La présente invention a essentiellement pour objet un dispositif d'essorage d'une brosse.

Elle vise également un récipient avec brosse pour le maquillage des cils, équipé de ce dispositif.

On a déjà proposé des dispositifs de maquillage pour les cils comprenant, d'une manière générale, une brosse portée par un bouchon susceptible d'obturer un réservoir qui contient un produit de maquillage, tel que par exemple du mascara.

Ces dispositifs comprennent généralement un ou plusieurs éléments montés dans le col du récipient de façon à permettre d'une part le guidage sans raclage de la brosse lorsqu'on l'introduit dans le récipient, et d'autre part l'essorage de la brosse à l'extraction de celle-ci du récipient.

Toutefois, les moyens équipant le col du récipient pour réaliser ces deux fonctions étaient quelque peu compliqués ce qui grevait le prix de l'appareil et ils ne procuraient pas toujours une bonne fiabilité et des résultats satisfaisants.

Aussi, la présente invention propose un dispositif d'essorage peu coûteux à fabriquer, d'une conceptio mécanique très simple et donnant/ toute satisfact-ion tant du point du vue du guidage de la brosse.à l'introduction dans le récipient que de celui de l'essorage de ladite brosse à l'extraction du récipient.

^' A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'essorage, d'une brosse ou analogue, du -type comprenant un manchon insérable dans le col d'un récipient, caractérisé en ce que ledit manchon comporte une

FEUILLE DE REMPLACEMENT

extrémité ouverte, une autre extrémité munie de volets articulés, et une paroi munie de pattes ou analogues radialement déformables en direction de l'axe du manchon à l'insertion de celui-ci dans le col du récipient, lesdites pattes constituant ainsi une butée pour les volets lors du retrait de la brosse au travers de ces volets qui, à l'introduction de la brosse, pivotent librement pour permettre cette introduction.

Suivant une autre caractéristique de ce dispositif, les volets précités comportent des encoches ou analogues définissant, en position de butée des volets sur les pattes, une ouverture pour le passage et l'essorage de la brosse lorsqu'on la retire au travers du manchon.

On précisera encore ici que les pattes précitées, qui sont élastiquement déformables, comportent une partie en forme de rampe faisant saillie vers l'extérieur du manchon.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, ce manchon avec les pattes et les volets constitue une pièce unique moulée en une matière sensiblement élastique, telle qu'un élastomère thermoplastique.

Selon encore une autre caractéristique du dispositif de cette invention, les pattes précitées sont découpées dans la paroi du manchon suivant une direction sensiblement parallèle à son axe, tandis que les volets précités sont reliés à une extrémité du manchon par une partie amincie de matière formant charnière.

Suivant un mode de réalisation préféré, ce dispositif comporte deux pattes diamétralement opposées dont les extrémités libres forment chacune une butée sur laquelle peuvent prendre appui deux volets précités.

Suivant encore une autre caractéristique de cette invention, les bords en vis-à-vis des volets comportant chacun une encoche pour définir l'ouverture précitée, sont légèrement espacés l'un de l'autre lorsque le manchon est à l'état de repos, c'est-à-dire non introduit dans le col du récipient.

On précisera encore qu'à l'état de repos du manchon, les volets peuvent être légèrement infléchis en direction de l'extrémité ouverte précitée dudit manchon.

L'extrémité ouverte du manchon peut comporter au moins une partie annulaire en saillie vers l'extérieur et susceptible de coopérer avec le col du récipient.

On comprend donc que le manchon peut être tout simplement enfoncé à la manière d'un bouchon dans le col du récipient pour procurer à celui-ci les fonctions de guidage et d'essorage de la brosse avec la meilleure fiabilité possible.

Mais d'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple, et dans lesquels :

La figure 1 est une vue en perspective avec arrachement d'un dispositif d'essorage conforme à cette invention.

La figure 2 est une vue en coupe axiale de ce dispositif (demi-vue en coupe axiale, demi-vue extérieure).

La figure 3 représente une demi-vue en coupe suivant la ligne III-III de la figure 2, et une demi-vue extérieure.

La figure *-! est une vue en plan de dessous, suivant la flèche IV de la figure 2.

La figure 5 est une vue en perspective, avec arrachements, du dispositif d'essorage en position montée dans le col d'un récipient.

La figure 6 est une vue en coupe suivant la ligne VT-VT de la figure .

La figure 7 est une vue en coupe axiale montrant une brosse en cours d'introduction au travers du dispositif d'essorage monté dans le col d'un récipient.

La figure 8 est une vue en perspective, avec arrachements, du dispositif d'essorage et de la brosse en position complètement introduite dans le récipient.

La figure 9 est une vue en perspective partielle et avec arrachements de la brosse en cours de retrait du récipient et qui est essorée lors de ce retrait.

En se reportant notamment aux figures 1 à 4, on voit qu'un dispositif d'essorage selon cette invention est constitué par un manchon 1 réalisé en une seule pièce qui peut être obtenue par moulage d'une matière synthétique appropriée, telle que par exemple un élastomère thermoplastique.

Le manchon 1, de forme sensiblement cylindrique, comporte une première extrémité ouverte 2 et une deuxième extrémité 3 qui est munie de deux volets ou analogues 4 articulés sur cette extrémité.

Dans la paroi 5 du manchon 1 sont découpées des pattes

6, ou plus précisément deux pattes 6 suivant l'exemple de réalisation représenté, ces pattes s'étendant, comme on le voit sur les figures, suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe X-X' du manchon 1.

On a montré en 7 des fentes ou découpes dans la paroi 5 du manchon 1 , lesquelles fentes ou découpes définissent les pattes 6 qui sont élastiquement et radialement déformables en direction de l'axe X-X', comme on le décrira plus loin à propos du fonctionnement. Chaque patte 6 comporte une partie 8 en forme de rampe faisant saillie, à l'état normal ou de repos du manchon 1, vers l'extérieur de la paroi 5 de ce manchon.

Les deux volets 4 comportent chacun une encoche ou analogue 9 _» de préférence semi-circulaire, de sorte que les deux encoches, lorsque les volets 4 viennent en butée contre l'extrémité libre 10 des deux pattes 6, forment un passage ou une ouverture 11 de forme sensiblement circulaire.

Les deux volets 4 sont articulés sur l'extrémité 3 du manchon 1 par une partie amincie de matière formant charnière 12 qui, du fait de la matière constituant le manchon 1, permettra aux volets 4 d'être constamment sollicités en position de butée contre les extrémités libres 10 des pattes 6.

A cet égard, le manchon 1 pourra être avantageusement réalisé en un élastomère thermoplastique connu sous la marque déposée "HYTREL" appartenant à Du Pont de Nemours, cet élastomère ^" étant constitué par des copolymères blocs de polytéréphtalate de butylène et de polyéther glycol.

A l'état libre ou de repos, comme montré sur les figures

1 à 4, les bords 13 en vis-à-vis des volets 4 sont légèrement espacés l'un de l'autre, comme on le voit bien en 14.

Comme il apparaît clairement sur la figure 6, les volets 4, à l'état de repos du manchon 1, sont de préférence légèrement infléchis, en direction de l'extrémité ouverte 2 du manchon 1. Autrement dit, les volets 4 forment un angle avec la paroi 5 du manchon 1 qui est légèrement inférieur à 90°. Il y a par conséquent une précontrainte, qui s'exerce vers le haut, des volets 4, cette précontrainte améliorant, notamment après un usage répété du dispositif, le rappel des volets 4 en butée contre les pattes 6 et étant possible grâce à la matière mentionnée plus haut et constituant le manchon 1, les charnières 12 et lesdits volets 4. Cependant un tel infléchissement des volets 4 n'est nullement obligatoire.

Revenant aux figures 1 à 4, on voit que la partie supérieure ouverte 2 du manchon 1 comporte un rebord annulaire 15 ainsi qu'une nervure 16 venant de moulage ou de matière, tout comme le rebord 15, avec la paroi cylindrique 5 du manchon 1.

Ce rebord 15 et cette nervure 16 permettront la retenue et l'étanchéité lors du montage du manchon 1 dans le col 17 d'un récipient R, comme on le décrira en détail ci-après en se reportant plus particulièrement à la figure 5 et aux figures 7 à 9-

Comme on le voit sur la- figure 5, le manchon 1 est introduit par simple pression dans le col 17 du récipient R, le rebord 15 et la nervure 16 coopérant avec ce col.

Lors de cette introduction, les pattes élastiquement déformables 6 prenant appui par leurs parties en forme de rampe 8 sur la paroi interne du col 17 seront infléchies vers l'axe X-X' du manchon 1, de sorte que les extrémités 10 de ces pattes constitueront une butée pour les volets 4, eux-même éventuellement infléchis (figure 6) vers l'extrémité ouverte 2 du manchon, cela pouvant dépendre de la longueur adoptée pour lesdites pattes 6.

Il est à noter qu'après introduction du manchon 1 dans le col 17, les bords en vis-à-vis 13 des volets 4 seront sensiblement au contact du fait de la légère compression radiale vers l'axe X-X' de la paroi 5 du manchon 1.

Une brosse B de forme sensiblement conique ou cylindrique et reliée à une tige 18 elle-même solidaire d'un bouchon (non représenté) pouvant être vissé sur le col 17 du récipient R, peut alors être introduite dans ledit récipient via le manchon 1.

Comme on le voit sur la figure 7, cette introduction de la brosse B provoquera l'ouverture des volets 4 qui pivotent autour de leurs charnières respectives 12, et cela sous l'effet de la force exercée par la poussée de la brosse B, comme matérialisé par la flèche F.

En fin d'introduction de la brosse B, et comme on le voit bien sur la figure 8, les volets 4 seront rappelés en appui contre les extrémités 10 des pattes 6, étant entendu que la tige 18 de la brosse B traversera l'ouverture 11 procurée ^' par les encoches complémentaires 9 des volets 4. L'ouverture 11 possède un diamètre sensiblement égal ou même très légèrement inférieur à celui de la tige 18, de sorte qu'une étanchéité convenable sera réalisée à ce niveau. •

Pour utiliser l'appareil qui vient d'être décrit, l'utilisateur dévissera le bouchon (non représenté) solidaire de la tige 18 et retirera la brosse B du récipient R qui peut contenir un produit quelconque, tel •*> que par exemple du mascara pour le maquillage des cils.

Lors de ce retrait, les volets 4 prendront appui sur les extrémités 10 des pattes 6, et, comme on le voit bien sur la figure 9, la brosse B sera essorée par passage au travers de l'ouverture 11 définie par les encoches 9 des volets 4.

L'utilisateur aura donc utilisé la brosse B imprégnée de la quantité désirée de produit, ce après quoi, la brosse B pourra être ré-introduite dans le récipient R via le manchon 1 Lors de la réintroduction de la brosse, les volets n'opposant pratiquement aucune résistance, ladite brosse parviendra sans peine et sans dépôt de salissures à l'intérieur du récipient, alors que, à sa sortie du récipient, les volets étant en appui sur l'extrémité des pattes opposeront une résistance suffisante permettant un essorage approprié de la brosse.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple.

C'est ainsi que la partie formant rampe des pattes déformables pourra avoir une forme appropriée quelconque, et que le manchon 1 pourra être pourvu de moyens supplémentaires quelconques assurant son étanchéité et facilitant son insertion dans le col du récipient, comme par exemple un chanfrein 19 au niveau de son extrémité inférieure 3. Egalement, la matière constituant le manchon pourra être une matière élastique

quelconque et appropriée.

C'est dire que l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit.