La présente invention concerne un dispositif de bobinage d’un tube souple. Par tube souple on entend, à titre d’exemple, tuyaux, cordages, fils électriques ou câbles.

Généralement, on rencontre de la difficulté à enrouler, autrement dit à bobiner, les tuyaux d’arrosage, les tuyaux d’aspirateur de piscine ou les câbles électriques car ils se tordent, se vrillent en tout sens et donc se détériorent rapidement. Il est très malaisé de faire un enroulement satisfaisant.

On connaît par ailleurs le document CN 201 656 347 U qui décrit une pince à dénuder. Cette pince est constituée par deux lames solidaires en rotation selon un axe de pivotement figurant à l’extrémité gauche de ces lames de sorte que :

une de ces lames présente sur son bord gauche une première encoche ouverte vers le haut qui est formée par un premier arc de cercle dont l’origine est un point de raccordement situé sur le bord droit de cette encoche et sur l’axe longitudinal de ce dispositif, cette lame présente sur son bord droit une seconde encoche ouverte vers le haut qui est formée par un second arc de cercle dont l’origine est un point de raccordement situé sur le bord droit de cette encoche et sur l’axe longitudinal de ce dispositif, et

un diamètre de ces arcs de cercles étant supporté par cet axe longitudinal.

Cette pince ne permet pas d’emprisoner le tube souple car rien n’est prévu pour le retenir.

La présente invention a ainsi pour objet de faciliter le bobinage d’un tube souple.

Selon l’invention, un dispositif de bobinage d’un tube souple comporte deux lames solidaires en rotation selon un axe de pivotement figurant à l’extrémité gauche de ces lames de sorte que :

- une de ces lames présente sur son bord gauche une première encoche ouverte vers le haut qui est formée par un premier arc de cercle dont l’origine est un point de raccordement situé sur le bord droit de cette encoche et sur l’axe longitudinal de ce dispositif, - cette lame présente sur son bord droit une seconde encoche ouverte vers le haut qui est formée par un second arc de cercle dont l’origine est un point de raccordement situé sur le bord droit de cette encoche et sur l’axe longitudinal de ce dispositif, et

- un diamètre de ces arcs de cercles est supporté par cet axe longitudinal ;

de plus, l’un de ces arc de cercle présente un angle au centre égal à la somme de 180° et d’un angle supplémentaire supérieur à 0°.

Ainsi, on forme une première boucle sur le tuyau présentant donc deux brins. On ouvre le dispositif de manière à introduire les deux brins dans les encoches correspondantes. Finalement, on referme le dispositif pour emprisonner les deux brins qui sont de la sorte immobilisés. Il suffit alors de faire tourner la boucle ainsi formée pour procéder au bobinage du tuyau.

A titre d’exemple, cet angle supplémentaire vaut 45°.

II est en effet préférable que cet angle supplémentaire soit supérieur à 0° pour pincer légèrement le tuyau lors de son introduction dans le dispositif.

Avantageusement, les deux arcs de cercles ont des diamètres identiques.

Suivant un mode de réalisation privilégié, une entretoise est disposée sur l’axe de pivotement entre les deux lames.

Pour plus de commodité, des moyens de maintien sont prévus qui sont fixés à l’axe de pivotement.

Finalement, on peut prévoir une butée sur l’une de ces lames, butée qui est perpendiculaire à cette lame.

La présente invention apparaîtra maintenant avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit d’un exemple de réalisation donné à titre illustratif en se référant aux figures annexées qui représentent :

- la figure 1 , un schéma d’une lame selon l’invention,

- la figure 2, un schéma du dispositif refermé, et

- la figure 3, un schéma du dispositif ouvert.

Les éléments présents dans plusieurs figures sont affectés d’une seule et même référence. En référence à la figure 1 , une lame LAM se présente comme une plaque allongée en forme de rectangle dont les petits côtés sont arrondis, cette plaque présentant un axe longitudinal AXL qui correspond avec celui du dispositif. Elle est pourvue d’un axe de pivotement PIVO qui figure sur son bord gauche et qui est ici supporté par l’axe longitudinal AXL.

La lame LAM présente sur son bord gauche une première encoche En1 ouverte vers le haut. On définit deux points de raccordement P1 , P2 comme les points d’intersection de l’encoche et de l’axe longitudinal AXL.

Cette première encoche En1 prend la forme d’un premier arc de cercle

Ac1.

La lame LAM présente sur son bord droit une seconde encoche En2 ouverte vers le haut. On définit deux points de raccordement P3, P4 comme les points d’intersection de cette encoche et de l’axe longitudinal AXL.

Cette seconde encoche En2 prend la forme d’un second arc de cercle

Ac2.

Le premier arc de cercle Ac1 se présente ici comme un demi-cercle.

Le second arc de cercle Ac2 présente un angle au centre qui vaut la somme de 180° et d’un angle supplémentaire K. Il se termine en un point P5 figurant l’extrémité droite de la lame LAM. Cet angle supplémentaire K est supérieur à 0°. Dans la pratique, il dépasse cette valeur pour aller jusqu’à 50°. Typiquement, il vaut de l’ordre de 45°.

Dans la pratique, avantageusement, les deux arcs de cercle ont le même diamètre, celui du tube souple qu’il convient d’enrouler. Toutefois, si le tube souple est muni d’un embout, on peut prévoir un arc de cercle adapté à cet embout et l’autre arc de cercle adapté au tube proprement dit.

En référence à la figure 3, deux lames, la lame supérieure 31 et la lame inférieure 32 sont assemblées face à face selon leur axe de pivotement PIVO qui est commun. Le moyen d’assemblage (non représenté) peut être un boulon, un axe maté, un rivet ou tout autre moyen analogue connu de l’homme du métier.

On distingue sur la première lame 31 une butée 33 qui fait saillie vers l’arrière et qui est donc perpendiculaire à la lame. Cette butée a une double fonction :

- elle facilite la prise en main du dispositif, et

- elle limite la rotation des deux lames 31 , 32 l’une par rapport à l’autre.

On peut éventuellement prévoir une entretoise (non représentée) entre les deux lames 31 , 32 le long de l’axe de pivotement PIVO. Le dispositif est ici représenté ouvert, si bien que l’on peut introduire un tube souple dans l’une des encoches pourvu qu’il ait le même diamètre que les arcs de cercle.

De plus, on peut former une boucle présentant donc deux brins pour introduire le premier brin dans l’encoche gauche de la lame supérieure 31 et le second brin dans l’encoche droite de cette même lame.

En référence à la figure 3, le dispositif est représenté refermé. On distingue bien les deux cercles formés par les deux lames lorsque leurs axes longitudinaux sont alignés.

Ces deux cercles permettent d’emprisonner chacun un brin de la boucle.

On distingue de plus des moyens de maintien 35 destinés à emprisonner le tube souple lorsqu’il est complètement enroulé. Il peut s’agir d’un lacet ou d’un ruban muni d’une bande auto-agripante. Idéalement, il est fixé sur l’axe de pivotement PIVO.

L’exemple de réalisation de l’invention présenté ci-dessus a été choisi eu égard à son caractère concret. Il ne serait cependant pas possible de répertorier de manière exhaustive tous les modes de réalisation que recouvre cette invention. En particulier, tout moyen décrit peut être remplacé par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention.