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Title:
DEVICE FOR PROTECTING PERSONS AGAINST ELECTROMAGNETIC WAVES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/031918
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for protecting persons against electromagnetic waves comprising two substentially flat loops (1,2) characterised in that said two loops are substentially identical and arranged vis-à-vis each other and electrically connected to each other by two distinct points (3, 4), said two loops being electrically insulated from each other apart from said points (3, 4).

Inventors:
FRANCO GARCIA ABEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2004/002372
Publication Date:
April 07, 2005
Filing Date:
September 21, 2004
Export Citation:
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Assignee:
FRANCO GARCIA ABEL (FR)
International Classes:
H01Q1/24; H01Q7/00; H04B1/38; (IPC1-7): H01Q7/00; H01Q17/00
Domestic Patent References:
WO2003044894A12003-05-30
Foreign References:
FR2781088A12000-01-14
FR2826784A12003-01-03
US20020018021A12002-02-14
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 2002, no. 02 2 April 2002 (2002-04-02)
Attorney, Agent or Firm:
Hennion, Jean Claude (27bis rue du vieux Faubourg, Lille, FR)
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Description:
DISPOSITIF DE PROTECTION DES PERSONNES VIS A VIS DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES L'invention se rapporte au domaine technique des moyens de protection des personnes vis à vis des ondes hyper-fréquences et ondes électromagnétiques.

L'apparition et le développement commercial des téléphones portables, des fours à micro-ondes, ainsi que la multiplication des stations de radio ou de télévision font que les personnes vivent dans un brouillard électromagnétique de plus en plus dense.

La difficulté de visualiser de telles ondes électromagnétiques a conduit, tout comme pour ce qui s'est passé en matière de radioprotection, à un fort besoin sociétal d'informations et de protections.

En ce qui concerne l'incidence éventuelle de la téléphonie mobile sur la santé des personnes, de vives controverses existent depuis de nombreuses années.

Une des difficultés consiste dans la mesure du débit d'absorption spécifique, puissance absorbée en watt par kilogramme de tissu vivant.

Les mesures de DAS in vivo ne sont, bien entendu, pas possibles par sonde sensible au champ électrique ou à la température.

L'imagerie médicale IRM et les méthodes numériques de calcul électromagnétique permettent l'estimation des champs électrique et magnétique mais il s'avère difficile de modéliser numériquement un radiotéléphone (cf modèles FTRD France Telecom ENST).

Les calculs effectués suivants les modèles existants pour les GSM donnent un DAS de 1 watt/kilogramme, 13% de cette puissance étant absorbée par le cerveau, 30% de l'énergie étant absorbée dans un cube de 5 cm centré sur l'oreille interne, le DAS maximum estimé dans l'oreille interne étant de l'ordre de 0,4 watt/Kg pour une puissance de 250 mW et à une fréquence GSM de 900 Mhz.

Bien que les mesures de DAS donnent lieu à une incertitude de 35%, les réglementations nationales européennes en font état, car le DAS est le seul

paramètre physique mesurable reconnu de manière unanime par la communauté technique et scientifique pour ce qui est des effets sanitaires des champs électromagnétiques des GSM.

Ainsi, la puissance crête maximum autorisée en France pour les GSM est de 2 watts à 900 Mhz et de 1 watt à 1800 Mhz, avec découpage TDMA en 217 Hertz, le DAS maximum admissible étant fixé à 0,08 watt/Kg pour le public (règlement 1999/519CE) avec 2 watt/Kg localement pour 10 grammes de tissu.

A titre indicatif, une valeur moyenne de conductivité de 1SIm pour un tissu, à 900 Mhz, donne une intensité de champ électrique de 30 V/m pour obtenir un DAS de 1 W/Kg.

Les champs électromagnétiques liés à la téléphonie mobiles entre 850 et 1900 Mhz ont un effet thermique apparent faible (moins de 0. 1 degré).

De très nombreuses études ont été réalisées sur les effets sanitaires de ces ondes : - système cardio-vasculaire (pression artérielle, rythme cardiaque), - cancers (gliomes, méningliomes, neurinome de l'acoustique, cancers des glandes parotides), - reproduction et développement embryonnaire, - système immunitaire (IgA) et endocrinien (mélatonine, cortisol), - fonctions cognitives telles que mémoire, attention, concentration, sommeil, céphalées, épilepsie, - barrière hémato-encéphalique, - protéine de choc thermique.

Des études ont concerné les symptômes qui ne peuvent être objectivés par médecin (fatigue, sensation de chaleur, irritabilité, vertiges).

Ces études épidémiologiques ne peuvent que difficilement être affirmatives quant à l'impact de la téléphonie mobile sur la santé des personnes, dans la mesure où il n'est pas notamment envisageable de procéder à des essais en double aveugle.

Plusieurs articles de presse dans les revues de vulgarisation scientifiques ont, par ailleurs, fait état de l'effet potentiellement nocif des ondes électromagnétiques.

La grande presse nationale, notamment française, fait régulièrement état de cette question : voir par exemple dans le quotidien de Monde 10 mars 1999, 30 janvier 2001,11 septembre 1996,28 mars 2002.

Un très grand nombre de demandes de brevet a été déposé antérieurement pour des dispositifs visant à protéger les utilisateurs de téléphones cellulaires (voir classes européennes H01Q1/24A1C et H04Bl/38P2E).

On peut se reporter, par exemple, aux documents WO-03/005487, FR- 2.826. 784, FR-2.781. 088, WO-03/043122, dont certains sont issus du présent inventeur.

Le présent inventeur n'est pour l'heure pas parvenu à expliquer les mécanismes physiques mis en jeu dans l'invention qui va maintenant être exposée.

Il semble, mais cela n'a pu être vérifié par le présent inventeur, que l'invention ne comprend pas à proprement parler une antenne (voir, par comparaison, les documents US-5.627. 552, US-3.582. 951 et US-5.451. 965) du type dipôle de hertz replié ou Yagi, ou bien encore cadre de boucle magnétique.

Le présent inventeur a, par ailleurs, comme toutes les personnes du métier en cause, rencontré des difficultés importantes pour réaliser des mesures de DAS permettant de démontrer l'effet bénéfique de son dispositif.

Le présent inventeur a découvert que l'appareil BEST MSA 21 type B classe 2 série 1455 de la société Intertek Testing Services, effectuant des mesures par électro-acupuncture sur des points situés sur la main du patient, permet de visualiser et de mesurer un effet pour la présente invention, cet effet étant amélioré par rapport à ceux obtenus avec les dispositifs antérieurs, notamment ceux décrits dans les documents WO-03/005487, FR-2.826. 784 et FR-2. 781. 088.

Pour réaliser les mesures avec l'appareil BEST MSA 21, le protocole suivant a été respecté : 1) vérification des champs électriques, magnétiques et ondes électromagnétiques dans le local d'essai à l'aide d'un mesureur de champ (1Hz à 2.000 Hz) de marque Krystal M 840 D modifié Faditech type Z 5000, d'un mesureur de champ HF à large bande (23 MHz à 16GHz) de marque Faditech type L. B série 683, et d'une sonde blindée adaptée au Z 5000 ci-dessus.

A titre indicatif, lors des essais, la valeur de champ E à 50 Hz était de l'ordre de 2V/m, le champ magnétique à 50 Hz était inférieur à 0,01 nT et les ondes électromagnétiques non décelables pour les bandes FM, VHF, UHF et micro-ondes, une valeur de 0, 1 mW étant mesurée pour les ondes courtes de 23 à 88 MHz.

Pendant ces mesures, les téléphones portables des personnes présentes étaient éteints.

La densité de puissance hyper-fréquence locale dans l'air mesurée avec le détecteur HFRI de la société ROM Elektronik était de 0,30 W/m2.

2) mesure avec l'appareil BEST MSA 21 type B classe série 1455 doté d'une masse en cuivre tenu dans la main du patient et d'une sonde électro- acupuncture, dans les états suivants : - état neutre, - état portable allumé porté à 50 cm de la tête d'une personne testée, - état portable allumé porté à l'oreille par la personne testée, - état portable allumé avec le dispositif selon la présente invention fixé sur ce téléphone portable ou placé entre le téléphone et la main de la personne testée qui tient la masse en cuivre.

Le présent inventeur a également pu vérifier la plus grande efficacité de la présente invention, par rapport aux dispositifs antérieurs, à l'aide des appareils suivants : - BICOM de Regumed Lochhamer Schlag, S. A ; - VEGATEST EXPERT de Vega AM Hohenstein ; - PROGNOS de MedPrevent GmbH & Co ;

- PRT 2000S de Biomeridian.

L'invention se rapporte, selon un premier objet, à un dispositif de protection des personnes vis à vis des ondes électromagnétiques, comprenant deux boucles sensiblement planes caractérisé en ce que les deux boucles sont sensiblement identiques et placées en regard l'une de l'autre et reliées électriquement entre elles par deux ponts distincts, les deux boucles étant isolées électriquement l'une de l'autre à l'exception desdits ponts.

Dans une réalisation, lesdites boucles sont montées sur un circuit imprimé souple et recouvertes d'une plaque souple isolante en matériau polymère.

D'autres objets et modes de réalisation de l'invention vont maintenant être décrits en référence aux dessins annexés, illustrant des modes de réalisation non limitatifs, dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue de face d'un dispositif selon un premier mode de réalisation, - les figures 2 et 3 sont des vues de face de deux autres modes de réalisation.

Ainsi qu'il apparaît sur les figures, le dispositif comprend deux fils métalliques, par exemple, en cuivre ou alliage cuivreux, ces fils formant chacune une boucle 1, 2, ces boucles étant placées en regard l'une de l'autre et étant de forme sensiblement identiques.

Les boucles 1,2 sont placées en regard et isolées électriquement l'une de l'autre par une matière plastique telle que polyester, les deux boucles étant reliées entre elles par deux ponts 3,4, avantageusement formées par le fil constituant par ailleurs les deux boucles 1, 2.

La fabrication du dispositif peut être effectuée comme suit.

Dans une première étape, un fil métallique, par exemple, de cuivre, est plié de sorte à former les boucles 1, 2, les deux extrémités libres de ce fil étant soudées l'une à l'autre.

On obtient, à l'issue de cette première étape, deux boucles sensiblement identiques, reliées par les ponts 3, 4, l'ensemble étant sensiblement plan.

Cet ensemble est alors placé dans une résine polymère isolante et les deux boucles sont repliées l'une vers l'autre avant que la résine ne durcisse.

En variante, les deux boucles sont repliées avant d'être placées dans un rnoule dans lequel un matériau polymère est injecté.

Selon une variante particulière, l'une des deux boucles est sensiblement homothétique à l'autre, mais légèrement plus grande, de l'ordre de quelques pourcents.

Dans les modes de réalisation annexés, les deux boucles ne comportent chacune qu'une seule spire.

Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, chaque boucle comprend au moins deux spires sensiblement placées dans des plans parallèles.

Dans une réalisation particulière, les boucles sont connectées à au moins un condensateur, en série et/ou en parallèle.

Le dispositif peut être monté en bijou, en pendentif, en forme de bracelet ou de patch, ou bien encore contre un boîtier de montre ou plaqué sur un téléphone portable.

La demanderesse a constaté des effets positifs sur des symptômes non objectivés, dès lors que le dispositif est porté en contact direct ou à proximité d'une partie du corps humain, par exemple cousu dans un vêtement.