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Title:
DEVICE FOR STIMULATING CERTAIN ORGANS OF THE HUMAN BODY WITH CHARGES IN ORDER TO PREVENT THEIR DEGENERATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/269190
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for stimulating certain organs of the body of a user in a standing or seated position, comprising a platform (1) arranged so as to be able to support the user, in particular in a standing or seated position, force-transmission means (3) positioned between the platform and the user when the stimulation device is being used, means (4) for fastening to the user, systems (7a, 7b) for measuring the stimulations and a system (8) for displaying the exertions and manner thereof.

Inventors:
LALLEMAND LUC (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/051212
Publication Date:
December 29, 2022
Filing Date:
June 21, 2022
Export Citation:
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Assignee:
LALLEMAND LUC (FR)
International Classes:
A63B21/04; A63B21/00; A63B21/055; A63B23/035; A63B23/12
Domestic Patent References:
WO2008153979A12008-12-18
Foreign References:
US20170014662A12017-01-19
EP2919871A12015-09-23
US20150190679A12015-07-09
US20170319941A12017-11-09
FR2755M1964-08-31
US20120040799A12012-02-16
Attorney, Agent or Firm:
TOUROUDE & ASSOCIATES (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de stimulation de certains organes du corps d’un utilisateur en position debout ou assise, caractérisé en ce qu’il comprend une plateforme (1) agencée de sorte à pouvoir supporter l'utilisateur, notamment en position debout ou assise, des moyens de transmission des efforts (3) positionnés entre la plateforme et l’utilisateur, lors d’une utilisation du dispositif de stimulation, des moyens d'assujettissement (4) à l'utilisateur.

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la plateforme (1) supporte ou intègre un siège (2).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le siège est monté fixe avec la plateforme.

4. Dispositif selon la revendication 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif comprend des systèmes de mesure des stimulations (7a, 7b) et un système de visualisation des efforts et de leurs modalités (8).

5. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens d'assujettissement à l'utilisateur comprennent une ceinture ou un harnais ou un joug ou des poignées ou des bracelets ou des bandages ou une combinaison quelconque de ces derniers.

6. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif comprend un ou plusieurs moyens d’adaptation ou de réglage (6,9) fixés ou intégrés sur les moyens de transmission ou sur les moyens d'assujettissement.

7. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des systèmes d'amplification des efforts (5) associés aux moyens de transmission des efforts.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les systèmes d’amplification des efforts sont actionnables par des moyens mécanique, électrique, pneumatique, hydraulique ou autre, notamment un palan mécanique ou un actionneur électrique ou un vérin ou un pantographe.

9. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le dispositif comprend des systèmes de contrôle de position ou de sécurité de l’utilisateur, notamment dans l’assiette ou la position du dos, dans l'approche, l'atteinte ou le dépassement d'un seuil d'effort prédéfini ou le déséquilibre dans l'application des efforts.

10. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le dispositif comporte un système automatique programmable d’une séance d’exercices.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le système automatique programmable est agencé de sorte à réaliser une acquisition ou un traitement ou un pilotage ou une restitution visuelle ou sonore ou kinesthésique des données ou des programmes des séances. 12. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des systèmes de connexion, de traitement et de stockage de données à distance, agencés de sorte à permettre notamment une sauvegarde, une mise à jour, une animation, un pilotage, un contrôle et/ou la supervision à distance.

13. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le dispositif est agencé de sorte à ce que tout ou partie du dispositif est modulaire.

14. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le dispositif est agencé de sorte à ce que tout ou partie du dispositif est facilement démontable.

15. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le dispositif est agencé de sorte à ce que tout ou partie du dispositif est repliable, de sorte à limiter la place occupée en dehors d’une utilisation du dispositif.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : DISPOSITIF DE STIMULATION PAR DES CHARGES DE CERTAINS ORGANES DU CORPS HUMAIN POUR PREVENIR LEUR DÉGÉNÉRESCENCE

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

[010] L’invention concerne le domaine des appareils d'exercices physiques et de physiothérapie visant à ralentir ou à prévenir ou à traiter des maladies de dégénérescence. L’invention concerne un dispositif de stimulation par des charges de certains organes du corps humain pour prévenir, éviter, ralentir ou traiter leur dégénérescence.

[020] En particulier, l’invention concerne un dispositif permettant le développement d'efforts musculaires par un utilisateur afin de stimuler les muscles et de transmettre des pressions d'intensité et de durée adaptées sur différentes articulations et différents os de la chaîne musculo-squelettique, entraînant ainsi des effets de stimulation, d'entretien, de développement et de réhabilitation de certaines fonctions du corps humain et des organes concernés en vue de ralentir ou prévenir ou traiter des maladies de dégénérescence.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE

[030] Actuellement, dans les pays développés, l'allongement de l'espérance de vie s'accompagne d'un accroissement des maladies de dégénérescence. En effet, les dégénérescences musculaires, osseuses et cartilagineuses sont des évolutions liées à la fois à l'âge, à des comportements délétères, notamment alimentaires, à l'utilisation de substances dangereuses pour les organes et à des déficits, voire l'absence, de stimulations mécaniques adaptées du fait d’une vie très sédentaire.

[040] Ces dégénérescences aboutissent souvent à des maladies comme la sarcopénie, l'ostéoporose, l'arthrose qui sont à l'origine d'incapacités profondes, dont certaines n'ont pas de solution satisfaisante en l'état actuel de la médecine. Environ un tiers des personnes de plus de 60 ans est touché par l'arthrose, et plus de la moitié des femmes est victime de fractures ostéoporotiques après 50 ans.

[050] De ce fait, il arrive très fréquemment que les patients soient touchés par plusieurs de ces affections à la fois, voire par les trois affections, certaines causes étant communes. Des corrélations existent entre arthrose et ostéoporose et il est prouvé que la sarcopénie multiplie par douze le risque d'ostéoporose. Un terme médical récent définit cette conjonction de maladies : l'ostéosarcopénie.

[060] La plupart des cas de ces maladies de dégénérescence aurait pourtant pu faire l'objet d'une « prévention primaire », selon la classification de l'Organisation Mondiale de la Santé, permettant sinon d'éviter définitivement, du moins de repousser durablement l'apparition de ces maladies voire de les soigner ou traiter.

[070] Parmi les mesures de prévention primaire envisageables, des exercices physiques adaptés peuvent stimuler les muscles, les os et les cartilages de manière à leur donner le signal de l'entretien, voire du renforcement si l’on s'y prend à temps. En effet, ces différents tissus sont vivants et s'adaptent à leurs conditions de vie de manière assez comparable, car ils proviennent des mêmes feuillets embryonnaires : le mésoderme. Les biologistes savent depuis longtemps que les muscles, les os et les cartilages s'adaptent à la contrainte et à l'effort, pourvu que ceux-ci soient suffisants, sans pour autant être excessifs (en raison des risques de « claquage » musculaire, notamment élongation et déchirure, de fractures ou d’écrasement des os, d'érosion accélérée des cartilages...).

[080] La contrainte est ainsi utilisée depuis toujours pour renforcer les muscles.

[090] Pour ce qui concerne le squelette, la loi de Wolff (chirurgien de l'Université de Berlin) constate depuis 1892 que l'os s'adapte aux charges qu'il subit en transformant son architecture interne. En effet, suite aux stimulations mécaniques physiologiques, les ostéocytes réadaptent leur environnement local. Toutefois, des contraintes plus importantes entraînent leur décès puis un remodelage osseux plus intense, si les autres cellules osseuses soient fonctionnelles. Des périodes de repos entre les stimulations améliorent le fonctionnement du remodelage osseux.

[100] Pour ce qui concerne les cartilages, la science a démontré que l'absence de charge, la surcharge, la charge statique et certaines vibrations sont toutes aussi délétères les unes que les autres pour les cellules et la structure cartilagineuses.

[110] In fine, presque tous les tissus orthopédiques des chaînes musculo-squelettiques de l’appareil locomoteur bénéficient de niveaux de contraintes modérés, alors que des charges insuffisantes ou excessives leurs sont délétères.

[120] Il y a donc matière à une solution permettant de stimuler les os et les muscles de l’appareil locomoteur pour les renforcer, prévenir ou inverser les évolutions vers l'ostéoporose et la sarcopénie, en respectant et entretenant les cartilages pour ralentir ainsi, voire éviter, l'évolution vers l'arthrose grave.

[130] Compte tenu de l'ampleur des dégâts sanitaires liés à la sarcopénie, l'ostéoporose et l'arthrose, des solutions pharmacologiques ont été conçues depuis cinquante ans. Les personnes de l’art, dans ces domaines, sont des biologistes, des médecins et des pharmaciens.

[140] Par exemple, pour lutter contre l'ostéoporose, différentes molécules pharmaceutiques sont disponibles avec des mécanismes d'action très différents :

• stimulation quasi-hormonale des ostéoblastes (cellules bâtisseuses d'os), d'utilisation limitée dans le temps en raison de suspicions cancérogènes,

• insertion dans la trame osseuse de molécules de bisphosphonates que les ostéoclastes (cellules destructrices d'os) ne savent pas déplacer,

• inhibition du fonctionnement des ostéoclastes...

[150] Si ces médicaments font diminuer les risques de fractures sévères (fémur, vertèbres), ils ont pour inconvénient des contraintes d'utilisation réelles avec des désagréments forts. En outre, ces médicaments peuvent être à l'origine de graves effets secondaires (ostéonécroses, fractures atypiques, interférences immunitaires, problèmes cardiovasculaires, pour n'en citer que quelques-uns...).

[160] Une des difficultés en termes de santé publique, est l’abandon dissimulé du traitement par le patient, qui peut atteindre 75% des cas après un an.

[170] Autre exemple, les Sociétés Savantes ont proposé un protocole d'accompagnement médicamenteux ou non des malades arthrosiques pour ralentir l'évolution, supporter la douleur et retarder la mise en place des prothèses.

[180] À côté de ces approches médicamenteuses, des mesures hygiéno-diététiques sont éventuellement proposées, comprenant :

• un apport optimisé de nutriments (minéraux, vitamines, protéines...) indispensables aux muscles, aux os et aux cartilages,

• une amélioration des conditions d'absorption et d'utilisation de ces nutriments par le corps (digestion, diminution de l'inflammation chronique...), • une rééducation du sens de l'équilibre (appareillage des sens, notamment la vue, apports suffisants en vitamine D, exercices stimulant l'équilibre),

• une stimulation des organes par des activités physiques adaptées,

• un assouplissement des grands groupes musculaires et articulaires.

[190] Diverses expertises sont nécessaires pour synthétiser des connaissances issues de ces domaines : nutrition, digestion, neurologie, rhumatologie...

[200] Pour stimuler physiologiquement les organes, différentes solutions sont envisageables : activités physiques à impacts (sauts, notamment, pour les os des jambes), port de charges, dont haltérophilie et musculation notamment...

[210] Il est apparu, d'après des expériences récentes réalisées sur des populations ostéoporotiques (notamment étude LIFTMOR en Australie depuis 2016), que des exercices consistant à soulever des poids avaient des impacts positifs significatifs à la fois sur la santé osseuse et sur la santé musculaire du corps des patients.

[220] La question de la santé articulaire a fait l'objet d'autres études ayant montré, récemment, que le bon entretien des cartilages nécessite des stimulations avec des pressions suffisantes. Toutefois, il est apparu que ces stimulations ne devaient être ni excessives, ni statiques, ni de fréquences trop élevées.

[230] Au cours des années, différents appareils ont été inventés parmi lesquels des appareils de musculation, des plates-formes vibrantes ou basculantes, mécaniques ou électriques. Ces appareils permettent de stimuler les muscles et le squelette, ainsi, éventuellement, que d'autres organes du corps d’un utilisateur.

[240] Les solutions existantes aujourd'hui, en matière de stimulation des chaînes musculaires, osseuses et articulaires présentent des limitations significatives.

[250] Par exemple, dans le document FR 2 755, le dispositif décrit est constitué d'un support, de deux sangles munies de poignées pour mettre le corps du patient en tension en vue de prise d'image médicale. Ce dispositif, dont la visée n'est pas la stimulation physiologique ou thérapeutique, mais la mise en position pour effectuer des enregistrements d'imagerie médicale, présente comme principal inconvénient d'imposer une passivité certaine du patient, notamment dans une position couchée, non physiologique et sans contrôle positionnel, entraînant des risques de postures dangereuses et de pressions inadéquates sur certains organes. En outre, le patient n'a pas de contrôle physiologique suffisant sur la prolongation de la stimulation qui ne dépend pas réellement de lui, ni de son état physiologique, mais qui dépend beaucoup plus des contraintes d'imagerie. Ce dispositif ne prévoit pas de moyen de réglage particulier pour l'adapter à la morphologie et aux contraintes spécifiques du patient. Enfin, cette invention ne décrit pas de procédé de mise en oeuvre du dispositif décrit.

[260] Dans le document US2012/040799, sont dévoilés un procédé pour effectuer des exercices de contraintes avec des répétitions et des périodes de récupération et un dispositif associé constitué d'une surface de contact, d'un actionneur, d'une interface utilisateur, d'un processeur de surveillance et de contrôle. Ce dispositif permet un programme d'exercices en contraction complète pour des patients souhaitant améliorer leur santé ou leur forme dans des domaines très variés : syndrome métabolique, état déconditionné, ostéoporose ou ostéopénie, susceptibilité à une blessure, diabète, douleur, lombalgie chronique non spécifique, fibromyalgie, obésité, sclérose en plaques, douleur au bas du dos, blessure sportive, trouble cérébral. Toutefois, cette méthode et ce dispositif présentent, comme principaux inconvénients, d'avoir des indications extrêmement larges voire incompatibles entre elles ; de faire travailler les utilisateurs à 100% de leur puissance musculaire en un seul effort, dans une position statique, entraînant ainsi une charge intense sur leurs muscles et sur leurs os avec des risques pour les vertèbres des utilisateurs ; de mettre en danger leurs cartilages (charge statique intense) en raison de l'intensité des pressions engendrées, comme cela est connu depuis des années ; d'utiliser un système occupant beaucoup de place au sol, non démontable rapidement ou facilement ; de nécessiter un opérateur tiers permanent pour accompagner l'utilisateur du dispositif.

EXPOSE DE L’INVENTION

[270] Un but de l’invention est de fournir un dispositif visant à pallier au moins en partie les inconvénients précédemment invoqués tout en permettant de stimuler la chaîne musculo-squelettique d’un patient utilisateur de manière simple.

[280] A cette fin, il est prévu, selon l’invention, un dispositif de stimulation de certains organes du corps d’un utilisateur en position debout ou assise, comprenant une plateforme agencée de sorte à pouvoir supporter l'utilisateur, notamment en position debout ou assise, des moyens de transmission des efforts positionnés entre la plateforme et l’utilisateur, lors d’une utilisation du dispositif de stimulation, des moyens d'assujettissement à l'utilisateur. [290] Avantageusement, mais facultativement, le dispositif de stimulation selon l’invention présente au moins l’une des caractéristiques techniques suivantes :

- la plateforme supporte ou intègre un siège ;

- le siège est monté fixe ou mobile avec la plateforme ;

- le dispositif comprend des systèmes de mesure des stimulations et un système de visualisation des efforts et de leurs modalités ;

- les moyens d'assujettissement à l'utilisateur comprennent une ceinture ou un harnais ou un joug ou des poignées ou des bracelets ou des bandages ou une combinaison quelconque de ces derniers ;

- le dispositif comprend un ou plusieurs moyens d’adaptation ou de réglage fixés ou intégrés sur les moyens de transmission ou sur les moyens d'assujettissement ;

- le dispositif comprend des systèmes d'amplification des efforts associés aux moyens de transmission des efforts ;

- les systèmes d’amplification des efforts sont actionnables par des moyens mécanique, électrique, pneumatique, hydraulique ou autre, notamment un palan mécanique ou un actionneur électrique ou un vérin ou un pantographe ;

- le dispositif comprend des systèmes de contrôle de position ou de sécurité de l’utilisateur, notamment dans l’assiette ou la position du dos, dans l'approche, l'atteinte ou le dépassement d'un seuil d'effort prédéfini ou le déséquilibre dans l'application des efforts ;

- le dispositif comporte un système automatique programmable d’une séance d’exercices ;

- le système automatique programmable est agencé de sorte réaliser une acquisition ou un traitement ou un pilotage ou une restitution visuelle ou sonore ou kinesthésique des données ou des programmes des séances ;

- le dispositif comprend en outre des systèmes de connexion, de traitement et de stockage de données à distance, agencés de sorte à permettre notamment une sauvegarde, une mise à jour, une animation, un pilotage, un contrôle et/ou la supervision à distance ;

- le dispositif est agencé de sorte à ce que tout ou partie du dispositif est modulaire ;

- le dispositif est agencé de sorte à ce que tout ou partie du dispositif est facilement démontable ; et,

- le dispositif est agencé de sorte à ce que tout ou partie du dispositif est repliable, de sorte à limiter la place occupée en dehors d’une utilisation du dispositif. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

[300] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d’un mode de réalisation de l’invention, ainsi que d’une variante. Aux dessins annexés :

[Fig.1 ] est une vue tridimensionnelle d’un mode de réalisation d’un dispositif de stimulation selon l’invention ;

[Fig.2] est une vue tridimensionnelle du dispositif de stimulation selon l’invention de la figure 1 avec un utilisateur debout ;

[Fig.3] est une vue tridimensionnelle d’une variante de réalisation du dispositif de la figure 1 comportant un siège ;

[Fig 4] est une vue tridimensionnelle d’une autre variante de réalisation du dispositif de stimulation selon l’invention avec un utilisateur permettant une stimulation des poignets ; [Fig 5] est une vue tridimensionnelle du dispositif de stimulation selon l’invention de la figure 3 avec un utilisateur assis ; et,

[Fig 6] est une représentation schématique d’un procédé de programmation des séances mis en oeuvre par un dispositif de stimulation selon l’invention des figures 1 à 5.

[310] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques sur l’ensemble des figures.

DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION

[320] En référence aux figures 1 et 2, nous allons décrire un premier mode de réalisation d’un dispositif de stimulation selon l’invention. Le dispositif de stimulation selon l’invention stimule, par des charges, certains organes du corps humain pour prévenir, éviter ou traiter des affections dégénératives telles qu’ostéopénie, ostéoporose, sarcopénie, arthrose. Cette mise en charge stimule et renforce conjointement plusieurs chaînes de muscles- articulations-os impliquant notamment, pour les os, la colonne vertébrale thoracique et lombaire, le sacrum, le bassin, les épaules et éventuellement les membres inférieurs, en particulier les fémurs, les membres supérieurs, ainsi que les organes connexes, principalement par l’action de l’utilisateur développant des séquences calibrées d'efforts et de repos avec des déplacements articulaires limités voire quasi nuis.

[330] A titre d’exemple illustré à la figure 1, le dispositif de stimulation selon l’invention comporte une plate-forme ou un socle 1 destiné à supporter un utilisateur, notamment debout ou assis. Cette plateforme 1 est positionnée sur le sol, lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention.

[340] D’autre part, le dispositif de stimulation selon l’invention comporte un ou des moyens de transmission des efforts 3. Ces derniers comprennent un ou des moyens d'assujettissement 4, un ou des systèmes d'amplification des efforts 5, un ou des moyens de réglage ou d'adaptation de l'amplitude du mouvement 6, un ou des moyens de réglage ou d’adaptation 9 des moyens de transmission des efforts 3 ou des moyens d’assujettissement 4. Selon des variantes de réalisation du dispositif de stimulation selon l’invention, le ou les moyens d'assujettissement 4 à l'utilisateur comprennent des moyens d’interfaçage avec les bras ou le bassin ou les épaules ou le thorax de l’utilisateur ou encore une combinaison de ces moyens d’interfaçage, comme une ceinture ou un harnais ou un joug ou des poignées ou des bracelets ou des bandages ou toute combinaison de ces derniers.

[350] Selon d’autres variantes de réalisation, le dispositif de stimulation selon l’invention comprend un ou plusieurs moyens d’adaptation ou de réglage 6, 9 fixés ou intégrés dans le ou les moyens de transmission des efforts 3 ou dans le ou les moyens d'assujettissement 4. Ces moyens d’adaptation 9 permettent de régler le dispositif de stimulation selon l’invention au positionnement, à la morphologie et aux spécificités de l'utilisateur, par exemple la hauteur, la position des membres inférieurs, celles des membres supérieurs, ou d'autres spécificités corporelles propres à ce dernier. Ces moyens d’adaptation sont agencés aussi de sorte à pouvoir prendre en compte les caractéristiques physiologiques personnelles, notamment les limitations, les affections et les douleurs, de l’utilisateur. D’autre part, les moyens d’adaptation 6 permettent de moduler élastiquement l'amplitude des mouvements à faire pour atteindre un effort prédéterminé.

[360] D’autre part, le ou les systèmes d'amplification des efforts 5 du dispositif de stimulation selon l’invention, associés aux moyens de transmission des efforts 3, sont actionnables par des moyens mécanique, électrique, pneumatique, hydraulique ou autre, comme par exemple un palan mécanique ou un actionneur électrique ou un vérin ou un pantographe.

[370] De plus, le dispositif de stimulation selon l’invention peut comprendre un ou des systèmes de commande-contrôle-sécurité, et un ou des systèmes de mesure 7a et/ou 7b, d'affichage, de programmation et d'enregistrement des stimulations, ces derniers sont connectés à un ou des systèmes de visualisation, de pilotages visuels et/ou sonores et/ou kinesthésiques, ou audiovisuels 8 des efforts et de leurs modalités au cours d’exercices effectués lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention. Au surplus, le dispositif de stimulation selon l’invention peut comprendre des systèmes de contrôle de position ou de sécurité de l’utilisateur, comme l’assiette ou la position du dos, dans l'approche, l'atteinte ou le dépassement d'un seuil d'effort prédéfini ou le déséquilibre dans l'application des efforts, et ce lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention.

[380] En variante, le dispositif de stimulation selon l’invention comprend un système de sécurité intrinsèque agencé de sorte que, lors d’une utilisation, une diminution de l’effort musculaire par l’utilisateur ou un relâchement des moyens d’assujettissement 4 permettent d’interrompre sans délai la charge sur les organes.

[390] Dans une variante de réalisation illustrée en figures 3 et 5, le dispositif de stimulation selon l’invention comprend un siège 2 venant en appui sur le système de mesure 7a de la plateforme 1.

[400] Il est à noter que tous ou partie des éléments formant un mode de réalisation du dispositif de stimulation selon l’invention peuvent être modulaires, par exemple pour pouvoir être facilement démontables. De plus, certains éléments sont repliables, de sorte à limiter la place occupée en dehors des périodes d'utilisation afin de faciliter un rangement du dispositif de stimulation selon l’invention.

[410] Nous allons maintenant préciser les différents éléments précités compris dans le dispositif de stimulation selon l’invention.

[420] La plateforme 1 ou socle, généralement placée en position basse à même le sol ou munie, à cette fin, de pieds réglables ou non, sert de base rigide ou semi-rigide au dispositif de stimulation selon l’invention, pour autoriser une certaine mobilité - limitée - lors des efforts, permettant de fixer et de maintenir en position la majeure partie des éléments de l'appareil. Cette plateforme 1 est réalisée, par exemple, en métal, en verre renforcé, en matériau naturel ou synthétique, plusieurs matériaux pouvant être utilisés simultanément pour former une plateforme 1 composite. La plateforme 1 peut être pleine ou ajourée, en un seul élément ou en éléments assemblés, notamment par collage, soudage, coincement, fixation mécanique, ou toute autre méthode d’assemblage appropriée aux matériaux choisis pour former la plateforme 1 du dispositif de stimulation selon l’invention. [430] Dans le mode de réalisation du dispositif de stimulation selon l’invention comportant le siège 2, ce dernier est placé sur la plateforme 1 et est prévu pour que l'utilisateur ne pouvant ou ne souhaitant pas se tenir debout puisse utiliser le dispositif de stimulation selon l’invention afin de faire travailler une partie de son organisme lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention. Ce siège 2 est monté fixe ou mobile avec la plateforme 1. Le siège 2 est, par exemple, un simple coussin, un tabouret fixé à demeure ou simplement posé sur la plateforme 1 ou un siège ergonomique (éventuellement rembourré) ou un siège auto-déployant intégré à la plateforme 1 ou le fauteuil roulant de l'utilisateur.

[440] Concernant les moyens de transmission des efforts 3, ces derniers sont formés de sorte qu’ils soient totalement rigides en traction pour transmettre l'ensemble des efforts sans aucun mouvement de l'utilisateur, ou souples ou relativement déformables élastiquement pour permettre une certaine mobilité - limitée et contrôlée - lors des efforts. Ces moyens de transmission des efforts 3 sont, ici, fixés à la plateforme 1 avec des moyens de fixation amovibles ou non. En variante, ils passent sous la plateforme 1 soit librement, soit au moyen de systèmes de guidage. Les moyens de transmission des efforts 3 sont, par exemple, réalisés au moyen d'une ou plusieurs sangles, cordes, courroies, câbles, chaînes, élingues, tubes creux ou pleins, perches, profilés mécaniques, rambardes, ou toute autre structure adaptée. En variante, ils sont réalisés sous la forme d'un bâti rigide ou d'un cadre ou d'une colonne d'où sortent un ou plusieurs bras droits ou profilés devant ou entre lesquels l'utilisateur prend place lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention.

[450] Concernant les moyens d'assujettissement 4, ces derniers sont, ici, réalisés sous la forme de poignées rigides ou souples. Ils peuvent être aussi soit sous la forme d'une ou plusieurs barres de traction rectilignes ou profilées, éventuellement munies de poignées, soit sous la forme de dragonnes agencées de sorte à venir enserrer les poignets de l'utilisateur lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention, soit sous la forme d'un baudrier ou d'un harnais ou d'un collier ou d'un joug posé sur les épaules de l'utilisateur lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention, soit sous la forme d'une ceinture reposant sur la partie supérieure du bassin de l'utilisateur lors de l’utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention, soit sous une forme combinée posée sur les épaules ou enserrant la taille de l'utilisateur ou permettant la préhension par les mains ou la fixation sur les avant-bras lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention. Les moyens d'assujettissement 4 sont réalisés de manière symétrique, soit en symétrie simple sur les côtés (gauche et droit) de l'utilisateur, soit en double symétrie (transversale et axiale), de manière à permettre une position totalement physiologique des organes destinés à être stimulés ou utilisés, lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention, notamment le tronc et particulièrement la colonne vertébrale, les bras, les épaules, le bassin, et l'ensemble des membres inférieurs, articulations comprises. Les moyens d'assujettissement 4 limitent les risques de positions et d’efforts en porte-à-faux, préjudiciables à une stimulation optimale des dits organes ainsi visés par une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention.

[460] Les systèmes d'amplification des efforts 5 permettent, quant à eux, de stimuler plus intensément les organes de l'utilisateur lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention, y compris dans des positions totalement statiques ou immobiles incompatibles avec une intensité d'efforts suffisante et dans la limite des efforts et pressions acceptables pour chaque utilisateur. Les systèmes d"amplification des efforts 5 sont mécaniques, électriques, hydrauliques et/ou pneumatiques intégrés soit à la plateforme 1 , soit aux moyens de transmission des efforts 3. Selon une variante de réalisation du dispositif de stimulation selon l’invention, les systèmes d'amplification des efforts 5 sont réalisés au moyen d'un palan actionné par les bras de l'utilisateur, permettant de tendre les moyens de transmission des efforts 3 (sangles, câbles, cordes, courroies, chaînes...) entre la plateforme 1 et les moyens d'assujettissement 4 sur l'utilisateur (baudrier, joug, ceinture...). L'amplification peut également être réalisée, par exemple, par actionneur mécanique, électrique, pneumatique, magnétique, enrouleur, vérin ou pantographe, ou tous autres moyens adaptés.

[470] Les moyens de réglage ou d'adaptation 6 de l'amplitude d’un mouvement permettent, de leur côté, que, d'une part, l'effort soit exercé avec un déplacement contrôlé pour faciliter le contrôle de l’effort ou pour éviter la rigidité de l'effort qui peut être pénible pour certaines personnes, en particulier les personnes les plus âgées, et, d'autre part, pour contrôler ou éviter les efforts statiques sur les cartilages. Les modes de mise en oeuvre de l'adaptation peuvent aussi résider dans l'utilisation de matériaux flexibles ou déformables pour réaliser certains éléments du dispositif de stimulation selon l’invention, comme la plateforme 1 , les moyens de transmission des efforts 3, le siège 2, les moyens d’assujettissement 4. Pour obtenir un réglage plus précis, des pièces intermédiaires déformables sous l'effort comme des sangles élastiques, des ressorts, des amortisseurs interchangeables ou réglables sont utilisables éventuellement.

[480] Les moyens de réglage ou d’adaptation 9 permettent différents domaines de réglage en fonction de la taille de l’utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention, de sa corpulence, des limitations de mouvement, du mode d'installation, de l'utilisation d'un démultiplicateur de puissance, etc...

[490] Par exemple, des systèmes de réglage d’une hauteur du dispositif de stimulation selon l’invention permettent d'adapter la hauteur des systèmes de préhension ou d'installation ou d’assujettissement 4 de manière à permettre à l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention de travailler dans sa zone de plus grande puissance et de plus grand confort tout en respectant ses caractéristiques physiologiques personnelles. Les systèmes de réglage sont soit continus, toute position entre les extrêmes étant utilisable, soit discrets, un certain nombre de positions préréglées étant sélectionnables. Dans le cas d'une ou de plusieurs sangles, le réglage peut notamment se faire par un choix de sangles de différentes longueurs, par coulissage d'une extrémité dans une boucle de coincement autobloquant ou boucle à cliquet fixée à une autre extrémité, par coincement de l'ardillon d'une boucle dans un cran parmi un ensemble de crans, par fermeture auto-agrippante de grande longueur, par agrafage, par fixation des poignées de préhension dans des oeillets disposés à intervalles réguliers, etc...

[500] Dans le cas d'un ou plusieurs câbles ou cordes, le réglage se fait, par exemple, par un choix de câbles ou de cordes de différentes longueurs, par déplacement et ajustement de serre-câbles, par un système de treuil manuel ou électrique autobloquant, par enrouleur mécanique ou électrique ou autre, éventuellement auto-bloquant ou fixé et commandé par une gâchette à la poignée de préhension ou fixé sur, sous ou dans la plateforme 1. Dans tous les cas précédents, le réglage peut se faire par ajouts d'un ou plusieurs anneaux ou manilles ou mousquetons de longueurs appropriées ou de manilles réglables métalliques, synthétiques ou textiles. Enfin, le réglage peut également se faire par insertion de cales de hauteur ou d'entretoises sur la plateforme 1 du dispositif de stimulation selon l’invention.

[510] Pour la corpulence de l'utilisateur, les réglages se font, par exemple, par des accessoires (harnais, ceintures, jougs...) adaptés à des plages de corpulence et utilisables par des personnes ayant des caractéristiques corporelles similaires (tour de taille, de hanche, de poitrine, de cou, hauteur de cou, de buste, largeurs d'épaules...) ou par des accessoires réglables sur tout ou partie des dimensions mentionnées au moyen notamment de coussins, de courroies, de sangles avec différents types de système de blocage (ardillon, boucles de coincement, tissus auto-agrippants, oeillets, agrafes, bandes élastiques...). [520] Dans le cas de l'utilisation d'un multiplicateur de puissance par palan, les réglages s’effectuent, par exemple, par le choix du nombre de poulies mises en jeu pour démultiplier l'effort, impliquant également un réglage de la longueur de câble (au sens large) utile.

[530] Pour tenir compte des limitations de mouvement possible pour un utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention, l'extrémité de travail du câble de tirage du palan est installée soit sur la poulie supérieure (joug par exemple), soit sur la poulie inférieure (socle par exemple), voire sur une poulie fixée à hauteur intermédiaire par exemple, au moyen d'un câble, ou équivalent, réglable en hauteur ou d'un mât disposant de plusieurs points de fixation.

[540] Concernant, maintenant, les systèmes de commande-sécurité précédemment cités, ces derniers permettent de commander une augmentation graduelle et une interruption instantanée ou graduelle des efforts en fonction des décisions de l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention. Par exemple, ils peuvent être pilotés par un automatisme limitant les efforts dans une fourchette prédéfinie par ou en fonction de l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention, ou commandés par l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention ou un opérateur tiers au moyen d'une gâchette proportionnelle électrique, hydraulique, magnétique ou pneumatique, indépendante ou fixée sur une des poignées de préhension du dispositif de stimulation selon l’invention.

[550] Selon une variante de réalisation, une sécurité importante est formée par un relâchement des poignées que l'utilisateur tient en mains et qui servent soit de point fixe à la transmission des efforts, soit de système de démultiplication des efforts. En lâchant ou en relâchant lesdites poignées, l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention met immédiatement fin, sans aucun délai, à l'effort auquel il se soumet pour stimuler ses organes, lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention.

[560] Selon une autre variante de réalisation, une sécurité de position de l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention est réalisée par une comparaison des charges sur chaque pied, éventuellement chaque bras de l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention, ou un différentiel de charge existant entre l'avant et l'arrière de chaque pied. Un signal d'anomalie et d'interruption de la séquence d’exercices en cours de réalisation avec le dispositif de stimulation selon l’invention est émis en cas de déséquilibre supérieur à la consigne préalablement déterminée. [570] Selon une autre variante, une sécurité de position est réalisée au moyen d'une séquence visuelle ou audio rappelant les consignes de position à respecter lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention.

[580] En outre, toujours en variante, ces positions sont sécurisées au moyen de gabarits lumineux ou de calibres dessinés ou à fixer sur la plateforme 1 ou à poser sur la colonne vertébrale et les épaules pour guider la position des pieds, du bassin, de la colonne vertébrale ou de la tête de l’utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention.

[590] Par ailleurs, les systèmes de mesure 7a, 7b des efforts appliqués à/par l’utilisateur sont soit insérés dans les moyens de transmission des efforts 3, soit posés sur la plateforme 1 , soit intégrés à la plateforme 1 , soit faisant partie des moyens d’assujettissement 4 sur l'utilisateur, soit insérés à l'interface entre deux des différentes parties du dispositif de stimulation selon l’invention. En variante, les systèmes de mesure 7a, 7b des efforts permettent, au moyen de capteurs répartis sur la plateforme 1 ou dans les moyens de transmission des efforts 3, de garantir un bon positionnement physique et postural de l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention en comparant les variations spatiales des pressions exercées, notamment longitudinalement ou transversalement sous les pieds de l'utilisateur, sur ses épaules, sur ses hanches. Ils comprennent, à ces fins, des capteurs de pression ou de traction, selon les cas, ainsi qu’un système d’intégration et de transduction des données issues des capteurs ainsi prévus dans le dispositif de stimulation selon l’invention.

[600] Concernant les systèmes d'affichage et de pilotages visuels 8, ces derniers récapitulent et intègrent visuellement les données issues des systèmes de mesure 7a, 7b des efforts. Ces systèmes d’affichage et de pilotage 8 sont soit intégrés aux systèmes de mesure des efforts 7a, 7b, soit renvoyés à distance, par exemple par un câble ou une liaison sans fil, notamment selon les normes Bluetooth ou Wi-Fi, pour être facilement visualisés par l'utilisateur en position sécurisée d'efforts lors d’une utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention. Les différentes options ne sont pas exclusives l'une de l'autre. Ces systèmes peuvent être réglables en fonction des caractéristiques de l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention. Les systèmes d’affichage et pilotage visuels 8 peuvent inclure un système de tarage réglable permettant, par exemple, de soustraire tout ou partie du poids de l'utilisateur pour l'affichage des efforts, ou de régler un seuil d'effort minimal ou maximal à atteindre. [610] Des systèmes d'indications sonores ou visuels ou kinesthésiques des efforts de l'utilisateur sont éventuellement intégrés avec les systèmes de mesure 7a, 7b ou renvoyés à distance afin qu'ils soient facilement perçus par l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention, voire que seul l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention puisse les percevoir, notamment par intégration à des émetteurs individuels (lunettes, casque, écouteurs, vibreur...)· Ces systèmes d’indications sont éventuellement réglables en fonction des caractéristiques de l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention. Ils peuvent permettre, par exemple, de marquer temporellement des combinaisons ou des séquences ou des enchaînements de repos et d'efforts de modalités, d'intensités et de durées variables, par exemple croissants ou décroissants, symétriques ou non, faisant intervenir tout ou partie des chaînes musculo-articulo- osseuses (avant-bras, bras, épaules, bassin, colonne vertébrale, cuisses, genoux, jambes...).

[620] Des systèmes d'enregistrement et de programmation peuvent être mis en oeuvre afin d'enregistrer, d'analyser, de calculer, de restituer et d'afficher sur un écran, le détail ou la synthèse des séances précédentes et de leur progression, le programme de la séance du jour, la description précise de la séquence en cours, la progression relative ou absolue de la séance en cours, la programmation théorique des séances à venir. Ils sont intégrés au dispositif de stimulation selon l’invention ou reportés dans des systèmes séparés de traitement des données.

[630] En fonction des données fournies par l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention ou des professionnels de santé associés, les systèmes d’enregistrement et de programmation peuvent, dans certaines modalités, être programmés soit avant, soit après la livraison du dispositif de stimulation selon l’invention, soit par un opérateur, soit par l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention. Cette programmation intègre, par exemple, des données relatives à la puissance des efforts à fournir, à leur durée, à leur répétition, à leur gradation, à la récupération dans une séance ou entre plusieurs séances. Elle intègre également des données collectées à chaque séance pour permettre d'adapter une séance suivante en intensité (puissance, durée, répétitions, gradation, récupération...). Les systèmes d’enregistrement et de programmation peuvent être agencés de sorte à donner des interprétations de la séance en fonction de la capacité de l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention à aller jusqu'au bout de la séance, de ses performances et de la comparaison avec les séances antérieures. En fonction de ces éléments, les systèmes d’enregistrement et de programmation peuvent aussi prodiguer des conseils d'activités, de repos ou de récupération entre séances. Enfin, à partir des différentes informations de pression et de position, les systèmes d’enregistrement et de programmation sont agencés de sorte à vérifier si la position ou l'effort de l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention ne sont pas adaptés, et indiquer les ajustements à opérer pour corriger la position ou l'effort et diminuer les risques physiologiques.

[640] En référence à la figure 6, un exemple de procédé de programmation d’une séance d’exercices mis en oeuvre par un système automatique programmable prévu dans le dispositif de stimulation selon l’invention va maintenant être décrit.

[650] Chaque séance 6.7-S1 ,2,i,n d’utilisation du dispositif selon l’invention est caractérisée par un certain nombre de données. Les données de programmation initiale (Intensité : puissance, durée, gradation, répétitions...) 6.8-PI d’une séance 6.7-S1 ,2,i,n sont issues d’une étape de calcul 6.3-C à partir des objectifs de l’utilisateur 6.1-OU, des spécificités et limites de l’utilisateur 6.2-SU, des consignes initiales de sécurité 6.4-RIS, des données des séances précédentes. A l’issue d’une séance, en fonction de la programmation initiale 6.8-PI et des résultats et données de sécurité obtenus 6.5-RIS, de nouvelles données sont calculées et mises en mémoire, et notamment des modalités de récupération 6.9-R.

[660] Enfin, des données de séance 6.7-S1 ,2,i,n sont affichées en étape 6.6-A.

[670] Ces étapes précédemment décrites sont, ici, fournis par des systèmes de gestion des données prévus dans le dispositif de stimulation selon l’invention ou à distance sur des équipements comme une tablette ou un téléphone par des systèmes de connexion à des réseaux de données (internet notamment) permettant aussi la sauvegarde, la mise à jour, l'animation, le pilotage du dispositif de stimulation selon l’invention et des séances 6.7-S1 ,2,i,n mises en oeuvre.

[680] Nous allons, maintenant, décrire un procédé associé à l’utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention précédemment décrit.

[690] Avant toute utilisation du dispositif de stimulation selon l’invention, l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention doit commencer par s'interroger sur sa compétence personnelle pour l'utiliser en toute sécurité, notamment en respectant les contraintes générales et personnelles, en particulier sanitaires, qui le concernent, et en veillant à adopter des positions d'effort sans risques. [700] L'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention doit être averti de l'importance d'adopter des positions de sécurité, spécifiquement pour ce qui concerne sa colonne vertébrale, mais également pour les genoux, les épaules ainsi que les organes spécifiquement vulnérables pour lui-même.

[710] A défaut de compétences avérées, ou en cas d'affection spécifique, relevant notamment de la sphère rhumatismale, cardiaque, orthopédique ou neurologique, l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention doit s'adresser à un professionnel de santé compétent comme un médecin, un kinésithérapeute, un thérapeute physique, afin de se faire conseiller, pour bien utiliser le dispositif de stimulation selon l’invention, pour adopter, si nécessaire, les mesures de précautions nécessaires à la mise en oeuvre sécurisée du dispositif de stimulation selon l’invention, voire renoncer à l'utiliser si les limitations de l'utilisateur éventuel sont incompatibles avec l'usage du dispositif de stimulation selon l’invention.

[720] En position debout, une position de sécurité générique consiste à écarter légèrement les pieds d'une largeur comprise entre la largeur de la tête et celle des épaules. Les pieds forment un angle d’environ 10° à 30° entre eux. En fonction de la puissance, la tête est maintenue droite, regard sur l'horizon ou légèrement penchée vers l'avant. La poitrine est sortie en redressant la cage thoracique, la position du bassin est en position neutre, ventre rentré, muscles abdominaux contractés. Les bras sont placés le long du corps en position verticale. Les genoux sont légèrement fléchis à proximité de la position de puissance maximale des cuisses pour pouvoir exercer cette puissance vers le haut. Une telle position est illustrée très schématiquement dans la figure 2.

[730] Dans le cas particulier de la stimulation des avant-bras par compression, les avant- bras sont levés verticalement, les bras prenant une position compatible avec la forme de l’utilisateur pour mettre en oeuvre sa plus grande puissance musculaire. Une telle position est illustrée très schématiquement dans la figure 4.

[740] Ces positions sont adaptées en tant que nécessaire, avec les conseils d'un professionnel de santé compétent, en fonction des contraintes personnelles éventuelles de l’utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention.

[750] Avant d'utiliser le dispositif de stimulation selon l’invention, l'utilisateur procède à la vérification de l'intégrité des pièces, et particulièrement des pièces mobiles. Il procède au réglage de la hauteur des moyens d'assujettissement 4 de telle manière à s'exercer dans sa zone de plus grande efficacité, prenant à la fois en compte ses caractéristiques physiologiques personnelles, et notamment sa force, ainsi que ses éventuelles limitations (mobilité, position, blessure, douleur, fragilité, lésion, précautions spécifiques...).

[760] Pour utiliser le dispositif de stimulation selon l’invention, l'utilisateur met en place les moyens d'assujettissement 4, monte sur la plateforme 1 , démarre les éventuels systèmes de mesure 7a, 7b, de pilotage, d'enregistrement et effectue un certain nombre de cycles d'efforts musculaires prédéfinis en durée, en puissance, en gradation, en repos de telle manière à obtenir le résultat physiologique souhaité, en fonction de ses caractéristiques spécifiques.

[770] L’utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention peut aussi utiliser les éventuels systèmes d'amplification des efforts pour atteindre plus facilement le niveau d'effort souhaité, en fonction de ses capacités, de ses incapacités et de ses caractéristiques physiologiques et sanitaires personnelles.

[780] Si l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention est debout, sans utiliser de système d'amplification des efforts, la pression est générée par un effort des cuisses verticalement vers le haut de manière à atteindre la puissance de consigne pendant la durée prévue pour la séquence.

[790] Dans d'autres cas, l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention utilise les poignées pour engendrer le niveau de pression de consigne pendant la durée prévue pour la séquence de la séance en cours.

[800] L’utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention soumet ainsi les organes à faire travailler (articulations, cartilages, muscles, os) à des pressions assez intenses pour les stimuler, et ainsi pour les entretenir ou les renforcer, et assez douces pour respecter leur intégrité à court, moyen et long terme.

[810] D'une manière générale, les pressions à utiliser se situent dans une fourchette comprise entre 40% et 80-90% de la puissance maximale de l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention, voire en-deçà ou au-delà de ces bornes dans certains cas particuliers, de sorte à stimuler ses organes les plus puissants sans endommager les plus fragiles. Le nombre de répétitions (5 à 20 répétitions d'une durée de 5 à 30 secondes, séparées par des périodes de repos de 5 à 30 secondes, également) est adapté à la puissance développée.

[820] Pour sa première séance, l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention, en s’entourant de conseils, détermine l'intensité de l'exercice en fonction de ses habitudes de vie, de ses capacités physiques connues, des charges courantes qu'il a l'habitude de porter. Pour une sécurité accrue, il est conseillé que l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention se rapproche d'un professionnel de santé compétent (médecin de famille, thérapeute physique, kinésithérapeute, médecin du sport, rhumatologue...) pour déterminer l'intensité de cette première séance en fonction de son état de forme et de santé, et particulièrement des organes participant à l'effort. Dans la conduite de chaque séance, l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention, dans certaines variantes de réalisation du dispositif de stimulation selon l’invention, est aidé par un certain nombre de signaux visuels, lumineux, auditifs ou kinesthésiques indiquant si la puissance et/ou la durée des efforts prédéfinis sont atteintes.

[830] Les pressions engendrées sont physiologiques, c'est-à-dire qu'elles sont intégralement le résultat des efforts de l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention, à moins que celui-ci ne décide d'utiliser l'éventuelle assistance à l'amplification. L'utilisateur peut interrompre ces pressions de lui-même à tout instant pour revenir quasiment instantanément à une situation de repos corporel en position de départ (debout légèrement fléchi en général, parfois en position droit debout ou en position de flexion plus accentuée, éventuellement assis, en fonction de sa morphologie et de son état de forme et de santé personnel).

[840] La séance terminée, l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention se dégage et arrête les composants du dispositif de stimulation selon l’invention qui le nécessitent, le range éventuellement et attend quelques jours de récupération (typiquement 2 à 7 jours) avant de démarrer une nouvelle séance.

[850] La durée de récupération dépend des efforts. Les systèmes de pilotage et d'enregistrement du dispositif de stimulation selon l’invention peuvent la calculer.

[860] En cas d'interruption d'une séance pour raison de sécurité (douleurs, position inadéquate non résolue, dépassement des seuils, etc.), l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention ne doit reprendre l'utilisation de l'appareil qu'après une analyse complète des causes, une réévaluation des objectifs et de l'intensité de la séance de reprise, en liaison avec un professionnel de santé compétent.

[870] En cas d'interruption d'une séance en cours pour une raison indépendante de la sécurité (interruption fortuite), l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention peut reprendre la session où elle avait été interrompue. [880] Une séance est réussie si l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention a mis en oeuvre l'intégralité du programme prévu pour ladite séance.

[890] L'intensité de référence de la séance suivante et la durée de récupération avant cette séance suivante sont fonction des objectifs finaux de l'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention, de sa capacité à atteindre et maintenir l'intensité de référence de la séance qui vient d'être terminée, et, en cas d'impossibilité, en référence aux séances antérieures.

[900] En cas de séance interrompue fortuitement, l'intensité de la séance suivante est calée sur celle de la séance interrompue.

[910] En cas d'impossibilité à atteindre les objectifs de la séance, le temps de récupération est allongé (typiquement doublé), et le programme de la séance suivante est élaboré à partir de la dernière séance réussie.

[920] En variante, le programme des séances successives est calculé par les systèmes, locaux ou à distance, d'enregistrement et de programmation, associés avec ou prévus dans le dispositif de stimulation selon l’invention.

[930] De manière concrète et purement illustrative, dans une première version, dite simplifiée, le dispositif de stimulation selon l’invention est réalisé comme suit

[940] Il comporte une plateforme 1 de dimension 40 cm x 30 cm x 2 cm en matériau synthétique (polypropylène, par exemple), plate en face supérieure, réticulée ou nervurée en face inférieure pour la rigidifier et lui donner une capacité de résistance de 200 daN, disposant de pieds aux quatre angles de 2 cm de haut.

[950] Le dispositif de stimulation selon l’invention en version simplifiée comprend une sangle de 5 m de long, 2 cm de large (polyester par exemple) d'une capacité de 150 daN, passant sous la plateforme 1 , refermée sur elle-même pour former un anneau au moyen d'une boucle métallique de coincement permettant de régler la longueur, les extrémités dépassant également à gauche et à droite du socle. Deux poignées rigides, une à droite, l'autre à gauche du socle sont formées d'un tube synthétique rigide creux de diamètre 2,5 cm et de longueur 12 cm, entouré d'un tube ajusté en mousse synthétique, le vide du tube rigide permettant de faire passer la sangle précédemment mentionnée, le tout d'une capacité de 150 daN ; [960] Un système de pesage mécanique ou électronique de dimension 30 cm x 30 cm équipé d'un cadran à aiguille ou d’un écran numérique déporté, d'une capacité de 180 kg, équipé d’une fonction de tare, est posé sur la plateforme 1.

[970] Dans une deuxième version purement illustrative, dite complexe, le dispositif de stimulation selon l’invention est réalisé comme suit.

[980] Il comporte une plateforme 1 plane posée au sol, de dimension 120 cm x 120 cm x 4 cm, formée d'une feuille d’acier inoxydable traitée antidérapant, renforcée et rigidifiée par un métal déployé soudé en partie inférieure, l'ensemble reposant sur des patins en caoutchouc réglables en hauteur, équipée de deux anneaux placés en position médiane à 3 cm des bords droit et gauche de la plateforme 1 en opposition l'un de l'autre, d'une capacité de support total de 500 daN.

[990] Dans cette version complexe, le dispositif de stimulation selon l’invention comprend un joug (poutre de bois ou synthétique ou composite, comportant une ouverture centrale en U pour le cou, destinée à être placé sur les épaules), équipé de mousses de confort et de protection pour le cou et les épaules de l'utilisateur, d'une largeur totale de 1 m, équipé à chaque extrémité d'un anneau, capable de supporter deux charges de 200 daN. Deux systèmes de mesure indépendants de charge de 200 daN sont fixés à chaque anneau à l'extrémité du joug. Un système de transmission des efforts est composé de deux câbles synthétiques de sécurité d'une longueur de 4 m, d'une capacité de traction de 200 daN.

[1000] Le dispositif de stimulation selon l’invention dans sa version complexe, comprend deux poignées rigides, passées dans le système de transmission des efforts, une à droite, l'autre à gauche du socle, fixées chacune à l’extrémité de chaque câble de transmission des efforts, formées d'un tube synthétique creux de diamètre 2,5 cm et de 12 cm de long, entouré d'un tube ajusté en mousse synthétique, le vide du tube creux permettant de faire passer une sangle de 45 cm de long, 2 cm de large, cousue sur elle-même afin de former une boucle, intégrant un anneau métallique, le tout d'une capacité de 200 daN.

[1010] Dans cette version, un système d'amplification des efforts est composé de quatre poulies simples ou multiples formant deux palans avec les câbles de transmission des efforts, fixés aux anneaux du socle et du joug.

[1020] La version complexe du dispositif de stimulation selon l’invention comporte un système de visualisation des informations constitué d'un écran électronique plat de hauteur 20 cm x 30 cm de largeur, équipé d'un haut-parleur intégré, posé sur un pupitre réglable en hauteur et relié à la centrale de traitement des données par câble ou par ondes. En outre la version complexe comprend un système d'acquisition et de traitement des données constitué d'un micro-processeur et de mémoires, équipé d'un programme, le tout relié à l'écran, aux systèmes de mesures, connectable à un clavier, équipé de connecteurs informatiques (USB notamment), et éventuellement à une base de données et un centre de traitement externe par internet. Un système de sécurité est intégré au précédent.

[1030] Le système d'acquisition et de traitement des données est réalisé de la manière suivante. Un profil administrateur, protégeable par mot de passe, peut créer, modifier, lire, suspendre, activer et supprimer tous les paramètres des profils utilisateurs et leur mot de passe. L'administrateur du programme, qui peut être l'utilisateur, entre dans le programme les paramètres de base des exercices à réaliser (puissance, nombre de répétitions, durée des exercices et des repos, gradation dans la séance, seuil de sécurité, durée de la récupération avant la séance suivante) sous le profil de l'utilisateur (cas d'appareil multi- utilisateur) permettant de démarrer la première séance de stimulation. Ces paramètres sont déterminés en fonction des informations recueillies sur la forme, la santé et les limitations éventuelles de l'utilisateur. L'utilisateur du dispositif de stimulation selon l’invention démarre le système, sélectionne son profil (protégeable par un mot de passe). L'utilisateur est guidé dans ses séances au moyen d'instructions visuelles (puissance absolue, pourcentage de puissance par rapport à la référence et à la sécurité, nombre de répétitions restant et accomplies, temps restant pour la répétition en cours, position inappropriée, déséquilibre dans l'utilisation de l'appareil, approche et franchissement des seuils de sécurité, arrêt immédiat) et auditives (décompte temps, nombre de répétitions, arrêt immédiat). À la fin de la séance, un écran récapitule ladite séance en indiquant les objectifs atteints, les objectifs non atteints, le temps de récupération conseillé, les points de sécurité non respectés. Le programme permet également un calcul des paramètres de la séance suivante en fonction des résultats de la dernière séance. En cas de problème de sécurité important (notamment dépassement des seuils de sécurité, incapacité à suivre les paramètres de la séance, déséquilibre dans l'utilisation de l'appareil, position mal contrôlée...), le programme permet un blocage du profil utilisateur, et affiche une notification du blocage sur l'écran administrateur.

[1040] Aux vues de ce qui précède, le dispositif de stimulation selon l’invention est un appareil de faibles dimensions et poids, démontable ou repliable, pour certains modèles, compatible avec une utilisation domestique dans des logements exigus. Pour autant, des variations de conception et de réalisation du dispositif de stimulation selon l’invention permettent des appareils pour environnements professionnels (salles de sports, de rééducation, gymnases, cabinets de kinésithérapie, de thérapie physique, d'ergothérapie, notamment) plus intensifs, aussi bien en durée qu'en contraintes acceptables et en nombre d'utilisateurs.

[1050] D’autre part, le dispositif de stimulation selon l’invention permet de prendre en compte l'ensemble des caractéristiques de l'utilisateur aussi bien ses forces que ses limitations physiologiques tant en matière d'articulations (cartilages), de squelette (os), que de musculature (muscles, tendons). En effet, grâce à ses systèmes de réglage, le dispositif de stimulation selon l’invention peut être ajusté à chaque utilisateur pour lui permettre une position adaptée à sa morphologie, à ses contraintes et à ses limitations éventuelles avec une variation de position limitée tout au long de l'effort pour rester dans sa zone de confort, de puissance suffisante et de sécurité, tout en ayant un effet physiologique sur les organes cibles. Il est notamment possible de respecter des positions douloureuses à éviter, des positions de faiblesse organique ou de forces inadéquates...

[1060] En effet, le dispositif de stimulation selon l’invention permet à l'utilisateur d'exercer des séries d'efforts compris entre 40% et 80-90% de sa puissance maximale, permettant à la fois de stimuler les muscles et le squelette tout en respectant l'intégrité des cartilages selon les plus récentes publications scientifiques. En outre, le dispositif de stimulation selon l’invention peut permettre d'aller en deçà (5% environ) ou au-delà (95 à 100%) de cette zone pour des besoins spécifiques (tests de puissance maximale ou de limitations, notamment).

[1070] Contrairement aux appareils qui compriment tout le corps, le dispositif de stimulation selon l’invention soumet un sous-ensemble spécifique d'organes à des stimulations limitées et suffisantes pour avoir un effet physiologique tout en restant dans la zone de sécurité spécifique de tous les organes impliqués de l’utilisateur.

[1080] En outre, contrairement à ces appareils ou à des appareils entièrement rigides où l'effort se fait dans une position fixe et raidie, la souplesse du dispositif de stimulation selon l’invention, réglable dans certaines modalités, peut permettre à l'utilisateur un léger mouvement de certains organes moteurs du corps pour atteindre le niveau d'effort souhaité, prévenant ainsi les risques inhérents à des efforts statiques, potentiellement nocifs pour les articulations et les cartilages.

[1090] Par rapport aux appareils récents comme les plateformes vibrantes où l'utilisateur passif subit un processus automatisé, même s'il est personnalisé, avec un dispositif de stimulation selon l’invention, l'utilisateur est actif et applique lui-même les efforts physiologiques en fonction de ses capacités et de ses sensations. En cas de nécessité, d'inconfort ou de signal physiologique interne, il peut arrêter immédiatement ses efforts et revenir en situation de repos initiale, ce qui est impossible avec une machine automatique ou semi-automatique, qu'elle soit mécanique ou électrique. Avec le dispositif de stimulation selon l’invention, l'utilisateur autopilote et contrôle en permanence le dispositif de stimulation selon l’invention et son effort physique, donc la stimulation appliquée à ses organes.

[1100] Le dispositif de stimulation selon l’invention transmet des efforts de puissance progressivement et continûment variable, ne permettant jamais d'atteindre le domaine des chocs ou des fréquences délétères pour les cartilages, comme c'est le risque avec les appareils à vibration ou à impacts.

[1110] Contrairement aux appareils classiques de musculation ou de rééducation où un effort fixe est choisi au moyen d'un contrepoids, le dispositif de stimulation selon l’invention permet à l'utilisateur de faire varier son effort continûment en temps réel tenant compte de son état instantané de forme, sensibilité et santé.

[1120] Contrairement aux appareils classiques de musculation ou de rééducation où tout ou partie de l'effort doit être poursuivi tant que le contrepoids n'est pas revenu en position de départ, l'utilisateur peut, en utilisant le dispositif de stimulation selon l’invention, arrêter son effort sans délai et sans latence, et sans mouvement notable ou avec un mouvement minimal, en fonction du réglage qu'il a lui-même défini pour son propre confort et sa propre sécurité.

[1130] Contrairement aux appareils classiques de musculation ou de rééducation, où l'utilisateur démarre d'une position extrême, parcourt ensuite diverses positions intermédiaires avant d'atteindre une autre position extrême terminale opposée à la première, ce qui peut entraîner des positions délicates ou douloureuses, voire dangereuses, le dispositif de stimulation selon l’invention permet de travailler dans une position précise ou à proximité immédiate de cette position, évitant les risques et inconvénients liés aux positions intermédiaires ou extrêmes, pénibles ou dangereuses.

[1140] Contrairement aux appareils classiques qui doivent faire l'objet de réglages particuliers et complexes (manipulations de charges ou de contre-poids avec des positions non physiologiques, par exemple) ou qui ne sont pas utilisables par des personnes souffrant d’atteintes rhumatismales ou de différentes invalidités permanentes ou temporaires (fracture, paralysie partielle, foulure, amputation...), le dispositif de stimulation selon l’invention peut comprendre plusieurs systèmes de réglage morphologique. Il peut être utilisé par la plupart des utilisateurs avec un unique réglage de la hauteur des moyens de préhension ou de fixation, dans certaines modalités. Ce réglage peut éventuellement se faire en position assise sur une chaise sans avoir à soulever de charge pour le réglage.

[1150] Bien entendu, il est possible d’apporter à l’invention de nombreuses modifications sans pour autant sortir du cadre de celle-ci.