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Title:
DEVICE FOR SIMULATING AN ENVIRONMENT OF AN INFRASTRUCTURE SUPERVISION SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/139718
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a device (10) for simulating an environment of a infrastructure supervision system (11) generating a three-dimensional representation of the infrastructure using real data from real devices (20) supervised by the supervision system (11) completed with simulated data from simulation models (101, 102, 104, 105, 121, 118) that make up the simulation device (10). The invention is suitable for use in supervised infrastructures such as transport networks, factories, and public infrastructures.

Inventors:
FLOUS OLIVIER (FR)
DOYLE ALEXANDER BENJAMIN (GB)
PATEL MEHUL RAJENDRABHAI (GB)
Application Number:
PCT/EP2010/057695
Publication Date:
December 09, 2010
Filing Date:
June 02, 2010
Export Citation:
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Assignee:
THALES SA (FR)
FLOUS OLIVIER (FR)
DOYLE ALEXANDER BENJAMIN (GB)
PATEL MEHUL RAJENDRABHAI (GB)
International Classes:
G06F17/50; G08B31/00
Foreign References:
US20080126031A12008-05-29
US20060190228A12006-08-24
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
LUCAS, LAURENT (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de simulation (10) d'un environnement d'un système de supervision (1 1) d'une infrastructure, ledit système de supervision (11 ) comportant une ou plusieurs applications de supervision (120, 111 , 112, 113) d'équipements réels (20) de l'infrastructure, une infrastructure commune de supervision (110) sur laquelle sont connectées les applications de supervision (120, 11 1 , 112, 113), caractérisé en ce qu'il comporte un modèle de génération de représentations en trois dimensions (121 ) d'une situation dans l'infrastructure à partir de données réelles (40), lesdites données réelles provenant des équipements réels (20) supervisés par le système de supervision (11 ) par l'intermédiaire d'une interface (1 17) entre l'infrastructure commune de supervision (110) et le dispositif de simulation (10), lesdites données réelles étant complétées par des données virtuelles (403) provenant de modèles de simulation (104, 105, 121 ), lesdites données virtuelles (403) étant déduites par les modèles de simulation (104, 105, 121 , 118) des données réelles (40) provenant directement de l'infrastructure commune de supervision (110), lesdites données virtuelles (403) modélisant des données de description de la situation dans l'infrastructure, non transmises par les équipements réels supervisés (20).

2. Dispositif de simulation selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le dispositif de simulation (10) comportant des premiers modèles (101 , 102) simulant des équipements de l'infrastructure (20), lesdits premiers modèles (101 , 102) ont un fonctionnement en mode réel au cours duquel les données (40) provenant des équipements réels (20) sont transformées en données simulées (403) puis diffusées à l'intention des autres modèles de simulation (105, 1 18, 121 ) via une infrastructure d'environnement synthétique (106).

3. Dispositif de simulation selon la revendication 2, caractérisé en ce que les premiers modèles de simulation (101 , 102) d'équipements comportant un moteur de simulation d'équipements (31 ) générant des données simulées, ledit moteur de simulation (31 ) est inactif en mode réel.

4. Dispositif de simulation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de simulation (10) comportant des deuxièmes modèles de simulation (104, 105) simulant des entités virtuelles, lesdits deuxièmes modèles (104, 105) ont un fonctionnement en mode réel au cours duquel ils interprètent les données réelles (40) reçues pour modéliser des entités virtuelles.

5. Dispositif de simulation selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le modèle de génération de représentations en trois dimensions (121 ) génère des images en trois dimensions à partir des données d'un modèle de description de l'infrastructure en trois dimensions (118) et des données (40) provenant des équipements réels (20) diffusées via l'infrastructure d'environnement synthétique (106).

6. Dispositif de simulation selon la revendication 5, caractérisé en ce que le modèle de description de l'infrastructure en trois dimensions (1 18) est mis à jour en fonction des données (40) provenant des équipements réels (20), qu'il récupère via l'infrastructure d'environnement synthétique (106).

7. Dispositif de simulation selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que, comportant un modèle comportemental (105) simulant des personnes occupant l'infrastructure, ledit modèle comportemental (105) interprète les données réelles pour en déduire le nombre et les positions des personnes occupant l'infrastructure, les données virtuelles (403) correspondant aux personnes simulées étant diffusées via l'infrastructure d'environnement synthétique (106).

8. Dispositif de simulation selon la revendication 7, caractérisé en ce que le modèle de génération de représentations en trois dimensions (121) génère des images en trois dimensions comportant les personnes simulées par le modèle comportemental (105).

9. Dispositif de simulation selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que, comportant un modèle d'incident (104) simulant des incidents dans l'infrastructure, ledit modèle d'incident (104) interprète les données réelles (40) pour détecter un incident dans l'infrastructure, simuler l'incident détecté, les données relatives à l'incident simulé étant diffusées via l'infrastructure d'environnement synthétique (106).

10. Dispositif de simulation selon la revendication 9, caractérisé en ce que le modèle de génération de représentations en trois dimensions (121) génère des images en trois dimensions comportant les incidents simulés.

11. Dispositif de simulation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le modèle de représentations en trois dimensions (121 ) génère des images selon une position et un angle de vue choisis par un opérateur au moyen d'un contrôleur d'images en trois dimensions (122), ledit contrôleur d'images en trois dimensions (122) transmettant la position et l'angle de vue choisi par l'opérateur au modèle de génération de représentations en trois dimensions (121 ) qui recalcule les images en trois dimensions à partir de la position et de l'angle de vue choisis.

Description:
DISPOSITIF DE SIMULATION D'UN ENVIRONNEMENT D'UN SYSTEME DE SUPERVISION D'UNE INFRASTRUCTURE

La présente invention concerne un dispositif de simulation d'un environnement d'un système de supervision d'une infrastructure générant une représentation d'une situation en trois dimensions de l'infrastructure.

L'infrastructure supervisée peut être un réseau de transport, une usine, une infrastructure publique.

Des systèmes de supervision d'infrastructures utilisent de nombreuses caméras de vidéosurveillance. Les caméras de vidéosurveillance permettent à un opérateur du système de supervision d'avoir une vue globale des installations qu'il doit gérer. A chaque caméra correspond une vue qui peut être affichée sur un écran ou une portion d'écran. Ces vues multiples permettent, par exemple, à un opérateur de supervision de détecter rapidement une anomalie qui ne serait pas encore signalée par des équipements du système de supervision.

L'équipement des infrastructures avec des caméras de vidéosurveillance est très coûteux, notamment en ce qui concerne l'exploitation des données collectées.

De plus, la situation captée par les caméras est rendue par des images en deux dimensions. Or les images en deux dimensions sont difficilement interprétables, sauf par un personnel qualifié pour l'utilisation du système de supervision. En cas de crise, il est nécessaire que des personnes n'ayant aucune connaissance de l'infrastructure puissent avoir une vision globale de l'état de la situation pour agir dans l'infrastructure. Avec les outils actuels de visualisation des images fournies par les caméras de vidéosurveillance, il est impossible à une personne ne connaissant pas parfaitement l'infrastructure de comprendre les informations représentées. Par exemple, il est difficile de suivre le déplacement d'une personne dans des locaux, en passant de la vue filmée par une caméra à une autre vue, filmée par une autre caméra. Par exemple, en cas d'incendie dans l'infrastructure, les pompiers ont besoin d'avoir des informations fiables et précises sur l'occupation des locaux par des personnes, sur des positions de foyers d'incendie. Les images provenant des caméras de vidéosurveillances ne permettent pas de fournir de telles données. En effet, dans le cas d'un incendie, la fumée ou la chaleur peut rendre inopérantes les caméras de vidéosurveillance. De plus, les pompiers ne connaissant pas les locaux, ils ne peuvent pas évaluer simplement et rapidement la situation à partir des écrans de présentation de la situation filmée par les caméras de vidéosurveillance.

Un but de l'invention est notamment de fournir un moyen de visualisation en trois dimensions d'une situation. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de simulation d'un environnement d'un système de supervision d'une infrastructure. Le système de supervision comporte notamment une ou plusieurs applications de supervision d'équipements réels de l'infrastructure, une infrastructure commune de supervision sur laquelle sont connectées les applications de supervision. Le dispositif de simulation comporte un modèle de génération de représentations en trois dimensions d'une situation dans l'infrastructure à partir de données réelles. Les données réelles proviennent des équipements réels supervisés par le système de supervision, par l'intermédiaire d'une interface entre l'infrastructure commune de supervision et le dispositif de simulation. Les données réelles sont complétées par des données virtuelles provenant de modèles de simulation. Les données virtuelles étant déduites par les modèles de simulation des données réelles provenant directement de l'infrastructure commune de supervision. Les données virtuelles modélisent des données de description de la situation dans l'infrastructure, non transmises par les équipements réels supervisés.

Le dispositif de simulation comporte notamment des premiers modèles simulant des équipements de l'infrastructure. Les premiers modèles, dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, peuvent avoir un fonctionnement en mode réel au cours duquel les données provenant des équipements réels sont transformées en données simulées puis diffusées à l'intention des autres modèles de simulation via une infrastructure d'environnement synthétique.

Les premiers modèles de simulation d'équipements peuvent comporter un moteur de simulation d'équipements générant des données simulées. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le moteur de simulation est inactif en mode réel.

Le dispositif de simulation peut comporter des deuxièmes modèles de simulation, simulant des entités virtuelles. Les deuxièmes modèles peuvent avoir un fonctionnement en mode réel au cours duquel ils interprètent les données réelles reçues pour modéliser des entités virtuelles.

Le modèle de génération de représentations en trois dimensions peut générer des images en trois dimensions notamment à partir des données d'un modèle de description de l'infrastructure en trois dimensions et des données provenant des équipements réels diffusées via l'infrastructure d'environnement synthétique.

Le modèle de description de l'infrastructure en trois dimensions peut être mis à jour en fonction des données provenant des équipements réels, qu'il récupère via l'infrastructure d'environnement synthétique.

Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, un modèle comportemental peut simuler des personnes occupant l'infrastructure. Le modèle comportemental peut interpréter les données réelles pour en déduire le nombre et les positions des personnes occupant l'infrastructure, les données virtuelles correspondant aux personnes simulées étant diffusées via l'infrastructure d'environnement synthétique. Dans un mode de réalisation avantageux, le modèle de génération de représentations en trois dimensions peut générer des images en trois dimensions comportant les personnes simulées par le modèle comportemental.

L'invention a notamment pour principaux avantages d'être simple à utiliser et de permettre à n'importe quel utilisateur d'avoir une vision globale et synthétique d'une situation dans une infrastructure supervisée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit, donnée à titre illustratif et non limitatif, et faite en regard des dessins annexés qui représentent : la figure 1 : de manière schématique, une architecture d'un environnement de simulation d'un système de supervision selon l'invention ; la figure 2 : de manière schématique, l'architecture de l'environnement de simulation du système de supervision selon l'invention fonctionnant avec des données réelles ; la figure 3 : un exemple d'une architecture d'un modèle de simulation et d'un modèle comportemental ; la figure 4 : un schéma de principe général de l'invention.

La figure 1 représente un exemple d'architecture d'un environnement de simulation 10 selon l'invention d'un système de supervision 11. Le système de supervision 11 représenté sur la figure 1 , à titre d'exemple, est un système de supervision d'un réseau de transport terrestre 11 , comme un réseau de trains par exemple.

L'environnement de simulation 10 permet notamment d'entrainer des opérateurs de supervision à l'utilisation du système de supervision 11 en simulant des situations réelles. A cette fin, l'environnement de simulation modélise un environnement du système de supervision et notamment les données qu'il en attend. Par exemple, l'environnement de simulation peut modéliser des équipements du réseau de transport terrestre et communiquer leur état au système de supervision comme si il provenait d'équipements réels.

Le système de supervision 11 comporte une infrastructure logicielle de supervision 110, plus communément appelée en langage anglo-saxon

Framework de supervision 1 10. Le Framework de supervision 110 permet notamment à différentes applications d'échanger des données de manière simple et uniformisée.

Un système de supervision peut comporter plusieurs fonctions de supervision. Par exemple, le système de supervision d'un réseau de transport terrestre 1 1 représenté sur la figure 1 comporte quatre fonctions de supervision de différents équipements de l'infrastructure du réseau de transport terrestre. Chaque fonction de supervision est remplie par une application logicielle indépendante 120, 1 11 , 112, 113 dans l'exemple représenté sur la figure 1. Chaque application logicielle 120, 11 1 , 112, 113 comporte :

• une première interface de supervision 1210, 1110, 1120, 1130 ;

• une deuxième interface 1211 , 1111 , 1 121 , 1131 avec des équipements qu'elle supervise.

Le Framework de supervision 110 permet d'orchestrer différents services de supervision fournis par les applications de supervision 120, 111 , 112, 113. Le Framework de supervision 110 définit un cadre pour les échanges de données entre les applications de supervision 120, 111 , 1 12, 113 et le Framework de supervision 110 lui-même. Par exemple, le Framework de supervision définit des interfaces standards d'échanges de données. Une première application de supervision 120 est par exemple un module de contrôle des trains 120. Le module de contrôle des trains 120 permet d'assurer la supervision des trains. Par exemple le module de contrôle des trains 120 permet de : connaître la position de chaque train sur le réseau de transport terrestre, transmettre des messages de service aux conducteurs des trains.

Une deuxième application de supervision 111 est par exemple un module de gestion d'équipements 111 d'une station du réseau de transport terrestre. Le module de gestion d'équipements 11 1 permet de superviser des équipements d'une station comme des escaliers mécaniques, des portillons automatiques, des ascenseurs, des détecteurs d'incendie, des systèmes de contrôle d'accès.

Une troisième application de supervision 1 12 peut être un module de gestion vidéo 112. Le module de gestion vidéo 112 permet de superviser les systèmes vidéo comme des caméras de vidéosurveillance, des écrans de visualisation d'images issues des caméras de vidéosurveillance.

Une quatrième application de supervision 113 peut être un module d'information au public 113. Le module d'information au public 113 permet de gérer les équipements de communication d'informations aux utilisateurs du réseau de transport terrestre. Les équipements de communication gérés peuvent être des écrans d'affichage de messages, des haut-parleurs diffusant des messages audio. Le système de supervision peut être contrôlé par un ou plusieurs opérateurs par l'intermédiaire d'une interface homme machine, ou IHM, intégrée 114. L'IHM intégrée 114 permet notamment à un ou plusieurs opérateurs de piloter une ou plusieurs applications de surveillance 120, 1 11 , 1 12, 113. L'IHM intégrée 114 permet également aux opérateurs de visualiser les états des équipements supervisés. Les états des équipements supervisés sont transmis au Framework de supervision 110 par les différentes applications de supervision

120, 111 , 112, 113. Le Framework de supervision 110 met ensuite en forme les états des équipements afin de les afficher sur NHM intégrée 1 14.

L'architecture d'une simulation selon l'invention 10 peut comporter plusieurs modèles 101 , 102, 103, 104, 105, 118, 121. Dans l'exemple représenté sur la figure 1 , l'architecture de simulation comporte sept modèles.

Une architecture de simulation d'un système de supervision peut comporter d'autres modèles que ceux représentés sur la figure 1. L'architecture de simulation 10 selon l'invention comporte également une infrastructure d'environnement synthétique 106. L'infrastructure d'environnement synthétique

106 est une infrastructure d'accueil des modèles 101 , 102, 103, 104, 105, 1 18,

121. L'infrastructure d'environnement synthétique 106 définit notamment un cadre pour échanger des données entre les différents modèles. L'infrastructure d'environnement synthétique 106 comporte des bibliothèques d'interfaces permettant aux différents modèles 101 , 102, 103, 104, 105, 118, 121 d'échanger des données de façon standardisée avec l'infrastructure d'environnement synthétique 106. Chaque modèle peut simuler une ou plusieurs entités qui peuvent notamment être, selon les modèles, des équipements, des trains, des utilisateurs du réseau de transport. Chaque modèle transmet notamment l'état des entités qu'elle simule à l'infrastructure synthétique 106. L'infrastructure d'environnement synthétique 106 met à disposition des autres modèles de simulation 101 , 102, 103, 104, 105, 1 18, 121 les états des entités qu'elle a reçus. Chaque modèle peut ainsi récupérer à partir de l'infrastructure d'environnement synthétique 106 les données nécessaires à son fonctionnement. Une telle infrastructure d'environnement synthétique 106 peut par exemple être réalisée selon un standard de DIS, ou Distributed Interactive Simulation, signifiant simulation interactive distribuée.

L'architecture de simulation 10 représentée sur la figure 1 comporte en outre un routeur 107. Le routeur 107 permet d'une part de transmettre à chaque application de supervision 120, 111 , 112, 113 les états virtuels des équipements qu'elle supervise. Les états virtuels des équipements sont fournis par les modèles de simulation 101 , 102, 103, 104, 105, 118, 121 à l'infrastructure d'environnement synthétique 106. Les états virtuels transmis correspondent aux états qui seraient envoyés par des équipements réels. Le routeur 107 récupère les états des équipements pour les transmettre à l'application de simulation adéquate 120, 11 1 , 112, 113 par l'intermédiaire de l'interface équipements 1211 , 1111 , 1121 , 1131 de chaque application de supervision 120, 11 1 , 112, 113. D'autre part, chaque application pouvant piloter des équipements, les ordres transmis aux équipements passent par le routeur 107 pour être transmis aux modèles d'équipements simulés par exemple.

Un premier modèle 101 peut être un modèle de trains 101. Le modèle de train 101 simule les déplacements d'un ou plusieurs trains sur le réseau de transport. Le modèle de train 101 simule notamment l'arrivée des trains dans les différentes stations du réseau de transport. A cette fin, le modèle de trains 101 peut notamment générer les positions des différents trains ainsi que leur vitesse de déplacement par exemple. Un deuxième modèle 102 peut être un modèle de station du réseau de transport. Le modèle de station 102 peut notamment simuler différents équipements d'une station du réseau de transport. Par exemple, le modèle de station 102 peut générer les données suivantes : états d'ascenseurs, états de portes d'accès, état de l'alimentation électrique sur les voies, état de détecteurs de fumée, état de détecteurs d'intrusion non autorisée dans un espace protégé. Le modèle de station 102 peut transmettre à des équipements d'information du public 115 des informations provenant du module d'information au public 113 du système de supervision 11. Par exemple, le modèle de station 102 peut permettre d'afficher sur un écran des informations destinées aux voyageurs provenant de l'application d'information au public 113. Le modèle de station 102 peut aussi transmettre à des hauts parleurs des messages audio destinés à des utilisateurs du réseau de transport.

Un troisième modèle 103 peut être un modèle de caméra de vidéosurveillance 103. Le modèle de caméra de vidéosurveillance 103 peut générer des images, sous la forme d'un flux vidéo, destinées à être affichées sur des moniteurs 116, ou écrans de visualisation. Les moniteurs 1 16 permettent aux opérateurs, en situation réelle, de visualiser une ou plusieurs images fournies par une ou plusieurs caméras de vidéosurveillance. Le modèle de caméra de vidéosurveillance génère une image synthétique de la situation telle que devrait la voir les caméras de vidéosurveillance. Le modèle de caméra de vidéosurveillance génère une image synthétique à partir d'informations fournies par les autres modèles 101 , 102, 104, 118, dont notamment les états des équipements. Pour générer des images de l'infrastructure, le modèle de caméra de vidéosurveillance 103 utilise les données d'un modèle d'infrastructure en trois dimensions 1 18, ou 3D. Le modèle d'infrastructure en 3D 118 permet de représenter par exemple l'ensemble des infrastructures d'une station de train : les ascenseurs, escaliers mécaniques, quais, portes, escaliers, couloirs, ainsi que les équipements de la station. Les états des équipements fournis par les différents modèles permettent d'animer les images en modélisant par exemple un flux vidéo représentant un train entrant dans la station.

Un quatrième modèle 104 peut être un modèle d'incident 104 permettant de simuler des événements auxquels devra réagir un opérateur de supervision. Le modèle d'incident permet notamment de simuler un feu dans une station de train, une explosion d'une bombe, une propagation d'un nuage de fumée toxique. Le modèle d'incident peut être piloté depuis un poste instructeur 108 par un instructeur organisant une session de simulation. Depuis le poste instructeur 108, un instructeur peut par exemple choisir un type d'incident, un lieu d'incident, une date pour déclencher l'incident, une durée d'incident. Selon les paramètres saisis par l'instructeur, le modèle d'incident 104 déclenchera au cours d'une simulation l'incident souhaité, à la date souhaité, à l'endroit souhaité et pendant la durée souhaitée.

Un cinquième modèle 105 peut être un modèle comportemental 105 permettant de simuler le comportement de plusieurs personnes se trouvant dans l'infrastructure supervisée. Le modèle 105 permet notamment de modéliser des utilisateurs du réseau de transport. Le modèle comportemental 105 est basé sur un modèle motivationnel dans lequel chaque individu simulé se déplace selon ses propres motivations. Il est possible de piloter un individu simulé par le modèle comportemental 105 depuis le poste instructeur 108. Par exemple, il est peut être possible de d'ordonner à un individu de se déplacer dans une direction donnée. Les individus simulés peuvent se déplacer dans l'infrastructure de la station de transport.

Un sixième modèle 121 est un modèle de génération d'une image en trois dimensions, ou 3D 121. Le modèle de génération d'une image 3D permet de générer une image en trois dimension de l'infrastructure à partir notamment des données du modèle d'infrastructures, ainsi que des données des autres modèles comme la position des individus dans l'infrastructure, la position des trains, l'état des escaliers mécaniques. Ainsi, une vue en trois dimensions de la situation peut être présentée à un opérateur du système de supervision sur un moniteur 3D 119. L'opérateur peut se déplacer dans cette vue en trois dimensions par l'intermédiaire d'une interface adaptée : un contrôleur d'image 3D 122. Le contrôleur d'image 3D peut être par exemple une manette, autrement appelée joystick en langage anglo-saxon.

L'architecture de simulation 10 comporte également un point d'accès de données réelles 117. L'utilisation du point d'accès de données réelles sera décrite plus en détail par la suite.

L'architecture de la simulation 10 telle que représentée sur la figure 1 présente un fonctionnement classique d'une simulation. Elle fournit à des applications réelles 120, 111 , 112, 113 des données simulées par l'intermédiaire du routeur 107. L'architecture de simulation 10 selon l'invention utilise dans ce cas uniquement des données simulées. La figure 2 représente l'architecture de simulation 10 selon l'invention fonctionnant avec des données réelles.

Lorsque le système de supervision est en fonctionnement réel, chaque application 120, 1 11 , 112, 113 communique avec les équipements 20 qu'elle supervise.

Le module de contrôle des trains 120 communique avec des trains réels 21 par l'intermédiaire de son interface équipements 1211. Le modèle de contrôle des trains peut ainsi connaître l'état et la position sur le réseau ferroviaire des trains et communiquer des consignes ou des informations aux conducteurs des trains.

Le modèle de gestion des équipements station 111 communique notamment avec des systèmes de contrôle d'accès, des ascenseurs, des escaliers mécaniques, afin de connaître leur état et de commander leur fonctionnement. Le module de gestion vidéo 1 12 communique notamment avec des caméras de surveillance disposées dans la station. Le modèle de gestion vidéo peut ainsi connaître l'état de fonctionnement des caméras, les piloter à distance et récupérer les flux vidéo qu'elles enregistrent afin de les diffuser sur les moniteurs 116. Les images diffusées par les moniteurs 116 peuvent transiter par l'infrastructure de supervision 110.

Le module d'information au public 113 communique notamment avec les équipements d'information du public 115. Le module d'information au public 113 peut donc ainsi connaître l'état de fonctionnement des équipements d'information du public 115 et leur transmettre des messages à diffuser. La simulation 10 peut prendre en compte lors du fonctionnement réel du système de supervision des données réelles tel que l'état des équipements réels, par exemple : les états des trains 21 , les états des systèmes de contrôle d'accès 22, les états des ascenseurs et escalator 23, les états des caméras de surveillance 24, éventuellement les images des caméras de surveillance 24, les états des équipements d'information du public 115, ainsi que les messages d'information au public. D'autres données réelles peuvent également être prises en compte par la simulation 10. Le système de supervision en fonctionnement réel peut s'interfacer avec la simulation 10 par l'intermédiaire du point d'accès de données réelles 117. Le point d'accès de données réelles 117 est relié à l'infrastructure de supervision 1 10. L'infrastructure de supervision 110 transmet alors en temps réel à la simulation 10 les états des équipements 20 ainsi que des données provenant des équipements 20. A partir du point d'accès de données réelles 117, les données sont directement transmises aux modèles qui peuvent les utiliser comme : le modèle de station 102, le modèle comportemental 105, le modèle de train 101. Certains modèles se contentent de diffuser les données réelles des états des équipements à l'infrastructure l'environnement synthétique 106 sous forme de données simulées. Les états des équipements réels transitant par l'infrastructure d'environnement synthétique 106 peuvent alors être utilisés par d'autres modèles comme : le modèle d'infrastructure 3D 1 18.

Le modèle de train 101 peut prendre en compte les informations réelles relatives aux trains, par exemple la position des différents trains, leur vitesse, l'état de fonctionnement de leurs équipement. Le modèle de train 101 fonctionne alors dans un mode réel : il diffuse sous la forme de données simulées les données réelles qu'il a reçues du point d'accès 117. En mode réel, le modèle de train 101 n'effectue pas d'autres traitements que la diffusion des états des trains.

Le modèle de station 102 peut prendre en compte les informations réelles concernant les états des équipements de la station de train comme : les escaliers mécaniques, les ascenseurs, les systèmes de contrôle d'accès. Le modèle de station peut également prendre en compte des données réelles transmises par les équipements comme le sens de fonctionnement des escaliers mécaniques, le nombre de personnes ayant franchi les systèmes de contrôle d'accès. Les données et informations réelles sont ensuite transmises par le modèle de station 102 à l'infrastructure d'environnement synthétique.

Le modèle comportementale 105 peut utiliser des données réelles afin de connaître la position et le nombre de personnes dans la station. A partir de ces informations le modèle comportemental 105 peut créer des entités représentant les personnes évoluant dans la station. Le modèle comportemental 105 peut alors diffuser les positions des entités qu'il simule à l'infrastructure d'environnement synthétique 106.

Le modèle d'infrastructure en 3D 118 peut récupérer de l'infrastructure d'environnement synthétique 106 les données qui vont lui permettre de mettre à jour la représentation de l'infrastructure, comme : les positions des trains, les états des équipements de la station. Ensuite, le modèle d'infrastructure en 3D 118 transmet l'infrastructure mise à jour au modèle de génération d'une image 3D. Le modèle d'infrastructure 3D 1 18 fonctionne en mode réel d'une manière sensiblement équivalente à son fonctionnement en mode simulé.

Le modèle d'incident 104 peut recréer à partir de données réelles qu'il reçoit du point d'accès de données réelles 117 un incident détecté par des capteurs de la station. Par exemple si un feu se déclenche, le modèle d'incident peut utiliser une alarme incendie transmise par le module de gestion des équipements de la station 1 11. Sur réception de cette alarme, le modèle d'incident peut créer un feu virtuel qui sera représenté sur l'image 3D générée par le modèle de génération d'une image 3D 121. Le modèle d'incident peut également recréer à partir de données issues de détecteur de fumée la propagation de la fumée dans l'infrastructure. Ainsi il est possible de visualiser sur le moniteur 3D 119 les différents foyers d'incendie ainsi que les zones enfumées. Ce type d'information peut être particulièrement utile pour organiser une intervention de pompiers.

Le modèle de génération d'une image 3D utilise les données provenant du modèle d'infrastructure 118, ainsi que les entités modélisées par le modèle comportemental afin de générer une image en trois dimensions réaliste de la situation réelle. L'image en trois dimensions générée est ensuite diffusée sur un moniteur 3D 1 19. Un opérateur peut, via un contrôleur de l'image 3D 122 explorer visuellement la scène en se déplaçant dans l'image 3D générée. Le modèle de génération d'une image 3D a un mode de fonctionnement sensiblement équivalent en mode réel à son fonctionnement en mode simulé. Le modèle de caméra de surveillance 103 est inactif en mode réel. Le routeur 107 n'est pas connecté aux applications de supervision 120, 111 , 112, 113 en mode réel.

La figure 3 représente un exemple de structure de modèles de l'architecture de simulation 10 selon l'invention, aptes à fonctionner en mode réel et en mode simulé. Le mode réel et le mode simulé sont deux modes de fonctionnement de la simulation 10 exclusif l'un de l'autre. Les modèles fonctionnent soit tous en mode réel, soit tous en mode simulé. Sur la figure 3 deux modèles sont représentés pour l'exemple. Un premier modèle représenté sur la figure 3 est appelé modèle d'équipement 30. Le modèle d'équipement représente les modèles comme le modèle de trains 101 , le modèle de station 102. Un deuxième modèle représenté sur la figue 3 est le modèle comportemental 105. Le modèle d'équipement 30 comporte un moteur de modèle d'équipement 31 comportant les traitements de modélisation propre au modèle. Le moteur du modèle d'équipement 31 génère notamment en mode simulation les états des entités qu'il simule. Les états des entités générées sont ensuite transmis par le moteur du modèle d'équipement 31 à une base de données de mémorisation 32. La base de données de mémorisation 32 transmet ensuite les états des équipements virtuels 34 à une première interface d'environnement synthétique 33. La première interface d'environnement synthétique 33 transfère les états des équipements virtuels 34 à l'infrastructure d'environnement synthétique 106 pour les mettre à la disposition des autres modèles. En mode réel, le moteur du modèle d'équipement 31 est inactif. Les états des équipements virtuels ne sont pas transmis à la base de données de mémorisation 32. En mode réel, le modèle d'équipement peut recevoir des états des équipements réels provenant du point d'accès des données réelles 117. Les données d'équipements réels arrivent dans le modèle d'équipement 30 par une première interface point d'accès des données réelles 43. La première interface point d'accès des données réelles 43 transmet les états d'équipements réels 35 qu'elle a reçu selon le même format que les états des équipements virtuels 34 transmis par le moteur du modèle d'équipement 31 à la base de données de mémorisation 32. Ensuite, la base de données de mémorisation 32 transmet comme dans le mode simulé les états des équipements réels 35 sous la forme d'états d'équipement virtuels 34 à la première interface avec l'infrastructure d'environnement synthétique 33. L'état des équipements réels 35, mis sous la forme d'états d'équipements virtuels 34 est mis à disposition des modèles de simulation sur l'infrastructure d'environnement synthétique 106.

Le modèle comportemental 105 comporte un moteur de modèle comportemental 36 simulant des entités. Les entités simulées sont des personnes animées selon un modèle motivationnel. Le moteur de modèle comportemental 36 fourni notamment la position des personnes simulées, éventuellement leur mouvement (type et direction) à une deuxième interface d'infrastructure d'environnement synthétique 37. La deuxième interface d'infrastructure d'environnement synthétique 37 transmet les états et autres informations concernant les entités simulées 38 à l'infrastructure d'environnement synthétique 106. L'infrastructure d'environnement synthétique 106 met à disposition des autres modèles les états des entités simulées. Par exemple, le modèle de génération d'une image 3D 121 utilise ces informations afin d'afficher dans l'image 3D qu'il génère les personnes se trouvant potentiellement présentes dans l'infrastructure. Le modèle comportemental peut être configuré de façon à générer un certain nombre d'entité dans des endroits déterminés par exemple. A cette fin, le moteur du modèle comportemental 36 peut prendre en compte une configuration du modèle comportemental 39 par exemple sous la forme d'une base de données de configuration. Dans le mode simulé, la base de données de configuration peut être renseignée avant le démarrage d'une cession de simulation. La base de données de configuration peut par exemple comporter différentes configurations évoluant dans le temps. Ainsi le moteur du modèle comportemental peut par exemple cycliquement interroger la base de données de configuration pour charger une configuration courante.

Dans le mode réel, le modèle comportemental peut prendre en compte des données réelles 40. Les données réelles 40 proviennent du point d'accès données réelles 117 et parviennent au modèle comportemental 105 par l'intermédiaire d'une deuxième interface point d'accès données réelles 41. La deuxième interface point d'accès données réelles 41 transmet les données réelles reçues à un premier module d'interprétation des données réelles 42. Le premier modèle d'interprétation des données réelles 42 déduit des données réelles 40, le nombre, les positions potentielles des différentes personnes présentes dans l'infrastructure. Les données réelles 40 reçues peuvent être de différents types et provenir de différents équipements de l'infrastructure. Par exemple, les données réelles 40 peuvent être le nombre de personnes entrant et sortant de la station à un instant donné, des images vidéo permettant de déduire le nombre de personne occupant un certain espace, des capteurs de mouvement, le poids d'un train entrant en gare, permettant de déterminer le nombre de personne à l'intérieur du train. Une analyse des déplacements des personnes dans des images vidéo successives dans le temps d'un même espace peuvent permettre de déduire les directions et les vitesses de déplacement des personnes. Avec les positions des personnes, leur direction et leur déplacement, il est possible de prédire leur position future. Ainsi le premier module de d'interprétation des données réelles 42 peut permettre de déduire la fréquentation d'un espace donné sans avoir nécessairement les données réelles. Par exemple il est possible de prédire l'occupation d'un espace dépourvu de caméra de vidéosurveillance. Le premier module d'interprétation des données réelles 42 permet de reproduire une situation réaliste du point de vue de l'occupation d'espaces par des personnes.

Le modèle d'incident 104 peut comporter comme le modèle comportemental 105 une troisième interface point d'accès données réelles, un deuxième module d'interprétation des données réelles, un module de configuration du modèle d'incident, un moteur du modèle d'incident, une troisième interface avec l'infrastructure d'environnement synthétique.

Les données issues du modèle comportemental 105 et éventuellement du modèle d'incident 104 sont ensuite prises en compte pour générer une image 3D synthétique qui peut donc représenter des espaces pour lesquels le système de supervision lui-même dispose de peu ou pas d'informations.

La figure 4 représente un principe général de l'invention. De manière schématique, une situation dans l'infrastructure peut être décrite par un ensemble de données 400. Les données de description de la situation 400 peuvent être composées de données réelles 401 comportant des états des équipements de l'infrastructure, des données issues de capteurs faisant partie de l'infrastructure comme des caméras, des détecteurs de fumée. Les données de description de la situation 400 peuvent également comporter des données qui ne sont pas transmissibles 402 au système de supervision 11. Certaines données décrivant la situation peuvent ne pas être transmissibles par exemple par manque de capteurs pour les détecter, ou parce qu'elles ne sont pas descriptibles simplement. Les données réelles sont transmises par les équipements 20 au système de supervision 11. Ensuite les données réelles 401 sont transmises à la simulation 10. La simulation 10 analyse les données réelles pour recréer des données de description de la situation 404 les plus proches possible des données de la situation réelle 400. Les données recréées 404 sont des données synthétique de description de la situation. A cette fin, les modèles de simulation analysent les données réelles 401 pour générer des données virtuelles 403. Les données virtuelles permettent de compléter les données réelles 401 par des données virtuelles 403 modélisant les données non transmissibles 402. La simulation produit donc des données synthétiques de description de la situation 404 modélisant les données de la situation réelle 400. Les données synthétiques de description de la situation 404 permettent de générer une représentation en images 3D réaliste d'une situation réelle dans l'infrastructure.

La présente invention peut s'appliquer à tout type de système de supervision d'infrastructure. L'invention permet également remplacer une interface du système de supervision en fournissant à l'opérateur de supervision une vue facilement projetable dans un plan en orientant la vue en vue de dessus par exemple.

L'image en trois dimensions générée peut également être projetée par des systèmes de projection holographique.

L'invention a notamment pour avantage de représenter en trois dimensions une situation sans avoir de caméra de vidéosurveillance fournissant des informations visuelles.

Un autre avantage de l'application est de pouvoir remplacer certaines caméras par des capteurs moins coûteux et plus robustes comme des capteurs de mouvement.

L'invention a également pour avantage de permettre de visualiser en trois dimensions une situation dans un espace où il est impossible de placer une caméra ou d'autres capteurs, par exemple en raison de conditions environnementales comme une température trop élevée pour permettre à une caméra de fonctionner normalement.

L'invention permet également de visualiser une situation dans un espace où les capteurs sont en panne ou dont les données sont inexploitables en raison d'un incident comme un dégagement de fumée qui peut obscurcir une image fournie par une caméra de vidéosurveillance.

Avantageusement, l'invention permet de présenter une vue réaliste et simplement interprétable d'une infrastructure. De plus il est possible de choisir l'angle, la position de la vue en se déplaçant dans l'image en trois dimensions.

L'invention permet avantageusement en cas de crise d'avoir une vue d'ensemble synthétique et rapidement interprétable de la situation dans l'infrastructure.




 
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