troisième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

La figure 6 représente, schématiquement, le même mode de réalisation du dispositif objet de la présente invention représenté en figure 5 lorsque le dispositif est en fonctionnement,

La figure 7 représente, schématiquement, un quatrième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention et

La figure 8 représente, schématiquement et sous forme d’un logigramme, une succession d’étapes particulière du procédé objet de l’invention. Description des modes de réalisation

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

On rappelle ici les définitions suivantes :

Le terme « lame » se réfère à tout élément mécanique ayant pour finalité de servir de guide pour une branche correspondant à un gabarit déterminé. Une telle lame présente par exemple une forme généralement allongée.

Le moyen d’activation et/ou désactivation désigne un composant électronique ou un logiciel, configuré pour émettre une commande positive correspondant à une action d’activation ou de désactivation ou uniquement une commande positive pour l’une de ces actions, l’autre action correspondant à une absence de commande émise.

Le terme « souple » se réfère à un élément déformable, formé, par exemple, d’un matériau déformable.

Le terme « rigide » se réfère à un élément de forme constante, résistant aux torsions ou aux cisaillements, formé par exemple d’un matériau non déformable.

Les termes « ruban de coupe » se réfèrent à élément formant une surface de coupe par déplacement en translation, et désignent par exemple un ruban cranté ou une chaîne.

On note qu’une distance d’écartement des deux lames est une grandeur physique représentative d’un écartement des deux lames.

Dans toute la description, on appelle « supérieur » tout ce qui est en haut dans les figures 1 à 7, « inférieur » tout ce qui est en bas dans les figures 1 à 7, les termes de « vertical » ou de « hauteur » découlent de ces définitions. Les dispositifs illustrés dans les figures 1 à 7 présentent globalement un plan de symétrie vertical (perpendiculaire au plan des figures) numéroté 119. L’intersection entre le plan de symétrie vertical 119 et le plan des figures définit un axe de symétrie.

On note dès à présent que les figures ne sont pas à l’échelle.

On observe, sur la figure 1 , qui n’est pas à l’échelle, une vue schématique d’un mode de réalisation du dispositif 100 objet de la présente invention. On observe, sur la figure 2, qui n’est pas à l’échelle, une vue schématique d’un mode de réalisation du dispositif 100, représenté sur la figure 1 , lorsque le dispositif 100 est en fonctionnement. Le dispositif 100 d’élagage d’une branche comporte un ruban de coupe 102 entraîné en rotation par un moteur 103 et comporte, de plus :

- deux lames, 104 et 105, connectées par un moyen de rappel 106, la branche 101 étant insérée entre les deux lames, 104 et 105,

- un moyen de détection 107 d’écartement des deux lames, 104 et 105, et

- un moyen d’activation ou de désactivation 108 du moteur 103 en fonction de l’écartement détectée.

Dans des modes de réalisation, le ruban de coupe 102 est un ruban cranté. Les crans présents sur le ruban cranté sont configurés pour découper la branche lorsque le ruban est en déplacement en translation. Dans des variantes, le ruban de coupe 102 est une chaîne présentant des dents de coupe.

Au moins une lame, 104 et/ou 105, 204 et/ou 205, est, par exemple, une bande plate et allongée, comportant, par exemple :

- une longueur, une largeur et une épaisseur, la valeur de la longueur étant supérieure à celle de la largeur elle-même supérieure à celle de l’épaisseur et

- deux surfaces de contact, chaque surface de contact étant délimitée par la longueur et la largeur.

Au moins une lame, 104 et/ou 105, 204 et/ou 205, est mobile par rapport à l’autre lame, 104 et/ou 105, 204 et/ou 205. Dans des variantes, chaque lame, 104 et 105, 204 et 205, est mobile.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 1 et 2, les deux lames, 104 et 105, sont en matériau déformable. Préférentiellement, le matériau déformable constituant les lames est un métal inoxydable ou un alliage. On note que les deux lames, 104 et 105, sont symétriques par rapport au plan de symétrie 119. Dans des modes de réalisation, les lames, 104 et 105, forment une seule pièce. Les lames, 104 et 105, sont reliées par leur extrémité interne formant ainsi le moyen de rappel 106.

On observe sur les figures 1 et 2 que les deux lames, 104 et 105, sont connectées par un élément rigide de connexion 109 compris ainsi dans le moyen de rappel 106. Par exemple, l’élément rigide 109 est une bague entourant les deux lames, 104 et 105.

On observe, sur la figure 1 , que la position initiale des lames, 104 et 105, est configurée pour assurer le contact direct entre les deux lames, 104 et 105, par action de l’élément rigide 109. Lorsque la branche 101 est totalement coupée, les lames, 104 et 105, sont remises en contact déclenchant ainsi l’arrêt du système.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 3 à 6, les deux lames, 204 et 205, sont en matériau rigide. Par exemple, le matériau rigide est un matériau composite comportant des fibres de carbone. On note que les deux lames, 204 et 205, sont symétriques par rapport au plan de symétrie 119. Les deux lames, 204 et 205, sont connectées par un moyen de rappel 206. Préférentiellement, le moyen de rappel 206 est un ressort de traction, par exemple hélicoïdal. Dans des variantes, le ressort 206 est un ressort de torsion.

Dans des modes de réalisation (non représentés), le moyen de rappel 206 des deux lames, 204 et 205, comporte deux ressorts sur pivot, chacun en interaction avec une des deux lames, 204 et 205. Par exemple, chaque ressort sur pivot est situé sur un côté externe des deux lames. Les ressorts sur pivot sont symétriques par rapport au plan 119. Dans des variantes, chaque ressort sur pivot est incorporé sur un seul et même pivot situé sur l’extrémité interne des deux lames sur 204 ou 205. Ces ressorts sur pivot sont configurés pour permettre aux lames, 204 et 205, de pivoter lorsque de la branche est insérée. En effet, lorsque les lames, 204 et 205, pivotent, les extrémités externes des lames 204 et 205 s’éloignent de plus en plus afin de réaliser un élagage continu de la branche. Dans des modes de réalisation (non représentés), le moyen de rappel est un moyen d’entraînement des lames tel qu’un engrenage de maintien des deux lames, 204 et 205. Ce moyen de rappel est configuré pour permettre aux lames, 204 et 205, de pivoter lorsque la branche est insérée. On note que le pivot des deux lames est simultané lorsqu’une branche est insérée. Ainsi, un tel engrenage est configuré pour maintenir une valeur de distance d’éloignement d’une lame par rapport à l’axe de symétrie 119 égale à la moitié de la distance d’écartement entre les deux lames, 204 et 205.

Dans des modes de réalisation (non représentés), les lames sont déformables et reliées par un ressort. Le moyen de rappel est ainsi configuré pour apporter au dispositif une flexibilité plus importante.

Le moyen de détection, 107, 207, peut-être de plusieurs types. La fonction de ce moyen de détection, 107, 207, est de déterminer un écartement entre les lames, 104 et 105. Le mécanisme de détermination dépend des conditions d’opération souhaitées pour le dispositif. Les figures 1 à 6 illustrent plusieurs modes de réalisation de ce moyen de détection.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 1 et 2, le dispositif 100 comporte le contacteur 121 qui interagit avec le moyen d’activation et/ou de désactivation 108 par l’intermédiaire du moyen de détection 107.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 1 et 2, le moyen de détection 107 est, par exemple, un dispositif électrique configuré pour détecter une tension et/ou un courant électrique aux bornes du contacteur 121 . Lorsqu’aucune tension et/ou aucun courant n’est détecté, le moyen de détection 107 détecte un écartement des lames, 104 et 105.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 1 et 2, le contacteur 121 comporte deux parties, chaque partie étant située sur une lame, 104 ou 105. Le contacteur, dans un premier état, correspond à une position rapprochée d’une lame, 104 et 105, vis-à-vis d’une autre lame, 104 et 105, tel que représenté en figure 1 , et, dans un deuxième état, correspond à une position éloignée d’une lame, 104 et 105, vis-à-vis d’une autre lame, 104 et 105, tel que représenté en figure 2. La position rapprochée est associée à une première distance d’écartement entre les deux lames, 104 et 105, et la position éloignée est associée à une deuxième position entre les deux lames, 104 et 105, supérieure à la première distance.

Dans des modes de réalisation, le contacteur 121 comprend un aimant (non représenté) configuré pour connecter des deux parties du contacteur lorsque les deux lames sont en position rapprochée.

Dans des modes de réalisation (non représentés), le moyen de détection 107 comprend une jauge de contrainte située sur chaque lame, 104 et 105, et un moyen de comparaison. Les jauges de contrainte sont configurées pour détecter une valeur de flexion des lames, 104 et 105, correspondant à une valeur de déformation. La distance d’écartement des deux lames, 104 et 105, est ainsi associée à la valeur de flexion des lames, 104 et 105. La comparaison par le moyen de comparaison est effectuée entre la valeur de détection de flexion des lames, 104 et 105, et la valeur limite prédéterminée de flexion des lames, 104 et 105. Par exemple, le moyen de comparaison est un microprocesseur exécutant un programme de comparaison. Lorsque la flexion détectée par les jauges de contrainte est supérieure à la valeur limite prédéterminée de flexion des lames, 104 et 105, le moteur d’entraînement 103 se déclenche.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 3 et 4, le moyen de détection

207 comporte un moyen de calcul 208 d’une valeur représentative d’une distance d’écartement entre les deux lames en fonction de la position captée par un capteur capacitif ou inductif 209. On observe sur les figures 3 et 4 que le capteur capacitif ou inductif est situé sur la lame 204.

Lorsque le capteur 209 est un capteur capacitif, le capteur capacitif 209 est configuré pour mesurer les faibles variations de déplacement. Ainsi le détecteur capacitif 209 permet d’augmenter la sensibilité de détection du système.

Lorsque le capteur 209 est un capteur inductif, le capteur inductif est configuré pour mesurer des variations de déplacement d’un objet conducteur d’électricité. Les lames, 204 et 205, comportent donc un matériau conducteur, dans de telles variantes.

Dans des modes de réalisation (non représentés), un capteur 209 est présent sur au moins une des extrémités, 114 ou 115, du châssis 113. Le capteur 209 est ainsi désolidarisé des lames, 204 et 205.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 3 et 4, le moyen de calcul

208 d’une valeur représentative d’une distance d’écartement entre les deux lames, 204 et 205, en fonction de la position captée est, par exemple, un microprocesseur exécutant un programme de calcul.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 5 et 6, le moyen de détection 207 comporte un moyen de calcul 208 d’une valeur représentative d’une distance d’écartement entre les deux lames en fonction de la position captée par un capteur optique 309 qui est, par exemple, un laser placé sur la lame 204.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 5 et 6, le moyen de calcul 208, compris dans le moyen de détection 207, est un télémètre.

Dans des modes de réalisation (non représentés), un capteur 309 est présent sur au moins une des extrémités, 114 ou 115, du châssis 113. Le capteur 309 est ainsi désolidarisé des lames, 204 et 205.

Bien entendu, ces modes de réalisation du capteur, 209 et 309, et du moyen de détection 207 peuvent être appliqués également dans le cadre de lames, 104 et 105, représentés en figures 1 et 2.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 1 à 6, le moyen d’activation ou de désactivation 108 du moteur est un microcontrôleur. Un moyen d’activation est configuré pour activer le moteur en fonction du signal reçu par le moyen de détection 207. Au contraire, un moyen de désactivation est configuré pour désactiver le moteur en fonction du signal reçu par le moyen de détection 207. Un moyen d’activation et de désactivation 108 du moteur est configuré pour effectuer ces deux fonctions.

Dans des modes de réalisation, le moyen d’activation 108 comporte également un moyen de régulation (non représenté). Ce moyen de régulation est configuré pour réguler la vitesse de rotation proportionnellement à l’écartement détecté entre les deux lames. Ainsi, la vitesse d’entraînement du ruban de coupe dépend directement de l’écartement entre les lames.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 1 à 6, le dispositif comporte un manche de préhension 120. Par exemple, le manche 120 est un tube comprenant le plan de symétrie 119 longitudinal. On observe, sur la figure 1 , qu’un des plans 119 de symétrie du manche 120 est confondu avec le plan 119 de symétrie des lames, 104 et 105.

Dans des modes de réalisation, le manche 120 comporte une poignée ergonomique (non représentée) configurée pour augmenter le confort de l’utilisateur lors de l’élagage de la branche.

Dans des modes de réalisation, tels que celui représenté en figure 7, le dispositif 500 comporte une allonge 122. Par exemple, l’allonge 122 est une perche. Par exemple, l’allonge 122 est un tube comprenant le plan de symétrie 119 longitudinal.

Dans des modes de réalisation, l’allonge 122 comporte un manche de préhension d’un utilisateur.

Dans des modes de réalisation, l’allonge est télescopique. Notamment, lorsque l’allonge 122 est télescopique, l’allonge 122 comporte des éléments s'emboîtant et coulissant les uns dans les autres, permettant ainsi de modifier la longueur de l'allonge 122 et donc du dispositif 500 selon les besoins.

Dans des modes de réalisation, l’extrémité basse du manche 120 du dispositif 500 comporte un embout permettant un raccordement à l’allonge 122. Par exemple, l’embout de l’extrémité basse du manche 120 est une partie mâle raccordée à une partie femelle située sur l’allonge 122, ou inversement. Par exemple, le raccordement s’effectue par vissage, clipsage ou par cliquet, de la partie mâle dans la partie femelle. Dans des variantes, le raccordement entre l’extrémité basse du manche 120 et l’allonge 122 s’effectue par un raccord intermédiaire 123.

Dans des modes de réalisation (non représentés), l’allonge comporte au moins deux parties reliées par un coude. Préférentiellement, le dispositif comporte un moyen de réglage de l’angle du coude. Ainsi, une pluralité d’orientation plus importante du dispositif vis-à-vis de la branche à élaguer est obtenue. Cela augmente la flexibilité du dispositif et permet une utilisation facilitée.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 1 à 6, le moteur d’entraînement 103 est incorporé dans le manche 120 du dispositif. Dans des modes de réalisation, le moteur d’entraînement 103 est à énergie électrique. L’énergie électrique pour le fonctionnement du moteur provient, par exemple, d’une source d’alimentation électrique autonome ou d’une prise électrique branchée au secteur et reliée au dispositif par un câble électrique.

Dans des modes de réalisation, le moteur d’entraînement 103 est un moteur thermique. Préférentiellement, le moteur thermique est un moteur à deux temps. Dans ces modes de réalisation, le dispositif 100 comporte un réservoir d’essence et un moyen de conversion d’essence en énergie thermique connu de la personne compétente dans le métier.

Dans des modes de réalisation (non représentés), le dispositif comporte, de plus, un manche qui comporte un moyen d’activation manuel du moteur situé sur le manche 120. Préférentiellement, le moyen d’activation manuel est un interrupteur marche/arrêt (en anglais « on/off »).

Dans des variantes, le moyen d’activation manuel comprend un interrupteur à pression ou un système de double gâchette connu de la personne compétente dans métier. L’interrupteur à pression est configuré pour déclencher le moteur lorsque la main de l’utilisateur exerce une pression au niveau du manche et qu’une branche écarte les deux lames. Le système de double gâchette est configuré pour déclencher le moteur lorsque l’utilisateur appuie simultanément sur les deux gâchettes et qu’une branche écarte les deux lames.

Ainsi, le moteur est mis en fonctionnement lorsque le moyen d’activation manuel est actionné et le moyen d’activation du moteur est activé. L’activation du moteur s’effectue donc selon un moyen supplémentaire dépendant de la présence de l’utilisateur du dispositif. Lorsque le moyen d’activation manuel est un système de double gâchette, si l’utilisateur est amené à lâcher accidentellement le dispositif durant l’élagage d’une branche, le moteur d’entraînement est désactivé.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 1 à 6, le dispositif, 100, 200, 300, comporte trois moyens d’entraînement en rotation, 110, 111 et 112, du ruban de coupe 102. Préférentiellement, les trois moyens d’entraînement en rotation, 110, 111 et 112, présentent respectivement des axes de rotation parallèles, 116, 117 et 118. Encore plus préférentiellement, les trois moyens d’entraînement en rotation, 110, 111 et 112, présentent respectivement des axes de rotation non coplanaires, 116, 117 et 118.

On observe sur les figures 1 à 6 que les trois moyens d’entraînement, 110, 1 11 et 112, délimitent un triangle, préférentiellement sensiblement équilatéral. L’axe de rotation 118 du moyen d’entraînement 112 est dans le plan 119. Les axes, 116 et 117, respectivement des moyens d’entraînement, 110 et 111 , sont parallèles et symétriques par rapport au plan 119. Le triangle est formé par le ruban de coupe 102 entourant ces trois moyens d’entraînement, 110, 111 et 112. Le triangle délimite deux espaces, le premier espace est appelé espace « interne » et le deuxième espace est appelé espace « externe ». L’espace « interne » correspond à la surface fermée entourée par le triangle tandis que l’espace « externe » correspond à l’extérieur de cette surface. Par extension, on dit qu’un élément de structure est « orienté depuis l’espace interne vers l’espace externe » lorsque la projection orthogonale de cet élément sur le plan 119 traverse le triangle.

La nature des trois moyens d’entraînement en rotation, 110, 111 et 112, dépend de la dimension du dispositif. La dimension de la branche à élaguer conditionne la dimension du dispositif à utiliser. On parlera « d’utilisation à petite échelle » lorsque le dispositif est utilisé par un particulier afin d’élaguer des branches de faible diamètre. On parlera « d’utilisation à grande échelle » lorsque le dispositif est utilisé afin d’élaguer des branches de grand diamètre. Dans le cadre d’une utilisation à petite échelle, les trois moyens d’entraînement en rotation, 110, 111 et 112, sont, par exemple, trois poulies crantées et le ruban de coupe 102 est un ruban cranté. On note que ces trois poulies crantées, 110, 111 et 112, sont configurées pour entraîner le ruban cranté 102. La mise en rotation des trois poulies, 110, 111 et 112, entraîne donc la translation du ruban 102. Autrement dit, un triangle de coupe est formé par le ruban cranté. Préférentiellement, l’épaisseur des poulies est comprise entre 2 et 5 centimètres.

Dans le cadre d’une utilisation à grande échelle, les trois moyens d’entraînement en rotation, 110, 111 et 112, sont, par exemple, trois roues dentées et le ruban de coupe 102 est une chaîne. Préférentiellement, les trois roues dentées, 110, 111 et 112, sont des pignons. On note que ces trois roues dentées, 110, 111 et 112, sont configurées pour engrener la chaîne 102. La mise en rotation des trois roues dentées, 110, 111 et 112, entraîne donc la translation de la chaîne 102. Autrement dit, un triangle de coupe est formé par la chaîne.

Dans des variantes, le moteur d’entraînement 103 est relié uniquement au moyen d’entraînement 112 1e plus proche du manche 120. Lorsque le moteur 103 est en fonctionnement, le moyen d’entraînement 112 est entraîné en rotation par le moteur 103. Ainsi, lorsque les moyens d’entraînement, 110, 111 et 112 sont des roues dentées, la roue dentée 112 est motrice. La roue dentée 112 met donc en mouvement le ruban de coupe 102 qui provoque la rotation des roues dentées, 110 et 111.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés en figures 1 à 6, les dispositifs 100, 200 et 300 comportent, un châssis 113 positionné dans l’espace externe du triangle recouvrant deux côtés du triangle, le châssis 113 comportant une section libre positionnée en regard du troisième côté du triangle. Le châssis 113 délimite ainsi également un espace interne et un espace externe propres. L’espace interne correspond à un espace de sécurité, fonctionnel, permettant aux parties utiles des dispositifs, 100, 200 et 300, de fonctionner à l’intérieur du dispositif, 100, 200 et 300. Ainsi, le châssis 113 est configuré pour éviter qu’une partie du corps humain entre en contact avec le ruban de coupe 102 sur les deux côtés du triangle, puisque le ruban de coupe 102 est isolé en partie dans l’espace de sécurité délimité par le châssis 113.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés sur les figures 1 à 6, le recouvrement du ruban de coupe 102 sur deux côtés du triangle est réalisé par deux branches symétriques par rapport au plan 119. Les deux branches sont sécantes dans le plan 119. L’intersection des deux branches dans le plan 119 est dans l’alignement du sommet du triangle inclus dans le plan 119. Les deux branches ont une épaisseur configurée pour recouvrir le ruban de coupe 102. Préférentiellement, ces deux branches forment des rigoles de recouvrement, la chaîne 102 est présente au milieu de ces tubes sans toucher les parois internes des tubes.

Dans des modes de réalisation, tels que représentés sur les figures 1 à 6, le châssis de recouvrement 113 s’étend par des extrémités, 114 et 115, sur les deux extrémités de la portion libre positionnée en regard du troisième côté du triangle. Dans des modes de réalisation, tels que représentés sur les figures 1 à 6, on observe que chaque lame, 104 et 105, 204 et 205, est orientée depuis l’espace interne vers l’espace externe, en traversant la section libre. Autrement dit, chaque lame, 104 et 105, 204 et 205, est orientée depuis l’espace interne du triangle vers la section libre, hors de l’espace interne du triangle. Ainsi, on définit :

- une extrémité de chaque lame, 104 et 105, 204 et 205, dans l’espace « interne » par le triangle formé par le ruban de coupe 102, appelée extrémité « interne » et

- l’autre extrémité de chaque lame, 104 et 105, 204 et 205, dans l’espace « externe » du triangle, appelée extrémité « externe ». Chaque extrémité « externe » des lames, 104 et 105, 204 et 205, correspondent donc à une portion de lame qui se prolonge au-delà du troisième côté du triangle positionné en regard de la section libre du châssis 113. Préférentiellement, la longueur de la portion de chaque extrémité « externe » des deux lames, 104 et 105, 204 et 205, est supérieure au diamètre de la branche, 101 , 201 , à couper.

Dans les figures 2, 4 et 6 sont représentés respectivement les dispositifs, 100, 200, 300, en fonctionnement.

On observe sur les figures 2, 4 et 6, qu’initialement, la branche 101 est présente dans l’espace externe délimité par le triangle formé par le ruban de coupe 102. Lors de l’élagage, la branche 101 entre en contact avec le triangle formé par le ruban de coupe 102. Cette mise en contact de la branche 101 correspond à une mise en contact avec le ruban de coupe 102, entraîné par les trois moyens d’entraînement 110, 111 et 112. L’élagage débute lorsque le contact entre le ruban de coupe 102 et la branche 101 est présent.

On observe, sur les figures 2, 4 et 6 que le manche 120 est configuré pour la réalisation d’un mouvement d’élagage ascendant par l’utilisateur lors de l’élagage de la branche. Ainsi, la force exercée par l’utilisateur avec le manche 120 est orientée et dans le même sens que le mouvement d’élagage de la branche 101. De plus cette force est comprise non seulement dans le plan de coupe de la branche 101 mais également dans le plan de symétrie 119 compris entre les deux lames, 104 et 105, 204 et 205. L’orientation de la force exercée par l’utilisateur est donc optimale. De plus, la combinaison du guidage de l’élagage par l’action des deux lames, 104 et 105, 204 et 205, sur la branche, 101 , 201 , et l’orientation du manche 120 améliore le positionnement du dispositif, 100, 200, 300, lors de l’élagage. Ainsi, l’utilisation du dispositif, 100, 200, 300, pour l’élagage de la branche, 101 , 201 , est facilitée. On note, sur les figures 2, 4 et 6 que la branche, 101 , 201 , est positionnée et maintenue en regard du dispositif, 100, 200, 300, lors de l’élagage.

On observe, sur la figure 2, que les lames, 104 et 105, du dispositif 100 sont déformées par l’insertion de la branche 101. La déformation des deux lames, 104 et 105, provoque ainsi leur écartement. L’écartement entre les deux lames, 104 et 105, est représenté par une double flèche. On note également que les extrémités externes des lames sont configurées pour le guidage de la branche 101 jusqu’au ruban de coupe 102. On observe, sur la figure 2, que le moyen de rappel 106 est formé par l’ensemble des deux lames, 104 et 105, ainsi que la bague rigide 109. La bague rigide 109 est configurée pour maintenir les deux lames, 104 et 105, en contact au niveau de leurs extrémités internes. Ainsi, la déformation des deux lames, 104 et 105, est réversible. En effet, lorsque la branche 101 est totalement coupée les deux lames, 104 et 105, reprennent leur position initiale, puisque l’obstacle entre les lames, 104 et 105, provoquant l’écartement des deux lames, 104 et 105, est éliminé.

On note que le contacteur 121 , représenté en figures 1 et 2, est configuré pour interagir avec le moyen d’activation ou de désactivation 108 par l’intermédiaire du moyen de détection 107. En effet, le moyen d’activation ou de désactivation 108 est configuré pour activer le moteur 103 en fonction de l’état du contacteur 121. Il y a deux états possibles pour le contacteur, et donc deux effets possibles.

Le premier effet, lié à l’état du contacteur 121 , est obtenu lorsque le contacteur est dans un premier état, correspondant à une position rapprochée d’une lame, 104 et 105, vis-à-vis d’une autre lame, 104 et 105. Lorsque les deux lames, 104 et 105, sont en position rapprochée, un contact direct est présent entre les deux lames, 104 et 105, est présent, tel qu’illustré en figure 1 . Autrement dit, la distance d’écartement entre les deux lames, 104 et 105, est inférieure à une distance d’écartement limite prédéterminée. Dans ce cas, le contacteur 121 est assimilé à un interrupteur ouvert ne laissant pas passer de courant électrique. Ainsi le moyen de détection n’envoie aucun signal au moyen d’activation 108, le moteur d’entraînement 103 reste donc à l’arrêt dans ce cas.

Le deuxième effet, lié à l’état du contacteur 121 , est obtenu lorsque le contacteur 121 est dans un deuxième état, correspondant à une position éloignée d’une lame, 104 et 105, vis-à-vis d’une autre lame, 104 et 105. Lorsque les deux lames, 104 et 105, sont en position éloignée, le contact direct entre les deux lames, 104 et 105, est interrompu tel qu’illustré en figure 2. Autrement dit, la distance d’écartement entre les deux lames, 104 et 105, est supérieure à une distance d’écartement limite prédéterminée. Cette interruption de contact entre les deux lames, 104 et 105, est obtenue par l’insertion d’une branche 101 entre les deux lames, 104 et 105. Dans ce cas, le contacteur 121 est assimilé à un interrupteur fermé laissant passer le courant électrique. Ainsi le moyen de détection 107 envoie un signal au moyen d’activation 108 activant ainsi le moteur d’entraînement 103.

Ainsi, on observe sur la figure 2, que l’écartement des deux lames, 104 et 105, suite à l’insertion de la branche 101 provoque le déclenchement du moteur 103. Le moteur 103 en fonctionnement entraîne en rotation les trois roues dentées, 110, 111 et 112.

On observe, sur la figure 2, qu’une portion de chaque lame, 104 et 105, positionnée dans l’espace externe du triangle, est configurée pour se positionner en butée contre un contour, 114 et 115, de la section libre dans une position d’écartement maximal des lames lors de l’élagage de la branche.

On observe, sur les figures 4 et 6 que l’insertion de la branche 201 provoque l’écartement des lames, 204 et 205, des dispositifs, 200 et 300, et non leur déformation. L’écartement entre les deux lames, 204 et 205, est représenté par une double flèche. On note que le ressort 206 est configuré pour rapprocher les deux lames, 204 et 205, afin de maintenir ces deux lames, 204 et 205, en position initiale. La branche 201 est ainsi maintenue entre les deux lames rigides lors de l’élagage par la force de rappel du ressort. Ainsi le guidage du dispositif lors de l’élagage est facilité. Lorsque la branche 201 est totalement coupée, les deux lames, 204 et 205, reprennent donc leur position initiale. On note que cette position initiale est associée à une valeur de distance d’écartement nulle.

On note, sur la figure 4, que le capteur capacitif ou inductif 209 est configuré pour mesurer une valeur représentative du positionnement d’au moins une lame, 204 et 205. On observe en figure 4, que les deux lames, 204 et 205, se sont écartées par rapport à leur position initiale illustrée en figure 3. Lorsqu’une branche 201 est insérée entre les deux lames, 204 et 205, la variation du positionnement d’au moins une lame, 204 et 205, est directement corrélée à une augmentation de la distance d’écartement des deux lames, 204 et 205. En fonction de la position captée par le capteur capacitif ou inductif 209, le moyen de calcul 208 compris dans le moyen de détection 207 réalise le calcul d’une valeur représentative la distance d’écartement entre les deux lames, 204 et 205. Lorsque cette valeur représentative est supérieure à une valeur limite prédéterminée, le moyen de détection 207 envoie un signal au moyen d’activation 108 activant ainsi le moteur d’entraînement 103.

On note, sur la figure 6, que le capteur optique 309 est configuré pour mesurer une valeur représentative du positionnement d’au moins une lame, 204 et 205. Par exemple, le capteur optique 309 est un laser. On observe en figure 6, que les deux lames, 204 et 205, se sont écartées par rapport à leur position initiale illustrée en figure 5. Lorsqu’une branche 201 est insérée entre les deux lames, 204 et 205, la variation du positionnement d’au moins une lame, 204 et 205, est directement corrélée à une augmentation de la distance d’écartement des deux lames, 204 et 205. En fonction de la position captée par capteur optique 309, le moyen de calcul 208 compris dans le moyen de détection 207 réalise le calcul d’une valeur représentative la distance d’écartement entre les deux lames, 204 et 205. Lorsque cette valeur représentative est supérieure à une valeur limite prédéterminée, le moyen de détection 207 envoie un signal au moyen d’activation 108 activant ainsi le moteur d’entraînement 103.

On observe, sur la figure 8, qui n’est pas à l’échelle, une vue schématique d’un mode de réalisation du procédé 400 objet de l’invention en fonctionnement. Le procédé d’élagage 400 d’une branche comporte :

- une étape d’insertion 401 de la branche entre deux lames du dispositif,

- une étape de détection 402 d’écartement des deux lames du dispositif et, en fonction de l’écartement détecté,

- une étape d’activation 403 du moteur ou

- une étape de désactivation 406 du moteur. Lors de l’étape 401 du procédé d’élagage 400, illustré en figure 8, la branche, 101 , 201 , à élaguer est insérée entre les deux lames, 104 et 105, 204 et 205, du dispositif d’élagage, 100, 200, 300. Cette insertion provoque l’écartement des deux lames, 104 et 105, 204 et 205.

Lors de l’étape 402 du procédé d’élagage 400, la distance d’écartement des deux lames, 104 et 105, 204 et 205, est, dans ce cas, détectée comme étant supérieure à une distance d’écartement prédéterminée.

Lors de l’étape 403 du procédé d’élagage 400, le moteur d’entraînement 103 est activé, entraînant le ruban de coupe 102. Le ruban de coupe 102 est en contact avec la branche, 101 , 201 , permettant la réalisation de l’étape 404 d’élagage de la branche, 101 , 201 . Lorsque la branche, 101 , 201 , est totalement élaguée, l’étape 405 du procédé d’élagage est réalisée, correspondant à un retour des deux lames, 104 et 105, 204 et 205, en position initiale. Cette position initiale correspond à une distance d’écartement entre les deux lames, 104 et 105, 204 et 205, inférieure à une distance d’écartement prédéterminée. Lors de l’étape 406, le moteur 103 est désactivé puisque la distance d’écartement entre les deux lames, 104 et 105, 204 et 205, est inférieure à la distance d’écartement prédéterminée.

Préférentiellement, les moyens des dispositifs 100, 200 et/ou 300 sont configurés pour mettre en œuvre les étapes du procédé 400 et leurs modes de réalisation tels qu’exposés ci-dessus et le procédé 400 ainsi que ses différents modes de réalisation peuvent être mis en œuvre par les moyens du dispositif 100, 200 et/ou 300.