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Title:
DEVICE FOR OFFSET CONTROL OF AN AUTOMATIC GEARBOX ALLOWING MANUAL CONTROL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2006/097648
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a device for external control of a gearbox comprising a gear-shifting lever (12) pivoting about a first axis (I), substantially transverse relative to a frame (16) borne by the vehicle about a second axis (A). The device is provided with coplanar tie rods (26, 28) to connect the lever (12) to the support (14). The invention is characterized in that return means (4) secured to the frame (16) and mobile in rotation about an axis (D') parallel to the first axis is provided for actuating a transmission member (5), the front tie rod (28) being mobile in rotation about said second axis (A) between: an engaging position with a catching end (41) of said return means (4); and a disengaging position wherein the front tie rod (28) is offset relative to said catching end.

Inventors:
MAILLARD JEAN-PIERRE (FR)
PAVEC ELISABETH (FR)
Application Number:
PCT/FR2006/050177
Publication Date:
September 21, 2006
Filing Date:
February 28, 2006
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT SA (FR)
MAILLARD JEAN-PIERRE (FR)
PAVEC ELISABETH (FR)
International Classes:
F16H59/02
Foreign References:
FR2856961A12005-01-07
EP1452782A22004-09-01
FR2797229A12001-02-09
FR2625143A11989-06-30
US5682789A1997-11-04
FR2849809A12004-07-16
FR2856960A12005-01-07
Attorney, Agent or Firm:
Religieux, Vincent (Sce 00267 - TCR GRA 2 36, Avenue Du Golf Guyancourt Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de commande externe de boîte de vitesses de véhicule automobile comportant un levier (12) de changement de vitesses pivotant autour d'un premier axe (I), sensiblement transversal par rapport au véhicule, sur un support (14) qui est monté pivotant, par rapport à un bâti (16) porté par le véhicule, autour d'un second axe (A) orthogonal au premier axe (I), le dispositif étant du type muni de biellettes (26, 28) coplanaires pour relier le levier (12) au support (14), le levier (12) étant actionnable longitudinalement et transversalement, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de renvoi (4) du mouvement longitudinal (ML) du levier (12) pour actionner un organe de transmission (5), le moyen de renvoi (4) étant solidaire du bâti (16) et mobile en rotation autour d'un axe (D') parallèle au premier axe (I) et en ce qu'une première desdites biellettes (28) est mobile en rotation autour dudit second axe (A) entre : une première position d'engagement dans laquelle l'extrémité (29), opposée au levier (12), de la première biellette (28) fait face à au moins une zone de contact d'une extrémité d'accrochage (41 ) dudit moyen de renvoi (4) de façon à ce que la première biellette (28) puisse entraîner en rotation le moyen de renvoi (4) lorsque le levier (12) est actionné dans une direction longitudinale ; et une seconde position de désengagement dans laquelle l'extrémité (29) opposée au levier (12) de la première biellette (28) est suffisamment décalée par rapport à ladite extrémité d'accrochage (41 ) du moyen de renvoi (4) pour éviter tout contact avec ledit moyen de renvoi (4).
2. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel la première biellette (28) comporte une première extrémité (27) fixée à une partie d'extrémité avant (120) du levier (12) et une seconde extrémité (29) opposée par laquelle la première biellette (28) entraîne le moyen de renvoi (4), ladite extrémité d'accrochage (41 ) comportant une portion en U en saillie pour recevoir la seconde extrémité (29) de la première biellette (28) dans la position d'engagement.
3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel les branches de la portion en U ont un écartement déterminé pour permettre l'engagement de ladite seconde extrémité (29) avec les zones de contact intérieures de la portion en U de l'extrémité d'accrochage (41 ), l'épaisseur (e) de la portion en U et l'épaisseur de la seconde extrémité (29) étant sensiblement égales.
4. Dispositif selon la revendication 2 ou 3, dans lequel le moyen de renvoi (4) comporte une portion principale solidaire d'une rotule de fixation de l'organe de transmission (5) et agencée en visàvis de l'extrémité d'accrochage (41 ), la portion principale et l'extrémité d'accrochage (41 ) étant reliées par une partie incurvée et formées d'une seule pièce, la partie incurvée étant agencée pour maintenir un espacement déterminé (L) qui est suffisant pour permettre dans la position de désengagement un libre mouvement de rotation de la seconde extrémité (29) de la première biellette (28) entre la portion principale et la portion en U du moyen de renvoi (4), ledit espacement (L) étant au moins le double de l'épaisseur (e) de la portion en U.
5. Dispositif selon une des revendications 1 à 4, dans lequel l'organe de transmission est un câble prévu pour transmettre, via le moyen de renvoi (4) actionnable lorsque la première biellette (28) est dans ladite position d'engagement, une information de position longitudinale du levier (12) correspondant à une des positions suivantes : stationnement, marche arrière, point mort et conduite automatique.
6. Dispositif selon une des revendications 1 à 5, dans lequel le support (14) monté pivotant par rapport au bâti (16) est muni d'un système à came entraîné via les biellettes (26, 28) par un mouvement transversal du levier (12), le système à came incluant une patte en saillie (3) déplaçable verticalement entre une position inférieure et une position supérieure, le bâti (16) comportant un bras (8) muni d'un système de marquage de position de la patte (3).
7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel le système de marquage de position de la patte (3) comprend à l'extrémité du bras (8) un organe de billage (80) en visàvis de la patte (3) agencé pour venir respectivement en appui sur l'une ou l'autre de deux zones concaves distinctes adjacentes formées à l'extrémité de ladite patte (3).
8. Dispositif selon une des revendications 1 à 7, dans lequel le moyen de renvoi (4) est solidaire de moyens de blocage en rotation actionnés par des organes de commande de type mécanique et/ou électromécanique.
9. Dispositif selon la revendication 8, dans lequel lesdits moyens de blocage en rotation comprennent une patte (15) à au moins quatre crans, solidaire de la portion principale du moyen de renvoi (4), le levier (12) étant muni d'une gâchette (10) pour tirer un câble (90) d'actionnement d'un élément de verrouillage (17) dont une extrémité (170) est mobile entre une position de verrouillage entre deux crans de la patte (15) et une position de libération lorsque le câble (90) est tiré par la gâchette (10).
10. Dispositif selon la revendication 8 ou 9, dans lequel lesdits moyens de blocage en rotation comprennent une patte (15) solidaire de la portion principale du moyen de renvoi (4), munie d'au moins une rainure ou lumière pour recevoir un doigt de blocage (130) actionné par un système d'électro aimant (13) du type recevant des commandes électriques représentatives de freinage.
11. Dispositif selon la revendication 10, dans lequel ladite patte (15) comprend entre deux crans respectifs des positions de verrouillage successives correspondant à chacune des positions successives suivantes : stationnement, marche arrière, point mort et conduite automatique ; la patte (15) comprenant une lumière prévue pour recevoir le doigt de blocage (130) et délimiter la course de la patte (15) par au moins une surface de butée pour le doigt de blocage (15) dans la position de passage de la position de stationnement à la position marche arrière, un trou ou lumière supplémentaire étant prévue pour recevoir le doigt de blocage dans la position de verrouillage correspondant à la position de stationnement.
12. Dispositif selon une des revendications 9 à 1 1 , dans lequel les crans de la patte (15) sont chanfreinés pour faciliter la rotation de la patte (15) dans le sens opposé à l'enclenchement de la position de verrouillage correspondant à la position de stationnement.
Description:
Dispositif de commande déportée d'une boîte de vitesses automatique permettant une commande manuelle

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

La présente invention concerne un dispositif de commande d'une boîte de vitesses automatique de véhicule automobile. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de commande déportée d'une boîte de vitesses automatique permettant une commande manuelle, avec un levier de changement de vitesses à planche de bord.

Par rapport au dispositif de commande de vitesses implanté sur une console centrale située plus bas que la planche de bord, la disposition à la planche de bord peut poser des problèmes de style ou de design de la planche de bord, en raison notamment de l'encombrement du mécanisme servant à transmettre le mouvement de la main du conducteur à la boîte de vitesse. Il existe donc un besoin de déporter ce mécanisme, pour concilier ergonomie de commande, style harmonieux des formes du poste de conduite, et en conservant la fonctionnalité commande de vitesse pour les boîtes de vitesses automatiques.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION

Dans les véhicules motorisés les plus récents, il est connu des dispositifs de commande d'une boîte de vitesses automatique dont le levier de changement de vitesses est monté sur la planche de bord. Ce levier pivote autour d'un premier axe sur un support pivotant lui-même autour d'un second axe sur un bâti porté par le véhicule.

Les publications FR 2 849 809 et FR 2 856 960 du même demandeur décrivent un dispositif du type indiqué ci-dessus avec un encombrement vertical réduit et ayant un débattement ergonomique du levier de façon à ce que la partie préhensible du levier de vitesses soit à portée de la main du conducteur, quel que soit le rapport engagé. Ce type de dispositif à la planche de bord permet au conducteur, dont le bras est alors sensiblement horizontal, de n'exercer qu'un effort horizontal et non pas un effort vertical vers le haut ou vers le bas, en "cassant" son poignet.

Toutefois, ce type de dispositif n'offre pas la possibilité au conducteur d'intervenir sur la commande des vitesses de façon manuelle et rapide, par exemple par une commande de type impulsionnelle. Ce type de dispositif ne prévoit pas davantage la possibilité de passer rapidement d'un mode de commande à un autre ni l'actionnement d'un verrouillage ou une protection autorisant à sortir de la position Parking seulement après appui sur le frein.

DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION

La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de commande externe de boîte de vitesses offrant au conducteur le choix entre deux types de commande des vitesses.

Un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer un agencement de faible encombrement pour passer d'un mode de commande automatique à un mode de commande manuelle et vice versa. A cet effet, l'invention propose un dispositif de commande externe de boîte de vitesses de véhicule automobile comportant un levier de changement de vitesses pivotant autour d'un premier axe, sensiblement transversal par rapport au véhicule, sur un support qui est monté pivotant, par rapport à un bâti porté par le véhicule, autour d'un second axe orthogonal au premier axe, le dispositif étant du type muni de biellettes coplanaires pour relier le levier au support, le levier étant actionnable longitudinalement et transversalement, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de renvoi du mouvement longitudinal du levier pour actionner un organe de transmission, le moyen de renvoi étant solidaire du bâti et mobile en rotation autour d'un axe parallèle au premier axe et en ce qu'une première desdites biellettes est mobile en rotation autour dudit second axe entre :

- une première position d'engagement dans laquelle l'extrémité, opposée au levier, de la première biellette fait face à au moins une zone de contact d'une extrémité d'accrochage dudit moyen de renvoi de façon à ce que la première biellette puisse entraîner en rotation le moyen de renvoi lorsque le levier est actionné dans une direction longitudinale ; et

- une seconde position de désengagement dans laquelle l'extrémité opposée au levier de la première biellette est suffisamment décalée par rapport

à ladite extrémité d'accrochage du moyen de renvoi pour éviter tout contact avec ledit moyen de renvoi.

Ainsi, le dispositif selon l'invention assure un débrayage du câble pour passer à un mode de commande non automatique, comme par exemple une commande manuelle impulsionnelle. En outre, le dispositif est compact, le levier, les deux biellettes arrière et avant et le support formant un quadrilatère déformable selon un encombrement vertical réduit.

Selon une autre particularité, la première biellette comporte une première extrémité fixée à une partie d'extrémité avant du levier et une seconde extrémité opposée par laquelle la première biellette entraîne le moyen de renvoi, ladite extrémité d'accrochage comportant une portion en U en saillie pour recevoir la seconde extrémité de la première biellette dans la position d'engagement.

Selon une autre particularité, les branches de la portion en U ont un écartement déterminé pour permettre l'engagement de ladite seconde extrémité avec les zones de contact intérieures de la portion en U de l'extrémité d'accrochage, l'épaisseur de la portion en U et l'épaisseur de la seconde extrémité étant sensiblement égales.

Selon une autre particularité, le moyen de renvoi comporte une portion principale solidaire d'une rotule de fixation de l'organe de transmission et agencée en vis-à-vis de l'extrémité d'accrochage, la portion principale et l'extrémité d'accrochage étant reliées par une partie incurvée et formées d'une seule pièce, la partie incurvée étant agencée pour maintenir un espacement déterminé qui est suffisant pour permettre dans la position de désengagement un libre mouvement de rotation de la seconde extrémité de la première biellette entre la portion principale et la portion en U du moyen de renvoi, ledit espacement étant au moins le double de l'épaisseur de la portion en U.

Selon une autre particularité, l'organe de transmission est un câble prévu pour transmettre, via le moyen de renvoi actionnable lorsque la première biellette est dans ladite position d'engagement, une information de position longitudinale du levier correspondant à une des positions suivantes : stationnement, marche arrière, point mort et conduite automatique.

Selon une autre particularité, le support monté pivotant par rapport au bâti est muni d'un système à came entraîné via les biellettes par un mouvement transversal du levier, le système à came incluant une patte en saillie déplaçable verticalement entre une position inférieure et une position supérieure, le bâti comportant un bras muni d'un système de marquage de position de la patte.

Ainsi, l'invention assure avantageusement une délimitation sensible pour le conducteur entre deux positions distinctes interchangeables par action transversale sur le levier, ces positions pouvant correspondre à la position manuelle M et à la position de conduite automatique D ("drive"). Selon une autre particularité, le système de marquage de position de la patte comprend à l'extrémité du bras un organe de billage en vis-à-vis de la patte agencé pour venir respectivement en appui sur l'une ou l'autre de deux zones concaves distinctes adjacentes formées à l'extrémité de ladite patte.

Selon une autre particularité, le moyen de renvoi est solidaire de moyens de blocage en rotation actionnés par des organes de commande de type mécanique et/ou électromécanique.

Ainsi, le dispositif de l'invention dispose d'un verrouillage pour certains changements de position du levier de manœuvre.

Selon une autre particularité, lesdits moyens de blocage en rotation comprennent une patte à au moins quatre crans, solidaire de la portion principale du moyen de renvoi, le levier étant muni d'une gâchette pour tirer un câble d'actionnement d'un élément de verrouillage dont une extrémité est mobile entre une position de verrouillage entre deux crans de la patte et une position de libération lorsque le câble est tiré par la gâchette. Selon une autre particularité, lesdits moyens de blocage en rotation comprennent une patte solidaire de la portion principale du moyen de renvoi, munie d'au moins une rainure ou lumière pour recevoir un doigt de blocage actionné par un système d'électro-aimant du type recevant des commandes électriques représentatives de freinage. Ainsi, le dispositif peut comporter une protection de type « shiftlock » qui interdit de sortir d'une position déterminée, par exemple la position de stationnement appelée parking, sans appuyer sur le frein.

Selon une autre particularité, ladite patte comprend entre deux crans respectifs des positions de verrouillage successives correspondant à chacune des positions successives suivantes : stationnement, marche arrière, point mort et conduite automatique ; la patte comprenant une lumière prévue pour recevoir le doigt de blocage et délimiter la course de la patte par au moins une surface de butée pour le doigt de blocage dans la position de passage de la position de stationnement à la position marche arrière, un trou ou lumière supplémentaire étant prévue pour recevoir le doigt de blocage dans la position de verrouillage correspondant à la position de stationnement. Selon une autre particularité, les crans de la patte sont chanfreinés pour faciliter la rotation de la patte dans le sens opposé à l'enclenchement de la position de verrouillage correspondant à la position de stationnement.

L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective de trois quarts avant illustrant un dispositif de commande selon l'invention ;

- la figure 2 montre une grille d'une boîte de vitesses automatique selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une vue partielle du dispositif de la figure 1 illustrant la fonction de débrayage d'un câble de transmission permise selon l'invention ;

- la figure 4 est une vue partielle en perspective avant du dispositif de la figure 1 ;

- la figure 5 est une vue arrière du dispositif de la figure 1 illustrant des protections par blocage de certains passages de positions.

DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION

Dans la description qui suit, des éléments identiques, analogues ou similaires seront désignés par les mêmes références. On a représenté sur les figures l'ensemble d'un dispositif de commande d'une boîte de vitesses de véhicule automobile selon un mode de réalisation préféré de l'invention.

De manière connue, le dispositif comporte un levier (12) de changement de vitesses qui est monté pivotant autour d'un premier axe (I), sensiblement transversal par rapport à une direction (V) longitudinale du véhicule. De manière connue, et comme on le verra plus en détail dans la suite de la présente description, le premier axe "I" correspond à un axe théorique instantané de rotation autour duquel s'effectue le mouvement de pivotement du levier (12) autour de la direction transversale. Le levier (12) est aussi monté sur un support (14) qui est monté pivotant autour d'un second axe (A) par rapport à un bâti (16) porté par le véhicule. De manière connue, le second axe (A) est orthogonal au premier axe (I). Le support (14) est par exemple constitué d'une barre dont les extrémités cylindriques sont reçues dans deux paliers (20, figure 3) lisses conformes du bâti (16).

De manière connue, le levier (12) et le support (14) sont reliés par deux biellettes (26, 28) coplanaires mobiles. La biellette (26) arrière et la biellette avant (28) sont chacune articulées sur le levier (12) et sur le support (14) par des pivots supérieurs et inférieurs. Le pivot supérieur (32) et le pivot inférieur (36) de la biellette avant (28) ont des axes respectifs (C, D) parallèles entre eux ainsi qu'à l'axe (B) du pivot supérieur, respectivement l'axe du pivot inférieur, de la biellette avant. Tous ces axes (B, C, D) sont orthogonaux au second axe (A), comme illustré à la figure 1.

De cette manière, le levier (12), le support (14) et les biellettes (26, 28) forment un quadrilatère déformable dans lequel les directions des axes (X, Y) respectifs passant par les pivots d'extrémité opposés (32, 36, figure 3) de chaque biellette (26, 28) sont concourantes pour déterminer le premier axe "I" de pivotement du levier (12) sur le support (14). Le support (14) du dispositif s'étend sensiblement horizontalement et longitudinalement autour de son second axe (A) de pivotement, tandis que deux biellettes (26, 28) sont disposées du même côté du second axe (A) par rapport au support (14) de pivotement, de manière que, comme l'illustre la figure 1 , le levier (12), les deux biellettes arrière (26) et avant (28), et le support (14) forment un quadrilatère déformable selon un encombrement vertical réduit dans un plan longitudinal passant par le second axe (A) d'articulation du levier (12).

Comme illustré dans les figures 1 et 3, les deux biellettes (26, 28) s'étendent en outre en avant de façon à réduire l'encombrement longitudinal entre le support (14) et l'extrémité libre (120) située à l'avant du levier (12). Une telle configuration permet d'intégrer le dispositif de l'invention dans une planche de bord (non représentée) selon un encombrement vertical et longitudinal réduit, et donc de libérer dans ladite planche de bord des espaces importants pour l'intégration d'accessoires de confort et/ou de conduite du véhicule.

En référence à la figure 1 , la partie arrière de manœuvre du levier (12), terminée par le pommeau de manœuvre (11 ), comporte au moins une partie coudée (30) par rapport à la partie intermédiaire et est orientée suivant une direction (Z) concourante au premier axe (I) avec les directions des axes (X, Y) passant par les pivots (32, 36) d'extrémité opposés de chaque biellette (26, 28). Le levier (12) peut être actionné longitudinalement ou transversalement. Comme illustré à la figure 2, l'invention vise à permettre l'intégration d'une commande de boîte automatique avec commande manuelle impulsionnelle ou analogue, pour laquelle la grille de manœuvre du levier propose par exemple une position manuelle M lorsque le levier est déplacé transversalement par rapport sa position de conduite D du mode automatique de la boîte de vitesses. Pour passer dans un tel mode, il est nécessaire de réaliser un débrayage d'au moins un câble ou organe de transmission analogue utilisé dans le mode automatique. Dans le mode manuel par commande impulsionnelle, à la différence du mode automatique, le conducteur doit pouvoir en effet commander lui-même le changement de rapport, en ayant même la possibilité, en plus de redescendre les rapports un par un, de prendre des raccourcis. Ainsi deux impulsions sur le pommeau de manœuvre (1 1 ) vers la position - permettent par exemple de descendre de 5 en 3 (ou 4 en 2), en sautant le rapport inutile.

Les positions P, R, N, D illustrées à la figure 2 sont les positions Parking (stationnement), Reverse (marche arrière), Neutral (point mort) et Drive (conduite) classiques des boîtes automatiques. Le passage successif de la position D à la position P et inversement est réalisée par une action longitudinale sur le levier (12) de manœuvre. En référence à la figure 1 , le dispositif selon l'invention comporte un moyen de renvoi (4) du mouvement

longitudinal (ML) du levier (12) pour actionner au moins un organe de transmission (5). Cet organe (5) de type câble de transmission ou analogue est relié à la partie inférieure de la boîte de vitesse pour actionner ou non l'engagement des rapports de vitesses de la boîte. Le câble de transmission (5) peut être prévu pour transmettre, via le moyen de renvoi (4), une information de position longitudinale du levier (12) correspondant à une des positions illustrées à la figure 2 : stationnement, marche arrière, point mort et conduite automatique.

Le moyen de renvoi (4) est solidaire du bâti (16) et mobile en rotation autour d'un axe (D') parallèle au premier axe (I). Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, le moyen de renvoi (4) n'est actionnable que lorsque l'une des biellettes (26, 28) est dans une position dite d'engagement avec le moyen de renvoi (4). Cette biellette est par exemple la biellette avant (28), qui est mobile en rotation autour dudit second axe (A) entre cette position d'engagement et une position distincte de désengagement. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la biellette avant (28) comporte une première extrémité (27) fixée à une partie d'extrémité avant (120) du levier (12) et une seconde extrémité (29) opposée par laquelle la première biellette (28) peut entraîner le moyen de renvoi (4). Ce dernier comporte une portion principale solidaire d'une rotule de fixation (45) ou moyen de fixation équivalent de l'organe de transmission (5) et une portion secondaire permettant de coopérer ou non par engagement avec une extrémité libre (29) de la biellette avant (28).

Comme illustré aux figures 1 , 3 et 4, la position d'engagement de la biellette (28) est permise par une extrémité d'accrochage (41 ) du moyen de renvoi (4). Cette extrémité d'accrochage (41 ) a par exemple une forme sensiblement complémentaire de l'extrémité (29) opposée au levier (12) de la biellette avant (28). Dans cette position, cette extrémité (29) de la biellette fait face à au moins une zone de contact de l'extrémité d'accrochage (41 ) de façon à ce que la biellette avant (28) puisse entraîner en rotation le moyen de renvoi (4) lorsque le levier (12) est actionné dans une direction longitudinale. Comme illustré notamment à la figure 3, l'axe (D') de rotation du moyen de renvoi (4) est coaxial dans cette position avec l'axe (D) d'articulation de la biellette avant (28). L'extrémité d'accrochage (41 ) formée sur la portion secondaire du moyen de

renvoi (4) comporte par exemple une portion en U en saillie pour recevoir la seconde extrémité (29) de la biellette avant (28) dans la position d'engagement.

La position de désengagement correspond à une position d'écartement de la seconde extrémité (29) de la biellette par rapport au support (14). Dans cette position de désengagement, cette extrémité (29) opposée au levier (12) est suffisamment décalée par rapport à l'extrémité d'accrochage (41 ) du moyen de renvoi (4) pour éviter tout contact avec ledit moyen de renvoi (4). La position de désengagement est obtenue lorsque le conducteur quitte le mode automatique de la boîte de vitesses, en positionnant par exemple le levier (12) dans la position M illustrée à la figure 2.

En référence aux figures 1 et 3, les branches de la portion en U ont un écartement déterminé pour permettre l'engagement de ladite seconde extrémité (29) avec les zones de contact intérieures de la portion en U de l'extrémité d'accrochage (41 ). Par ailleurs, l'épaisseur (e) de la portion en U et l'épaisseur de la seconde extrémité (29) sont sensiblement égales. La portion principale du moyen de renvoi (4) est avantageusement agencée en vis-à-vis de l'extrémité d'accrochage (41 ), la portion principale et l'extrémité d'accrochage (41 ) étant reliées par une partie incurvée. Autrement dit, le moyen de renvoi (4) comporte une portion principale parallèle à la portion secondaire formant l'extrémité d'accrochage (41 ). Le moyen de renvoi (4) peut être conçu d'une seule pièce et comporter une partie incurvée transversale servant à maintenir un espacement déterminé (L) entre portion principale et portion secondaire qui est suffisant pour permettre dans la position de désengagement un libre mouvement de rotation de la seconde extrémité (29) de la biellette avant (28). Un mouvement de rotation de cette biellette (28) peut donc s'effectuer dans un plan longitudinal entre la portion principale et la portion en U du moyen de renvoi (4), ledit espacement (L) étant au moins le double de l'épaisseur (e) de la portion en U.

On comprend donc que lorsque le conducteur impose au levier (12) un mouvement transversal (MT), la biellette avant (28) et son axe (D) d'articulation inférieur tournent avec le support (14) autour du second axe (A), et l'extrémité libre (29) de la biellette (28) ne se retrouve plus en face de l'extrémité d'accrochage (41 ) du moyen de renvoi (4). Ce dernier ne peut donc plus transmettre de mouvement longitudinal à l'organe de transmission (5). Ainsi, cet

organe (5) est bien actionné le long de la ligne « PRND » illustré à la figure 2 pour la position d'engagement de la biellette (28) avec le moyen de renvoi (4), mais plus lors du passage en commande M qui correspond par exemple à une commande manuelle impulsionnelle. L'invention va à présent être décrite en liaison avec la figure 4.

Le support (14) monté pivotant par rapport au bâti (16) peut être muni d'un système à came entraîné via les biellettes (26, 28) par un mouvement transversal (MT) du levier (12). Ce système à came inclut une patte en saillie (3) déplaçable verticalement entre une position inférieure et une position supérieure, la position de la patte (3) pouvant être marquée physiquement à l'aide d'un système de marquage. Le bâti (16) comporte pour cela un bras (8) muni du système de marquage, par exemple disposé en face de ladite patte (3) qui s'étend transversalement par rapport au véhicule.

Dans le mode de réalisation de la figure 4, le système de marquage de position de la patte (3) comprend à l'extrémité du bras (8) un organe de billage (80) en vis-à-vis de la patte (3) agencé pour venir respectivement en appui sur l'une ou l'autre de deux zones concaves distinctes adjacentes formées à l'extrémité de ladite patte (3). La délimitation entre les deux zones concaves correspond à une arrête en saillie qui permet un blocage en position de la patte. Suivant l'exemple de la figure 4, la zone concave inférieure de la patte (3) est occupée par l'organe de billage (80) en position automatique D (la biellette avant occupant sa position d'engagement) tandis que la zone concave supérieure de la patte (3) est occupée en position manuelle M.

L'invention va à présent être décrite en liaison avec les figures 2 et 5. II est généralement demandé à la commande de vitesses d'avoir un verrouillage mécanique pour passer des positions P à R, D à N, N à R et R à P. Selon l'invention, ce type de protection peut être obtenu à l'aide de moyens de blocage en rotation prévus sur le bâti (16) pour bloquer le renvoi du mouvement longitudinal (ML) exercé sur le levier (12) par le conducteur. Ces moyens de blocage en rotation comprennent par exemple un élément de verrouillage (17) associé à une patte (15) à au moins quatre crans qui est solidaire de la portion principale du moyen de renvoi (4). Le levier (12) peut être muni d'une gâchette (10) pour tirer un câble (90) d'actionnement ou moyen d'actionnement

équivalent de cet élément de verrouillage (17). Une extrémité (170) de l'élément de verrouillage (17) est mobile entre une position de verrouillage entre deux crans de la patte (15) et une position de libération lorsque le câble (90) est tiré par la gâchette (10). Plus généralement, le moyen de renvoi (4) utilisé dans le dispositif de l'invention doit être solidaire de moyens de blocage en rotation actionnés par des organes de commande de type mécanique et/ou électromécanique. Dans le mode de réalisation de la figure 5, les moyens de blocage en rotation comprennent au moins une patte (15) reliée au moyen de renvoi (4), cette patte (15) étant bloquée par deux éléments de blocage distincts. Un premier blocage de type mécanique est effectué dans le plan longitudinal incluant la portion principale du moyen de renvoi, à l'aide dudit élément de verrouillage (17), et second blocage de type électro-mécanique est effectué transversalement par un doigt de blocage (130). La patte (15) est par exemple munie d'au moins une rainure ou lumière pour recevoir ce doigt de blocage (130) qui est actionné par un système d'électro-aimant (13). Ce système (13) est du type recevant des commandes électriques représentatives de freinage. Un appui sur le frein, qui est relié électriquement au système d'électro-aimant (13) permet d'entraîner le doigt de blocage (130) dans un mouvement de translation transversal de façon à ce que ce doigt (130) entre dans un perçage ou une lumière de la patte (15).

Comme illustré à la figure 5, la patte (15) peut comporter une lumière (151 ) prévue pour recevoir le doigt de blocage (130) et délimiter la course de la patte (15) par au moins une surface de butée pour le doigt de blocage (15) dans la position de passage de la position de stationnement à la position marche arrière. Un perçage (152) formant un trou ou lumière supplémentaire est prévu pour recevoir le doigt de blocage (130) dans la position de verrouillage qui correspond à la position de stationnement. Il est permis ainsi de réaliser un verrouillage électro-mécanique, appelé shiftlock, pour sortir de la position de stationnement P. Dans un mode de réalisation de l'invention, la patte (15) comprend entre deux crans respectifs des positions de verrouillage successives correspondant à chacune des positions successives de la boîte de vitesses automatique : stationnement P, marche arrière R, point mort N et conduite

automatique D. Pour passer de la position P à la position R, la double protection implique d'une part d'appuyer sur le frein de façon libérer la patte (15) du doigt de blocage (130), et d'autre part d'actionner la gâchette (10) de façon à déclencher le retrait de l'extrémité (170) de l'élément de verrouillage (17). Ainsi, ni le doigt de blocage (130) ni l'extrémité (170) de l'élément de verrouillage formant butée pour au moins un des crans adjacents ne bloquent le mouvement de rotation du moyen de renvoi (4).

Dans un mode de réalisation de l'invention, l'action de déverrouillage de la patte (15) via la gâchette (10) se fait également pour les changements D a N, N à R, et R à P. L'action électro-mécanique n'est pas nécessaire pour ces changements, le doigt de blocage (130) étant alors dans la lumière (151 ) de la patte (15). Naturellement, la patte (15) illustré à la figure 5 peut être remplacée par un ou plusieurs organes équivalents solidaires du moyen de renvoi (4), ces organes pouvant recevoir des éléments mobiles de blocage actionnés par le conducteur.

Dans une variante de réalisation, les autres changements de position ne nécessitent pas d'action de déverrouillage de la patte (15) car l'extrémité de cette patte est chanfreinée pour ces cas-là. Les crans de la patte (15) peuvent être ainsi chanfreinés pour faciliter la rotation de la patte (15) dans le sens opposé à l'enclenchement de la position de verrouillage correspondant à la position de stationnement P.

Un des avantages du dispositif de commande selon l'invention est de permettre de déporter le mécanisme de la boîte de vitesse en conservant une trajectoire ergonomique pour le conducteur, tout en proposant plusieurs modes de contrôle des rapports.

Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.