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Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR STEERING A PAIR OF SKIS OR A BOARD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/175067
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device allowing control of a pair of skis or a board, particularly for use in snow, by virtue of the combination of simple rotation and tilting of a single control member, such as a handlebar, simultaneously by lateral inclination and longitudinal twisting. It therefore combines the necessary mechanical functionalities of a conventional pair of bindings with the ease-of-use of a bicycle, and does not require specific skis or a specific board. It allows free movement across the snow by steering with both feet restrained but not locked, or makes it possible to assist oneself with one foot, to push against flat ground and steady oneself. Lastly, it folds up instantly for easy handling and storage.

Inventors:
BALLU ARNAUD (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/055936
Publication Date:
September 19, 2019
Filing Date:
March 09, 2019
Export Citation:
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Assignee:
BALLU ARNAUD (FR)
International Classes:
A63C5/03; A63C5/06; A63C5/16; B62B13/04
Foreign References:
US20060197294A12006-09-07
FR2732609A11996-10-11
US20050212229A12005-09-29
US2006325A1935-06-25
FR2732609A11996-10-11
US20060197294A12006-09-07
Attorney, Agent or Firm:
CABINET GERMAIN & MAUREAU SAS (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1/ Dispositif de pilotage pour une paire de skis (1), comprenant :

- une première zone (z) de fixation des pieds, située sensiblement sur une première moitié de la paire de skis, la perpendiculaire de la paire de skis (1) au niveau de la première zone (z) avec un premier axe (A), traversant longitudinalement la paire de skis en son centre de gravité, formant un premier plan (P) avec le premier axe ; et

- une seconde zone (z') de fixation des pieds, située sensiblement sur la seconde moitié de la paire de skis, la perpendiculaire de la paire de skis (1) avec le premier axe (A) au niveau de la seconde zone (z') formant un second plan (R') avec le premier axe,

le dispositif comprenant :

- un premier élément de liaison (4) relié à la paire de skis (1) à une première extrémité (15) par une première embase (2) au niveau de la première zone (z) et contraint au moins parallèlement au premier plan (P) en un premier point (o') à une deuxième extrémité (17) ;

- un second élément de liaison (3) relié à la paire de skis (1) à une troisième extrémité (12) par une seconde embase (2') au niveau de la seconde zone (z') et contraint au moins parallèlement au second plan (R') en un second point (o) à une quatrième extrémité (14) ;

- un élément de gauchissement (5) relié au premier élément de liaison (4) au moins au niveau du premier point (o'), au second élément de liaison (3) au moins au niveau du second point (o) , et maintenant entre les premier et second points (o', o) une distance fixe et prédéterminée, la mobilisation libre de l'élément de gauchissement (5) imposant un décalage du second point (o) par rapport au premier plan (P) et du premier point (o') par rapport au second plan (R') . 2/ Dispositif de pilotage selon la revendication 1, dans lequel l'élément de gauchissement (5) est relié au second élément de liaison (3) de façon pivotante autour d'un second axe (E) contenant le second point (o) , et peut librement pivoter autour du second axe (E) selon un secteur angulaire d'au moins 2° .

3/ Dispositif de pilotage selon la revendication 2, dans lequel l'élément de gauchissement (5) est relié au premier élément de liaison (4) de façon pivotante autour d'un troisième axe de rotation (D) contenant le premier point (o'), le second axe (E) et le troisième axe (D) présentant entre eux un angle (g) d' au moins 2 ° .

4/ Dispositif de pilotage selon la revendication 3, dans lequel le second élément de liaison (3) est solidaire de la première embase (2) de façon pivotante autour d'un quatrième axe (C) et dans lequel l'élément de gauchissement (5) comprend des organes de préhension (25), le premier point (o') étant situé entre les organes de préhension et le second point (o) , les organes de préhension définissant un cinquième axe (F) passant par le centre de gravité (k) des organes de préhension et le point d'intersection (x) entre le second axe (E) et le quatrième axe (C) .

5/ Dispositif de pilotage selon la revendication 4, dans lequel les premier et second points (o', o) sont disposés de part et d'autre du cinquième axe (F) .

6/ Dispositif de pilotage selon la revendication 4, dans lequel le premier point (o') est coïncident sur le cinquième axe (F) .

7/ Dispositif de pilotage selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant un élément de retenue (6) qui relie le premier élément de liaison (4) avec l'élément de gauchissement (5), et est rendu amovible d'au moins le second élément de liaison (4) ou l'élément de gauchissement (5). 8/ Dispositif de pilotage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier élément de liaison (4) n'est pas rectiligne.

9/ Dispositif de pilotage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier élément de liaison (4) est relié à la paire de skis (1) de façon pivotante autour d'un sixième axe (B) .

Description:
DISPOSITIF DE PILOTAGE D' UNE PAIRE DE SKIS OU D' UNE PLANCHE DE

SURF .

Domaine

La présente demande concerne un dispositif de pilotage d'une paire de skis ou bien d'une planche de surf, notamment pour la neige.

Etat de la technique

Il est bien connu de réaliser de multiples formes de contrôle de l'utilisateur sur des skis ou un surf des neiges, sans nécessairement avoir les pieds verrouillés sur le support.

Un dispositif connu consiste à reprendre le principe de la bicyclette en fixant une première planche de surf rigide et de dimensions sensiblement réduites à la partie arrière fixe d'un cadre équipé en sa partie avant d'une colonne de direction surmontée d'un guidon. L'extrémité basse de cet organe de direction est équipée d'une seconde planche, généralement de dimensions plus réduites que celle fixée sur l'arrière. Il est connu que cet équipement ne reproduit ni vraiment le comportement dynamique d'un vélo ni celui d'un surf des neiges et son encombrement constitue un inconvénient majeur. De plus il ne reproduit pas le vrillage imposé conventionnellement sur une planche de surf ou un ski. Objet de l'invention

L'objet de la présente invention consiste à réaliser un dispositif de contrôle d'une paire de skis ou d'une planche de surf notamment pour la neige, par la simple rotation et le simple basculement combinés d'un organe de pilotage unique tel un guidon, simultanément par inclinaison latérale et par gauchissement longitudinal. Il combine donc les fonctionnalités mécaniques nécessaires d'une paire de fixations conventionnelles avec la facilité d'usage d'une bicyclette et ne nécessite pas de planche de surf ou de paire de skis spécifiques. Il permet de se mouvoir librement sur la neige en pilotant avec les deux pieds retenus mais non verrouillés, ou bien de s'aider d'un pied pour pousser sur le plat et se stabiliser. Enfin il se replie instantanément pour une manipulation et un stockage aisés.

Ce dispositif vient se fixer indistinctement, au moyen de vis ou d' inserts conventionnels et par l'intermédiaire d'au moins une embase de fixation, sur un grand nombre de supports de glisse servant à se déplacer sur différents terrains, entre autres sur la neige. Le dispositif est décrit ci-après pour une paire de ski ou une planche de surf pour la neige, de façon non limitative .

Ce dispositif de pilotage d'une paire de skis ou d'une planche de surf, notamment pour la neige, comprend une première zone z de fixation des pieds, située sensiblement sur une première moitié de la planche/paire de skis, de préférence située en majorité dans le deuxième cinquième de la planche/paire de skis, et composée notamment d' inserts à vis ou de supports intégrés pouvant recevoir des vis, disposés de part et d'autre d'un axe A traversant longitudinalement la planche/paire de skis en son centre de gravité ; la perpendiculaire de la planche/paire de skis avec l'axe A au niveau de la zone z formant un premier plan P ; une seconde zone de fixation des pieds z ' identique à la première, située sensiblement sur la seconde moitié de la planche/paire de skis, de préférence située en majorité dans le quatrième cinquième de la planche, la perpendiculaire de la planche/paire de skis avec l'axe A au niveau de la zone z' formant un second plan P'.

Ce dispositif de pilotage est caractérisé en ce qu'il comporte :

- un premier élément de liaison, de forme et de longueur adaptées, solidaire de la planche/paire de skis par une première extrémité et une première embase au niveau de la zone z et contraint au moins parallèlement au plan P en un point o ' de sa deuxième extrémité ;

- un second élément de liaison, de forme et de longueur adaptées, solidaire de la planche/paire de skis par une première extrémité et une seconde embase au niveau de la zone z ' et contraint au moins parallèlement au plan P' en un point o de sa deuxième extrémité ;

- un troisième élément de gauchissement, de forme et de longueur adaptées, solidaire de l'élément de liaison au moins au niveau du point o', de l'élément de liaison au moins au niveau du point o, et maintenant entre les points o ' et o une distance fixe et prédéterminée ;

La mobilisation libre de l'élément de gauchissement imposant un décalage du point o par rapport au plan P et du point o' par rapport au plan P'.

Le document FR 2 732 609 décrit un surf des neiges commandé par au moins une poignée et le document US 2006/197294 décrit un dispositif de commande d'un véhicule à ski pliable fonctionnant par gravité.

Description sommaire des dessins

L'invention sera mieux comprise en se référant aux figures :

- La figure IA représente une vue générale en perspective d'une paire de skis équipée d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, au repos, et reprenant différents éléments, axes et plans décrivant l'invention et sa cinématique . - La figure IB représente une vue générale en perspective d'une planche de surf équipée d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, au repos, et reprenant différents éléments, axes et plans décrivant l'invention et sa cinématique.

- La figure 2A représente une vue en perspective d'une paire de skis et de ses embases selon l'invention.

- La figure 2B représente une vue en perspective d'une planche de surf et de ses embases selon l'invention.

- La figure 3 représente une vue de détail en perspective d'un mode de réalisation d'un élément de liaison.

- La figure 4 représente une vue de détail en perspective d'un mode de réalisation d'un autre élément de liaison .

- La figure 5 représente une vue générale de profil d'un mode de réalisation d'un système de gauchissement et des éléments géométriques régissant la cinématique de l'invention.

- La figure 6 représente une vue de détail en perspective d'un mode de réalisation d'un connecteur amovible.

- Les figures 7A et 7B représentent chacune une vue en perspective du principe selon l'invention et selon deux positions différentes .

- Les figures 8A et 8B représentent respectivement une vue en perspective et une vue de face d'une planche de surf équipée du dispositif selon l'invention, et dont l'organe de pilotage est mobilisé dans un sens antihoraire, générant un angle de gauchissement h selon les plans P et R' .

- Les figures 9A et 9B représentent respectivement une vue en perspective et une vue de face d'une planche de surf équipée du dispositif selon l'invention, et dont l'organe de pilotage est mobilisé dans un sens horaire, générant un angle de gauchissement h' selon les plans P et R' .

- La figure 10 représente une vue en perspective d'une planche de surf équipée du dispositif selon l'invention, en position repliée. -La figure 11 représente une vue en perspective d'une variante du dispositif selon l'invention.

Description d'un mode de réalisation préférentielle de 1 ' invention

Sauf précision contraire, les expressions "environ" et "sensiblement" signifient à 10 % près, de préférence à 5 % près.

En référence aux figures, un support de glisse 1 tel une paire de skis (figure IA) ou une planche de surf (figure IB) de même type que celles usuellement trouvées dans le commerce est équipée d'un mode de réalisation préférentiel du dispositif selon 1' invention.

Le dispositif selon l'invention comporte deux zones de fixation des pieds z et z', représentées en figure 2, situées chacune sensiblement sur une moitié opposée de la planche ou d'un ski. Ces zones de fixation sont équipées d'inserts 8 métalliques noyés permettant d'y solidariser des fixations au moyen de vis. Ces groupes d' inserts sont en général plus nombreux que le nombre pouvant être utilisé par les fixations conventionnelles afin de présenter une plage de réglage longitudinal . Un autre procédé connu est d' intégrer des renforts intégrés dans les skis permettant d'y fixer directement des vis appropriées. Un autre moyen connu est d'utiliser des rails sur le support de glisse permettant de faire coulisser la ou les embases afin de régler précisément l'emplacement de ces dernières sur le dit support.

Une première embase 2 est disposée conventionnellement sur la première zone z au moyen de trous de fixation 7 et de vis (non représentées) et collaborant au besoin avec des inserts 8. Un axe A traverse la planche ou la paire de skis 1 longitudinalement en son milieu. L'embase 2 est donc disposée de part et d'autre de l'axe longitudinal A et dispose de chaque côté de deux pattes 9 d'axe équipées chacune d'un trou 10 d'axe, ces deux trous 10 étant coaxiaux selon un axe B transversal. L'embase 2 est dimensionnée et réalisée dans un matériau résistant tel que le métal ou des fibres composites permettant de supporter les contraintes auxquelles elle est soumise tout en gardant un poids et un encombrement contenus. Sa largeur sur la planche ou la paire de skis 1 permet entre autres d'y engager le pied aisément. Une embase est préférentiellement équipée de moyens anti ¬ dérapants sur sa partie supérieure afin d'obtenir un meilleur maintient du pied tout en le laissant relativement libre de son engagement et de son positionnement précis.

Une seconde embase 2 ' identique à la première embase 2 est disposée de la même manière au niveau de la seconde zone z' de la planche ou de la paire de skis 1 et définit de la même manière un axe C transversal et parallèle à l'axe B. L'embase 2' est donc disposée de part et d'autre de l'axe longitudinal A et dispose de chaque côté de deux pattes 9' d'axe équipées d'un trou 10' d'axe, ces deux trous 10' étant co-axiaux selon l'axe C transversal. Selon une variante, les embases 2 et 2' ne sont pas identiques .

Dans le mode de réalisation préférentiel selon l'invention où le dispositif sert à piloter une paire de skis, les embases 2 et 2' solidarisent, au moyen de vis non représentées, les deux skis entre eux, leur imposant un écartement et un alignement prédéterminés. Ainsi chacun de skis subira distinctement les contraintes imposées par les irrégularités du terrain, mais le dispositif selon l'invention les mobilisera indistinctement comme un ensemble solidaire, notamment pour les contraintes de torsion longitudinale. Par cette disposition, la paire de skis constituée s'apparente à une planche de surf coupée dans sa longueur selon l'axe longitudinal A.

Un utilisateur peut placer un premier pied sur la première zone z et un deuxième pied sur la deuxième zone z ' , soit préférentiellement un pied sur une première moitié de la planche ou de la paire de skis et un autre sur la deuxième moitié du dit support de glisse. De ce fait et encore plus préférentiellement, en divisant la planche ou la paire de skis selon la longueur en cinq parties successives de même longueur, la majorité de la surface d'appui du premier pied sur la planche ou la paire de skis 1 est située dans la deuxième partie de la planche ou la paire de skis et la majorité de la surface d'appui du premier pied sur la planche ou la paire de skis 1 est située dans la quatrième partie.

On définit (comme cela est représenté en figure 1) un plan P perpendiculaire à la planche ou la paire de skis 1 et à 1 ' axe B au niveau de la zone z . On définit également un second plan P' perpendiculaire à la face supérieure de la planche ou la paire de skis 1 et à l'axe C au niveau de la zone z'. On appelle h l'angle entre les plans P et P'. Lorsque la planche ou la paire de skis 1 est au repos, les plans P et P' sont parallèles et l'angle de gauchissement h entre eux est donc nul.

Un premier élément de liaison 4, représenté seul en figure 4, est relié de façon pivotante à l'embase 2 au niveau de la zone z par une première extrémité 15 basse, notamment grâce à des axes amovibles 11 tels des vis ou des goupilles, et disposés coaxialement à l'axe B. L'extrémité 15 peut former un logement permettant d'y engager le pied arrière d'un utilisateur selon une forme de « U » inversé. La largeur de l'extrémité 15 est dimensionnée de façon à supporter des contraintes de levier exercées de part et d'autre de l'axe longitudinal A sur l'élément de liaison 4. La seconde extrémité 17 haute de l'élément de liaison 4 est de forme notamment tubulaire et creuse, formant un logement cylindrique 18, et équipée d'un trou d'axe 19 radial collaborant avec un axe amovible tel une goupille 20. Le corps 16 principal de l'élément de liaison 4 d'une forme et d'une longueur prédéterminées, relie solidement les deux extrémités 15 et 17 entre elles . Sa forme est asymétrique selon le mode de réalisation préférentiel et le plan P, afin de permettre de contourner les jambes, voire le bassin, d'un utilisateur se tenant normalement debout et droit sur la planche ou la paire de skis 1. De plus, en cas de flexion prononcée des jambes, lors d'une réception de saut notamment, il est important d'éviter tout contact avec la structure de l'engin. L'élément de liaison 4 n'est donc pas rectiligne dans le mode de réalisation préférentiel. Selon un mode de réalisation, en considérant un plan de référence contenant l'axe A et le point o', plus de 75 % en volume de l'élément de liaison 4 est situé d'un seul côté du plan de référence. Cette disposition est aisément réversible au moyen des axes amovibles 11, de telle sorte que l'utilisateur peut choisir de quel côté mettre l'élément de liaison 4. Ainsi le corps 16 de l'élément de liaison 4 est positionné d'un côté ou de l'autre des jambes de l'utilisateur. De façon générale, les éléments de fixation de l'élément de liaison 4 à la planche ou la paire de skis 1 sont adaptés pour permettre de monter l'élément de liaison 4 orienté d'un côté du plan de référence ou de l'autre côté du plan de référence.

Cet élément de liaison 4 peut pivoter librement (comme cela est par exemple représenté en figure 7A) autour de l'axe B lorsqu'il n'est pas contraint par d'autres éléments. Il reste toujours contraint parallèlement au plan P. La distance pouvant séparer l'extrémité 17 du plan P est prédéterminée et constante. Le dimensionnement global ainsi que les matériaux de construction de l'élément de liaison 4 sont de nature à conserver cette distance prédéterminée et résister au mieux à toute contrainte de flexion latérale. Il est notamment réalisé en profilé d'aluminium ou bien en fibres composites pour conjuguer résistance et légèreté. La largeur de l'extrémité 15 est dimensionnée de façon à supporter des contraintes de levier exercées de part et d'autre de l'axe longitudinal A sur l'élément de liaison 4.

Un second élément de liaison 3, représenté seul en figure 3, est relié de façon pivotante, au moyen d'axes amovibles 11 tels des vis ou des goupilles disposés coaxialement selon l'axe C, à l'embase 2' au niveau de la zone z', par une première extrémité 12 basse, formant notamment un logement permettant d'y engager l'autre pied de l'utilisateur. Une seconde extrémité haute de forme cylindrique constitue un arbre 14 mâle, et fait office d'axe de rotation selon un axe de gauchissement E. Cet arbre 14 est équipé de part et d'autre de deux bagues 13 de retenue. Ces bagues sont fixées par des moyens appropriés non représentés. L'élément de liaison 3 peut pivoter autour de l'axe C lorsqu'il n'est pas contraint par d'autres éléments (comme cela est par exemple représenté en figure 7A) . Il reste toujours contraint parallèlement au plan R' . Le centre de gravité de l'arbre 14 est matérialisé en un point o. Ainsi la distance pouvant séparer le point o du plan P', nulle selon ce mode de réalisation, reste cependant prédéterminée et constante. L'axe de gauchissement E est coaxial à l'arbre 14 et parallèle au plan P'. Un point x représente le point de rencontre entre l'axe C et l'axe E. Le dimensionnement global ainsi que les matériaux de construction de l'élément de liaison 3 sont de nature à conserver cette distance prédéterminée et résister au mieux à toute contrainte de flexion latérale. L'élément de liaison 3 est contraint parallèlement au plan R'. Il est notamment réalisé en profilé d'aluminium ou bien en matériaux composites pour conjuguer résistance et légèreté. La largeur de l'extrémité 12 est dimensionnée de façon à supporter des contraintes de levier exercées de part et d'autre de l'axe longitudinal A sur l'élément de liaison 3.

Selon une variante non représentée, les parties basses 15 et 12 respectives des éléments de liaisons 4 et 3 sont notamment en forme de « L » gauche ou droite, voire une forme en « T » inversé, ces formes remplaçant alors la forme décrite en « U » inversé selon le mode de réalisation préférentiel.

Un élément de gauchissement 5, décrit en relation avec les figures 1, 5 et 7, dispose d'une extrémité 21 basse femelle de forme cylindrique creuse et faisant office d'alésage. Le centre de gravité de l'extrémité 21 est situé sur le point o. Il est rappelé que l'axe de gauchissement E passe par le point o. Il croise l'axe C en un point x. Cet axe E est coaxial avec la forme cylindrique de l'extrémité 21 qui collabore judicieusement en diamètre et en longueur avec l'arbre 14 mâle de l'élément de liaison 3. L'extrémité 21 est retenue captive sans jeu excessif entre les deux bagues 13 de l'élément de liaison 3. Des paliers antifriction non représentés peuvent être disposés entre l'extrémité 21 et l'arbre 14.

Les extrémités 21 et 14, collaborent coaxialement entre elles sur une longueur suffisante pour interdire toute liberté autre que la rotation entre l'élément de liaison 3 et l'élément de gauchissement 5 et supporter les contraintes de dissociation axiale. Cette longueur est idéalement comprise entre 20 mm et 200 mm mais est supérieure à 10 mm, selon les matériaux choisis. De la même manière, la distance séparant les points o et x est également suffisante pour supporter les contraintes de dissociation axiale et est idéalement comprise entre 20 mm et 200 mm mais est supérieure à 10 mm, selon les matériaux choisis.

Le corps principal 22 d'une forme et d'une longueur adaptées est équipé d'une cage cylindrique 23 antifriction, disposée à une distance prédéterminée du point x. Cette cage cylindrique 23 détermine en son centre de gravité un point o'. Un axe de rotation D passe par les points o' et x. Les axes E et D décrivent entre eux un angle prédéterminé de chasse g. Cette cage cylindrique 23 est fixée sur le corps principal 22 par des moyens non représentés tels des vis ou des rivets, permettant au besoin d'en ajuster la position en hauteur.

L'élément de gauchissement 5 est également équipé à son autre extrémité, selon le mode de réalisation décrit, d'un organe de pilotage 24 tel un guidon, pourvu de deux organes de préhension 25 tels des poignées. Le centre de gravité des organes de préhension 25 définit un point k. Selon un dispositif conventionnel et non représenté, l'organe de pilotage 25 peut être réglable en hauteur au regard du corps principal 22 de l'élément de gauchissement 5 au travers duquel il peut coulisser.

Selon une variante non représentée, les fonctions respectives arbre/alésage des éléments 21 et 14 sont inversées, la partie mâle étant alors située sur l'élément de gauchissement 5 plongeant au travers de la partie femelle située sur la partie rectiligne de l'élément de liaison 3. Les contraintes mécaniques régissant cette variante sont les mêmes que celles décrites selon le mode de réalisation préférentiel.

Un élément de retenue 6 amovible représenté figure 6 est rendu solidaire de la cage cylindrique 23 par l'intermédiaire d'un anneau 26 qui y est captif. Le diamètre intérieur de l'anneau 26 est sensiblement supérieur au diamètre extérieur de la cage cylindrique 23. L'anneau 26 peut donc tourner librement mais ne peut effectuer aucun mouvement de translation le long du corps principal 22. L'élément de retenue 6 amovible dispose également d'un mandrin 27 situé dans un prolongement radial de l'anneau 26. Le mandrin 27 est judicieusement dimensionné de sorte qu'il puisse collaborer avec le logement cylindrique 18 de l'élément de liaison 4. Un logement de goupille 28 prolonge le mandrin 27 et collabore avec la goupille 20 de l'élément de liaison 4. L'élément de retenue peut donc être relié de façon pivotante à l'extrémité 17 haute de l'élément de liaison 4.

Le point o' symbolise le point de jonction entre l'élément de gauchissement 5 et l'élément de liaison 4, et est situé sur l'axe D et au centre de gravité de l'élément de retenue 6. Un axe de rappel F passe par les points k et x. Un axe de rotation D passe par les points x et o' et détermine l'axe de la rotation possible de l'élément de gauchissement 5 au moyen de l'organe de pilotage 24. Lorsque l'utilisateur pilote le dispositif selon l'invention, chacun de ses pieds, de part la gravité, génère sur le système au travers des éléments de liaison 3 et 4 un effet de couple proportionnel à la largeur de la planche de surf ou de la paire de skis 1. Cet effet de couple est équilibré sur l'axe F et est contré par l'action de l'utilisateur sur l'organe de pilotage 25 pour maintenir son équilibre et sa trajectoire. Ainsi la distance de déport dl séparant le point o' de l'axe F conditionne l'équilibre général des forces de pilotage entre inclinaison latérale et rotation axiale de l'organe de pilotage 25 au travers de l'élément de gauchissement 5. Cette distance est préférentiellement comprise entre 10 mm et 200 mm, plus préférentiellement comprise entre 40 mm et 120 mm, et encore plus préférentiellement comprise entre 60 mm et 100 mm .

Quand l'élément de retenue amovible 6 est en place dans l'extrémité 17 haute de l'élément de liaison 4, le point o' en est rendu indissociable et à une distance fixe et prédéterminée de l'élément de liaison 4. Ainsi lorsque le dispositif est au repos et que l'élément de gauchissement 5 n'est pas mobilisé, le point o est à une distance nulle ou prédéterminée du plan P et le point o' est à une distance nulle ou prédéterminée du plan P'.

L'objet de l'invention est d'imposer un décalage du point o par rapport au plan P et/ou un décalage du point o' par rapport au plan P' au moyen d'une mobilisation de l'élément de gauchissement 5, notamment par un mouvement de rotation selon l'axe D grâce à l'organe de pilotage 24 ; la distance séparant les points o et o' étant fixe et prédéterminée.

Selon une variante non représentée, la fonction de verrouillage décrite ci-après est assurée sans goupille rapportée amovible mais d'une seule pièce moulée, pivotante autour de l'extrémité 17 et disposant des ergots nécessaires pour s'accrocher à un axe fixe disposé au travers des trous 19 de ladite extrémité.

Lorsque la goupille 20 amovible n'est pas disposée au travers du logement de goupille 28, alors l'élément de liaison 3, l'élément de gauchissement 5 ainsi que l'élément de retenue 6 amovible, reliés entre eux, ne sont plus reliés à l'élément de liaison 4 comme le montre la figure 7A. Le dispositif selon 1 ' invention peut alors se replier comme cela est représenté sur les figures 10A et 10B, ce qui est pratique pour les remontées mécaniques, le transport ou bien le stockage.

Lorsque la goupille 20 amovible est disposée conjointement au travers du logement de goupille 28 et du trou d'axe 19, alors les éléments 3, 4, 5 et 6 sont solidarisés entre eux (comme cela est représenté en figure 1) et forment en théorie un ensemble hyperstatique, permettant au moins le pilotage de la planche ou paire de skis 1 par basculement de 1 ' organe de pilotage 24 de part et d'autre de l'axe A. Les planches de surf ou de skis disposent néanmoins d'une certaine souplesse à la construction. Ainsi, la rotation par l'utilisateur de l'organe de pilotage 24, selon l'axe de rotation D, est donc possible et entraîne une déformation de la planche ou de la paire de skis 1 en gauchissement selon l'axe longitudinal A comme cela est illustré par les figures 8A, 8B, 9A et 9B.

L'élément de gauchissement 5 est solidaire de l'élément de liaison 3, mais dispose d'au moins une liberté de mouvement en rotation selon l'axe E vis-à-vis de l'élément de liaison 3, et ce indépendamment de l'élément de liaison 4 qui n'est pas relié à l'élément de gauchissement 5 dans les figures 7A et 7B. Ce déplacement est possible dans les deux sens, horaire et anti ¬ horaire, selon un secteur angulaire minimum d'au moins 2°, de préférence d'au moins quelques degrés, notamment 5°, plus préférentiellement d'au moins 20°. Dans le mode de réalisation préférentiel illustré sur les deux figures 7A et 7B, on comprend aisément que ce secteur possible est de 360°. Selon d'autres modes de réalisation, une faible liberté angulaire de l'organe de pilotage 24 peut être compensée par une valeur plus élevée de l'angle de chasse g pour un même effet de gauchissement sur la planche ou la paire de skis 1, mais au prix d'un effort plus important sur ledit organe de pilotage.

Pour un même secteur angulaire de rotation de l'organe de pilotage 24, selon l'axe de rotation D, la déformation par effet de gauchissement sur la planche ou la paire de skis 1 sera proportionnelle à la valeur de l'angle de chasse g prédéterminé séparant les deux axes D et E. La valeur de g caractérisant l'angle entre les axes E et D est d'au moins 2°, de préférence au minimum de quelques degrés, notamment 5°, plus préférentiellement d'au moins 10°, pour garantir un effet de torsion perceptible, et est préférentiellement comprise entre 10° et 40°, et encore plus préférentiellement comprise entre 20° et 30°. Si la valeur de l'angle prédéterminé g était égal à 0°, alors le point o se trouverait sur 1 ' axe de rotation D et son déplacement radial serait nul. La planche de surf ou la paire de skis 1 ne subirait dans ce cas aucune déformation en torsion selon l'axe A.

Le point o et l'axe E sont communs (figures 1, 3, 5) à l'élément de liaison 3 et l'élément de gauchissement 5 caractérisant leur solidarité axiale, comme cela est représenté notamment sur les figures 7A et 7B. La rotation selon un sens anti-horaire de l'organe de pilotage 24 crée un angle de gauchissement h entre les plans P et P', caractérisant le gauchissement induisant un virage vers la gauche de la planche 1, comme cela est représenté sur les figures 8A et 8B. La rotation selon un sens horaire de l'organe de pilotage 24 crée un angle de gauchissement h' entre les plans P et P', caractérisant le gauchissement induisant un virage vers la droite de la planche ou la paire de skis 1, comme cela est représenté sur les figures 9A et 9B .

Cette déformation impose le décalage du point o par rapport au plan P et du point o' par rapport au plan P'. L'angle de gauchissement h caractérise l'amplitude de l'effet de gauchissement sur la planche ou la paire de skis 1, indépendamment de la distance séparant les points o et x, car c'est la valeur de l'angle de chasse g qui détermine cette amplitude .

Lorsque l'organe de pilotage 24 est pivoté au maximum de son amplitude d'effet, c'est à dire +/- 90° par rapport à sa position au repos, alors les angles h et h' sont égaux à l'angle de chasse prédéterminé g.

Lorsque l'utilisateur pilote sa planche de surf ou sa paire de skis, il engage un premier pied sensiblement dans l'extrémité 12 de l'élément de liaison 3 et le second pied sensiblement dans l'extrémité 15 de l'élément de liaison 4. Il peut alors incliner latéralement la planche ou la paire de skis 1 selon l'axe longitudinal A au moyen de l'organe de pilotage 24, par effet de levier. Il peut simultanément tourner ledit organe de pilotage selon l'axe de rotation D au choix dans un sens horaire ou bien antihoraire. Cette action permet donc, en plus de l'effet de levier latéral, d'imposer de façon proportionnée et simultanée une contrainte de torsion sur la planche ou la paire de skis 1 selon l'axe longitudinal A et caractérisée par l'angle de gauchissement h entre les plans P et P'. L'élément de gauchissement 5 pivote alors autour de l'axe D.

Lorsque le pilote incline latéralement la planche ou la paire de skis 1 autour de l'axe A au moyen de l'organe de pilotage 2, il la décolle de la neige vers son côté intérieur au virage et s'oppose ainsi par effet de levier à une force appliquée vers le bas par son propre poids, proportionnellement à la largeur de la planche ou la paire de skis 1 et à la force centrifuge due à la vitesse d'exécution. Cette force exercée par chacun de ses pieds, est successivement transmise jusqu'à l'organe de pilotage 24, d'une part par la première embase 2, l'élément de liaison 4, l'élément de retenue 6 amovible et l'élément de gauchissement 5 ; d'autre part par la seconde embase 2', l'élément de liaison 3 puis à nouveau l'élément de gauchissement 5. L'utilisateur résiste à cette force au moyen des organes de préhension 25 tels une paire de poignées dont le centre de gravité est matérialisé par le point k sur la figure 1. Cette résistance s'exerce par un effet de levier le long de l'axe de rappel F passant par les points k et x comme cela est représenté sur les figures 1 et 5. Cet effet de levier est proportionnel à la distance qui sépare les points k et x.

Selon une variante décrite en relation avec la figure 11, l'élément de liaison 4 est sensiblement rectiligne et parallèle au plan P. Les jambes de l'utilisateur sont alors disposées de part et d'autre de l'élément de liaison 4. Selon une autre variante non représentée, l'élément de retenue 6 reste solidaire de l'élément de liaison 4 et est dissociable par l'utilisateur de l'élément de gauchissement 5. Selon une variante non représentée, le point o' et donc la cage cylindrique 23 sont déportés du corps principal 22 vers l'arrière au moyen de supports adéquats et fixés au corps principal 22. Selon cette disposition le corps principal 22 n'est plus co-axial de l'axe de rotation D. La distance dl étant néanmoins maintenue, le fonctionnement et la cinématique de l'invention n'en sont pas modifiés pour autant.

Selon une variante non-représentée, au moins un profilé réalisé notamment en aluminium ou en matériaux composites est fixé notamment au moyen de vis sur le ski ou la planche de surf au niveau d'une zone de fixation des pieds z. Ce profilé est muni d'au moins un rail préférentiellement sur sa partie supérieure. Le profilé fait alors office de support pour une embase 2 munie de trous dont l'entraxe collabore judicieusement avec le ou les rails du dit profilé. Des moyens de solidarisation, notamment des vis, permettent de relier fermement un profilé et une embase. Par cette disposition, l'embase 2 et donc le dispositif y étant relié sont réglables selon le sens du ou des rails du dit profilé. De plus l'ensemble est aisément démontable et permet, dans le cas d'un usage sur une paire de skis, de surélever l'embase vis-à-vis de la neige afin d'éviter toute accumulation de cette dernière qui ferait alors office de frein.

Selon une autre variante non représentée, le dispositif selon l'invention est muni au niveau de la planche ou de la paire de skis d'une sécurité de type stop-skis tels que ceux conventionnellement utilisés pour le ski et qui se déclenchent et stoppent le dispositif lorsque le pied de l'utilisateur n'y est plus en appui .

Selon une variante représentée figure 2C, au moins une embase 2 est remplacée par une paire d'embases 2A et 2B, chacune solidaire respectivement d'un ski. Ces dites embases disposent donc l'une vis-à-vis de l'autre d'une liberté axiale selon l'axe B mais restent pleinement solidaires de leur élément de liaison 4 toujours selon l'axe B au moyen notamment d'un axe 11 traversant de part en part les quatre trous 10 des pattes 9 de la paire d'embases concernée. Ces embases 2A et 2B ne sont plus systématiquement coplanaires l'une vis-à-vis de l'autre selon la zone z. Le même dispositif équipe l'élément de liaison 5. Selon une autre variante non représentée, deux embases constituant une paire sont rendues solidaires entre elles au moyen notamment d'une vis métallique reliant les deux trous 10 des pattes 9 intérieures se trouvant en vis-à-vis l'une de l'autre. La liberté axiale réciproque des deux embases constituant la paire est respectée.

Selon une autre variante, une paire d'embases est supportée sur au moins quatre points parallèlement à l'axe C par un élément de liaison ou un renfort adapté de l'élément de liaison et parallèle à l'axe C.

Par ce dispositif, chaque ski a la liberté d' interagir indépendamment l'un de l'autre en fonction des irrégularités du terrain, ce qui constitue un avantage déterminant par rapport à l'usage de l'invention sur une planche de surf. De plus l'effort de torsion à effectuer sur le guidon en est grandement diminué, et la courbure générale des skis sous contrainte est plus homogène .




 
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