Domaine technique

[0001] La présente divulgation relève du domaine des dispositifs de conditionnement et d’application de produit cosmétique rechargeables.

Technique antérieure

[0002] Dans le domaine cosmétique, notamment, les utilisateurs sont particulièrement sensibles à l’esthétique des dispositifs de conditionnement et d’application. Cependant, le coût des dispositifs de conditionnement et d’application esthétiques est élevé et augmente d’autant le prix des produits cosmétiques vendus sous cette forme dans le commerce.

[0003] Une idée est apparue consistant à fournir un dispositif de conditionnement et d’application esthétique, incluant une recharge séparée, éventuellement moins esthétique, mais dont le conditionnement est moins cher. De préférence, la recharge est amovible de manière à pouvoir recharger le dispositif de conditionnement et d’application, en replaçant la recharge amovible.

[0004] Le dispositif de conditionnement et d’application peut notamment comporter un boîtier formé d’une base et d’un capot, le boîtier étant au moins partiellement en métal. Un tel boîtier est en effet particulièrement apprécié des utilisateurs, notamment d’un point de vue esthétique. Par ailleurs un tel dispositif rechargeable peut présenter une empreinte environnementale améliorée car seule la recharge est jetée lorsque le produit cosmétique est épuisé.

[0005] Dans ce cas cependant, la fixation de la recharge dans le capot peut poser des problèmes.

[0006] En effet, la fixation de la recharge dans le boîtier est avantageusement réalisée par emboîtage élastique. Cependant, dans ce cas, il est difficile de réaliser un emboîtage élastique qui soit à la fois robuste, pour assurer le maintien de la recharge dans le boîtier, et qui puisse également être aisément défait, pour permettre le retrait de la recharge et son remplacement. Résumé

[0007] La présente divulgation vient améliorer la situation.

[0008] La présente divulgation propose un dispositif de conditionnement et d’application d’au moins un produit cosmétique, comprenant :

- un boîtier définissant un logement, le boitier présentant au moins un premier relief d’emboîtage élastique ; et

- une recharge de produit cosmétique destinée à être reçue au moins partiellement dans le logement défini par le boîtier, la recharge présentant un deuxième relief d’emboîtage élastique ; dans lequel l’un parmi le au moins un premier relief d’emboîtage élastique et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique est en métal et comporte au moins une languette de clipsage s’étendant entre au moins deux fentes non-débouchantes longitudinalement.

[0009] Ainsi, avantageusement, il est possible de réaliser un dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique mettant en oeuvre au moins un relief d’emboîtage élastique en métal pour fixer une recharge dans un boîtier. Un relief d’emboîtage tel que défini, assure à la fois une fixation pérenne de la recharge dans le boîtier, et un démontage aisé, limitant les risques d’endommagement de la recharge et du boîtier.

[0010] Selon des modes de réalisations préférés, le dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique peut présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

- la languette de clipsage et les deux fentes non-débouchantes longitudinalement sont sur une surface cylindrique d’une douille métallique ;

- la languette de clipsage comporte un relief saillant ;

- le relief saillant s’étend sur toute la largeur de la languette ;

- l’autre parmi le au moins un premier relief d’emboîtage élastique et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique comprend l’un parmi :

-- une rainure, notamment une rainure de réception du relief saillant de la languette de clipsage, le cas échéant,

-- une nervure, et -- au moins un ergot, de préférence une pluralité d’ergots ;

-le boîtier s’étend principalement selon un axe, les deux fentes étant parallèles à l’axe, le relief saillant s’étendant selon une direction perpendiculaire à l’axe le cas échéant ;

- le boîtier comprend une coque d’habillage recevant une douille métallique, la languette de clipsage et les deux fentes non-débouchantes longitudinalement étant sur la douille métallique ;

- le boîtier comprend une base ;

- la base comprend une coque d’habillage recevant une douille métallique, la languette de clipsage et les deux fentes non-débouchantes longitudinalement étant sur la douille métallique dans la base ;

- le dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique comprend en outre un capot pour fermer la base, le capot étant de préférence fixé de manière détachable sur le boîtier, par exemple par aimantation, par emboîtage élastique ou par vissage ;

- le capot comprend une coque d’habillage recevant une douille métallique, la douille métallique formant une languette de clipsage et deux fentes non- débouchantes longitudinalement étant sur la douille métallique dans le capot, pour fixer la recharge dans le capot ;

- la recharge comprend une douille formant une languette de clipsage s’étendant entre deux fentes non-débouchantes longitudinalement, pour fixer la recharge à la base du boîtier ou au capot, le cas échéant ;

- le dispositif de conditionnement et d’application comprend un dispositif applicateur, de préférence inclus dans la recharge ;

- le dispositif applicateur comprend un moyen de distribution de produit cosmétique, notamment une pipette ou une pompe ;

- le moyen de distribution est un mécanisme de rouge à lèvres recevant un raisin de rouge à lèvres ;

- le mécanisme de rouge à lèvres comprend un premier relief d’engrènement adapter à être entrainer en rotation par un deuxième relief d’engrènement solidaire de la base du boîtier pour déplacer le raisin de rouges à lèvres dans le mécanisme de rouge à lèvres, entre au moins une première position de rangement, et au moins une deuxième position d’application de rouge à lèvres ;

- le premier relief d’engrènement est formé par une empreinte en creux sur une surface frontale d’une embase du mécanisme de rouge à lèvres, libre en rotation par rapport à une cheminée du rouge à lèvres ;

- la recharge de produit cosmétique comporte un réservoir de produit cosmétique ;

- la recharge de produit cosmétique comporte un bouchon, solidaire d’un élément applicateur du produit cosmétique, le bouchon étant de préférence adapter à être fixé sur le réservoir pour fermer le réservoir, l’élément applicateur étant, de préférence encore, dans le réservoir quand le bouchon ferme le réservoir ;

- le capot est fixé sur le bouchon, de préférence de manière détachable ;

- le capot est emboîté élastiquement sur une douille métallique fixée sur le bouchon, la douille métallique présentant au moins un relief d’emboitage élastique comportant une languette de clipsage s’étendant entre deux fentes non-débouchantes longitudinalement ; et

- l’élément applicateur est l’un parmi : une brosse, un embout en plastique, éventuellement flocké, un pinceau.

Brève description des dessins

[0011] D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

[0012] La figure 1 représente schématiquement en perspective un premier exemple de dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique.

[0013] La figure 2 est une vue en coupe des éléments constitutifs du dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique de la figure 1 , représentés à distances les uns des autres.

[0014] La figure 3 est une vue en coupe de la base du boîtier du dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique de la figure 1 .

[0015] La figure 4 est une vue en coupe d’une recharge mise en oeuvre dans le dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique de la figure 1 .

[0016] La figure 5 est une vue en coupe du capot du boîtier du dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique de la figure 1 . [0017] La figure 6 est une vue en coupe du dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique de la figure 1 .

[0018] La figure 7 est une vue en perspective d’un détail de la fixation de la recharge de la figure 4 dans la base de boîtier de la figure 3.

[0019] La figure 8 représente schématiquement en coupe, un deuxième exemple de dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique, comprenant une recharge fixée dans un boîtier par emboîtage élastique.

[0020] La figure 9 représente un premier détail de la figure 8, repéré IX.

[0021] La figure 10 représente un deuxième détail de la figure 8, repéré X.

Description des modes de réalisation

[0022] Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonction identique portent le même signe de référence. À fin de concision de la présente description, les éléments identiques dans plusieurs exemples ne sont pas décrits en détail, dans le cadre de la description détaillée de chacun de ces exemples. Au contraire, la description ci-après détaille avant tout les différences entre les différents exemples.

[0023] La figure 1 représente schématiquement en perspective un premier exemple de dispositif de conditionnement et d’application 10 de produit cosmétique. Selon ce premier exemple, le produit cosmétique se présente sous la forme d’un bâton. Le produit cosmétique peut notamment être un rouge à lèvres, un produit de soin de la peau ou des lèvres, en particulier un baume pour les lèvres, un produit de protection solaire pour les lèvres ou la peau.

[0024] Comme illustré aux figures 1 et 2, le dispositif de conditionnement et d’application 10 comporte essentiellement un boîtier 12 et une recharge 14. Le boîtier 12 comporte, ici est constitué de, une base 15 et un capot 16. Tel qu’illustré, le dispositif de conditionnement et d’application 10, notamment le boîtier 12, est de forme générale cylindrique, s’étendant principalement selon la direction d’un axe A10 d’extension du dispositif de conditionnement et d’application 10. Ici, le dispositif de conditionnement et d’application 10 est de forme générale cylindrique à section transversale elliptique. Bien entendu, d’autres formes générales du dispositif de conditionnement et d’application 10 sont envisageable. Notamment, le dispositif de conditionnement et d’application 10 peut être de forme générale cylindrique, à section transversale circulaire ou polygonale.

[0025] La base 15 du boîtier 12 est représentée en coupe transversale sur la figure 3. La base 15 du boîtier 12 comporte tout d’abord une coque d’habillage 18, cylindrique, s’étendant principalement selon la direction d’un axe A15 d’extension de la base 15 du boîtier 12, correspondant ici à l’axe A10 dans le dispositif de conditionnement et d’application 10. Ici la coque d’habillage 18 est de section transversale elliptique. La coque d’habillage 18 peut être en tout matériau envisageable par l’Homme du métier pour former un habillage d’un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique 10 sous forme de bâton, notamment en l’un parmi du verre, du métal, notamment de l’aluminium ou un alliage d’aluminium, notamment en zamak, de la céramique, de la porcelaine, du cristal et du plastique, notamment du Polyméthacrylate de méthyle, du Polystyrène, du Polycarbonate, du polyéthylène téréphtalate, de la résine ionomère comme le copolymère éthylène vinyle connu sous le nom commercial de Surlyn®, du bois et de l’urée formol.

[0026] Sur sa surface radialement interne, la coque d’habillage 18 a une nervure 20. Ici, la nervure 20 est rectiligne, parallèle à l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12. La nervure 20 s’étend ici sur une partie seulement de la hauteur de la coque d’habillage 18, orientée selon la direction de l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12. Par exemple, la nervure 20 s’étend sur au moins les deux-tiers de la hauteur de la coque d’habillage 18, de préférence sur au moins les trois-quarts de la hauteur de la coque d’habillage 18.

[0027] La base 15 du boîtier 12 comporte par ailleurs, selon l’exemple illustré, une capsule 22 fixée à une extrémité de la coque d’habillage 18. La capsule 22 obture ainsi une extrémité longitudinale de la coque d’habillage 18, cylindrique. La capsule 22 peut présenter, comme illustrée, une embase 24 destinée à former une extrémité longitudinale de dispositif de conditionnement et d’application 10. Une face de l’embase 24 de la capsule 22, orientée vers l’extérieure de la coque d’habillage 18 peut alors porter des mentions ou décors, formés directement sur l’embase 24 ou rapportées sur cette embase 24 de la capsule 22.

[0028] La capsule 22 comporte encore une couronne 26, saillante depuis l’embase 24. La couronne 26 est ici de forme générale cylindrique, d’axe, l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12, et de section transversale elliptique, sensiblement complémentaire à la section transversale interne de la coque d’habillage 18. La couronne 24 peut ainsi être reçue serrée dans la coque d’habillage 18. La couronne 24 présente des indentations 28 sur sa surface radialement externe, dont une reçoit une partie de la nervure 20 de la coque d’habillage 18. La réception d’une partie de la nervure 20 dans une indentation 28 particulière, peut avoir une fonction de détrompeur, pour fixer la capsule 22 avec une orientation particulière par rapport à la coque d’habillage 18. Ici, la couronne 26 présente également des indentations 30 sur sa surface radialement interne. Les indentations 30 sur la surface radialement interne de la couronne 26 sont décalées angulairement par rapport aux indentations 28 sur la surface radialement externe de la couronne 26, de telle sorte que, angulairement, une indentation 30 sur la face radialement interne est chaque fois entre deux indentations 28 sur la face radialement externe et une indentation 28 sur la face radialement externe est chaque fois entre deux indentations 30 sur la face radialement interne. Une telle configuration permet d’obtenir une capsule 22 plus légère et plus facile à réaliser par moulage, en limitant l’épaisseur de la couronne 26.

[0029] Alternativement, la capsule 22 peut être venue de matière avec la coque d’habillage 18.

[0030] La base 15 du boîtier 12 comporte encore un insert 32 reçue dans la coque d’habillage 18. L’insert 32 présente pour cela une forme générale sensiblement complémentaire à la forme de la coque d’habillage 18. Notamment, dans l’exemple illustré, l’insert 32 présente une portion cylindrique 34 complémentaire de la section transversale de la coque d’habillage 18. Des rainures 36 sont sur la surface radialement externe de la portion cylindrique 34. Les rainures 36 sont sensiblement rectilignes, parallèles à l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12. Une des rainures 36 reçoit ici la nervure 20 sur la surface radialement interne de la coque d’habillage 18. Là encore, la réception d’une partie de la nervure 20 dans une rainure 36 particulière, peut avoir une fonction de détrompeur quant à l’orientation de l’insert 32 par rapport à la coque d’habillage 18.

[0031] Alternativement, la réception d’une partie de la nervure 20 dans une rainure 36 empêche la rotation relative de ces deux pièces autours de l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12. Dans ce cas, cependant, il est préféré que plusieurs nervures 20 soient au moins partiellement reçues chacune dans une rainure 36 respective.

[0032] Par ailleurs, l’insert 32 forme ici deux languettes 38, saillantes dans la direction de l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12, par rapport à la portion cylindrique 34, et s’étendant dans le prolongement de la surface extérieure de la portion cylindrique 34. L’insert 32, notamment la portion cylindrique 34, forme cependant un rebord 35 à la base des languettes 38. Un ergot 37 est saillant du rebord 35, dans la direction de l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12.

[0033] L’insert 32 forme encore un relief d’engrènement 40. Le relief d’engrènement 40 se présente ici sous la forme d’un relief de forme extérieure cylindrique, d’axe l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12. Ici, le relief d’engrènement 40 a une section transversale en forme d’étoile à cinq branches. Bien entendu, d’autres formes du relief d’engrènement sont accessibles à l’Homme de l’art. Notamment, le relief d’engrènement 40 peut a priori prendre toute forme cylindrique à section transversale non circulaire, notamment à section transversale polygonale.

[0034] La base 15 du boîtier 12 comporte encore, selon l’exemple illustré, un aimant 42. L’aimant 42 est par exemple reçu en contact avec le rebord 35 de l’insert 32, entre les deux languettes 38 de l’insert 32. L’aimant 42 comporte également, dans l’exemple illustré, une encoche 44 recevant l’ergot 37 de l’insert 32. Ainsi, on s’assure de l’orientation de l’aimant 42 par rapport à l’insert 32 et donc par rapport à la base 15 du boîtier 12, puisque l’orientation de l’insert 32 est assurée par le détrompage formé par la réception de la nervure 20 dans la rainure 36. Ceci est particulièrement intéressant quand l’aimant 42 est un aimant quadripole.

[0035] La base 15 du boîter 12 comporte finalement une douille 46. La douille 46 est ici métallique, par exemple en aluminium ou en alliage d’aluminium comme le zamak. La douille 46 comporte une portion cylindrique 48, à section circulaire, une première portion annulaire 50, saillante radialement vers l’extérieur par rapport à la portion cylindrique 48, à une première extrémité de la portion cylindrique 48, et une deuxième portion annulaire 52, saillante radialement vers l’intérieur, par rapport à la portion cylindrique 48, à une deuxième extrémité de la portion cylindrique 48. La deuxième portion annulaire 52 définit une ouverture centrale à travers laquelle s’étend une base 41 cylindrique, de section circulaire, du relief d’engrènement 40 de l’insert 32. La première portion annulaire 50 définit avec la coque d’habillage 18, l’insert 32, notamment la portion cylindrique 34 de l’insert 32, et la portion cylindrique 48 de la douille 46, un logement de réception de l’aimant 42.

[0036] Par ailleurs, comme cela est plus particulièrement visible sur la figure 7, la portion cylindrique 48 de la douille 46 forme deux reliefs d’emboîtage élastique 54 (ou relief de clipsage). Ici, les deux reliefs d’emboîtage élastique 54 sont symétriques par rapport à l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12. Chaque relief d’emboîtage élastique 54 comporte, tel qu’illustré, une languette de clipsage 56 s’étendant entre deux fentes 58.

[0037] Les fentes 58 sont ici toutes identiques. Par fente, on entend ici une ouverture, traversant la paroi de la portion cylindrique 48 de la douille 46 selon une direction radiale par rapport à l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12. Ainsi, chaque fente 58 traverse l’épaisseur de la douille 46, notamment de la portion cylindrique de la douille 46, dans laquelle elle est formée. Chaque fente 58 peut être réalisée en retirant de la matière à la douille 46. Alternativement cependant, chaque fente 58 peut être réalisée par découpe de la douille 46, notamment de la portion cylindrique 48 de la douille 46, sensiblement sans retrait de matière de la douille 46. Dans tous les cas, chaque fente 58 sépare ici selon une direction orthoradiale deux bords de matière de la douille 46, notamment de la portion cylindrique 48 de la douille 46. Chaque fente 58 s’étend ici longitudinalement, parallèlement à l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12. Chaque fente 58 est ainsi rectiligne dans l’exemple illustré.

[0038] Comme visible sur la figure 7, chaque fente 58 est non-débouchante, en ce que chaque fente 58 s’étend entre deux extrémités longitudinales formées dans la douille 46, en particulier dans la portion cylindrique 48 de la douille 46. Les fentes 58 permettent de rendre sensiblement plus flexible la douille 46, notamment la portion cylindrique 48 de la douille 46 entre deux fentes 58 voisines, là où la portion cylindrique 48 de la douille 46 forme une languette de clipsage 56.

[0039] Chaque languette de clipsage 56 présente un relief 60 saillant radialement vers l’intérieur. Ainsi, chaque relief 60 est saillant par rapport au reste de la languette de clipsage 56 dont il est issu. Ici, le relief 60 saillant est formé par un bossage de la languette de clipsage 56. Un tel bossage est réalisé par déformation de la languette de clipsage 56. Ainsi, la languette de clipsage 56 ne présente sensiblement pas de surépaisseur au niveau du relief 60 saillant. Ici, le bossage 60 est sensiblement orthoradial, en ce que toute la portion s’étendant entre les deux fentes 58 voisines est bombée, sensiblement sous la forme d’un secteur angulaire de cylindre. Alternativement, cependant, le relief 60 saillant peut être formé par un bourrelet ou par tout autre forme accessible à l’Homme de l’art.

[0040] Comme illustré sur la figure 7, chaque languette 56 est venue de matière, à chacune de ses extrémités, avec le reste de la douille 46, notamment avec l’enveloppe cylindrique de la portion cylindrique 48 de la douille 46. Chaque languette 56 est séparée du reste de la douille 46, le long des côtés latéraux de la languette 56, s’étendant parallèlement à l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12, par les fentes 58 qui s’étendent chacune le long d’un côté latéral de la languette 56.

[0041] Chaque languette 56 peut s’étendre, à l’exception du relief 60 saillant, le cas échéant, dans le prolongement de l’enveloppe cylindrique de la portion cylindrique 48 de la douille 46. Dans ce cas, seul le relief 60 saillant n’est pas compris dans le prolongement de l’enveloppe cylindrique de la portion cylindrique 48 de la douille 46. Alternativement, cependant, chaque languette 56 ne s’étend pas dans le prolongement de l’enveloppe cylindrique de la portion cylindrique 48 de la douille 46.

[0042] Chaque languette 56 - et donc chaque fente 58 - peut avoir une longueur, mesurée ici selon la direction de l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12, supérieure ou égale à 1 mm, de préférence supérieure ou égale à 2 mm, et/ou inférieure ou égale à 10 mm, de préférence inférieure ou égale à 5 mm. [0043] Chaque relief 60 saillant s’étend longitudinalement selon une direction perpendiculaire à l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12, ici selon une direction orthoradiale par rapport à l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12. Chaque relief 60 saillant peut être sur toute la largeur de la languette 56 correspondante. Alternativement, cependant, chaque relief 60 saillant est sur une partie seulement de la largeur de la languette 56, entre deux fentes 58. Notamment, chaque relief 60 saillant peut être sur au moins la moitié de la largeur de la languette 56, de préférence sur au moins les trois-quarts de la largeur de la languette 56.

[0044] Chaque relief 60 saillant peut être formé sensiblement entre le tiers et les deux tiers de la hauteur de la languette 56 correspondante, notamment au milieu de la hauteur de la languette 56 correspondante. La déformation de la languette 56 est en effet plus importante sensiblement vers le milieu de sa hauteur, qu’à ses extrémités longitudinales, notamment.

[0045] Le relief 60 saillant présente une hauteur, mesurée selon la direction de l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12, qui est inférieure à la hauteur des fentes 58, mesurée selon la même direction de l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12. Par exemple, la hauteur du relief 60 saillant est supérieur ou égale à 0,1 mm, de préférence supérieure ou égal à 0,5 mm, et/ou inférieure ou égale à 3 mm, de préférence inférieur ou égale à 2 mm. La hauteur du relief 60 saillant est de préférence limitée par rapport à la hauteur de languette de clipsage 56. Par exemple, la hauteur du relief 60 saillant représente moins de 20%, de préférence moins de 10%, de la hauteur de la languette de clipsage 56. La largeur du relief 60 saillant, mesurée selon une direction circonférentielle ou orthoradiale, peut être supérieure ou égale à 1 mm, de préférence supérieure ou égale à 2 mm, et/ou inférieure ou égale à 10 mm, de préférence inférieure ou égale à 5 mm. La distance entre le sommet du relief 60 saillant et l’enveloppe cylindrique de la portion cylindrique 48 de la douille 46, mesurée selon une direction radiale par rapport à l’axe A15 de la base 15 du boîtier 12, peut être inférieure à 2 mm, de préférence inférieure à 1 mm. La languette 56 présente ainsi une bonne flexibilité, tout en conservant une résistance mécanique satisfaisante. [0046] Chaque languette 56 munie d’un relief 60 saillant, s’étendant entre deux fentes 58, forme ainsi un relief d’emboîtage élastique 54, sur la portion cylindrique 48 de la douille 46. De préférence, chaque relief d’emboîtage élastique 54 consiste en une telle languette 56 s’étendant entre deux fentes 58 et munie d’un relief 60 saillant. De manière remarquable également, un tel relief d’emboitage élastique 54 est formé par une pièce métallique, en l’espèce par la douille 46. En d’autres termes, il est ainsi possible de réaliser un relief d’emboîtage élastique 54 présentant l’élasticité suffisante pour se déformer, même si ce relief d’emboîtage élastique 54 est formé par une pièce métallique, en l’occurrence la douille 46. La réalisation d’un relief d’emboîtage élastique 54 métallique est intéressant à plus d’un titre. Tout d’abord, du métal est plus facilement recyclable que du plastique. Par ailleurs, le métal est plus résistant que du plastique, de sorte que le risque de matage du relief d’emboîtage élastique 54, en métal, est réduit.

[0047] La douille 46 présente une épaisseur qui peut par exemple être supérieure ou égale à 0,1 mm et/ou inférieure ou égale à 1 mm. Ainsi, la douille 46 est également rigide, de sorte que la douille 46 est difficilement déformable à main nue, voire il est impossible de déformer la douille 46 à main nue, si ce n’est au niveau des languettes 56.

[0048] La figure 4 représente schématiquement en coupe, une recharge 14 destinée à être reçue dans le boîtier 12 décrit précédemment, notamment dans la base 15 du boîtier 12.

[0049] La recharge 14 comprend, ici consiste en, un mécanisme de rouge à lèvre 62, représenté schématiquement sur la figure 4. La recharge 14 est de forme générale cylindrique, s’étendant principalement selon la direction d’un axe A14, qui coïncide avec l’axe A10 du dispositif de conditionnement et d’application 10 quand ce dernier est assemblé.

[0050] De manière connue en soi, un mécanisme 62 reçoit un bâton de produit cosmétique B. Le mécanisme 62 comporte par exemple une embase 64, une cupule 66 et une cheminée 68. Le mécanisme 62 est adapté à déplacer la cupule 66 à laquelle est fixé le bâton de produit cosmétique B par rapport à la cheminée 68, entre une position rentrée, illustrée à la figure 4, permettant la fermeture du dispositif de conditionnement et d’application 10 au moyen du capot 16, et une position déployée, d’application du produit cosmétique, dans laquelle le bâton de produit cosmétique B fait saillie de la cheminée 68. Dans ce type de mécanisme de rouge à lèvres, on déplace généralement le bâton de produit cosmétique B entre ses deux positions, en faisant pivoter la cheminée 68 par rapport à l’embase 64 du mécanisme 14. L’embase 64 peut présenter une rainure hélicoïdale (non représentée) de guidage d’au moins une saillie solidaire de la cupule 66 mise en rotation relative par rapport à l’embase 14, via la cheminée 68.

[0051] On peut noter ici que l’embase 64 est dépourvue de nervures longitudinales, parallèle à l’axe A14 de la recharge 14, sur sa surface externe. L’embase 64 forme cependant une empreinte 70 complémentaire à la section transversale du relief d’engrènement 40. Ainsi, l’embase 64 est solidaire en rotation du boîtier 12 autour de l’axe A14 de la recharge 14, par réception du relief d’engrènement 40 dans l’empreinte 70 complémentaire. Il est ainsi possible de commander le mécanisme de rouge à lèvres 62 en faisant tourner la cheminée 68 par rapport à la base 15 du boîtier 12. D’autres moyens de rendre solidaires en rotation l’embase 64 et la base 15 du boîtier 12 sont accessibles à l’Homme de l’art. Par exemple, l’embase 64 peut présenter des rainures sur sa surface extérieure, s’étendant par exemple parallèlement à l’axe A14 de la recharge 14, et recevant des nervures complémentaires formées sur la surface radialement interne de lïnsert 32, solidaire en rotation de la coque d’habillage 18 de la base 12.

[0052] L’embase 64 présente par ailleurs une rainure 72 ici circulaire, sur son contour extérieur.

[0053] Le boîtier 12 du dispositif de conditionnement et de distribution de produit cosmétique 10 comporte encore un capot 16, ici sous la forme d’un capuchon 16.

[0054] Le capuchon 16 présente une forme générale cylindrique, s’étendant principalement selon la direction d’un axe A16, qui coïncide avec l’axe A10 du dispositif de conditionnement et d’application 10, quand celui-ci est assemblé.

[0055] Le capuchon 16 comporte tout d’abord une coque d’habillage 74. La coque d’habillage 74 est ici cylindrique, d’axe l’axe A16 du capuchon 16. La coque d’habillage 74 est ici de section transversale elliptique, sensiblement identique à la section transversale de la coque d’habillage 18 du boîtier 12.

[0056] La coque d’habillage 74 du capuchon 16 peut être en tout matériau envisageable par l’Homme du métier pour former un habillage d’un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique 10 sous forme de bâton, notamment en l’un parmi du verre, du métal, notamment de l’aluminium ou un alliage d’aluminium comme le zamak, de la céramique, de la porcelaine, du cristal et du plastique, notamment du Polyméthacrylate de méthyle, du Polystyrène, du Polycarbonate, du polyéthylène téréphtalate, de la résine ionomère comme le copolymère éthylène vinyle connu sous le nom commercial de Surlyn®, du bois et de l’urée formol.

[0057] De préférence, la coque d’habillage 74 du capuchon 16 est dans le même matériau que la coque d’habillage 18 de la base 15 du boîtier 12.

[0058] Sur sa surface radialement interne, la coque d’habillage 74 a ici une nervure 76. Ici, la nervure 76 est rectiligne, parallèle à l’axe A16 du capuchon 16. La nervure 76 s’étend ici sur une partie seulement de la hauteur de la coque d’habillage 74, orientée selon la direction de l’axe A16 du capuchon 16. Par exemple, la nervure 76 s’étend sur au moins les deux-tiers de la hauteur de la coque d’habillage 74, de préférence sur au moins les trois-quarts de la hauteur de la coque d’habillage 74.

[0059] Le capuchon 16 comporte par ailleurs une capsule 78 fixée à une extrémité de la coque d’habillage 74. La capsule 78 obture ainsi une extrémité longitudinale de la coque d’habillage 74, cylindrique. La capsule 78 peut présenter, comme illustrée, une embase 80 destinée à former une extrémité longitudinale de dispositif de conditionnement et d’application 10. Une face de l’embase 80 de la capsule 78, orientée vers l’extérieure de la coque d’habillage 74 peut alors porter des mentions ou décors, formés directement sur l’embase 80 ou rapportés sur cette embase 80 de la capsule 78. La capsule 78 est ici rapportée sur la coque d’habillage 74. Alternativement, cependant, la capsule 78 est venue de matière avec la coque d’habillage 74.

[0060] La capsule 78 comporte encore une couronne 82, saillante depuis l’embase 80. La couronne 86 est ici de forme générale cylindrique, d’axe, l’axe A16 du capuchon 16. La couronne 82 a une section transversale de forme générale elliptique. La couronne 82 est sensiblement complémentaire à la section transversale interne de la coque d’habillage 74. La couronne 82 peut ainsi être reçue serrée dans la coque d’habillage 74. La couronne 82 présente ici des indentations 84 sur sa surface radialement externe, dont une reçoit une partie de la nervure 76 de la coque d’habillage 74, et sur sa surface radialement interne. La réception de la nervure 76 de la coque d’habillage 74 dans une indentation 84 particulière, permet également un détrompage quant à l’orientation de la capsule 76 par rapport à la coque d’habillage 74.

[0061 ] Le capuchon 16 comporte encore un insert 86 reçu dans la coque d’habillage 74. L’insert 86 présente pour cela une forme générale sensiblement complémentaire à la forme de la coque d’habillage 74. Notamment, dans l’exemple illustré, l’insert 86 présente une portion cylindrique 88 complémentaire de la section transversale de la coque d’habillage 74. Des rainures 90 sont sur la surface radialement externe de la portion cylindrique 88 de l’insert 86. Les rainures 90 sont sensiblement rectilignes, parallèles à l’axe A16 du capuchon 16. Une des rainures 90 reçoit ici la nervure 76 sur la surface radialement interne de la coque d’habillage 74. La nervure 76 et la rainure 90 recevant la nervure 76 forment ains un détrompeur pour le montage de l’insert 86 dans la coque d’habillage 74 du capuchon 16, l’insert 86 étant ainsi monté avec une orientation déterminée par rapport à la coque d’habillage 74.

[0062] Par ailleurs, l’insert 86 forme ici deux languettes 92, saillantes dans la direction de l’axe A16 du capuchon 16, par rapport à la portion cylindrique 88, et s’étendant dans le prolongement de la surface extérieure de la portion cylindrique 88. L’insert 86, notamment la portion cylindrique 88, forme cependant un rebord 91 à la base des languettes 92. Un ergot 93 est saillant du rebord 91 , dans la direction de l’axe A16 du capuchon.

[0063] L’insert 86 reçoit, au voisinage d’un fond, une masselotte 94. La masselotte 94 permet de mieux répartir le poids du dispositif de conditionnement et d’application 10. [0064] Le capuchon 16 comporte encore, selon l’exemple illustré, un aimant 95. L’aimant 95 est par exemple reçu en contact avec le rebord 35 de l’insert 91 , entre les deux languettes 92 de l’insert 86. L’aimant 95 comporte également, dans l’exemple illustré, une encoche recevant l’ergot 93 de l’insert 86. On s’assure ainsi de l’orientation de l’aimant 95 par rapport à l’insert 86 et donc par rapport au capuchon 16. Lorsque l’aimant 95 est un aimant quadripole, on s’assure ainsi que la fixation du capuchon 16 sur la base 15 du boîtier 12, ne peut être réalisée qu’avec une unique orientation ou plusieurs orientation prédéfinies du capuchon 16 autour de l’axe A10 du dispositif de conditionnement et d’application 10, relativement à la base 15 du boîtier 12.

[0065] Le capuchon 16 comporte finalement une douille 96. La douille 96 est ici métallique. La douille 96 comporte une portion cylindrique 97, à section circulaire, une première portion annulaire 98, saillante radialement vers l’extérieur par rapport à la portion cylindrique 97, à une première extrémité de la portion cylindrique 97, et une deuxième portion annulaire 99, saillante radialement vers l’intérieur, par rapport à la portion cylindrique 97, à une deuxième extrémité de la portion cylindrique 97. La première portion annulaire 98 définit avec la coque d’habillage 74, l’insert 86, notamment la portion cylindrique 88 de l’insert 86, et la portion cylindrique 97 de la douille 96, un logement de réception de l’aimant 95.

[0066] Le dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique 10 peut être assemblé comme suit.

[0067] Dans un premier temps, on insert d’abord la recharge 14 dans la base 15 du boîtier 12, jusqu’à ce que le relief 60 saillant de chaque languette de clipsage 56 de la douille 46 du boîtier 12 soit reçu dans la rainure 72 de l’embase 64 de la recharge 14, comme illustré à la figure 7. En d’autres termes, on emboîte élastiquement la recharge 14 dans la douille 46 de la base 15 du boîtier 12. On obtient ainsi une fixation robuste de la recharge 14 dans le boîtier 12, notamment dans la base 15 du boîtier 12, qui peut toutefois être démontée facilement, en limitant le risque d’endommager le boîtier 12, notamment la douille 46 de la base 15 du boîtier 12. Simultanément l’empreinte 70 s’engage sur le relief d’engrènement 40. [0068] Comme visible sur la figure 6, notamment, l’emboîtage élastique de la languette de clipsage 56 et de la rainure 72 est réalisé au voisinage d’une extrémité de la coque d’habillage 18, opposée à l’extrémité d’insertion de la recharge 14 dans la base 15 du boîtier 15, par exemple à une distance de cette extrémité de la coque d’habillage 18 inférieure à 50%, de préférence inférieure à 20%, de manière plus préférée encore à 10%, de la hauteur de la coque d’habillage 18. Ainsi, l’éventuel frottement à l’insertion de la recharge 14 dans le boîtier 12 n’intervient qu’en fin de course d’insertion de la recharge 14.

[0069] On peut alors refermer la base 15 du boîtier 12 au moyen du capuchon 16, celui-ci étant fixé sur la base 15 du boîtier 12 par coopération des aimants 42, 95. Dans cette position, la portion de la recharge 14 qui fait saillie hors de la base 15 du boîtier 12 est reçue dans le logement défini par la douille 96 dans le capuchon 16. Bien entendu, d’autres moyens pour fixer le capuchon 16 sur la base 15 du boîtier 12 sont accessibles à l’Homme de l’art. Notamment, le capuchon 16 peut être vissé ou emboîter élastiquement sur la base 15 du boîtier 12.

[0070] En outre, alors qu’ici, le capuchon 16 est fixé uniquement sur la base 15 du boîtier 12, le capuchon 16 peut alternativement ou au surplus être fixé à la recharge 14. Le capuchon 16 peut être fixé sur la recharge 14 par tout moyen accessible à l’Homme de l’art.

[0071] Dans la suite, on décrit un deuxième exemple de dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique 100, en regard des figures 8 à 10.

[0072] Selon ce deuxième exemple, le dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique 100 est plus particulièrement adaptée au conditionnement et à l’application d’un produit cosmétique sous forme liquide, pâteux ou de poudre, au moyen d’un dispositif applicateur tel qu’un pinceau, une brosse ou un élément applicateur en plastique, de préférence flocké. Un tel produit cosmétique est par exemple un gloss, un vernis à ongle, un mascara ou un fond de teint.

[0073] Le dispositif de conditionnement et d’application 100 comprend également un boîtier 12 et une recharge 14 reçue dans le boîtier 12. Le boîtier 12 comporte également une base 15 et un capot 16, ici sous forme d’un capuchon. [0074] Ici, la base 15 du boîtier 12 comprend une coque d’habillage 18 et une capsule 22, qui obture une extrémité de la coque d’habillage 18. Alternativement, la coque d’habillage 18 et la capsule 22 sont venues de matière.

[0075] Le capuchon 16 comprend ici essentiellement une coque d’habillage 74, de forme générale cylindrique. Selon l’exemple illustré, la coque d’habillage 74 est obturée à une extrémité par une capsule 78. Alternativement, cependant, la coque d’habillage 74 et la capsule 78 sont venues de matière.

[0076] La recharge 14 comprend ici un réservoir 102 de produit cosmétique. Le réservoir 102 est ici cylindrique, de préférence à section circulaire. Le réservoir 102 forme ici un col 104 recevant une bague d’essorage 106. Le col 104 présente un filetage sur sa surface radialement externe.

[0077] Comme cela est plus particulièrement visible sur la figure 9, la recharge 14 comprend ici une douille 46, métallique, fixée au réservoir 102. Par exemple, la douille 46 est reçue dans un renfoncement 108 sur la paroi du réservoir 106. Ici, la douille 46 est fixée au voisinage d’une extrémité longitudinale du réservoir 106, qui est introduite en premier dans la coque d’habillage 18 lors de l’insertion de la recharge 14 dans la base 15 du boîtier 12. Un tel montage apparait particulièrement esthétique, la douille 46 n’étant alors pas ou peu visible dans le dispositif de conditionnement et d’application 100, une fois monté. La douille 46 présente les mêmes reliefs d’emboîtage élastique 54 que la douille 46 décrite en regard du premier exemple de dispositif de conditionnement et d’application 10. Ici, le relief 60 saillant sur la languette 56 de chaque relie d’emboîtage élastique 54 est reçu dans une rainure 72 formée sur la surface radialement interne de la coque d’habillage 18 de la base 15 du boîtier 12. Ainsi, le réservoir 102 de la recharge 14 est fixé à la base 15 du boîtier 12, par emboîtage élastique. Selon une variante non illustrée, la rainure 72 peut être formée sur un insert fixé à l’intérieur de la coque d’habillage 18 de la base 15 du boîtier 12.

[0078] Par ailleurs, selon l’exemple illustré, la recharge 14 comprend un dispositif applicateur 110 du produit cosmétique, comprenant un élément applicateur 112, une tête 114 et une tige 116 reliant l’élément applicateur 112 à la tête 114. Le dispositif applicateur 112 comporte encore une douille 46 fixée sur la tête 116, notamment dans un renfoncement 118, au voisinage d’une extrémité longitudinale de la tête 114. Ici, la douille 46 est fixée au voisinage d’une extrémité longitudinale de la tête 114, qui est introduite en premier dans la coque d’habillage 74 lors de l’insertion de la recharge 14 dans le capuchon 16. Un tel montage apparait particulièrement esthétique, la douille 46 n’étant alors pas ou peu visible dans le dispositif de conditionnement et d’application 100, une fois monté. La douille 46 présente les mêmes reliefs d’emboîtage élastique 54 que la douille 46 décrite en regard du premier exemple de dispositif de conditionnement et d’application 10. Ici, le relief 60 saillant sur la languette 54 de chaque relie d’emboîtage élastique 54 est reçu dans une rainure 72 formée sur la surface radialement interne de la coque d’habillage 74 du capuchon 16. Ainsi, le dispositif applicateur 110 de la recharge 14 est fixé au capuchon 16 du boîtier 12, par emboîtage élastique. Selon une variante non illustrée, la rainure 72 peut être formée sur un insert fixé à l’intérieur de la coque d’habillage 74.

[0079] En outre, on note ici que la tête 114 présente un taraudage pour permettre la fixation du capuchon 16 sur le réservoir 106 de la recharge 14, reçu dans la base 15 du boîtier 12. Notamment, selon l’exemple illustré, le capuchon 16 est ainsi fixé sur la tête 114, elle-même vissé sur le réservoir 106 de la recharge 14, le réservoir 106 étant fixé à la base 15 du boîtier 12. Alternativement, le taraudage peut être présent sur un insert, fixé à l’intérieur de la coque d’habillage 74 du capuchon 16 ou sur la coque d’habillage 74 du capuchon 16. Selon encore une autre alternative, le capuchon 16, notamment la coque d’habillage 74 ou la tête 114 du dispositif applicateur 110 est fixé sur la base 15 du boîtier 12.

[0080] De préférence, la tête 114 du dispositif applicateur 110 a une fonction de bouchon, en ce qu’elle est adaptée à fermer ou boucher le réservoir 102, notamment quand le capuchon 16 est fixé sur le réservoir 106 de la recharge 14. La tige 116 est telle que l’élément applicateur 112 est plongé dans le réservoir 102 quand le capuchon 16 est fixé sur le réservoir 102. Ainsi, dans cette position fermée du dispositif de conditionnement et d’application 100, la tige 116 traverse la bague d’essorage 106 fixée dans le col 104 du réservoir 102. En cas de retrait de l’élément applicateur 112 hors du réservoir 102, la tige 116 puis l’élément applicateur 112 traversent la bague d’essorage 106 qui permet le retrait d’un éventuel surplus de produit cosmétique sur l’élément applicateur 112. La capuchon 16 joue alors le rôle d’un élément de préhension permettant d’appliquer précisément du produit cosmétique à l’aide de l’élément applicateur 112.

[0081] Dans ce deuxième exemple également, les reliefs d’emboîtage élastique 54 permettent une fixation robuste du réservoir 102 et de la tête 114 de la recharge 14 au boîtier 12, notamment à la base 15 du boîtier 12 et au capuchon 16, respectivement. Le démontage de ces emboîtages élastiques reste toutefois aisé, pour permettre le retrait de la recharge 14 hors du boîtier 12, quand cela est nécessaire.

[0082] Dans l’exemple de la figure 8, les reliefs d’emboîtage élastique 54 sont formés par des douilles 46 incluses dans la recharge 14. Alternativement cependant, les douilles 46 peuvent être incluses dans le boîtier 12, notamment dans la base 15 du boîtier 12 et/ou dans le capuchon 16.

[0083] La présente invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits, mais est au contraire susceptible de nombreuses variantes accessibles à l’Homme de l’art.

[0084] Ainsi, dans chaque exemple illustré, les languettes 56 des reliefs d’emboîtage élastique 54 peuvent être sur le boîtier 12 et coopérer avec une rainure 72 sur la recharge 14. Alternativement, cependant, les languettes 56 des reliefs d’emboîtage élastique 54 sont sur la recharge 14 et coopèrent avec une rainure 72 formée sur le boîtier 12.

[0085] En outre, à la place de la rainure 72, d’autres reliefs d’emboîtage élastique sont accessibles à l’Homme de l’art, qui sont adaptés à coopérer avec les languettes 56 et des reliefs 60, saillants, pour réaliser un emboîtage élastique. On peut notamment citer une nervure, un ou plusieurs ergots, par exemple sous forme de crochets, ou un bourrelet.

[0086] Également, dans les exemples décrits, les reliefs d’emboitage élastique 54 sont chaque fois formés par une douille 46 rapportée dans le boîtier 12 ou dans la recharge 14. Alternativement cependant, le ou les reliefs d’emboitage élastique 54 peuvent être formés directement par la coque d’habillage 18, 74 de la base du boîtier ou du capot 16, notamment lorsque cette coque d’habillage 18, 74 est en métal.

[0087] En outre, le dispositif de conditionnement et d’application peut comporter un autre dispositif d’application que ceux déjà décrit. Notamment, le dispositif de conditionnement et d’application peut comporter un dispositif de distribution de produit cosmétique, tel que, par exemple, une pipette ou une pompe.