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Title:
DEVICE FOR POSITIONING A FRAME OF AN ELECTRICAL CABINET AND ASSOCIATED ELECTRICAL CABINET
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/209147
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (100) for positioning a frame (40) of an electrical cabinet (10) relative to a reinforcement (20) of this cabinet, the device comprising a bracket (102) which is configured to be fixed along a fitting (26) of an upper frame (24) of the reinforcement along an adjustment axis (X10) and which provides a stop portion (120) which is configured to restrict the movement of the frame in a rearward direction, parallel to the adjustment axis, when the frame is in a mounting position facing the stop portion. According to the invention, the positioning device comprises a non-return device carried by the bracket and configured to: - restrict the movement of the frame in a mounting position in a forward direction opposite the rearward direction; and - move the frame in the rearward direction toward the stop portion until the frame is in the mounting position.

Inventors:
WILLMANN THIBAULT (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/061234
Publication Date:
November 02, 2023
Filing Date:
April 28, 2023
Export Citation:
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Assignee:
SCHNEIDER ELECTRIC IND SAS (FR)
International Classes:
H02B1/32; H02B1/30
Foreign References:
DE9307113U11993-08-26
EP0901207A11999-03-10
DE1465775A11969-11-13
DE9307113U11993-08-26
EP0901207A11999-03-10
DE1465775A11969-11-13
Attorney, Agent or Firm:
COLOMBET, Alain et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de positionnement (100) d’un châssis (40) d’armoire électrique (10) par rapport à une armature (20) de l’armoire électrique (10), ce dispositif de positionnement (100) comprenant une équerre (102) qui comporte : une portion d’attache (104), configurée pour être fixée le long d’une ferrure (26) d’un cadre haut (24) de l’armature (20) selon un axe de réglage (X10), et une portion d’arrêt (120), agencée orthogonalement à l’axe de réglage (X10) et configurée pour limiter des mouvements du châssis (40) selon une direction arrière, parallèle à l’axe de réglage (X10), lorsque le châssis (40) est dans une position de montage, en regard de la portion d’arrêt (120), caractérisé en ce que le dispositif de positionnement (100) comprend un organe anti-retour, qui est porté par l’équerre (102) et qui est configuré pour : limiter les mouvements du châssis (40) dans une direction avant, opposée de la direction arrière, lorsque le châssis (40) est en position de montage, et autoriser les mouvements du châssis (40) selon la direction arrière vers la portion d’arrêt (120), jusqu’à ce que le châssis (40) soit en position de montage.

2. Dispositif de positionnement (100) selon la revendication 1 , dans lequel l’organe anti-retour comprend une plaquette (140) montée basculante par rapport à l’équerre (102), la plaquette (140) étant mobile, selon un mouvement de déblocage (R140), entre : une position de butée, dans laquelle la plaquette (140) est agencée en regard de la portion d’arrêt (120) et à distance de la portion d’arrêt (120), la plaquette (140) en position de butée étant configurée pour limiter les mouvements du châssis (40) dans la direction avant lorsque le châssis (40) est en position de montage, et une position relevée, dans laquelle la plaquette (140) n’empêche pas les mouvements du châssis (40) selon la direction avant.

3. Dispositif de positionnement (100) selon la revendication 2, dans lequel la plaquette (140) tend à passer de sa position relevée à sa position de butée par gravité.

4. Dispositif de positionnement (100) selon la revendication 2, dans lequel le dispositif de positionnement (100) comprend un organe de rappel, qui tend à repousser la plaquette (140) de sa position relevée vers sa position de butée.

5. Dispositif de positionnement (100) selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, dans lequel : la portion d’attache (106) s’étend selon un plan moyen (P106) et est configurée pour être fixée au cadre haut (24) au moyen d’organes de fixation (1 10), par exemple des vis, la plaquette (140) comprend une partie de fixation (144), qui est assemblée à la portion d’attache (104) de manière que mouvement de déblocage (R140) est un mouvement de rotation de la plaquette (140) par rapport à la portion de fixation (106), autour d’un axe de déblocage (A140) orthogonal au plan moyen (P106), et la partie de fixation (144) comprend une zone d’appui (148), configurée pour venir en appui sur les organes de fixation (110) lorsque la plaquette (140) est en position de blocage.

6. Dispositif de positionnement (100) selon l’une quelconque des revendications 2 à 5, dans lequel : la plaquette (140) comprend une partie de butée (146), qui est agencée de manière à limiter les mouvements du châssis (40) dans la direction avant lorsque le châssis (40) est en position de montage, la partie de butée (146) est en appui contre l’équerre (102) lorsque la plaquette (140) est en position relevée.

7. Armoire électrique (10), comprenant une armature (20) délimitant un volume interne (V20) de l’armoire électrique (10) et un châssis (40), configuré pour recevoir des équipements électriques, dans laquelle le châssis (40) est maintenu dans le volume interne (V20) par au moins un dispositif de positionnement (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes.

8. Procédé de montage d’une armoire électrique (10) selon la revendication 7, le procédé de montage comprenant les étapes successives suivantes : a) déplacer le châssis (40), selon la direction arrière, vers la portion d’arrêt (120) de chaque dispositif de positionnement (100), jusqu’à ce que le châssis (40) soit en position de montage, puis b) mettre en œuvre chaque organe anti-retour, de manière à maintenir le châssis (40) en position de montage.

9. Procédé de montage d’une armoire électrique (10) selon la revendication 8, dans lequel : chaque dispositif de positionnement (100) est selon la revendication 3, à l’étape a), le châssis (40) repousse la plaquette (140) de sa position de blocage vers sa position relevée, et à l’étape b), la plaquette (140) revient dans sa position de butée par gravité.

Description:
TITRE : Dispositif de positionnement d’un châssis d’armoire électrique, et armoire électrique associée

La présente invention concerne un dispositif de de positionnement d’un châssis d’armoire électrique, ainsi qu’une armoire électrique comprenant un tel dispositif de positionnement.

Il est connu de fabriquer des armoires électriques à partir d’une armature, le plus souvent métallique, sur laquelle sont rapportés des panneaux qui obturent les faces de cette armoire et qui délimitent un volume interne de l’armoire. L’armature est formée d’un assemblage de ferrures et de raccord d’angles. L’armature présente une forme parallélépipédique, avec un cadre bas, qui comprend quatre ferrures basses assemblées à quatre raccords d’angle, formant un rectangle et qui est destiné à être posé sur le sol, d’un cadre haut, qui est formé de quatre ferrures hautes assemblées à quatre raccords d’angles, formant un rectangle et qui est et agencé en regard et à distance du cadre bas. Chaque raccord d’angle du cadre haut est relié, par un montant respectif, à un raccord d’angle respectif du cadre bas. Une face avant de l’armoire est généralement équipée d’une porte articulée sur l’armature. Les panneaux sont généralement des tôles métalliques.

Certains appareils électriques reçus dans le volume interne de l’armoire électrique, en particulier les appareils électriques lourds tels que les transformateurs, etc., sont montés sur une plaque métallique appelée châssis, laquelle est agencée verticalement dans le volume interne et fixée à l’armature. Une face du châssis, dite face de montage, est orientée vers la face avant de l’armoire, de manière que les appareils électriques fixés sur la face de montage sont visibles lorsque la porte de l’armoire électrique est ouverte.

À titre d’illustration, selon les dimensions du châssis ce dernier présente une masse de plusieurs dizaines de kilogrammes, allant par exemple de 40 kg à 80 kg. Une fois les divers équipements montés sur le châssis, l’ensemble des équipements présente une charge totale allant jusqu’à plusieurs centaines de kilogrammes, par exemple de 400 kg à 600 kg. Le châssis est ainsi une pièce lourde, dont l’assemblage à l’armature est une opération demandant de l’attention pour prévenir les accidents.

Une façon connue de fixer le châssis à l’armature d’une armoire électrique consiste à positionner un bord bas du châssis par rapport au cadre bas jusqu’à une position prédéterminée, identifiée par exemple par des butées basses préalablement positionnées le long de glissières fixées au cadre bas. Des équerres sont aussi préalablement fixées au cadre haut et forment des butées hautes, qui sont verticalement alignées avec les butées basses. Un bord haut du châssis, opposé au bord bas, est ensuite mis en butée contre les butées hautes. Le châssis se retrouve alors en position verticale. Le châssis est enfin sécurisé au cadre haut par vissage du châssis aux butées hautes, et éventuellement aux butées basses, notamment en fonction de la charge totale prévue pour être supportée par le châssis. Tant que le châssis n’est pas sécurisé au cadre haut, il subsiste un risque de basculement du châssis. Une personne doit donc maintenir en permanence le châssis en regard des butées hautes pendant qu’une autre personne visse le châssis aux butées hautes.

DE-93 07 1 13-U1 , EP-0 901 207-A1 et DE-14 65 775-A1 décrivent chacun des exemples de dispositifs de positionnement connus.

C’est à ces problèmes qu’entend plus particulièrement remédier l’invention, en proposant un dispositif de positionnement du châssis qui permette un assemblage facilité et sécurisé du châssis de l’armoire électrique.

À cet effet, l’invention concerne un dispositif de positionnement d’un châssis d’armoire électrique par rapport à une armature de l’armoire électrique, ce dispositif de positionnement comprenant une équerre qui comporte : une portion d’attache, configurée pour être fixée le long d’une ferrure d’un cadre haut de l’armature selon un axe de réglage, et une portion d’arrêt, agencée orthogonalement à l’axe de réglage et configurée pour limiter des mouvements du châssis selon une direction arrière, parallèle à l’axe de réglage, lorsque le châssis est dans une position de montage, en regard de la portion d’arrêt.

Selon l’invention, le dispositif de positionnement comprend un organe anti-retour, qui est porté par l’équerre et qui est configuré pour :

- limiter les mouvements du châssis dans une direction avant, opposée de la direction arrière, lorsque le châssis est en position de montage, et autoriser les mouvements du châssis selon la direction arrière vers la portion d’arrêt, jusqu’à ce que le châssis soit en position de montage.

Grâce à l’invention, une fois que le châssis est mis en butée contre la portion d’arrêt, l’organe anti-retour assure le maintien le châssis en regard de cette portion d’arrêt, évitant les risques de basculement du châssis. Il n’est plus nécessaire qu’une personne maintienne en position le châssis pendant qu’une autre personne sécurise le châssis à l’armature. Une seule personne suffit ainsi à assembler le châssis à l’armature, ce qui est économique. Avantageusement, l’organe anti-retour est mis en œuvre automatiquement, ce qui est particulièrement pratique. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, un tel dispositif de positionnement peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises isolément ou selon toute combinaison techniquement admissible :

- l’organe anti-retour comprend une plaquette montée basculante par rapport à l’équerre, la plaquette étant mobile, selon un mouvement de déblocage, entre :

• une position de butée, dans laquelle la plaquette est agencée en regard de la portion d’arrêt et à distance de la portion d’arrêt, la plaquette en position de butée étant configurée pour limiter les mouvements du châssis dans la direction avant lorsque le châssis est en position de montage, et

• une position relevée, dans laquelle la plaquette n’empêche pas les mouvements du châssis selon la direction avant.

La plaquette tend à passer de sa position relevée à sa position de butée par gravité. Le dispositif de positionnement comprend un organe de rappel, qui tend à repousser la plaquette de sa position relevée vers sa position de butée.

La portion d’attache s’étend selon un plan moyen et est configurée pour être fixée au cadre haut au moyen d’organes de fixation, par exemple des vis, alors que I plaquette comprend une partie de fixation, qui est assemblée à la portion d’attache de manière que mouvement de déblocage est un mouvement de rotation de la plaquette par rapport à la portion de fixation, autour d’un axe de déblocage orthogonal au plan moyen, et que la partie de fixation comprend une zone d’appui, configurée pour venir en appui sur les organes de fixation lorsque la plaquette est en position de blocage.

La plaquette comprend une partie de butée, qui est agencée de manière à limiter les mouvements du châssis dans la direction avant lorsque le châssis est en position de montage, alors que la partie de butée est en appui contre l’équerre lorsque la plaquette est en position relevée.

L’invention sera mieux comprise, et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, d’un mode de réalisation d’un dispositif de positionnement, d’une armoire électrique et d’un procédé de montage, conformes à son principe, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

- [Fig 1] la figure 1 est une perspective d’une armoire électrique conforme à l’invention, comprenant un châssis maintenu dans une position de montage au moyen d’un dispositif de positionnement, lui aussi conforme à l’invention ; - [Fig 2] la figure 2 représente respectivement, sur deux inserts a) et b), une vue à plus grande échelle du cadre II à la figure 1 et une perspective éclatée du dispositif de positionnement de la figure 1 , et

- [Fig 3] la figure 3 représente, sur trois inserts a), b) et c), trois étapes successives d’une séquence de montage de l’armoire électrique de la figure 1 , observée selon la flèche III à la figure 2.

Une armoire électrique 10 est représentée en figure 1. L’armoire électrique 10 comprend une armature 20, qui présente une forme globalement parallélépipédique et qui délimite un volume interne V20 de l’armoire électrique. L’armoire électrique 10 comprend ainsi une face basse 12, qui repose sur un sol 1 1 , une face haute 14, qui est parallèle à la face basse 12, et quatre faces latérales 16. Par extension, les faces basse 12, haute 14 et latérales 16 de l’armoire électrique 10 sont aussi des faces basse 12, haute 14 et latérales 16 de l’armature 20.

Le sol 11 est supposé horizontal, l’armoire électrique 10 étant représentée dans une position normale d’utilisation. Par commodité, on définit un axe de hauteur Z10, qui est orthogonal au sol 1 1 , soit ici vertical. On définit un axe de profondeur X10 et un axe transversal Y10, qui sont agencés de manière que les trois axes de profondeur X10, transversal Y10 et de hauteur Z10 forment ensemble un repère direct. L’axe de profondeur X10 et l’axe transversal Y10 sont donc parallèles au sol 1 1 et sont ici horizontaux.

L’armoire électrique 10 comprend généralement des panneaux, qui sont fixés à l’armature 20 de manière à obturer les faces 12, 14 et 16, afin de séparer physiquement et électriquement les appareils électriques reçus dans le volume interne V20 de l’extérieur de l’armoire électrique 10. Les panneaux ne sont pas représentés. Les panneaux sont généralement fabriqués par pliage et/ou découpage d’une tôle métallique, présentant typiquement une épaisseur comprise entre 1 ,5 mm et 2 mm.

Une des faces latérales 16, dite face avant 16A, est généralement obturée par un panneau monté sur charnière, de manière à former une porte d’accès au volume interne V20. Par extension, la face avant 16A est aussi une face Dans l’exemple de la figure 1 , la face avant 16A est orthogonale à l’axe de profondeur X10. On définit une direction avant comme étant une direction parallèle à l’axe de profondeur X10 et orientée vers un utilisateur se tenant devant la face avant 16A. Une direction arrière est une direction opposée à la direction avant. Sur les figures, la direction avant est donc orientée vers la gauche, tandis que la direction arrière est orientée vers la droite. La présente description est donnée en référence à l’orientation des divers éléments de l’armoire électrique 10 sur les figures, sachant que ces éléments peuvent être orientés différemment dans la réalité. L’armature 20 présente une forme globalement symétrique par rapport à un plan sagittal S10, qui est orthogonal à l’axe transversal Y10. L’armature 20 comprend un cadre bas 22, qui borde la face basse 12, et un cadre haut 24, qui borde la face haute 14. Le cadre bas 22 et le cadre haut 24 sont chacun formés d’un assemblage de quatre ferrures 26 avec quatre raccords d’angle 28, de manière à former un rectangle. Chaque raccord d’angle 28 du cadre bas 22 est relié à un raccord d’angle 28 respectif du cadre haut 24 par un montant 30 respectif. L’armature 20 comprend donc quatre montants 30, qui sont parallèles à l’axe de hauteur Z10.

L’armoire électrique 10 comprend un châssis 40, qui est reçu dans le volume interne V20 et qui est fixé à l’armature 20. Le châssis 40 est ici réalisé par pliage et découpage d’une plaque métallique, de préférence en acier, présentant typiquement une épaisseur comprise entre 2 mm et 3 mm. Le châssis 40 est ainsi considéré comme rigide et indéformable. Le châssis 40 est configuré pour recevoir divers appareils électriques tels que des contacteurs, disjoncteurs, transformateurs, boitiers fusibles, etc., en fonction de l’utilisation à laquelle est destinée l’armoire électrique 10. Les appareils électriques ne sont pas représentés.

Sur les figures 1 , 2a) et 3c), le châssis 40 est représenté dans une position dite « de montage » par rapport à l’armature 20, qui est une position normale d’utilisation. Le châssis 40 présente une forme globalement rectangulaire et s’étend selon un plan de fixation P40. Le châssis 40 comprend une face avant 40A et une face arrière 40B, orientée à l’opposé de la face avant 40A. En position de montage, le plan de fixation P40 est orthogonal à l’axe de profondeur X10, la face avant 40A étant orientée vers l’avant, tandis que la face arrière 40B est orientée vers l’arrière. Le châssis 40 comprend un bord bas 42 et un bord haut 44, opposé au bord bas 42. En position de montage, dans le bord bas 42 est situé à proximité du cadre bas 22, tandis que le bord haut 44 est situé à proximité du cadre haut 24. Dans l’exemple illustré, le bord bas 42 est porté par deux glissières 23A, qui sont fixées au cadre bas 22 parallèlement à l’axe de profondeur X10, tandis que le bord haut 44 est maintenu en position par rapport au cadre haut 24 par deux dispositifs de positionnement 100, qui sont chacun fixés à une des ferrures 26 du cadre haut 24, ces ferrures étant parallèles aux glissières 23A. Les glissières 23A définissent une direction de montage du châssis 40, la direction de montage étant ici parallèle à l’axe de profondeur X10. Par extension, l’axe de profondeur X10 est aussi une direction de montage pour les ferrures 26 sur lesquelles sont fixés les dispositifs de positionnement 100, et pour ces dispositifs de positionnement 100.

Les deux dispositifs de positionnement 100 sont agencés symétriquement par rapport au plan sagittal S10 et présentent une forme symétrique l’un par rapport à l’autre. Ce qui est valable pour l’un des dispositifs de positionnement 100 est transposable à l’autre dispositif de positionnement. On décrit à présent, à l’aide des figures 2 et 3, celui des deux dispositifs de positionnement 100 situé sur la fauche de la figure 1 .

La ferrure 26 sur laquelle est fixée le dispositif de positionnement 100 comprend des trous d’indexage 27A, qui présentent ici chacun une forme carrée et qui sont répartis le long de la ferrure 26 à intervalles réguliers, ici tous les 25 mm. Des trous de fixation 27B sont aussi ménagés le long de la ferrure 26. Dans l’exemple illustré, les trous de fixation 27B sont de forme circulaire et sont ménagés entre chaque trou d’indexage 27A.

Le dispositif de positionnement 100 comprend une équerre 102 et un organe antiretour, réalisé ici au moyen d’une plaquette 140.

L’équerre 102 est réalisée par pliage et découpage d’une plaque métallique, de préférence en acier, et est considérée comme rigide et indéformable. L’équerre 102 comprend une portion d’attache 104, et une portion d’arrêt 120.

La portion d’attache 104 comprend une portion principale 106, qui est sensiblement plane et qui s’étend selon un plan moyen P106. Des trous 108 sont ménagés dans la portion principale 106, pour la fixation de la portion d’attache 104 à la ferrure 26 correspondante, autrement dit au cadre haut 24, aux moyens d’organes de fixation, qui sont ici deux vis 110 coopérant chacune avec un trou 108 respectif de la portion principale et avec un trou de fixation 27B. Les trous 108 sont oblongs, parallèlement à l’axe de réglage, de manière à accommoder les jeux dimensionnels lors de la fixation du dispositif de positionnement 100 à la ferrure 26 correspondante.

La portion d’attache 104 comprend avantageusement une patte 112, qui s’étend en saillie hors du plan moyen P106 et qui est configurée pour coopérer avec un des trous d’indexage 27A - notamment par engagement de la patte 112 dans le trou d’indexage 27A choisi par l’utilisateur -, de manière à positionner l’équerre 102 le long de la ferrure 26 correspondante avant de mettre la portion principale 106 en appui contre la ferrure 26 puis de fixer cette équerre 102 au moyen des organes de fixation 110.

Lorsque la portion d’attache 104 est fixée à la ferrure 26 correspondante, comme représenté sur la figure 2 a), la portion d’arrêt 120 est agencée orthogonalement à l’axe de réglage, en regard du bord haut 44 du châssis 40 et du côté de la face arrière 40B du châssis 40. Ainsi la portion d’arrêt 120 est configurée pour limiter des mouvements du châssis 40 vers l’arrière lorsque le châssis 40 est dans sa position de montage. Autrement dit, la portion d’arrêt 106 - et par extension l’équerre 102 - forme une butée arrière pour le châssis 40 en position de montage.

Un orifice 122 est avantageusement ménagé dans la portion d’arrêt 120. Cet orifice 122, ici de forme rectangulaire, est prévu pour recevoir une cage capturant un écrou, monté flottant par rapport à la cage, pour sécuriser le châssis 40 en position de montage à l’équerre 102 avec des organes de fixation tels que des vis. La cage et l’écrou flottant ne sont pas représentés.

L’équerre 102 comprend aussi une portion intermédiaire 124, qui relie la portion d’arrêt 120 à la portion d’attache 104. La portion intermédiaire 124 s’étend ici dans un plan orthogonal à l’axe de hauteur Z10, autrement dit ici un plan horizontal. Lorsque le châssis 40 est en position de montage, la portion intermédiaire 124 s’étend en regard du bord haut 44.

La plaquette 140 est fabriquée par pliage et découpage d’une plaque métallique. La plaquette 140 est assemblée à l’équerre 102 au moyen d’un organe de fixation, ici un rivet 142, de manière que la plaquette 140 est montée basculante par rapport à l’équerre 102 autour d’un axe dit « de déblocage » A140, qui est ici parallèle à l’axe transversal Y10.

La plaquette 140 comprend une partie de fixation 144, qui est assemblée à la portion d’attache 106 au moyen du rivet 142, et une partie de butée146, qui est située à distance de l’axe de déblocage A140.

La plaquette 140 est mobile entre deux positions, à savoir une position dite « de butée » - comme notamment représenté sur la figure 3 c) - et une position dite « relevée » - comme notamment représenté sur la figure 3 b) -.

En position de butée, la partie de butée 146 est agencée en regard de la portion d’arrêt et à distance de la portion d’arrêt 120 de l’équerre 102, ménageant un volume de réception V140 pour le bord haut 44 du châssis 40 en position de montage. Ainsi, la plaquette 140 en position de butée est configurée pour limiter les mouvements du châssis 40 dans la direction avant lorsque le châssis est en position de montage. Le dispositif de positionnement 100 est alors dans une configuration de butée.

En position relevée, la partie de butée 146 n’est pas en regard de la portion d’arrêt 120. Autrement dit, le volume de réception V140 est ouvert vers l’avant, et la plaquette 140 n’empêche pas les mouvements du châssis 40 vers l’avant. Le dispositif de positionnement 100 est alors dans une configuration relevée.

Le passage de la position de butée vers la position relevée définit est un mouvement de déblocage illustré par la flèche R140, qui est un ici mouvement de rotation centré sur l’axe de déblocage A140. Un mouvement inverse du mouvement de déblocage R140 est donc un mouvement de blocage, illustré par la flèche R’140.

Lorsque la plaquette 140 est déplacée de sa position de butée suivant le mouvement de déblocage R140, le mouvement de déblocage R140 continue jusqu’à ce que la partie de butée 146 viennent en appui contre la portion intermédiaire 124 de l’équerre 102. Lorsque le dispositif de positionnement 100 est fixé à la ferrure 26 correspondante, la plaquette 140 est configurée pour passer de sa position relevée à sa position de butée par gravité, comme illustré sur la figure 3 c). Autrement dit, le mouvement de blocage R’140 se fait par gravité, et la configuration de butée est une configuration naturelle du dispositif de positionnement 100. Le dispositif de positionnement 100 permet ainsi automatiquement le maintien du châssis 40 en position de montage, ce qui procure à l’utilisateur une sécurité passive lors de l’assemblage du châssis 40 à l’armature 20.

En variante non représentée, le dispositif de positionnement 100 comprend un organe de rappel, par exemple un ressort, qui tend à repousser la plaquette 140 de sa position relevée vers sa position de butée.

La partie de fixation 144 comprend une zone d’appui 148, qui est configurée pour venir en appui sur l’une des vis 110 de fixation lorsque la plaquette 140 est en position de butée, comme sur les figures 2 a), 3 a) et 3 c), de manière à limiter une amplitude angulaire du mouvement de blocage R’140 de la plaquette 140 et à maintenir la partie de butée 146 en regard de la portion d’arrêt 120 de l’équerre 102.

En variante non représentée, la zone d’appui 148 est configurée pour venir en appui sur une saillie ménagée sur la portion d’attache 106, par exemple par emboutissage.

On décrit à présent un procédé de montage de l’armoire électrique 10.

L’armature 20 est préalablement assemblée, y compris les glissières 23A et les dispositifs de positionnement 100. Des butées basses sont fixées au glissières 23A, pour indexer une position du châssis 40 le long des glissières 23A, les dispositifs de positionnement 100 étant fixés aux ferrures 26 correspondantes de manière à être verticalement alignées avec les butées basses. Les butées basses ne sont pas représentées. Chaque plaquette 140 est initialement maintenue, par gravité, dans la position de butée.

Initialement, le châssis 40 est introduit incliné par la face avant 16A, en posant le bord bas 42 sur les glissières 23A. Le bord bas 42 du châssis 40 est déplacé sur les glissières 23A jusqu’à la position indexée par les butées basses.

Ensuite, le bord haut 44 est progressivement rapproché de la portion d’arrêt 120 selon un mouvement de relevage R40 du châssis 40. De manière schématique, le mouvement de relevage R40 est un mouvement de rotation autour d’un axe A40 parallèle à l’axe transversal Y10 et situé au niveau du bord bas 42. L’armoire électrique 10 est alors dans la configuration de la figure 3 a). Au cours du mouvement de relevage R40, le mouvement du bord haut 44 comprend une composante verticale et orientée vers le haut, et une composante horizontale, orientée vers l’arrière. Alors que le mouvement de relevage R40 continue, le bord haut 44 vient en appui contre la partie de butée 146 de la plaquette 140 et repousse la plaquette 140 vers sa position relevée, comme sur la figure 3 b). Autrement dit, le châssis 40 repousse la plaquette 140 de sa position de blocage vers sa position relevée selon le mouvement de déblocage R 140. La plaquette 140 s’escamotant vers sa position relevée, la plaquette 140 autorise les mouvements du bord haut 44 - et par extension du châssis 40 - selon la direction arrière.

Alors que le mouvement de relevage R40 continue, le bord haut 44 du châssis 40 arrive en butée avant contre la portion d’arrêt 120. Le châssis 40 est alors dans sa position de montage. La plaquette 140 revient dans sa position de butée par gravité, selon le mouvement de blocage R’140. Ainsi la plaquette 140 - et par extension l’organe antiretour - limite les mouvements du châssis 40 dans la direction avant. Le dispositif de positionnement 100 est alors dans sa configuration de butée, comme sur la figure 3 c), dans laquelle l’organe anti-retour maintient le châssis 40 en position de montage.

Grâce au dispositif de positionnement 100 selon l’invention, le châssis 40 est automatiquement maintenu dans sa position de montage, supprimant les risques de basculement du châssis 40. La plaquette 40 étant rivetée à l’équerre 102, l’organe antiretour est intégré au dispositif de positionnement 100, autrement dit imperdable.

À partir de la configuration de montage, un opérateur peut ensuite, en toute sécurité, procéder à la sécurisation du châssis 40 aux équerres 102. À l’inverse, si l’opérateur souhaite démonter le châssis 40 de l’armature 20, l’opérateur doit tout d’abord appuyer, par exemple avec ses doigts, sur la plaquette 140 pour la déplacer selon le mouvement de déblocage R140 et faire passer le dispositif de positionnement 100 en configuration relevée. Ensuite, l’opérateur bascule le châssis 40 selon un mouvement inverse du mouvement de relevage R40.

Dans l’exemple illustré, le châssis 40 est maintenu en position par deux dispositifs de positionnement 100. En variante non illustrée, le châssis 40 est maintenu en position par un seul dispositif de positionnement 100, la configuration à deux dispositifs de positionnement 100 étant cependant préférée car offrant une sécurité supérieure.

Dans l’exemple illustré, l’organe anti-retour est réalisé au moyen de la plaquette 120, montée basculante par rapport à l’équerre 102 autour d’un axe de rotation parallèle à l’axe transversal Y10. Cet agencement, réalisé ici simplement au moyen du rivet 142, est facile et peu coûteux à mettre en œuvre. D’autres agencements sont bien entendu possibles. En variante non illustrée, la plaquette est montée sur charnière autour d’un axe de rotation parallèle à l’axe de profondeur X10, la forme de la zone d’appui étant adaptée en conséquence pour former la butée avant lorsque la plaquette est en position de blocage.

Selon une autre variante encore, la plaquette est remplacée par un dispositif anti- retour d’un autre type, par exemple un cliquet, monté coulissant et armé par un ressort, à la manière d’un pêne de porte.

Quelle que soit la configuration choisie, l’organe anti-retour est porté par l’équerre 102 et est configuré pour limiter les mouvements du châssis 40 vers l’avant, lorsque le châssis est en position de montage, et pour autoriser les mouvements du châssis 40 vers l’arrière jusqu’à ce que le châssis 40 soit en position de montage, lors de l’assemblage du châssis 40 à l’armature 20.

Les modes de réalisation et les variantes mentionnées ci-dessus peuvent être combinés entre eux pour générer de nouveaux modes de réalisation de l’invention.