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Title:
DEVICE FOR PRODUCING OPTICAL DELAYS AND APPLICATION TO AN OPTICAL CONTROL SYSTEM OF A SWEEP AERIAL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1991/014196
Kind Code:
A1
Abstract:
Device for producing optical delays in which there are several secondary optical paths (t1, t2, t3) in series and shunted with a main optical path (XY). Access to these secondary optical paths (t1, t2, t3) is via selectors (C1, C2, C3) on the main optical path. The lengths of the delay circuits (t1, t2, t3) progress geometrically with a rate of progression of 2. Depending on the positions of the selectors (C1, C2, C3), an equidistant series of delays in thus obtainable. Application: optical control of a sweep aerial.

Inventors:
REFREGIER PHILIPPE (FR)
DOLFI DANIEL (FR)
HUIGNARD JEAN-PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR1991/000199
Publication Date:
September 19, 1991
Filing Date:
March 12, 1991
Export Citation:
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Assignee:
THOMSON CSF (FR)
International Classes:
H01P9/00; G02B6/28; H01Q3/00; H01Q3/26; H04B10/00; H04B10/032; H04B10/532; H04B10/548; H04B10/588; (IPC1-7): G02FX; H01QX
Foreign References:
US4725844A1988-02-16
EP0331462A11989-09-06
EP0287444A11988-10-19
Other References:
Society of Photo-optical Instrumentation Engineers SPIE vol. 176, 1979, pages 17 - 27; Taylor: "Fiber and integrated optical devices for signal processing" voir page 19; figure 6
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 012, no. 276 (P-737) 30 juillet 1988, & JP-A-63 055519 (NATL SPACE DEV AGENCY JAPAN(NASDA)) voir le document en entier
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Claims:
1. R E V E N D I C A T I O N S Dispositif de création de retards optiques caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs commutateurs (Cl à C3) rangés selon un ordre déterminé et comportant chacun au moins une première et une deuxième entrées ainsi qu'au moins une première et une deuxième sorties permettant de coupler une entrée à l'une ou l'autre des sorties ; ce dispositif étant arrangé de la manière suivante : la première entrée d'un premier commutateur (Cl) est connectée à une source (S) émettant un faisceau lumineux à traiter ; la première sortie de chaque commutateur est connectée à la première entrée du commutateur suivant, ou pour le dernier commutateur (C3) , cette première sortie est connectée à un circuit utilisateur (CT) ; la deuxième sortie de chaque commutateur est connectée à la deuxième entrée du commutateur suivant par l'intermédiaire d'un circuit à retard optique (tl, t2 , t3) . 2 Dispositif de création de retards optiques selon la revendication 1, caractérisé en ce que les circuits à retards optiques (tl, t2, t3) induisent des retards différents dont les valeurs de retards constituent une progression géométrique . 3 Dispositif de création de retards optiques , caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs circuits de création de retards élémentaires placés en série , chaque circuit comportant : un modulateur de polarisation (PI) recevant un faisceau lumineux d'une source S et retransmettant un faisceau modulé en polarisations ; un premier séparateur de polarisations (SP11) recevant le faisceau modulé en polarisations , transmettant la lumière d'une première polarisation et réfléchissant la lumière d'une deuxième polarisation ; des moyens de réflexion (R11.R12) recevant la lumière réfléchie par le premier séparateur de polarisation et la réfléchissant; un deuxième séparateur de polarisation (SP12) recevant d'une part la lumière de la première polarisation et la retransmettant vers un circuit de création de retard suivant et d'autre part la lumière de la deuxième polarisation transmis par les moyens réfléchissants et réfléchissant cette lumière vers le circuit de création de retard suivant. 4 Dispositif de création de retards optiques selon la revendication 3, caractérisé en ce que les séparateurs de polarisations sont réalisés à l'aide de cubes séparateurs de polarisation . 5 Dispositif de création de retards optiques selon la revendication 4, caractérisé en ce que les séparateurs de polarisation (SP11, SP12) d'un même circuit de création de retard sont réalisé en un seul bloc et ont en commun un prisme, les moyens réfléchissants (Rll, R12) étant réalisés à l'aide d'un prisme à réflexion totale analogue au prisme commun des séparateurs de polarisations . 6 Dispositif de commande optique d'une antenne à balayage selon l'une des revendications 1 ou 3 comprenant : un réseau d'un nombre déterminé (N2) d'éléments (El, . . . . EN2) d'antenne , les différents éléments étant arrangés selon un ordre déterminé et commandés chacun par un amplificateur hyperfréquence (Gl, . . . GN2) une source lumineuse (S ) émettant simultanément au moins deux faisceaux colinéaires de fréquences différentes caractérisé en ce qu'il comporte également : N2 dispositifs à retard comportant un nombre (P) de trajets optiques commutables recevant les deux faisceaux colinéaires et fournissant chacun un temps de propagation optique qui lui est propre , N2 dispositifs photodétecteurs couplés chacun à un amplificateur hyperfréquence (Gl , . . . . GN2) pour commander un élément d'antenne (El , . . . EN) . 7 Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque dispositif à retard comporte un trajet optique de base et, connecté en parallèle avec différentes portions de ce trajet optique, des trajets optiques secondaires commutables de longueurs différentes . 8 Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les trajets optiques secondaires sont connectés au trajet optique de base à l'aide de commutateurs optiques . 9 Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les différents trajets optiques secondaires sont connectés en parallèle avec des zones successives du trajet optique de base . 10 Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les différents retards apportés par les différents trajets optiques varient selon une progression géométrique. 11 Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la raison de la progression géométrique a pour valeur 2. 12 Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les commutateurs optiques sont regroupés par ensemble de commutation, chaque ensemble étant affecté à une direction. 13 Dispositif selon la revendication 12 , caractérisé en ce que chaque ensemble de commutation comporte une cellule d'éléments de commutation, chaque élément de commutation étant susceptible de prendre soit un état "passant" , soit un état "réfléchissant" , la lumière arrivant sur un élément de commutation "passant" étant retransmise sans être quasiment déviée, la lumière arrivant sur un élément de commutation "réfléchissant" étant réfléchie . 14 Dispositif selon la revendication 13 , caractérisé en ce que la cellule d'éléments de commutation est une cellule à cristal liquide . 15 Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que la cellule d'éléments de commutation comporte un polariseur situé à l'entrée . 16 Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que chaque cellule de commutation est comprise entre deux prismes . 17 Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que le répartiteur de faisceau comporte des moyens pour adapter la section droite des faisceaux lumineux fournis par la source (SL) à la surface de commutation des cellules de commutation. 18 Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comporte également situés entre les dispositifs à retard et les photodétecteurs : un dispositif de duplication (Hl) permettant de dupliquer les faisceaux issus de chaque dispositif à retard selon un nombre déterminé de directions dupliquées, un dispositif de filtrage spatial (Ml) comportant autant de filtres qu'il y a de directions dupliquées et de dispositifs à retard.
2. 19 Dispositif de création de retards optiques, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs circuits de création de retards élémentaires placés en série, chaque circuit comportant : un modulateur de polarisation (PI) recevant un faisceau lumineux d'une source S et retransmettant un faisceau modulé en polarisations ; un séparateur de polarisations (SP110) recevant le faisceau modulé, transmettant la lumière d'une première polarisation et réfléchissant la lumière d'une deuxième polarisation ; _ un premier et un deuxième trajets optiques transmettant respectivement la première et la deuxième polarisations, l'un des deux trajets optiques comportant une lame à faces parallèles ; un circuit de recombinaison des deux polarisations .
3. 20 Dispositif de création de retards optiques, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs circuits de création de retards élémentaires placés en série, chaque circuit comportant : un modulateur de polarisation (PI) recevant un faisceau lumineux d'une source S et retransmettant un faisceau modulé en polarisations ; un premier cristal biréfringent placé en série avec le modulateur de façon à ne pas dévier une première polarisation et à dévier une deuxième polarisation ; ~ un deuxième cristal biréfringent de constitution similaire au premier cristal biréfringent accolé en tête bêche à celuici de façon à ne pas dévier la première polarisation et à dévier la deuxième polarisation.
4. 21 Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit à retard comprend une lame à faces parallèles .
5. 22 Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit à retard comprend deux cristaux biréfringents similaires disposés en tête bêche .
Description:
DISPOSITIF DE CREATION DE RETARDS OPTIQUES ET APPLICATION A UN SYSTEME DE COMMANDE OPTIQUE D'UNE ANTENNE A BALAYAGE

L'invention concerne un dispositif de création de retards optiques et son application à un système de commande optique d'une antenne à balayage . Plus particulièrement cette application concerne un système de génération de retard

* physique pour la commande optique d'antennes à balayage . Il s'agit de simplifier la structure du système engendrant les retards optiques et de limiter le nombre d'éléments actifs permettant de sélectionner ces retards .

On connaît des systèmes permettant de contrôler par

*° des moyens optiques le diagramme de rayonnement d'une antenne . Ils permettent de contrôler la phase du signal hyperfréquence émis par chaque élément d'antenne et dont la fréquence se situe dans la bande de fréquence 1 - 12 GHz . Le dispositif proposé assure en particulier la fonction de balayage

*- -* angulaire du faisceau à partir du contrôle de la phase de chaque élément de l'antenne .

L'invention s'applique aux antennes à balayage . Les techniques actuelles de balayage sont électroniques et agissent sur les phases respectives des commandes des divers éléments

20 rayonnants . Les éléments déphaseurs sont des dispositifs à ferrite ou à diodes PIN. Ces structures , outre leur poids et leur consommation présentent l'inconvénient de ne permettre qu'un fonctionnement à bande étroite de l'antenne . En effet, les déphaseurs n'agissent qu'entre 0 et 2 1î, ainsi lors d'un

25 changement de fréquence du signal émis , il y a dépointage de l'antenne . Le dispositif de commande d'antenne proposé permet la génération de retards et le fonctionnement large bande d'antenne . Celle-ci est donc alimentée en retards grâce à la commande optique, les déphaseurs hyperfréquences fournissant

30 un réglage fin de la phase entre 0 et 2 Tl.

Il est connu, notamment par la demande de brevet

français n° 87 05267 déposée le 14 Avril 1987, de réaliser optiquement des lignes à retard hyperfréquences de longueurs programmables de faible encombrement. Cela consiste à engendrer un signal hyperfréquence par battement de deux ondes lumineuses colinéaires, à faire parcourir à ces deux ondes lumineuses un trajet de longueur ajustable par des modulateurs électro -optiques à réflectivité contrôlée et à détecter le battement hyperfréquence des deux ondes lumineuses colinéaires en fin de trajet à l'aide d'un photodétecteur.

Selon l'art connu, il s'agit donc de coder le signal hyperfréquence, nécessaire à la commande des éléments actifs de l'antenne, sur une porteuse optique et à réaliser physiquement les retards qui permettront de déphaser ce signal hyperfréquence pour effectuer le balayage électronique propre à ce type de radar. Pour réaliser P déphasages , il est nécessaire d'engendrer P chemins optiques ayant des longueurs différentes et de choisir, soit a priori, soit a posteriori, ces retards .

Le problème principal rencontré avec les solutions jusqu'alors proposées, est la nécessité de disposer dans le système d'autant de commutateurs optiques (ou modulateurs de lumière) que de retards souhaités . Dans le cas où les retards sont choisis a priori, ceci se traduit par une complexité élevée du système, par un coût important et une atténuation éventuelle importante de l'onde optique (due aux différents modulateurs) . Ces mêmes problèmes se rencontrent également quand le choix des retards est effectué a posteriori et de manière encore plus critique en ce qui concerne l'atténuation de l'onde optique .

L'invention a pour objet de fournir un système de codage limitant la complexité du système (à nombre de retards disponibles équivalents) tout en permettant de diminuer l'atténuation de l'onde optique et ce, pour un moindre coût.

L'invention concerne donc un dispositif de création de retards optiques caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs commutateurs rangés selon un ordre déterminé et comportant au moins une première et une deuxième entrées ainsi qu'au moins

une première et une deuxième sorties permettant de coupler une entrée à l'une ou l'autre des sorties ; ce dispositif étant arrangé de la manière suivante :

- la première entrée d'un premier commutateur est connectée à une source émettant un faisceau lumineux à traiter ; la première sortie de chaque commutateur est connectée à la première entrée du commutateur suivant, ou pour le dernier commutateur, cette première sortie est connectée à un circuit utilisateur ; - la deuxième sortie de chaque commutateur est connectée à la deuxième entrée du commutateur suivant par l'intermédiaire d'un circuit à retard optique .

L'invention concerne également un dispositif de commande optique d'une antenne à balayage comprenant : - un réseau d'un nombre déterminé d'éléments d'antenne, les différents éléments étant arrangés selon un ordre déterminé et commandés chacun par un amplificateur hyperfréquence

- une source lumineuse émettant simultanément au moins deux faisceaux colinéaires de fréquences différentes caractérisé en ce qu'il comporte également :

- N ε dispositifs à retard comportant un nombre de trajets optiques commutables recevant les deux faisceaux colinéaires et fournissant chacun un temps de propagation optique qui lui est propre,

- N 2 dispositifs photodétecteurs couplés chacun à un générateur hyperfréquence pour commander un élément d'antenne .

Les différents objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre et dans les figures annexées qui représentent :

- la figure 1, une version de base du système de commande optique selon l'invention,

- la figure 2, un exemple de fonctionnement d'un commutateur tels que ceux utilisés dans le système de la figure 1 ,

- les figures 3 à 3h, des exemples de fonctionnement du système de la figure 1,

- la figure 4, un tableau de fonctionnement du système de la figure 1, - la figure 5, une variante de réalisation du système de l'invention fonctionnant en réflexion,

- la figure G, un exemple de réalisation détaillé du système de l'invention,

- la figure 7, un exemple de réalisation d'une application du système de l'invention à la commande d'une antenne à balayage, la figure 8, un exemple de réalisation d'un commutateur selon l'invention à l'aide de cubes séparateurs de polarisation, - les figures 9a et 9b, des formes de réalisation particulières de commutateurs conformes à l'exemple de réalisation de la figure 8, la figure 10, une variante de réalisation du dispositif de l'invention, " 1 & figure 11, un exemple de réalisation du système de l'invention comportant de commutateurs optiques intégrés,

- les figures 12 à 14, une variante de réalisation du système de l'invention,

- la figure 15, un système de superposition de faisceaux laser utilisant l'effet Brouillin,

- les figures 16 et 17, des variantes de réalisation des systèmes des figures 12 à 14 ;

- la figure 18, une figure explicative du système de l'invention ; - les figures 19 et 20, d'autres variantes de réalisation du système de l'invention.

De façon générale, il convient de préciser, sans se référer aux figures, que l'objet du dispositif de l'invention est de coder les retards d'un signal lumineux sous forme d'une suite de p retards de bases qui permettront de générer à leur

tour 2" retards correspondant aux déphasages souhaités du signal hyperfréquence de façon à permettre la commande optique d'antennes à balayage . En effet, la réalisation optique de cette méthode de codage pour la génération de retards trouve une solution intéressante quand on utilise la propriété générale qu'ont les commutateurs optiques de posséder quatre portes .

Le principe de base du codage des retards selon l'invention est illustré sur la figure 1. Ce système de codage met en évidence, qu'à l'aide de p retards différents et p commutateurs actifs, il est possible d'engendrer 2^ retards .

La figure 1 représente un trajet optique principal XY reliant une source lumineuse S à au moins un circuit utilisateur CT. En différents points de ce trajet optique des commutateurs optiques Cl, C2, C3, C4. . . ont été disposés . Chaque commutateur possède, comme cela est représenté en figure 2 , deux entrées Cl et C2 et deux sorties SI et S2. Dans l'état passant (état OFF) , la lumière entrant dans le commutateur par une entrée n'est pas déviée et sort sur la sortie opposée : l'entrée el est couplée à la sortie si l'entrée e2 est couplée à la sortie s2.

Dans l'état commuté (état ON) , la lumière entrant dans le commutateur par une entrée est déviée (réfléchie) vers la sortie qui lui est la plus proche . C'est ainsi que : l'entrée el est couplée à la sortie s2 l'entrée e2 est couplée à la sortie si .

Dans le dispositif de la figure 1 , lorsque tous les commutateurs sont dans l'état passant , la lumière suit le trajet optique principal XY.

La fonction de chaque commutateur est d'aiguiller la lumière qu'il reçoit vers un trajet de retard de base qui retransmet la lumière au commutateur voisin . Entre deux commutateurs consécutifs on dispose donc , outre une portion du trajet optique principal, un trajet de retard de base . Les différents trajets de retard de base tl, t2, t3, t4 sont réalisés de longueurs différentes .

Selon l'exemple de réalisation de la figure 1, chaque trajet de retard de base couple deux commutateurs voisins à l'aide de miroirs tels que Ml . l, Ml .2, mais d'autres moyens, tels que des fibres optiques, pourraient être envisagés . Les figures 3a à 3h représentent les différents états de commutation du système de la figure 1.

Sur ces figures un commutateur Cl à C3 à l'état passant (état OFF) est représenté par un point. Un commutateur à l'état commuté (état ON) est représenté par un trait épais incliné de façon à indiquer la direction de réflexion de la lumière par le commutateur.

Sur la figure la tous les commutateurs sont passants . Un faisceau lumineux provenant du point X parcourt le trajet optique principal et n'est pas retardé . Sur la figure lb, les commutateurs Cl et C2 sont commutés . Le commutateur Cl réfléchit la lumière vers le trajet de retard de base tl et le commutateur C2 réfléchit la lumière vers le trajet optique principal.

Sur la figure le, le commutateur C2 réfléchit la lumière vers le trajet de retard de base t2 et le commutateur C3 réfléchit la lumière vers le trajet optique principal.

Sur la figure ld, le commutateur C3 réfléchit la lumière vers le trajet de retard de base t3. Les miroirs M3.2 et Mn réfléchissent la lumière vers le trajet optique principal. Les figures le à lg représentent les autres combinaisons possibles des états de commutation.

Comme on peut le voir sur ces figures, le miroir Mn est un miroir semi- transparent. Les dispositifs de commutations sont inclinés par rapport à la direction du trajet optique principal de façon à pouvoir, lorsqu'il est à l'état commuté, soit réfléchir la lumière vers un trajet de retard de base, soit réfléchir la lumière provenant d'un trajet de retard de base vers le trajet optique principal XY .

Les commutateurs Cl à C3 et le miroir Mn sont donc inclinés, comme cela est visible sur la figure 3h de façon

alternée à +45° et -45° par rapport à la direction XY.

Un exemple de réalisation particulièrement intéressant est celui où les retards souhaités sont équidistants . Pour cela, il suffit que les retards de base croissent selon une progression géométrique avec une raison de progression valant 2.

Sur la figure 1, les retards de base auront donc les valeurs suivantes : tl = t t2 = 2t t3 = 4t

Le principe du système de codage proposé s'explique de la manière suivante . On considérera (afin de simplifier l'exposé) que tous les retards sont exprimés par rapport à celui du chemin le plus court, lequel, par exemple correspond au cas où tous les commutateurs sont passants (figure 3a) .

Si les commutateurs Cl et C2 sont commutés et C3 passant alors on engendrera un retard r = t.. (figure 3b)

. Si les commutateurs C2 et C3 sont commutés et Cl passant alors on engendrera un retard r = t„ (figure 3c) • Si les commutateurs Cl et C3 sont commutés et C2 passant alors on engendrera un retard r = t.. + t„ (figure 3d)

. Etc . . .

Le tableau de fonctionnement de la figure 4 contient tous les cas de fonctionnement des figures 3a à 3h. On voit sur ce tableau qu'avec une progression géométrique des retards de base de progression 2, on a des valeurs de retards équidistantes :

0, t, 2t, 3t, . . . 7t.

Le système de la figure 1 fonctionne en transmission. Q Le système de la figure 5 représente un système analogue fonctionnant en réflexion. Le faisceau émis par la source S est transmis au système par un miroir semi-réfléchissant MO . Après passage par les commutateurs Cl, C2, C3 il est réfléchi par des miroirs d'extrémité MEl et M2 et retourne par le même chemin pour être réfléchi par le miroir semi-réfléchissant MO vers les

circuits utilisateurs CT.

Cette forme de réalisation est possible en raison du retour inverse de la lumière dans les commutateurs et permet une réalisation plus compacte . Le principe général, décrit précédemment, s'applique simplement si on considère qu'à chaque noeud de commutation est placée une matrice de commutateurs comme cela est représenté en figure 6.

Selon le système de la figure 6 , chaque commutateur Cl à C3 est constitué d'un ensemble de commutateurs disposés dans un même plan. Par exemple, selon une réalisation préférée, on disposera d'une cellule à cristal liquide pour réaliser un plan de commutateurs, chaque élément image de la cellule à cristal liquide constituant un commutateur. La première cellule Cl est éclairée uniformément par le faisceau à traiter . Les différentes cellules Cl à C3 sont identiques et alignées selon la direction du faisceau à traiter. Chaque élément image de la première cellule Cl détermine une portion du faisceau lumineux à traiter. Après traitement par le système de la figure 6, le faisceau de sortie est donc constitué d'autant de faisceaux élémentaires qu'il y a d'éléments image dans les cellules Cl à C3. Chaque faisceau élémentaire est affecté d'un retard correspondant au trajet qu'il a subi c'est-à-dire selon l'exemple décrit précédemment (3 retards de base) , d'un retard choisi dans le tableau de la figure 4.

La figure 7 représente une application du système précédent à un système de commande d'une antenne à balayage .

La source S émet deux faisceaux optiques superposés de longueurs d'ondes différentes en vue d'obtenir un signal hyperfréquence. Un signal hyperfréquence peut être obtenu soit par modulation de l'amplitude de la porteuse optique (modulation directe de la source laser ou modulation externe) soit par superposition de deux faisceaux laser de fréquences différentes . La superposition de deux faisceaux lasers de

fréquences différentes peut être faite de différente façon : a) - translation de fréquence dans une cellule de Bragg acousto-optique puis recombinaison des deux faisceaux obtenus comme cela est connu dans la technique. b) pour obtenir cette superposition on peut également prévoir que deux faisceaux sont issus de deux lasers indépendants, dont la largeur de raie est de quelques kHz et sont ensuite superposés . La détection cohérente par une photodiode de ce faisceau bifréquence fournit, un signal de battement à la fréquence résultant de la différence des fréquences des deux faisceaux. La fréquence du signal microonde ainsi obtenue peut être ajustée simplement par un contrôle de la température d'un des lasers (une température variable implique une fréquence variable) . Des fréquences de quelques GHz à plusieurs dizaines de GHz peuvent être ainsi obtenues avec l'inconvénient cependant d'un ajustement ou d'un changement lent de cette fréquence (quelques 100 ms à ls) . La stabilisation en température des deux lasers est nécessaire car on peut observer un changement de fréquence de 3, 1 GHz/° C avec un changement : 1 GHz/s . ) c) - Enfin la superposition de deux faisceaux lasers peut utiliser les phénomènes non linéaires de type diffusion Brillouin stimulée dans les fibres optiques .

La diffusion Brillouin stimulée dans les fibres est un effet à seuil, (quelques 100 μW à quelques 10 mW selon la longueur d'onde et la fibre employée) .

Un laser accordable est couplé dans une fibre comme cela est représenté en figure 15. Lorsque ce seuil est dépassé, prend naissance dans cette fibre une modulation d'indice périodique, de période λ /2. Cette modulation est due à un phénomène d'électrostriction et elle se propage à une vitesse v fixée par la nature du matériau et de même sens que l'onde de pompe. Cette dernière se réfléchit sur cette modulation d'indice et fournit ainsi une onde contrapropagative translatée en fréquence à J ~ 2 H f . La fréquence f est déterminée par

f = 2.nv/ \

avec : t longueur d'onde de pompe, n, indice de la fibre . v, vitesse de l'onde contrapropagative dans la fibre.

Les faibles pertes obtenues dans les fibres (0, 2 dB/km à quelques dB/km permettent d'utiliser de grandes longueurs de fibre. L'effet étant cumulatif on peut ainsi obtenir des coefficients de réflexion typique de 40 % (proportion de la pompe réfléchie dans la fibre en étant translatée) . La finesse de cette translation est de l'ordre de quelques kHz à quelques 10 kHz pour des longueur de 1 km environ .

Elle est en outre accordable par modification de A • Par exemple dans la silice où v = 6 000 m/ s on a

X = 0, 8 μm ; f = 22 GHz λ = 1, 06 μm ; f = 16, 5 GHz λ- 1, 5 μm ; f = 11, 5 GHZ

Ainsi un laser accordable, de type Ti Sapphire (émettant entre 0, 6 et 1 μm de longueur d'onde) permet un accord entre, environ 30 GHz et 16 GHz . Un laser fixe associé à un oscillateur paramétrique optique (OPO) , permettant d'explorer continûment les longueurs d'onde de 1 à 4 μm, permet de balayer les fréquence f de 16 à 4 GHz .

L'emploi d'autres fibres, (fibres fluorées, fibres dopées Ge, fibres monocristallines) permet de couvrir des domaines de fréquences différents (changement de v par rapport à la silice) .

Le faisceau réfléchi ( - 2 Uf) est finalement superposé au faisceau incident (w) . La détection cohérente de ce faisceau bi-fréquence fournit comme dans les brevets précédents un signal de battement et donc le signal hyperfréquence à f .

Sur la partie gauche de la figure 7 on retrouve les premiers éléments du système précédent. Sur la partie droite de la figure, le faisceau lumineux constitué de NxN faisceaux fl. l à fN.N correspondant au nombre d'éléments image de chaque plan de commutateurs Cl à C3, est transmis à un ensemble de NxN diodes de détection Dl. l à DN.N. Ces diodes détectent les différents faisceaux fl. l à fN.N déphasés entre eux selon les retards dont ils ont été affectés. Elles commandent ensuite des amplificateurs d'émission de signaux hyperfréquences à l'aide d'éléments d'antenne El. l à EN.N.

Le système de l'invention peut également être réalisé à l'aide de commutateurs dans lesquels il s'agit de commuter chaque faisceau élémentaire selon sa direction de polarisation .

Pour cela chaque commutateur est réalisé comme cela est représenté en figure 8.

Un tel commutateur comporte un commutateur de polarisation d'entrée PI. Ce polariseur comporte un ensemble de polariseurs commutables pl . l à pl.n. Selon une forme de réalisation préférée, ce commutateur est réalisé à l'aide d'une cellule à cristal liquide, chaque élément image d'une telle cellule permettant de faire tourner ou non la direction de polarisation d'une portion du faisceau d'entrée. C'est ainsi que deux portions de faisceau f2 et f3 peuvent avoir des directions de polarisation orthogonales . Pour être efficace, un tel système doit recevoir un faisceau F polarisé linéairement. Selon l'état de la cellule à cristal liquide, certains éléments d'image permettront d'avoir des portions de faisceaux lumineux sans tourner la direction de polarisation. Par contre, d'autres éléments d'image feront tourner la direction de polarisation de la lumière .

La lumière issue du commutateur de polarisation PI est transmise à un cube séparateur par polarisation CS . Ce polariseur CS transmet donc les portions de faisceaux lumineux ayant une direction de polarisation déterminée (polarisation marquée par une flèche sur la figure) et réfléchit les portions

de polarisation orthogonales (polarisation marquée par un point sur la figure) .

Pour des raisons de simplicité technologique, il est intéressant d'associer, à chaque cube séparateur, deux commutateurs de polarisation PI et P2, un commutateur étant associé à une face d'entrée du cube . On multiplie ainsi par 2 le nombre de possibilités de commutation . Cela est d'autant plus intéressant qu'on obtient une progression exponentielle des retards possibles selon le nombre de commutateurs .

La figure 9a représente une réalisation pratique d'un cube séparateur et d'un miroir associé . Selon cette forme de réalisation un demi-cube Cl est réalisé sous la forme d'un prisme de section parallélépipédique et possède, opposée à la face servant de séparateur de polarisation, une face rendue réfléchissante par une métallisation . Appliquée à la figure 1, la structure de la figure 9a correspond au commutateur Cl . Le commutateur C2 de la figure 1 sera alors réalisé comme représenté en figure 9b sous la forme de deux prismes identiques de formes parallélépipédiques avec des faces Ml .2 et M2.1 réfléchissantes, parallèles entre elles et parallèles à la face de séparation de polarisation C2.

De telles formes de réalisation permettent de rendre le système compact.

L'invention peut également être appliquée au dispositif décrit dans la demande de brevet français n° 89 15102. Cette demande de brevet décrit un dispositif dans lequel on réalise un certain nombre de retards optiques , puis on duplique tous les faisceaux obtenus de retards différents selon N* directions . Un dispositif de filtrage spatial Ml sélectionne ensuite, dans chaque direction, un faisceau représentant un retard particulier .

La figure 10 représente une application de l'invention à un tel dispositif .

La source S émet un faisceau lumineux vers un dispositif R conçu comme cela a été décrit précédemment et

capable d'induire sur p portions de faisceaux un nombre déterminé q de retards possibles . Plus précisément une portion de faisceau est affectée d'un retard choisi parmi q retards possibles . Un dispositif holographique Hl permet ensuite de dupliquer les p portions de faisceaux . Cette duplication se fait selon N 2 directions possibles correspondant au nombre d'éléments d'antennes à commander.

Un filtre spatial Ml sélectionne dans chaque direction une portion de faisceau de façon à commander un élément d'antenne (El . l) par l'intermédiaire d'une diode (Dl . l) et d'un amplificateur hyperfréquence (Gl . l) et cela à l'aide d'une seule portion de faisceau présentant un retard particulier choisi parmi les p retards fournis à la sortie du dispositif R. Si on réalise un codage sous forme géométrique des retards, on pourra disposer de 2q retards, mais dont seulement p seront simultanément disponibles pour le choix a posteriori, c'est-à-dire pouvant être distribués sur chaque élément de l'antenne à balayage . On remarque que ce dispositif est un perfectionnement au dispositif de la demande de brevet

FR 89 15102 car pour une atténuation égale de la puissance de départ de l'onde lumineuse on peut accroître exponentiellement le nombre de retards potentiels . De plus , il est intéressant de noter que même si uniquement p retards sont simultanément disponibles, le potentiel de 2q retards avec le même système permet d'enrichir considérablement le nombre de figures de rayonnement de l'antenne .

Notons enfin, qu'une méthode particulièrement avantageuse pour réaliser les commutateurs optiques dans le cas où les retards de base sont obtenus par propagation guidée de la lumière (dans une fibre monomode) , consiste à utiliser des commutateurs optiques intégrés et en particulier à couplage par ondes évanescentes (COBRA) .

L'invention a donc permis de réaliser un codage optique de retard . Le système de l'invention permet d'obtenir un

nombre élevé de retard avec un dispositif peu complexe donc peu coûteux et présentant une faible atténuation de la puissance lumineuse .

A titre d'exemple, la réalisation de l'invention à l'aide de dispositifs optiques intégrés peut donner lieu à une configuration telle que représentée en figure 11. Chaque commutateur optique (Cl) réalisé en optique intégrée comporte deux entrées (el. l, el.2) et deux sorties (sl. l et si.2) et permet de coupler une entrée à l'une, ou l'autre des sorties selon son état de commutation.

L'entrée el . l du coupleur Cl reçoit de la source S un signal optique d'entrée. Le coupleur transmet ce signal, soit quasi directement à l'entrée e2.1 du commutateur C2, soit à l'entrée e2.2 du commutateur C2 par l'intermédiaire d'un circuit à retard tl. On voit donc que le fonctionnement du dispositif de la figure 11 est analogue à celui de la figure 1.

Les figures 12 à 14 représentent une variante de réalisation du système de création de retards selon l'invention. Cette variante est réalisée à l'aide de séparateurs de polarisations .

La création du premier retard tl est obtenu à l'aide d'un polariseur spatial PI recevant un faisceau lumineux d'une source S , un séparateur de polarisations SP11 transmettant la lumière d'une polarisation déterminée à un autre séparateur de polarisations SP12 et réfléchissant la lumière d'une autre polarisation à un moyen réfléchissant Rll . Un autre moyen réfléchissant R12 retransmet la lumière venant de Rll vers le séparateur SP12.

La longueur du trajet lumineux passant par les moyens réfléchissants détermine le retard tl . Le second retard t2 est déterminé en écartant les séparateurs de polarisations et ainsi de suite.

Les polariseurs tels que PI et P2 sont des polariseurs spatiaux ou modulateurs spatiaux de polarisation de telle façon qu'un faisceau a sa polarisation modulée spatialement. Une façon

de réaliser ces polariseurs est d'utiliser des cellules à cristaux liquides dans lequel chaque élément image permet de faire tourner la polarisation d'une portion de faisceau.

Les séparateurs de polarisations SP11, SP12, SP21, SP22 peuvent être des cubes séparateurs de polarisations . Ils sont de constitutions identiques, c'est-à-dire ils réfléchissent le même type de polarisation et transmettent un autre type de polarisation) .

Les moyens réfléchissants Rll, R12 , R21, R22 peuvent être des cubes à réflexion totale .

Un tel agencement présente l'avantage de ne nécessiter qu'un seul modulateur spatial par retard de base (tl, t2, . . . ) à créer .

La figure 13 représente une forme de réalisation compacte du système de la figure 12.

Les séparateurs de polarisations tels que SP11 et SP12 sont réalisés en un seul bloc et ont en commun un prisme central. Le polariseur PI est accolé à la face d'entrée du prisme d'entrée . Enfin, les moyens réfléchissants tels que Rll, R12 sont réalisés sous la forme d'un seul prisme RI similaire au prisme commun du séparateur SPl .

La valeur de chaque retard est déterminée par la distance du prisme RI au séparateur SPl .

Ainsi, sur la figure 13, on voit que la distance du prisme RI au séparateur SPl détermine un certain retard tl et que la distance du prisme R2 ou séparateur SP2 détermine un retard t2 plus élevé .

En utilisant ce type de configuration on peut alors, comme cela est représenté en figure 14 , déterminer une série de retard de base tl, t2 , t4, . . . tn qui peuvent être par exemple en progression géométrique .

On notera qu'un tel système , pour fonctionner, nécessitera une commande centralisée des polariseurs (PI, P2. . . ) . En effet, la commande de chaque polariseur (P2 par exemple) dépendra de la polarité de chaque faisceau et donc de

la polarisation donnée à chaque faisceau par le polariseur (PI selon l'exemple pris) qui le précède .

Un avantage de ce dispositif fonctionnant en transmission réside dans le fait que, quelle que soit la valeur du retard choisi pour un point de l'antenne, la porteuse optique a traversé le même nombre de dioptre ce qui permet d'obtenir le même niveau de signal sur la photodiode quelle que soit la valeur du retard choisi.

Selon une variante de réalisation de l'invention représentée en figure 16, les séparateurs (SPl, SP2) sont reliés aux prismes (RI, R2) par des blocs de verres (BV1, BV2) de même nature que les séparateurs ou les prismes .

Ainsi la propagation des faisceaux se fait toujours dans un milieu d'indice . On obtient donc un gain sur l'encombrement du système. De la même manière, on obtient un gain sur l'angle de diffraction dû aux pixels des modulateurs spatiaux .

De plus , il est possible de coller tous les blocs les uns aux autres et aux modulateurs spatiaux comme cela est représenté en figure 17.

On voit sur la figure 18 que la plus petite valeur de a i retard vaut : ζ^— n où n est l'indice de réfraction des

C prismes . Cette valeur est donc limitée par la taille du modulateur spatial de lumière et des cubes séparateurs . Dans le cas d'une antenne fonctionnant purement en retards, il faut disposer de 10 bits de retards entre 0 et 16 λ /c ( À longueur d'onde hyperfréquence) . En effet, six bits sont nécessaires entre O et Λ /c pour minimiser l'amplitude des lobes secondaires . Quatre bits entre A /c et 16 Λ /c sont en outre nécessaire à la déflexion du faisceau hyperfréquence dans ± 45° , avec une large bande instantanée de fréquence . Pour une antenne fonctionnant à 3GHz, Λ valant environ 9 cm, le plus petit incrément de retard vaut alors ~ζ> = A /64c = 2dn/c d'où d = / /128 n *\f 500 μm. Cette valeur n'est pas réaliste pour un modulateur spatial qui doit comporter de l'ordre de 32 x 32

pixels . Pour les faibles valeurs de retards l'invention prévoit la disposition de la figure 19.

Ce système comporte :

- un modulateur de polarisations P10, du type cellule à cristal liquide par exemple ;

- un séparateur de polarisation SP110 réfléchissant une polarisation et transmettant l'autre polarisation ; deux dispositifs réfléchissants M10 et M20 déterminant deux trajets optiques pour les deux polarisations . Ces deux trajets ont même longueur géométrique sensiblement mais l'un des trajets comporte une lame Ll plane à faces parallèles : un dispositif coupleur de polarisations CP110 regroupant les deux polarisations sur un même trajet optique . Dans ce système, les chemins diffèrent grâce à la lame à faces parallèles Ll , d'épaisseur e et d'indice n. On a ainsi " ζ = e .n/c. Pour les premiers retards on choisira des lames d'épaisseurs de 500 μm, 1 mm, 2 mm. . .

La figure 20, représente une autre variante permettant d'obtenir des retards faibles .

Deux cristaux biréfringents CB.10 , CB11 sont accollés . L'orientation de leur axe principal est choisie , comme sur la figure, pour maximiser la déviation subie par une des polarisations . La disposition tête bêche des deux cristaux assure la coïncidence en direction et point de sortie des deux polarisations orthogonales . Dans ce cas la différence de chemin optique fournit un retard :

> = 2/c [ (e 2 +d 2 ) 1/2 -e) ] . n = 2n/c . e . [ (l + tg 2 o<. ) 1/2 " 1]

Dans la calcite par exemple , d = 4 mm pour e = 36 mm, c'est-à-dire tg ≈4 = 1/9. Pour f = 3 GHz, alors e «v/ 80 mm pour le plus petit incrément. Pour des fréquences plus élevée, f = 10 à 100 GHz, on voit que des épaisseurs très raisonnables de

calcite sont nécessaires (de 25 mm à 3 mm)