Domaine technique :

La présente invention concerne les téléphones sans fil et en particulier un téléphone portatif sans fil utilisé dans un système de communication par radiotéléphones.

Etat de la technique : L'utilisation des radiotéléphones dans un système de type GSM est de plus en plus répandu. Dans un tel système, chaque abonné possède son téléphone portatif sans fil qui lui permet d'avoir des communications téléphoniques avec d'autres abonnés du système quel que soit l'endroit où il se trouve.

Avec les progrès de la technologie des circuits électroniques, les téléphones portatifs se sont miniaturisés et sont devenus véritablement des téléphones "de poche". Malheureusement, à cause du coût actuel dans lequel intervient, en plus du prix des communications, l'achat du téléphone portatif, le radiotéléphone est principalement utilisé à titre professionnel et n'est guère répandu dans le public.

Exposé de l'invention ;

C'est pourquoi le but de l'invention est de fournir un téléphone portatif sans fil, peu coûteux, qui puisse être jeté après un nombre prédéterminé d'appels téléphoniques.

L'objet de l'invention est donc un téléphone portatif sans fil comprenant une mémoire dans laquelle est emmagasiné un compte correspondant à l'origine à un nombre prédéterminé d'unités d'appels téléphoniques, un moyen de décrémentation du compte au fur et à mesure que le possesseur du téléphone effectue des appels téléphoniques et un moyen d'inhibition des appels téléphoniques lorsque

le compte atteint la valeur zéro, de sorte que le téléphone portatif ne puisse plus être utilisé.

Description brève des figures : Les buts, objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante faite en référence aux dessins dans lesquels : la figure 1 représente schématiquement un téléphone portatif sans fil selon la présente invention, et la figure 2 est un bloc-diagramme représentant l'agencement des différents éléments se trouvant dans un téléphone portatif sans fil illustré sur la figure 1.

Description détaillée des figures : Comme illustré sur la figure 1, le téléphone portatif sans fil selon la présente invention est composé principalement d'un boîtier plat 10 comportant un clavier 12 identique à celui de tout combiné téléphonique ainsi qu'une touche "marche" (M) et une touche "arrêt" (A). Aux extrémités du boîtier plat 10 se trouvent un micro 14 et un haut parleur 16. Le micro 14 et le haut parleur 16 sont articulés de façon à pouvoir se rabattre sur le boîtier plat 10 lorsque le téléphone n'est pas utilisé. Dans cette position, le micro 14 et le haut parleur 16 d'une longueur égale à la moitié de celle du boîtier plat 10, viennent se juxtaposer, et rester dans cette position grâce à un élément mâle 20 qui se fixe dans un élément femelle 22.

L'ensemble ainsi constitué se présente sous la forme d'un parallélépipède d'une longueur comprise entre 8 et 15 cm et d'une largeur d'environ 5 à 8 cm, qui peut donc facilement être placé dans une poche de veste.

En fonctionnement, le micro 14 et le haut-parleur sont en position ouverte telle qu'illustré sur la figure 1, en faisant un angle d'environ 135* avec le boîtier plat 10 de façon à pouvoir placer le haut-parleur 16 sur l'oreille et le micro 14 en face de la bouche. On peut d'ailleurs prévoir un blocage mécanique (non montré) maintenant

1'appareil dans cette position commode pour effectuer une communication téléphonique. Le téléphone comporte bien sûr, une antenne 18 pour l'émission et la réception des ondes radio modulées par les signaux de parole. De préférence, l'antenne 18 est escamotable et n'est déployée que lorsque le téléphone est mis en position de fonctionnement.

Le téléphone représenté sur la figure 1 est fabriqué le plus simplement possible par un procédé de thermoformage dans lequel la coque en matière plastique comportant le boîtier plat 10, le micro 14 et le haut-parleur 16 est moulée en une seule étape autour des circuits électroniques se trouvant dans le boîtier 10, du micro et du haut- parleur. Par conséquent, une fois que le téléphone a été fabriqué par ce procédé, les circuits ou les éléments qu'il contient ne sont plus accessibles. Le téléphone selon 1'invention est fabriqué au moindre coût grâce à ce procédé mais n'est pas réparable et doit être jeté lorsque sa capacité d'appels téléphoniques est épuisée comme on va le voir en relation avec la figure 2. Comme illustré sur la figure 2, la partie électronique du téléphone selon 1'invention comprend un microprocesseur 30 chargé essentiellement du traitement des signaux reçus et à transmettre sur l'antenne 18. Pour cela le microprocesseur est connecté à la partie réception 32 qui a pour tâche de démoduler les signaux numériques au microprocesseur 30, et à la partie réception 34 qui a pour tâche de moduler les signaux transmis par le téléphone portatif.

Les signaux reçus par le téléphone portatif sont, après leur conversion en signaux analogiques par un convertisseur 36, transmis au haut-parleur 16, via la porte ET 38. Les signaux qui doivent être transmis à partir du téléphone portatif proviennent, soit du clavier 12, soit du micro 14. Dans le cas où les signaux proviennent du micro 14, ils sont transmis à un convertisseur 40, via la porte ET 42, pour être d'abord convertis en signaux numériques avant traitement par le microprocesseur 30.

Le téléphone portatif dispose bien évidemment d'une mémoire 44, connectée au microprocesseur 30 par un bus 46, dans laquelle a été pré-enregistré un nombre prédéterminé d'unités d'appels téléphoniques. A chaque appel en provenance du téléphone portatif au moyen du clavier 12, le microprocesseur décrémente la valeur se trouvant en mémoire suivant le nombre d'unités qui ont été utilisées. Tant que cette valeur n'est pas nulle, le microprocesseur fournit un bit 1 sur les lignes 48 et 50, ce qui rend passantes les portes ET 38 et 42 et donc permet aux signaux en provenance du micro d'être transmis sur l'antenne 18, et aux signaux reçus par l'antenne d'atteindre le haut-parleur 16.

Par contre, dès que le microprocesseur 30 détecte que le nombre emmagasiné en mémoire atteint la valeur 0, il transmet un bit 0 sur les lignes 48 et 50, ce qui désactive les portes ET 38 et 42. Par conséquent, aucun signal reçu par le micro 14 n'est traité et aucun signal reçu par l'antenne 18 ne peut atteindre le haut-parleur 16. Le téléphone portatif ayant épuisé son crédit d'unités d'appels téléphoniques, il peut alors être jeté. On peut prévoir que l'utilisateur soit averti par un bip sonore lorsque le nombre emmagasiné en mémoire a atteint une valeur prédéterminée, par exemple 5 unités.

On doit noter que le nombre d'unités d'appel emmagasiné dans la mémoire 44 du téléphone portatif selon l'invention peut être plus ou moins grand. Ainsi, 1'acheteur pourra payer son appareil plus ou moins cher selon l'importance du compte emmagasiné en mémoire.

Ce téléphone portatif est destiné à être utilisé comme radiotéléphone portable dans un réseau du type GSM. Normalement, l'abonné d'un tel réseau dispose d'une carte d'identification ou module d'identité de l'abonné (SIM) qui, outre l'identification de l'abonné, permet au réseau de savoir quel est le service auquel l'abonné a droit, par exemple service normal (accès à tous les services fournis par le réseau) ou service limité. Dans le cas du téléphone portatif selon l'invention, la carte d'identification SIM

n'est pas nécessaire puisque rien ne sera facturé à l'abonné dans la mesure où il a payé préalablement le droit d'utiliser un certain nombre d'unités d'appels téléphoniques lorsqu'il a acheté l'appareil. Il est nécessaire toutefois que l'appareil soit reconnu par le réseau, et donc que la mémoire 44 contienne en plus du nombre d'unités d'appels, une identification de l'appareil ainsi qu'une identification des services autorisés. Les informations sont transmises sur le réseau (à la station de base) à chaque appel en provenance du téléphone portatif.

Bien qu'un téléphone portatif selon l'invention soit utilisé de préférence seulement pour appeler un autre abonné du réseau, on peut prévoir qu'il puisse recevoir des appels d'autres abonnés. Dans ce cas, il faut évidemment prévoir les circuits nécessaires pour que l'appareil puisse être appelé quel que soit l'endroit où il se trouve, ce qui le rend plus complexe.

Le téléphone portatif jetable selon l'invention contient bien évidemment une pile (non montrée) qui fournit 1'énergie nécessaire à son fonctionnement. Dans le cas où le téléphone ne peut être utilisé que pour des appels (c'est à dire le mode de réalisation préféré), il n'est pas nécessaire que cette pile soit volumineuse puisque sa capacité peut être limitée à l'énergie nécessaire à l'émission des appels téléphoniques ainsi qu'au fonctionnement en réception de l'appareil pendant sa durée de vie (cette deuxième part d'énergie, difficile à déterminer, est bien moins importante que celle utilisée pour l'émission). Par contre, la pile devra avoir une plus grande capacité, donc être plus volumineuse si l'appareil est également utilisé pour recevoir des appels de l'extérieur.

Des modifications et améliorations peuvent être apportées au téléphone portatif selon l'invention sans sortir du cadre de ladite invention. Ainsi, il est judicieux de prévoir une impossibilité de pouvoir modifier la valeur du nombre d'unités d'appels téléphoniques

emmagasiné en mémoire. Ceci peut être réalisé par une auto¬ inhibition du microprocesseur dès qu'une tentative d'entrée en mémoire à lieu, comme c'est prévu dans certaines cartes à puce.