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Title:
DEVICE FOR RAPID ANALYSIS OF A BIOLOGICAL SAMPLE, FOR EXAMPLE A SALIVARY BIOLOGICAL SAMPLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/207890
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a device for rapid analysis of a biological sample, for example a salivary biological sample, intended for detecting the presence of at least one analyte in the biological sample. The rapid analysis device (1) comprises: a sampling member (2) for collecting the biological sample; and a housing (3) which comprises a location (31) for receiving a chromatographic strip (7) and an interface (32), adapted to receive the sampling member (2) in an assembled final configuration. The sampling member (2) and the interface (32) comprise sealed-assembly means (5) comprising guide means (6) which are structured to guide a relative movement of the sampling member (2) in relation to the interface (32) from an initial positioning configuration to the assembled final configuration, the relative movement comprising two movements: a relative translation movement, intended to apply compression to the absorbent block (21); and a relative rotational movement, intended to apply torsion to the absorbent block (21).

Inventors:
STANKOV MILOVAN (FR)
STANKOV-PUGES MILOVAN (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/058725
Publication Date:
October 06, 2022
Filing Date:
March 31, 2022
Export Citation:
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Assignee:
NG BIOTECH (FR)
International Classes:
G01N33/543; A61B10/00; B01L3/00
Domestic Patent References:
WO2006016051A22006-02-16
WO2005050165A22005-06-02
Foreign References:
CN102379724B2015-05-27
DE102009010563A12010-08-26
US20070239069A12007-10-11
Other References:
HANSEN T.M., IVD TECHNOLOGY, vol. 4, 2003, pages 35 - 40
Attorney, Agent or Firm:
LE CACHEUX, Samuel et al. (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, par exemple un échantillon biologique salivaire, destiné à la détection de la présence d’au moins un analyte dans ledit échantillon biologique, lequel dispositif d’analyse rapide (1) comprend :

(1) un organe de prélèvement (2), destiné au prélèvement dudit échantillon biologique, lequel organe de prélèvement (2) comporte :

- une partie de préhension (22), adaptée à la manipulation dudit organe de prélèvement (2), et

- une partie de collecte (23), destinée à porter un bloc absorbant (21) adapté à recueillir ledit échantillon biologique, et

(ii) un boîtier (3) qui comporte :

- au moins un emplacement (31) destiné à recevoir une bandelette chromatographique (7) conçue pour détecter la présence dudit au moins un analyte, avantageusement une bandelette immunochromatographique,

- une interface (32), adaptée à recevoir ledit organe de prélèvement (2) dans une configuration finale assemblée, laquelle interface (32) comporte un logement (321) qui est conçu pour recevoir ledit bloc absorbant (21) dudit organe de prélèvement (2) et qui forme, avec ledit organe de prélèvement

(2) dans la configuration finale assemblée, une chambre (4) pour l’extraction dudit échantillon biologique depuis ledit bloc absorbant (21), lequel au moins un logement (321) comporte :

- une ouverture d’accès (3211), au travers de laquelle ledit bloc absorbant (21) est destiné à être introduit dans ledit logement (321), et

- une ouverture de sortie (3212), en communication fluidique avec ledit emplacement (31) du boîtier (3), au travers de laquelle ledit échantillon biologique extrait est destiné à s’écouler, caractérisé en ce que ledit organe de prélèvement (2) et ladite interface (32) comportent des moyens d’assemblage étanche (5) qui autorisent, entre eux, un degré de liberté en translation et un degré de liberté en rotation, lesquels moyens d’assemblage étanche (5) comprennent des moyens de guidage (6) qui sont structurés pour guider un mouvement relatif entre ledit organe de prélèvement (2) et ladite interface (32) depuis une configuration initiale de positionnement jusqu’à la configuration finale assemblée, ledit mouvement relatif comprenant deux mouvements :

- un mouvement de translation relatif, prévu pour appliquer une compression audit bloc absorbant (21), et

- un mouvement de rotation relatif, avantageusement prévu pour appliquer une torsion audit bloc absorbant (21).

[Revendication 2] Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage (6) sont structurés pour guider ledit mouvement relatif selon deux mouvements relatifs successifs comprenant ledit mouvement de translation relatif puis ledit mouvement de rotation relatif.

[Revendication 3] Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de guidage (6) comprennent au moins un couple rainure (61) / ergot (62), avantageusement au moins deux couples rainure (61) / ergot (62), pour guider ledit mouvement relatif.

[Revendication 4] Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, selon la revendication 3, caractérisé en ce que le logement (321) de l’interface (32) comporte un axe longitudinal (321’), et en ce que la rainure (61) comporte deux tronçons :

- un tronçon amont (611), longitudinal, s’étendant parallèlement audit axe longitudinal (321’) du logement (321), et

- un tronçon aval (612), transversal, s’étendant dans un plan perpendiculaire audit axe longitudinal (321’) du logement (321).

[Revendication 5] Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le logement (321) de l’interface (32) comporte une paroi de fond (3216), avantageusement munie de ladite ouverture de sortie (3212), laquelle paroi de fond (3216) est munie de nervures (3216a) et/ou de rainures (3216b), avantageusement orientées de manière radiale.

[Revendication 6] Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la partie de collecte (23) comporte un fût (23), destiné à recevoir une portion (211) du bloc absorbant (21), lequel fût (23) comporte une paroi de fond (231) prolongée par une jupe tubulaire (232), laquelle paroi de fond (231) et/ou laquelle jupe tubulaire (232) comportent des nervures (2311, 2321), avantageusement des nervures radiales (2311) sur la paroi de fond (231) et/ou des nervures longitudinales (2321) sur une face intérieure de ladite jupe tubulaire (232).

[Revendication 7] Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la partie de collecte (23) comporte un fût (23) comportant une jupe tubulaire (232), destiné à recevoir une portion du bloc absorbant (21), et en ce que la jupe tubulaire (232) comporte un orifice traversant (2325) destiné à recevoir un réactif, par exemple un tampon de migration ou un réactif complémentaire pour le traitement de l’échantillon ou une fonctionnalité spécifique chimique / biochimique ou immunologique.

[Revendication 8] Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la partie de collecte (23) comporte un fût (23) comportant une jupe tubulaire (232), destiné à recevoir une portion du bloc absorbant (21), lequel logement (321) comporte une paroi latérale (3215) de forme tubulaire, laquelle jupe tubulaire (232) forme :

- une partie mâle destinée à être introduite au sein du logement (321) dont la paroi latérale (3215) forme une partie femelle, ou

- une partie femelle destinée à être introduite autour du logement (321) dont la paroi latérale (3215) forme une partie mâle.

[Revendication 9] Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, selon la revendication 8, caractérisé en ce que les surfaces complémentaires de la jupe tubulaire (232) et/ou de la paroi latérale (3215) du logement (321) comportent au moins une nervure annulaire (2326).

[Revendication 10] Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l’emplacement (31) et le logement (321) de l’interface (32) comporte des axes longitudinaux (31’, 321’) respectifs, lesquelles axes longitudinaux (31’, 321’) sont parallèles l’un par rapport à l’autre, lequel emplacement (31) comporte deux parois :

- une paroi arrière (311), recevant la bandelette chromatographique (7), et

- une paroi avant (312), formant avantageusement un couvercle mobile adapté à ouvrir / fermer l’emplacement (31). [Revendication 11] Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le boîtier (3) comporte :

- une paroi inférieure (34) définissant une face de dessous adaptée à reposer sur une surface de réception, - une paroi supérieure (35) définissant une face de dessus, opposée, et

- une paroi extérieure (36), reliant lesdites parois inférieure (34) et supérieure (35), et en ce que ledit au moins un emplacement (31) et l’interface (32) sont avantageusement en forme de puits, débouchant au travers de ladite paroi supérieure (35).

[Revendication 12] Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le boîtier (3) comporte :

- une cassette (8) comportant ledit au moins un emplacement (31) destiné à recevoir une bandelette chromatographique (7), et

- un accessoire (9), rapporté sur ladite cassette (8), comportant ladite interface (32) adaptée à recevoir ledit organe de prélèvement (2) dans une configuration finale assemblée. [Revendication 13] Système pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, destiné à la détection de la présence d’au moins un analyte dans ledit échantillon biologique, par exemple un échantillon biologique salivaire, lequel système d’analyse rapide comprend :

- ledit dispositif d’analyse (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, et éventuellement

- un réactif, par exemple un tampon de migration ou un réactif complémentaire pour le traitement de l’échantillon ou une fonctionnalité spécifique chimique / biochimique ou immunologique.

Description:
Description

Dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, par exemple un échantillon biologique salivaire

Domaine technique de l'invention

La présente invention concerne le domaine technique des dispositifs pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, par exemple un échantillon biologique salivaire.

Etat de la technique

Un test de diagnostic rapide, dit « test de dépistage rapide », est un test qui permet d'établir rapidement (en quelques minutes) la présence d’au moins un analyte d’intérêt dans un échantillon biologique.

Cette approche utilise classiquement les phénomènes de réactions chimiques par immunochromatographie sur bandelettes (dit encore « latéral flow test ») qui font apparaître une coloration particulière permettant d'interpréter immédiatement le résultat.

Cette technique a l’intérêt d’être simple, rapide et peu coûteuse. De tels tests sont en plus utilisables au cabinet du médecin mais aussi au chevet du patient ou sur le terrain.

Certaines techniques de prélèvement obligent plusieurs manipulations pour transférer l’échantillon biologique depuis un dispositif de prélèvement jusqu’à la bandelette. C’est par exemple le cas des échantillons biologiques salivaires.

Or, il est toujours intéressant de proposer des solutions qui permettent l’analyse d’un échantillon biologique directement depuis le dispositif de prélèvement, notamment afin de limiter les manipulations et les risque de contamination.

Présentation de l'invention

Afin de remédier à l’inconvénient précité de l’état de la technique, la présente invention propose un dispositif pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, par exemple un échantillon biologique salivaire, destiné à la détection de la présence d’au moins un analyte dans ledit échantillon biologique.

Le dispositif d’analyse rapide comprend :

(i) un organe de prélèvement, destiné au prélèvement dudit échantillon biologique, lequel organe de prélèvement comporte :

- une partie de préhension, adaptée à la manipulation dudit organe de prélèvement, et

- une partie de collecte, destinée à porter un bloc absorbant adapté à recueillir ledit échantillon biologique, et

(ii) un boîtier qui comporte : - au moins un emplacement destiné à recevoir une bandelette chromatographique conçue pour détecter la présence dudit au moins un analyte, avantageusement une bandelette immunochromatographique,

- une interface, adaptée à recevoir ledit organe de prélèvement dans une configuration finale assemblée, laquelle interface comporte un logement qui est conçu pour recevoir ledit bloc absorbant dudit organe de prélèvement et qui forme, avec ledit organe de prélèvement dans la configuration finale assemblée, une chambre pour l’extraction dudit échantillon biologique depuis ledit bloc absorbant, lequel au moins un logement comporte :

- une ouverture d’accès, au travers de laquelle ledit bloc absorbant est destiné à être introduit dans ledit logement, et

- une ouverture de sortie, en communication fluidique avec ledit emplacement du boîtier, au travers de laquelle ledit échantillon biologique extrait est destiné à s’écouler.

Et selon l’invention, ledit organe de prélèvement et ladite interface comportent des moyens d’assemblage étanche qui autorisent, entre eux, un degré de liberté en translation et un degré de liberté en rotation.

Les moyens d’assemblage étanche comprennent des moyens de guidage qui sont structurés pour guider un mouvement relatif entre ledit organe de prélèvement et ladite interface depuis une configuration initiale de positionnement jusqu’à la configuration finale assemblée, ledit mouvement relatif comprenant deux mouvements :

- un mouvement de translation relatif, prévu pour appliquer une compression audit bloc absorbant, et

- un mouvement de rotation relatif, avantageusement prévu pour appliquer une torsion audit bloc absorbant.

Le dispositif d’analyse selon l’invention permet ainsi une extraction optimale de l’échantillon biologique depuis le bloc absorbant, par compression et voire en torsion.

Il présente également l’avantage d’enfermer ce bloc absorbant dans une chambre lors de l’extraction, ce qui assure une sécurité optimale de l’utilisateur à l’encontre de toute contamination.

D’autres caractéristiques non limitatives et avantageuses du produit conforme à l’invention, prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont les suivantes :

- lesdits moyens de guidage sont structurés pour guider ledit mouvement relatif selon deux mouvements relatifs successifs comprenant ledit mouvement de translation relatif puis ledit mouvement de rotation relatif ; - les moyens de guidage comprennent au moins un couple rainure / ergot, avantageusement au moins deux couples rainure / ergot, pour guider ledit mouvement relatif ; le logement de l’interface comporte avantageusement un axe longitudinal, et la rainure comporte avantageusement deux tronçons : un tronçon amont, longitudinal, s’étendant parallèlement audit axe longitudinal du logement, et un tronçon aval, transversal, s’étendant dans un plan perpendiculaire audit axe longitudinal du logement ;

- le logement de l’interface comporte une paroi de fond, avantageusement munie de ladite ouverture de sortie, laquelle paroi de fond est munie de munie de nervures et/ou de rainures, avantageusement orientées de manière radiale ;

- la partie de collecte comporte un fût, destiné à recevoir une portion du bloc absorbant, lequel fût comporte une paroi de fond prolongée par une jupe tubulaire, laquelle paroi de fond et/ou laquelle jupe tubulaire comportent des nervures, avantageusement des nervures radiales sur la paroi de fond et/ou des nervures longitudinales sur une face intérieure de ladite jupe tubulaire ;

- la partie de collecte comporte un fût comportant une jupe tubulaire, destiné à recevoir une portion du bloc absorbant, et la jupe tubulaire comporte un orifice traversant destiné à recevoir un réactif, par exemple un tampon de migration ou un réactif complémentaire pour le traitement de l’échantillon ou une fonctionnalité spécifique chimique / biochimique ou immunologique ;

- la partie de collecte comporte un fût comportant une jupe tubulaire, destiné à recevoir une portion du bloc absorbant, lequel logement comporte une paroi latérale de forme tubulaire, laquelle jupe tubulaire forme soit une partie mâle destinée à être introduite au sein du logement dont la paroi latérale forme une partie femelle, soit une partie femelle destinée à être introduite autour du logement dont la paroi latérale forme une partie mâle ; les surfaces complémentaires de la jupe tubulaire et/ou de la paroi latérale du logement comportent au moins une nervure annulaire ;

- l’emplacement et le logement de l’interface comporte des axes longitudinaux respectifs, lesquelles axes longitudinaux sont parallèles l’un par rapport à l’autre ; lequel emplacement comporte avantageusement deux parois : une paroi arrière, recevant la bandelette chromatographique, et une paroi avant, formant avantageusement un couvercle mobile adapté à ouvrir / fermer l’emplacement ;

- le boîtier comporte une paroi inférieure définissant une face de dessous adaptée à reposer sur une surface de réception, une paroi supérieure définissant une face de dessus, opposée, et une paroi extérieure, reliant lesdites parois inférieure et supérieure ; et ledit au moins un emplacement et l’interface sont avantageusement en forme de puits, débouchant au travers de ladite paroi supérieure ; - le boîtier comporte, d’une part, une cassette comportant ledit au moins un emplacement destiné à recevoir une bandelette chromatographique et, d’autre part, un accessoire, rapporté sur ladite cassette, comportant ladite interface adaptée à recevoir ledit organe de prélèvement dans une configuration finale assemblée ;

- l’interface est monobloc avec au moins une partie dudit emplacement ;

- l’emplacement comporte une fenêtre de lecture ;

- l’organe de prélèvement comporte ledit bloc absorbant et le boîtier comporte ladite bandelette chromatographique ;

- l’emplacement du boîtier comporte un réservoir intermédiaire recevant l’échantillon biologique provenant de l’interface et destiné à coopérer avec la bandelette chromatographique, lequel réservoir intermédiaire présente par exemple une capacité volumique de 50 à 500 pl_, lequel réservoir intermédiaire comporte des conduits d’évacuation pour évacuer l’excédent d’échantillon biologique ;

- la partie de collecte comporte une collerette venant, dans la configuration finale assemblée, prendre appui au niveau de l’ouverture d’accès de l’interface ;

- le bloc absorbant présente une longueur, au repos, qui est supérieure à la longueur s’étendant entre une paroi de fond du logement d’interface et une paroi de fond de la partie de collecte, dans la configuration finale assemblée.

La présente invention concerne encore le système pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, destiné à la détection de la présence d’au moins un analyte dans ledit échantillon biologique, par exemple un échantillon biologique salivaire.

Le système d’analyse rapide comprend :

- ledit dispositif d’analyse selon l’invention, et éventuellement

- un réactif, par exemple un tampon de migration ou un réactif complémentaire pour le traitement de l’échantillon ou une fonctionnalité spécifique chimique / biochimique ou immunologique.

Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes et formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.

Description détaillée de l'invention

De plus, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description annexée effectuée en référence aux dessins qui illustrent des formes, non limitatives, de réalisation de l'invention et où :

[Fig. 1] est une vue générale et en perspective du dispositif d’analyse rapide selon l’invention, dont l’organe de prélèvement et le boîtier (dont le couvercle est représenté partiellement et en traits fins) sont dans une configuration finale assemblée ; [Fig. 2] est une vue en coupe du dispositif d’analyse rapide selon la figure 1, selon un plan de coupe passant par le plan général de l’emplacement et par une bandelette chromatographique rapportée, dans laquelle l’organe de prélèvement et le boîtier sont dans une configuration initiale de positionnement ;

[Fig. 3] représente l’organe de prélèvement d’une manière isolée, vue de côté (figure 3A) et vue de face (figure 3B) ;

[Fig. 4] est une vue en perspective et isolée du boîtier, dont l’emplacement (destiné à recevoir une bandelette chromatographique) est dépourvu de son couvercle ;

[Fig. 5] est une vue en perspective du boîtier, illustrant la structure du logement équipant son interface ;

[Fig. 6] est une vue en coupe du dispositif d’analyse rapide selon la figure 1, selon un plan de coupe perpendiculaire au plan général de l’emplacement et au plan général de la bandelette chromatographique, dans laquelle l’organe de prélèvement et le boîtier sont dans la configuration initiale de positionnement ;

[Fig. 7] est une vue du dispositif d’analyse rapide selon la figure 6, dans laquelle l’organe de prélèvement et le boîtier sont maintenant dans la configuration finale assemblée ;

[Fig. 8] est une vue générale et en perspective d’une variante du dispositif d’analyse rapide selon l’invention, dont l’organe de prélèvement et le boîtier sont dans une configuration dissociée ;

[Fig. 9] est une vue schématique, selon un plan de coupe vertical, du boîtier constitutif du dispositif d’analyse rapide selon la figure 8 ;

[Fig. 10] est une vue générale et en perspective d’une variante du dispositif d’analyse rapide selon l’invention, dans laquelle le boîtier comporte une cassette, comportant ledit au moins un emplacement, et un accessoire, rapporté sur ladite cassette et comportant ladite interface ;

[Fig. 11] est vue générale, selon un plan de coupe vertical, du boîtier constitutif du dispositif d’analyse rapide selon la figure 10.

Il est à noter que, sur ces figures, les éléments structurels et/ou fonctionnels communs aux différentes variantes peuvent présenter les mêmes références.

Selon l’invention, le dispositif 1 pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, dit encore « dispositif d’analyse rapide 1 », est destiné à la détection de la présence d’au moins un analyte dans ledit échantillon biologique.

Par « détection », on entend ainsi avantageusement la détermination qualitative (avantageusement la présence ou l'absence), voire quantitative, d’un ou plusieurs analytes dans un échantillon biologique.

Par « analyte », on entend toute entité chimique, biochimique, ou biologique, que l'on souhaite détecter dans un échantillon biologique. Cette entité chimique consiste avantageusement en une entité issue du monde vivant, de préférence du monde végétal ou du monde animal, de préférence encore présent chez l’être humain.

Parmi les analytes détectés par le système et le procédé selon la présente invention, on citera notamment les protéines, les peptides, les anticorps, les hormones, les stéroïdes, les antigènes dérivés d'agents infectieux ou de cellules tumorales, les agents infectieux tels que les bactéries, les virus ou les parasites, les acides nucléiques (ADN ou ARN), les composés thérapeutiques, les drogues ou encore les antibiotiques.

Par « agent infectieux », on entend de préférence :

- les virus, notamment les virus responsables de pneumopathies, avantageusement les Coronaviridae, de préférence encore Orthocoronavirinae ou coronavirus,

- les parasites, par exemple les parasites du genre Plasmodium.

Par « coronavirus », on englobe le SARS-CoV, le MERS-CoV ou le SARS-CoV-2.

Par « échantillon biologique », on entend avantageusement tout échantillon prélevé sur un individu (humain ou animal notamment) et dans lequel l’analyte est recherché.

Cet échantillon biologique peut notamment être tout fluide biologique ou corporel, et de préférence un échantillon biologique salivaire ou prélèvement salivaire (la salive est un liquide biologique sécrété par les glandes salivaires, à l'intérieur de la bouche).

Par « échantillon biologique », on englobe ainsi également les prélèvements de surface, etc. pour la détection de biomarqueurs (bactéries, virus, ADN, ARN, protéines, substances chimiques / biochimique, etc.).

L'échantillon liquide peut également avoir été obtenu directement, ou indirectement, à partir d'un fluide biologique ou corporel.

L'échantillon peut également être un extrait liquide d'un échantillon solide, par exemple des excréments, produits alimentaires, prélèvements de tissus et d’organes, échantillons de biopsies, etc.

Pour cela, tel que illustré sur les figures, le dispositif d’analyse rapide 1 selon l’invention comprend :

- un organe de prélèvement 2, destiné au prélèvement (dit encore « à la collecte ») de l’échantillon biologique au moyen d’un bloc absorbant 21 adapté à absorber / relarguer cet échantillon biologique, et

- un boîtier 3 destiné, d’une part, à recevoir une bandelette chromatographique (décrite par la suite) conçue pour détecter la présence dudit au moins un analyte et, d’autre part, à recevoir l’organe de prélèvement 2 portant l’échantillon biologique à analyser.

Le dispositif d’analyse rapide 1 définit avantageusement un axe longitudinal 1’.

L’organe de prélèvement 2 et le boîtier 3 consistent avantageusement en deux pièces réalisées en matériau plastique. Tel que développé par la suite, l’organe de prélèvement 2 et le boîtier 3 comportent des moyens d’assemblage étanche 5 qui sont adaptés à obtenir une configuration finale assemblée (figures 1 et 7).

Dans cette configuration finale assemblée (figure 7), l’organe de prélèvement 2 et le boîtier 3 définissent ensemble une chambre 4 adaptée à l’extraction de l’échantillon biologique depuis le bloc absorbant 21 et à son écoulement jusqu’à la bandelette chromatographique.

Selon l’invention, tel que développé par la suite, les moyens d’assemblage étanche 5 autorisent, entre l’organe de prélèvement 2 et le boîtier 3, un degré de liberté en translation et un degré de liberté en rotation.

Et les moyens d’assemblage étanche 5 comprennent des moyens de guidage 6 qui sont structurés pour guider le mouvement relatif entre l’organe de prélèvement 2 et le boîtier 3 depuis une configuration initiale de positionnement (figure 6) jusqu’à une configuration finale assemblée (figure 7).

Ce mouvement relatif est en particulier destiné à assurer une extraction optimale de l’échantillon biologique depuis le bloc absorbant 21.

Organe de prélèvement

L’organe de prélèvement 2 est illustré notamment sur la figure 3, de manière isolée et dépourvu de son bloc absorbant 21. L’organe de prélèvement 2 est également illustré sur la figure 8, de manière isolée et pourvu de son bloc absorbant 21.

L’organe de prélèvement 2 comporte deux parties :

- une partie de préhension 22, adaptée à la manipulation de cet organe de prélèvement 2, et

- une partie de collecte 23, destinée à porter le bloc absorbant 21 précité.

La partie de préhension 22 est notamment utile lors de la collecte de l’échantillon ou lors du montage du couple organe de prélèvement 2 / boîtier 3.

La partie de préhension 22 consiste ici en une platine ou une pastille, ici en forme d’un disque. Cette partie de préhension 22 pourrait prendre toute autre forme adaptée à sa manipulation.

La partie de collecte 23 comporte avantageusement un fût (désigné par le même repère 23 dans un souci d’efficacité), destiné à recevoir une portion du bloc absorbant 21.

Le fût 23 comporte avantageusement une paroi de fond 231 (avantageusement un disque) prolongée par une jupe tubulaire 232 (avantageusement cylindrique).

La partie de préhension 22 est ici solidarisée avec la paroi de fond 231 de la partie de collecte 23, formant ici une pièce monobloc.

La jupe tubulaire 232 comporte en particulier deux surfaces opposées :

- une surface intérieure 232a, venant en regard du bloc absorbant 21, et

- une surface extérieure 232b, opposée. Tel que représenté sur la figure 3B, la paroi de fond 231 et/ou la jupe tubulaire 232 comportent des nervures 2311, 2321 qui coopèrent avantageusement avec le bloc absorbant 21 afin notamment de participer au verrouillage en rotation entre l’organe de prélèvement 2 et le bloc absorbant 2.

En l’espèce, le fût 23 comporte avantageusement des nervures radiales 2311 sur la paroi de fond 231 et/ou des nervures longitudinales 2321 sur la surface intérieure 232a de la jupe tubulaire 232.

Par ailleurs, la jupe tubulaire 232 comporte avantageusement un orifice traversant 2325 (figure 3A) qui est adapté à recevoir un réactif prévu pour imbiber le bloc absorbant 21.

Le réactif, avantageusement classique en soi, est par exemple choisi parmi un tampon de migration ou un réactif complémentaire pour le traitement de l’échantillon ou une fonctionnalité spécifique chimique / biochimique ou immunologique.

Encore par ailleurs, la partie de collecte 23 comporte avantageusement une collerette 237 venant, dans la configuration finale assemblée, prendre appui au niveau d’une ouverture d’accès d’une interface du boîtier 3 pour participer à un guidage en rotation.

En l’espèce, la collerette 237 s’étend dans le plan général de la paroi de fond 231.

De manière générale, le bloc absorbant 21 est par exemple réalisé dans un matériau choisi parmi les éponges d’origine naturelle ou synthétique (coton, silicone, caoutchouc, cellulose, etc.).

Le bloc absorbant 21 est constitué par un matériau absorbant inerte, relativement élastique, compressible, par exemple une ouate ou mousse en fibres de cellulose.

A l'état au repos, le bloc absorbant 21 a une capacité d'absorber tout liquide mis à son contact. Et, dans un état contraint (compression et/ou torsion), ce bloc absorbant 21 a la capacité de restituer au moins une partie du liquide précédemment absorbé.

Le bloc absorbant 21 présente avantageusement une longueur, au repos, qui est supérieure à la longueur de la jupe tubulaire 232 du fût 23 (figure 2).

Avant la configuration finale assemblée (figure 2 notamment), le bloc absorbant 21 présente alors avantageusement deux portions :

- une portion intérieure 211, logée dans le fût 23 pour l’assemblage entre l’organe de prélèvement 2 et le bloc absorbant 21 , et

- une portion extérieure 212, saillante, destinée à venir en contact avec l’échantillon lors du prélèvement.

Boîtier

Le boîtier 3 comporte principalement deux parties :

- au moins un emplacement 31 destiné à recevoir une bandelette chromatographique 7, décrite par la suite, conçue pour détecter la présence dudit au moins un analyte, et - une interface 32, adaptée à recevoir l’organe de prélèvement 2 dans la configuration finale assemblée (figure 1 notamment).

De manière générale, selon une première forme de réalisation représentée sur les figures 1 et 4, l’emplacement 31 comporte avantageusement deux parois :

- une paroi arrière 311, recevant la bandelette chromatographique 7, et

- une paroi avant 312, formant avantageusement un couvercle mobile adapté à ouvrir / fermer l’emplacement 31.

La paroi arrière 311 comporte en particulier des structures supports 3111 (figure 4), adaptées à porter la bandelette chromatographique 7 à distance de cette paroi arrière 311 de sorte à optimiser la diffusion capillaire continue.

La paroi arrière 311 comporte également une structure de maintien 3112, du côté et à la sortie de l’interface 32 (ici deux cloisons en regard), qui est prévue pour recevoir un bloc absorbant destiné à réguler l’alimentation de l’échantillon sur une zone de dépôt de la bandelette chromatographique 7.

La paroi avant 312 comporte avantageusement une fenêtre de lecture 3121 en regard de laquelle une zone de capture de la bandelette chromatographique 7 est destinée à se positionner.

Selon une seconde forme de réalisation représentée sur les figures 8 et 9, le boîtier 3 comporte avantageusement :

- une paroi inférieure 34 définissant une face de dessous adaptée à reposer sur une surface de réception (par exemple un plan de travail),

- une paroi supérieure 35 définissant une face de dessus, opposée, et

- une paroi extérieure 36, reliant ces parois inférieure 34 et supérieure 35.

Ledit au moins un emplacement 31 et l’interface 32 sont avantageusement en forme de puits, débouchant au travers de la paroi supérieure 35.

En particulier, ledit au moins un emplacement 31 (avantageusement un emplacement 31 unique ou au moins deux emplacements 31) est conçu pour introduire au moins la zone de dépôt d’une bandelette chromatographique (ici sa partie inférieure).

En l’espèce, ledit au moins un emplacement 31 comporte, selon un axe général 31’, deux extrémités :

- une ouverture d’accès 311, ici supérieure, ménagée au travers de la paroi supérieure 35, et

- un fond 312, ici inférieur, ménagé du côté de la paroi inférieure 34.

Ce sont ici les fonds dudit au moins un emplacement 31 et l’interface 32 qui sont en communication fluidique. En l’espèce, ledit au moins un emplacement 31 et l’interface 32 sont en communication fluidique par l’intermédiaire d’au moins un conduit 38 adapté à un écoulement de l’échantillon biologique, depuis l’interface 32 vers ledit au moins un emplacement 31.

En particulier, en présence d’au moins deux emplacements 31, les emplacements 31 et l’interface 32 sont avantageusement en communication fluidique par l’intermédiaire d’un conduit 38 unique, adapté à un écoulement de l’échantillon biologique, depuis l’interface 32 vers lesdits emplacements 31.

Le conduit 38, ici en forme d’une rigole ou de gouttière, présente pour cela avantageusement une face inférieure présentant une pente descendante depuis l’interface 32 vers au moins un emplacement 31.

Cette forme de réalisation favorise ainsi l’écoulement de l’échantillon biologique, depuis le fond de l’interface 32 vers le fond 312 d’au moins un emplacement 31.

Ce conduit 38 comporte en l’espèce deux parties :

- une première partie 382, formant le fond de l’interface 32, en pente descendante, et

- une seconde partie 383, terminant la première partie 382 en pente et formant le fond 312 d’au moins un emplacement 31, en forme générale de cupule pour collecter et maintenir les liquides s’écoulant depuis l’interface 32.

Selon une troisième forme de réalisation (illustrée par les figures 10 et 11), le boîtier 3 comporte :

- une cassette 8 comportant ledit au moins un emplacement 31 destiné à recevoir une bandelette chromatographique 7, et

- un accessoire 9, rapporté sur ladite cassette 8, comportant ladite interface 32 adaptée à recevoir ledit organe de prélèvement 2 dans une configuration finale assemblée.

La cassette 8, contenant la bandelette chromatographique 7, est avantageusement classique en soi.

Cette cassette 8 présente une forme générale parallélépipédique.

Cette cassette 8 comprend un ensemble de parois :

- une paroi avant 81 ,

- une paroi arrière 82, et

- une paroi latérale 83, formant une ceinture périphérique et reliant la paroi avant 81 et la paroi arrière 82.

La paroi avant 81 de la cassette 8 comporte avantageusement différentes fenêtres :

- une fenêtre de dépôt 81a, ménagée en regard de la zone de dépôt 71 de la bandelette chromatographique 7 (figure 11), et

- une fenêtre de lecture 81b, ménagée en regard de la zone de capture 73 de la bandelette chromatographique 7. L’accessoire 9 est rapporté sur cette cassette 8, avantageusement par emboîtement, de sorte à recouvrir au moins la fenêtre de dépôt 81a de la paroi avant 81 de la cassette 8.

En l’espèce, l’accessoire 9 comporte :

- une paroi inférieure 91, optionnelle, définissant une face de dessous adaptée à reposer sur une surface de réception (par exemple un plan de travail) et à recouvrir partiellement la paroi arrière 82 de la cassette 8,

- une paroi supérieure 92 définissant une face de dessus, opposée, et

- une paroi extérieure 93, reliant ces parois inférieure 91 et supérieure 92.

L’interface 32 est avantageusement en forme de puits qui débouche au travers de la paroi supérieure 92 et qui est entourée par la paroi extérieure 93.

En l’espèce, ledit au moins un emplacement 31 et l’interface 32 sont en communication fluidique par l’intermédiaire de la fenêtre de dépôt 81a, adaptée à un écoulement de l’échantillon biologique depuis l’interface 32 vers ledit au moins un emplacement 31.

De manière générale, l’emplacement 31 du boîtier 3 comporte encore avantageusement un réservoir intermédiaire 315 recevant l’échantillon biologique provenant de l’interface 32 et destiné à coopérer avec la bandelette chromatographique 7 (figures 2 ou 9).

Le réservoir intermédiaire 315 est ainsi implanté entre l’emplacement 31 et l’interface 32.

Ce réservoir intermédiaire 315 présente par exemple une capacité volumique de 50 à 500 pL.

Selon le premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 4, le réservoir intermédiaire 315 comporte avantageusement des conduits d’évacuation (non représentés), pour évacuer l’excédent d’échantillon biologique.

Dans le second mode de réalisation, le réservoir intermédiaire 315 est avantageusement formé par le fond dudit au moins un emplacement 31.

Selon le second mode de réalisation illustré sur la figure 9, l’excédent d’échantillon biologique est avantageusement évacué par débordement dans un réservoir secondaire 316, entourant le conduit 38.

De manière générale, l’interface 32 forme, avec l’organe de prélèvement 2 dans la configuration finale assemblée, la chambre 4 pour l’extraction de l’échantillon biologique depuis le bloc absorbant 21.

Pour cela, cette interface 32 comporte un logement 321 qui est conçu pour recevoir le bloc absorbant 21 de l’organe de prélèvement 2.

A cet effet, le logement 321 comporte :

- une ouverture d’accès 3211, au travers de laquelle le bloc absorbant 21 est destiné à être introduit dans le logement 321, et - une ouverture de sortie 3212, en communication fluidique avec l’emplacement 31 du boîtier 3 (ici via le réservoir intermédiaire 315), au travers de laquelle l’échantillon biologique extrait est destiné à s’écouler.

En l’espèce, le logement 321 est délimité avantageusement par deux parois :

- une paroi latérale 3215, dont une bordure avant 3215a délimite l’ouverture d’accès 3211, et

- une paroi de fond 3216, raccordée à une bordure arrière 3215b de la paroi latérale 3215 et dans laquelle l’ouverture de sortie 3212 est ménagée.

La bordure avant 3215a de la paroi latérale 3215 se présente ici sous la forme d’une collerette destinée à coopérer avec la collerette 237 de la partie de collecte 23 pour participer au guidage en rotation lors de l’assemblage.

Tel qu’illustré sur les figures 5, 9 ou 11, la paroi de fond 3216 est munie de nervures 3216a et/ou de rainures 3216b, avantageusement orientées de manière radiale (dit encore « en étoile ») partant de l’ouverture de sortie 3212.

En particulier, les nervures 3216a coopèrent avantageusement avec le bloc absorbant 21 (en particulier son extrémité libre) pour favoriser sa mise en torsion lors du mouvement relatif en rotation ; les rainures 3216b sont quant à elles utiles pour favoriser / autoriser l’écoulement de l’échantillon biologique extrait au travers de l’ouverture de sortie 3212.

De manière générale, le logement 321 comporte avantageusement un axe longitudinal 32T, concentrique avec l’ouverture d’accès 3211, l’ouverture de sortie 3212 et la paroi latérale 3215.

Encore de manière générale, selon la première forme de réalisation représentée sur la figure 4, l’emplacement 31, de forme allongé, présente ici deux extrémités :

- une première extrémité 31a, libre et à distance de l’interface 32, et

- une seconde extrémité 31b, raccordée à l’interface 32 et au niveau de laquelle débouche l’ouverture de sortie 3212 de son logement 321 (via le réservoir intermédiaire 315).

Toujours de manière générale, l’emplacement 31 et le logement 321 de l’interface 32 comportent des axes longitudinaux respectifs 3T, 32T.

Selon le premier mode de réalisation, ces axes longitudinaux 3T, 32T sont avantageusement parallèles l’un par rapport à l’autre.

De manière générale encore, selon le premier mode de réalisation de la figure 4, l’interface 32 est avantageusement monobloc avec au moins une partie de l’emplacement 31.

En l’espèce, selon le premier mode de réalisation, l’interface 32 est réalisée monobloc avec au moins la paroi arrière 311 de l’emplacement 31.

Selon le second mode de réalisation, ledit au moins un emplacement 31 et l’interface 32 sont réalisés monoblocs. Selon le troisième mode de réalisation, la cassette 8 et l’accessoire 9 consistent en deux pièces assemblées, avantageusement de manière étanche (ou au moins apte à limiter un passage des liquides).

Dans ce mode de réalisation, le logement 321 comporte :

- ladite ouverture d’accès 3211, ménagée dans la paroi supérieure 92, et

- ladite ouverture de sortie 3212, en communication fluidique avec l’emplacement 31 du boîtier 3, débouchant en regard de la fenêtre de dépôt 81a de la cassette 8.

L’ouverture de sortie 3212 épouse avantageusement la fenêtre de dépôt 81a de la cassette 8 pour assurer une étanchéité au liquide.

Encore selon ce troisième mode de réalisation, les axes longitudinaux 31’, 321’ sont avantageusement perpendiculaires l’un par rapport à l’autre :

- l’axe longitudinal 31’ de l’emplacement 31 est destiné à s’étendre avantageusement horizontalement, et

- l’axe longitudinal 321’ du logement 321 de l’interface 32 est destiné à s’étendre avantageusement verticalement.

Toujours dans ce troisième mode de réalisation, la paroi extérieure 93 enveloppe le logement 321.

La paroi extérieure 93 est avantageusement réalisée monobloc avec la paroi supérieure 92 et avec le logement 321.

La paroi extérieure 93 comporte avantageusement une bande inférieure 931 épousant une partie de la paroi latérale 83 de la cassette 8 et recevant, par emboîtement, la paroi inférieure 91.

La cassette 8 est ainsi avantageusement prise en sandwich entre la paroi extérieure 93 et la paroi inférieure 91.

Moyens d’assemblage étanche

L’organe de prélèvement 2 (ici sa partie de collecte 23) et le boîtier 3 (ici son interface 32) comportent les moyens d’assemblage étanche 5 qui autorisent, entre eux, le degré de liberté en translation et le degré de liberté en rotation lors de l’assemblage.

Le degré de liberté en translation et le degré de liberté en rotation sont avantageusement définis selon un même axe de guidage A qui est avantageusement coaxial à l’axe longitudinal 32T du logement 321 de l’interface 32 dans les premier, second et troisième modes de réalisation, voire également à l’axe longitudinal 3T de l’emplacement 31 dans le premier mode de réalisation).

En l’espèce, le degré de liberté en translation D1 correspond à un jeu en translation relatif entre l’organe de prélèvement 2 et le boîtier 3 qui est défini par un axe de translation coaxial à cet axe de guidage A (figure 6). Et le degré de liberté en rotation D2 correspond à un jeu en rotation relatif entre l’organe de prélèvement 2 et le boîtier 3 qui est défini par un axe de rotation coaxial à cet axe de guidage A (figure 7).

A cet effet, l’organe de prélèvement 2 (ici sa partie de collecte 23) et le boîtier 3 (ici son interface 32) coopèrent avantageusement l’un avec l’autre par le biais de structures tubulaires complémentaires destinées à s’emmancher l’une dans l’autre (au jeu près), à savoir :

- la partie de collecte 23 de l’organe de prélèvement 2 comporte ici la jupe tubulaire 232 qui est destinée à recevoir une portion du bloc absorbant 21 , et

- la paroi latérale 3215 du logement 321 présente une forme tubulaire.

La jupe tubulaire 232 de la partie de collecte 23 forme la partie mâle destinée à être introduite / emmanchée au sein du logement 321 dont la paroi latérale 3215 forme une partie femelle (figure 7).

La longueur de la jupe tubulaire 232 de la partie de collecte 23 est alors avantageusement égale, ou inférieure, par rapport à la longueur de la paroi latérale 3215 du logement 321.

De manière alternative, non représentée, la jupe tubulaire 232 de la partie de collecte 23 forme ici une partie femelle destinée à être emmanchée autour du logement 321 dont la paroi latérale 3215 forme une partie mâle.

De préférence, les surfaces complémentaires de la jupe tubulaire 232 de la partie de collecte 23 et/ou de la paroi latérale 3215 du logement 321 comportent au moins une nervure annulaire 2326 (figures 3 et 8).

Ladite au moins une nervure annulaire 2326 permet un serrage ferme du bloc absorbant 21, une bonne étanchéité et d’éviter la remontée de l’échantillon dans le sens contraire à la bandelette chromatographique 7 (entre la jupe tubulaire 232 de la partie de collecte 23 et la paroi latérale 3215 du logement 321).

En l’espèce, la surface extérieure 232b de la jupe tubulaire 232 de la partie de collecte 23 comporte de telles nervures 2326 (ici au nombre de trois).

Les nervures 2326 sont réparties sur la longueur de la jupe tubulaire 232.

Et comme abordé également précédemment, les moyens d’assemblage étanche 5 comprennent les moyens de guidage 6 qui sont structurés pour guider le mouvement relatif entre l’organe de prélèvement 2 et le boîtier 3 depuis la configuration initiale de positionnement (figure 6) jusqu’à la configuration finale assemblée (figure 7).

Ce mouvement relatif, lors de l’assemblage, comprend deux mouvements :

- un mouvement de translation relatif, prévu pour appliquer une compression au bloc absorbant 21, et

- un mouvement de rotation relatif, avantageusement prévu pour appliquer une torsion au bloc absorbant 21. Selon un mode de réalisation préféré, les moyens de guidage 6 sont structurés pour guider ce mouvement relatif selon deux mouvements relatifs successifs comprenant :

- le mouvement de translation relatif, pour appliquer la compression au bloc absorbant 21 dans un premier temps, puis

- le mouvement de rotation relatif, avantageusement pour appliquer la torsion au bloc absorbant 21 toujours comprimé, dans un second temps.

A cet effet, les moyens de guidage 6 comprennent avantageusement au moins un couple rainure 61 / ergot 62 qui est réparti sur l’organe de prélèvement 2 (ici sa partie de collecte 23) et sur le boîtier 3 (ici son interface 32).

Les moyens de guidage 6 comporte de préférence ici au moins deux couples rainure 61 / ergot 62 (voire uniquement deux couples rainure 61 / ergot 62) qui sont répartis autour de l’axe de guidage A.

En l’espèce, la rainure 61 est portée par l’interface 32 du boîtier 3 et l’ergot 62 est porté par la partie de collecte 23 de l’organe de prélèvement 2.

Pour obtenir les deux mouvements relatifs successifs, la rainure 61 comporte avantageusement deux tronçons :

- un tronçon amont 611 intervenant dans le guidage relatif à translation, longitudinal et de préférence rectiligne, s’étendant parallèlement à l’axe longitudinal 321’ du logement 321, de préférence à partir de la bordure avant 3215a, et

- un tronçon aval 612 intervenant dans le guidage relatif en rotation, transversal et de préférence rectiligne, s’étendant ici dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal 321’ du logement 321, de préférence à distance et parallèlement à la bordure avant 3215a.

L’ergot 62 est porté ici par la surface extérieure 232b de la jupe tubulaire 232 de la partie de collecte 23 de l’organe de prélèvement 2.

Cet ergot 62 est dimensionné pour cheminer au sein de la rainure 61 formant une coulisse pour le guidage de l’ergot 62 et, en corolaire, un guidage pour le mouvement relatif.

Les moyens d’assemblage étanche 5 comportent encore avantageusement des moyens de verrouillage 55, adaptés à verrouiller l’organe de prélèvement 2 et le boîtier 3 dans la configuration finale assemblée (figure 7).

En l’espèce, les moyens de verrouillage 55 consistent ici en des moyens d’emboîtement élastique (dits encore « moyens de clipsage ») qui sont mis en œuvre lorsque l’organe de prélèvement 2 et le boîtier 3 atteignent la configuration finale assemblée.

En l’espèce, les moyens d’emboîtement élastique 55 consistent avantageusement en un couple pion 551 / cupule 552.

De préférence, le pion 551 est porté par la partie de collecte 23 de l’organe de prélèvement 2 (en particulier par la surface extérieure 232b de sa jupe tubulaire 232) ; la cupule 552 est portée par l’interface 32 du boîtier 3 (en particulier par la surface intérieure de la paroi latérale 3215 de son logement 321).

Bandelette chromatographique

La bandelette chromatographique 7, rapportée dans l’emplacement 31 du boîtier 3 et dite encore « moyens de diffusion capillaire », avantageusement une bandelette immunochromatographique, est conçue pour détecter la présence dudit au moins un analyte.

Ces bandelettes chromatographiques 7 sont formées de tout moyen constituant ou agissant en tant qu'unité de diffusion capillaire continue, par migration latérale (c'est-à-dire perpendiculairement à l'épaisseur du ou des matériaux capillaires mis en œuvre pour la diffusion capillaire).

Ce moyen de diffusion capillaire consiste avantageusement en un support solide poreux permettant la migration d'un liquide par simple diffusion capillaire.

La porosité de ce support permet la diffusion capillaire (ou migration latérale) de l'échantillon et/ou des réactifs à l'état liquide ou humide.

De tels moyens de diffusion capillaire sont très largement utilisés, notamment dans toutes les techniques d'immunochromatographie à migration latérale.

Une telle bandelette chromatographique 7 consiste ici en un support allongé selon la direction et/ou le sens de la diffusion capillaire (migration latérale).

La bandelette chromatographique 7 peut être constituée par :

- un seul et même matériau capillaire ou poreux, ou

- plusieurs éléments ou matériaux capillaires ou poreux différents, convenablement agencés les uns par rapport aux autres (par exemple par chevauchement), pour obtenir une continuité d'écoulement capillaire d'un élément ou d'un matériau à un autre, selon la direction de diffusion capillaire.

Une telle bandelette chromatographique 7 détermine une direction et sens de diffusion capillaire de tout liquide qui est reçu ou déposé à une extrémité amont, et qui se déplace alors vers une extrémité aval de la bandelette chromatographique 7.

A titre d'exemple, la bandelette chromatographique 7 peut être constituée de divers supports immunochromatographiques, par exemple de cellulose, de nylon, de nitrocellulose, de polyéthylène ou de fibre de verre.

La bandelette chromatographique 7 comporte différentes zones successives, dans le sens de migration capillaire amont vers aval, à savoir au moins :

- une zone de dépôt 71, destinée à recevoir l’échantillon biologique,

- une zone de libération 72 qui comprend au moins un réactif de détection conjugué avec un marqueur visible et/ou mesurable, ledit réactif de détection étant apte à se déplacer en conséquence de la migration de l’échantillon le long de la bandelette chromatographique 7, et - au moins une zone de capture 73 qui comprend au moins un réactif de capture, immobilisé sur la bandelette chromatographique 7.

En l’espèce, selon le premier mode de réalisation, la zone de dépôt 71 est associée avantageusement à un bloc d’interface 711 destiné à réguler l’alimentation de l’échantillon sur la zone de dépôt 71 de la bandelette chromatographique 7 (figure 6).

De manière générale, les zones de libération 72 et de capture 73 consistent avantageusement en une ligne ou bande transversale (s’étendant perpendiculairement à la direction de migration), présentant par exemple une largeur comprise entre 1 et 2 mm, et une surface comprise entre 3 et 5 mm 2 .

De manière générale, le « réactif de détection » ou le « réactif de capture » consiste en toute entité chimique, biochimique ou biologique, qui est apte à se lier spécifiquement pour former un complexe permettant la détermination dudit analyte dans l’échantillon liquide.

Le réactif de détection et/ou le réactif de capture constituent encore des réactifs dits de « liaison ».

De tels réactifs de liaison, permettant la détection d’au moins un analyte dans l'échantillon liquide, sont bien connus et peuvent être choisis à façon pour la mise en œuvre de l’invention.

Ces réactifs de liaison sont choisis avantageusement parmi ceux qui sont aptes à se lier spécifiquement avec ledit analyte et/ou à se lier spécifiquement l’un avec l’autre.

Par « lier » ou « liaison », on entend toute liaison forte, par exemple covalente, mais aussi toute liaison faible, par exemple du type antigène / anticorps ou analyte / anti-analyte.

Les réactifs de liaison sont avantageusement choisis parmi les anticorps, les antigènes ou les acides nucléiques.

L'analyte et le réactif de liaison forment ainsi typiquement un couple apte à se lier spécifiquement l’un avec l’autre, comme par exemple un couple ligand / anti-ligand, un couple antigène / anticorps, un couple ADN / ARN ou un couple ADN / ADN.

Le ou les réactifs de détection sont avantageusement conjugués à un marqueur visible et/ou mesurable, avantageusement un marqueur particulaire.

Par « marqueur visible et/ou mesurable », on entend tout marquage permettant une détection directe ou indirecte à l'œil nu, ou à l'aide d'un appareil, en raison de l'émission d'un signal au niveau de ladite au moins une zone de capture 73.

Le signal est par exemple une fluorescence, une coloration, une présence d'isotope ou un signal magnétique.

On citera par exemple les marqueurs particulaires colorés comme l'or colloïdal, ou fluorescents, les particules de latex colorées, les particules de latex fluorescentes et les particules conjuguées à l'avidine et à la streptavidine. Les marqueurs particulaires, colorés ou fluorescents, consistent ainsi en des particules de petite taille insolubles dans l'eau et qui forment donc des suspensions, dispersions ou solutions, en phase liquide.

Parmi les marqueurs permettant une observation directe à l'œil nu, on citera aussi les marqueurs de type dextran (Hansen T.M., IVD Technology 4, 35-40, 2003). Le réactif de liaison est alors conjugué à une chaîne de dextran (dérivé de polysaccharide) portant des fluorophores.

Les marqueurs peuvent également consister en des enzymes (la phosphatase alcaline ou AP, la peroxydase de raifort ou HRP, notamment), en des colorants (ou « dyes ») ou en des composés chimiluminescents (notamment l’isothiocyanate de fluorescéine ou FITC).

De son côté, dans la zone de capture 73, le réactif de capture spécifique de l'analyte est immobilisé sur le support solide selon des techniques connues de l'homme du métier.

Ce réactif de capture est immobilisé de telle façon qu'il ne soit pas mobile à l'état humide.

Cette immobilisation peut s'effectuer par exemple par absorption ou par un couplage covalent.

Selon le second mode de réalisation, la bandelette chromatographique 7 est destinée à être insérée dans ledit au moins un emplacement 31, ici dans une position érigée par rapport à cet emplacement 31.

Pour cela, les bandelettes chromatographiques 7 présentent des cotes adaptées à autoriser cette insertion individuelle dans un emplacement 31.

Par « insertion », tel qu’illustré par la figure 9, on entend en particulier une introduction d’une partie inférieure 75 de la longueur d’une bandelette chromatographique 7 dans l’emplacement 31 ; cette partie inférieure 75 est avantageusement destinée à prendre appui sur un fond de l’emplacement 31 (voir en particulier la figure 9).

Et une partie supérieure 76 de la longueur de cette bandelette chromatographique 7 fait alors avantageusement saillie par rapport à cet emplacement 31, à partir de son ouverture d’accès 311 (voir en particulier les figures 8 et 9).

La partie inférieure 75 comporte avantageusement la zone de dépôt (et de préférence la zone de libération qui se situe avantageusement au-dessus du mélange contenu dans l’emplacement 71) ; la partie supérieure 76 comporte quant à elle la zone de capture.

Système pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique

La présente invention concerne encore le système pour l’analyse rapide d’un échantillon biologique, destiné à la détection de la présence d’au moins un analyte dans ledit échantillon biologique, par exemple un échantillon biologique salivaire.

Le système d’analyse rapide comprend :

- le dispositif d’analyse 1 selon l’invention, et éventuellement - le réactif, par exemple un tampon de migration ou un réactif complémentaire pour le traitement de l’échantillon ou une fonctionnalité spécifique chimique / biochimique ou immunologique.

Mise en œuyre

La mise en œuvre du dispositif d’analyse 1 selon l’invention comprend avantageusement la succession d’étapes suivantes :

- le prélèvement de l’échantillon biologique au niveau du bloc absorbant 21, par une manipulation adaptée de l’organe de prélèvement 2,

- éventuellement un ajout d’un réactif sur le bloc absorbant 21,

- une manipulation du dispositif d’analyse 1 de sorte à obtenir l’assemblage et le mouvement relatif entre l’organe de prélèvement 2 et le boîtier 3 depuis la configuration initiale de positionnement (figure 6) jusqu’à la configuration finale assemblée (figure 7).

Dans le troisième mode de réalisation, la manipulation du dispositif d’analyse 1 comprend avantageusement une étape préalable d’assemblage de l’accessoire 9 sur la cassette 8.

La configuration finale assemblée est maintenue ici par les moyens de verrouillage 55.

Le mouvement relatif comprend avantageusement deux composantes : un mouvement de translation relatif et un mouvement de rotation relatif.

Lors du mouvement de translation relatif, la longueur de la chambre 4 (définie entre la paroi de fond 3216 du logement 321 de l’interface 32 et la paroi de fond 231 de la partie de collecte 23) diminue.

De même, lors du mouvement de rotation relatif, le logement 321 de l’interface 32 et la partie de collecte 23 subissent un mouvement de rotation relatif.

Lors de ces mouvements relatif entre l’organe de prélèvement 2 et le boîtier 3, le bloc absorbant 21 est ainsi amené dans un état contraint, en compression et avantageusement en torsion, ce qui provoque l’extraction de son contenu.

Pour assurer le phénomène de compression, la longueur au repos du bloc absorbant 21 est avantageusement supérieure à la longueur s’étendant, dans la configuration finale assemblée, entre la paroi de fond 3216 du logement 321 de l’interface 32 et la paroi de fond 231 de la partie de collecte 23.

La réduction en longueur de la chambre 4 provoque le rapprochement des deux extrémités du bloc absorbant 21 et sa mise en compression.

Cette cote particulière permet ici d’appliquer la compression au bloc absorbant 21 lors du mouvement de translation relatif.

Pour assurer le phénomène de torsion, la portion intérieure 211 du bloc absorbant 21 est avantageusement verrouillée en rotation avec la partie de collecte 23 et la portion extérieure 212 du bloc absorbant 21 est avantageusement verrouillée en rotation avec le logement 321 de l’interface 32. En l’espèce, les moyens de guidage 6 sont structurés avantageusement pour guider ce mouvement relatif selon les deux mouvements relatifs successifs comprenant :

- le mouvement de translation relatif, pour appliquer la compression au bloc absorbant 21 dans un premier temps, puis - le mouvement de rotation relatif, avantageusement pour appliquer la torsion au bloc absorbant 21 dans un second temps.

Au fil de son extraction, l’échantillon biologique est évacué de la chambre 4 vers l’emplacement 31 contenant la bandelette chromatographique 7.

Les moyens d’assemblage étanche 5 orientent alors l’échantillon biologique au travers de l’ouverture de sortie 3212, puis ici du réservoir intermédiaire 315, avant d’atteindre la bandelette chromatographique 7.

L’échantillon biologique migre alors sur la longueur de la bandelette chromatographique 7.

Selon le premier mode de réalisation ou le troisième mode de réalisation, le résultat de l’analyse peut être lu au travers de la fenêtre de lecture 3121, 81b en regard de laquelle la zone de capture 73 de la bandelette chromatographique 7 est destinée à se positionner.

Selon le second mode de réalisation, le résultat de l’analyse peut être lu au niveau du tronçon saillant de la bandelette chromatographique 7.

Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l’invention dans le cadre des revendications annexées.