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Patent Searching and Data


Title:
DIAMOND IMPREGNATED CABLE, METHOD OF MANUFACTURE AND DEVICE FOR CARRYING OUT SAID PROCESS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1995/000275
Kind Code:
A1
Abstract:
Diamond impregnated cable essentially including at least one thread forming the core (3) of the cable and diamond-charged particles (1) projecting in relation to said core (3). Said cable comprises at least two continuous threads (4 to 7), with one being part of the above-mentioned core (3). The threads are associated with one another so as to immobilize the diamond-charged particles (1) in relation to said core (3).

Inventors:
COUMANS ETIENNE (BE)
GILLET THIERRY (BE)
HOLSTEYNS THEODORE (BE)
SOLEIL DENIS (BE)
Application Number:
PCT/BE1994/000034
Publication Date:
January 05, 1995
Filing Date:
May 20, 1994
Export Citation:
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Assignee:
DIAMANT BOART SA (BE)
COUMANS ETIENNE (BE)
GILLET THIERRY (BE)
HOLSTEYNS THEODORE (BE)
SOLEIL DENIS (BE)
International Classes:
B23D61/18; B23D65/00; (IPC1-7): B23D61/18; B23D65/00
Foreign References:
DE2254328A11974-05-16
DE201422C
EP0320456A21989-06-14
IT0573635A
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Câble diamanté comportant des particules diamantées et au moins deux fils continus (4 à 7) dont au moins un fait partie de l'âme (3) du câble, ces fils étant associés l'un à l'autre d'une manière telle à immobiliser les particules diamantées par rapport à cette âme, ce câble étant caractérisé en ce que des particules de diamants maintenues dans un liant métallique (13) s'étendent d'une manière sensiblement uniforme autour de l'axe du câble et font radialement saillies par rapport à l'âme de ce dernier.
2. Câble suivant la revendication 1, caractérisée en ce que, les particules diamantées (1) étant fixées sur une série de supports (2) espacés sur l'âme (3) du câble, cette dernière comprend au moins trois fils continus (4 à 7) entrelacés entre lesquels sont insérés lesdits supports (2).
3. Câble suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les supports (2) sont formés par des éléments ayant, d'une part, une surface de révolution, qui porte les particules diamantées, (1) et présentant, d'autre part, des chemins de passage (8) pour chacun des fils précités (4 à 7) de l'âme (3) du câble, ces chemins de passage (8) s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe du câble.
4. Câble suivant la revendication 3, caractérisé en ce que les chemins de passage précités (8) sont formés par des encoches dans la surface de révolution des supports (2), sensiblement de même profondeur, s'étendant suivant l'axe du câble et à des distances angulaires sensiblement constantes l'une par rapport à 1'autre.
5. Câble suivant la revendication 4, caractérisé en ce qu'un liant (10), formé par exemple d'une résine, entoure les fils (4 à 7) dans les encoches précitées (8).
6. Câble suivant la revendication 3, caractérisé en ce que les chemins de passage précités (8) sont formés de canaux s'étendant à travers les éléments (2), sensiblement parallèlement à l'axe du câble, à des distances radiales sensiblement constantes par rapport à cet axe et des distances angulaires sensiblement constantes l'un par rapport à l'autre.
7. Câble suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les particules diamantes (1) sont prévues sur un support hélicoïdal continu (2) s'étendant autour de 1'âme (3) du câble.
8. Câble suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les.. particules diamantées (1) sont prévues sur un support (2) en forme de fil enlacé d'une manière sensiblement uniforme avec l'âme (3) du câble.
9. Câble suivant la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un fil conducteur d'électricité (2) et au moins un fil non conducteur d'électricité (4 à 7) enlacé avec le fil conducteur, les particules diamantées étant codéposées par électrolyse sur le fil conducteur (2) avec un liant conducteur d'électricité (10).
10. Câble suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, l'âme (3) du câble étant formé d'un ensemble de fils entrelacés, les particules diamantées (1) sont prévus sur des grains ou granules répartis sensiblement uniformément à la surface de cette âme (3) et insérés d'une manière sensiblement immobile entre les fils de cette dernière.
11. Câble suivant l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il est muni d'une couche extérieure relativement flexible (10) en une matière plastique par rapport à laquelle les particules diamantées (1) font saillie.
12. Procédé pour la fabrication d'un câble diamanté (1), suivant 1'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend l'association côte à côte d'au moins deux fils continus (4 à 7) et l'immobilisation de ces particules diamantées (1) par rapport à ces fils.
13. Procédé suivant la revendication 12, caractérisé en ce que, dans le cas où des particules diamantées sont prévues sur une série de supports séparés (2) destinés à être espacés sur l'âme (3) du câble, on déplace simultanément au moins deux fils continus (4 à 7) suivant leur direction longitudinale en les entrelaçant sur une certaine distance de leur longueur, en ce qu'on positionne contre l'extrémité arrière d'une portion de fils entrelacés (9) ainsi formée un support (2) pourvu à sa surface extérieure de particules diamantées (1) en engageant les fils séparés (4 à 7), s'étendant en amont de la portion de fils entrelacés, dans ce support (2), en ce qu'on forme ensuite en amont de ce support (2) une nouvelle portion de fils entrelacés (9) en maintenant ce dernier entre les deux portions de fils entrelacés consécutives, en ce qu'on répète ces deux opérations d'entrelacement des fils et de positionnement de supports autant de fois qu'il soit nécessaire en fonction de la longueur désirée du câble diamanté à fabriquer.
14. Procédé suivant la revendication 13, caractérisé en ce que l'on fait usage d'au moins trois fils continus distincts (4 à 7) avec lesquels on forme des portions (9) de fils tressés (9) de longueur sensiblement constante entre lesquels on insert des supports (2) pourvus de particules diamantées (1).
15. Procédé suivant la revendication 14, caractérisé en ce que, dans le cas où les supports (2) présentent dans leur paroi des chemins de passage (8) pour les fils (4 à 7) en forme d'encoches, on intercalle, au fur et à mesure du tressage de ces fils, un tel support (2), après chaque portion tressée (9) d'une longueur prédéterminée, en aval de cette portion, entre les fils non tressés (4 à 7) aboutissant à cette dernière, de manière à ce que chacun de ces fils (4 à 7) vienne se loger dans une encoche (8) de ce support (2) et que ce dernier soit serré entre deux portions de fils tressés consécutives.
16. Procédé suivant la revendication 12, caractérisé en ce que, dans le cas où le support (2) pour les particules diamantées (1) est formé d'au moins un fil continu, on enlace ce fil avec au moins un fil continu (4 à 7) formant partie de 1'âme (3) du câble.
17. Procédé suivant la revendication 12, caractérisé en ce que, dans le cas où le support (2) comprend au moins un fil continu conducteur d'électricité, on enlace ce fil avec au moins un fil (4 à 7) non conducteur d'électricité et on codépose par électrolyse des particules diamantées (1) et un liant conducteur d'électricité sur ledit fil conducteur d'électricité.
18. Installation pour la fabrication d'un câble diamanté, notamment câble suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6 et 10, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de tressage (13 à 23, 25) coopérant avec un dispositif d'alimentation (24) pour des supports (2) pourvus de particules diamantées, ce dispositif d'alimentation (24) comportant des moyens permettant d'engager ces supports (2) avec les fils 4 à 7 en aval du dispositif de tressage pour que ces supports soient insérrés entre ces fils tressés (4 à 7).
Description:
"Câble diamanté, procédé de fabrication de ce câble et dispositif pour la mise en oeuyre de ce procédé

La présente invention est relative à un câble diamanté comportant des particules diamantées et au moins deux fils continus (4 à 7) dont au moins un fait partie de l'âme (3) du câble, ces fils étant associés l'un à l'autre d'une manière telle à immobiliser les particules diamantées par rapport à cette âme.

Un câble diamanté est généralement constitué d'un fil porteur sur lequel sont enfilées des parties diamantées. Ces parties, encore appelées perles, sont distanciées les unes des autres par des séparations réglant le pas du câble diamanté.

Le fil porteur est choisi en fonction de l'application envisagée de l'outil diamanté. Il est défini par son diamètre extérieur et par ses propriétés mécaniques, nombre de fils, type de torronage, qualité du métal, etc.. De plus, on définira son état de surface par les nécessités de résistance aux agents oxydants et corrosifs du milieu extérieur et par certains desiderata de propriétés d'interface avec des matériaux constituant les séparations. Les parties diamantées sont habituellement cylindriques et ont un alésage axial permettant leur enfilement sur le fil porteur. Ces parties diamantées sont formées d'un noyau central non diamanté, appelé "support", et contiennent à leur surface extérieure une concrétion diamantée en saillie par rapport à l'âme du câble, de manière à permettre l'enlèvement de matière par frottement de cette concrétion diamantée sur cette matière.

La concrétion est obtenue soit par frittage d'un mélange de poudres métalliques et de grains

diamantés, soit par co-déposition électrochimique d'un liant métallique et de grains diamantes, le tout étant rapporté sur le support, soit directement lors du processus de frittage ou de déposition, soit par brasage subséquent.

Les séparations couramment utilisées sont soit des ressorts métalliques légèrement comprimés, soit des buselures en un matériau synthétique, notamment en matière plastique, qui est généralement injecté dans l'espace séparant les parties diamantées sur le câble. Ces séparations doivent garantir le maintien des parties diamantées à une distance mutuelle constante et doivent en même temps assurer la flexibilité du câble fini portant ces parties diamantées. Le document DE 2.254.328 concerne un autre type de câble qui, toutefois, ne semble avoir trouvé jusqu'à présent aucune application. La raison pourrait être qu'il ne permet d'obtenir un trait de scie suffisamment net et que, de plus, les fils entre lesquels sont fixées les parties diamantées sont soumis à des sollicitations très importantes, de sorte qu'ils s'usent très rapidement.

Un câble diamanté, obtenu par l'un ou l'autre des méthodes citées ci-dessus, est fermé sur lui-même à l'aide d'une connection adéquate. Lorsque ce câble sans fin diamanté est entraîné par une poulie en rotation, il est en mesure d'effectuer un travail de sciage par enlèvement de matière.

Ainsi, on connaît essentiellement deux techniques de sciage, à savoir : la technique d'enroulement et recul machine" et "la technique de fil tendu et avance machine".

Jusqu'à présent, les câbles diamantes sont essentiellement utilisés pour l'extraction et .

1'équarrissage de blocs de pierre en carrière et dans les ateliers de fabrication de tranches, la découpe de tranches et de carreaux de pierres naturelles, la formation d'ouvertures dans des voiles en béton armé ou non, la découpe dans des matériaux de construction du génie civil, tel que bâtiments, routes, installations portuaires, caniveaux, dans des éléments en céramique ou en briques réfractraires, etc.. Toutefois, environ les trois quarts des applications concernent la découpe de pierres naturelles d'ornementation.

Les machines utilisées sont électriques, thermiques ou hydrauliques dont les puissances varient de quelques W à près de 100 kW. Les vitesses linéaires obtenues par le câble diamanté sont en moyenne de 10 à 40 m/s. -Par ailleurs, les diamètres hors-tout des câbles diamantes se situent généralement entre 7 et 17 mm.

Les câbles diamantes actuels, utilisés dans des applications énumérées ci-dessus, montrent une limite d'utilisation liée à la résistance du montage au glissement des parties sur le fil porteur, ceci en fonction des sollicitations imprimées à l'ensemble, telles que chocs, vitesses de défilement, puissance motrice, effet d'arêtes, etc.. Si les forces de frottement sur le matériau à découper dépassent largement l'effort d'entraînement sur la poulie motrice, le câble risque de s'arrêter brutalement dans le trait de coupe. Dans ce cas, il y a un blocage instantané du câble, coincement d'une partie rapportée et écrasement d'un ensemble de telles parties sur une longueur pouvant atteindre plusieurs mètres.

Plusieurs techniques sont utilisées pour augmenter l'adhésion des parties diamantées sur le fil

-4- porteur, tel que le sertissage ou la fixation mécanique de toutes les perles directement sur le fil porteur. Une telle opération est toutefois longue, coûteuse et entraîne une réduction de la flexibilité globale du câble diamanté fini.

Un des buts essentiels de la présente invention est de remédier aux inconvénients précités et de proposer un câble diamanté d'une conception très simple tout en assurant une fixation efficace des parties diamantées sur l'âme du câble.

A cet effet, le câble suivant l'invention, comprend des particules de diamants maintenues dans un liant métallique s'étendant d'une manière sensiblement uniforme autour de l'axe du câble et faisant radialement saillies par rapport à l'âme de ce dernier.

Avantageusement, les particules diamantées étant prévues sur une série de supports espacés sur l'âme du câble, cette dernière comprend au moins trois fils continus tressés, tissés, torsadés ou toronnés entre lesquels sont insérés lesdits supports.

L'invention concerne également un procédé particulier de fabrication d'un câble diamanté suivant 1'invention.

Ce procédé est caractérisé, d'une façon 5 générale, par le fait qu'il comprend l'association côte à côte d'au moins deux fils continus et l'immobilisation des particules diamantées faisant saillie sur l'âme du câble par rapport à ces fils.

Enfin, l'invention concerne encore une 0 installation pour la fabrication d'un câble diamanté, notamment tel que décrit ci-dessus.

Suivant l'invention, celle-ci comprend un dispositif de tressage coopérant avec un dispositif d'alimentation pour des supports pourvus de particules

diamantées et présentant des chemins de passage pour les fils à tresser, ce dispositif d'alimentation comportant des moyens permettant d'engager un support avec les fils en aval du dispositif de tressage pour que ce support soit inserré à des distances régulières entre ces fils tressés.

D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description donnée ci- après, à titre d'exemples non limitatifs, de quelques formes de réalisation particulières d'un câble diamanté suivant l'invention, ainsi que d'un procédé de fabrication et d'une installation pour la mise en oeuvre de ce procédé, avec référence aux dessins annexés. La figure 1 est une vue schématique latérale d'une partie de câble diamanté suivant une première forme de réalisation du câble diamanté suivant 1'invention.

La figure 2 est, à plus grande échelle, une coupe suivant la ligne II-II de la figure 1.

La figure 3 est, également à plus grande échelle, une vue schématique latérale d'un détail d'une variante de cette première forme de réalisation.

La figure 4 est une vue schématique latérale d'une partie de câble diamanté suivant une deuxième forme de réalisation de l'invention.

La figure 5 est, à plus grande échelle, une coupe suivant la ligne V-V de la figure 4.

La figure 6 est une vue schématique latérale d'une partie d'un câble diamanté suivant une troisième forme de réalisation de l'invention.

La figure 7 est une vue schématique latérale d'un câble diamanté suivant une quatrième forme de réalisation de l'invention.

La figure 8 est une variante de cette quatrième forme de réalisation.

La figure 9 est une vue schématique latérale d'une cinquième forme de réalisation de l'invention. La figure 10 est une vue latérale d'une variante de cette cinquième forme de réalisation.

La figure 11 est une section suivant la ligne XI-XI de la figure 10.

La figure 12 est une vue schématique latérale d'une partie d'un câble diamanté suivant une sixième forme de réalisation de l'invention.

La figure 13 est une vue schématique latérale d'une installation pour la fabrication d'un câble diamanté suivant les premières formes de réalisation telles que montrées aux figures 1 à 3.

La figure 14 est une vue schématique latérale d'une installation pour la fabrication d'un câble diamanté suivant la forme de réalisation montrée aux figures 7 et 8. La figure 15 est une vue suivant la ligne XV-XV sur la figure 14.

La figure 16 est une vue schématique d'une installation pour la fabrication d'un câble diamanté suivant la forme de réalisation montrée à la figure 12. Dans les différentes figures, les mêmes chiffres de référence concernent des éléments identiques ou analogues.

D'une façon générale, l'invention concerne un câble diamanté comportant essentiellement au moins un fil, formant l'âme du câble, et des particules diamantées faisant saillie par rapport à cette âme, ce câble étant particulier en ce sens qu'il comprend au moins deux fils continus, dont au moins un fait partie de l'âme susdite, et qui sont associés l'un à l'autre

d'une manière telle à immobiliser les particules diamantées par rapport à cette âme.

Ainsi, contrairement à ce qui est le cas pour les câbles diamantes existants, le câble diamanté suivant l'invention est constitué de plusieurs fils qui, d'une part, coopèrent entr'eux et, d'autre part, fixent les particules diamantées ou les supports de telles particules par rapport à l'âme du câble.

Ces fils peuvent, suivant l'invention, être associés entre eux de différentes manières suivant des techniques connues en soi. Ces différentes techniques seront définies ci-après comme "techniques d'entrelacement". Ces techniques comprennent donc aussi bien le tressage, le tissage, le toronnage, le tricotage, le piqûrage, ia couture ou toute autre opération pouvant être appliquée pour solidariser latéralement des fils entr'eux. Il s'agit de préférence de techniques pouvant être appliquées par des appareils industriels, tels que des métiers textiles, des machines de tressage en corderie, des machines de toronnage en câblerie et des appareils pour fabriquer des matériaux composites.

Les figures 1 et 2 concernent une première forme de réalisation d'un câble diamanté suivant l'invention.

Dans cette forme de réalisation, les particules diamantées 1 sont prévues sur une série de supports 2 espacés sur l'âme 3 du câble. Cette âme 3 comprend, dans ce cas concret, quatre paires de fils continus séparés 4, 5, 6 et 7 qui sont tressés entr'eux et dans lesquels sont insérés, à des distances constantes, les supports 2 portant les particules diamantées 1.

Les supports 2 sont formés par des éléments cylindriques dont la surface cylindrique extérieure

porte les particules diamantées 1, ces dernières sont fixées au support 2 par l'intermédiaire d'une couche d'un liant approprié 13. De plus, ces supports 2 présentent des chemins de passage distincts 8 pour chacune des paires de fils 4 à 7 de l'âme 3 du câble.

Ces chemins de passage 8 s'étendent parallèlement à l'axe des éléments 2 et sont, dans cette première forme de réalisation, formés par des encoches dans la paroi cylindrique des éléments 2. Ces encoches sont toutes de même profondeur et s'étendent à des distances angulaires sensiblement constantes l'une par rapport à l'autre, c'est-à-dire, dans le présent cas, à des distances angulaires de 90°. Les fils d'une même paire 4 à 7, sont superposés dans chaque encoche comme on peut le voir à la.figure 2. Par ailleurs, au lieu de huit fils, comme dans la forme de réalisation montrée aux figures 1 et 2, on pourrait par exemple prévoir seize fils distincts en fonction de la nature de ces fils et de la résistance désirée du câble diamanté. Dans un tel cas, on superpose quatre de ces fils dans chacune des encoches 8 du support 2.

Dans cette première forme de réalisation, comme montrée à la figure 1, les fils porteurs 4 à 7 sont tressés après chaque support 2, de façon à créer un arrêt mécanique et à empêcher tout mouvement relatif de glissement par rapport à l'âme 3 du câble formé par ces fils porteurs 4 à 7.

De plus, les portions de fils tressées 9 entre deux supports consécutifs 2 ainsi que la partie des fils s'étendant dans les encoches peuvent être recouvertes et imprégnées par une couche de matière synthétique 10, telle qu'une résine ou un élastomère, n'influençant pas d'une manière sensible la flexibilité du câble.

De plus, une séparation du type ressort, non représenté à la figure 1, pourrait être introduite entre deux supports consécutifs.

Cette séparation pourrait également être noyée dans la couche de matière synthétique 10.

Dans une variante de cette première forme de réalisation du câble diamanté, suivant l'invention, le support 2 peut présenter, comme montré en traits interrompus sur la figure 2, un trou axial 11 à travers duquel pourrait alors s'étendre également un fil porteur 12. Dans ce cas, les fils 4 à 7 passant par les encoches 8 pourraient par exemple être tressés, toronnés ou tricotés autour de ce fil porteur central 12. Par ailleurs, au lieu de prévoir dans le support 2 quatre de ces encoches 8, on pourrait par exemple faire usage d'un support ne comprenant seulement que trois de ces encoches distantes l'une de l'autre d'un angle de 120°. Les fils utilisés peuvent être d'une nature très variée et peuvent par exemple être en une matière plastique, métallique, céramique, en verre, en carbone, etc.. Chaque fil pourrait, de plus, être constitué de plusieurs brins prétissés ou préfaçonnés. Ceci sera généralement le cas si l'on fait usage de fils métalliques qui sont de préférence constitués de plusieurs brins d'acier prétissés ou prétressés.

Les supports 2 portant les particules diamantées 1 peuvent, d'une façon générale, avoir une forme quelconque et présenter une surface de révolution recouverte d'un liant 13 dans lequel sont maintenues les particules diamantées 1 en saillie. C'est ainsi que cette surface de révolution peut également être sphérique.

Ainsi, la figure 3 montre une variante d'un support 2 ayant une géométrie en ogive, c'est-à-dire, dont la partie cylindrique 2 ' portant les particules diamantées 1 est prolongée de part et d'autre suivant son axe par une partie conique 2' ' permettant de soutenir les portions de fils non tressés adjacentes aux encoches 8 de la partie cylindrique 2 ' du support 2.

Un exemple concret d'un câble diamanté suivant cette première forme de réalisation comprend comme supports 2 des perles frittées présentant un anneau diamanté extérieur 1 en concentration FEPA C50 noyé dans un liant 13 de Cobalt-Bronze et avec un pas de 25 mm. Les fils tressés 4 à 7 sont formés de brins prétressés de polyéthylène..

Les figures 4 et 5 concernent une deuxième forme de réalisation du câble diamanté suivant 1'invention.

Cette deuxième forme de réalisation se distingue par rapport à la première forme de réalisation essentiellement par le fait que les chemins de passage 8 pour les fils porteurs 4 à 6 sont formés par des canaux ou trous qui s'étendent parallèlement à l'axe des éléments 2, formant les supports, à des distances radiales sensiblement constantes par rapport à cet axe et des distances angulaires sensiblement constantes l'un par rapport à l'autre.

Dans la forme de réalisation, telle que représentée aux figures 4 et 5, ces chemins de passage 8 sont au nombre de trois, de sorte que l'âme 3 du câble est également constituée de trois fils 4, 5 et 6 qui s'étendent dans chacun de ces chemins de passage 8. Par ailleurs, au lieu d'être tressés ou tricotés, comme dans la première forme de réalisation.

les trois fils 4, 5 et 6 sont simplement croisés sur des distances constantes entre deux éléments consécutifs 2 et sont noyés dans une couche de matière synthétique 10, d'une manière telle à éviter tout mouvement de glissement relatif des éléments 2.

La figure 6 concerne une troisième forme de réalisation du câble diamanté suivant l'invention. Cette forme de réalisation se distingue par rapport à la précédente par le fait que les fils porteurs 4, 5 et 6 dans la zone 9 entre, deux supports consécutifs 2 s'étendent parallèlement l'un à l'autre en étant noyés dans la couche de matière synthétique 10. En fait, dans cette forme de réalisation les fils porteurs sont associés l'un à l'autre entre deux supports consécutifs par la couche de matière synthétique qui permet également d'empêcher tout mouvement relatif de glissement de ces supports sur l'âme 3 du câble.

La figure 7 concerne une quatrième forme de réalisation d'un câble diamanté suivant l'invention. Dans cette forme de réalisation, les particules diamantées 1 sont prévues sur un support hélicoïdal continu 2 enfilé sur l'âme 3 du câble et formé d'une bande relativement étroite sur la face extérieure de laquelle est prévue une concrétion diamantée 1 dans un substrat métallique 13. Ainsi, la fixation des particules diamantées sur cette bande métallique 2 peut être obtenue par électrolyse au cours de laquelle les particules diamantées 1 sont codéposées avec le substrat 13 sur la bande métallique 2. L'immobilisation de ce support sur l'âme 3 du câble peut par exemple être obtenue par serrage mécanique ou tout autre moyen approprié.

II est important de noter que, d'une manière assez imprévue, il a été constaté que grâce au fait que le support continu 2 s'étend d'une manière hélicoïdale autour de l'âme 3 du câble, ce dernier conserve une très bonne flexibilité malgré la rigidité du matériau dont est constitué le support. Ainsi, par exemple un câble constitué d'un monofil dont la surface serait couverte d'une concrétion diamantée ne convient pas pour les machines de coupe à câble diamanté sans fin par suite de sa grande rigidité.

Dans une variante de cette quatrième forme de réalisation du câble diamanté, suivant l'invention, le support 2 peut présenter une section circulaire au lieu d'être formé par une bande étroite. Par ailleurs, les spires du support peuvent être espacées, comme montré à la figure 7, ou être serrées l'une contre l'autre.

Le support peut également être constitué par plusieurs fils ou bandes 2a et 2b enroulés simultanément hélicoïdalement autour de l'âme 3 du câble. Comme montré à la figure 8, le support comprend deux bandes 2a et 2b.

Pour ce qui concerne cette âme 3, elle peut être constituée par un seul fil ou un ensemble de fils entrelacés ou non 4 à 7, dont la nature peut être très variée, de la même façon que dans les précédentes formes de réalisation.

Un des avantages importants de cette quatrième forme de réalisation est qu'il est possible de former un câble diamanté sur lequel sont évitées des interruptions importantes de concrétions diamantées. Ces interruptions sont, en effet, les causes d'accrochage lors du sciage de pièces d'épaisseur réduite, telles que par exemple des plaques métalliques.

Suivant une cinquième forme de réalisation du câble diamanté, suivant l'invention, contrairement à ce qui est le cas pour la forme de réalisation précédente, les particules diamantées 3 sont prévues sur un support 2 en forme de fils enlacés d'une manière sensiblement uniforme avec l'âme 3 du câble.

Une telle forme de réalisation a été illustrée schématiquement à la figure 9.

Dans cette forme de réalisation, l'âme est par exemple composée de trois fils souples 4, 5 et 6 en matière synthétique, tandis que le support 2, en forme de fil, est réalisé en acier sur lequel ont été préalablement fixées les particules diamantées par codéposition galvanique de ces particules 1 et d'un substrat ou liant métallique 13.

Une variante de cette forme de réalisation réside dans le fait que la fixation des particules diamantées 1 sur le support métallique 2 est réalisée après l'association de ce support avec le ou les fils formant l'âme 3 du câble. Cette variante présente l'avantage que, dans un tel cas, les particules diamantées ne seront présentes que sur les parties extérieures visibles du support 2 en non sur celles cachées entre les fils 4 à 6 de l'âme 3 du câble. Dans une autre variante encore, on prévoit un câble porteur central 12. Dans ce cas, le tressage des autres fils porteurs s'effectue à la périphérie, comme montré aux figures 10 et 11.

De plus, à la figure 11 on remarque que, comme mentionné ci-dessus, les particules diamantées 1 ne sont présentées que sur les faces visibles du support 2 en forme de fil.

Dans un exemple concret de la forme de réalisation suivant la figure 7, la largeur de la bande

support est de 3,5 mm et la distance entre deux spires est de 10 mm, tandis que le diamètre extérieur est de 6,5 mm, le diamètre de l'âme étant de 5,0 mm. Le liant galvanique 13 est formé de nickel et la concentration en diamant est de FEPA C100, en grain ASTM MESH 40/50. Le câble porteur 3 est formé d'acier étiré galvanisé. Alors que la bande support 2 est en acier doux laminé.

La figure 12 est relative à une sixième forme de réalisation du câble, suivant l'invention, dans laquelle les supports 2 sont constitués par des grains portant les particules diamantées 1. Ces grains sont connus en soi et sont généralement constitués d'une matière agglomérée obtenue par frittage d'une poudre métallique en présence de diamants. Ils présentent normalement un diamètre ve.riant de 200 à 600 microns dans lesquels sont incorporés des diamants d'un diamètre de 10 à 100 microns. Ces grains sont inserrés et maintenus dans la trame de fils tissés 4 à 6, dont est constituée l'âme 3 du câble, d'une manière telle à se répartir d'une manière sensiblement uniforme à la surface de cette âme, comme illustré schématiquement par la figure 12. La fixation de ces grains peut avantageusement être améliorée en imprégnant et recouvrant ces fils tissés par une couche de matière synthétique appropriée 10 présentant une flexibilité suffisante pour permettre 1'enroulement du câble sur une poulie d'une machine de sciage conventionnelle.

Suivant une variante de cette forme de réalisation, le câble diamanté peut comprendre un câble porteur axial, comme dans la forme de réalisation suivant les figures 10 et 11, autour duquel s'effectue le tressage des autres fils, entre lesquels sont maintenus les grains diamantes.

Le procédé, suivant l'invention, pour la fabrication d'un câble, tel que décrit ci-dessus et montré dans les différentes figures annexées, comprend essentiellement l'association latérale d'au moins deux fils continus 4 à 7 et 1'immobilisation de particules diamantées 1 par rapport à ces fils.

Avantageusement, dans le cas où les particules diamantées 1 sont prévues sur une série de supports séparés 2 destinés à être espacés sur l'âme 3 du câble, comme montré aux figures 1 à 6, par exemple, on déplace simultanément au moins deux fils continus, mais de préférence au moins trois, 4, 5 et 6 suivant leur direction longitudinale en les entrelaçant sur une distance prédéterminée de leur longueur. Ensuite, on positionne contre 1'extrémité arrière de cette portion de fils entrelacés ainsi formée 9, un support 2 pourvu à sa surface extérieure de particules diamantées 1 en engageant les fils non-entrelacés, s'étendant en amont de la portion de fils entrelacés, dans ce support 2. L'opération suivante consiste à former en amont de ce dernier une nouvelle portion de fils entrelacés 9 en le maintenant entre les deux portions de fils entrelacés consécutives. Ces deux opérations d'entrelacement et de positionnement sont alternativement répétées autant de fois qu'il soit nécessaire en fonction de la longueur désirée du câble diamanté à fabriquer.

En pratique, on fait généralement usage d'au moins trois fils continus distincts avec lesquels on forme des portions de fils tressés de longueur constante entre lesquels on insert les supports 2 pourvus de particules diamantées 1.

Plus particulièrement, dans le cas où les supports 2 présentent dans leur paroi des chemins de passage 8 pour les fils porteurs 4 à 7 en forme

d'encoches, comme représenté aux figures 1 à 3, on intercalle, au fur et à mesure de l'avancement du tressage de ces fils, un tel support après chaque portion tressée d'une longueur prédéterminée entre les fils non tressés et ce de manière à ce que chacun de ces fils vienne se loger dans une encoche de ce support 2. Dès lors, il n'y a plus d'opération d'enfile ent des supports après chaque portion de fils tressés. De ce fait, des longueurs théoriquement infinies de câbles diamantes peuvent être envisagées.

De plus, des machines de tressage ou de torronage existantes dans 1'industrie textile et l'industrie du câble peuvent être utilisées moyennant une adaptation pour l'introduction et le positionnement des supports à des distances régulières entre les fils tressés ou tissés sans que ceci influence l'opération de tressage ou de tissage même. De cette façon, ce procédé de fabrication de câbles diamantes peut être entièrement automatisé, ce qui diminue sensiblement le coût du câble fini.

Ainsi, la figure 13 montre schématiquement une machine de tressage en corderie. Elle comprend dans le cas particulier représenté à cette figure, quatre bobines 13, 14, 15 et 16 d'où se déroulent les fils 4 à 7. Ces bobines sont montées en rotation libre autour de leur axe central sur un plateau horizontal 17 qui est entraîné en rotation par un moteur 18 par l'intermédiaire d'une transmission dentée 19, comme indiqué par la flèche 20. De cette façon, lors de l'entraînement du plateau 17, à chaque tour de ce dernier, chacune des bobines 13 à 16 effectue un tour complet autour de son axe. Les fils 4 à 7 provenant de ces bobines sont tirés à travers une bague de répartion

21 qui est suivie par une tête de tressage 22 où a lieu l'assemblage de ces fils.

L'avancement des fils et le déroulement de ces derniers de leurs bobines respectives est provoqué par la rotation d'un tambour 23 autour duquel est enroulé le câble diamanté fini. Des supports 2 pourvus de particules diamantées sont amenés par intermittence au moyen d'un bras manipulateur 24 à l'entrée de la tête de tressage 22 où des supports 2 sont incorporés entre les fils 4 à 7, juste avant leur tressage, à des intervalles réguliers pendant que le tambour 23 est arrêté. Ce dernier de même que le plateau 17 avancent donc pas à pas.

Par ailleurs, dans le cas où le support 2 pour les particules diamantées est formé d'au moins un fil ou bande continue, comme dans les formes de réalisation représentées aux figures 7 et 8, on enlace ce fil d'une manière sensiblement continue avec au moins un fil formant partie de l'âme 3 du câble. Un tel câble diamanté, suivant ces formes de réalisation, peut être fabriqué par une machine de toronnage utilisée couramment en câblerie.

Les figures 14 et 15 montrent schématiquement une telle machine. Elle comprend un tambour de déroulement 14 pour un câble porteur déjà toronné ou tressé selon les techniques utilisées en câblerie ou corderie et destiné à former 1'âme 3 du câble diamanté suivant l'invention. Ce câble porteur 3 traverse le centre d'un dispositif annulaire 25 portant en rotation libre autour de leur axe deux bobines 15 et 16 sur lesquelles sont enroulés des fils ou bandes métalliques 2a et 2b dite de couverture et formant le support 2 des particules diamantées 1.

Le dispositif annulaire 25 est entraîné en rotation autour de son centre comme indiqué par la flèche 26 sur la figure 15. En même temps, les bobines

15 et 16 subissent une rotation autour de leur axe respectif.

Les fils ou bandes 2 sont enroulés autour du câble porteur 3 pendant l'avancement de ce dernier. Cet avancement est provoqué par un tambour d'entraînement 23 autour duquel est enroulé le câble porteur 3 muni des fils ou bandes 2. Ces. fils ou bandes 2 sont enroulés hélicoïdalement autour du câble porteur 3 suivant un pas qui est déterminé par le rapport des vitesses de rotation du tambour 23 et du dispositif annulaire 25. Avantageusement, le fil ou la bande support 2 pour les particules diamantées 1 est réalisé en une matière conductrice d'électricité, notamment en acier, tandis que le ou les autres fils, formant l'âme 3 du câble diamanté, sont réalisés en une matière non conductrice d'électricité. Dans un tel cas, suivant l'invention, on codépose par électrolyse les particules diamantées 1 et un liant conducteur d'électricité 13 sur le fil ou la bande support 2.

Par ailleurs, le nombre de bobines sur le dispositf annulaire 25 peut être très variable. Ainsi, pour la fabrication d'un câble diamanté suivant la forme de réalisation montrée à la figure 7, comprenant seulement une bande support 2, il suffit de prévoir une seule bobine sur le dispositif annulaire. Il est bien entendu également possible de prévoir plus que deux bobines suivant le nombre de fils ou bandes support 2 désirés pour la couverture des fils formant l'âme 3 du câble.

Enfin, la figure 16 montre schématiquement une installation pouvant convenir pour la fabrication de la forme de réalisation montrée à la figure 12. Une telle installation comprend une machine de tressage du type illustrée par la figure 13 qui est complétée par un dispositif d'alimentation de grains diamantes 2, tels que décrits ci-dessus en rapport avec la figure 12, et par des moyens de guidage 27 et 28 du câble lors de son tressage qui permettent de veiller à ce que ces grains puissent se répartir d'une manière sensiblement uniforme et essentiellement à la surface des fils tressés.

Comme dispositif d'alimentation, on peut faire usage d'un dispositif connu, comprenant un entonnier aboutissant à une vis d'Archimède qui permet de régler très minutieusement le débit d'amené des grains diamantes entre les moyens de guidage 27 et 28 à l'endroit où a lieu le tressage des fils.

Le moyen de guidage conique 28 s'engageant au coeur des fils tressés peut être remplacé par un câble porteur axial au cas où l'on désire fabriquer un câble diamanté pourvu d'un tel câble, comme par exemple dans la forme de réalisation illustrée par les figures 10 et 11. L'invention n'est bien entendu pas limitée aux différentes formes de réalisation décrites et représentées ci-dessus aussi bien pour ce qui concerne les câbles diamantées mêmes que les installations pour les fabriquer. C'est ainsi que par exemple dans la forme de réalisation suivant les figures 9 à 11, l'on pourrait combiner des bandes et fils supports 2. Enfin, le câble diamanté pourrait être formé ou comprendre des tresses diamantées plattes.