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Title:
DEVICE FOR STRAIGHTENING UP DEFORMED METAL AND/OR PLASTIC ELEMENTS AFTER UNDERGOING AN EXCESSIVE MECHANICAL STRESS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/141520
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a device for straightening up deformed metal and/or plastic elements after having undergone an excessive mechanical stress such as, for example, a shock. It comprises at least one supporting element (1) provided with means (17 to 20) for temporarily fixing, to the rigid structure of the vehicle and/or its body, a counter-brace element to which an actuator (14) may be fastened, said actuator being optionally provided with a jig (16) or the like and a positionally and/or orientationally adjustable mechanical linkage between said supporting element (1) and said counter-brace element, this linkage being designed so that at least a fraction of the force exerted by the actuator (14) on the counter-brace element is retransmitted onto the supporting element (1).

Inventors:
SARRION SANCHEZ CHRISTIAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/000519
Publication Date:
November 26, 2009
Filing Date:
April 30, 2009
Export Citation:
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Assignee:
SARRION SANCHEZ CHRISTIAN (FR)
International Classes:
B21D1/06; B21D1/00; B21D1/10; B23P6/00
Foreign References:
FR2755885A11998-05-22
US1775968A1930-09-16
US20060016240A12006-01-26
US5445000A1995-08-29
DE19646101A11998-05-14
EP1201328A12002-05-02
DE10052364A12002-05-16
US2531728A1950-11-28
DE1452569A11969-04-03
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
. DE SAINT PALAIS Arnaud (FR)
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Claims:

Revendications

1. Appareillage pour le redressement d'éléments métalliques et/ou plastiques déformés à la suite d'une contrainte mécanique excessive telle que, par exemple un choc, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément de support (1) équipé de moyens de fixation temporaires (17 à 20) sur la structure rigide du véhicule et/ou de sa carrosserie, un élément de contre appui sur lequel peut venir se fixer un actionneur pneumatique (14) éventuellement équipé d'un gabarit (16) ou analogue exerçant une poussée sur la déformation des éléments à redresser, et une liaison mécanique réglable en position et/ou en orientation entre ledit élément de support (1) et ledit élément de contre appui, cet élément de liaison étant conçu de manière à retransmettre sur l'élément de support (1) au moins une fraction de l'effort exercé par l'actionneur (14) sur l'élément de contre appui.

2. Appareillage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le susdit actionneur (14) comprend un vérin pneumatique, un ballon ou un soufflet gonflable ou analogue.

3. Appareillage selon la revendication 1, caractérisé en ce que :

- l'élément de support consiste en un cadre extensible (1) comportant deux longerons parallèles (C 1 , C 2 ), ce cadre (1) étant équipé de moyens d'accrochage et/ou de suspension (17 à 20) sur les renforts latéraux du pavillon (toit) du véhicule ;

- l'élément de liaison constituant la liaison mécanique réglable comprend une traverse (TE) mobile en translation sur deux tronçons (Ti, T 2 ) de chaque longeron (Cl, C2) de l'élément de support.

4. Appareillage selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'élément de contre appui comprend une colonne sur l'une des extrémités de laquelle peut se fixer ledit actionneur (14), et comportant, à son autre extrémité, un chariot mobile (6) guidé le long de ladite traverse (TE).

5. Appareillage selon la revendication 4, caractérisé en ce que la susdite colonne est réglable en longueur.

6. Appareillage selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les susdits moyens de fixation temporaires (17 à 20) sont disposés aux quatre angles du susdit cadre (1) et comprennent des crochets, des tiges de longueur réglable, des câbles ou des chaînes aptes à venir s'introduire dans des perçages ou des rebords présents dans la structure rigide du véhicule ou de sa carrosserie.

7. Appareillage selon la revendication 3, caractérisé en ce que les côtés (C] à C 4 ) du cadre (1) comprennent chacun deux tronçons (Ti, T 2 ) s'engageant télescopiquement l'un dans l'autre, ces tronçons (Tj, T 2 ) pouvant être tabulaires ou même consister en des profilés de section fermée et/ou ouverte.

8. Appareillage selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de verrouillage aptes à verrouiller les deux tronçons (T 1 , T 2 ) réalisant chacun des côtés (Ci à C 4 ), à la longueur souhaitée.

9. Appareillage selon la revendication 3, caractérisé en ce que la susdite traverse comprend deux tronçons tabulaires (7, 8) de section rectangulaire qui s'emboîtent télescopiquement dans un troisième tronçon tabulaire (9), la section extérieure des tronçons (7 et 8) étant

légèrement inférieure à la section intérieure du troisième tronçon (9), et en ce que le chariot comprend un tronçon de profilé (10) sensiblement en forme de C délimitant un volume de section légèrement supérieure à la section extérieure du tronçon (9).

10. Appareillage selon la revendication 9, caractérisé en ce que le tronçon de profilé (10) formant le susdit chariot est muni sur sa face (âme) opposée à son ouverture longitudinale (11), d'une tige filetée (12), axée perpendiculairement au plan du cadre (1), sur laquelle peut venir se fixer une colonne (13) portant un actionneur pneumatique (14).

11. Appareillage selon la revendication 3, caractérisé en ce que la susdite traverse (TE) est articulée de manière à permettre des modifications de l'orientation de l'actionneur (14) et une meilleure adaptation du gabarit à la forme de la tôle que l'on veut redresser.

12. Appareillage selon la revendication 11, caractérisé en ce que la susdite traverse comprend un élément central formé par emmanchement de deux tronçons tabulaires (21, 22), les deux extrémités de cet élément central étant reliées à des éléments de guidage et/ou de fixation (23, 24), par l'intermédiaire de deux articulations respectives (25, 26).

13. Appareillage selon la revendication 12, caractérisé en ce que les susdits éléments de guidage et/ou de fixation (23, 24) présentent une forme sensiblement en U dont les deux extrémités sont munies de perçages dans lesquels s'engagent des vis de serrage (27, 28).

14. Appareillage selon la revendication 12, caractérisé en ce que sur l'élément central est monté coulissant un chariot (29) destiné à porter un actionneur (30), le blocage axial de ce chariot (29) ainsi

que celui des deux tronçons tabulaires étant assuré au moyen de vis pointeaux respectives à tête moletée (31, 32).

15. Appareillage selon l'une des revendications 3 à 14, caractérisé en ce que la susdite traverse (TE) est amovible et est conçue de manière à pouvoir être utilisée indépendamment du cadre (1).

16. Appareillage selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une structure aimantée annulaire (34) portant un tambour cylindrique comprenant un fond (36) et une ouverture circulaire (37) située à l'opposé du fond, à hauteur de la face d'application de l'élément annulaire (34), ce tambour logeant un actionneur (38) prenant appui sur ledit fond (38) et portant un gabarit à l'opposé dudit fond.

17. Appareillage selon la revendication 16, caractérisé en ce que le susdit gabarit est monté sur l'actionneur (38) grâce à une tige filetée (39) venant se visser dans un manchon tabulaire taraudé solidaire d'une face de l'actionneur opposée au fond.

18. Appareillage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le susdit gabarit présente une face d'appui (41) légèrement bombée de manière à amener la tôle à redresser au-delà de sa position d'origine.

19. Appareillage selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de support comprend des moyens de fixation à la carrosserie, tels qu'une ventouse (49) ou même un aimant permanent (voire même un électroaimant), ces moyens de fixation étant solidaires d'une colonne (48) sur laquelle peut coulisser et se verrouiller un chariot (47) sur lequel est articulé un levier (45) muni d'une poignée (46), et en ce que sur ce levier (45), qui constitue le susdit élément de liaison, est monté coulissant un

élément de contre appui sur lequel peut venir se fixer un actionneur (52) éventuellement équipé d'un gabarit (53).

20. Appareillage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le susdit actionneur (60) est monté sur l'élément de contre appui, par l'intermédiaire d'une liaison à rotule (67).

21. Appareillage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le susdit actionneur comprend un vérin (60) comportant un corps tabulaire pouvant être tenu à la main, ce corps ayant des extrémités munies de collerettes servant à protéger la main de l'opérateur.

22. Appareillage selon la revendication 1 plus particulièrement destiné au redressement des déformations produites sur une aile d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend un levier (71) coudé portant à l'une de ses extrémités une poignée (72) et à son autre extrémité, un gabarit (73), ce levier (71) étant articulé au niveau de son coude sur une pièce d'appui (75) délimitant une concavité destinée à recevoir la partie supérieure du pneu (76) du véhicule situé au niveau de ladite aile (70), l'âme (77) de cette pièce d'appui (75) comprenant, à l'opposé du pneu (76), une plaque sur laquelle est fixé un actionneur qui agit sur le bras (80) du levier (71) portant le gabarit (73).

23. Appareillage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l' actionneur comprend des moyens permettant des vibrations de manière à faciliter le retour de la tôle à sa position initiale.

24. Appareillage selon la revendication 25, caractérisé en ce que les susdites vibrations sont obtenues par percussion à fréquence variable.

25. Appareillage selon l'une des revendications précédentes,

caractérisé en ce que le gabarit est monté sur Pactionneur par l'intermédiaire d'un dispositif de fixation facilement connectable/déconnectable, telle qu'une fixation à velours et à crochet.

26. Appareillage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de support comporte un coussin en mousse de matière plastique, conçu pour épouser la forme d'une pièce d'appui et assurer une meilleure répartition des efforts sur cette pièce d'appui.

Description:

APPAREILLAGE POUR LE REDRESSEMENT D'ELEMENTS METALLIQUES ET/OU PLASTIQUES DEFORMES A LA SUITE D'UNE CONTRAINTE MECANIQUE EXCESSIVE.

La présente invention concerne un appareillage pour le redressement d'éléments métalliques et/ou plastiques déformés, voire même endommagés, à la suite d'une contrainte mécanique excessive telle que, par exemple, un choc.

Elle s'applique notamment, mais non exclusivement, au redressement d'un élément de la carrosserie d'un véhicule automobile déformé par exemple à la suite d'un accident.

D'une manière générale, on sait que pour effectuer un tel redressement, différentes solutions sont proposées à l'heure actuelle.

Ainsi, notamment, selon un processus couramment utilisé par les carrossiers, on met à nu une portion de la tôle déformée et on soude sur celle-ci des petites pastilles évidées sur un point de leur périphérie. On utilise alors un outil dont une extrémité en forme de crochet est engagée dans l'évidement d'une pastille. Cet outil est muni d'un marteau à coulisseau permettant de donner des coups sur l'extrémité de l'outil opposée au crochet, de manière à effectuer des impulsions de traction sur la tôle en vue de provoquer son redressement. Après avoir terminé le redressement, on élimine les pastilles grâce à l'outil, en effectuant une rotation, puis on enlève le point de soudure, par exemple, à l'aide d'un disque à ébarber, puis on mastique la tôle. Cette solution s'avère

relativement longue et délicate à exécuter. En outre, elle conduit à réduire sensiblement l'épaisseur de la tôle et, par conséquent, de la fragiliser.

Dans le but de simplifier ce processus de redressage sans altérer les revêtements de la tôle tels que la peinture, l'apprêt, la galvanisation ou l'électrozingage, le Demandeur a proposé un procédé consistant à exercer sur l'élément déformé une pression engendrée par un vérin, un ballon ou analogue, gonflé au moyen d'un fluide dont la pression est contrôlée. Ce procédé fait en outre intervenir deux gabarits ayant la forme originelle de l'élément déformé qui prennent en sandwich ledit élément déformé. L'un de ces gabarits est placé à l'intérieur de l'élément déformé tandis que l'autre est disposé à l'extérieur de celui-ci.

Il s'avère que dans sa forme d'exécution actuelle, ce procédé est difficilement applicable à toutes les parties d'une carrosserie automobile.

Ceci tient notamment au fait que la structure rigide de la carrosserie ne comprend pas toujours d'éléments sur lesquels les vérins ou les ballons utilisés par ce procédé peuvent prendre appui, à l'opposé de la surface que l'on souhaite redresser.

L'invention a donc plus particulièrement pour but de résoudre ce problème.

A cet effet, elle propose un appareillage faisant intervenir au moins un élément de support équipé de moyens de fixation temporaires sur la structure rigide du véhicule et/ou de sa carrosserie, un élément de contre appui sur lequel peut venir se fixer un actionneur éventuellement équipé d'un gabarit ou analogue et une liaison mécanique réglable en position et/ou en orientation entre ledit élément de support et ledit élément de contre appui, cet élément de liaison étant conçu de manière à retransmettre sur l'élément de support au moins une fraction de l'effort exercé par l'actionneur sur l'élément de contre appui.

De préférence, le susdit actionneur pourra être de type pneumatique et comprendre un vérin pneumatique, un ballon ou soufflet gonflable ou analogue.

L'invention s'applique d'une façon particulièrement avantageuse au redressement de déformations du pavillon (toiture) d'une automobile, en particulier, mais non exclusivement, de déformations dues à la grêle : On sait que lors de certains orages, il se forme des grêlons de dimensions relativement importantes dont les impacts sur une carrosserie provoquent une multiplicité de déformations en forme de cuvettes. Le redressement d'une carrosserie ayant subi un tel dommage est très long et coûteux : Le prix de la réparation peut être supérieur au prix du véhicule, de sorte que bien souvent, le propriétaire renonce à faire réparer sa voiture s'il n'est pas correctement assuré.

L'invention permet de résoudre ce problème grâce à un outillage du type susdit dans lequel :

- l'élément de support consiste en un cadre extensible comportant deux longerons parallèles, ce cadre étant équipé de moyens d'accrochage et/ou de suspension sur les renforts latéraux du pavillon (toit) du véhicule ;

- l'élément de liaison comprend une traverse mobile en translation sur les deux longerons de l'élément de support ;

- l'élément de contre appui comprend une colonne, de préférence réglable en longueur, sur l'une des extrémités de laquelle peut se fixer ledit actionneur, et comportant, à son autre extrémité, un chariot mobile guidé le long de ladite traverse.

Grâce à cette disposition, le cadre extensible peut être disposé à l'intérieur du véhicule et suspendu sur les renforts latéraux du pavillon, sensiblement parallèlement à celui-ci.

L'élément de contre appui portant l'actionneur équipé d'un gabarit peut être amené au droit de chaque déformation en faisant coulisser la traverse le long des longerons et le chariot le long de la traverse.

L'actionneur est ensuite alimenté en fluide sous pression pour permettre au gabarit de ramener la tôle à sa forme initiale. Ce processus peut être aisément répété pour effectuer le redressement de toutes les déformations présentes sur le pavillon. Compte tenu de la nature des déformations produites par la grêle, ce type de redressement suffit pour ramener le pavillon à sa forme initiale sans avoir à effectuer de traitement supplémentaire. Le coût de la réparation est donc considérablement réduit et devient acceptable, même dans le cas d'un véhicule de valeur peu élevée. Cette solution permet de redresser des éléments impossibles à redresser à l'aide d'outils conventionnels. Bien entendu, elle peut être utilisée pour d'autres parties (notamment verticales) de la carrosserie d'un véhicule.

Selon un autre mode d'exécution de l'invention, l'élément de support pourra comprendre des moyens de fixation à la carrosserie tels qu'une ventouse ou même un aimant permanent (voire même un électroaimant) ainsi qu'une colonne sur laquelle peut coulisser et se verrouiller un chariot sur lequel est articulé un levier muni d'une poignée. Sur ce levier qui constitue le susdit élément de liaison, est monté coulissant un élément de contre appui sur lequel peut venir se fixer un actionneur éventuellement équipé d'un gabarit. Bien entendu, le levier pourra être d'un ordre quelconque.

Eventuellement, l'élément de liaison pourra comprendre deux branches articulées par l'une de leurs extrémités, ces deux branches portant à leurs autres extrémités deux pièces d'appui dont au moins l'une constitue un gabarit, un actionneur étant disposé entre les deux branches de manière à pouvoir les faire pivoter autour de l'axe d'articulation.

Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels :

La figure 1 est une vue en perspective schématique d'un appareillage convenant au redressement des déformations d'un pavillon d'un véhicule ;

Les figures 2 et 3 représentent respectivement en coupe transversale et en élévation une traverse extensible utilisable dans le mode d'exécution illustré figure 1 ;

La figure 4 représente un élément de liaison extensible articulé pouvant se monter sur une structure tabulaire ;

La figure 5 est une variante d'exécution d'un appareillage selon l'invention utilisant un aimant circulaire en tant qu'élément de support ;

La figure 6 est une vue en coupe illustrant le montage d'un actionneur sur un élément de contre appui à rotule ;

La figure 7 représente un appareillage selon l'invention faisant intervenir un levier ;

La figure 8 est une variante d'exécution de l'appareillage selon l'invention spécialement adaptée au redressement des déformations d'une aile de véhicule ;

La figure 9 est une vue de côté montrant un appareillage faisant intervenir deux leviers articulés l'un à l'autre par l'une de leurs extrémités.

Dans l'exemple illustré sur la figure I 5 l'appareillage est plus particulièrement destiné à redresser des déformations produites sur un toit ou pavillon de véhicule par exemple par des impacts de grêlons de dimensions importantes.

Cet appareillage fait intervenir un cadre extensible 1 de forme carrée ou rectangulaire destiné à être disposé à l'intérieur du véhicule, sous le pavillon ou le toit.

Dans cet exemple, les côtés Ci à C 4 du cadre 1 comprennent chacun deux tronçons Ti, T 2 s'engageant télescopiquement l'un dans l'autre, ces tronçons Ti, T 2 pouvant être tubulaires ou même consister en des profilés de section fermée et/ou ouverte.

Des moyens de verrouillage (non représentés) peuvent être utilisés pour verrouiller les deux tronçons réalisant chaque côté Ci à C 4 à la longueur souhaitée.

Grâce à ces dispositions, il est donc possible de régler la longueur des côtés Ci à C 4 et donc de la section du cadre 1 aux dimensions du volume intérieur du véhicule et/ou du pavillon que l'on souhaite redresser.

Sur deux côtés opposés du cadre 1, est montée coulissante une traverse extensible TE sur laquelle coulisse un chariot 6, la longueur de cette traverse s'adaptant aux dimensions du cadre.

Dans l'exemple illustré sur les figures 2 et 3, cette traverse TE comprend deux tronçons tubulaires 7, 8 de section rectangulaire qui s'emboîtent télescopiquement dans un troisième tronçon tabulaire 9, la section extérieure des tronçons 7 et 8 étant légèrement inférieure à la section intérieure du troisième tronçon 9.

Cette traverse peut être amovible et être utilisée indépendamment du cadre pour servir d'appui à un ensemble actionneur/gabarit utilisable dans des emplacements tels que, par exemple, à l'intérieur d'une porte de voiture.

Le chariot consiste, quant à lui, en un tronçon de profilé 10 sensiblement en forme de C délimitant un volume de section légèrement supérieure à la section extérieure du tronçon 9.

Ce tronçon de profilé 10 est muni sur sa face (âme) opposée à son ouverture longitudinale 11, d'une tige filetée 12, axée perpendiculairement au plan du cadre 1, sur laquelle peut venir se fixer une colonne 13 portant un actionneur pneumatique 14 ou même directement Pactionneur pneumatique. La face de l'actionneur 14 opposée à la colonne 13 est elle-même munie d'une tige 15 qui s'étend coaxialement à la colonne 13 et qui supporte un gabarit 16 servant au redressement du pavillon.

La fixation du cadre sur la structure rigide du véhicule est obtenue à l'aide de quatre crochets 17 à 20 respectivement disposés aux quatre angles du cadre 1.

Ces crochets 17 à 20 sont destinés à venir s'introduire dans des perçages ou des rebords présents dans la structure ou réalisés spécialement à cet effet.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas à cette disposition : les crochets 17 à 20 pourront être remplacés par des tiges de longueur réglable, des câbles ou même des chaînes. L'accrochage de ces tiges, câbles ou chaînes sur la structure fixe du véhicule peut être réalisé par tout moyen d'accrochage et/ou de fixation connu.

La mise en œuvre de cet appareillage est particulièrement efficace : Une fois le cadre 1 installé dans le véhicule, l'opérateur peut amener l'ensemble

actionneur 14/gabarit 16 en un emplacement approprié (sous une déformation) en déplaçant la traverse extensible TE le long des côtés et le chariot 6 le long de la traverse TE. Après avoir effectué un réglage en hauteur de cet ensemble, il procède à une admission de gaz sous pression, de préférence d'air comprimé, dans l'actionneur 14. Sous l'effet de la pression du gaz, le gabarit 16 vient exercer une poussée sur la déformation jusqu'à ce qu'elle reprenne sa forme initiale.

L'opérateur répète ensuite ces opérations sur les autres déformations jusqu'à ce que le pavillon ou le toit soit totalement redressé.

Eventuellement, la traverse TE pourra être articulée de manière à permettre des modifications de l'orientation de l'actionneur 14 et une meilleure adaptation du gabarit à la forme de la tôle que l'on veut redresser.

Ainsi, la figure 4 montre une traverse TE' comprenant un élément central formé par emmanchement de deux tronçons tubulaires 21, 22. Les deux extrémités de cet élément central sont reliées à des éléments de guidage et/ou de fixation 23, 24 par l'intermédiaire de deux articulations respectives 25, 26. Ces éléments de guidage et/ou de fixation 23, 24 consistent en un tronçon de profilé de section en forme de U dont les deux extrémités sont munies de perçages dans lesquels s'engagent des vis de serrage 27, 28.

Sur l'élément central est monté coulissant un chariot 29 destiné à porter un actionneur 30, par exemple du type de celui précédemment décrit. Le blocage axial de ce chariot 29 de même que celui des deux tronçons tubulaires est assuré au moyen de vis pointeaux respectives à tête moletée 31, 32.

Les éléments de guidage et/ou de fixation 23, 24 peuvent être montés coulissants sur les deux côtés parallèles d'un cadre 1 du type de celui représenté figure 1 ou même d'un berceau, voire même sur la structure du

véhicule. La fixation en position de ces éléments de guidage 23, 24 sur le cadre ou le berceau est obtenue en effectuant un serrage des vis 27, 28.

Dans l'exemple illustré sur la figure 5, l'appareillage se compose d'une structure aimantée annulaire 34 (aimant permanent de forme annulaire ou un ou plusieurs aimants permanents montés sur une structure annulaire). Cet élément annulaire 34 porte un tambour cylindrique coaxial 35 de diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre intérieur de la structure annulaire 34.

Ce tambour 35 comprend un fond 36 et une ouverture circulaire 37 à l'opposé du fond 36, cette ouverture 37 étant située à hauteur de la face d'application de l'élément annulaire 34.

A l'intérieur du tambour 35 est logé un vérin pneumatique à soufflet 38 prenant appui sur le fond 36 et portant, à l'opposé du fond 36, une tige 39 équipée d'un gabarit 40 de forme circulaire munie d'une face d'appui 41 légèrement bombée.

Le réglage en hauteur du gabarit 40 est obtenu grâce au fait que la tige 39 est filetée dans sa partie inférieure et vient se visser dans un manchon tubulaire taraudé 42 coaxial au vérin 38 et solidaire de la face de celui-ci opposée au fond.

Pour redresser une déformation 43 sur une tôle métallique 44 (ferromagnétique), on applique l'élément annulaire 34 sur la tôle, coaxialement à la déformation 43. Après avoir éventuellement réglé la position du gabarit 40 par un vissage/dévissage de la tige 39 dans le manchon 42, on procède à une admission de gaz sous pression dans le vérin 38. Le gabarit 40 exerce alors sur la déformation 43 un effort tendant à le redresser. Du fait de sa forme bombée, le gabarit 40 va amener la tôle légèrement au-delà de sa position d'origine en créant au sein de la tôle une tension susceptible de déployer d'éventuelles pliures. Lorsque l'admission de fluide sous pression dans le vérin 38 est

interrompue, la partie de tôle légèrement bombée (à l'opposé de la déformation initiale), retourne à sa position d'origine, grâce à son élasticité.

Avantageusement, l'appareillage illustré sur la figure 5 pourra venir se monter sur un cadre à l'instar de Pactionneur illustré sur la figure 1.

Dans l'exemple représenté sur la figure 7, l'appareillage fait intervenir un levier 45 dont l'une des extrémités porte une poignée 46 tandis que l'autre extrémité est articulée sur un manchon tubulaire 47 monté coulissant sur une tige 48 solidaire, par l'une de ses extrémités, d'une ventouse 49 (voire un aimant ou un électroaimant).

Le long de ce levier 45 est monté coulissant un chariot 50 constitué par un tronçon tubulaire sur lequel peut venir se fixer, par l'intermédiaire d'une colonne de fixation 51, un vérin pneumatique 52 portant un gabarit 53. Le blocage en position du chariot 50 sur le levier 45 est assuré au moyen d'une vis pointeau 54 venant se visser dans un perçage taraudé prévu sur le chariot 50.

Grâce à ces dispositions, en vue de redresser une déformation d'une tôle, on fixe la ventouse 49 sur une portion de tôle pouvant consister, mais non nécessairement, en la tôle portant la déformation.

En faisant coulisser le chariot 50 le long du levier 45 et en faisant éventuellement pivoter ce dernier, on amène le gabarit 53 porté par le vérin 52 contre la déformation. On active alors le vérin 52 de manière à ce que le gabarit exerce un effort sur la déformation jusqu'à l'obtention du redressement recherché. Cet effort est repris par la ventouse 49 et par l'opérateur qui exerce un effort antagoniste sur la poignée 46 du levier 45.

Eventuellement, pour permettre un meilleur réglage de son orientation, l'actionneur utilisé dans les exemples précédemment décrits pourra être monté

sur son support (élément de contre appui) par l'intermédiaire d'une liaison à rotule.

Cette solution est illustrée sur la figure 6 dans laquelle le vérin 60 (de type à soufflet) est monté dans un corps tabulaire 61 au moins partiellement refermé d'un côté par un fond 62 solidaire d'une extrémité du vérin 60. L'autre extrémité du vérin 60 est prolongée par une tige filetée 63 ressortant du corps 61 par un orifice coaxial et sur laquelle peut venir se visser un gabarit 64.

Le fond 62 porte un manchon tabulaire coaxial taraudé 65 dans lequel peut venir se visser la tige 66 d'une rotule 67 assurant une liaison à rotule avec une pièce de support 68, pouvant par exemple consister en un chariot du type de ceux utilisés dans les exemples précédents.

Un avantage de cette solution consiste en ce que l'opérateur peut tenir à la main le corps tabulaire en ayant la main protégée par des collerettes circulaires coaxiales équipant les extrémités dudit corps.

L'appareillage illustré sur la figure 8 est conçu spécialement pour redresser des déformations produites sur une aile 70 d'une automobile. Il fait intervenir un levier 71 coudé à angle droit portant à l'une de ses extrémités une poignée 72 et à son autre extrémité, un gabarit 73, éventuellement interchangeable (pour s'adapter à la forme à redresser).

Ce levier 71 est articulé au niveau de son coude grâce à une chape 74 sur une pièce d'appui 75 délimitant une concavité, par exemple une pièce de section en C dans laquelle peut venir s'engager étroitement la partie supérieure du pneu 76 du véhicule située au niveau de l'aile 70. L'âme 77 de cette pièce d'appui 75 comprend, à l'opposé du pneu 76, une plaque 78 qui s'étend à angle droit. Sur cette plaque 78 est fixé un actionneur 79, ici un vérin en accordéon, qui agit sur le bras 80 du levier 71 portant le gabarit 73.

Pour redresser la déformation de l'aile 70, l'opérateur dispose tout d'abord la pièce d'appui 75 sur le pneu 76 et l'y fixe, éventuellement dans la position angulaire souhaitée, grâce à des moyens de fixation non représentés. Le vérin 79 est alors rétracté. L'opérateur fait ensuite basculer le levier 71 jusqu'à ce que le gabarit 73 vienne porter sur l'aile 70 dans la région où est située la déformation : L'opérateur commande alors l'activation du vérin 79 en retenant la poignée 72 jusqu'à ce que la partie déformée soit redressée.

Eventuellement, le levier précédemment décrit pourra être utilisé sans le vérin ou même sans la pièce d'appui 75.

Dans l'exemple illustré sur la figure 9, l'appareillage se présente sous la forme d'une pince allongée présentant deux bras 81, 82 articulés l'un à l'autre par une extrémité (articulation 83). Ces deux bras portent à leurs autres extrémités deux moyens de fixation respectifs 84, 85 destinés à recevoir, soit un élément d'appui, soit un gabarit (éléments 86, 87).

Cette pince peut être manipulée grâce à une poignée 88 portée par un troisième bras 89 articulé autour de l'axe de l'articulation 83 des bras 81, 82.

Entre les deux bras 81, 82 est disposé un actionneur pneumatique 90 constitué par un ballon en élastomère raccordé à un circuit d'admission de gaz sous pression.

En raison de sa forme allongée, cet appareillage peut être engagé dans des passages étroits, par exemple entre la tôle de la carrosserie et les raidisseurs associés à cette tôle.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes d'exécution précédemment décrits.

Ainsi, par exemple, l'actionneur pourra comprendre en outre des moyens permettant d'engendrer des vibrations facilitant le retour de la tôle déformée à sa position initiale.

Ces vibrations pourront être obtenues par percussion à fréquence variable.

De même, le gabarit pourra être monté sur l'actionneur par l'intermédiaire d'un dispositif de fixation facilement connectable/déconnectable tel que, par exemple, une fixation à velours et crochet.

En outre, l'élément de support de l'appareillage selon l'invention pourra faire intervenir un coussin en mousse de matière plastique venant en appui sur un élément structural du véhicule. La densité de la mousse (par exemple une mousse de polyuréthane) sera prévue de manière à assurer une transmission des efforts tout en épousant la forme de la pièce d'appui. On obtient alors une meilleure répartition des pressions exercées sur cette pièce d'appui. Par ailleurs, la course de l'actionneur sera raccourcie.