PAINS

La présente invention se rapporte à un distributeur de conservation, de cuisson et de distribution automatique de produits à base de pâte, notamment de pains. Un tel dispositif est notamment décrit dans la demande de brevet WO- 2006/087478. II comprend une zone de stockage de pâtons surgelés et une zone de cuisson et de distribution. La zone de stockage comprend un convoyeur sous forme d'une noria avec deux chaînes parallèles entre lesquelles sont disposés des supports sous la forme chacun d'un demi-cylindre. Lors du remplissage, les pâtons sont disposés sur les supports via une ouverture réduite afin de limiter les déperditions thermiques. A cet effet, il est nécessaire de faire défiler le convoyeur pour placer chaque support au droit de l'ouverture pour y déposer un pâton. Par conséquent, cette opération est relativement longue. De plus, le stockage sous forme d'une noria ne permet pas d'optimiser le stockage. Enfin, les chaînes étant relativement longues compte tenu du nombre de supports, la tension desdites cnώnes peut s'avérer problématique et peu fiable.

Selon ce document, la zone de cuisson et de distribution comprend un second convoyeur avec au moins un support qui se translate depuis un premier point au niveau duquel il réceptionne un pâton provenant d'un support du premier convoyeur et un second point de distribution au niveau duquel l'utilisateur peut récupérer son pain. Entre ces deux points, le support avec son pâton s'immobilise dans un four. Avantageusement, des moyens pour refroidir le pain cuit peuvent être prévus entre le four et le point de distribution.

Au niveau du point de distribution, le pain cuit est versé sur un plan incliné accessible à l'utilisateur. Ce mode de distribution n'est pas satisfaisant car les miettes et débris divers ont tendance à s'y accumuler ce qui n'est pas très hygiénique. Par conséquent, il est nécessaire de prévoir un mécanisme pour nettoyer régulièrement cette partie de la machine ce qui tend à la complexifier et à augmenter ses coûts de fabrication et de maintenance. Aussi, la présente invention vise à pallier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de stockage, de cuisson et de distribution de pains de conception simple permettant de distribuer de manière hygiénique du pain. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de stockage, de cuisson et de distribution automatique de produits à base de pâte susceptibles d'être cuits, notamment de pains, comprenant une zone de stockage de produits non cuits et une zone de cuisson et de distribution asec en partie inférieure un four ainsi qu'un chariot susceptible d'assurer la translation d'un produit depuis ladite zone de stockage vers une zone de distribution, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de distribution du produit cuit pivotant autour d'un axe sensiblement horizontal de manière à faire basculer lesdits moyens de distribution d'une position sensiblement horizontale à une position sensiblement verticale. Selon une autre problématique, le dispositif de l'invention doit assurer un transfert optimisé du pain depuis une zone de stockage jusqu'à une zone de distribution permettant d'orienter le pain toujours de la même manière au moins au niveau du four afin que la partie supérieure du pain soit croustillante.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l' invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue face d'un dispositif selon l'invention,

- la figure 2 est une vue en perspective d'une armoire de stockage selon une première variante de l'invention sans la face avant,

- la figure 3 est un schéma illustrant le mode de déstockage des pâtons selon la première variante illustrée sur la figure 2,

- la figure 4 est une vue en perspective illustrant en détails des moyens pour décharger des pâtons selon la première variante illustrée sur la figure 2,

- la figure 5 est une vue en perspective d'une partie d'un convoyeur permettant d'évacuer un pâton de la zone de stockage selon la première variante illustrée sur la figure 2,

- la figure 6 est une vue en perspective illustrant une ouverture de sortie de l'armoire de stockage,

- la figure 7 est une vue de l'armoire de cuisson et de distribution sans sa façade et les moyens de commande,

- la figure 8 est un schéma illustrant les différentes positions d'un chariot prévu pour convoyer un pâton dans l'armoire de cuisson et de distribution,

- la figure 9 est une vue en perspective illustrant un chariot de convoyage d'un pâton, - les figures 1OA à 1OC sont des schémas illustrant le basculement d'un panier associé au chariot de convoyage,

- la figure 11 est un schéma illustrant les différentes positions d'un bac de distribution d'un pain,

- la figure 12 est une vue en perspective d'une armoire de stockage selon une autre variante de l'invention sans son capotage,

- la figure 13 est une vue de dessus de l'armoire illustrée sur la figure 12,

- la figure 14 est une vue en perspective d'une partie de l'armoire de stockage de la figure 12 illustrant le mouvement vertical d'un ascenseur, - la figure 15 est une vue en perspective illustrant en détails l'ascenseur,

- la figure 16A est un schéma représentant une partie du dispositif illustrant les moyens de convoyage selon une variante de l'invention dans un premier état, - la figure 16B est un schéma représentant une partie du dispositif illustrant les moyens de convoyage selon une variante de l'invention dans un premier état,

- la figure 17 est un schéma représentant une partie du dispositif illustrant une autre variante des moyens de convoyage, et - la figure 18 est une vue en perspective d'une variante d'une porte.

Sur la figure 1, on a représenté en 10 un dispositif de stockage, de cuisson et de distribution automatique de pains. Même s'il est décrit pour distribuer du pain, le présent dispositif peut être utilisé pour des produits analogues, à savoir à base de pâte et susceptibles d'être cuits. Selon la variante illustrée, le dispositif a une forme sensiblement parallélépipédique et comprend au niveau de la face avant des moyens de commande et un monnayeur de type connu. Ces éléments étant communs aux autres distributeurs automatiques, ils ne sont pas plus détaillés. De préférence, le dispositif selon l'invention est constitué de deux armoires distinctes accolées l'une contre l'autre. Ainsi, le dispositif comprend une armoire 12 de stockage de pâtons, illustrée sur la figure 2, et une armoire 14 de cuisson et de distribution, illustrée sur la figure 7, les deux armoires 12 et 14 étant accolées l'une contre l'autre et comportant chacune une ouverture (illustrée en détails ultérieurement) pour autoriser le transfert des pâtons d'une armoire à l'autre. Cette configuration en deux parties permet de faciliter le transport et la mise en place des distributeurs selon l'invention, tout en conservant un grand volume de stockage. Comme illustré sur la figure 2, l'armoire 12 de stockage comprend en partie inférieure des moyens 16 pour générer du froid (non représentés) surmontés d'un caisson 18 isolé dans lequel sont placés des pâtons. L'armoire 12 de stockage comprend également une porte 20 (non représentée sur la figure 2) pour permettre d'introduire les pâtons dans le caisson isolé 18.

Selon une première variante illustrée sur les figures 2 à 5, les pâtons sont stockés horizontalement, les uns sur les autres de manière à former au moins une colonne 22. Avantageusement, le caisson 18 comprend plusieurs colonnes de pâtons. A cet effet, le caisson 18 comprend en partie supérieure une ossature métallique comportant une pluralité de montants 24, une première série de montants verticaux à l'avant et une seconde série de montants verticaux à l'arrière, l'écartement entre deux montants successifs d'une même série étant adapté de manière à loger les pâtons empilés les uns sur les autres. Cette configuration permet de simplifier le chargement de l'armoire de stockage et permet éventuellement de stocker et gérer des pâtons de différents types, les pâtons d'un même type étant stockés sur au moins une colonne. En variante, les colonnes 22 peuvent être séparées par des cloisons pleines pour offrir une surface lisse et favoriser le glissement des pâtons. De préférence, chaque cloison est en un matériau léger, par exemple en matière plastique alimentaire.

Selon un mode de réalisation, chaque colonne 22 comprend au niveau de la face de chargement une porte qui lui est dédiée afin d'individualiser l'ouverture de chaque colonne lors du remplissage et limiter les déperditions thermiques. Le caisson 18 isolé comprend sous les colonnes un convoyeur 26 permettant d'acheminer un pâton issu d'une colonne en direction de l'armoire 14 de cuisson et de distribution. De préférence, le convoyeur 26 permet de translater au moins un pâton selon une direction sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale d'un pâton (plus grande dimension du pâton) lorsqu'il est stocké. Ce convoyeur 26 comprend des glissières 28 sensiblement horizontales et parallèles entre elles, s'étendant selon une direction sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale, et sur lesquelles les pâtons peuvent glisser. En complément, au moins un taquet 30 solidaire d'une chaîne 32 permet de pousser les pâtons depuis une extrémité des glissières 28 en direction de l'armoire 14 de cuisson et de distribution. Selon un mode de réalisation illustré sur la figure 5, le taquet 30 a une longueur légèrement Inférieure à l'écartement entre deux glissières et a une section en Té dont la tête est reliée à la chaîne 32 tendue entre deux pignons 34 placés aux extrémités des glissières 28, les pignons étant disposés de manière à ce que le brin supérieur de la chaîne soit parallèle au glissière et disposé sensiblement à leur niveau ou légèrement plus bas. Selon les cas, on peut prévoir deux ensembles de taquets et de chaînes. Une motorisation est prévue pour entraîner en rotation un des pignons 34 et provoquer ainsi la translation du pâton. En variante, les cnaînes 32 peuvent être remplacées par des courroies.

Des moyens pour décharger les pâtons sur le convoyeur 26 sont placés sous chacune des colonnes. Ils sont illustrés de manière schématique sur la figure 3. Sur les figures 2 et 4, seulement une partie du mécanisme est représentée. Pour chaque colonne, les moyens pour décharger les pâtons comprennent d'une part en partie inférieure une trappe 36 susceptible de pivoter autour d'un axe 38 s'étendant longitudinalement entre un montant avant et un montant arrière, et d'autre part une languette 40 susceptible de pivoter autour d'un axe 42, parallèle à l'axe 38, s'étendant longitudinalement entre un montant avant et un montant arrière. La languette 40 est disposée au dessus de la trappe 36, à une distante adaptée de ladite trappe de manière à isoler un unique pâton entre la languette 40 et la trappe 36.

Un actionneur est prévu pour faire pivoter la trappe 36 entre une position dans laquelle elle vient en saillie dans la colonne de manière à supporter au moins un pâton et une position escamotée dans laquelle elle permet à un pâton de tomber sur le convoyeur 26.

Un actionneur est prévu pour faire pivoter la languette 40 entre une position dans laquelle elle vient en saillie dans la colonne de manière à supporter les pâtons d'une colonne à l'exception de celui placé sur la trappe 36 et une autre position escamotée dans laquelle elle ne retient aucun pâton. Les mouvements de rotation de la trappe 36 et de la languette 40 sont coordonnés de manière à ce que lorsque la trappe 36 est en position escamotée et laisse tomber un pâton, la languette 40 est en position en saillie de manière à supporter les autres pâtons de la colonne. Lorsque la trappe 36 revient en position en saillie, la languette 40 prend momentanément la position rétractée de manière à laisser le passage aux pâtons de la colonne de manière à placer un pâton entre la trappe 36 et la languette 40. De préférence, un actionneur permet de commander deux languettes ou deux trappes.

Selon un mode de réalisation illustré en détails sur la figure 4, pour deux colonnes adjacentes, les languettes 40 sont solidarisées au montant avant et au montant arrière communs aux deux colonnes et un actionneur 44 unique est prévu pour commander le mouvement de rotation des deux languettes par l'intermédiaire d'une biellette 46 et d'une came 48.

Selon ce mode de réalisation, les languettes 40 sont maintenues en position stable en saillie dans les colonnes par des moyens de rappel, par exemple au moins une lame ressort pour chaque languette, une butée limitant pour chaque languette le pivotement vers le haut. La came 48 se présente sous la forme d'une portion de disque qui peut pivoter dans un plan vertical et perpendiculaire à la direction longitudinale, autour d'un axe 50 placé à proximité ou confondu avec les axes 42 de rotation des languettes 40. Elle comprend également une lumière 52 de forme oblongue dont l'axe longitudinal est en arc de cercle et dans laquelle peut se déplacer un premier pion solidaire de la languette de droite et un second pion solidaire de la languette de gauche.

La biellette 46 relie la came 48 à l'actionneur 44, et plus particulièrement à un excentrique solidaire de l'axe de rotation d'un moteur utilisé comme actionneur par exemple, de manière à provoquer un mouvement de rotation oscillant de ladite came autour de son axe de pivotement 50. Ainsi, lorsque la came 48 pivote selon le sens anti horaire, elle entraine dans sa rotation la languette 40 de gauche qui prend une position rétractée. Dans le même temps, le pion de la languette de droite circule dans la lumière 52 si bien que la languette de gauche ne pivote pas et conserve sa position en saillie dans la colonne. Lorsque la came 48 pivote selon le sens horaire, elle entraine dans sa rotation la languette 40 de droite qui prend une position rétractée. Dans le même temps, le pion de la languette de gauche circule dans la lumière 52 si bien que la languette de gauche ne pivote pas et conserve sa position en saillie dans la colonne. Un mécanisme analogue peut être prévu pour les trappes 36. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation des moyens pour décharger les pâtons stockés dans les colonnes sur le convoyeur 26. Pour une paire de colonnes adjacentes, au moins une plaque avec des dents 54 venant en saillie dans les colonnes permet d'orienter les pâtons et de plaquer les dessous des pâtons contre le montant opposé aux dents 54. Cette configuration permet au pâton d'être posé sur le convoyeur 26 sa sole orientée vers le bas. Pour favoriser la disposition des pâtons sur le convoyeur 26 la sole orientée vers le bas, le convoyeur peut être animé d'une avance rapide lors de la chute du pâton afin que lorsque le pâton tombe sur la tranche le mouvement du convoyeur l'oblige à reposer sur sa sole.

Pour obtenir ce résultat, une autre solution peut consister à incliner au moins l'extrémité des colonnes afin que lors de l'ouverture de la trappe, le pâton tombe toujours sur la sole. Pour éviter le blocage d'un pâton au niveau des languettes 40, il est possible de prévoir pour chaque colonne au lieu d'une seule languette deux demi-languettes en vis-à-vis qui fonctionnent de préférence avec un léger décalage pour éviter le coincement du pâton. Cette configuration peut s'adapter aux trappes 36.

Lorsque le pâton tombe sur le convoyeur 26, il est poussé en direction d'une ouverture 56, sensiblement rectangulaire, traversant la paroi de l'armoire de stockage accolée contre l'armoire de cuisson et de distribution et communiquant avec une ouverture 58 ménagée au niveau de la paroi correspondante de l'armoire de cuisson et de distribution visible sur la figure 7.

De préférence, les glissières 28 du convoyeur 26 sont inclinées vers le bas au niveau de l'ouverture 56 afin de favoriser le déplacement par gravité du pâton depuis l'armoire de stockage en direction de l'armoire de cuisson et de distribution. Selon une variante illustrée sur la figure 2, une plaque inclinée 60 peut être ajoutée aux niveaux des extrémités inclinées des glissières 28.

Comme illustré sur la figure 6, une porte isolante 62 permet d'obturer l'ouverture 56 afin de réduire les déperditions thermiques. Selon un mode de réalisation, la porte est articulée grâce à au moins une charnière prévue au niveau du bord supérieur de l'ouverture 56, un actionneur 64 commandant le pivotement de la porte 62 et son ouverture au moment du passage du pâton. La durée d'ouverture de la porte doit être la plus réduite possible afin de réduire les déperditions thermiques. En variante, la porte 62 peut se translater verticalement à la manière d'une guillotine pour réduire l'encombrement comme illustré sur les figures 16A, 16B et 17. L'armoire 14 de cuisson et de distribution comprend en partie inférieure un four 66 ainsi qu'un chariot 68 susceptible d'assurer la translation du pâton puis du pain depuis un point de chute d'un pâton provenant de l'armoire 12 de stockage vers une zone de distribution disposée à l'opposé par rapport au four 66. Le four n'est pas plus décrit car il est connu de l'homme du métier et décrit notamment dans le document WO- 2006/087478.

Selon un mode de réalisation, le chariot 68 peut se déplacer le long de deux rails 70 parallèles disposés horizontalement, selon une direction perpendiculaire à la direction longitudinale, l'un disposé au niveau de la face avant et l'autre au niveau de la face arrière.

Le chariot 68 est réalisé en deux parties, une première partie appelé support 72 en forme de U dont les branches latérales 74 disposées parallèles aux rails 70 comprennent des galets 76 susceptibles de rouler sur et éventuellement sous les rails 70, et une seconde partie sous forme d'un panier 78 dans lequel repose le pâton à cuire puis le pain cuit.

Le panier 78 peut pivoter par rapport au support 72 autour d'un axe 80 reliant les branches latérales, disposé longitudinalement de manière à basculer le pain dans un bac 82 de distribution disposé selon la direction longitudinale et apte à pivoter autour d'un axe 84 horizontal, perpendiculaire à la direction longitudinale, placé au niveau de la face avant de l'armoire de cuisson et de distribution de manière à présenter le pain cuit verticalement au niveau d'une ouverture 86 ménagée au niveau de la face avant de l'armoire de cuisson et de distribution (visible sur la figure 1). Selon une variante simplifiée, le panier 78 peut comprendre un axe de pivotement horizontal, perpendiculaire à la direction longitudinale, placé à proximité de la face avant de l'armoire de cuisson et de distribution de manière à présenter le pain cuit verticalement au niveau d'une ouverture 86 ménagée au niveau de la face avant de l'armoire de cuisson et de distribution. Dans ce cas, le panier 78 joue également le rôle de bac de distribution.

La présentation du pain en position verticale permet d'améliorer l'hygiène du dispositif, aucune miette ou débris ne s'accumulant dans le bac en raison de son pivotement en position verticale. Ainsi selon cet agencement, lors de la cuisson le pain est en position horizontale et disposé de telle manière que la direction correspondant à sa longueur soit perpendiculaire à sa direction d'avance. Grâce à la cinématique du bac de distribution qui peut pivoter selon un axe horizontal et parallèle à la direction d'avance du pain ou perpendiculaire à la direction correspondant à la longueur du pain, ce dernier est présenté à l'acheteur en position sensiblement verticale. De préférence, le panier 78 est ajouré et obtenu à partir d'une structure f ilaire, comportant par exemple des tiges longitudinales 88 et des tiges transversales 90, visibles sur la figure 9, les tiges transversales ayant la forme d'un U, dont l'extrémité d'une première branche peut pivoter autour de l'axe 80, l'autre branche étant légèrement inclinée de manière à être évasée par rapport à la première branche et prolongée par une portion de tige sensiblement horizontale et parallèle à la base du U. La forme ajourée du panier permet d'obtenir une cuisson optimisée du pain. Pour éviter lors de la cuisson des traces, on choisira pour les tiges 88 et 90 un diamètre de l'ordre de 4 mm.

De préférence, le bac 82 de distribution est non ajouré de manière à ne pas permettre l'accès à l'intérieur du dispositif lors de la présentation du pain en position verticale via l'ouverture 86. Selon un mode de réalisation, le bac est réalisé à partir d'au moins une plaque avec des sections longitudinales et transversales en U avec des branches évasées, le bord supérieur périphérique du bac 82 ayant une forme rectangulaire plane sensiblement identique à celle de l'ouverture 86. Avantageusement, l'ouverture 86 comprend en partie inférieure une butée 92 afin de limiter le basculement du pain vers l'avant en direction d'un client.

De préférence, une porte 94 peut être prévue au niveau de la face avant de l'armoire afin d'obturer l'ouverture 86 et limiter l'accès à l'intérieur du dispositif, ladite porte ne pouvant s'ouvrir ou étant ouverte seulement lorsque le bac 82 est plaqué contre la face avant et présente un pain en position verticale. Dans le cas d'un panier 78 et d'un bac 82 distincts, des moyens sont prévus pour transférer le pain depuis le panier 78 vers le bac 82. Selon un mode de réalisation illustré sur les figures 1OA à 1OC, le panier 78 peut pivoter par rapport au support 72 autour d'un axe 80 reliant les branches latérales 74, disposé longitudinalement. Au moins une butée est prévue au niveau d'au moins une des branches latérales 74, sur laquelle peut reposer le panier 78 afin de limiter son pivotement et le maintenir en position horizontale. Au moins une came 96 est prévue à proximité des rails 70, de préférence deux cames à proximité de chaque extrémité des rails 70 afin de provoquer le basculement du panier 78 autour de l'axe 80. A cet effet, la came 96 comprend en partie supérieure une extrémité inclinée 98 contre laquelle peut glisser le panier, la translation dudit panier provoquant également le pivotement dudit panier au droit de la ou des came(s) 96.

Des moyens de guidage sont avantageusement prévus pour guider le pâton au niveau de l'ouverture 48 en direction du panier, par exemple une plaque inclinée 100 (visible sur la figure 7) et/ou au niveau du bac 82. De préférence, le passage de la partie froide à la partie chaude est opéré de manière à éviter un changement d'orientation du pâton qui doit reposer sur sa sole lors de la cuisson. De préférence, le panier 78 se translate dans un plan correspondant à celui des glissières 28 et vient se placer dans le prolongement desdites glissières lors du transfert d'un pâton. L'armoire de cuisson et de distribution comprend également des actionneurs pour commander la translation du chariot 68, la rotation du bac 82 et l'ouverture de l'éventuelle porte au niveau de l'ouverture 86. Les différents αctionneurs des armoires 12 et 14 sont avantageusement pilotés par des moyens de contrôle-commande permettant de coordonner les différents mouvements.

Avantageusement, des moyens pour refroidir le pain juste cuit peuvent être prévus à la sortie du four, par exemple sous forme de buses éjectant de l'air. Sur les figures 12 à 15, on a représenté une autre variante de l'armoire 12 de stockage dans laquelle les pâtons sont disposés sur une pluralité de convoyeurs de stockage horizontaux 102 disposés les uns sur les autres. Comme précédemment, cette armoire comprend en partie inférieure des moyens pour générer du froid surmontés d'un caisson isolé dans lequel sont placés des pâtons sur les convoyeurs 102. Ce caisson comprend une première porte pour recharger l'armoire de stockage et en partie inférieure une ouverture rectangulaire analogue à l'ouverture 56 de la variante de la figure 2 pour transférer un pâton en direction de l'armoire de cuisson et de distribution. Chaque convoyeur de stockage 102 comprend au moins deux courroies 104, chacune tendue entre deux poulies, espacées d'une certaine distance pour supporter les pâtons à proximité de leurs extrémités. Les courroies 104 comprennent des taquets 106 pour entraîner en translation les pâtons si l'adhérence des pâtons sur lesdites courroies n'est pas suffisante. Pour la suite de la description, on entend par courroie, aussi bien une courroie qu'une chaîne ou tout autre élément analogue.

Pour chaque convoyeur, on prévoit au moins une motorisation 108 qui entraîne les poulies des deux courroies 104 disposées à une première extrémité de l'armoire opposée à l'extrémité comportant l'ouverture pour communiquer avec l'armoire de cuisson et de distribution.

Un convoyeur d'évacuation 110 est prévu en partie inférieure de l'armoire de stockage au droit de l'ouverture prévue pour communiquer avec l'armoire de cuisson et de distribution. Chaque convoyeur d'évacuation 110 comprend au moins deux courroies 112, chacune tendue entre deux poulies, espacées d'une certaine distance pour supporter les pâtons à proximité de leurs extrémités et au moins une motorisation 114 qui entraîne les poulies des deux courroies 112. L'écartement entre les courroies 112 du convoyeur d'évacuation 110 est sensiblement identique à celui prévu entre les courroies 104 d'un convoyeur de stockage 102.

En complément, l'armoire de stockage comprend un ascenseur 116 assurant le transfert d'un pâton depuis l'un des convoyeurs de stockage 102 jusqu'au convoyeur d'évacuation 110. Cet ascenseur 116 comprend au moins un montant vertical 118 le long duquel peut coulisser un support 120 sur lequel est rapporté un convoyeur mobile 122. Selon l'invention, ce convoyeur mobile 122 comprend au moins deux courroies 124, chacune tendue entre deux poulies, décalées d'une part par rapport aux courroies 104 des convoyeurs de stockage 102, et d'autre part, par rapport aux courroies 112 du convoyeur d'évacuation 110, chaque courroies 124 ayant une longueur adaptée pour créer en amont des zones de transfert amont 126 au niveau desquelles un pâton est supporté à la fois par les courroies 104 et les courroies 124 afin d'assurer son transfert d'un convoyeur de stockage 102 au convoyeur mobile 122 et en aval une zone de transfert aval 128 au niveau de laquelle un pâton est supporté à la fois par les courroies 112 et les courroies 124 afin d'assurer son transfert du convoyeur mobile 122 au convoyeur d'évacuation 110, comme illustré sur la figure 2. Selon un mode de réalisation les courroies 124 sont espacées d'une distance Inférieure à celle prévue entre les courroies 112 du convoyeur d'évacuation 110 ou les courroies 104 d'un convoyeur de stockage 102. De préférence, une motorisation 130 permet d'entraîner en rotation une poulie d'une courroie 126 à une première extrémité, un arbre 132 reliant les poulies des deux courroies 126 à l'autre extrémité, comme illustré sur la figure 15. Pour chaque courroie 126, les poulies sont montées pivotantes sur des axes dont les extrémités sont reliées à deux parois verticales 134 disposées de part et d'autre de la courroie 126. Ces parois verticales 134 sont fixées au support 120 qui coulisse le long du montant 118. A cet effet, le support 120 et le montant 118 ont des formes qui coopèrent afin de permettre au support 120 de coulisser le long du montant 118. Pour assurer la translation du support, le support 120 est relié à une courroie 136 tendue entre deux poulies prévues aux extrémités du montant 118, une motorisation 138 assurant la rotation d'une des poulies (celle du haut) afin d'engendrer le mouvement de translation vers le haut ou le bas du support en fonction du sens de rotation de la motorisation 138.

Le fonctionnement de ce principe de stockage est simple. Lorsqu'un pâton stocké dans un convoyeur de stockage doit être transféré vers l'armoire de cuisson, le convoyeur mobile est disposé au droit de ce convoyeur de stockage. En suivant, la motorisation 108 des courroies 104 du convoyeur de stockage est mise en fonctionnement afin d'assurer la translation du pâton vers le convoyeur mobile au niveau de la zone de transfert amont. La motorisation 130 du convoyeur mobile est mise en fonctionnement afin que le pâton soit disposé approximativement au milieu du convoyeur mobile pour permettre la translation verticale du convoyeur mobile sans que le pâton interfère avec l'un des convoyeurs de stockage ou le convoyeur d'évacuation.

La motorisation 138 du montant est mise en fonctionnement afin d'assurer la translation du convoyeur mobile jusqu'à ce que ce dernier soit disposé au même niveau que le convoyeur d'évacuation. La motorisation 130 du convoyeur mobile est mise en fonctionnement afin d'assurer la translation du pâton vers le convoyeur d'évacuation au niveau de la zone de transfert aval. Enfin, la motorisation 114 du convoyeur d'évacuation est mise en fonctionnement pour assurer la translation du pâton en direction de l'ouverture qui communique avec l'armoire de cuisson et de distribution afin de transférer le pâton vers le four. Selon d'autres variantes illustrées sur les figures 16A, 16B et 17, le système de convoyage doit garantir que le pain est correctement orienté lors de sa cuisson et qu'il repose dans le panier 78 sa sole orientée vers le bas. Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif ne comprend pas de plan incliné pour assurer le transfert entre l'armoire de stockage 12 et l'armoire de cuisson et de distribution 14. Ainsi, le panier 78 se trouve au même niveau que la surface supérieure du convoyeur d'évacuation 110 ou celle du convoyeur mobile 122 lorsqu'il est dans la position la plus basse .

Selon une première variante non représentée, le convoyeur d'évacuation 110 peut avoir une longueur adaptée de manière à passer au travers de l'ouverture 56 pour pénétrer dans l'armoire de cuisson et de distribution 14. Pour permettre ce passage, la porte 62 comprend des découpes ajustées aux courroies 112 du convoyeur d'évacuation 110 pour limiter les déperditions.

Selon une autre variante illustrée sur les figures 16 A et 16 B, le convoyeur d'évacuation 110 peut se translater dans un plan horizontal en direction de l'ouverture 56. A cet effet, il comprend deux parties, une première partie fixe reliée au bâti de l'armoire de stockage 12 et une seconde partie mobile par rapport à la partie fixe supportant la motorisation, les supports des courroies et les courroies prévus pour le convoyeur d'évacuation. A titre d'exemple, pour assurer cette translation horizontale, on peut utiliser le même principe que pour le chariot 68 qui se translate le long des rails 70.

En variante, on pourrait envisager de supprimer le convoyeur d'évacuation et prévoir un convoyeur mobile 122 selon la direction verticale et selon la direction horizontale. Le panier 78 étant ajouré, les extrémités des courroies 112 du convoyeur d'évacuation 110 peuvent passer entre les grilles du panier 78 de manière à ce que lorsque les courroies 112 assurent le transfert du pain, ce dernier soit disposé sur le panier 78 lorsqu'il arrive aux extrémités desdites courroies 112. En variante, le chariot 68 peut être remplacé par un convoyeur à courroies ou à chaînes comme les convoyeurs de stockage ou d'évacuation. Dans ce cas, le panier 78 est articulé par rapport audit convoyeur de manière à basculer pour transférer le pain cuit dans le bac de distribution 82. Selon une autre variante illustrée sur la figure 17, on pourrait envisager un four 66 mobile se translatant dans un plan horizontal depuis l'ouverture 56 jusqu'au bac de distribution 82.

Ainsi, l'armoire de cuisson et de distribution 14 peut comprendre un chariot 140 supportant une enceinte 142 plus ou moins ajourée dans laquelle sont disposées des lampes 144 comme décrit dans le document WO- 2006/087478. Selon un exemple, le chariot 140 peut se translater le long d'au moins une glissière 146 pour s'écarter de la paroi de l'armoire de stockage 12 afin d'autoriser le mouvement d'ouverture et de fermeture de la porte 62. Le chariot 140 peut comprendre un convoyeur 148 avec deux courroies ou deux chaînes qui sont espacées entre elles d'une distance adaptée pour coopérer avec les courroies du convoyeur d'évacuation 110 ou le convoyeur mobile 122 de manière à assurer le transfert du pain sans changement d'orientation de la même façon qu'entre les convoyeurs de stockage 102 et le convoyeur mobile 122. Ce convoyeur 148 peut avoir une longueur adaptée pour traverser l'ouverture 56 lorsque la porte 62 est ouverte afin que les extrémités dudit convoyeur 148 coopèrent avec les extrémités du convoyeur d'évacuation 110 ou le convoyeur mobile 122 pour assurer le transfert du pain.

Avantageusement, comme illustré sur la figure 18, lorsqu'elle coulisse verticalement pour dégager l'ouverture la porte 62 comprend des guides 150 disposés de chaque côté de la porte 62 dont les extrémités inférieures sont recourbées en direction de la paroi de l'armoire de stockage 62 de manière à ce que la porte 62 soit plaquée en fin de coulissement contre ladite paroi qui comprend de préférence un cordon chauffant qui permet à la porte 62 de pouvoir se décoller de la paroi lors de son ouverture.

Enfin, le dispositif peut comprendre une armoire de stockage asec deux armoires de cuisson et distribution disposées de chaque côté.

Dans ce cas, l'armoire de stockage 12 comprend de manière symétrique deux convoyeurs mobiles 122, deux ouvertes 56 et deux portes 62