Titre : Dispositif de réparation d'un impact causé par une balle de golf Domaine technique

La présente invention concerne le domaine des accessoires de golf, et concerne plus particulièrement un dispositif de réparation d'un impact causé par une balle de golf sur un green d'un terrain de golf.

Technique antérieure

Le green est la zone la plus soignée et entretenue du terrain de golf. Le gazon y est notamment tondu ras. On y pratique généralement des coups de précision en y faisant rouler une balle de golf. Cette partie du terrain de golf doit être roulante et sans défaut pour ne pas entraver la précision d'un coup.

Lorsqu'une balle de golf tombe sur le green, l'impact de son atterrissage forme une marque dans le gazon appelée « pitch » en anglais. Les marques laissent la terre dégazonnée, pouvant conduire à un stockage d’eau et au développement de bactéries.

Aussi, il est important, afin de garder les greens conformes à la pratique, de réparer le green au niveau de ces marques pendant ou juste après une partie de golf. Pour un entretien facilité des greens et afin d’éviter que les marques ne gênent les joueurs suivants, l'étiquette du golf veut que les joueurs réparent eux-mêmes ces marques. Pour ce faire, les joueurs utilisent un outil à griffes appelé « relève-pitch » ou « repair-pitch » en anglais, à enfoncer autour de l'impact, et à pousser vers le centre de la zone à réparer.

Cette action, répétée plusieurs fois autour de l’impact, est une opération manuelle qui dure une quinzaine de secondes, mais qui nécessite de se baisser, et certains golfeurs, pour diverses raisons, passent outre. Le green risque alors de se détériorer, sauf à ce que la réparation soit effectuée par d’autres personnes que les joueurs.

L’entretien des greens demande ainsi beaucoup de soins, d’énergie et par conséquent d’argent pour la réfection des greens.

De tels outils à griffes sont connus de l'état de la technique, et des exemples sous forme de fourchette, notamment à deux dents, sont décrits dans les demandes EP 2 168 639, WO 03/051469, GB 2 391 818 et WO 2004/110569. D’autres outils de réparation d’un impact sur un green, plus anciens, et requérant différentes manipulations de la part de l’utilisateur, sont décrits dans les brevets US 3 168 150, US 2 869 915 et US 1 220481.

L’outil objet de la demande WO 00/10654 comprend un manche et deux lames qui se déplacent par rapport au manche de l’outil de manière spiraloïde vers l'extérieur et vers le bas à partir d'un axe longitudinal du manche.

La demande WO 2016/069059 décrit un outil de réparation de l’impact d’une balle équipé de broches allongées et immobiles.

Le relève-pitch décrit dans la demande WO 2016/198493 comprend un corps cylindrique et une fourche à dents mobile sur le corps cylindrique d’une position rétractée à une position étendue. Dans la position rétractée, la fourche repose contre une surface circonférentielle extérieure du corps cylindrique par le biais d’une épingle logée dans une encoche ménagée dans ce dernier, et dans la position étendue, les dents de la fourche font saillie au-delà du corps cylindrique dans une direction axiale, l’épingle étant engagée dans une section de raccordement allongée du corps cylindrique.

Dans la demande FR 3 018 455, le dispositif comporte des éléments allongés à enfoncer dans le green, autour de l'impact de la balle. Une fois le dispositif enfoncé dans la terre, il est incliné pour rabattre de la terre engazonnée au plus près du centre de l'impact par l'intermédiaire des éléments allongés. Cette opération est réalisée par un mouvement circulaire complet, concentrique à l'axe longitudinal du dispositif.

Un autre dispositif, servant principalement à ramasser les balles de golf, est divulgué dans la demande GB 2 352 638. Ce dispositif est pourvu d’organes de préhension aptes à saisir des balles et également de griffes fixes aptes à réparer les marques.

Exposé de l’invention

Il existe donc un besoin pour perfectionner encore les outils de réparation de green, notamment en termes d’efficacité, de praticité, d’ergonomie et de confort d’utilisation. L’invention vise à répondre à cet objectif et a pour objet, selon l’un de ses aspects, un dispositif de réparation d'un impact causé par une balle de golf sur un green d'un terrain de golf, comportant :

- un corps externe s’étendant selon un axe longitudinal et ayant une extrémité distale ;

- un corps intermédiaire disposé dans le corps externe, coaxial avec celui-ci, et configuré pour être entraîné en translation longitudinalement par rapport au corps externe ;

- une pluralité de griffes logées à l’intérieur du corps externe lorsque le dispositif est en position de repos ; la pluralité de griffes comportant des griffes extérieures reliées au corps intermédiaire et configurées pour sortir du corps externe lorsque le corps intermédiaire est entraîné en translation vers l’extrémité distale du corps externe.

L’invention fournit aux joueurs de golf ainsi qu’au personnel d'entretien de terrains de golf un dispositif compact et portatif capable d'effectuer d’une manière simple la réparation des marques en un seul geste.

La pluralité de griffes peut comporter en outre des griffes intérieures reliées à un corps interne disposé dans le corps intermédiaire, coaxial avec celui-ci.

Le dispositif peut être de forme générale cylindrique de révolution.

La hauteur du dispositif peut être comprise entre 100 mm et 200 mm, notamment égale à 150 mm.

La largeur du dispositif, correspondant au diamètre de la base du cylindre circulaire droit dans le cas où le dispositif est cylindrique de révolution, peut être comprise entre 70 mm et 75 mm. Etant donné que le diamètre d’une balle de golf est compris entre 42 mm et 67 mm, une telle largeur du dispositif est adaptée pour réparer l’impact laissé par la balle.

Dans un mode de réalisation, les griffes sont entièrement logées à l’intérieur du corps externe lorsque le dispositif est en position de repos.

Dans un mode de réalisation, les griffes sont reliées à une couronne vissée faisant partie du corps intermédiaire, située à l’extrémité distale de ce dernier.

La couronne vissée du corps intermédiaire peut faire saillie radialement vers l’axe longitudinal.

La couronne vissée du corps intermédiaire peut faire saillie axialement vers le haut dudit corps intermédiaire.

Le corps intermédiaire peut être imbriqué dans le corps externe. La hauteur du corps intermédiaire peut être égale à la moitié de celle du corps externe.

En fin de course de translation du corps intermédiaire, son extrémité distale peut arriver à une distance comprise entre 1/5 et 1/4 de la hauteur du corps externe, mesurée à partir de l’extrémité distale du corps externe. En position de repos, le corps intermédiaire peut être totalement situé dans la partie supérieure du corps externe. Le corps intermédiaire peut présenter dans sa partie supérieure un plateau en contact avec la paroi interne haute du corps externe.

Le corps externe peut comporter à son extrémité distale un relief intérieur. Les griffes extérieures peuvent être configurées pour entrer en contact avec le relief intérieur lors de la translation du corps intermédiaire vers l’extrémité distale du corps externe. Ce contact lors du mouvement de translation peut provoquer un rapprochement des extrémités libres des griffes extérieures de l’axe longitudinal du corps externe.

Avantageusement, les griffes, fixées par leur haut à la couronne vissée du corps intermédiaire, peuvent tourner partiellement autour d’un axe orthogonal au plan de la section longitudinale du dispositif. Ainsi, le mouvement des griffes vers le centre permet de repousser la terre vers le milieu de l’impact. En fin de course de translation du corps intermédiaire, les griffes extérieures et le relief intérieur du corps externe peuvent présenter un point de contact préférentiellement situé à mi-hauteur des griffes extérieures.

La pluralité de griffes est avantageusement de forme effilée, étant notamment pointues vers le bas. Une telle forme permet aux griffes de mieux relever la terre autour de l’impact. L’écartement entre les griffes, mesuré au niveau de leur liaison avec le corps intermédiaire, peut être compris entre 50 mm et 55 mm.

Dans un mode de réalisation, la pluralité de griffes comporte en outre des griffes intérieures reliées à un corps interne disposé dans le corps intermédiaire, coaxial avec celui-ci, et configuré pour être entraîné en translation longitudinalement par rapport au corps intermédiaire.

Lorsque le corps interne est entraîné en translation longitudinalement par rapport au corps intermédiaire, le corps interne est également entraîné en translation longitudinalement par rapport au corps externe.

L’invention a encore pour objet un dispositif de réparation d'un impact causé par une balle de golf sur un green d'un terrain de golf, comportant :

- un corps externe s’étendant selon un axe longitudinal et ayant une extrémité distale ;

- un corps intermédiaire disposé dans le corps externe, coaxial avec celui-ci, et configuré pour être entraîné en translation longitudinalement par rapport au corps externe ;

- une pluralité de griffes logées à l’intérieur du corps externe lorsque le dispositif est en position de repos ; la pluralité de griffes comportant des griffes extérieures reliées au corps intermédiaire et configurées pour sortir du corps externe lorsque le corps intermédiaire est entraîné en translation vers l’extrémité distale du corps externe, la pluralité de griffes comportant en outre des griffes intérieures reliées à un corps interne disposé dans le corps intermédiaire, coaxial avec celui-ci.

Dans un mode de réalisation, les griffes extérieures sont configurées pour sortir du corps externe avant les griffes intérieures.

Dans un mode de réalisation, le corps interne est configuré pour être entraîné en translation longitudinalement par rapport au corps externe.

En fin de course de translation du corps interne, l’extrémité distale peut arriver à une distance comprise entre 1/4 et 1/3 de la hauteur du corps externe, mesurée à partir de l’extrémité distale du corps externe.

En position de repos, le corps interne peut être avantageusement totalement situé dans la partie supérieure du corps intermédiaire. La partie supérieure du corps interne peut être en contact avec la paroi interne haute du corps intermédiaire.

Le corps interne peut être d’épaisseur variable mesurée entre ses parois latérales dans le plan orthogonal à l’axe longitudinal. Dans sa partie supérieure, le corps interne peut être plus épais que dans sa partie inférieure. Dans un mode de réalisation, l’épaisseur de la partie inférieure du corps interne est égale à 3/4 de l’épaisseur de la partie supérieure.

Dans un mode de réalisation, le corps interne est configuré pour être entraîné en translation longitudinalement par rapport au corps intermédiaire.

Dans un mode de réalisation, les griffes intérieures sont configurées pour sortir du corps externe lorsque le corps interne est entraîné en translation vers l’extrémité distale du corps externe, le corps intermédiaire étant alors en fin de course de translation.

Les griffes intérieures peuvent comporter un relief situé face aux griffes extérieures. Les griffes intérieures peuvent être configurées pour que leur relief entre en contact avec un relief des griffes extérieures lors de la translation du corps interne vers l’extrémité distale du corps externe. Ce contact lors du mouvement de translation peut provoquer un rapprochement des extrémités libres des griffes intérieures de l’axe longitudinal du corps externe.

Avoir deux types de griffes, extérieures et intérieures, permet de réparer l’impact de façon plus précise et efficace. En effet, les griffes intérieures s’enfoncent moins profondément dans le sol que les griffes extérieures et sont plus proches du centre de l’impact à réparer. Le dispositif comporte notamment un joint torique attachant par le haut les griffes extérieures, les maintenant ouvertes en exerçant une force radiale vers l'intérieur.

Le dispositif peut comporter une rondelle coincée dans une encoche ménagée dans le haut des griffes intérieures, les maintenant ouvertes en exerçant une force radiale vers l’extérieur. Dans un mode de réalisation, les griffes extérieures et les griffes intérieures ont sensiblement la même forme, étant de forme générale droite, avec une pointe vers le bas et une partie centrale en U séparant une partie supérieure d’une partie inférieure de la griffe. La partie centrale peut être apte à se déformer pour permettre une inclinaison de la partie inférieure par rapport à la partie supérieure de la griffe.

Les deux parties inférieure et supérieure de la griffe peuvent être aplaties.

De préférence, la partie centrale est comprise dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal de la griffe et la courbure en U est notamment orientée vers l’extérieur du dispositif.

Les griffes extérieures et les griffes intérieures peuvent toutes avoir sensiblement la même longueur. Dans un mode de réalisation, les griffes extérieures sont plus longues que les griffes intérieures.

La partie supérieure d’une griffe extérieure est notamment de longueur inférieure à celle de la partie inférieure de cette griffe. La partie supérieure d’une griffe extérieure 120 peut être sensiblement deux fois moins longue que la partie inférieure 26 de cette griffe.

La partie supérieure d’une griffe intérieure est notamment de longueur supérieure à celle de la partie inférieure de cette griffe. La partie supérieure d’une griffe intérieure peut être sensiblement deux fois plus longue que la partie inférieure de cette griffe.

Dans un mode de réalisation, le corps externe comporte à son extrémité distale un relief intérieur incliné. Les extrémités libres des griffes extérieures peuvent être en contact avec le relief intérieur lorsque le dispositif est en position de repos. Les extrémités libres des griffes extérieures peuvent être configurées pour glisser le long de ce relief lors de la translation du corps intermédiaire vers l’extrémité distale du corps externe pour sortir du corps externe et se rapprocher de l’axe longitudinal du corps externe.

Les griffes intérieures peuvent être configurées pour sortir du corps externe lors de la translation conjointe du corps intermédiaire et du corps interne vers l’extrémité distale du corps externe avec rapprochement de leurs extrémités libres de l’axe longitudinal du corps externe. Les griffes extérieures peuvent être configurées pour sortir du corps externe jusqu’à leur partie centrale en se déformant par l’inclinaison du relief intérieur lors de la translation conjointe du corps intermédiaire et du corps interne vers l’extrémité distale du corps externe. La partie centrale peut être en contact avec la base du relief intérieur et le sol en fin de course de translation.

Le corps externe peut comporter au moins un guide enfoncé dans le corps intermédiaire, le guide étant configuré pour empêcher la rotation du corps intermédiaire par rapport au corps externe. Le dispositif est ainsi plus stable. Ledit au moins un guide peut être également enfoncé dans le corps interne et peut ainsi empêcher également la rotation du corps interne par rapport au corps intermédiaire.

Le dispositif comporte avantageusement un organe de rappel du corps interne à la position de repos et/ou un organe de rappel du corps intermédiaire à la position de repos, ces organes de rappel pouvant notamment être des ressorts. Ces organes de rappel permettent au dispositif de revenir à la position de repos automatiquement après réparation de l’impact. Les griffes extérieures peuvent être disposées selon un cercle. Les griffes intérieures peuvent être disposées selon un cercle. Les griffes extérieures et intérieures peuvent être avantageusement disposées selon deux cercles concentriques. Une telle disposition est mieux adaptée à la forme de l’impact laissée par une balle de golf.

Le nombre de griffes extérieures peut être compris entre deux et huit, étant notamment compris entre quatre et huit, mieux étant égal à huit.

Le nombre de griffes intérieures peut être compris entre deux et huit, étant notamment compris entre deux et six, étant par exemple égal à quatre.

Dans un mode de réalisation, le nombre de griffes intérieures est égal à la moitié du nombre de griffes extérieures.

Dans un mode de réalisation, le dispositif peut être configuré pour être fixé à un manche sur lequel on exerce une pression pour entraîner en translation le corps intermédiaire par rapport au corps externe et/ou le corps interne par rapport au corps intermédiaire.

Le manche peut être fixé au corps interne, étant fixé notamment par vissage, encliquetage, emmanchement, collage, ou tout autre moyen approprié.

La possibilité de fixer le dispositif à un manche permet de réparer un impact tout en restant debout, sans avoir à se baisser. Le dispositif peut être enlevé d’un manche et être fixé à un autre, ce qui est pratique pour l’emporter avec soi dans un sac par exemple. L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un club de golf comportant un manche et le dispositif selon l’invention fixé à une extrémité distale du manche. L’invention a également pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de réparation d'un impact causé par une balle de golf sur un green d'un terrain de golf, comportant les étapes suivantes :

- planter le dispositif selon l'invention, fixé à un manche, sur le sol avec l’extrémité distale du corps externe autour de l’impact ;

- exercer une pression sur le manche de manière à provoquer le mouvement de translation du corps intermédiaire.

Le procédé peut en outre comporter l’étape de :

- en fin de course de translation du corps intermédiaire, continuer à exercer une pression sur le manche de manière à provoquer le mouvement de translation du corps interne.

Le procédé peut également comporter l’étape de :

- relâcher la pression sur le manche et retirer le dispositif du sol.

Brève description des dessins

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

[Fig 1] La figure 1 est une vue schématique, en perspective, d’un exemple de dispositif selon l’invention monté sur un club de golf ;

[Fig 2] la figure 2 est une vue en coupe longitudinale d’un premier mode de réalisation du dispositif de la figure 1 au repos ;

[Fig 3] la figure 3 est une vue similaire à la figure 2 avec sortie des griffes extérieures ;

[Fig 4] la figure 4 est une vue similaire à la figure 2 avec sortie des griffes intérieures ;

[Fig 5] la figure 5 est une vue en coupe longitudinale d’un deuxième mode de réalisation du dispositif de la figure 1 au repos ;

[Fig 6] la figure 6 est une vue similaire à la figure 5 avec sortie des griffes extérieures ; et

[Fig 7] la figure 7 est une vue similaire à la figure 5 avec sortie des griffes intérieures.

Description détaillée On a illustré schématiquement à la figure 1 une vue en perspective d’un exemple de dispositif 10 selon l’invention monté sur un club de golf 1 comportant un manche 2 et un organe de préhension 3.

Dans cet exemple, le dispositif 10 est cylindrique de révolution.

La hauteur h du dispositif 10 est comprise entre 100 mm et 200 mm.

La largeur d du dispositif, correspondant au diamètre de la base du cylindre circulaire droit, est comprise entre 70 mm et 75 mm.

Le dispositif 10 peut être fixé au manche 2 du club de golf par vissage, encliquetage, collage, ou emmanchement.

Le dispositif 10, tel que représenté en coupe longitudinale en position de repos à la figure 2, comporte un corps externe 110 d’axe longitudinal Y, logeant tous les autres éléments du dispositif.

Un corps intermédiaire 112 est imbriqué dans le corps externe et configuré pour être entraîné en translation longitudinalement par rapport à ce dernier. Dans cet exemple, la hauteur du corps intermédiaire est égale à la moitié de celle du corps externe 110.

En position de repos, le corps intermédiaire 112 est totalement situé dans la partie supérieure du corps externe 110. Le corps intermédiaire 112 présente dans sa partie supérieure un plateau 115 en contact avec la paroi interne haute du corps externe 110.

Le corps externe 110 loge dans sa partie inférieure, en dessous du corps intermédiaire 112, un ressort 126 installé sur les parois internes du corps externe 110.

Ce ressort sert à rappeler le corps intermédiaire 112 à sa position de repos.

Le corps intermédiaire 112 comporte à son extrémité distale une couronne vissée 113 faisant saillie vers le centre et vers le haut du corps intermédiaire 112.

Le corps intermédiaire 112 abrite un corps interne 114 configuré pour être entraîné en translation longitudinalement par rapport à ce dernier.

En position de repos, le corps interne 114 est totalement situé dans la partie supérieure du corps intermédiaire 112. La partie supérieure du corps interne 114 est en contact avec la paroi interne haute du corps intermédiaire 112.

Le corps interne 114 est d’épaisseur variable mesurée entre ses parois latérales dans le plan orthogonal à l’axe longitudinal. Dans sa partie supérieure, le corps interne 114 est plus épais que dans sa partie inférieure. L’épaisseur de la partie inférieure du corps interne 114 est égale à environ ¾ de l’épaisseur de la partie supérieure. Le corps intermédiaire 112 loge dans sa partie abritant le corps interne 114 de moindre épaisseur un ressort 116 installé sur les parois internes de ladite partie.

Ce ressort sert à rappeler le corps interne 114 à sa position de repos.

Dans cet exemple, le corps externe 110 comporte deux guides 111 traversant les corps intermédiaire 112 et interne 114 et les bloquant en rotation.

Dans l’exemple illustré, le dispositif 10 comporte deux types de griffes : des griffes extérieures 120 attachées par le haut au corps intermédiaire 112, en l’espèce à la couronne vissée 113, et des griffes intérieures 140 attachées par le haut au corps interne 114.

Les griffes extérieures 120 et intérieures 140 peuvent être perforées dans leur partie supérieure et attachées par goupilles, goupilles fendues, notamment métalliques, respectivement aux corps intermédiaire 112 et interne 114 qui comportent un usinage destiné à cette fin.

Alternativement, les griffes extérieures 120 et intérieures 140 peuvent être reliées respectivement aux corps intermédiaire 112 et interne 114 par une liaison pivot.

Ces griffes 120, 140 présentent une forme effilée et sont pointues vers le bas à leurs extrémités libres 125.

Dans cet exemple, les griffes 120 sont au nombre de huit et les griffes 140 sont au nombre de quatre. Les griffes extérieures 120, aussi bien que les griffes intérieures 140, peuvent être disposées selon un cercle. En l’occurrence, les deux cercles sont concentriques.

Les griffes extérieures 120 sont maintenues écartées par un joint torique 127 les reliant par le haut et exerçant une force radiale vers l’intérieur.

Quant aux griffes intérieures 140, elles sont maintenues écartées par une rondelle 147 coincée dans une encoche ménagée dans le haut de ces griffes intérieures et exerçant une force radiale vers l’extérieur.

Une pression exercée sur le manche 2 enfoncé dans le corps interne 114 entraîne le corps intermédiaire 112 en translation et fait descendre les griffes extérieures 120, comme illustré sur la figure 3.

Ce mouvement de translation provoque la compression du ressort 126.

Lors de ce mouvement de translation, les griffes extérieures 120 sortent du corps externe 110 et entrent en contact avec un relief intérieur 109 du corps externe 110 disposé à l’extrémité distale de ce dernier. Ce contact lors du mouvement de translation résulte en un rapprochement des extrémités libres 125 des griffes extérieures 120 de l’axe longitudinal Y du corps externe 110.

Lorsque G utilisateur continue à exercer une pression sur le manche 2, le corps interne 114 est entraîné en translation vers l’extrémité distale du corps externe 110, le corps intermédiaire 112 étant alors en fin de course de translation. Ce mouvement de translation provoque la compression du ressort 116, comme représenté sur la figure 4.

Lors de ce mouvement de translation, les griffes intérieures 140 sortent du corps externe 110. Elles sont pourvues d’un relief 123 qui entre en contact avec un relief 143 des griffes extérieures 120 lors de la translation du corps interne 114 vers l’extrémité distale du corps externe 110, ce contact lors du mouvement de translation provoquant un rapprochement des extrémités libres 145 des griffes intérieures 140 de l’axe longitudinal Y du corps externe 110.

Les griffes agissent autour de l’impact pour rapprocher les bords, sans faire remonter de terre ni arracher les racines du gazon.

Les griffes intérieures relèvent légèrement la terre pour l’aplanir.

Les figures 5 à 7 se rapportent à un deuxième mode de réalisation du dispositif 10 selon l’invention.

Dans ce mode de réalisation, les deux guides 111 traversant les corps intermédiaire 112 et interne 114 et les bloquant en rotation sont fixés au corps externe 110 par l’intermédiaire de vis 200.

Les griffes extérieures 120 sont attachées par le haut, notamment par vissage, entre le corps intermédiaire 112 et la couronne 113, et les griffes intérieures 140 sont attachées par le haut, notamment par vissage au corps interne 114.

Dans cet exemple, les griffes extérieures 120 sont à un nombre égal au double de celui des griffes intérieures 140. En particulier, les griffes extérieures 120 sont au nombre de huit et les griffes intérieures 140 sont au nombre de quatre. Les griffes extérieures 120, aussi bien que les griffes intérieures 140, peuvent être disposées selon un cercle. En l’occurrence, les deux cercles sont concentriques.

Dans l’exemple illustré, les griffes extérieures 120 et les griffes intérieures 140 ont sensiblement la même forme : elles ont un corps de forme générale droite, avec une pointe vers le bas et une partie centrale 24 en U séparant une partie supérieure 25 d’une partie inférieure 26 de la griffe. La partie centrale 24 d’une griffe est apte à se déformer pour permettre une inclinaison de la partie inférieure 26 par rapport à la partie supérieure 25 de la griffe.

Les deux parties inférieure 26 et supérieure 25 de la griffe peuvent être aplaties.

La partie centrale 24 en U se trouve préférentiellement dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal de la griffe et la courbure en U est de préférence orientée vers l’extérieur du dispositif 10.

Les griffes extérieures 120 et les griffes intérieures 140 peuvent toutes avoir sensiblement la même longueur. Dans un mode de réalisation, les griffes extérieures 120 sont plus longues que les griffes intérieures 140.

La partie supérieure 25 d’une griffe extérieure 120 est notamment de longueur inférieure à celle de la partie inférieure 26 de cette griffe. La partie supérieure 25 d’une griffe extérieure 120 peut être deux fois moins longue que la partie inférieure 26 de cette griffe.

La partie supérieure 25 d’une griffe intérieure 140 est notamment de longueur supérieure à celle de la partie inférieure 26 de cette griffe. La partie supérieure 25 d’une griffe intérieure 140 peut être deux fois plus longue que la partie inférieure 26 de cette griffe.

En position de repos illustrée à la figure 5, l’ensemble des griffes se trouve à l’intérieur du corps externe 110. L’extrémité libre 125 des griffes extérieures 120 est en contact avec le relief intérieur 109 du corps externe 110.

Lorsque l’utilisateur exerce une pression sur le manche 2 (non représenté sur les figures 5 à 7), le corps intermédiaire 112 est entraîné en translation, faisant descendre les griffes extérieures 120 dont l’extrémité libre 125 glisse le long du relief 109 et sort du corps externe 110, comme illustré sur la figure 6.

Ce mouvement de translation provoque la compression du ressort 126 et résulte en un rapprochement des extrémités libres 125 des griffes extérieures 120 de l’axe longitudinal Y du corps externe 110. Le mouvement de translation a également pour conséquence que le corps intermédiaire 112 se colle au corps interne 114.

Lorsque l’utilisateur continue à exercer une pression sur le manche 2, le corps intermédiaire 112 et le corps interne 114 sont entraînés ensemble en translation vers l’extrémité distale du corps externe 110. Ce mouvement de translation provoque la compression des ressorts 126 et 116, comme représenté sur la figure 7.

Lors de ce mouvement de translation, les griffes intérieures 140 sortent du corps externe 110, leurs extrémités libres 145 se rapprochant de l’axe longitudinal Y. Les griffes extérieures 120 sortent davantage du corps externe 110 jusqu’ à ce que leur partie centrale 24 vienne en contact de la base du relief intérieur 109 et du sol.

Lors de ce mouvement de translation, l’inclinaison du relief intérieur 109 provoque la déformation des griffes extérieures 120 dont la partie centrale 24 leur confère la souplesse nécessaire pour se déformer en de course de translation du corps intermédiaire 112.

L’invention n’est pas limitée à aux exemples de réalisation décrits ci-dessus. Le dispositif, ou les griffes, peuvent avoir une autre forme, par exemple.