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Title:
DEVICE FOR A MOTOR VEHICLE TRANSMISSION CHAIN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/096609
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (10) for a motor vehicle transmission chain, comprising: - a rotating element (3) intended to be mounted to rotate about an axis (X) of rotation, the rotating element (3) comprising a radial portion (7), and a cylindrical skirt (8) of radial dimension (Ep), extending from the radial portion (7), - an annular cover (9), arranged with the rotating element (3) in order to enclose resilient members (5), wherein the cylindrical skirt (8) of the cylindrical skirt (8) and the cover (9) each comprise positioning means (80, 90) mutually interacting so as to position the cover (9) on the rotating element (3), the positioning means (80, 90) of the cylindrical skirt (8) and the cover (9) being fastened together by welding.

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Inventors:
BAUDINO CRISTIANO (IT)
ZANCO LUCA (IT)
VERGARI ROBERTO (IT)
Application Number:
PCT/EP2021/080694
Publication Date:
May 12, 2022
Filing Date:
November 04, 2021
Export Citation:
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Assignee:
VALEO EMBRAYAGES (FR)
International Classes:
F16F15/131
Foreign References:
DE102017129085A12019-06-13
FR2699246A11994-06-17
DE102008002501A12009-12-24
US3995726A1976-12-07
DE102012223961A12014-06-26
US4223776A1980-09-23
US20080207338A12008-08-28
DE102010029464A12011-12-01
FR2843787A12004-02-27
DE102018128216A12020-05-14
Attorney, Agent or Firm:
VALEO POWERTRAIN SYSTEMS (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

[Revendication 1] [Dispositif (10) pour une chaîne de transmission de véhicule automobile, comportant :

- un élément rotatif (3) destiné à être monté en rotation autour d’un axe (X) de rotation, l’élément rotatif (3) comprenant une portion d’extension radiale (7) et une jupe cylindrique (8) qui s’étend depuis la portion d’extension radiale (7),

- un couvercle (9) de forme annulaire, agencé avec l’élément rotatif (3) pour enfermer des organes élastiques (5), dans lequel la jupe cylindrique (8) et le couvercle (9) comprennent chacun des moyens de positionnement (80, 90) coopérant conjointement de manière à positionner le couvercle (9) sur l’élément rotatif (3), lesdits moyens de positionnement (80, 90) de la jupe cylindrique (8) et du couvercle (9) étant fixés ensemble par soudage.

[Revendication 2] Dispositif (10) selon la revendication précédente, dans lequel les moyens de positionnement (90) du couvercle (9) sont disposés sensiblement le long d’un cercle d’implantation (C2) qui est compris notamment entre le diamètre extérieur (D2) du couvercle (9) et le diamètre intérieur (D1) de la jupe cylindrique (8).

[Revendication 3] Dispositif (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la jupe cylindrique (8) entoure le couvercle (9), les moyens de positionnement (90) du couvercle (9) étant formés depuis le diamètre extérieur (D3) du couvercle.

[Revendication 4] Dispositif (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la jupe cylindrique (8) et le couvercle (9) comprennent chacun au moins trois moyens de positionnement (80, 90) répartis angulairement autour de l’axe (X) de rotation, les moyens de positionnement (80, 90) étant réalisés par emboutissage ou par usinage respectivement de l’élément rotatif et du couvercle.

[Revendication 5] Dispositif (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens de positionnement (80, 90) de la jupe cylindrique (8) et du couvercle (9) sont fixés ensemble par un cordon de soudure (100), le cordon de soudure (100) s’étendant au moins partiellement autour de l’axe (X) de rotation.

[Revendication 6] Dispositif (10) selon la revendication précédente, dans lequel le cordon de soudure (100) s’étend de manière continue autour de l’axe (X) de rotation, sur 360 degrés.

[Revendication 7] Dispositif (10) selon l’une quelconque des revendications 5 à 6, dans lequel le cordon de soudure (100) est réalisé par soudage avec apport de matière, par exemple par soudage à l'arc, préférentiellement par soudure à froid.

[Revendication 8] Dispositif (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la jupe cylindrique (8) forme au moins deux sièges d’appui (85), le couvercle (9) formant au moins deux excroissances (95), la jupe cylindrique (8) et le couvercle (9) coopérant par positionnement desdites excroissances sur lesdits sièges d’appui respectifs.

[Revendication 9] Dispositif (10) selon la revendication précédente, dans lequel une excroissance (95) est de forme complémentaire à celle d’un siège d’appui (85).

[Revendication 10] Dispositif (10) selon l’une quelconque des revendications 8 à 9, dans lequel les excroissances (95) du couvercle (9) sont de formes convexes, et les sièges d’appui (85) de l’élément rotatif (3) sont de formes concaves.

[Revendication 11] Dispositif (10) selon l’une quelconque des revendications 8 à 10, dans lequel la jupe cylindrique (3) présente une épaisseur maximale (Ep) mesurée le long d’un axe de référence, et le siège d’appui (85) présente une profondeur (R1) mesurée le long d’un autre axe parallèle à l’axe de référence, la profondeur (R1) étant comprise entre 25% et 65% de l’épaisseur maximale (Ep).

[Revendication 12] Dispositif (10) selon l’une quelconque des revendications 8 à 11 , dans lequel le siège d’appui (85) présente une forme étagée, creusée à partir d’un bord d’extrémité (81) de la jupe cylindrique (8) selon un axe qui est orthogonal à l’axe (X) de rotation, une portion distale (851) du siège d’appui (85) étant creusée sur une profondeur (R1) plus importante qu’une portion proximale du même siège (85) d’appui, le siège d’appui (85) présentant en coupe transversale une forme de demi- cercle. [Revendication 13] Dispositif (10) selon l’une quelconque des revendications 8 à 12, dans lequel l’excroissance (95) comprend plusieurs faces d’appui (950, 951 , 952) destinées à être reçues sur un siège d’appui (85), l’une des faces d’appui (952) de l’excroissance (95) étant formé dans une rainure (96) ou une nervure (96’) de l’excroissance (95), ladite rainure (96) ou nervure (96’) coopérantavec le bord d’extrémité (81) de la jupe cylindrique (8) et/ou avec le siège d'appui (85).

[Revendication 14] Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit dispositif (1) est un double volant amortisseur (1) comprenant :

- un volant d’inertie primaire (2), formé par ledit élément rotatif (3) et ledit couvercle (9), ledit volant d’inertie primaire étant destiné à être entrainé en rotation par un arbre menant

- un volant d’inertie secondaire (4) apte à coopérer avec un arbre mené, et

- les organes élastiques (5), couplant élastiquement en rotation le volant d’inertie primaire (2) et le volant d’inertie secondaire (4).

[Revendication 15] Procédé d’assemblage d’un dispositif (1) pour une chaîne de transmission de véhicule automobile, comportant au moins les étapes suivantes : a) assembler une jupe cylindrique (8) d’un élément rotatif (3) et un couvercle (9) l’un avec l’autre de telle sorte à ce qu’au moins trois premiers moyens de positionnement (80) formés par lajupe cylindrique (8) et qu’au moins trois deuxièmes moyens de positionnement (90) formés par le couvercle (9) s’associent les uns avec les autres par complémentarité de formes ; b) Mise en appui et maintien sous pression axiale du couvercle (9) et de la jupe cylindrique (8) l’un contre l’autre ; c) Soudage des premiers moyens de positionnement (80) et des deuxièmes moyens de positionnement (90) les uns avec les autres. !

Description:
DESCRIPTION

TITRE DE L'INVENTION : DISPOSITIF POUR UNE CHAINE DE TRANSMISSION DEVEHICULE AUTOMOBILE

[1] La présente invention concerne le domaine des chaînes de transmission de véhicule, plus exactement un dispositif équipant une chaîne de transmission pour véhicule. L’invention concerne en particulier un double volant amortisseur.

[2] Il est connu d’équiper les transmissions de véhicule avec un double volant amortisseur, comportant un volant primaire et un volant secondaire coaxiaux, mobiles en rotation l’un par rapport à l’autre, notamment pour filtrer les vibrations engendrées par les acydismes en amont de la boîte de vitesses. Les volante primaire et secondaire sont couplés en rotation par des organes élastiques permettant de transmettre un couple et d’amortir les acydismes entre les volante primaire et secondaire.

[3] De manière connue, le volant primaire comprend un élément rotatif destinée à être fixé au vilebrequin par exemple d’un moteur à combustion, et un couvercle destiné à contenir les organes élastiques. Le document DE102018128216 A1 divulgue un tel volant primaire d’un double volant amortisseur, dans lequel le couvercle et l’élément rotatif sont fixés solidairement bout à bout par soudure laser pour une soudure optimale. Mais cette solution présente des inconvénients.

[4] Le procédé de soudage laser permet de mettre en œuvre l’assemblage bout à bout des périphéries externes du couvercle et de l’élément rotatif, mais impose un jeu très faible entre pièces, avec des contours géométriques acceptables, en raison de l’absence de matériau d’apport et de la finesse du faisœau de la source laser. La fabrication de œs pièces, par découpage et emboutissage, génère néanmoins des formes non adaptées à la soudure laser.

[5] Des opérations additionnelles d’usinage sont exigées, pour que les formes soient compatibles et que le jeu entre pièces redevienne acceptable pour la soudure laser. Par ailleurs, l’assemblage bout à bout des pièœs est encombrant au sein du dispositif, et contraint à recourir à des pièces additionnelles pour équiper le volant primaire, telle que par exemple un anneau d’inertie rapporté(e) par soudage contre une face du couvercle. Les étapes de montage et le coût de réalisation d’un tel dispositif formant le volant primaire sont donc élevées.

[6] L’invention a notamment pour but d’apporter une solution simple, efficace et économique à ce problème.

[7] Dans ce but l’invention propose, selon un premier aspect un dispositif pour une chaîne de transmission de véhicule automobile, comportant :

- un élément rotatif destiné à être monte en rotation autour d’un axe de rotation, l’élément rotatif comprenant une portion d’extension radiale et une jupe cylindrique qui s’étend depuis la portion d’extension radiale,

- un couvercle de forme annulaire, agencé avec l’élément rotatif pour enfermer des organes élastiques, dans lequel la jupe cylindrique et le couvercle comprennent chacun des moyens de positionnement coopérant conjointement de manière à positionner le couvercle sur l’élément rotatif, lesdite moyens de positionnement de la jupe cylindrique et du couvercle étant fixés ensemble par soudage.

[8] Grâce à œs caractéristiques, ce dispositif permet de simplifier le montage et l’assemblage du couvercle sur l’élément rotatif. En formant des moyens de positionnement sur chacune des pièces, on positionne axialement le couvercle sur la jupe cylindrique, d’une manière simple et rapide, voir manuelle, sans besoin de travaux préparatoires ni d’opération supplémentaire. Leur coopération conjointe, assure notamment aux moyens de positionnement une indexation angulaire du couvercle sur la jupe cylindrique, par exemple par complémentarité de forme. De tels moyens de positionnement offrent une plus grande toléranœ géométrique de fabrication des pièœs, tout en évitant des problèmes d’aboutement entre le couvercle et la jupe cylindrique, tels que résultant des défauts d’assemblage par soudure laser.

[9] L’assemblage des moyens de positionnement est aussi réalisé en une seule opération de soudage, de manière simple, sans besoin de finition post-opératoire, telle que par exemple un soudage avec apport de matière ou à l'arc. Cette fixation des moyens de positionnement entre eux permet de lier solidairement le couvercle à la jupe cylindrique.

Les coûte sont sensiblement réduite. La conception et l’assemblage dé telles pièœs sont simplifiées et optimisées. Une seule pièœ peut combiner plusieurs fonctions, par exemple, l’extrémité de la jupe cylindrique de l’élément rotatif peut reœvoir un anneau de démarrage, par interférence ou par soudure, œ qui réduit ainsi le nombre de pièces présentes au sein du dispositif. On peut aussi concevoir le couvercle d’une manière simplifiée, dans sa forme la plus essentielle, afin de réduire son encombrement son poids ou encore de simplifier son montage au sein d’un tel dispositif.

[10] Un tel dispositif conforme au premier aspect de l’invention, peut présenter l’une ou l’autre des caractéristiques décrites ci- dessous combinées entre elles ou prises indépendamment les unes des autres :

[11] - Avantageusement la jupe cylindrique peut entourer le couvercle. Le couvercle peut dès lors être contenu à l’intérieur de la jupe cylindrique de l’élément rotatif. L’avantage est ici de limiter l’encombrement des deux pièces, en disposant le couvercle radialement à l’intérieur de la jupe cylindrique de l’élément rotatif.

Les moyens de positionnement du couvercle étant formés depuis le diamètre extérieur D3 du couvercle. L’avantage est ici de limiter l’encombrement des deux pièces, en disposant le couvercle radialement à l’inférieur de la jupe cylindrique de l’élément rotatif. Les moyens de positionnement du couvercle peuvent être disposés sensiblement le long d’un cercle d’implantation C2 qui peut être égal ou supérieur au diamètre extérieur du couvercle, et notamment compris entre le diamètre extérieur du couvercle et le diamètre intérieur de la jupe cylindrique ;

[12] - En particulier, les moyens de positionnement de la jupe cylindrique peuvent être formés depuis le diamètre intérieur D1 de la jupe cylindrique, afin de limiter leur encombrement Les moyens de positionnement de la jupe cylindrique peuvent être disposés sensiblement le long d’un cercle d’implantation C1 qui peut être compris entre les diamètres intérieur et extérieur de la jupe cylindrique. La forme du couvercle peut être simplifiée par exemple entièrement contenue dans un plan P perpendiculaire à l'axe X, c’est-à-dire exemptée de portions déformées, décalées ou enfoncées axialement ;

[13] - En particulier, les moyens de positionnement de la jupe cylindrique et du couvercle peuvent être disposés sensiblement le long d’un seul et même cercle d’implantation, qui peut être compris entre le diamètre intérieur de la jupe cylindrique et le diamètre extérieur du couvercle. De tels moyens de positionnement sont dès lors situés à une même distance radiale de l’axe de rotation. En résulte un maintien radial uniforme pour l’assemblage desdites pièces, via les moyens de positionnement coopérant conjointement uniquement à certains endroits desdites pièces.

Ces derniers assurent un grand nombre de fonctions : les moyens de positionnement desdites pièces coopèrent conjointement de sorte à réaliser la fois le maintien axial, le centrage et l’indexation angulaire du couvercle sur la jupe cylindrique ;

[14] - Avantageusement les moyens de positionnement du couvercle peuvent être de forme complémentaire à celle des moyens de positionnement de la jupe cylindrique ;

[15] - Les moyens de positionnement de la jupe cylindrique et du couvercle peuvent être fixés ensemble par un cordon de soudure. Ainsi le cordon de soudure peut être réalisée au moins en partie au niveau desdits moyens de positionnement de la jupe cylindrique et du couvercle. Le cordon de soudure peut s’étendre au moins partiellement autour de l’axe X de rotation, en particulier sur au moins 240 degrés. Le cordon de soudure peut s’étendre manière continue autour de l’axe X, sur 360 degrés, garantissant ainsi un assemblage fixe des moyens de positionnement dans les directions axiale et angulaire. Dès lors, l’intégralité du couvercle est fixée solidairement sur la jupe cylindrique ;

[16] - Le cordon de soudure peut être réalisé par soudage avec apport de matière ;

[17] - Le cordon de soudure peut être réalisé de préférence par soudage à l'arc, notamment par soudure à froid. L'avantage d'un tel soudage à l'arc est de réduire le dégagement de chaleur (principe de soudage à froid). Ceci diminue les déformations et augmente la tolérance au niveau des jeux J d'accostage, notamment au niveau des moyens de positionnement des deux pièces. Il n’est donc plus nécessaire de réaliser des travaux préparatoires pour le positionnement de la jupe cylindrique et du couvercle, ni des opérations de finition post-opératoire sur ces pièces ;

[18] - L’élément rotatif et les moyens de positionnement de la jupe cylindrique peuvent former une pièce unique, réalisée d’un seul tenant Les moyens de positionnement de la jupe cylindrique peuvent être de forme monobloc avec la jupe cylindrique ;

[19] - Le couvercle et les moyens de positionnement du couvercle peuvent former une pièce unique, réalisée d’un seul tenant Les moyens de positionnement de la jupe cylindrique peuvent être de forme monobloc avec le reste du couvercle ;

[20] - La jupe cylindrique peut comprendre un profil particulier destiné à coopérer les moyens de positionnement du couvercle ; [21] - Le couvercle peut comprendre un profil particulier destiné à coopérer les moyens de positionnement de la jupe cylindrique ;

[22] - Les moyens de positionnement peuvent être réalisés par presse respectivement de la jupe cylindrique et du couvercle. De préférence, les moyens de positionnement peuvent être réalisés par emboutissage ou par usinage respectivement de l’élément rotatif et du couvercle. L’avantage est de réaliser ces moyens de manière partielle, et non sur toute l’intégralité de la pièce. On simplifie la fabrication, en limitant notamment l’usinage ou l’emboutissage aux seuls endroits qui seraient soient destinés, soient non destinés, à former les moyens de positionnement sur chaque pièce ;

[23] - Alternativement lesdits moyens de positionnement de la jupe cylindrique et du couvercle peuvent être formés par découpage, par emboutissage, ou par tout autre procédé connu de l’homme du méfier ;

[24] - La jupe cylindrique de l’élément rotatif et le couvercle peuvent comprendre chacun au minimum trois moyens de positionnement répartis de préférence angulairement autour de l’axe, en particulier selon une répartition régulière. L’appui du couvercle est ainsi réparti équitablement sur la surface de la jupe. Le défaut de parallélisme des pièces est limité. En d’autres termes, le positionnement desdites pièces est plus précis et stable. Ces assemblages sont moins coûteux ;

[25] - Les moyens de positionnement de la jupe cylindrique peuvent être de forme identique ;

[26] - Les moyens de positionnement du couvercle peuvent être de forme identique ;

[27] - Le nombre de moyens de positionnement pour chaque pièce peut être pair, ou de manière alternée, impair.

[28] - De préférence, la jupe cylindrique de l’élément rotatif et le couvercle peuvent comprendre un nombre identique de moyens de positionnement Dès lors, ces moyens de positionnement peuvent être disposés radialement et/ou axialement en regard les uns des autres, de manière à faciliter l’indexation lors du montage ;

[29] - De manière avantageuse, la jupe cylindrique de l’élément rotatif et le couvercle peuvent comprendre chacun un nombre limité de moyens de positionnement par exemple inférieur à cinq, préférentiellement égale à trois moyens de positionnement par pièce. On remarque que, moins il existe de moyens de positionnement (nombre limité), plus il sera facile de régler les paramètres de production et l'outillage pour obtenir une bonne planéifé du plan de contact entre pièces. On limite avantageusement les moyens de positionnement suivant par exemple la dimension et la forme données auxdils moyens de positionnement ;

[30] - Dans une première variante, les moyens de positionnement du couvercle peuvent être des pattes d’appui positionnant la partie radiale du couvercle par rapport é la jupe cylindrique de l’élément rotatif ;

[31] - Dans une deuxième variante, la jupe cylindrique peut former au moins un siège d’appui, le couvercle formant au moins une excroissance, la jupe cylindrique et le couvercle coopérant par positionnement de l’excroissance sur le siège d’appui respectifs. Le siège d’appui et l’excroissance forment les moyens de positionnement de la jupe cylindrique et du couvercle ;

[32] - En particulier, la jupe cylindrique forme au moins deux sièges d’appui, le couvercle formant au moins deux excroissances, la jupe cylindrique et le couvercle coopérant par positionnement desdites excroissances sur lesdits sièges d’appui respectifs. En d’autres termes, les moyens de positionnement de la jupe cylindrique et du couvercle peuvent être des excroissances du couvercle, venant se positionner sur des sièges d’appui formés dans la jupe cylindrique de l’élément rotatif. L’avantage de ces excroissances est d’assurer une plus grande surface de centrage du couvercle avec la jupe cylindrique, notamment en réduisant au strict minimum l’écartement radiale entre pièces. On limite donc l’encombrement et le besoin de matière de telles pièces via uniquement les excroissances et les sièges d’appui coopérant conjointement ;

[33] - Le siège d’appui peut être réalisé par usinage de la jupe cylindrique, c’est-à-dire en usinant l’endroit spécifique formant le siège d’appui. Alternativement le siège d’appui peut être réalisé par emboutissage de la jupe cylindrique ;

- L’excroissance peut être réalisée par usinage du reste du couvercle, c’est-à-dire en usinant l’espace résultant entre les excroissances adjacentes du couvercle. Alternativement l’excroissance peut être réalisé par emboutissage du couvercle :

[34] - Les excroissances du couvercle peuvent être de forme complémentaire à celle des sièges d’appui de la jupe cylindrique. On simplifie ici le centrage et l’indexation du couvercle, manuellement sans besoin d’outillage particulier avant le soudage ; [35] - L’excroissance peut comprendre plusieurs faces d’appui destinées à être reçues sur un siège d’appui ;

[36] - Les excroissances sont des portions pleines, de forme mâle, et peuvent être de forme identique. Une excroissance peut ainsi s’étendre de manière discontinue dans la direction circonférentielle autour de l’axe X ;

[37] - En particulier, chaque excroissance peut être ouverte radialement vers l’extérieur ;

[38] - Les excroissances du couvercle peuvent être dé formés convexes ;

[39] - Les excroissances peuvent être par exemple dé formé arrondie et s'étendre radialement vers l’extérieur, depuis le diamètre extérieur du couvercle, c’est-à-dire en direction de la jupe cylindrique ;

[40] - En variante, les excroissances peuvent être de forme polygonale, par exemple, de type triangulaire, rectangulaire, ou trapézoïdale. Par exemple, les excroissances peuvent être chacune, dans un plan orthogonal à l’axe X, une saillie en forme de dent ;

[41] - Par « siège d’appui », on entend notamment un évidemment de type ouvert pratiqué dans la jupe cylindrique afin de venir y loger au moins un des moyens de positionnement du couvercle. La profondeur de l’évidemment est telle qu’elle se distingue d’une simple entaille ou encoche, pour monter et positionner le moyen de positionnement du couvercle ;

[42] - De manière préférée, la jupe cylindrique peut présenter une épaisseur maximale Ep mesurée le long d’un axe de référence, et le siège d’appui peut présenter une profondeur mesurée le long d’un autre axe parallèle à l’axe de référence. En particulier, ledit axe de référence est selon la direction radiale ;

[43] - La profondeur du siège d’appui peut être la dimension maximale du siège d’appui dans la direction radiale ;

[44] - La profondeur du siège d’appui peut être comprise entre 15% et 70% de l’épaisseur maximale Ep de la jupe cylindrique ;

[45] - La profondeur du siège d’appui peut être comprise entre 25% et 65% de l’épaisseur maximale Ep de la jupe cylindrique.

[46] - A titre d’exemple, elle peut être égale ou supérieure à 35% de l’épaisseur maximale Ep de la jupe cylindrique ;

[47] - En particulier, elle peut être comprise entre 30% et 60% de l’épaisseur maximale Ep la jupe cylindrique.

[48] Pour toutes ces plages de valeurs, on instaure donc une profondeur (par exemple une dimension de type radiale) du siège d’appui suffisante et limitée par rapport au reste de la jupe cylindrique, pour accueillir les moyens de positionnement du couvercle. Au-delà d’une telle plage de valeurs, la jupe cylindrique l’élément rotatif pourrait être endommagé, lors de l’assemblage avec le couvercle ou encore en fonctionnement sur véhicule, ou bien de dimension insuffisante pour supporter l’excroissance. Ces plages de valeurs offrent ainsi la possibilité supplémentaire de réduire l’encombrement radiale, sans engendrer de soucis de support de centrage, ni d’endommager de manière irréversible la jupe cylindrique accueillant le couvercle ;

[49] - De préférence, les sièges d’appui peuvent être des portions creuses, de forme femelle, et peuvent être de forme identique. Un siège d’appui peut s’étendre de manière discontinue dans la direction circonférentielle autour de l’axe X ;

[50] - En particulier, chaque siège d’appui peut être ouvert radialement vers l’inférieur ;

[51] - Un siège d’appui peut être un logement une ouverture, une cavité ou un évidement de matière ;

[52] - De préférence, les sièges d’appui de la jupe cylindrique peuvent être de formes concaves. Les sièges d’appui peuvent être de forme arrondie et s'étendre depuis le diamètre intérieur de la jupe cylindrique, c’est-à-dire en direction du couvercle.

[53] - En variante, les sièges d’appui peuvent être de forme polygonale, par exemple, de type triangulaire, rectangulaire, ou trapézoïdale ;

[54] - Avantageusement le siège d’appui peut présenter une forme étagée, creusée à partir d’un bord d’extrémité de la jupe cylindrique selon un axe qui est orthogonal à l’axe X de rotation. Dès lors, une portion distale du siège d’appui est creusée sur une profondeur plus importante qu’une portion proximale du même siège d’appui. Dans une telle situation, l’extrémité de l’excroissance est appui sur la partie distale du siège d’appui. En d’autres termes, la partie distale du siège d’appui définit le fond du siège d'appui. De préférence, l’espace restant de la partie distale peut recevoir en partie un cordon de soudure. [55] - En particulier, l’écartement entre la partie distale du siège d’appui et le bord d’extrémité de la jupe cylindrique est telle qu’il définit un bord radial du siège d’appui. Dès lors, le siège d’appui peut comprendre un bord radial s’étendant depuis le bord d’extrémité de la jupe cylindrique jusqu’au fond du siège d'appui ;

[56] - En d’autres termes, le siège d'appui peut comprendre :

- une partie distale par rapport au bord d’extrémité de la jupe cylindrique, dit fond, sur lequel l’extrémité de l’excroissance est en appui, l’espace restant du fond du siège d'appui recevant en partie un cordon de soudure,

- un bord radial sur lequel une face d’appui de l’excroissance est en appui, le bord radial du siège d'appui s’étendant depuis le bord d’extrémité de la jupe cylindrique jusqu’au fond du siège d'appui.

[57] Cette forme de siège d'appui présente l’avantage d’être simple à réaliser, notamment par des procédés d’emboutissage ou bien d’enlèvement de matière, de type usinage. Le bord radial du siège d'appui permet de positionner et de maintenir les excroissances du couvercle sur la jupe cylindrique, tandis que la partie distale du siège d'appui permet de centrer les excroissances du couvercle par rapporté la jupe cylindrique.

[58] L’espace délimite par la partie distale (fond du siège d'appui) présente aussi l’avantage de recevoir en partie la soudure fixant les moyens de positionnement ce qui optimise l’encombrement des pièces une fois celles-ci assemblées ;

[59] - Le siège d’appui peut présenter en coupe transversale une forme sensiblement rectangulaire, ou en forme de demi- cylindre creux, de demi-sphère ou de rainure. A titre d’exemple, un siège d’appui peut être, dans un plan orthogonal à l’axe X, une cavité ou un évidemment de forme circulaire ou arrondie ;

[60] - En particulier, le siège d’appui peut présenter en coupe transversale une forme de demi-cercle ;

[61] - En particulier, une des faces d’appui latérale de l’excroissance peut être reçue sur le bord radial du siège d'appui, tandis qu’une autre face d’appui latérale peut recevoir le cordon de soudure ;

[62] - En particulier, le bord radial du siège d'appui et le cordon de soudure peuvent être disposés axialement de part et d’autre du couvercle, de manière à lier solidairement l’excroissance du couvercle au siège d’appui ;

[63] - En d’autres termes, en définissant un plan P traversant le couvercle et l’axe X, le bord radial du siège d'appui et le cordon de soudure peuvent être disposés axialement de part et d’autre du plan P. Grâce à ses caractéristiques, le couvercle est positionné et fixé axialement à la jupe cylindrique, d’un côté, grâce au cordon de soudure reliant le couvercle à la partie distale du siège d’appui, de l’autre côté, grâce au bord radial du siège d’appui en butée sur le couvercle. Cette disposition présente donc l’avantage de maintenir fixement le couvercle, pour limiter le défaut de parallélisme entre les pièces.

[64] - De manière précise, le cordon de soudure peut être en partie disposée conjointement sur une première face d’appui de l’excroissance et sur la partie distale du siège d'appui, pour lier solidairement l’excroissance et le siège d’appui ;

[65] - De manière avantageuse, l’une des faces d’appui de l’excroissance peut former une rainure ou une nervure avec le couvercle, ladite rainure ou nervure coopérant avec le bord d’extrémité de la jupe cylindrique et/ou avec le siège d'appui ;

[66] - En particulier, ladite rainure ou nervure peut coopérer avec un bord radial du siège d'appui.

[67] L’avantage de ces formes est de simplifier leur mise en coopération, par exemple :

- soit en logeant la nervure d’excroissance sur le bord d’extrémité et sur une partie du siège d'appui, dit bord radial,

- soit en logeant une partie du siège d’appui, dit bord radial, dans la rainure de l’excroissance ;

[68] - En particulier, ladite rainure ou nervure peut être de forme complémentaire à celle dudit bord radial, leur mise en appui simplifiant également le centrage du couvercle sur la jupe cylindrique ;

[69] - Le couvercle peut comprendre des bossages d’appui agencés pour recevoir les organes élastiques, les moyens de positionnement du couvercle et les bossages étant répartis de manière alternée autour de l’axe X.

[70] - Lesdits moyens de positionnement et lesdits bossages du couvercle peuvent être disposés angulairement selon une répartition régulière ou irrégulière autour de l’axe X ; [71] - En particulier, un espace entre deux bossages immédiatement adjacents du couvercle peut comprendre une succession d’au moins deux moyens de positionnement dudit couvercle, autrement dit une succession d’au moins deux excroissances entre deux bossages immédiatement adjacents ;

[72] - Les moyens de positionnement de la jupe cylindrique peuventformer des raidisseurs, afin de garantir une anti-rotation du couvercle par rapporté la jupe cylindrique ;

[73] - L’élément rotatif peut recevoir un anneau d’inertie au niveau de la jupe cylindrique, afin de privilégier l’assemblage sur la jupe cylindrique plutôt que sur le couvercle ;

[74] L’invention a également pour objet selon un deuxième aspect un dispositif selon l’une quelconque des caractéristiques précédentes, ledit dispositif pouvantformer un amortisseur de torsion. En particulier, ledit dispositif peut être un double volant amortisseur comprenant :

- un élément primaire, dit volant d’inertie primaire, formé par ledit élément rotatif et ledit couvercle, ledit volant d’inertie primaire destiné à être entrainé en rotation par un arbre moteur,

- un élément secondaire, dit volant d’inertie secondaire, apte à coopérer avec un arbre mené, et

- des organes élastiques, couplant élastiquement en rotation le volant d’inertie primaire et le volant d’inertie secondaire.

[75] L’avantage, selon le deuxième aspect est notamment d’assembler bout à bout des pièces du volant primaire, sans recourir à des pièces additionnelles, pour garantir une compacité optimale et une plus grande tolérance de fabrication des pièces.

[76] L’invention propose également un procédé d’assemblage d’un dispositif, selon un troisième aspect pour une chaîne de transmission de véhicule automobile, comportant au moins les étapes suivantes : a) assembler une jupe cylindrique d’un élément rotatif et un couvercle l’un avec l’autre, de telle sorte à ce qu’au moins un premier moyen de positionnement formé par la jupe cylindrique et qu’au moins un deuxième moyen de positionnement formé par le couvercle s’associent l’un avec l’autre par complémentarité dé formés ; b) Mise en appui et maintien sous pression axiale du couvercle et de la jupe cylindrique l’un contre l’autre ; c) Soudage du premier moyen de positionnement et du deuxième moyen de positionnement l’un avec l’autre ;

[77] Selon ce troisième aspect de l’invention, l’assemblage mécanique bouté bout de ces pièces est réalisé par positionnement et centrage du couvercle sur la jupe cylindrique, puis ensuite par opération de soudage, sans aucun besoin d’opération supplémentaire d’usinage, de finition post-opératoire, ni de travaux préparatoires de positionnement en bout de pièces.

[78] Grâce à ces caractéristiques, les moyens de positionnement des deux pièces offrent une plus grande tolérance géométrique de fabrication, tout en évitant des problèmes d’aboutement entre pièces, résultant des défauts d’assemblage par soudure laser. La tolérance au niveau des jeux d'accostage des pièces est augmentée. Les contraintes géométriques des surfaces bout-à-bout notamment leur planéité concentrique, ne sont plus exigées au niveau des pièces à assembler.

[79] Enfin, les coûts d’un tel procédé sont donc sensiblement réduits. La conception et l’assemblage de telles pièces sont simplifiées et optimisées.

[80] Selon l’étape b), la coopération desdits moyens de positionnement peut être former par complémentarité dé formé ;

[81] Selon l’étape c), on peut venir souder la totalité des moyens de positionnement des deux pièces par un seul cordon de soudure, et également la jupe cylindrique et le couvercle, et ce, en une seule opération de soudage ;

[82] Selon l’étape c), le cordon de soudure peut être réalisé avec apport de matière ;

[83] De préférence, selon l’étape c), le cordon de soudure peut être réalisé par soudure à l’arc, en particulier par soudure à froid. L'avantage d'un tel procédé de soudage à l'arc (en anglais CMT, Cold Metal T ransfer) est de réduire le dégagement de chaleur (principe de soudage à froid). Ce gain diminue en conséquence les déformations et augmente la tolérance au niveau des jeux J d'accostage, notamment au niveau des moyens de positionnement des deux pièces. Dès lors, il n’est plus nécessaire de réaliser des travaux préparatoires pour le positionnement de la jupe cylindrique et du couvercle, ni des opérations d’usinage ou de finition post-opératoire sur ces deux pièces ; [84] Un tel procédé d’assemblage, selon un troisième aspect peut également présenter l’une ou l’autre des caractéristiques décrites dans les premier et deuxième aspects, combinées entre elles ou prises indépendamment les unes des autres. Notamment la jupe cylindrique de l’élément rotatif et le couvercle peuvent comprendre chacun au minimum trois moyens de positionnement répartis de préférence angulairement autour de l’axe, en particulier selon une répartition régulière. Dès lors, on comprend que le procédé d’assemblage du dispositif, comporte au moins les étapes suivantes : a) assembler une jupe cylindrique d’un élément rotatif et un couvercle l’un avec l’autre de telle sorte à ce que des premiers moyens de positionnement formés par la jupe cylindrique, de préférence au moins trois, et qu’au moins trois deuxièmes moyens de positionnement formés par le couvercle, de préférence au moins trois, s’associent les uns avec les autres par complémentarité de formes ; b) Mise en appui et maintien sous pression axiale du couvercle et de la jupe cylindrique l’un contre l’autre ; c) Soudage des premiers moyens de positionnement et des deuxièmes moyens de positionnement les uns avec les autres, notamment un par un.

[85] L’invention sera mieux comprise, et d'autres buis, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante d’un mode de réalisation particulier de l’invention, donné uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux figures annexées :

- [Fig. 1] est une vue arrière en perspective d’un dispositif formant un amortisseur de torsion, selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

- [Fig. 2] est une vue en coupe axiale du dispositif, selon le premier mode illustré à la [Fig. 1] ;

- [Fig. 3] est une vue en perspective éclatée du dispositif, selon le premier mode illustré à la [Fig. 1] ;

- [Fig. 4] est une vue détaillée en perspective de l’élément rotatif, selon le premier mode illustré à la [Fig. 1] ;

- [Fig. 5] est une vue détaillée en perspective du couvercle, selon le premier mode illustré à la [Fig. 1] ;

- [Fig. 6A], [Fig. 6B], [Fig. 6C] décrivent un procédé d’assemblage du dispositif, selon le premier mode illustré à la [Fig. 1] ;

- [Fig. 7] est une vue en coupe axiale du dispositif, selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

[86] Par « véhicule », on entend les véhicules automobiles, qui comprennent non seulement les véhicules passagers, mais aussi les véhicules industriels, comprenant les poids lourds, les véhicules de transport en commun ou les véhicules agricoles, mais aussi tout engin de transport permettant de faire passer d’un point à un autre un être vivant et/ou un objet

[87] Dans la suite de la description et des revendications, on utilisera à titre non limitatif et afin d'en faciliter la compréhension, les termes "inférieur / interne" ou "extérieur / externe" par rapport é l'axe X et suivant une orientation radiale, orthogonale à ladite orientation axiale ; et les termes "arrière" AR et "avant 1 AV pour définir la position relative d’un élément par rapport é un autre selon la direction axiale, un élément destiné à être placé proche du moteur thermique étant désigné par arrière et un élément destiné à être placé proche de la boîte de vitesses étant désigné par avant

[88] Sauf indication contraire, « axialement » signifie « parallèlement à l'axe X de rotation du couvercle d’équilibrage ou du double embrayage » ; « radialement » signifie « selon un axe transversal coupant l'axe de rotation du double embrayage humide » ; « angulairement » ou « circonférenfellement » signifient « autour de l'axe X de rotation du dispositif d’amortisseur de torsion ». L’épaisseur est ici mesurée selon l’axe X de rotation.

[89] On a représenté sur les FIGURES 1 à 5 un premier mode de réalisation un amortisseur de torsion 1 d’une chaîne de transmission, comprenant notamment un dispositif 10 d’une chaîne de transmission. Celui-ci comporte un volant d’inertie primaire 2, et un volant secondaire 4, montes mobiles en rotation l’un par rapporta l’autre autour de l’axe X. L’amortisseur de torsion 1 comporte aussi des organes élastiques 5, illustrés sur la FIGURE 2, qui sont agencés pour transmettre un couple et amortir les acydismes de rotation entre les volant d’inertie primaire 2 et secondaire 4. Ainsi, les organes élastiques 5 sont montés entre le volant d’inertie primaire 2 et le volant d’inertie secondaire 20, et les reliant en rotation. [90] Le volant d’inertie primaire 2 comprend un élément rotatif 3 destiné à être fixé au bout d’un vilebrequin d’un moteur. Sur la FIGURE 2, il comporte un moyeu 6, ainsi qu’une portion radiale 7 qui s’étend radialement vers l’extérieur depuis le moyeu 6 et une jupe cylindrique 8 d’orientation axiale qui s’étend vers l’avant AV depuis la périphérie externe de la portion radiale 7.

[91] L’élément rotatif 3 est pourvu d’orifices, illustrés par exemple sur la FIGURE 2, permetant le passage de vis de fixation, destinées à la fixation de l’élément rotatif 3 sur le vilebrequin du moteur. Le volant d’inertie primaire 2, notamment l’élément rotatif 3, est alors fixé par exemple en bout d’arbre moteur, pour être entrainé en rotation par le vilebrequin du moteur.

[92] Par ailleurs, l’élément rotatif 3 peut être équipé d’une cible, non illustrée, disposée en regard d’un capteur, non représente. Le capteur permet de délivrer un signal représentatif de la position angulaire et/ou de la vitesse de la cible. Un tel capteur est notamment apte à informer le calculateur du véhicule de la position du vilebrequin, ce qui permet au calculateur du véhicule de commander correctement l’injection du carburant et, pour les moteurs à essence, l’allumage des bougies.

[93] Par ailleurs, le volant d’inertie primaire 2 comporte également un couvercle 9, de forme annulaire et d’axe X, qui est fixé sur l’extrémité avant AV de la jupe cylindrique 8, tel qu’illustré sur les FIGURES 1 à 3. Le couvercle 9 définit avec la portion radiale 7 et la jupe cylindrique 8, une chambre annulaire 30 dans laquelle sont logés les organes élastiques 5. Les organes élastiques 5 sont par exemple, des ressorts hélicoïdaux courbes circonférentiellement répartis autour de l’axe X.

[94] Chacun des organes élastiques 5 s’étend circonférentiellement entre deux pattes d’appui d’un voile 11 , illustré en pointillés sur la FIGURE 2, solidaire en rotation du volant d’inertie secondaire 4 et deux rebords d’appui portés par le volant d’inertie primaire 2. De préférence, chaque rebord d’appui porté par le volant d’inertie primaire 2 est par exemple, constitué par deux bossages 12, 13 qui sont respectivement formés dans le couvercle 9 et dans la portion radiale 7 de l’élément rotatif 3. Les bossages 13 formés dans la portion radiale 7 de l’élément rotatif 3 sont représentés sur la FIGURE 3 tandis que les bossages 12 formés dans le couvercle 9 sont représentés sur les FIGURES 1 et 3.

[95] Le couvercle 9 comporte les bossages 12 qui sont chacun aptes à former, avec un bossage 13 en regard ménagé dans la portion radiale 7 de l’élément rotatif 3, un rebord d’appui pour les organes élastiques 5.

[96] Ainsi, en fonctionnement chacun des organes élastiques 5 prend appui, à une première extrémité, contre un rebord d’appui porté par l’élément rotatif 3 et à une seconde extrémité, contre une patte d’appui, non représentée, portée par le voile 11 , de sorte à assurer la transmission du couple entre l’élément rotatif 3 et le volant d’inertie secondaire 4.

[97] Selon une variante de réalisation non illustrée, le voile 1 1 n’est pas directement fixé au volant d’inertie secondaire 4 mais est mobile en rotation autour de l’axe X par rapport au volant d’inertie secondaire 4. Dans ce cas, le couple est transmis entre le voile 11 et le volant d’inertie secondaire 4 par un ou plusieurs étages supplémentaires d’organes élastiques.

[98] Le volant d’inertie secondaire est destiné à former le plateau de réaction d’un embrayage, non représente, relié à l’arbre d’entrée d’une boite de vitesses. L’élément secondaire 4 est centré et guidé en rotation sur le volant d’inertie primaire 2, en particulier sur l’élément rotatif 3, au moyen d’un palier 14, tel qu’un palier à roulement à billes, illustré sur la FIGURE 2.

[99] Par ailleurs, le dispositif 1 comporte un anneau de protection 22 rapporté sur l’élément rotatif 3, pour protéger la couronne annulaire de démarreur contre les déformations qui risqueraient de la dégrader. Sur la FIGURE 2, la jupe cylindrique 8 présente un épaulement, ménagé dans le bord arrière de ladite jupe cylindrique 8, et dans lequel est monté l’anneau de protection 22. L’anneau de protection 22 comporte également une portion de protection axiale 24, constituée ici par un bourrelet annulaire qui fait saillie radialement vers l’extérieur par rapport à la portion d’appui interne. Cette portion de protection axiale 24 permet de protéger la jupe cylindrique 8 contre les impacts selon la direction axiale. L’anneau de protection 22 est par exemple solidarisé à l’élément rotatif 3 par emmanchement serré, par exemple par emmanchement à chaud, dans l’épaulement, ménagé dans le bord arrière de la jupe cylindrique 8.

[100] Par ailleurs, la jupe cylindrique 8 s’étend axialement entre deux faces latérales, ici entre une face interne et une face externe de la jupe cylindrique 8, selon l’axe X. Une dimension radiale Ep de la jupe cylindrique 8 est définie entre ses deux faces latérales interne et externe, c’est-à-dire qu’elle est mesurée le long d’un axe de référence, ici en direction radiale. [101] La face interne forme à son extrémité un bord d’extrémité 81 . La face externe forme à son extrémité un bord d’extrémité 82. Les bords d’extrémité 81 , 82 délimitent entre elles une périphérie externe 15.

[102] La périphérie externe 15 est de préférence circonférenfellement continue autour de l’axe X.

[103] La face interne, notamment le bord d’extrémité 81 , peut définir une face d’appui pour le couvercle 9, et il définit un diamètre intérieur D1 de la jupe cylindrique 8 ; tandis que le bord d’extrémité 82 définit un diamètre extérieur de la jupe cylindrique 8.

[104] Par ailleurs, le volant d’inertie primaire 2 comprend d’une couronne dentée, non illustrée, pour l’entraînement en rotation de volant d’inertie primaire 2, à l’aide d’un démarreur. Par exemple, la couronne dentée est issue de matière avec l’élément rotatif 3, c’est-à-dire réalisé d’une seule pièce et d’un seul tenant avec la jupe cylindrique 8, de préférence à son extrémité axiale. Par exemple, la couronne dentée peut être définie par la périphérie externe 15 de la jupe cylindrique 8.

[105] Alternativement l’élément rotatif 3 comprend une couronne dentée rapportée par soudage contre la face avant AV de la jupe cylindrique 8, en particulier formée sur l’extrémité 15 de la jupe cylindrique 8. Dans tous les cas, on évite de disposer une couronne dentée sur le couvercle 9, pour limiter sa déformation et simplifier sa forme au strict minimum.

[106] Par ailleurs, le couvercle 9 s’étend radialement entre une bord radialement interne 91 et un bord radialement externe 92, sa forme simplifiée, notamment en section sous forme rectiligne du couvercle, limitant son encombrement

Le couvercle 9 peut être dès lors entièrement contenu dans un plan P perpendiculaire à l'axe X. Autrement dit la forme simplifiée du couvercle est telle qu’elle l’exempte d’étapes de fabrication additionnelles, ou encore de portions enfoncées et décalées axialement Son bord radialement externe 92 s’étend axialement entre deux faces latérales 931 et 932, s’étendant dans la direction radiale. La première face latérale 931 est située sur l’avant AV du couvercle 9, tandis que la deuxième face latérale 932 est située sur l’arrière AR du couvercle 9. Les première et deuxième faces latérales 931 , 932 délimitent à leur extrémité radiale, une périphérie externe 930, de type circulaire. La périphérie externe 900 définit un diamètre extérieur D3 du couvercle 9. Une épaisseur Ec du flasque est définie axialement entre les faces latérales 931 et 932. Le couvercle 9 est d’épaisseur Ec, ici d’épaisseur fine et/ou sensiblement constante.

[107] La jupe cylindrique 8 de l’élément rotatif 3 entoure ici le couvercle 9. Ainsi le couvercle 9 est contenu ici entièrement à l’inférieur de la jupe cylindrique 8. Le couvercle 9 est soudé, au niveau de son bord radialement externe 92, sur le bord d’extrémité 81 de la jupe cylindrique 8. En particulier, la périphérie externe 930 du couvercle 9 est en appui sur le bord d’extrémité 81 de la jupe cylindrique 8, comme illustrée sur les FIGURES 1 , 2 et6.

[108] Il existe des jeux J d’accostage très faibles entre les bouts de pièces 3, 9 à souder, typiquement inférieur à 1 mm, par exemple de l’ordre de 0,5 mm, pour lesquels un assemblage mécanique par soudure laser présente des défauts inacceptables.

[109] Afin de simplifier l’assemblage mécanique bout à bout du couvercle 9 sur la jupe cylindrique 8, des moyens de positionnement 80, 90 sont formés respectivement depuis le bord d’extrémité 81 interne de la jupe cylindrique 8 et depuis la périphérie externe 930 du couvercle 9, pour positionner axialement le couvercle par rapport é la jupe cylindrique.

[110] Les moyens de positionnement 80 de la jupe cylindrique 8 sont formés dans le diamètre intérieur D1. On peut donc définir un premier cercle d’implantation C1 , de centre l’axe X, le long duquel sont disposés sensiblement les moyens de positionnement 80 de la jupe cylindrique 8. En particulier, les moyens de positionnement 80 sont délimités entre les diamètres intérieur D1 et extérieur de la jupe cylindrique. Le cercle d’implantation C1 est aussi compris entre les diamètres extérieur et intérieur D1 de la jupe cylindrique 8, et notamment au niveau du diamètre inférieur D1 de la jupe cylindrique, comme illustré dans les figures.

[111] En variante non illustrée, les moyens de positionnement 80 peuvent s’étendre en direction de l’axe X. Le premier cercle d’implantation des moyens de positionnement de la jupe cylindrique serait dès lors être compris entre le diamètre intérieur de la jupe cylindrique et le diamètre extérieur du couvercle. [112] Les moyens de positionnement 90 du couvercle 9 sont formés depuis le diamètre extérieur D3. On peut donc définir un deuxième cercle d’implantation C2, de centre l’axe X, le long duquel sont sensiblement disposés les moyens de positionnement 90 du couvercle 9. En particulier, les moyens de positionnement 90 peuvent s’étendre depuis le diamètre extérieur D3 vers l’extérieur, c’est-à-dire dans la direction opposée à l’axe X. Ainsi, le deuxième cercle d’implantation 02 peut être égal ou supérieur au diamètre extérieur D3 du couvercle 9, et notamment compris entre le diamètre extérieur D3 du couvercle 9 et le diamètre intérieur D1 de la jupe cylindrique 8, comme illustré dans les figures.

En particulier, le diamètre extérieur D3 du couvercle 9 est sensiblement égale au diamètre intérieur D1 de la jupe cylindrique 8. Le deuxième cercle d’implantation 02 peut donc être compris entre le diamètre extérieur D3 du couvercle 9 et le diamètre intérieur D1 de la jupe cylindrique 8. En variante non illustrée, les moyens de positionnement 90 sont formés au sein du couvercle, délimité par le diamètre intérieur du couvercle 9.

[113] De manière préférée, les moyens de positionnement 80, 90 de la jupe cylindrique 8 et du couvercle coopèrent entre eux. Dès lors, les moyens de positionnement 80, 90 se positionnent conjointement suivant l’axe X, et ils sont disposées en appui l’une sur l’autre, pour centrer le couvercle sur la jupe cylindrique.

Dans les exemples illustrés, le positionnement axial, le centrage et l’indexation angulaire sont réalisés uniquement aux mêmes endroits de la jupe cylindrique et du couvercle, via leurs moyens de positionnements 80, 90. Leur coopération conjointe des moyens de positionnement 80, 90 est telle qu’elle peut assurer à la fois le maintien axial, le centrage et l’indexation angulaire desdits moyen de positionnement 90 par rapport auxdits moyens de positionnement 80.

[114] Par ailleurs, les moyens de positionnement 80, 90 sont ensuite fixés ensemble par soudure, en particulier par un seul cordon de soudure 100, qui résulte de préférence d’un soudage à l’arc. Le cordon de soudure 100 s’étend au moins sur 140 degrés autour de l’axe X. De manière avantageuse, le cordon de soudure 100 s’étend de manière continue tout autour de l’axe X, c’est-à-dire sur 360 degrés. Un tel procédé, de type soudure à froid, sera détaillé dans la suite de la description.

[115] Dans les exemples illustrés, le couvercle 9 et le couvercle sont également soudés ensemble par ledit cordon de soudure 100. La périphérie externe 930 du couvercle 9 vient ainsi en appui contre la face latérale 81 interne de la jupe cylindrique 8, afin d’être fixées ensemble par le cordon de soudure 100. Dès lors, le diamètre extérieur D3 du couvercle 9 est confondu avec le diamètre intérieur D1 de la jupe cylindrique 8, lesdits diamètres D1 , D3 étant en appui l’un sur l’autre. De ce fait les premier et deuxième cercles C 1 , C2 d’implantation des moyens de positionnement 80, 90 de la jupe cylindrique et du couvercle sont aussi confondus, de manière à former un seul et même cercle d’implantation.

[116] Par ailleurs, les moyens de positionnement 80 de la jupe cylindrique 8 sont de forme complémentaire à celle des moyens de positionnement 90 du couvercle 9, pour indexer manuellement le couvercle sur la jupe cylindrique.

[117] De préférence, la jupe cylindrique 8 comprend un nombre limité de moyens, ici trois moyens de positionnement 80 qui sont répartis angulairement régulièrement autour de l’axe X. Le couvercle 9 comprend un nombre limité de moyens, ici trois moyens de positionnement 90 répartis angulairement régulièrement autour de l’axe X. Sur les FIGURES 1 à 3, les moyens de positionnement 80, 90 sont disposés axialement en regard l’un de l’autre, soit un par un, leur nombre étant identique.

[118] En variante non illustrée, deux moyens de positionnement 90 peuvent coopérer avec un moyen de positionnement 80, par exemple le nombre de moyens de positionnement du couvercle étant doublé par rapport à celui de la jupe cylindrique.

[119] Les moyens de positionnement 90 du couvercle 9 sont des excroissances 95, c’est-à-dire des portions pleines formées depuis le diamètre extérieur D3 du couvercle 9, s’étendant vers l’extérieur, dans la direction radiale.

[120] Les moyens de positionnement 80 de la jupe cylindrique 8 sont des sièges d’appui 85, c’est-à-dire des portions creuses formés dans la jupe cylindrique 8, dans lesquels sont reçus les excroissances 95. Par « siège d’appui », on entend un logement conséquent dont la profondeur R1 résultante est telle qu’elle se distingue d’une simple encoche.

[121] Autrement dit le siège d’appui 85 comprend ici une portion distale 851 bien plus espacée du bord d’extrémité de la jupe cylindrique 8, de manière à être distincte d’une portion proximale du même siège 85. [122] Les moyens de positionnement 80 de la jupe cylindrique 8 sont ainsi formés dans l’épaisseur Ep de la jupe cylindrique 8. Chaque siège d’appui 85 est une forme discontinue tel qu’un logement s’étendant dans la direction circonférentielle. En particulier, un siège d’appui s’étend radialement selon la profondeur R1 , en étant ouvert radialement vers l’inférieur, afin d’y accueillir une excroissance 95. De plus, un tel siège d’appui 85 s’étend axialement depuis la périphérie externe 15, selon une hauteur H 1 , afin dé former un logement de type ouvert ici débouchant vers l’avant AV du dispositif 10, ceci pour l’insertion de l’excroissance 95 dans le siège d’appui 85, et de manière générale, le montage du couvercle 9 à l’inférieur de la jupe cylindrique 8. La profondeur R1 d’un siège d’appui 85 est définie radialement depuis le diamètre intérieur D1.

[123] Dans les exemples illustrés, les sièges d’appui 85 sont au nombre de trois, répartis angulairement régulièrement autour de l’axe X. Les sièges d’appui 85 sont de forme identique, ici de profondeur R1 identique et de hauteur H 1 identique.

[124] De même, les excroissances 95 sont au nombre de trois, répartis angulairement régulièrement Les excroissances 95 sont de forme identique, ici d’épaisseur et de dimension radiale identiques. En particulier, la forme des excroissances 95 est délimitée entre les deux faces latérales 931 , 932 du couvercle, notamment sur les FIGURES 1 à 6C.

[125] Les sièges d’appui 85 sont obtenus par évidemment ou emboutissage, aux endroits spécifiques de la jupe cylindrique 8 les prévoyant Cette opération est réalisée de manière partielle sur la pièce, et non sur l’intégralité de la jupe cylindrique.

[126] A l’inverse, les excroissances 95 sont obtenues en limitant l’opération d’évidemment ou d’emboutissage aux seuls endroits du couvercle ne prévoyant pas d’excroissance. Les portions alors évidées ou embouties délimitent entre elles les excroissances 95. Cette opération est aussi réalisée de manière partielle sur la pièce, et non sur l’intégralité du couvercle.

[127] En variante non illustrée, les sièges d’appui 85 et/ou les excroissances 95 peuvent être réalisés par forgeage. Ils peuvent aussi être réalisé sous presse. L’avantage est ici de réduire le temps d’usinage, pour réaliser des pièces monoblocs avec des caractéristiques mécaniques améliorées (respect du fibrage, affinage du grain).

[128] Dans les exemples illustrés, le siège d’appui 85 présente une forme étagée, creusée à partir du bord d’extrémité 81 de la jupe cylindrique 8 selon un axe qui est orthogonal à l’axe X de rotation, ici dans la direction radiale.

[129] De manière préférée, chaque siège d'appui 85 comprend :

- une partie distale 851 , définie par rapport au bord d’extrémité 81 de la jupe cylindrique, dit « fond » du siège d'appui 85. Cette partie distale 851 est défini par le diamètre d’un ou de plusieurs outils d’usinage.

- l’espace radial entre cette partie distale 851 par rapport au bord d’extrémité 81 , définit aussi une profondeur R1.

- la partie distale 851 est reliée au bord d’extrémité 81 de la jupe par un bord radial 852. Le bord radial 852 est défini par la profondeur R1. Le bord radial 852 est défini entre le diamètre inférieur D1 et la partie distale 851 du siège d'appui 85.

[130] Une portion distale 851 du siège d’appui 85 peut être creusée sur une profondeur R1 plus importante qu’une portion proximale du même siège 85 d’appui. Cette partie distale 851 délimite un diamètre intérieur D1 selon l’axe X, qui peut correspondre à la moitié du diamètre d’outillage pour l’usinage. Comme illustrée sur les figures, cette partie distale 851 de la jupe cylindrique 8 assure le centrage du couvercle radialement par rapport à l’axe X.

[131] Dès lors, le siège d’appui 85 débouche radialement sur l’intérieur du dispositif, en direction de l’axe X.

[132] Le bord radial 852 du siège d’appui 85 est ici défini axialement par rapport é la périphérie externe 15, selon une hauteur H 1 , réalisé lors de l’opération d’usinage par l’outillage. Comme illustrée sur les figures, cette partie radial 852 de la jupe cylindrique 8 assure le positionnement axial du couvercle 9. La forme géométrique des sièges d'appui assure donc un positionnement et un centrage fiables des deux pièces qui se recouvrent l’une l’autre après assemblage.

[133] En particulier, le siège d’appui 85 présentant en coupe transversale une forme de demi-cercle.

[134] En particulier, les moyens de positionnement 90 du couvercle 9 sont définis entre le diamètre extérieur D3 du couvercle et le diamètre inférieur D2 du siège d’appui. La profondeur R1 du siège d’appui 85 est définie entre le diamètre inférieur D1 de la jupe cylindrique et le diamètre inférieur D2 du siège d’appui.

[135] De préférence, la profondeur R1 du siège d’appui 85 est comprise entre 25% et 60% la dimension radiale Ep de la jupe cylindrique 8, dans la direction radiale. Dans les exemples illustrés, la profondeur R1 du siège d’appui 85 est environ de 43% la dimension radiale Ep de la jupe cylindrique 8. [136] En particulier, le bord radial 852 forme avec la partie distale 851 un angle a, compris entre 45 degrés et 120 degrés, en particulier entre 90 et 120 degrés, en variante non illustré. Dans les exemples illustrés, l’angle a est sensiblement de 90 degrés. Les moyens de positionnement 80 de la jupe cylindrique 8 sont formés par la partie distale 851 et le bord radial 852 du siège d’appui 95. L’angle a peut dépendre de la fête de l’outillage utilisé dans le procédé d’usinage.

[137] En variante non illustrée, l’angle a peut être strictement supérieur à 90 degrés, afin d’incliner le bord radial par rapport au fond du siège d’appui.

[138] A titre d’exemple sur la FIGURE 4, le bord radial 852 est relié à la partie distale 851 par un congé de raccordement 853, par exemple un arc de cercle, qui résulte de l’opération d’usinage du siège d’appui 95, par exemple de la tête de l’outillage utilisé. A noter que, un siège d’appui peut être usiné par plusieurs outillage d’usinage d’une même gamme, de diamètres différentes, afin de gagner en précisons d’usinage pour le siège d’appui. En particulier, la partie distale 851 du siège d’appui est ici formée par une première et une deuxième section 851’, 851” évidées, de diamètres légèrement distincts, réalisées par différents têtes d’usinage. Lors de l’opération d’usinage, la première section 851’ évidée du fond 851 est réalisée par un premier outillage de diamètre supérieur, tandis que la deuxième section 851” évidée du fond 851 est réalisée par un deuxième outillage de diamètre inférieur. La deuxième section 851” évidée reçoit ici l’intégralité de l’excroissance 95, et elle définit le diamètre intérieur D3 selon l’axe X.

[139] Sur les FIGURES 2 et 4, la profondeur R1 maximale du siège d’appui est définie par le point le plus éloignée de l’axe X, appartenant ici à la deuxième section 851” évidée. En variante, ce point peut appartenir à la première section 851’ évidée. Par ailleurs, chaque excroissance 95 comprend plusieurs faces d’appui 950, 951 , 952 agencées à être reçues à l’intérieur du siège d’appui 95.

[140] De manière détaillée, une excroissance 95 s’étend selon l’axe X entre deux faces latérales 951 , 952. La face latérale située sur l’avant AV de l’excroissance 95, définit une première face d’appui 951 , qui reçoit conjointement en partie (avec la partie distale 851) le cordon de soudure 100. La partie distale 851 du siège d'appui et la première face d’appui 951 de l’excroissance sont agencés l’un à l’autre pour fixer ensemble les moyens de positionnement 80, 90, pour achever réaliser l’assemblage mécanique du dispositif 1. La première face d’appui 951 peut définir l’angle a avec la partie distale 851.

[141] La face latérale située sur l’arrière AR de l’excroissance 95, définit une deuxième face d’appui 952 de l’excroissance 95, qui est en appui ou en butée sur le bord radial 852 du siège d’appui 95. Le bord radial 852 permet ici de positionner et de maintenir les excroissances 95 du couvercle 9 au sein de la jupe cylindrique 8. Le bord radial 852 du siège d'appui 85 et le cordon de soudure 100 sont disposés axialement de part et d’autre du couvercle 9, de manière à rendre ensemble l’excroissance 95 du couvercle 9 fixe axialement et angulairement par rapport au siège d’appui 85 de là jupe cylindrique 8. Dès lors, en définissant un plan P, orthogonal à l’axe X et traversant le couvercle, le bord radial 852 et la soudure 100 sont disposés axialement de part et d’autre du plan P, respectivement disposé à l’arrière AR et l’avant AV du plan P.

[142] Les première et deuxième faces d’appui 951 , 952 définissent axialement entre elles l’extrémité 950 radialement externe de l’excroissance 95, qui est en appui sur la partie distale 851 du siège d’appui 95. La partie distale 851 du siège d'appui 85 permet de centrer les excroissances 95 du couvercle 9 par rapporté la jupe cylindrique 8.

[143] La partie distale 851 est dimensionnée de manière à recevoir l’extrémité 950 de l’excroissance 95 et le cordon de soudure 100. L’extrémité 950 peut être une face d’appui plane ou lisse.

[144] En particulier, l’extrémité 950 définit un diamètre extérieur D4 de l’excroissance 95. Les première et deuxième faces d’appui 951 , 952 sont définies entre le diamètre extérieur D3 du couvercle et le diamètre extérieur D4. En d’autres termes, une fois l’extrémité 950 de l’excroissance 95 monté en appui sur la partie distale 851 du siège d'appui, l’espace restant de la partie distale 851 , dit « espace libre » du fond du siège d’appui, reçoit alors en partie le cordon de soudure 100. Cet espace libre, formé dans le siège d’appui 85, est défini axialement entre la première face d’appui 951 et la périphérie externe 15 de la jupe cylindrique. En particulier, le diamètre extérieur D4 est sensiblement égale au diamètre intérieur D3. [145] Dans les exemples illustrés, les sièges d’appui 85 et les excroissances 95 sont ici de formes complémentaires, de type coopération de formes mâle-femelle illustrées sur les FIGURES 1 à 5. Toute type de coopération de formes mâle-femelle connue est possible.

[146] En particulier sur la FIGURE 5, chaque excroissance 95 est de forme convexe, c’est-à-dire de forme mâle avec un bord arrondi 950 s’étendant en direction du siège d’appui 85. Dès lors, les contours des première et deuxième faces d’appui 951 , 952 sont de formes circulaires, de préférence identiques, tel des demi-cercles. L’extrémité 950 de l’excroissance 95 est de forme arrondie, telle un demi-cylindre. En variante non illustrée, l’extrémité peut être en forme de demi-sphère.

[147] En particulier sur la FIGURE 4, chaque siège d’appui 85 est de forme concave, c’est-à-dire de forme femelle avec un bord arrondi 950 recevant l’excroissance 95 de forme convexe, autrement dit un évidemment en forme de demi-cylindre creux. Dès lors, le contour du bord radial 852 est de forme circulaire, tel une demi-lune. La partie distale 851 du siège d'appui 85 est de forme arrondie, telle un demi-cylindre creux.

[148] En variante non illustrée, le fond peut être en forme de demi-sphère creuse.

[149] En variante non illustrée, la coopération de formes mâle-femelle peut s’appliquer, mutatis mutandis, à des moyens de positionnement de la jupe cylindrique 8 qui seraient de formes mâles, et des moyens de positionnement du couvercle qui seraient de formes femelle. L’ensemble des caractéristiques décrites d’une pièce s’applique alors à l’autre pièce.

[150] Dans le premier mode de réalisation, la deuxième face d’appui 952 de l’excroissance 95 est formée dans une rainure 96 de l’excroissance. La rainure 96 est réalisée par usinage ou estampillage. La rainure 96 peut être définie par rapport au reste du couvercle 9. Elle assure une meilleure coopération de l’excroissance 95 avec le bord radial 852 du siège d’appui.

[151] A titre d’exemple sur la FIGURE 5, la rainure 96 est formée sur l’excroissance 95 et le bord radialement externe 92 du couvercle 9. La rainure 96 est formée selon l’axe X, et elle s’étend axialement depuis la deuxième face latérale 932 du couvercle 9. La rainure 96 s’étend radialement depuis le bord radialement externe 92 jusqu’à l’extrémité 950 de l’excroissance 95, selon une dimension radiale R2. De préférence, la rainure 96 et le bord radial 852 du siège d’appui sont de formes complémentaire.

[152] En particulier, la dimension radiale R2 de la rainure 96 est strictement supérieure à la profondeur R1 du siège d’appui, par exemple ici la dimension radiale R2 est ici la moitié de la profondeur R1 du siège d’appui. Ceci facilite le montage manuel, en formant un jeu supplémentaire pour assembler l’excroissance 95 dans le siège d’appui 85.

[153] A titre d’exemple sur la FIGURE 5, la rainure 96 s’étend angulairement entre les bord 960 qui sont formés sur le bord radialement externe 92 du couvercle 9.

[154] On va maintenant décrire le procédé d’assemblage du dispositif 1 , tel qu’illustré dans le premier mode de réalisation, notamment sur les FIGURES 1 à 6C, qui comprend au moins les étapes suivantes :

- Selon une première étape (illustrée en figure 6A), on fournit un élément rotatif 3, comprenant une jupe cylindrique 8 d’axe X de révolution comprenant des moyens de positionnement 80. On fournit aussi un couvercle 9 comprenant des moyens de positionnement 90 adaptés à coopérer conjointement avec les moyens de positionnement 80 de l’élément rotatif 3.

- Selon une deuxième étape (illustrée en figure 6B), on met en appui et on maintient sous pression axiale le couvercle 9 sur la jupe cylindrique 8 de l’élément rotatif 3, notamment en faisant coopérer les moyens de positionnement 80 de la jupe cylindrique 8 avec les moyens de positionnement 90 du couvercle 9.

- Selon une troisième étape (illustrée en figure 6C), on soude les moyens de positionnement 80, 90 de la jupe cylindrique 8 et du couvercle 9, en particulier, par l’intermédiaire d’un cordon de soudure 100, réalisé notamment par soudure à froid.

[155] En particulier selon la troisième étape, les moyens de positionnement 80, 90 sont soudés ensemble, conjointement avantageusement grâce à leur complémentarité de formes, de préférence, pour réaliser la fois le maintien axial, le centrage et l’indexation angulaire desdits moyens du couvercle par rapport à ceux de la jupe cylindrique. [156] En particulier selon la troisième étape, on soude de manière additionnelle la jupe cylindrique 8 de l’élément rotatif 3 et le couvercle 9. Dès lors, les contours de l’intégralité des pièces 3, 9, notamment les contours de leurs moyens de positionnement sont soudés. Selon une quatrième étape additionnelle, on peut relâcher la pression d’appui exercée sur le couvercle 9 et/ou refroidir l’assemblage, notamment au niveau du cordon de soudure 100.

[157] En particulier selon la troisième étape, le cordon de soudure 100 est réalisé par soudage à l'arc, notamment par soudure à froid (en anglais CMT, Cold Metal T ransfer). Un tel procédé permet de souder les deux pièces 3, 9, de fines épaisseur ou ayant un certain profilé, avec des jeux d’accostage J importants entre elles, qui se seraient avérer problématique pour une soudure laser en bout-à-bout De manière précise, on dépose ainsi le métal d'apport avec précision entre le couvercle et la jupe cylindrique de l'élément rotatif, en interrompant l'arc court de façon ciblée (dits courts- circuits). Les moyens de positionnement 80, 90 de la jupe cylindrique 8 et du couvercle 9 seront alors soudées ou brasées bord-à-bord, de manière parfaitement uniforme et exempte de projections. Les dégagements de chaleur et les déformations sont diminués, notamment au niveau des moyens de positionnement 80, 90 des deux pièces.

[158] Il n’est alors plus nécessaire de réaliser des travaux préparatoires pour le positionnement de la jupe cylindrique 8 et du couvercle 9, ni des opérations d’usinage ou de finition post-opératoire sur ces deux pièces 3, 9.

[159] On a décrit sur la FIGURE 7, un deuxième mode de réalisation de l’invention sensiblement similaire au premier mode de réalisation, à l’exception du fait que la deuxième face d’appui 952 de l’excroissance 95 est formée dans une nervure 96’ de l’excroissance. La nervure 96’ peut être définie par rapport au reste du couvercle 9.

[160] Dans le deuxième mode, la nervure 96’ est aussi réalisée par emboutissage ou usinage du reste du couvercle 9. Elle assure une meilleure coopération de l’excroissance 95 avec le bord radial 852 du siège d’appui 85. La nervure 96’ est formée sur l’excroissance 95 et le bord radialement externe 92 du couvercle 9. La nervure 96’ est formée selon l’axe X, et elle s’étend axialement depuis la deuxième face latérale 932 du couvercle 9. La nervure 96’ s’étend radialement depuis le bord radialement externe 92 jusqu’à l’extrémité 950 de l’excroissance 95, selon une dimension radiale R2.

[161] En particulier sur la FIGURE 7, la nervure 96’ et le bord radial 852 du siège d’appui sont de formes complémentaire. De manière avantageuse, le bord radial 852 peut comprendre par exemple une rainure, formée dans la jupe cylindrique 8, qui est destinée à recevoir la nervure 96’ de l’excroissance 95. Leurs formes sont alors complémentaires.

[162] En particulier, la dimension radiale R2 de la nervure 96’ est strictement supérieure à la profondeur R1 du siège d’appui, par exemple ici la dimension radiale R2 est ici la moitié de la profondeur R1 du siège d’appui. Ceci facilite le montage manuel, en formant un jeu supplémentaire pour assembler l’excroissance 95 dans le siège d’appui 85.

[163] A titre d’exemple sur la FIGURE 7, la rainure 96 s’étend angulairement entre les rebord 960’ qui sont formés sur le bord radialement externe 92 du couvercle 9.

[164] Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évidentqu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention. En particulier, si l’invention a été décrite ci-dessus en relation avec un dispositif de type amortisseur de torsion, un dispositif tel que décrit ci-dessus peut également être associé à d’autres types de dispositif, tel qu’un volant moteur, rigide ou flexible, un convertisseur de couple ou autres.

[165] L’usage du verbe « comporter », « comprendre » ou « inclure » et de ses formes conjuguées n’exclut pas la présence d'autres éléments ou d'autres étapes que ceux énoncés dans une revendication. Dans les revendications, tout signe de référence entre parenthèses ne saurait être interprété comme une limitation de revendication.